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 L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité.

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Léo A. Jones
« LADY BURN »





Léo A. Jones



▌Age : 37
▌A débarqué le : 30/12/2011
▌Parchemins : 701
▌Quantité de sang disponible : 22986
▌ Code couleur : #E1D1A1
▌Age du personnage : 175 ans
▌Rang : lady burn
▌Job : serveuse au lunatic
▌Citation : « L'amour ne tolère pas la liberté. Où il y a l'amour, il n'y a plus de liberté. »


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement:
▌Relations:
▌Pouvoirs :




L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité. Empty
MessageSujet: L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité.   L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité. I_icon_minitimeVen 18 Mai - 17:27

Léonara Autumn Jones


« L'amour ne tolère pas la liberté. Où il y a l'amour, il n'y a plus de liberté. »

julia stegner ©️ liloo_59



Identité


Je m'appelle Léonara. Léonara Autumn Jones, mais on m'appelle Léo. J'ai 175 ans, j'en fais la vingtaine. Je suis né(e) le 13 Octobre 1838 à Oxford et je suis Américaine, avec des origines Anglaises. Je suis une Lycanthrope hétérosexuelle et je suis un nouveau membre de la meute O'Brien.

Capacité Spéciale ; J'ai un don. Celui de soumettre les autres à ma volonté. Aux abords, ça semble être l'arme parfaite, l'atout idéal, le pouvoir ultime. Toutefois, il n'en est rien. Cette capacité comporte de nombreuses nuances qu'il me faut connaître dans leur totalité si je veux pouvoir me servir efficacement de mon don. Tout d'abord, un contact visuel est nécessaire. Pourquoi ? On dit souvent que les yeux sont la porte d'entrée vers l'âme, alors disons que j'ai besoin de franchir cette porte pour accéder, non pas à votre âme, mais plutôt votre esprit. Une fois fait, mon subconscient envahi le vôtre et vous êtes à ma merci le temps que je vous ordonne quelque chose, et que vous l'appliquiez. La victime, après avoir obéis, a une perte de mémoire de l'instant où nos yeux se croisent jusqu'au moment où il reprend conscience, après avoir fait ce que je lui ai ordonné. Le plus gros désavantage de ce pouvoir est le fait qu'il ne fonctionne qu'une seule fois sur le même esprit : Une fois qu'il a été utilisé sur quelqu'un, la conscience du concerné attribut un fort danger à mon regard et l'esprit est dès lors en " état d'alerte ", si j'puis dire. Pour que je puisse prendre possession de votre esprit, il faut que celui-ci ne se doute de rien. C'est la raison pour laquelle le subterfuge ne fonctionne pas deux fois sur le même être...C'est un peu comme une hypnose chez les vampires, sauf que j'ai un quotas d'utilisation par personne. Enfin, il faut que l'ordre énoncé soit réalisable, sinon quoi, je viens de gaspiller une victime. Si, par exemple, nous somme à La Nouvelle-Orléans et qu'il est midi, je ne peux pas vous ordonné d'être en Inde pour 13h...Sauf s'il s'avère par le plus grand hasard que vous déteniez un pouvoir de téléportation, mais encore, pour être en mesure d'exploiter les dons des autres, il faudrait déjà savoir qu'ils en possèdent...



Histoire


« Here's my story... »

Prologue

Oxford , 1845


Citation :
« Bien. Très bien, même. Maintenant : Prélude en E mineur, de Chopin. » Je retins mon souffle. J'avais volontairement omis de pratiquer cette pièce, misant un peu maladroitement sur le fait que mon paternel ne me demanderait pas de la lui réciter. Pas de bol...Mes petites menottes s'avancèrent sur le clavier jonchés de notes noires et blanches, fixant la partition incompréhensible de l'auteur. Maudit sois-tu, Chopin ! Pensai-je en appuyant sur la première note. La mauvaise, évidemment...J'entendis le grondement mécontent de mon professeur de musique et le soupir las de mon père. « Un Si, mademoiselle. N'avez-vous donc passé votre temps qu'à batifoler dans la cour ? » Je daignai enfin à lever les yeux vers le regard réprobateur de ce grognon de Freud, lui offrit un sourire navré. Ce dernier roula les yeux d'exaspération. « Je vous jure, monsieur, que je lui ai pourtant bien dit de.. » « Merci, monsieur Freud. Ce sera tout pour aujourd'hui. » Une courbette, et le monstre était partie. Je me tortillai sur mon petit banc, mal à l'aise devant le silence pesant que m'offrait mon père, et fixait la pointe de mes petits souliers noirs lustrés. « Léonara, regardes-moi. » Je me risquai à planter mes iris dans le regard mortel de Médusa, pétrifié à l'idée de me transformer en pierre. Pourtant, il n'y avait aucun signe de colère sur les traits singuliers de mon père. « Tu n'as pas pratiquée. Pourquoi ? » Je répondis négativement, jouant avec une natte de mes cheveux. « Je n'aime pas jouer du piano, papa. C'est ennuyant. Freud n'est qu'un vieux grincheux qui a mauvaise haleine. » Contre toute attente, il eut un sourire amusé, dévoilant des dents parfaitement blanches encadrées par une moustache aussi noire que de l'encre. Il me tendit ses bras et j'y sautai sans aucune hésitation. Il me souleva de terre et me déposa sur ses épaules, s'avançant vers la porte arrière. Nous débouchâmes dans un jardin fleurissant sur plusieurs mètres, bayant dans une lumière dorée en cette fin d'après-midi. Caleb et Spencer, mon grand frère et ma petite sœur, s'amusait à se pourchasser autour du grand chêne qui constituait la pièce maîtresse de la cour. La lumière qui filtrait à travers le feuillage projetait des dizaines de petits cercles d'or sur le sol. Ma mère était là également, si belle dans sa robe blanche et ses cheveux couleurs des blés tombant en tresse dans son dos. Elle prenait le thé en compagnie d'une bourgeoise. La scène avait l'air surréaliste, comme une peinture prenant vie sous mes yeux. À cette époque, tout était parfait.

