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| Sujet: ⚜ Luthìan Sam 28 Juil - 18:14 | |
| Luthìan Newrewell
❝ Dans les ténèbres, à chacun son destin ❞Joseph Morgan ?? Identité Je m'appelle Luthìan Newrewell mais on m'appelle Luthìan. J'ai environ 2500 ans, j'en fais 30. Je suis né(e) au 5ème siècle avant JC en France et je suis américain, avec des origines celtes. Je suis un vampire hétérosexuel et je suis Le Big Boss du clan Newrewell.
Capacité Spéciale ; Touché Sensoriel : Par un simple touché Luthìan peut influer sur les sens d’une personne. [Il peut, par exemple, augmenter la vue d’une personne pour la rendre aussi perçante que celle d’un aigle ou, tout au contraire, la réduire pour la rendre aveugle.] La durée des effets varie en fonction de la puissance de la personne sur laquelle le touché est effectué. Histoire « 40 lignes minimum » → Evitez la « biographie de cours », style « A 15 ans il a fait ça. A 20 ans il a fait ça. » Essayez de construire une biographie attrayante ^_^
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Derrière l'écran pseudo ; RYL. âge ; 20. Fréquence de connexion ; 24/7 . Comment avez-vous connu le forum ? BLABLA. Comment trouvez-vous le forum ? en rentrant l'adresse dans ma barre de recherche.. Multicompte ? [ ]OH YEAH / [X]NO. Code (en spoiler) : - Spoiler:
Ok by Blondie
Dernière édition par Luthìan Newrewell le Ven 3 Aoû - 9:37, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Sam 28 Juil - 18:15 | |
| Livre 1, Chapitre I «Ad vitam æternam » Vème siècle avant JC, Pictones.Qu’ai-je donc bien pu faire pour me retrouver dans cette situation, moi pauvre petit travailleur des champs sans histoires, un parmi tant d’autres durant cette époque. Pourtant il s’agit bien de mon corps présent à cet endroit, à ce moment, et non celui d’une quelconque autre personne. Jamais je n’aurais cru ça de lui, il est vrais que depuis quelques temps déjà ses visites se faisaient de plus en plus proche les unes des autres, sans pour autant qu’une raison me vienne à l’esprit pour les expliquer. Lui m’avait expliqué chercher des gens avec lesquels il pourrait tenir des discutions censées, m’avouant que trouver ce type de personne n’était pas chose aisée, et donc, dès que l’occasion se présentait de tomber sur un homme répondant au critère précédant, il passait le plus de temps possible en sa compagnie, en profitant pour l’étudier et parler du monde dans la limite des connaissances de l’époque. J’aimais son état d’esprit, jamais je n’avais l’occasion de pouvoir parler librement de ma vision du monde et des sciences dans les champs, il avait réponse à chacune de mes questions et savait flatter mon égaux comme s’il connaissait à l’avance tout ce que je voulais entendre de sa part. J’aurais dû me douter que toute l’attention qu’il me portait ne pouvait pas seulement venir de ses envies de discutions, je lui avais fait confiance sans rien savoir de lui, et bien mal m’en à prit. Après quelques temps, sans aucune raison, ses visites ont cessées, puis, c’est à la pleine lune suivante que tout s’est déroulé. Au moment où les rayons du soleil eurent disparu, laissant la lumière du jour s’évanouir rapidement, qu’un homme qui m’était alors totalement inconnu me fit face. Faisant acte d’une présence miraculeuse, debout à quelques mètres de moi alors qu’il n’y était pas une poignée de secondes plus tôt. Sans décrocher un seul mot il fondit sur moi, dans un mouvement imperceptible, je n’eus que le temps d’apercevoir les traits de son visage avant de sombrer dans l’inconscience.
Nous voici donc au moment dont je parlais un peu plus haut, la première chose me traversant l’esprit lorsqu’enfin je repris mes esprits ne fut pas d’observer les lieux pour savoir où j’étais, mais plutôt d’écouter, d’entendre et d’analyser le peu de bruits présents aux alentours afin de savoir si, oui ou non, j’étais seul dans cet endroit. Tout était calme, beaucoup trop calme, seul le bruissement du vent et quelques murmures d’oiseaux étaient audible. Je n’avais guère le choix, il fallait bien que je fasse quelque chose pour savoir ce que je faisais en ce lieu et, sans devoir trop me triturer l’esprit, je compris bien rapidement que la suite n’allait pas forcement être des plus heureuses. A peine mes yeux furent-ils ouvert que j’ordonnais à mon corps de prendre une position verticale plutôt que celle horizontale dans laquelle je me trouvais, mais chaque effort fut vain. Tout mouvements était suivi d’une vive douleur, sois aux poignets, sois aux chevilles. Mon regard se posa alors sur les dites parties de mon corps au moment où, douloureusement, je levais ma tête pour avoir une vue d’ensemble sur ma personne. Mes quatre membres étaient solidement liés par des morceaux de métal à une table de pierre, chaque mouvement de ma part laissant les pièces responsable de mon immobilité s’enfoncer dans ma chair, pour me décourager de tenter quoi que se soit. La fuite n’étant plus une option, je n’avais plus d’autre choix que de rester étendu de tout mon long sur ce bloc de pierre, attendant de voir mes ravisseurs pour obtenir une explication à toute cette mise en scène. Une attente qui fut relativement bref, un faible bruit de pas se faisant entendre, comme si la personne les émettant se trouvait à l’extérieur de la bâtisse. Se n’est qu’en tournant ma tête vers la droite que je me rendis compte que non, ces pas étaient audible seulement car l’homme qui en était à l’origine se trouvait seulement à quelques mètres. Sa marche était silencieuse, la même qu’un prédateur, normalement inexistante à l’oreille de sa proie si, comme en ce moment même, elle n’était pas trahie par les craquements du sol. Il s’immobilisa à mes côtés, mes yeux le fixait sans tenir compte de quoi que se soit d’autre, mais le jeu de lumière résultant des nombreuses