New Dawn, New Life for me ♥ T.E.L

Tess Elizabeth Littleton

« citation »

kate b. © Crédit

Identité

Je m'appelle Eizabeth. Elizabeth Tess Littleton, mais on m'appelle Tess. J'ai 29 ans, j'en fais autant. Je suis née le 24 mai 1983 à Melbourne et je suis australienne, avec des origines anglo-américaines. Je suis une sorcière bisexuelle et je suis... maman, à plein temps !.

Capacité Spéciale ;1ère capacité : Consiste à bloquer temporairement les capacités spéciales d'autrui, les empêcher de nuire, tout simplement d'être utilisées, à condition que Tess soit concentrée. Ne fonctionne pas sur les vampires.

2ème capacité : L'utilisation de la 1ère capacité devient plus facile à gérer, presque automatique et demande moins de concentration. Elle s'étend notamment aux capacités vampiriques...

3ème capacité : Au final, il ne s'agira que d'une seule capacité ayant beaucoup évolué. Au delà de priver des êtres de leurs capacités spéciales, Tess pourra les priver de leur énergie surnaturelle, ce qui les rendra temporairement toujours, totalement humains. Ainsi si elle le décide, un lycan transformé retrouvera sa forme humaine sur le champ, etc. C'est pour les vampires en particulier que cela devient dangereux. Ces derniers étant effectivement morts en théorie, et maintenus "en vie" par un simple artifice, la privation de cette énergie surnaturelle les conduira à leur état humain dernier : celui de cadavre. L'utilisation de cette capacité sur un vampire implique un certain processus : d'abord l'individu se sentira indisposé, puis sera frappé d'une migraine insoutenable, avant de voir temporairement sa beauté illusoire se dissiper, au profit de son censé "vrai visage", celui d'un macchabée. Cela s'arrêtera presqu'aussitôt que Tess aura rompu le processus, et demandera évidemment beaucoup d'énergie à la sorcière. Pour tuer un vampire de cette manière, la miss devra mourir aussi...

Histoire

« 100 lignes minimum »

Citation :: 1990, Melbourne. La plage.
« Tu m'emmènes avec toi ? »
Elle ne devait pas avoir plus de 5 ou 6 ans. Balayant la plage du regard, il chercha tout d'abord ses parents, et quand il lui posa la question, aucun son ne sortit de sa bouche de crevette. Elle avait l'air empotée dans son petit corps potelé, pourtant, elle lui avait prouvé son agilité en grimpant sur son bateau avec la facilité d'un marin de profession. « Où tu vas, gamine ? » Joignant ses lèvres en une moue adorable, elle haussa les épaules comme pour dire qu'elle ne savait pas. « Je veux venir avec toi ». Elle s'installait déjà, récupérant l’amarre et l'enroulant autour de ses petits doigts. « Tes parents savent que tu es là ? » A nouveau cette réponse teintée d'ignorance.
Ses parents ne l'aimaient pas, parce qu'elle n'était pas comme eux. Mais cela, elle ne le savait pas encore. Son coeur d'enfant savait seulement qu'elle n'était jamais surveillée, que son père regardait la télé sur son canapé pendant que sa mère travaillait. Elle n'était ni battue ni maltraitée, seulement négligée et jamais cajolée.
« Mais... tu ne devrais pas être à l'école ? » « Non », affirma-t-elle en secouant la tête, ses cheveux dorés encadrant son minois délicieux. « J'ai pas envie. » Personne ne l'y accompagnait jamais, et la lecture était loin d'être sa principale préoccupation. A l'école elle préférait la mer, et ce n'était pas ce pêcheur quinquagénaire qui lui en tiendrait rigueur. « Tu ne devrais pas être ici gamine, retourne à l'école. » Ses petits pieds chassant l'écope, elle avança toutefois jusqu'au banc. Sa petite main tremblante vint se glisser dans celle de son hôte, grand-père sympathique aux yeux rieurs, dont le visage se creusait pourtant de rides à la vision de cette enfant inconnue échouée sur son embarcation. L’inquiétude, quoi d'autre ? Il avait eu des enfants, et même des petits enfants. Aucun d'eux n'avait partagé sa passion ; c'était dire si cette intrusion soudaine soulevait en lui de multiples et contradictoires sentiments. Mais elle, il ne la connaissait pas, et il n'avait pas le droit de l'emmener. « Emmène-moi avec toi, je dirai rien à ma maman... » supplia-t-elle de sa petite voix chantante. Sa bouille à elle seule était un argument de taille ; Il lui sembla réfléchir des heures, et puis... « D'accord, mais juste une petite heure. Ensuite, je te ramène chez toi. » Tant pis pour ce qu'on penserait de lui. Il n'était pas dangereux ni animé de mauvaises intentions. Il était connu et apprécié ici. Encore heureux qu'elle soit tombée sur lui. « Comment tu t'appelles ? » « Lizzie. » « On ne va pas aller loin. Juste là, tu vois. » montra-t-il en pointant du doigt la ligne d'horizon.
S'il se doutait qu'elle passerait les 10 prochaines années à parcourir les côtes en sa compagnie durant ses jours de congé ? Sûrement pas...