« Papa ? Est-ce que je vais encore devoir jouer du piano ? » demandai-je innocemment depuis mon perchoir. « J'ai bien peur que oui, mon cœur. Toute bonne Lady sait jouer du piano. » Je soupirai, exaspérée, alors qu'il me déposait au sol. Je croisai les bras sur ma poitrine, faisant mine de bouder. « Je ne veux pas être une Lady. Elles ne sont bonnes qu'à prendre le thé et rire des blagues des Lords et des Comtes. Je veux combattre des dragons et les méchants sorciers noirs ! » Et alors, l'imposante stature se courba à ma hauteur, posant ses larges paluches sur mes deux épaules, plantant son regard d'acier dans le mien. Il me susurra à l'oreille quelque chose que je n'oublierai jamais, comme une promesse qui ne pourrait être rompue.
« Ne t'inquiète pas, mon cœur : Tu deviendras tout ce que tu voudras être. »


Chapitre I : Désillusion

Londres , 1922


« Je te le jure, Léo. C'est un vrai gentleman... » En moins de temps qu'il en fallut pour dire ouf, elle était tombée amoureuse. Ses yeux scintillaient de mille feux lorsqu'elle évoquait son tourtereau et elle semblait partir loin du large, emportée par les vagues langoureuses de l'amour. Je ne l'avais jamais vue aussi épanouis depuis que notre père s'était remarié il y avait de cela quelques années. Spencer avait toujours été proche de notre défunte mère et son décès la tourmentait toujours soixante ans après qu'elle nous ait quitté. Peu importe qui était cet homme dont elle s'était amouraché, je le remerciai silencieusement de divertir ma sœur, s'il s'avérait que leurs sentiments ne fussent pas réciproque. « Cela fait des semaines que tu me parles de ce mystérieux inconnu que tu as rencontré de façon assez peu commune. Dois-je te rappeler que les pubs ne sont pas des endroits très appropriés pour une dame ? » Elle éclata d'un rire mutin, balayant la remarque du revers de la main. « Ce que des dames comme nous ont à craindre, ma chère Léonara, je ne saurais trop le dire... » Elle riait encore lorsque le serveur apporta nos deux thé Earl Grey, visiblement intimidé par ma sœur et moi-même. Nos vêtements et nos manières trahissaient probablement une certaine noblesse qu'il était plutôt rare de croiser dans un petit café comme celui-ci. Je tendis au jeune homme deux shillings, qu'il refusa d'abord catégoriquement, avant de bredouiller de vains remerciements et de disparaître dans les cuisines. Tout en versant du lait et du sucre dans son thé, Spencer me dévisageait avec insistance. « Quoi ? C'était simplement pour le remercier ! » Elle soupira, agacée. « Un peu trop généreusement, il me semble. » Ce fut à mon tour de soupirer. Ma sœur cadette mettait un point d'honneur à vivre normalement, comme elle se plaisait à le dire, et en tout point commun avec des habitants de classe moyenne. Pourtant, notre père nous achetait des accoutrements hors prix qui ne manquaient jamais d'attirer l'attention. Toute discrétion était voué à l'échec. « Cet argent que père nous donne, il l'a gagné à la sueur de son front. Pourquoi te répugne-t-il autant ? » Ses yeux d'un bleu électrique se figea dans les miens, et je fus secoué d'un long frisson. Elle ne m'avait jamais regardé comme ça. « Ce n'est pas son argent qui me réfute, mais le pouvoir qu'il lui donne. Ça, et toutes les choses qu'il nous a si généreusement offertes. L'amour que des enfants portent à leurs parents ne s'achètent pas. » Et elle se leva sans plus de cérémonie, disparaissant dans la nature comme elle savait si bien le faire, abandonnant sa tasse de thé fumante et intacte.

