Sujet: Re: LENNON ♦ The good times of today, are the sad thoughts of tomorrow. [U.C] Mer 25 Aoû - 15:19
Once upon a time...
L’enfance de Lennon fut paisible et tranquille. C’était avant que le monde ne devienne totalement fou et incompréhensible, avant que toutes sortes de créatures surnaturelles ne sortent de leur mythe pour s’intégrer à la réalité. C’était le bon temps. On pouvait sortir la nuit sans craindre de se faire attaquer par un horrible vampire, car on ne connaissait pas encore leur existence et c’était beaucoup mieux ainsi. On pouvait voir n’importe quel animal sans se demander s’il y avait quelqu’un sous ce pelage, un être humain transformé. C’était un temps où on pouvait encore se montrer insouciant et croire au bonheur…. Lennon habitait une jolie maison avec ses parents et son frère dans la ville de Paisley en Angleterre. Son existence était faite essentiellement de petites joies simples comme monter dans les arbres l’été pour aller cueillir les cerises, se rouler dans l’herbe avec pour seul objectif d’aller le plus loin possible avant de rencontrer un obstacle, crier jusqu’à ce que sa voix n’en peuvent plus… Une enfant normale en somme… Dans toutes ses petites joies, elle était bien sûr accompagnée de son frère adoré. Isbalt était son model sur terre, même si elle ne le reconnaissait pas trop devant lui pour qu’il n’en tire pas trop de vanité. Son frère, de trois ans son ainé, avait quasiment hérité du même caractère qu’elle, c’était pour ça qu’ils s’entendaient si bien tous les deux. Bien sûr, il y avait quelques disputes de temps à autres. Que serait une relation fraternelle s’il n’y avait pas de disputes pour pimenter tout ça ? La vie serait bien morne…
Une petite blondinette sortit de sa maison, se dirigeant vers le jardin où son frère était assis, occupé à construire un château de sable. Lennon n’avait que cinq ans et son frère venait de souffler ses huit bougies. Elle ouvrit grand ses petits yeux bleus pour observer ce que faisait son frère. Elle lui dit :
_ Is’, t’avais promis que tu jouerais avec moi à Blanche Neige et les sept nains cet après-midi !
Son frère souffla et leva les yeux vers elle.
_ J’en ai marre de jouer à Blanche Neige c’est pas drôle. Pourquoi je dois toujours faire grognon ? _ Parce qu’il te ressemble ! _ Merci…
Isbalt prit son air buté qu’il prenait toujours quand il résistait à un caprice de sa sœur et ce n’était pas une chose aisée. Non qu’Isbalt n’ai pas de caractère, il en avait même pas mal, mais pour résister à Lennon, il en fallait beaucoup plus. La petite était très tenace et ne renonçait jamais. Tant qu’il restait un petit espoir qu’il cède, elle attendait la moindre faille pour obtenir ce qu’elle désirait. Voyant qu’elle l’avait vexé, elle rectifia le tir.
_ Non, mais je ne voulais pas dire ça dans ce sens là. Tu fais toujours la tête quand on joue à Blanche Neige. Je m’étais dis que si tu faisais grognon, tu entrerais plus facilement dans le personnage… _ Je ne veux pas jouer à Blanche Neige ! Trouves-toi quelqu’un d’autre. _ Mais, t’es le meilleur acteur de nain que je connaisse !
Comme à son habitude, Lennon plaidait sa cause avec beaucoup de vigueur. Pour une petite fille de cinq ans, elle maîtrisait déjà l’art de la manipulation avec brio. Malheureusement pour elle, son frère était habitué à ses manigances et savait déjouer ses plans.
_ Mouais, si tu dis ça, c’est parce que t’as personnes d’autre. Dean ne veut plus entendre parler de tes jeux depuis que tu lui as fait endosser le rôle de la petite sirène…
Dean était leur voisin le plus proche. Avant, il venait souvent jouer avec Isbalt et Lennon, enfin, avant qu’il ne se retrouve obligé de mettre une queue de poisson et un soutien-gorge avec ses coquillages. Blessé dans sa fierté, il n’était jamais revenu. Isbalt n’était pas non plus pour rien dans cette histoire. Alors que Lennon avait décidé de donner le rôle de roi Triton à leur voisin, Isbalt avait dit à sa sœur qu’il serait très drôle de lui faire jouer Ariel. Comme Lennon écoutait toujours son frère, elle avait marché dans le coup et avait tendu un piège à Dean afin de le forcer à s’habiller en femme-poisson… Lennon lança donc à son frère :
_ Héé, c’était ton idée le coup de la petite sirène !
