Des cris de rage mêlés à de la joie. Des exclamations de bonheur tout autour de la minuscule chambre d’hôpital. Le docteur qui cri « Poussez, encore... encore... très bien Madame Barlow. ». Une attente insupportable pour cette dernière dont la douleur envahit chaque parcelle de son corps. Jamais de sa vie elle n’aurait imaginé pareille souffrance, jamais elle n’aurait pu douter d’un tel sacrifice pour donner la vie. Mais cela valait le coup, elle allait donner la vie. Elle allait devenir maman.
« Très bien encore un peu et... c’est fini! Félicitations madame c’est une fille. »
Une fille ? Elle avait encore du mal à réaliser. Son plus grand rêve avait enfin vu le jour. La jeune mère regarda son époux dans les yeux et sourit. Leur enfant était né. Leur fille, leur plus grande fierté.
« Comment souhaitez-vous l’appeler madame ? »
Kalinka Barlow ne réfléchit pas plus à cet instant. Elle et son époux avait déjà choisi son prénom de longue date, bien avant qu’elle ne tombe enceinte. Un prénom pour rappeler le miracle que cette enfant était, pour rappeler la joie qu’elle leur procurait. Angel. Quant au second, Kalinka avait décidé d’attribuer Liliyah à sa fille. Angel Liliyah. Car c’était bien ce qu’elle était, un ange !
« Angel Liliyah Barlow. » répondit la jeune mère encore essoufflée mais heureuse.
C’est ainsi que je suis née. Pas de quoi fouetter un chat, n’est ce pas ? Cette histoire est semblable à des milliers d’autres à travers le monde. Des parents aimants, une enfance heureuse passé dans l’état de Louisiane aux États-Unis, des bonnes notes, etc. Je suis même sortie major de ma promotion au lycée. Autant dire que j’étais une très grande fierté pour mes parents. Mais je ne vais pas vous raconter toute ma vie en détail. Si ? C’est vraiment ce que vous voulez ? Comme vous voudrez, enfin bref, voici mon histoire, banale et assommante à souhait en passant.
J’ai donc passé mon enfance à Covington, en Louisiane. Ma mère Kalinka Valinkava Barlow, ex hôtesse de l’air bulgare naturalisée américaine et mon père Kevin Barlow, très riche homme d’affaires anglais dans le domaine de l’import/export, étaient des parents aimants et très attentionnés. Étant moitié bulgare, moitié anglaise donc, mon physique différait un peu des autres. Mes cheveux étaient bruns/noirs et j’avais la peau mate. Mes yeux étaient noisettes et j’étais de grande taille grâce à mon père. En réalité je ressemblais plus à ma mère qu’autre chose. Ma mère, donc, avait décidé d’abandonner son métier d’hôtesse de l’air pour s’occuper pleinement de mon éducation. Le salaire de mon père suffisant amplement à payer les frais de la maison et à nous faire vivre dans des conditions des plus satisfaisantes. On vivait dans une villa de quatre chambres avec piscines intérieur et extérieur. Inutile de vous faire un dessin, vous voyez le genre ! Malgré la richesse de mon père, je n’ai jamais été le genre de fille capricieuse qui demande plein de trucs hors de prix à longueur de journée. Ce que l’on m’offrait me suffisait amplement, et puis, j’avais un écran plat dans ma chambre avec un millions de cassettes Disney. Puis vint le temps des DVD et là aussi ma collection grandit à vitesse grand V.
Puis vint le temps de l’adolescence, époque que l’on dit rebelle. Et je peux sans honte vous l’affirmer. J’allais dans une école privée, en plein centre ville où des tonnes de Bourges et de fils à papa suivaient leurs cours. Étant héritière d’une fortune colossale il était donc normale que je m’entende à merveille avec les gens de ce milieu. Et au fur et à mesure de mes années passées, je fréquentais des personnes pas forcément très fréquentables avec qui je passais mes journées à boire et à fumer. Fumer des trucs pas très nets et très légales au passage. On nous appelle pas la jeunesse dorée pour rien va ! Pourtant étant donné mes notes excellentes, j’étais la meilleure de ma classe, mes parents ne se doutèrent de rien. J’ai donc commencé à me comporter en véritable snob et en sale garce hypocrite, vantarde et superficielle. Comme dit plus haut j’ai été élue major de ma promotion, au plus grand bonheur de mes parents. Pendant un an j’ai continué mon petit bonhomme de chemin sans me rendre compte que j’avançais dans la mauvaise direction, et que si je continuais comme ça, il me serait impossible de revenir en arrière tant la pente était dangereuse. Moi qui était autrefois une jeune fille épanouie, gentille, amicale et toujours souriante, je devenais l’ombre de moi-même, un véritable monstre à l’opposée de tout ce que j’avais toujours rêvé de devenir.
Il aura fallu un accident de voiture et la mort de mes parents pour me faire revenir sur Terre et me faire prendre conscience de mes erreurs et que je foutais ma vie en l’air. J’ai tout de suite arrêté mes mauvaises fréquentations et jeté à la poubelle l’herbe et toutes ces conneries et je me suis renfermée sur moi-même, redevenant par la même occasion la petite fille que j’étais autrefois, le sourire en moins. Étant fille unique, je fus seule héritière de la fortune titanesque de mon père. J’ai décidé de tout mettre sur un compte et ne m’en suis jamais servi hormis pour mon inscription à la fac et mon déménagement à Saint-Louis, bien loin de mon passé d’ancienne toxico.
Saint-Louis, parlons-en justement. J’avais entendu parler de cette ville où des choses bizarres se produisait. Bien sûr depuis l’annonce de l’existence des vampires et tout le toutim, j’étais décidée à voir cela de mes propres yeux. Il faut dire qu’à l’époque j’avais treize ans et très crédule. Avec l’adolescence cette folie s’était dissipée mais elle était revenue à grands galops. Et puis c’était également un moyen pour moi de fuir mon passé désastreux et douloureux. La seule chose que j’ai emporté avec moi fut ma collection de DVD et les photos de famille ainsi que le sautoir en forme de rose offert par mes parents pour mes seize ans, seule vestige qu’il me restait d’eux.
Me voilà donc débarquée à Saint-Louis. J’y vis depuis deux ans et je suis des cours à l’université, section langues étrangères. Je me suis installée dans un loft. La ville regorge bien de vampires et autres créatures comme je l’avais espérée. Enfin espérée est un bien grand mot, plutôt entendu dire. J’ai définitivement mis au placard mes anciens passes-temps d’alcoolo toxicomane. Je suis une humaine entourée de créatures toutes plus dangereuse que les autres et qui pourraient me tuer en moins de deux. Humaine oui, mais pour combien de temps ?
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
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