Fixant le paysage défiler par la fenêtre du fiacre, je songeai que ma relation avec Spencer n'avait jamais été aussi précaire. Les après-midi que nous passions ensembles pouvaient très bien débuter, et finir affreusement mal. Une simple réplique, un simple geste pouvait me la mettre à dos en seulement quelques secondes. Les conversations avec les mots " père " ou " richesse " ou en quelque rapport avec notre paternel ou l'argent que ce soit tournaient souvent au vinaigre. Ainsi essayai-je de tenir ma langue du mieux que je le pouvais...Spencer et moi étions nées d'une mère humaine et d'un père lycanthrope. Notre père m'avait transformé à l'âge de 16 ans, alors que Spencer, elle, était née avec le gêne. Elle n'avait jamais été totalement ravi par cela. Elle était de ces filles qui rêvaient de trouver un mari, avoir des enfants, et mourir vieille entourée de sa famille. Au lieu de quoi, lorsque son gêne se manifesta, nous déménageâmes en campagne, loin des villes, pour apprendre à contrôler nos bêtes loin de toute civilisation. Ce petit cottage fut le tombeau de notre mère. Spencer ne s'était jamais tout à faire remise de sa mort. Elles avaient été...très proches, toutes les deux. Il lui avait été difficile de quitter ce petit domaine pour retrouver les rues bondées des villes. Notre relation s'était alors fragilisée. Et il y avait le fait qu'elle éprouvait une certaine jalousie à mon égard, qu'elle tentait tant bien que de mal de dissimuler, mais qui m'avait éclaté à la figure lors de l'une de nos innombrables querelles, survenue quelques années auparavant. Les souvenirs que je gardais de notre enfance à elle, moi et Caleb, notre frère aîné décédé il y avait de cela plusieurs décennies, m'avait semblé des plus normal, et équitable. Pourtant, du point de vue de Spencer, j'avais bénéficié de plus d'attention et de soins, que ce soit au sein de la famille ou même, en dehors de celle-ci. Plus jeune, la chose ne m'avait jamais effleuré l'esprit : Spencer était ma sœur et il en valait de soit que tout le monde devait la traiter d'égal à égal avec moi, d'autant plus que nous étions deux femmes. Et pourtant, au fil du temps, il devint de plus en plus évident que, et cela en dehors de tout contrôle, le monde en général était disons plus, frappé par moi que par ma sœur cadette. Pourtant, pour le peu que j'en connaissais en la matière, Spencer était loin d'être repoussante, elle avait même des traits délicats, quoi que singuliers, démontrant une force de caractère évidente, et elle n'avait généralement aucun mal à se trouver des compagnons lors de bal ou de cérémonie. Mais, pour une raison ou une autre, j'avais en quelque sorte toujours passé en premier. Chose que si j'avais décelée auparavant, j'aurais eu tôt fait de rectifier pour m'éviter les représailles de Spencer. Je n'avais que faire d'un pouvoir ou d'une force d'attraction plus grande qu'elle. Elle était ma sœur, et je l'aimais de tout mon frêle petit être. Pourtant, toutes nos disputes réunies ensembles n'auraient pu nous préparer à ce que le destin nous lâcherait dessus avec un malin plaisir...