bougies faisait naître une ombre sur son visage, m’empêchant de voir celui-ci. Un autre bruit se fit entendre, cette fois il ne s’agissait plus de quelque chose d’aussi faible qu’auparavant, non, l’homme venant de faire son entrée avait une démarche totalement différente, un pas lourd, comme s’il accusait la fatigue d’une vie bien entamée. Il ne me fallut pas longtemps pour reconnaitre cette silhouette, la même qui durant un laps de temps déterminé avait partagé mes pensées dans de longue discutions, la même ayant réussi sans mal à m’attirer dans ses filets en flattant l’égo assez imposant qu’est le mien. Qu’avait-il donc en tête pour me mettre dans cette situation, je n’allais sans doute pas tarder à le savoir, son visage, que je pus apercevoir une fois qu’il fut décapuchonné, semblait en proie à plusieurs ressentiments. Ses traits, fortement marqués pas le coup des années, laissaient paraître de la joie mêlée d’autant de crainte. Sans plus de cérémonie sa voix perça le silence verbal présent depuis mon réveil. « Enfin, vos esprits vous sont revenus, j’aurais cru que votre inconscience allait durer éternellement. » Un léger rictus apparut alors sur son visage, mais celui-ci disparut aussitôt, dès que l’homme au visage masqué par l’ombre laissa s’échapper une sorte de grognement, sûrement pour montrer son impatience ou quelque chose de la sorte. « Soit, je me doute fortement que votre tête est emplie de questions, mais que la seule ayant de l’importance est la raison de votre présence en ce lieu, aurais-je tord ? » Son regard était attaché au mien mais je n’osais pas laisser sortir un seul mot de ma bouche, sachant que mon silence serait prit pour une réponse positive. « Très bien, vous êtes ici mon cher ami, non pas pour une nouvelle discussion sur le monde, mais pour avoir des réponses … en quelques sortes. Depuis bien des générations notre peuple vénère nombres de dieux tous aussi différents les uns que les autres. Il va de soit que rien n’est dû au hasard, encore moins les êtres éternels. Passons les détails si vous le voulez bien, croyez moi, une fois que nous aurons régler cette affaire vous aurez tout le temps du monde pour les étudier. Je vous ai observé pour une seule chose, voir si votre esprit était assez fort et digne pour recevoir ce don, ce qui, vu la situation actuelle, est le cas, vous l’aurez sans doutes compris. » Un nouveau grognement vint stopper le flot de paroles du vieil homme qui lança un regard furtif en direction de son complice, avant de le reporter une nouvelle fois sur ma personne pour continuer son discourt. « Bien, comme vous pouvez le constater la personne ici présente ne tient pas à ce que les choses prennent trop de temps, après tout, je ne suis là que pour m’assurer que tout se passe comme il le faut et que personne ne vienne interférer. Je vous laisse donc entre les mains de Sucellos, profitez bien de votre voyage. » La fin de sa phrase retint mon attention plus que tout ce qu’il avait pu dire jusqu’alors et, à la diction du nom de l’inconnu se tenant prêt de moi, mon regard, sans que je puisse le contrôler vint se fixer sur lui. Sucellos était quelqu’un de bien connu par delà les siècles, une divinité de mon peuple, le dieu qui tue et qui ressuscite. Mes pensées furent coupées par de nouvelles paroles, provenant cette fois de l’homme resté dans l’ombre jusqu’alors. « Je vois dans tes yeux que mon nom ne t’es pas inconnu, je vais répondre rapidement à tout ce qu’il peut te passer par la tête. Oui, je suis bien considéré comme un dieu en ce bas monde, et cela depuis plusieurs siècles, la réputation disant que je tue les gens avant des les ressusciter est toute aussi réelle. Mais vois-tu, bien que le fait d’avoir des adorateurs par delà les montagnes est très plaisant pour satisfaire mon égo, je suis las de cette vie. J’ai décidé d’explorer ce monde pour en découvrir les mystères, mais je ne peux pas me résigner à abandonner le mythe qu’il m’a fallu tant de temps à construire. Voici où tu interviens, je vais te donner un don, le même que moi, afin que tu prennes ma place et que tu continus ce que j’ai commencé. Maintenant que tu sois d’accord ou non, cela n’a aucune importance pour moi, si tu ne survis pas je trouverais quelqu’un d’autre, mais cela contrarierais mes plans donc tu vas survivre, je n’en doute pas. Commençons. » Finalement, lorsqu’il fit un pas en avant, son visage fut éclairé par la lumière vacillante résultant des flammes chancelantes émises par les bâtons de cire. Il ne montrait aucune expression, je ne pouvais pas voir ce qu’il ressentait à cet instant présent, je ne pouvais pas deviner ce qu’il s’apprêtait à faire mais visiblement il avait besoin d’être très près de moi car il était maintenant quasiment collé à la table. Je ne pouvais dévier mon regard de son visage, la peur prenant de plus en plus de place dans mon esprit quand, avec horreur, il laissa apparaitre des canines bien loin de la normale. Dans un mouvement d’une rapidité inouïe il les planta dans mon cou, provoquant une douleur lancinante et insoutenable tandis que je pouvais sentir le sang quitter de mon corps. La douleur faisait perler des gouttes de sueurs le long de mon corps tandis que, par fierté, j’étouffais un cri de douleur pendant que mes forces continuaient de m’abandonner. Rapidement ma vue commença à se troubler, laissant se flouter tout ce qui se trouvait dans mon champs de vision, tandis que je sentais de plus en plus la froideur de la mort s’approcher de mon corps. Dans un dernier souffle de vie je sentis une pression sur mes lèvres, ma vue ne me permettant plus de distinguer ce qu’il pouvait bien se passer, je n’osais qu’imaginer ce qu’il pouvait être entrain de me faire, ne sentant qu’un liquide couler dans ma bouche avant de perdre une fois de plus connaissance.