1999, La-Nouvelle-Orléans. Demeure Littleton.
« J'aurais dû t'arracher à ta mère beaucoup plus tôt. » Une phrase qu'elle s'en voulait déjà d'avoir prononcé. « Enfin, tu sais ce que je veux dire... elle est ma fille et je l'aime par dessus tout. Mais... j'ai essayé, Elizabeth. J'ai essayé. » L'adolescente acquiesça, curieuse mais compréhensive. Ses doigts s'égaraient sur les grimoires poussiéreux, les coffres scellés, ses yeux s'attardant sur les plantes séchées au plafond. « Elle n'a jamais supporté de naître sans pouvoirs. Et elle m'en a toujours tenue pour responsable. » « Je crois qu'elle se sentait mal du fait de ce... handicap. » « Nous ne l'avons jamais tenue à l'écart. Elle a coupé les ponts quand elle a rencontré cet australien... ton père. » La vieille femme s'interdit d'en dire davantage au sujet de cet homme, mais sa petite-fille savait qu'elle n'en pensait pas moins. Elizabeth Littleton s'en fichait pas mal. Sa relation avec sa mère était tendue, compliqué, mais elle avait encore un brin de compassion pour elle. Son père, il n'était rien, et elle ne l'avait jamais aimé. Elle se demandait même ce qu'il était d'autre pour elle et sa mère qu'un fardeau agressif et alcoolique. Encore plus depuis qu'il avait levé la main sur elle, et qu'elle avait demandé à sa grand-mère de la recueillir, allant jusqu'à déménager en Amérique pour vivre avec elle.
« Ah, voilà. Mes formules de jeunesse... » Un sourire entendu illumina le visage des deux femmes ;« Fini la plage, les copains et le surf ma chérie ! Je sais à quel point tu aimais la mer et l'Australie, mais ici, tu auras besoin d'apprendre à maîtriser ta magie. Ce n'est pas une option. Cette ville est dangereuse, tu dois savoir te défendre. »
Il était vrai que sa terre natale et l'océan lui manquaient. Mais vivre à La-Nouvelle-Orléans lui avait paru excitant. Elle était jeune encore, insouciante et curieuse. Elle savait pour les loups, et aussi les vampires. Elle avait beau savoir combien sa grand-mère les détestait, elle était impatiente d'en rencontrer. Tout comme elle l'était de découvrir les secrets de sa lignée, et les trésors que la maison familiale renfermait. La famille Littleton cachait de nombreuses choses, et l'adolescente savait que sa grand-mère ne lui dirait jamais tout... mais elle avait énormément de choses à apprendre d'elle, et cela ne faisait que commencer...

2002, La-Nouvelle-Orléans. Demeure Littleton.
« Fais tes valises, Elizabeth ! » « C'est Tess... » rectifia la jeune adulte entre deux sanglots. Affalée sur les premières marches de l'escalier, elle luttait contre la rage de sa grand-mère, elle-même bouleversée. « Je t'ai pourtant répété des millions de fois de ne pas t'approcher d'eux ! » hurla-t-elle en jetant à la volée des poignées de vêtements dans une énorme valise abîmée. « Tu n'es pas en sécurité ici. » Un doigt accusateur pointé sur le ventre de l'adolescente, la vieille femme échappa quelques larmes, à la fois de terreur et d'indignation. « VOUS n'êtes plus en sécurité ici. Tu retournes à Melbourne, et tu y assumeras ce bébé toute seule. Grandis un peu ma chérie, il en va de ta vie, et de celle de l'enfant que tu as choisi de garder. Prions le ciel pour qu'il ne se transforme pas en loup-garou à son adolescence. Si la sangsue que tu sers ne vous a pas tués avant ça pour trahison ! » « Il ne ferait jamais une chose pareille ! » La blondinette l'espérait fortement. « Tu m'as pourtant affirmé qu'il t'avait menacée... » Silence. « Peut-être... qu'il était jaloux. Parce qu'il tient à moi... » « Idiote. Tu n'es rien pour lui, si ce n'est un jouet et une poche de sang ! Tu t'imagines élever un enfant dans ces conditions ? » Dans sa colère, son bras vint s'abattre sur un bibelot quelconque jusqu'à temps de le briser. « Je te promets de te protéger autant que possible, mais il va falloir m'écouter. Je ne te laisserai pas gâcher ta vie, ma chérie... »