Isbalt esquissa un sourire satisfait avant de se reconcentrer sur son château de sable. En plus, il ne niait même plus ses actes ! Lennon commençait à être à bout d’arguments et se dit que cette fois son frère ne cèderait pas, quand son regard se porta sur la balançoire cassée qui se trouvait non loin d’eux. Celle-ci avait subit un sort quelque peu tragique. Alors qu’Isbalt se balançait dessus en allant très haut avec beaucoup de forces, ce que leurs parents leur avaient formellement interdit, une des cordes lâcha. Isbalt s’était étalé par terre, mais ne s’était rien cassé. Bien entendu, sa petite sœur avait été aux premières loges pour assister à la scène. Il lui avait alors fait promettre de ne rien dire aux parents. Lennon lui rendit son sourire satisfait avant de lui dire :
_ Et si… papa et maman apprenaient que ce n’était pas le vent qui a cassé la balançoire. _ T’as promis ! _ Et toi, t’as promis de jouer à Blanche Neige !
Isbalt soupira, une fois de plus, sa sœur l’avait coincée, c’est qu’elle était drôlement forte la petite…
_ Bon j’arrive…
//FIN DU FLASHBACK//
Isbalt était le seul a pouvoir un peu résister aux caprices de sa sœur. Même s’il pouvait paraitre faible vis-à-vis de la petite, il y avait bien pire. A l’école primaire, Lennon menait tous ses petits camarades par le bout du nez et personne ne s’en rendait vraiment compte. C’était dans sa nature, elle aimait diriger, avoir le pouvoir sur les autres. Le fait qu’elle ne puisse pas vraiment influencer les actes de son frère, qui savait très bien se défendre, ne la dérangeait pas plus que ça. Il entrait dans le cercle très restreins des gens qu’elle ne pouvait pas maitriser. Néanmoins, elle le surveillait de loin… L’enfance de Lennon fut aussi marquée par ce petit côté rebelle qu’elle acquit très rapidement. Si Lennon aimait donner des ordres et gouverner, ça ne marchait vraiment pas dans les deux sens. Elle détestait qu’on veule exercer le moindre contrôle sur son existence. Bien sûr, quand on est enfant, il faut bien obéir à quelques personne de notre entourage comme les parents, le professeurs… Mais la petite Lennon se refusait à suivre les ordres de ses derniers et avait donc une multitudes et petits problèmes liés à l’autorité.
L’adolescence de Lennon se déroula à l’image de son enfance, pleine d’insouciance et de joie de vivre. Avec le temps, son caractère, déjà bien affirmé auparavant, s’affirma encore plus. Elle entra au collège, puis au lycée. Le lycée fut la période la plus intéressante de sa vie d’adolescente. Là-bas, il y avait tout un peuple qui ne demandait qu’à être gouverné. Lennon prit donc doucement le pouvoir, s’affichant à la tête d’un groupe de style rocker. Bien sûr, il n’y avait pas que Lennon qui souhaitait diriger tout ce petit monde. Il y avait aussi les « reines » ou, du moins, celles qui se considéraient comme telles. Elles se différenciaient de Lennon et de ses amis par leurs goûts vestimentaires et surtout par leur façon de penser. Elles croyaient qu’elles allaient avoir une couronne et diriger tout ce petit monde sans que personne ne se rebelle. Si les intentions de Lennon étaient quelque peu similaires, elle prit plaisir, durant ces trois années de lycée à se rebeller contre le semblant d’autorité qu’elles essayaient de mettre en place. C’était encore plus drôle de se rebeller contre les profs, qui finissent blasés à la longue. C’était la guerre…
//FLASHBACK//
Lennon entra dans la salle de classe et repéra une table libre au fond. Elle voulait être assez loin du tableau pour ne pas suivre le cours sans se faire trop remarquer. Non qu’elle n’aimait pas se faire remarquer, mais pendant un cours particulièrement barbant, ça peut être fatal, autrement dit, se retrouvé à la place juste devant le bureau du prof… Elle se dépêcha donc de gagner la place libre avant que quelqu’un d’autre ne la convoite. Elle s’y assit donc. Assise à la table juste devant elle se trouvait Rachel, une des filles du lycée qu’elle appréciait le moins. Pourtant similaires au niveau physique, elles ne l’étaient pas du tout au niveau caractériel. En clair, les deux jeunes filles ne pouvaient pas se sentir et ça depuis leur entrée au lycée. Lennon avait maintenant seize ans et la détestait autant que quand elle l’avait rencontré, un an plus tôt. Quand Rachel vit Lennon s’assoir à la table se situant derrière elle, et se retourna et lui lança :
_ Je crois que tu n’as pas bien compris quelque chose Lennon. Cette table est réservée !