La douleur ne se faisait plus ressentir, la sueur semblait avoir disparu, la pièce était encore plongée dans la lumière vacillante des bougies, tout semblait normal, comme si la scène précédant n’avait été qu’un terrible cauchemar et que je venais seulement de revenir à moi. Mon regard se posa sur l’un de mes poignets, toujours privé de liberté par ces morceaux de métal reliés à la pierre. Puis un bruit se fit entendre, un bruit que je reconnu sur le champ, cette démarche lourde sur le sol, ce pas accusant le poids des années. Tout était bien réel, je n’avais pas rêvé, mais pourtant, j’en étais sûr, sûr que l’on m’avait ôté la vie alors comment pouvais-je encore être conscient dans cette pièce, pourquoi Sucellos n’était plus présent près de moi. Combien de temps avait bien pu s’écouler depuis que j’avais une nouvelle fois sombré dans l’inconscience. « Merveilleux, la transformation est un succès. » Il me faisait face, son visage penché en avant, regardant mon corps dans son intégralité avant de fixer son regard sur mon cou. « La morsure a cicatrisé »murmura-t-il rapidement tandis que je restais allongé, immobile, n’osant pas bouger pour éviter toutes douleurs causées par les entraves de métal. « Que m’avez-vous fait ? » La seule question présente dans ma tête à cet instant, je venais de la lui poser sur une voix faible, trahissant l’appréhension et la peur de la réponse pouvant en découler. « Qu’est-ce que nous vous avons fait ? Nous vous avons simplement transformé, grâce à … » « En quoi ? » Je ne pouvais pas me contraindre à écouter de nouvelles explications, il fallait que je sache, que m’était-il arrivé, pourquoi lors de mon réveil mon corps m’avait semblé si paisible, comme s’il n’abritait plus aucuns troubles. Le vieil homme ne sembla guère troublé par le fait de s’être fait couper la parole et, tout en affichant un faible sourire, reprit la parole de sa voix roque et fatiguée. « Très bonne question, l’espèce dont vous êtes maintenant un être à part entière est connue sous plusieurs noms. Dans certaines contrées nous vous nommons dieu, dans d’autres vous êtes un monstres sortant de l’imagination de personne ayant perdu l’esprit, mais pour les personnes les plus avisées, vous portez le nom de vampire. Ces êtres vivant à l’envers des hommes, préférant la compagnie de la lune à celle du soleil, des êtres au sommet de la chaîne alimentaire, l’élite des chasseurs. » Le ton de sa voix montrait une sorte de passion à l’égard des paroles fusant de sa bouche, comme s’il était en train de décrire un chef d’œuvre qu’il avait lui-même façonné. Mon esprit n’arrivait pas à se faire à l’idée d’être devenu une de ces choses qu’il venait de décrire, après tout ces êtres n’étaient censés vivre que dans l’imaginaire, tout homme doué d’un esprit sain savait qu’une chose aussi contre nature ne pouvait avoir sa place dans le monde des mortels. « Maintenant vous êtes une créature de l’ombre, les rayons du soleil sont vos ennemis, pour pouvoir combler cette faim irrépressible qui sera présente durant chaque moment de conscience vous devrez vous abreuver de sang humain, et uniquement de sang humain, tout autre liquide vital étant proscrit. Pour cela votre corps a subit … une amélioration dirons-nous, vos sens ainsi que votre force et votre vitesse, tout a été décuplé afin de faire de vous le prédateur par excellence. » Jusqu’alors je n’avais pas prêté attention à quoi que se soit, mon esprit était totalement focalisé sur ce qu’il venait de m’arriver, mais à la suite de ses paroles, comme s’il avait suffit qu’il me le fasse remarquer, plusieurs choses m’interpelèrent. Tout semblait plus clair, l’odeur fétide de cet endroit, qui jusqu’à maintenant était tellement insupportable, se décomposait en plusieurs fragrances, laissant se deviner chacune des odeurs composant ce mélange répugnant. Ma vue, bien que bonne, était maintenant des plus perçante et me laissait découvrir des multitudes de détails qui me passaient outre alors que mon ouïe, elle, semblait captivée par un bruit sourd et régulier, comme si quelqu’un avait collé son cœur contre mon oreille. Disait-il vrai, l’expérience douloureuse dont je venais d’être l’acteur m’avait-elle vraiment transformée en l’une de ses choses, je n’avais d’autre choix que de m’y résigner, chaque phrase émanant de sa bouche se vérifiait dans les secondes suivantes. « Je vous laisse vous défaire de vos liens, prenez vous-même mesure de vos nouveaux dons. » Il se décala alors pour se retrouver à quelques pas de la table de pierre, tandis que, personnellement, je portais mon regard sur mon poignet droit, hésitant tout en sachant la douleur qu’allait provoquer la tentative de me libérer de ces liens. Après un court moment, d’un mouvement sec, je mis mon bras en mouvement et, dans un bruit aigue, le métal céda tout en lacérant la partie du corps sur laquelle il était apposé auparavant. Cette fois le doute n’était plus permis, ce vieillard avait raison, je ne pouvais rien trouver pour expliquer le fait que je venais de briser le lien de métal m’ayant résisté lors de mon premier reveil, et encore moins pour expliquer comment, sous mon regard ébahit, les lacérations de mon poignet venaient de se résorber pour disparaitre comme si elles n’avaient jamais existé.
