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 It's always darkest before the dawn [Apple]

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Darius Von Verlagen
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Darius Von Verlagen



▌A débarqué le : 28/12/2012
▌Parchemins : 1516
▌Quantité de sang disponible : 21821
▌ Code couleur : #8B0000 - darkred
▌Age du personnage : 103 ans
▌Rang : Membre du clan Blackstone
▌Job : Chasseur de primes et expert en armes à feu
▌Citation : There's a beast in every man and it stirs when you put a sword in his hand.


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Neutre à tendance maléfique
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: It's always darkest before the dawn [Apple]   It's always darkest before the dawn [Apple] I_icon_minitimeSam 9 Mar - 22:35

    L'armée ! Entre tous les maux de la terre, il avait fallu qu'ils choisissent l'armée ! Darius fulminait de rage devant ce couvre-feu imposé et les conséquences que cela impliquait. La guerre était définitivement en marche et cette fois, il se retrouvait non pas du côté des agresseurs mais des victimes – un changement de situation qui ne lui plaisait pas du tout.

    Il n'avait jamais autant haï être un vampire. Aurait-il dû vivre à cette époque, humain, il aurait sans aucun doute fait partie de la population embrigadée par l'Église, armée de balles en argent et d'eau bénite. Il aurait sans doute chassé sa race, comme il avait chassé les dissidents, les Tsiganes et les Juifs des terres allemandes. Mais il avait fallu qu'il tue le premier Infant de son Sire, il avait fallu qu'il se fasse transformer au lieu de mourir comme il aurait dû. Ce n'était pas la première fois que Darius regrettait être un buveur de sang...mais aujourd'hui, il regrettait surtout ne pas avoir quitté cette ville dès les premiers signes de conflit. Pourquoi avoir rallié un clan, s'être enchaîné au destin d'autres, juré loyauté à un vampire qui, comme tous les autres, risquait aussi bien de mourir ? Parce qu'il n'avait pas cru que les humains seraient aussi forts. Parce qu'il avait cru, stupidement, que les vampires leur étaient supérieurs et que jamais ils n'oseraient croire à leur réalité, que jamais ils n'oseraient prendre les armes contre eux, eux, ces humains qui avaient peur du noir et de l'inconnu.

    Les vampires étaient condamnés à mourir lentement de faim, s'ils ne se faisaient pas débusquer en premier. Combien de temps avant que des fanatiques religieux ne s'attaquent au Manoir Blackstone, au Château des Newrewell, à la Villa Alesi ? Guère longtemps, selon Darius. A ce train, c'était une question de jours, de semaines. Une fois que les humains seraient prêts, ils leur tomberaient dessus, frapperaient tel un essaim en colère.

    Les solitaires avaient quitté la ville, comme lui aurait dû s'il n'y avait eu cette foutue histoire de clan. Protection. C'était ce qu'il avait pensé pouvoir trouver, en intégrant un clan : la protection. Quelle idée stupide ! C'était en bougeant sans cesse qu'il était resté en vie si longtemps, c'était en ne se fixant jamais nulle part qu'il avait tenu. Pourquoi était-il resté à La Nouvelle-Orléans, hein ? Pourquoi rester ici, se refaire une vie ? Se poser ? Quelle idiotie. Quelle plus parfaite et imbécile idiotie.

    Il avait une furieuse envie de frapper quelque chose, détruire quelque chose...de préférence, pas la table à laquelle il était appuyé. Shawn – son jaguar-punching-ball personnel – aurait fait un parfait défouloir s'il n'y avait eu ce maudit couvre-feu. Interdiction de sortir après vingt-et-une heures. Un couvre-feu l'empêchant de sortir, travailler, chasser. Le forçant à dépendre, malgré lui, de sa servante.

    Il savait qu'il pouvait s'estimer chanceux de l'avoir, qu'ainsi, il ne mourrait pas de soif, condamné à devoir prendre des risques immenses juste pour se nourrir. Mais il ne voulait pas dépendre d'elle. Sa fierté l'en empêchait, ainsi que son instinct et son envie de s'y attacher le moins possible. La première marque n'était pas suffisante pour lui nuire réellement si un accident survenait, mais Apple ne serait pas satisfaite longtemps d'un lien si lâche, elle reviendrait à la charge, demandant la deuxième marque. Tôt ou tard, il devrait décider de ce qui importait le plus à ses yeux : la liberté ou le pouvoir.

    Un sourire amer tordit ses lèvres. Faiblesse. Comme ce salaud avait eu raison en cherchant à l'éloigner d'elle, comme il avait eu raison. Mais il avait été trop aveuglé par la haine et la rage pour comprendre, ne retenant que la trahison, trahison qui alimentait un peu plus la rancœur nourrie toutes ces années à l'égard de son maudit créateur. Un prétexte, peut-être, pour enfin couper ce lien qui l'avait écœuré depuis le début.

    Où aurait-il été aujourd'hui ? Au Mali ? Au Congo ? En Syrie ? Une vie simple, faite de massacre et de cruauté, de mensonges et d'insensibilité. Merde. Merde, merde, merde ! Pourquoi avait-il fallu qu'il vienne ici, pourquoi avait-il fallu que...

    Une profonde inspiration vint remplir ses poumons, un geste destiné à le calmer. De plus en plus, il perdait patience, perdait le contrôle. Ce n'était pas bon. La colère ne menait qu'à des décisions irréfléchies, à commettre des erreurs. Il devait retrouver son calme. Tant qu'il resterait calme, il aurait la situation sous contrôle.

    Combien de temps passa avant qu'il n'entende la porte claquer, le bruit de ses pas sur le parquet ? Il n'aurait su le dire. Il ne se retourna que quand il la sut suffisamment proche.

    « Apple. Approche. »

    Le ton n'était pas aussi autoritaire et cassant qu'à l'accoutumée. On aurait presque pu dire que sa voix était douce. Il ne pouvait pas se permettre de l'éloigner sciemment de lui dans de telles conditions. Pour autant que ça le répugnait, il avait besoin d'elle pour le moment.

    Il tendit la main vers elle, l'attira gentiment à lui. Il pouvait percevoir les odeurs de la ville sur sa peau et ses vêtements, la pluie, la fumée, le vague effluve d'autres présences humaines.

    « Où as-tu été ? » murmura-t-il, les lèvres contre son cou.

    Une façon implicite de demander quelle est la situation, dehors ? Qu'as-tu vu ? Qu'as-tu fait ? Qui as-tu vu ? Comment vas-tu ? Et toutes les autres questions qu'il ne posait jamais.
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