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C'était un soir comme les autres, où je revins un peu plus tôt qu'à l'habitude de l'Opéra. La pièce s'était révélée d'un ennui mortel et la nuit ne s'était pas tout à fait installée lorsque le fiacre me déposa devant l'entrée de notre imposant domaine. Le majordome m'ouvrit poliment la porte, m'aidant à retirer mon manteau et disparaissant dans l'une des innombrables pièces du manoir. Tendis que je montai le grand escalier menant au salon principal, il me parvint plusieurs éclats de voix. Certains m'étaient familiers, mais d'autres, inconnus. Je débouchai finalement dans la grande salle commune où mon père, ma sœur et un étranger buvait une tasse de thé, tout du moins essayaient-ils entre deux rires. Trois paires d'yeux se figèrent sur ma frêle silhouette, dont un seul visage fut éclairer d'un sourire. L'ambiance, étrangement, se refroidit soudainement. Mon père se leva, m'embrassa sur les deux joues et m'invita à m'asseoir à ses côtés. L'inconnu me dévisageait avec insistance et, choquée d'être ainsi analysée comme un vulgaire phénomène de foire, plantai mon regard dans le sien. Il ne cilla pas. « Comment était l'Opéra, mademoiselle Jones ? » Il sourit, visiblement amusé. Mes joues s’empourprèrent. Qu'avait-il à s'amuser ainsi ? Et d'où me connaissait-il ? « Navrée, mais je ne penses pas que nous aillions eu l'honneur d'être présentés ? » Encore une fois, son visage fut illuminé d'un sourire. Pas de ces sourires chaleureux et réconfortants. Non. Un sourire glacial, carnassier. Presque pervers. « En effet, mademoiselle Jones. Je m'appelle Dimitri. Dimitri O'Neal, et je suis... » je perçus furtivement sa main caresser le dos de ma sœur. « ...un proche ami de votre sœur. » Je me tournai vers Spencer, qui n'avait pas pipé mot depuis mon arrivé, et je compris enfin qui était ce nouveau protagoniste. Il s'agissait du fameux gentleman dont elle me parlait depuis plusieurs semaines. Je l'étudiais un peu plus attentivement. Ses yeux étaient d'un bleu de glace, il avait une mâchoire prononcée et ses cheveux châtains étaient coupés courts. Sa barbe avait été rasée de près et il portait un costume sombre surmonté d'un haut-de-forme qu'il tenait de sa main libre. Bel homme. « Serais-je à votre goût, mademoiselle Jones ? » Outrée et prise la main dans le sac, je fronçai les sourcils et le fixai droit dans les yeux. Décidément... « Voyez-vous, monsieur O'Neal, je préfère de loin les hommes dont le physique est embellit par de belles intentions, que ceux dont les gamineries outrageantes détruisent toute beauté. » Et sur ce, je me levai avec toute la dignité dont j'étais encore capable et me dirigeai vers la salle à manger. Les domestiques venaient d'annoncer que le dîner était servi.

Si l'on ne pouvait pas dire que le souper avait été une catastrophe, il avait été loin d'être une réussite. Les discussions avait surtout été animées par Spencer et son prétendant. Mes mains se crispèrent sur le rebord en pierre de la terrasse. Dimitri O'Neal était un grossier personnage, moqueur et malsain qui ne s'amusait que dans l'humiliation des autres. Comment osait-il s'amuser de moi alors que nous venions à peine de nous rencontrer ? Croyait-il me voir pleurer dans mon coin comme une vulgaire enfant ? Je ne laissais personne me juger de la sorte, mais comme Spencer semblait le porter en affection, je bridai l'envie tenaillante de renvoyer ce bouffon chez lui à coup de pied. J'inspirai profondément. L'air frais du soir m'aidait à apaiser ma colère et de fait même, je restai loin des attaques dissimulées de Dimitri. Tout du moins, c'est ce que j'avais espéré. « Ne fait-il pas un peu trop froid pour s'exiler ainsi à l'extérieur ? » Le vautour vint s'accouder à quelques centimètres de moi, fixant la fontaine en contre bas. « Vos fausses préoccupations ne m'intéressent pas. » Je n'eus pas besoin de le voir pour savoir qu'il souriait. « Vous êtes en colère, à ce que je vois. » Cette fois, je me tournai franchement vers lui, les mains sur les hanches. « Qui ne le serait pas, après avoir subi si injustement un traitement comme celui que vous m'avez infligé depuis le début de la soirée ? » Il se redressa de toute sa hauteur, un bon mètre quatre-vingt. Même si sa haute stature me surplombait largement, pas un instant je cillai devant lui. Son regard luisait de défi. « Peut-être êtes-vous frustré à l'idée qu'il y a quelque chose en ce monde que vous ne pourrez ravir à votre sœur ? » Et je restai là, hébétée, à le fixer sans rien comprendre. « Mais enfin, de quoi parlez-vous !? » Ses yeux me transpercèrent de part en part, cherchant un signe de tension, de peur, ou de colère : quelque chose qui m'aurait trahis. Pourtant, je restai immobile, les bras pantelants, laissée dans l'ignorance. Il finit par se détourner, sortant d'une poche intérieur de son manteau un cigare qu'il s'alluma nonchalamment. Les nuages de fumés semblaient devenir de givre dans la fraîcheur de la nuit. « Votre sœur n'a pas peint un très joli portrait de votre personne... » finit-il par dire. Je haussai les épaules. « Spencer peindra le portrait qu'elle voudra bien peindre de moi. L'important n'est pas là. » « Ah oui, et où est-il dans ce cas ? » s'amusa-t-il en m'extirpant son haleine goudronneuse au visage. Agacée, je saisis son cigare et le jetai au loin. Il me dévisagea, surpris. « Que ressentez-vous pour ma sœur exactement, monsieur O'Neal ? » Son regard s'assombrit, passant d'un bleu électrique à un gris de fumé. Je tressaillis. « Il est un peu tôt pour le dire, non ? » « Elle vous aime. Comme je ne l'ai jamais vu aimer quelqu'un. Alors pensez-y deux fois avant de briser son petit cœur. Peu m'importe les ignominies qu'elle a pu vous dire, elle est ma sœur et je réduirai à l'état de néant toute personne osant la trahir. » Cette fois, il se rapprocha considérablement, anéantissant toute distance qui régissait alors entre nous. Sa main enserra mon bras gauche et son visage se retrouva à quelques centimètres du mieux. Il sentait bon, m'étonnai-je. Il sentait le soleil et l'eau salée. Sa voix se fit suave, discrète, dangereuse. « Seriez-vous en train de me menacer, Léonara ? Vous devriez savoir qu'il n'est pas sage de provoquer un homme... » J'eus le temps d'entrevoir sa bouche s'abaisser, son pouce titiller mon menton pour faire céder le rempart de mes lèvres pincés. La seconde suivante, je le repoussai fermement, prenant le chemin du manoir. « Prenez garde à vos mains, O'Neal. La prochaine fois que vous vous abandonnez à pareille folie en ma présence pourrait être la dernière journée passée avec dix doigts. »