Durant plusieurs jours je suis resté enfermé avec cet homme, non pas par choix mais plutôt par obligation, j’avais beau être devenu un vampire, il n’en restait pas moins qu’il fallait que j’apprenne à survivre par moi-même, mais surtout que je sois au courant de tout ce qui entoure ma futur non-vie. « Bien, je vous ai appris tout ce dont vous avez besoin pour survivre en tant que vampire, mais il me reste néanmoins une chose à vous confier, chose qui vous semblera fort logique j’ose imaginer. Il ne vous faut en aucun cas trahir le secret, révélez par n’importe quel moyen l’existence de votre espèce aux mortels et un ou plusieurs de vos congénères se chargeront de mettre fin à vos jours … une nouvelle fois. Maintenant vous êtes prêt pour prendre la place de votre créateur en tant que dieu, suivez moi, je vais vous montrer sur une carte jusqu’où s’étend votre domaine de fidèles. » Ses dernières paroles semblèrent insensées, pourquoi devrais-je forcement prendre la place de dieu, j’avoue que le fait d’être adulé ne m’était pas désagréable, au contraire d’être cantonné à un domaine bien spécifique. Il m’avait expliqué que durant quelques années il me faudrait une aide, son aide, pour pouvoir apprendre à me contrôler, mais cela était impossible. « Je suis navré d’avoir à vous le dire, mais je ne prendrais pas la place que vous me confiez. » Alors qu’il marchait en direction d’une autre table, il stoppa sa marche pour me faire face de nouveau, une expression de curiosité mêlée à de l’étonnement prenant place sur son visage. « Vous n’êtes vampire que depuis quelques jours, comment espérez vous tenir secret le fait que vous en soyez un ? » « Je mettrais tout en œuvre pour ne pas me trahir. » « Moi qui croyais que devenir un dieu et récolter l’adoration de tous vous satisferez ! » « Il est sûr que d’être vénéré est quelque chose que je serais apprécier, mais voyez vous, la vie éternelle vient de mettre offerte ainsi qu’une nouvelle vue sur le monde, vue dont je compte bien profiter, après tout, j’ai tout le temps du monde afin de revenir prendre cette place. » C’est à la suite de ces mots que je pris la liberté de partir, coupant court à la conversation pour me retrouver seul sous une lune à moitié pleine dont les rayons éclairaient le paysage entre deux nuages.L.N Livre 24, Chapitre IX «Ira furor brevis est » 1907, Russie.Les rayons de l’astre brulant, disparus depuis plusieurs tours d’horloge, étaient maintenant remplacés par la lueur de la lune, venant faiblement, à travers maints nuages, éclairer la pénombre de la nuit. L’action prend place non loin du village de Verkhniaia Vereia, plus précisément dans la forêt voisine. Une de ces forêts semblables à celles visibles dans la majorité des films, les arbres plantés, peu de choses près, à intervalle régulier, chaque nouvelle rangé légèrement décalée par rapport à la précédente, obligeant toute personne la pénétrant de faire un choix de trajectoire ; transformant cet habitat naturel en labyrinthe pour chaque âme osant s’y aventurer sans la connaitre. Chacun l’aura donc compris, le fait que tout ce déroule en ce lieu n’est en rien un hasard, comme écrit il y a de cela plusieurs ouvrage j’ai pris la peine de fonder un clan, une famille, composé uniquement de mes plus beaux bijoux. Ce clan il me faut le cacher, le masquer aux yeux de tout ceux qui pourrait lui vouloir du mal, vouloir tenter d’abîmer ou d’amputer cette magnifique collection que j’ai su, non sans mal, réunir sous ma coupe. Depuis plusieurs décennies maintenant nous vivons tous rassemblé dans un manoir, de l’autre côté de cet amas d’arbres, une magnifique demeure dont les façades accusent assez visiblement le poids des années. Enfin, revenons promptement sur le sujet principal de ce chapitre, il n’est pas question de parler du manoir ou du clan bien que tout en découle. C’est en effet à cause de ces deux choses précédemment citées qui j’écris à nouveau. Les chasseurs, êtres doté d’une vocation plus que douteuse à chasser toutes les choses qu’ils ne peuvent pas comprendre, tout être différents d’eux. Depuis plusieurs siècles leur nombre ne fait que croitre, bien qu’il reste très faible, cela engendre beaucoup d’actions compromettantes. Pardonnez mon écriture totalement désordonnée, les idées sont légèrement confuses dans mon esprit, la colère l’ayant envahie un peu plus tôt tarde à disparaitre, comment ai-je pu croire à cette utopie de tranquillité, moi qui, perdu dans le sentiment d’allégresse provoqué par la fierté d’avoir réussit à réunir ensemble de si beaux trophées. J’aurais du me douter que le sanctuaire que représentait notre manoir ne pouvait pas le rester éternellement, que le secret de notre position ne pouvait qu’être éphémère. Laissez moi vous compter ce qu’il vient de se passer, cela me permettra peut-être de retrouver un esprit serein.
Cette forêt dont j’ai fais la mention il y a de cela quelques lignes, dès notre installation dans ce manoir j’ai su qu’elle pourrait nous permettre, à mon clan et moi, de vivre dans l’ombre, qu’elle pourrait agir comme une sorte de frontière naturelle entre les humains et nous. Faire de cet habitat naturel une barrière de protection fut mon premier acte après avoir emménagé, j’ai tout mis en œuvre afin de dissuader même le plus téméraire des aventuriers d’y pénétrer, faisant naître des histoires toutes plus abominables les unes que les autres. Je m’assurais que tout humain posant un pied derrière la lisière disparaisse ou retourne dans son village pour y raconter que le diable en avait fait son foyer. Durant plusieurs décennies mon plan a été un total succès, cet endroit devenant un lieu synonyme de mort, tout se passé comme je l’avais prévu, à mon grand plaisir. Mais malheureusement le temps passe, changeant les mentalités de tout un chacun, transformant chaque histoire en un fait scientifique et bien sûr, la malédiction de la forêt n’était pour certain plus qu’une vaste fumisterie. J’avais une sorte d’habitude, à chaque couché de soleil, une fois les rayons pacifique de la lune en action, j’allais près de cette nature, écoutant ce qu’elle voulait bien me révéler, le chant des oiseaux, le