Elle avait dit ça avec sa petite voix enfantine avec le semblant d’autorité qu’elle n’obtiendrait jamais. Ce que Lennon pouvait détester cette fille. Elle lui répondit :
_ Sans blague ? Eh bien tu vas devoir annuler la réservation. _ C’est la table que j’ai réservé pour Tobby !
Elle avait dit ça avec un petit air triomphant, comme si elle nourrissait l’espoir que Lennon allait s’en aller en courant au simple nom de son copain, qui ne l’était plus d’ailleurs. Rachel et Tobby avaient été le couple phare du lycée durant plusieurs mois. C’était le couple populaire que tout le monde enviait. Tout le monde, sauf Lennon. Elle trouvait Rachel bien de trop sûre d’elle et prétentieuse et Tobby n’était pas du tout son style. Pourtant, quand elle l’avait rencontré dans un pub la veille au soir, elle n’avait pas repoussé ses avances. Pourquoi ? Tout simplement car elle savait que ça allait rendre Rachel folle de rage et il n’y a rien de meilleur que de mettre la fille qu’on déteste le plus dans tous ses états. Lennon était même allé jusqu’à terminé la soirée avec lui, plus intimement… Après tout, même s’il n’était pas du tout son style, Tobby était tout de même beau gosse et Lennon n’allait pas cracher dessus…
_ Ah, vous êtes de nouveau ensemble avec Tobby ? _ Ca se pourrait bien… _ Eh bien, tu devrais le mettre au courant parce qu’hier soir il n’avait pas l’air très renseigné. Il me semble pourtant qu’il m’a dit qu’il m’a dit qu’il était célibataire… sous la couette.
Le visage de Rachel rougit de fureur. Lennon lui sourit d’autant plus. Elle avait eu l’effet désiré. Elle était satisfaite. Rachel s’exclama :
_ Tu mens ! _ Non, non… Il a un petit cœur avec le prénom « Amy » tatoué sur la fesse gauche. Il m’a dit qu’il avait fait ça pour sa première petite amie quand il avait treize ans. C’est… touchant.
C’est à ce moment-là que le sujet principal de la conversation entra dans la salle de classe. Pour faire rager un peu plus sa voisine de devant, Lennon lui fit un signe de main pour le saluer. Le jeune homme sourit et la salua en retour. Rachel se retourna une nouvelle fois vers celle qu’elle détestait le plus, surtout à l’instant présent. Lennon lui fit un sourire, plus qu’hypocrite. « Et toc ! ». Il faudrait aussi qu’elle pense à larguer Tobby à la fin du cours. Ce n’était pas parce qu’elle avait partagé son lit avec lui et qu’il était ce que l’on appelait communément un bon coup, qu’elle allait s’engager envers lui. Lennon était ainsi, elle appréciait la compagnie des hommes, mais aimait aussi les interchanger. La vie serait bien triste si on devait se limiter à un seul homme. Autant dire que l’histoire de coups de foudre, d’amour éternel et patati et patata, elle n’y croyait pas une seconde. Ca faisait bien longtemps qu’elle avait cessé de croire au prince charmant et elle était convaincue que c’était beaucoup mieux ainsi. Alors si Tobby pensait que quelques galipettes allaient y changer quelque chose, il allait droit dans le mur. Lennon voulait avant tout de la liberté et de l’espace pour vivre sa vie comme bon lui semblait.