Chapitre II : Trahison


« Spencer avait raison. »
Je fixai ce plafond pour la troisième fois cette semaine. Celui de la chambre de Dimitri. Après notre première rencontre pour le moins électrique, nous nous étions revus quelques fois. Purement en amis, au départ. Puis au fil des conversations et des soirées passées ensembles, il s’était avéré que nous partagions bien plus que nous l’avions suspecté au départ. Nous avions d’abord succombés à cette attirance mutuelle qui nous avons envahis depuis le premier soir mais que nous avions refoulé par orgueil, noyant nos ardeurs dans la chambre de Dimitri, loin de tout soupçon. Et pourtant je savais le moment venu proche, celui où Spencer découvrirait l’horrifiante vérité : sa sœur l’avait, encore une fois, évincée. Il eut un bruissement des draps, un bref mouvement, et Dimitri était là, penché au-dessus de moi, le regard luisant d’interrogation. « À quel sujet ? » Je soupirai, passant une main las dans ma chevelure épars. « Du fait que je lui ravis tout, absolument tout, dans la vie. Et le pire, vois-tu, c’est que je le fais sans même m’en rendre compte… » Il fonça les sourcils, secoua négativement la tête. « Tu ne m’as enlevé à elle. Je t’ai choisi. Cela fait une grande différence. Et puis, de toute manière, elle sait déjà. » Mes yeux s’écarquillèrent et je me redressai vivement dans le lit, manquant de peu de heurter la tête de Dimitri. « Tu lui as dis ?! Quand, comment ?!» Il haussa les épaules, s’extirpant des draps et enfilant pantalon et chemise. J’avais oublié qu’il avait un rendez-vous à 13h. « Il y a quelques jours déjà. Je lui ai simplement dit, après qu’elle ait encore tenté une approche, qu’elle ne m’intéressait pas sur ce point là. C’est elle qui a évoqué le fait que nous avions une liaison, toi et moi. Je n’ai pas crus bon de le nier. Après tout, elle finirait tôt ou tard par l’apprendre. Les rumeurs circulent vite à Londres… » J’ouvris la bouche, puis la refermai, à court de mots. Je m’étais imaginé maintes et maintes fois la scène, j’avais même écrit des textes pour choisir la meilleure manière d’annoncer à ma sœur que j’étais en couple avec Dimitri. Et voilà qu’on m’avait coupé l’herbe sur le pied…Dire qu’elle le savait déjà depuis des jours ! Comment devait-elle se sentir, à devoir me sourire alors que sa seule envie devait être de m’égorger vif ? Le poids de la culpabilité se déversa sur mes épaules et je me massai les temples, affligée. « Ça ne peut plus durer… » Revenant de la salle de bain, Dimitri s’arrêta devant le lit baldaquin, interloqué. « Quoi donc ? » « Nous. Cette mascarade. Ce n’est pas bien, je ne devrais pas. » Il se tourna vers le miroir, nouant sa cravate autour de son cou. « Pourquoi ? Parce que tu crains d’être renié par la bourgeoisie, ou parce qu’il n’est pas sécuritaire pour un humain de coucher avec une Lycan ? » L’horreur. Je restai figé sur place. Mon cerveau réfléchissait à une folle vitesse. Que faire ? Fuir l’Angleterre ? Le tuer ? Je secouai la tête. La dernière option n’était pas envisageable. Que faire ? Que faire ? Était-ce un chasseur ? Un tueur à gage ? J’étais tellement paniquée que je ne le vis même pas s’asseoir à mes côtés. « Léo, calmes-toi. Calmes-toi, te dis-je ! » Il me saisit par les épaules. « Allons, cesses d’avoir l’air aussi horrifié. Je connais l’existence des créatures surnaturelles depuis toujours. Mon propre père est un garou. Là, allez, calmes-toi. Désolé de t’avoir effrayé… » Il me berça tout doucement, tendis que je tentai tant bien que de mal de me ressaisir. Il m’avait fait l’une de ses frayeurs ! Je lui donnai une boutade sur l’épaule, agacée. « Sombre crétin. J’aurais pu te tuer, tu te rends compte ? Enfin, sauf si… » Il secoua la tête avec négation. « Non, pas encore. Éventuellement. Dans quelques années, tout au plus. Mon père tiens à me transformer de lui-même. Une tradition familiale, je suppose.» Je méditai. Jamais je n’aurais crus Dimitri en connaissance du monde surnaturel, encore moins en voie de devenir l’un des nôtres. Qu’allait-il se passer, une fois qu’il serait transformé ? Son père l’emmènerait-il au loin ? Allait-il m’être arraché de sans froid ? « Ne t’en fais pas, » me répondit-il, comme s’il avait lu dans mes pensées. « Je ne laisserai personne nous séparer. Que ce soit Spencer, ou mon père. »