bruit des animaux sauvage martelant le sol ou tout simplement le bruissement des feuilles ou des branches suivant la saison. Un moyen de me détendre et, pendant quelques infimes minutes dans mes millénaires de mort, d’abandonner mon esprit au calme du néant. C’est lors d’une de ces communions que tout s’est déroulé, comme à mon habitude mon ouïe était totalement dévoué à décortiquer chacun des bruits que j’avais apprit à reconnaitre sur le bout des doigts, aucun ne m’était plus inconnu depuis fort longtemps mais, cette fois-ci, un parmi tant d’autre réussit à attirer mon attention plus que les autres. Il ne s’agissait pas d’un animal ou d’un arbre, le bruit était trop irrégulier, comme si la chose le produisant avancée à tâtons dans un endroit dont elle n’avait aucune connaissance. Ce son avait à mes oreilles quelque chose de familier, des pas lourd, d’une relative lenteur, accompagnés d’un battement rapide et régulier, le parasite venant troubler mon calme habituel n’était autre qu’un humain. Comment avait-il osé entrer dans cette forêt aussi profondément, personne n’avait encore jamais approché le manoir d’aussi près, il devait se tenir à une centaine de mètres environs. Il n’y avait qu’une chose à faire, personne ne devait quitter cette forêt sans avoir subit de quoi effrayer le commun des mortels. Ce fut donc sans hésitation que je pris la direction de l’être ayant franchit la frontière ayant réclamé tant d’année pour devenir sûr. Mes pas furent silencieux afin de ne pas révéler ma présence, me positionnant à quelque mètre, dans l’ombre d’un arbre majestueux afin de ne pas être vu. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’aperçu enfin ma cible, l’auteur des parasites venant perturber le calme de cet endroit, c’était bien un homme, traînant seul dans les bois, mais pas inoffensif, son corps était recouvert d’armes aussi diverses les unes que les autres. Plusieurs armes blanches autour de la taille, une chose ressemblant à un pieu tenu par une lanière en cuir sur son torse, quelques flèches dans le dos et une arbalète dans les mains. Tout les objets tranchants semblait affuté au possible et, a premier vue, tous en argent. Il n’était donc pas seulement question d’un vieux fou ayant tenté de braver la malédiction de la forêt mais bel et bien un chasseur en pleine mission, prêt à dégainer au moindre signe de danger. C’est à ce moment précis qu’un sentiment de colère commença à fleurir dans mon esprit, pour qu’un être comme lui soit aussi armé et sur ses gardes, il devait forcement savoir à quoi s’attendre, il devait sans aucun doute être ici pour s’en prendre à nous. Comment avait-il trouvé notre position, j’avais toujours veillé à ce qu’aucun des bijoux de ma collection ne laisse de trace de sa présence, qu’aucuns d’eux n’accomplisse des actes pouvant nous porter préjudice. La seule explication me venant à l’idée au moment précis où je compris à qui j’avais à faire ? L’un des notre avait trahit le clan délibérément ou non, chose que je ne pouvais cautionner peu importe la justification de l’intéressé. Je n’arrivais pas à me sortir cette idée de la tête, mais pour le moment il fallait que je pense à préserver notre anonymat, bien entendu je ne pouvais pas laisser ce ‘’chasseur’’ révéler notre position à tout ses collègues, c’est pourquoi je sortis de ma cachette pour lui faire face. Comme toute personne un minimum intelligente l’aurais prévu il pointa son arme vers moi, me fixa le temps d’une demie seconde puis, pressa la détente de son arme pour envoyer une flèche en ma direction. Sans grande difficulté j’eu le temps de me décaler, avant de m’approcher du tireur, saisissant son bras armé pour le tordre dans un craquement sec, il lâcha un cri de douleur éphémère avant de me fixer, comme pour me défier. Je ne lui laissai pas le temps de chercher une arme avec sa seconde main, le plaquant violement contre le tronc le plus proche avant de saisir l’un de ses poignards, le plantant dans son abdomen avant de le laisser tomber assis sur le sol. « Assez vieille école le coup de l’arbalète, cela faisait fort longtemps que l’on n’avait pas tenté de m’avoir avec cette arme. » Je ramassai l’arme pour l’observer furtivement, la laissant de nouveau retomber sur le sol pour venir fixer mon regard sur l’individu, observant le cercle rouge difforme se formant sur son habit. « Maintenant nous allons pouvoir discuter tranquillement. » Son visage se releva pour me faire face, un sourire provocateur figé sur ses lèvres. « Pas encore. » Son souffle était saccadé, sûrement pour essayer de contenir la douleur de sa blessure. Puis dans un sifflement rapide quelque chose vint se loger au niveau de l’un de mes reins, la douleur fut vive, mon regard se portant directement dans l’axe de la flèche venant de me mutiler, j’aperçu alors un homme, arbalète à la main, entrain de réarmer l’engin. Je ne mis pas longtemps à fondre sur lui, l’envoyant voler non loin de son compère avant de me précipiter à nouveau vers lui, le soulevant afin qu’il soit de nouveau sur ses pieds, avant de planter mes canines dans son cou, m’abreuvant de son liquide vital jusqu’à ce que ses jambes ne soient plus capable de le supporter, m’arrêtant juste avant la mort pour le laisser retomber sur le sol. Mon attention se reporta alors sur la flèche encore présente, plantée dans mon corps, le traversant pour laisser paraitre ce fluide rouge écarlate, je cassai la pointe pour pouvoir ôter le reste dans une douleur légèrement plus supportable. Je gardai la pointe dans ma main tandis que je m’approchai du premier chasseur, arborant un sourire d’amusement afin de cacher la colère grandissante résultant de cette humiliation … l’humiliation de s’être fait avoir par une tactique vieille comme le monde, distrait par un modeste appât pour finir trouer par une flèche, moi, un vampire aussi puissant abaissé au rang de simple rookie en quelques secondes. « C’est très audacieux comme tactique, ton ami aurait été meilleur viseur peut-être auriez vous eu une chance de me faire mettre genou à terre, mais malheureusement pour vous je n’apprécie guère d’être ridiculisé de la sorte. Maintenant tu