En sursaut, elle ouvrit les yeux après ces deux dernières heures de vol, passées à ressasser les évènements fondateurs de sa vie passée. Son enfance sans amour parental, qui avait forgé sa fraîcheur avide d'aventures et de liberté. Son arrivée à La-Nouvelle-Orléans, où elle avait connu sa grand-mère et appris à maîtriser sa magie. Sa folie adolescente et son goût du risque, qui l'avaient poussée dans les bras d'un vampire compliqué, dont elle était tombée amoureuse et qui l'avait rendue malheureuse... Son écart de conduite en compagnie d'un allié de sa grand-mère, qui avait vu naître sa fille, et précipité son retour pour l'Australie...
Par le hublot de l'avion, elle apercevait la terre, signe qu'à nouveau, son pays natal était bien loin. Pour la deuxième fois de sa vie, elle abandonnait le territoire des kangourous pour l'Amérique. Ce devait être provisoire, le temps de régler quelques affaires.
« Maman ? » Elle aurait probablement replongé dans ses rêveries, accueillant chaleureusement le sommeil, si cette petite voix chantante n'avait pas achevé de la ramener à la réalité. « On arrive bientôt ? » Cet ange blond était toute sa vie. Mais c'est à cet instant seulement, qu'elle la regarda d'une façon toute particulière, pour la première fois de sa vie. Elle ressemblait vraiment à son père. Un homme qu'elle n'avait jamais connu, et qu'elle allait probablement rencontrer ici, à La-Nouvelle-Orléans. L'enfant le savait, et elle était impatiente. Sa mère lui avait tout expliqué. « Je suppose, mon trésor. » Ses doigts délicats vinrent frôler la joue rosée de la petite fille, qu'elle serra un peu plus contre elle. Elle avait peur pour elle, et s'inquiétait de son bien-être à chaque instant. Elle, Tess Elizabeth Littleton, avait bien changé, depuis ses dernières années passées en Louisiane. La naissance de sa fille l'avait changée. Elle avait oublié son premier amour, avait mûri et pris ses responsabilités. Comme sa grand-mère l'avait souhaité, elle s'était entraînée et avait développé ses pouvoirs au point de pouvoir défendre sa progéniture. Ce qui ne l'empêchait pas de douter d'elle de temps à autre. Tout en étant passionnée, elle restait raisonnable, compte tenu de sa maternité. Son existence avait basculé, et aujourd'hui, elle revenait vers son passé avec l'audace d'une louve affrontant le danger.
Elle tenait dans ses doigts la lettre de l'avocat, qui l'informait des nombreux litiges qu'elle avait à régler. Triste à l'évocation de cette nouvelle nécrologique, elle aurait menti cependant si elle avait dit n'avoir jamais ressenti une pointe d'excitation à l'idée de retrouver certaines choses là où elle les avait laissées. Certes, sa grand-mère n'était plus. Cette femme s'était battue pour elle et lui avait ouvert la voie vers une vie nouvelle. Une vie à laquelle elle n'avait jamais aspiré, mais qu'elle avait pourtant su apprécier. Aujourd'hui, quelque part, elle voulait lui rendre hommage en perpétuant l'héritage. Elle et sa fille allaient demeurer une bonne partie de l'été à La-Nouvelle-Orléans, dans le manoir familial. Ensuite... elles aviseraient.

« Ocean ? Rassemble tes affaires, je crois qu'on va bientôt atterrir. »

Oui, Ocean. Comme son amour de toujours qu'elle venait encore de quitter. Mais sa fille, son petit bijou... rien ni personne ne le lui enlèverait.

Derrière l'écran

Pseudo : People Are Strange. Âge : jm'en souviens pas il change tous les ans => Fréquence de connexion : tous les jours si internet le veut ♥ Comment avez-vous connu le forum ? looongue histoire. Comment trouvez-vous le forum ? cerfant. Multicompte ? [ ]OH YEAH / [X]NO. Code :