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J'aurais pu vous détailler absolument tout de cette soirée : l'inhabituel teinte orangée de la lune, l'armée d'étoiles qui criblaient la sombre robe noire de la nuit, la fraîcheur glaciale qui assaillait ma peau comme un millier d'aiguillons, et la forêt, dont les arbres tendaient les bras osseux vers moi, décider à me happer. " Viens seule ", avait-elle dit, mais rien en ce bas monde n'avait réussis à dissuader Dimitri de m'accompagner. Cela faisait une bonne heure que nous avions quittés la ville, suivant de petites routes de terre battue à travers les forêts environnantes. Spencer nous appelait à une rencontre dans les entrailles de la nature.

Et soudainement elle fut là, immobile, se tenant fièrement sur le bord de la route. Elle semblait si frêle dans sa petite robe bleuté, les cheveux en bataille et les pieds nus. Elle s'était probablement rendu sur place avec ses...propres moyens. Son visage fut strié d'une lueur de colère lorsqu'elle vit Dimitri descendre de l'engin en ma compagnie, s'avançant vers elle à pas prudent. Je le retenais par l'avant-bras, établissant une distance plus que respectable entre Spencer et nous deux. Tout pouvait dérailler en un quart de seconde. « J'avais dit seule, Léo. N'es-tu donc pas capable de te défendre toute seule ? » Ses yeux luisaient de fureur, elle avait les jointures blanches et les lèvres pincées. L'éclatement était imminent. « Ainsi donc, c'est la raison pour laquelle tu m'as fais venir jusqu'ici ? Tu veux régler cette affaire dans un combat ? Je ne me battrai pas contre toi, Spencer... » « Il le faudra, pourtant. Si tu ne veux pas repartir avec le cadavre de ton bien-aimé sur les épaules... » Frisson violent, grondement sonore, l'espace d'un instant, elle ne fut qu'une masse difforme de vêtement déchirés et de tremblements horrifiants. La seconde suivante, elle était là, aussi belle que dangereuse, dans sa fourrure argenté, le dessus de sa tête plus sombre comme la couronne d'une reine. Elle dévoila ses crocs, arme mortelle prête à trancher vif toute vie lui passant sous le nez. Et elle s'élança, toutes griffes dehors, prête à faucher l'homme que j'aimais.

Deux démons qu'on aurait lâché des enfers n'auraient su se battre avec plus d'acharnement que Spencer et moi ce soir-là. Nos vies éclaboussaient le sol, nos corps s'entre-dévoraient comme une vipère à deux têtes. Nous roulions pêle-mêle dans la boue alors que le tonnerre éclatait au-dessus de nos terres. Les éclairs lézardaient le ciel, la pluie battait à son plein et la nuit était plus sombre encore que le plus profond des abîmes. Glapissement enragé, aboiement furieux, muscle tressaillant, nous étions deux machines à tués. Ça aurait dû être elle ou moi cette nuit-là, si, après avoir maladroitement fermée mes mâchoires sur ma cible, elle ne s'était pas reculé en gémissant, les oreilles abaissées sur son crâne. Alors qu'elle fixait avec horreur quelque chose derrière moi, je compris finalement ce qui l'avait arrêté. Là, étendu dans la boue, l'épaule ensanglanté, Dimitri peinait à garder conscience. Spencer voulu l'approcher, la tête basse, gémissante, mais je l'en empêchai. Alors seulement, elle me dévisagea longuement, guère mieux que si j'avais été un monstre ou un bâtard, puis, elle disparut dans la forêt. Je ne me retournai qu'une fois qu'elle fut loin, reprenant forme humaine et aidant Dimitri à se relever. Je vis alors, aussi clairement que du cristal, la marque distincte de mes crocs dans sa chair.
Je l'avais, sans le voir, transformé.