vas me dire par quel miracle, vous deux, êtes venus à savoir notre position.» Son regard ne sillait pas, restant toujours accroché au mien, tandis que les rayons de la lune laissaient apparaitre une légère pâleur sur sa peau. « Tu peux toujours me torturer, si nous ne revenons pas d’autres prendrons notre place. » Le ton de sa voie laissait entendre une lueur de défis mais trahissait tout autant sa difficulté à contenir la douleur qu’il devait ressentir. Je me mis alors à sa hauteur, admirant la pointe de flèche, teintée de mon sang, que je faisais tourner entre mes doigts, mon regard se posa lors sur le sien avant d’atterrir sur sa cuisse droite. Un sourire sadique vint alors prendre place sur mes lèvres au moment où, dans un mouvement de colère, je plantai la même pointe m’ayant transpercé auparavant dans sa jambe, l’enfonçant aussi profondément que je pu le faire. « Il ne fait aucun doute qu’une personne comme toi est préparée à la mort, la torture n’est donc pas un bon moyen d’obtenir la réponse à ma question. Mais ne te fais pas de soucis mon jeune ami, je suis assez inventif pour ce qui est de convaincre les gens, voyons voir … oui, pourquoi pas. Je vais t’avouer quelque chose, j’ai beaucoup de respect pour les humains, j’ai vécus à leurs côtés durant beaucoup de siècle, ils ont partagé leur connaissances avec moi mais surtout, et je pense que ceci est la raison la plus importante, c’est grâce à ces mêmes humains et leur vices que j’ai pu obtenir les plus beaux joyaux de ma collection. Tout ça pour te dire, qu’en temps normal, et sauf exception, jamais je ne prends la vie d’une personne refusant la mort … Mais voilà, tu es une exception, j’ai toujours trouvé que les chasseurs faisaient preuve d’une vanité à toute épreuve. Se donner un titre alors qu’au final vous n’êtes rien de plus que des humains, vous avez besoin d’armes pour chasser des proies que vous n’avez aucune chance d’abattre. J’ai toujours détesté vos petits groupe, et c’est pour cela que si tu ne me donnes pas ce que je veux, je n’aurais aucun scrupule à te démembrer, le plus délicatement possible, pour te laisser sentir chacun de tes nerfs se déchirer l’un à la suite de l’autre. Mais cette option ne sera utilisée qu’en dernier recours, avant je vais prendre la vie de ton ami, je lui arracherai le cœur avant de te le faire ingérer de force. Alors, que dirais-tu de me dire comment vous avez découvert notre demeure ? » « Vas crever » « Voyons, c’est très cliché comme réponse sachant que je suis déjà mort il y a plus de deux millénaires. Mais si tu le prends comme ça je n’ai pas d’autre alternative que de mettre ma menace à exécution. » Sans dire un mot de plus je me remis debout, me dirigea vers le chasseur inconscient avant de me pencher juste au dessus du corps. Les battements de son cœur étaient faible et irrégulier, celui luttant sûrement pour ne pas cesser de battre, sans attendre plus longtemps je plongea ma main dans son corps, brisant les côtes sur mon passage pour pouvoir empoigner son cœur et l’arracher brutalement, tout en faisant gicler le liquide pourpre un peu partout sur le corps désormais sans vie de ma victime. Puis, de nouveau, je fis face à mon interlocuteur, mon regard amusé venant défier son regard surpris et apeuré, comme s’il n’avait pas cru une seule de mes précédentes paroles, je mis le cœur entre ne dos visage une fois que je fus de nouveau à sa hauteur. « Toujours rien à me dire ? » Il soutint me regard mais ne répondit pas « Je prends ce silence pour un non. » Sans plus attendre j’immobilisai sa tête à l’aide de ma main libre pour ensuite lui enfoncer le cœur encore chaud au fond de la gorge, je laissai alors la colère prendre le dessus, en espérant que cela l’aiderait à quitter mon corps pour que je puisse retrouver le calme, mes deux mains venant alors enserrer son cou, tous mes muscles se contractant ensemble, broyant sa colonne vertébrale avant d’arracher sa tête d’un geste net. Le sang gicla le temps d’une poignée de secondes, teintant les vêtements de l’homme sans tête d’une couleur pourpre tandis que je me relevais, la colère toujours présente bien que moins forte qu’avant cet acte barbare. Je scrutai rapidement les alentours, regardant les deux corps sans vie avant de reprendre la direction du manoir, une fois arrivé, un domestique accouru, visiblement troublé par mes mains et mes vêtements tachés de sang il se stoppa à quelque pas de moi. « Monsieur, puis-je vous aider ? » « Ne vous occupez pas de moi Daniel, prévenez tout le monde, nous partons sur le champ, il faut avoir quitté ce manoir avant les premières lueurs du jour ! » « Très bien monsieur. »Cela nous ramène au moment où j’écris ces quelques lignes, ma colère toujours présente alors que nous quittons ce lieu, ce manoir nous ayant servit de refuge durant nos quelques décennies de vie en Russie. Je ne sais toujours pas comment ces chasseurs ont pu trouver notre résidence, je ne sais pas si quelqu’un nous a trahit volontairement ou non, je n’ai pas le temps pour le moment de penser à cela, après tout, si j’avais réussis à contenir cette colère née de se sentiment de trahison, peut-être aurais-je eu la réponse à cette question. Pour le moment il faut que je trouve un nouveau lieu digne du clan, le plus loin possible d’ici.L.N Livre 25, Chapitre II «In articulo mortis » 2008, La-Nouvelle-Orléans « Pourquoi me faire lire ces ouvrages ? » Cette voie était faible, reflétant la fatigue et la vieillesse de la personne dont elle émanait, nous sommes dans une petite pièce, une bibliothèque privée, qui n’est autre que la mienne, remplie d’ouvrage des différentes périodes que j’ai traversé. Le vieil homme venant de prendre la parole était assis dans un simple canapé, plusieurs ouvrage posés à ses côté tandis que, moi, je lui faisais face, assis sur les rebords d’un bureau. « Nous nous connaissons depuis près d’un an, cella fait autant de temps que nous discutons sur un unique sujet … sujet qui vous tient à cœur plus qu’autre chose je l’ai bien compris. Vous m’avez conté maintes histoires sur ces êtres surnaturels vivant parmi nous, vous avez passé votre vie entière à collectionner