//FIN DU FLASHBACK//
Lennon était ainsi. Elle pouvait se montrer douce et très gentille, une fille fréquentable, mais savait aussi montrer les dents quand la situation l’exigeait. Tandis qu’elle continuait le lycée, son frère en sortait et entreprenait des études de droits. Lennon, qui avait déjà eu affaire à la justice et pas dans les meilleures situations qui soient, le taquinait un peu, lui disant qu’il passait du côté des traîtres, mais au fond, elle était contente pour lui et espérait qu’il réussisse au mieux ses études. Donc, pendant que sa sœur était occupée à les enfreindre, Isbalt, lui étudiais les lois. Chacun son truc… Heureusement qu’il y avait une école de droit pas loin de chez eux, elle aurait eu du mal à le voir partir. Même si elle savait qu’elle ne pourrait pas toujours rester avec lui, elle n’aimait pas l’idée qu’il puisse partir un jour définitivement de la maison familiale. Depuis qu’il était au lycée, son frère n'avait eu que deux histoires d'amour, des histoires sérieuses. Il était beaucoup plus stable que sa sœur quand il s'agissait de rester longtemps avec la même fille . Ça faisait un an qu’il était avec la même fille, une fille qui étudiait le droit avec lui. Un an, Lennon n’avait jamais tenu aussi longtemps avec la même personne. Déjà qu’elle n’avait jamais réussis à tenir un mois sans encombres…
//FLASHBACK//
_ Len’ ? Leeeen ? LEENNOOOOOOOOOOOONNN !
Lennon, les écouteurs de son ipod dans les oreilles avec le son à la puissance maximale, était allongée sur son lit et feuilletait distraitement un magazine de mode. Elle n’entendait absolument pas son frère qui lui criait dessus. C’est quand une main attrapa son ipod et l’éteint qu’elle se décida à lui accorder un peu d’attention. Elle enleva les écouteurs de ses oreilles et s’assis sur son lit, face à lui.
_ Tu désirais ? _ Je sais pas si maman t’as dis, mais Lasey vient manger à la maison ce soir. _ Lasey ? Ah oui, ta dernière conquête, c’est ça ?
Lennon lui avait dit ça avec un sourire malicieux. Elle savait très bien qui était Lacey pour la simple et bonne raison que son frère lui parlait d’elle constamment. Il était totalement dingue de cette fille, c’était… déconcertant. Après s’il voulait se réserver pour une seule femme, c’était son problème après tout…
_ Pas ma dernière conquête, ma petite amie. _ Ouais, ben c’est pareil…
Isabalt hocha la tête l’air consterné. Il savait très bien que ce n’était pas la peine de tenir tête à sa sœur car elle était plus que douée à ce petit jeu-là. Il décida donc d’enchaîner.
_ Et je voudrais que tu sois gentille avec elle. _ Je suis toujours gentille ! _ Len’, souviens-toi de quand j'étais encore au lycée. Tu en as fais fuir pas mal, des filles. _ Oh, tu ne vas pas me reprocher ça ! C'était pas tes petites amies, elles ! Elles te tournaient autour alors que tu avais déjà une copine, reconnais que c'est moche ça !
Quand Isbalt était au lycée, il y avait un groupe de filles qui lui tournait constamment autour, ce qui énervait sa sœur, qui s'entendait plutôt bien avec sa copine de l'époque. Isbalt ne présentait pas souvent de filles à la famille, car il n'en changeait quasiment jamais. Cela faisait déjà un an qu'il était avec sa nouvelle petite amie, Lasey, et il ne la présentait que maintenant à sa famille, c'était pour dire... Quand d'autres filles tournaient autour de son frère et en plus étaient assez niaises pour croire qu'elles allaient l'atteindre en faisant ami-ami avec sa sœur, Lennon se faisait un plaisir de pimenter le tout avec quelques questions embarrassantes choisis avec le plus grand soin. Elles finissaient souvent par se rendre compte que c'est loin d'être la meilleur solution pour approcher le beau Isbalt. Lennon sourit, au souvenir de toutes ses filles qu'elle a fait fuir pour protéger la relation que son frère entretenait avec sa petite amie. Elle s’était tout de même bien amuser à les mettre toutes dans l’embarras. Elle lui sourit donc et lui dit :
_ Bon, je te promets que je vais faire un effort. Si tu tiens vraiment à cette fille… _ Lennon…
Isbalt reprit son air consterné, sa sœur était vraiment irrécupérable et le temps qui passait ne l’arrangeait vraiment pas. Il luit dit :
_ Donc, je peux compter sur toi ? _ Evidement, puisque je te l’ai dis. Tu n’as donc pas confiance en ta petite sœur chérie ? Je vais sourire et mon montrer polie comme je le suis avec les gens bien. _ C’est quelqu’un de bien ! _ Mouais, on verra bien.