Chapitre III : Rédemption

Paris , 2007

65 ans. 65 ans s'était écoulées depuis la dernière fois où j'avais vu Dimitri. Nous avions passés vingt années ensemble, vingt ans à arpenter l'Europe comme deux fugitifs, le père de Dimitri à nos trousses. Le type avait dû avaler de travers le fait que son unique fils ait été transformé par quelqu'un d'autre que lui, et par une femme, qui plus ait. Les cinq premières années furent pénibles. Très pénibles. Puis, du jour au lendemain, tout cessa. Son père sembla capituler, nous laissant tranquille une bonne fois pour toute, et Dimitri et moi commençâmes notre vie ensemble, la vrai. Parfois, il s'agissait de vivre comme de vrais princes dans les hôtels les plus luxueux de Suisse, de France, d'Italie et d'Espagne, et d'autre fois ensembles, il s'agissait de vivre parfaitement libre : Quelques années passées aux abords des Alpes, vivant de chasses et par nos propres moyens. Une vie à laquelle j'avais toujours aspiré. Mais, un bon jour, pour une raison ou une autre, ce ne fut plus assez. J'étais tombé enceinte plusieurs fois au cours des années, mais toutes c'était résolues par une fausse couche. Le fœtus ne soutenait jamais les transformations récurrentes. Pourtant, j'aimais Dimitri. De tout mon être, mais quelque chose manquait. La haine que me portait Spencer, même si je ne l'avais jamais revue, me hantait tous les soirs et ne me laissait pas en paix. C'est ainsi qu'en 1942, après deux décennies passées ensembles, je disparus un beau matin sans laissé de traces. Ô, il tenta de me retrouver. Il me chercha pendant quelques mois, quelques années, puis, abandonna. Avais-je été trop lâche pour lui annoncer en face que je le quittais ? Probablement. Nous avions renoncé à tout, absolument tout, pour vivre notre vie à deux. 65 ans après notre histoire, je me demandais si tous ces sacrifices en avaient valu la peine.

Et me revoilà en un bon soir de l'année 2007, dans un pub oublié du monde Parisien. Je vidai mon troisième verre de wisky lorsqu'il fit son entrée. Élégant dans son complet noir, sa cravate légèrement dénoué, imposant, et surtout...Lycanthropique. Il nous suffit d'un contact visuel et le lien fut établis. Un garou, donc, tout comme moi. Le premier que je croisai à Paris depuis bien longtemps. Il donna son manteau au portier, réajusta une chevalière à son annulaire gauche et vint prendre place au tabouret à ma droite. « Servez-moi la même chose qu'elle, s'il-vous plaît. » Il le vida d'un trait. « Joli bague. » complimentai-je en fixant sa large paluche. Il souriait. « Merci, mademoiselle...? » je lui tendis la main, qu'il serra plus fermement que nécessaire. Une façon de vérifier que j'étais bien de la même trempe que lui, je suppose. Je lui souris malicieusement, et serrai mon étau. Une vague trace de douleur illumina son visage avant que je ne le libère, souriant de toutes mes dents. « Jones. Léonara Jones, mais appelez-moi Léo, monsieur O'Brien. » Il fronça les sourcils, surpris. « Vous me connaissez ? » J'éclatai de rire. « Lorsque que le dirigeant d'une multinationale débarque dans le même pays que moi, monsieur O'Brien, croyez-moi : je le sais bien assez vite. »

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« Ce furent deux semaines forts agréables en ta compagnie, Léonara. Peut-être aurai-je l'occasion de te revoir en Amérique ? » Entre tournée des casinos et soirées passées aux meilleurs tables de Paris, ces deux dernières semaines avaient été très tourmentées. Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas laissé aller de la sorte. À vrai dire, pas depuis que j'avais quitté Dimitri. Ces 14 derniers jours avaient été une sorte de libération à une vie beaucoup trop monotone depuis beaucoup trop longtemps. Lorsqu'enfin sonna l'heure pour Connor de retourner en Amérique, je l'avais accompagné jusqu'à l’Aéroport. Nous nous tenions immobile sur la piste atterrissage, son fier jet privé attendant patiemment derrière lui. « Je ne sais pas trop.. » répondis-je en haussant les épaules. « Ce continent me semble fort...Primitif. Encore tout jeune, comparé aux trésors de l'Europe. » Il éclata de rire. « Crois-moi, Léo. Si les Amériques et l'Europe sont forts différentes, il est fort à parié que le nouveau monde a fort beaucoup à t'offrir. Une opportunité de tout recommencer à zéro, peut-être ? » mon regard s'assombrit. Je ne lui avais rien révélé à propos de mon passé, ces deux semaines passées ensembles n'avaient été que du divertissement, et malgré les maintes avances que Connor m'avaient faite, nous étions rester sur le terrain de l'amitié, mais il était claire que nous nous entendions à merveille. Un peu trop, peut-être...« Enfin bref. Si jamais un jour tu en as marre de vagabonder et de vivre ta vie en solitaire, viens me rejoindre à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Tu pourrais t'y plaire... » Je doutais d'avoir un jour l'envie de traverser l'océan, mais je me retins de le lui dire. « Nous verrons. Fais bon voyage, Connor. À bientôt, si Dieu le veut. » Je lui embrassai les deux joues, et il disparut dans les nuages quelques minutes plus tard.