les preuves que de telles créatures étaient bien réelles. Mais comme beaucoup de monde le sait dans cette ville, la mort est à votre porte, vous m’avez-vous-même confirmé cette rumeur comme quoi le reste de votre vie ne comptabilisait pas plus de quelques semaines. Durant toute cette année vous avez partagez vos connaissances avec moi, m’enseignant vos moyens pour trouver et poursuivre ces monstres. Croyez-moi, tout ceci m’a permis de me rendre compte que je ne faisais pas assez pour masquer les traces des membres de mon clan, mais grâce à vous je vais pouvoir résoudre beaucoup de problèmes. » « Je suis ravis que les paroles d’un vieux fou puisse vous paraitre censées, mais sachez que je ne vois pas forcement les créatures surnaturelles comme des monstres. Mais laissez moi vous poser une autre question, bien que vous n’ayez pas répondu à la première, qu’entendez-vous par votre clan ? » « Je peux répondre à ces deux questions ne vous inquiétez pas, je vous ai fait lire ces ouvrages sans raison particulière, j’aurais pu tout aussi bien vous en faire lire d’autre, le résultat aurait été identique. Vous avez passé une vie à chercher quelque chose, au mieux, vous n’avez fait qu’effleurer votre but, c’est donc pour plusieurs raisons que vous êtes ici à lire quelques uns des ouvrages de ma bibliothèque. En ce qui concerne mon clan, ce n’est pas bien compliqué, j’ai juste rassemblé dans une même famille mes plus beaux bijoux, les êtres ayant le plus d’importance pour moi, assez d’importance pour que je prenne la peine de les avoir toujours à l’œil, de les protéger moi-même s’il le faut. » « Je pense ne pas détenir toute les informations pour comprendre ce terme de ‘’bijoux’’, mais vous n’avez toujours pas répondu à ma question initiale. » « Bien, les deux derniers chapitres que vous venez de lire il y a quelques minutes, vous avez forcement compris qu’il relate deux évènements marquant de la vie de leur auteur, pourtant les deux chapitre sont séparé chronologiquement par plus de deux millénaire. Ce n’est pas une erreur, je fais confiance à votre intelligence pour comprendre que ces livres ont été écrits par un vampire. Un vampire que se trouve n’être nul autre que moi-même, Luthìan Newrewell, j’ai décidé de vous révéler ce secret pour vous aider, vous montrer que tout existe, lycans, vampire et tout le reste. Pour que vous puissiez accueillir la mort sans regrets je vous confirme que toutes les théories sur lesquelles vous avez travaillé durant votre vie sans réelle. » Malgré son grand âge, le regard du vieil homme ne vacilla pas, il restait fixé sur moi, me regardant comme si j’était un diamant, je connaissais bien ce genre de regard, je le posais constamment sur chacun des membres du mon clan, le genre de regard remplis de fierté et d’autosatisfaction. Il ne lâche pas un mot, je suppose qu’il devait ressentir tellement de chose en cet instant qu’il lui était impossible de trouver des mots collant à la situation. « Néanmoins, je suppose que vous vous en doutez, je ne peux pas vous laissez partir tranquillement. Bien que vous ayez toute ma confiance, quelqu’un pourrait, par une quelconque manière, vous soutirer des informations, c’est donc pour cela qu’il va falloir que je vous empêche de parler. » « Comment comptez-vous me contraindre au silence ? » »N’ayez crainte, je ne vous ôterai pas la vie, j’ai beaucoup de respect pour les être mortels, encore plus pour ceux comme vous, c’est pour cela que j’estime que vous méritez de quitter cette vie a un moment plus propice que celui-ci. Laissez-moi donc-vous convaincre de ne jamais rien révéler. » Mon regard s’emmêla dans celui du vieil homme quand je fus à sa hauteur, son regard d’un vert d’émeraude en entière communion avec mes yeux azurés, il ne me restais plus qu’à l’hypnotiser pour pouvoir le laisser reprendre le cour de sa vie. « Je vous ai confié un secret d’une importance sans commune mesure non seulement pour moi, mais aussi pour plus de personne que vous pourriez le croire. Jamais vous ne direz un mot sur nos discutions et sur ce que je viens de vous révélez, peu importe votre interlocuteur, peu importe les méthodes qu’il utilisera, vous ne direz aucun mots sur les connaissances que je viens de vous transmettre … jamais. » « Jamais » « Bien, laissez moi vous raccompagnez jusqu’à l’entrée. »L.N
Dernière édition par Luthìan Newrewell le Ven 3 Aoû - 9:15, édité 7 fois |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22692 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Sam 28 Juil - 18:39 | |
| Luluuuu *-* Bienvenue et bon courage pour ta fiche Et surtout n'hésite pas si tu as des questions ! |
| | | M. Rehan O'Neal
« You know I'll be your Queen »
▌A débarqué le : 08/01/2011 ▌Parchemins : 1455 ▌Quantité de sang disponible : 23429 ▌ Code couleur : #deb887 ▌Age du personnage : 39 ans ▌Rang : Kali du Pard ▌Job : Danseuse au Narcisse Enchaîné ▌Citation : « Sans ambition il n’y a pas de talent. »
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Sam 28 Juil - 21:42 | |
| welcome papy ! |
| | | Léo A. Jones
« LADY BURN »
▌Age : 37 ▌A débarqué le : 30/12/2011 ▌Parchemins : 701 ▌Quantité de sang disponible : 22986 ▌ Code couleur : #E1D1A1 ▌Age du personnage : 175 ans ▌Rang : lady burn ▌Job : serveuse au lunatic ▌Citation : « L'amour ne tolère pas la liberté. Où il y a l'amour, il n'y a plus de liberté. »
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Dim 29 Juil - 0:49 | |
| Bienvenue par ici, n'hésites pas si tu as besoin de quoi que ce soit |
| | | C. Mekare N. Philopator
« »
▌A débarqué le : 18/10/2011 ▌Parchemins : 338 ▌Quantité de sang disponible : 23344 ▌ Code couleur : #996699 ▌Age du personnage : plus de 2000 ans... ▌Rang : Ancienne Cléopatre ▌Job : /
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Dim 29 Juil - 1:02 | |
| Maître bienvenue au plaisir de vous faire tourner en bourrique *baf* |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Dim 29 Juil - 1:32 | |
| Bienvenue ô rival ! |
| | |
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Dim 29 Juil - 7:33 | |
| Ccoucou la sangsue Au plaisir de te chasser |
| | | Freyja Svensson
« »