La suite de l'histoire ne vaut guère la peine d'être relatée, mes doux agneaux..


Épilogue


Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l'or massif:
Ses mâts touchaient l'azur, sur des mers inconnues;
La Cyprine d'amour, cheveux épars, chairs nues,
S'étalait à sa proue, au soleil excessif.

Mais il vint une nuit frapper le grand écueil
Dans l'Océan trompeur où chantait la Sirène,
Et le naufrage horrible inclina sa carène
Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.

Ce fut un Vaisseau d'Or, dont les flancs diaphanes
Révélaient des trésors que les marins profanes,
Dégoût, Haine et Névrose, entre eux ont disputés.

Que reste-t-il de lui dans la tempête brève ?
Qu'est devenu mon cœur, navire déserté?
Hélas! Il a sombré dans l'abîme du Rêve!

Émile Nelligan - Le Vaisseau d'Or






Derrière l'écran


Pseudo ; untamed heart. Âge ; bah. Fréquence de connexion ;7/7 Comment avez-vous connu le forum ? je le connais depuis toujours. Comment trouvez-vous le forum ? bisous Multicompte ? [ ]OH YEAH / [X ]NO. Code (en spoiler) :
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Dernière édition par Léo A. Jones le Mar 5 Mar - 21:46, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité.   L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité. I_icon_minitimeSam 19 Mai - 19:06

Rebienvenue What a Face héhé
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MessageSujet: Re: L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité.   L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité. I_icon_minitimeSam 19 Mai - 19:14

Mon retour était très attendu apparemment... oO
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MessageSujet: Re: L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité.   L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité. I_icon_minitimeDim 20 Mai - 9:10

Méfie toi de ce chasseur libidineux ===>
Et rebienvenue quand même What a Face
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MessageSujet: Re: L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité.   L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité. I_icon_minitimeDim 20 Mai - 23:00

Tess E. Littleton a écrit:
Méfie toi de ce chasseur libidineux ===>
Et rebienvenue quand même What a Face

J'aurais pas dit mieux /sbaaaam/
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MessageSujet: Re: L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité.   L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité. I_icon_minitimeLun 21 Mai - 17:11

Rewelcome vilaine louve What a Face
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MessageSujet: Re: L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité.   L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité. I_icon_minitimeLun 21 Mai - 17:26

C'toi qui est vilain ===>
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MessageSujet: Re: L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité.   L.A. Jones ♠ L'illusion est la première apparence de la vérité. I_icon_minitimeLun 21 Mai - 21:31

Félicitations !


❝ Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! ❞
Officiellement bienvenue sur COB ! Ta fiche est superbe, mais je m'y attendais I love you. Te voilà donc ajoutée chez les lycanthropes ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! ♥️ Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée tromimi


Le Guide du joueur

Alors, heureux ? Bon, tant mieux. Mais... tu croyais pas t'en tirer si facilement, si ?!

Avatar ₪ Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité ici même, en respectant le formulaire évidemment !
Pouvoir ₪ Pour recenser ton pouvoir c'est par .
Métier ₪ Pense aussi à réserver ton métier/rôle, histoire qu'on sache un peu qui est qui.
Liens ₪ Puis tu peux créer ta fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin.
RP ₪ Tu peux aussi créer un sujet dans les demandes de topics
Te Loger ₪ Pour un logement il faudra passer par la boutique et avoir assez de litres de sang pour ne pas être SDF. Pour acheter les clefs, ben c'est justement à la boutique que ça se passe.
Les Annonces ₪ Il est impératif de surveiller ce coin là qui est le témoin de tous les changements importants qui auront forcément une influence sur ton perso.
Faire Connaissance ₪ Evidemment, tu peux flooder avec et t'amuser avec les autres à cet endroit. Sinon il y a des rendez-vous Skype, organisés régulièrement pour permettre à tous de bien s'intégrer à la vie du forum !
Tes Oeuvres ₪ Pour exposer tes oeuvres et en demander ce sera dans les galeries d'art !
Absence ₪ En cas d'imprévu, un petit post dans les absences ne tue pas Very Happy
Staff ₪ Tu apprendras à mieux connaître ton staff en cliquant là
La loterie ₪ T'as personne pour RP ? Consulte donc ce sujet !
Le PNJ ₪ Si tu veux mettre du piment dans ton jeu, demande à utiliser le PNJ
Le Membre du Mois ₪ pour en savoir plus, c'est !


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