▌A débarqué le : 22/01/2012 ▌Parchemins : 176 ▌Quantité de sang disponible : 22155 ▌Age du personnage : ohlala je viens de me réveiller je n'en sais rien ! ▌Rang : Witches are bitches ▌Job : sorcière réincarnée pour la deuxième fois ▌Citation : DOUYOU DOYOU SAINT TROPEEEEEEZ
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Dim 29 Juil - 19:22 | |
| Bienvenuuuue oh mais commencez pas à lui faire peur enfin |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Dim 29 Juil - 19:25 | |
| OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIISUNVAMPIRERICHETOUTPLEINTOUTPLEIIIIIIIIIN ! nan j'ai rien dit *part avec le portefeuille de Lulu entre les dents* Bienvenuuuue |
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| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Lun 30 Juil - 10:21 | |
| Bienvenue papy grandes dents ! |
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| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Lun 30 Juil - 11:41 | |
| Bonjour, il nous fera un lien le vieux de la vieille. |
| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25797 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Lun 30 Juil - 13:25 | |
| Welcome tout plein Un Luluuuuuuuuuuu! *note son âge et décide de ne pas faire chier Lulu et son clan* - Spoiler:
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| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Mar 31 Juil - 2:21 | |
| Bienvenue ô Lulu n°2 ! Oui, n°2 car dans la chaîne alimentaire des Lulus il semblerait qu'il y ait mon patron (Lucifer), suivi de très près par toi, et enfin moi. Je n'ai décidément pas de bol. *sort* |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Mar 31 Juil - 8:04 | |
| Pauvre Luluciano tu seras toujours le Lulu n°1 dans mon coeur de pickpocket même si Luthian il a l'air riiiiiiiiiiche |
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| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Mer 1 Aoû - 15:06 | |
| God, ça c'est de l'accueil qui fait plaisir, thanks everybody Mekare => Fais moi tourner en bourrique que je puisse avoir la joie de te trouver quelques punitions machiavélique Feina => Ouh la voleuse ! Allez, si tu me rends le portefeuille je suis prêt à être indulgent sur la façon dont je vais te châtier. Et comme ma bonté n’a pas d’équivalent (ouai tout à fait comme mon égo) je peux même t'offrir une place d'animal de compagnie (x (j'ai toujours rêvé d'avoir un husky mais une louve ferra l'affaire ) Darius => Pas de problème, faudra qu'on voie ça. Luciano => Faux ! Je suis le n°1, Lucifer il vit caché dans son coin sans jamais prendre de risques, personne l'a jamais vu et il fait peur à personne, so I stay the master Bref, j'vais profiter de mon week-end de quatre jours pour finir cette présentation. |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Mer 1 Aoû - 16:09 | |
| *redonne le portefeuille* jveux bien être ta louvette de compagnie, faudra juste t'arranger avec Asher pour la garde alternée (bon après si tu me donne plus d'argent de poche que lui ... jpourrais éventuellement penser à la possibilité de crécher chez toi à plein temps hahahahaha ! *va se faire massacrer par Connor*) |
| | | C. Mekare N. Philopator
« »
▌A débarqué le : 18/10/2011 ▌Parchemins : 338 ▌Quantité de sang disponible : 23344 ▌ Code couleur : #996699 ▌Age du personnage : plus de 2000 ans... ▌Rang : Ancienne Cléopatre ▌Job : /
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Mer 1 Aoû - 17:02 | |
| oh nan... pas un chien à l'Amnistia. Maître, tu peux pas mfaire ça On va attraper des puuuces |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Mer 1 Aoû - 17:04 | |
| Marc-Antoine aussi il avait des puces ? |
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| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Jeu 2 Aoû - 15:59 | |
| Je suis en cours de rédaction de fiche mais bienvenue à toi (mon ancien amant =P) |
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| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Jeu 2 Aoû - 19:48 | |
| D'un côté je suis d'accord avec ma reine, les puces ça craint ... mais d'un autre côté, tu as vécu avec un loup-garrou donc ça doit pas être si terrible. Quel dilemme, que choisir ? Ilithyia => Mon ancien amour merci et good luck pour ta fiche. Bref tout ça pour dire, j'ai presque terminé la fiche, j'ai posté l'histoire mais sans faire une seule relecture, donc je conseil de ne pas la lire pour le moment, sous peine de voir vos yeux courir à l'autre bout de la pièce. |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22692 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Jeu 2 Aoû - 20:43 | |
| *a lu quand même* pas pu m'en empêcher et c'est une très belle fiche *-* le perso est parfaitement cerné jn'ai pas vu tant de fautes que ça, par contre, il y a un petit détail qui m'a chiffonnée tu n'as pas pensé à l'hypnose bon, pour la partie avec le chasseur, on peut l'expliquer parce que Lulu était sous le coup de la colère... par contre, à la toute fin de ton histoire... cela me semble invraisemblable qu'il ait tué cet homme juste pour préserver le Secret. Il aurait pu simplement l'hypnotiser, ce qui lui ressemble davantage voilà, c'est tout ce que j'ai vu à corriger, jvoulais te le dire assez vite *-* |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Jeu 2 Aoû - 20:52 | |
| Je tiens à préciser une chose : je n'ai pas de puce moi ! |
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| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Ven 3 Aoû - 9:17 | |
| Luthìan... Rien que de penser ce prénom ça me rend... Toute chose. Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte que tu sois validée pour aller te quémander un lien. |
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| Sujet: Re: ⚜ Luthìan Ven 3 Aoû - 9:42 | |
| Tess => Mea Culpa, j'ai complètement passé l'hypnose à la trappe, je n'y avais même pas pensé. Merci de me l'avoir fait remarquer, j'ai donc changé la partie concernée (: Feiya => Si puce il n'y a pas, alors problème il n'y a plus Athénaïs => Merci (: |
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| Sujet: Re: ⚜ Luthìan | |
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