Isbalt lui sourit. Lennon aurait bien voulu un sourire un peu plus confiant, mais bon, elle n’y pouvait rien si elle se montrait très sélective sur les autres femmes qui voulaient entrer et avoir une place à part entière dans la vie de son frère. C’était comme ça et il aurait du s’y faire avec le temps. Il sortit donc de sa chambre, la laissant seule avec ses pensées. Dès qu’il fut sortit, elle sauta hors de son lit et se dirigea vers sa penderie. Elle voulait mettre quelque chose de présentable pour rencontrer cette fille qui prenait tant de place dans le cœur d’Isbalt. Peut-être même que celle-ci lui plairait et qu’elles seraient en bons termes…
//FIN DU FLASHBACK//
Lennon n’eu pas du tout eu à faire d’efforts pour se montrer charmantes et polie envers la nouvelle petite amie de son frère, car ce fut naturel. Le repas de « présentation » de Lasey à la famille d’Isbalt se passa à merveille. Lennon se montra charmante, s’intéressant à elle et à son parcours, ce qui avait ravit son frère. Avec le temps, les deux jeunes filles devinrent rapidement amies. Il leur arrivait même de faire quelques virées entre fille, abandonnant Isbalt pour quelques heures, ce qui n’était pas toujours à son gout… La dernière année de lycée de Lennon fut quelque peu tumultueuse. A cause de son comportement quelque peu rebelle, sa réputation était si mauvaise qu’une entrée à l’université semblait prohibée. Elle qui rêvait de faire ses études dans une université prestigieuse, c’était raté. Si ses parents avaient le porte-monnaie adéquat, elle n’en avait pas le comportement, ce qui l’embêtait tout de même quelque peu. Son frère poursuivait ses études de droit avec brio et Lennon était très fière de son parcourt. Au moins, il y en avait un qui réussissait quelque chose dans la famille. Sur les bulletins de Lennon, ses professeurs persistaient à dire que la jeune fille était très loin d’être bête et que c’était ça le pire. Elle avait les capacités pour réussir, mais ne les utilisaient même pas.
//FLASHBACK//
C’était un repas comme les autres chez les Greer. Les parents et les deux enfants étaient attablés pour le diné. Enfin, enfants, tout est relatif. Lennon avait en effet déjà dix-huit ans et Isbalt en avait, quant à lui, vingt-et-un. L’année scolaire venait de se terminer et les deux jeunes Greer aurait dû tous les deux tourner une page de leur vie. Isbalt y arriva très bien. Il avait obtenue son diplôme de droit et cherchait un moyen de commencer à exercer son métier. Lennon, quant à elle, aurait dû en finit avec le lycée cette année là et se diriger vers les études supérieurs. Mais, la cadette des Greer paya le prix fort pour son inattention en cours et son manque de travail, elle n’obtenu pas son diplôme et se retrouva donc dans l’obligation de refaire sa dernière année de lycée, ce qui ne ravit pas ses parents. A table, tout le monde se taisait, jusqu’à ce qu’Isbalt prit la parole.
_ Papa, maman, Len’, je dois vous annoncer quelque chose…
Il n’eu pas le temps de finir sa phrase que Lennon le coupa :
_ Tu te marie ? Je paris que c’est ça ! Dis, Is’, je pourrais être demoiselle d’honneur, s’il te plaiiiiit ! _ Mais non, c’est pas ça, c’est que…
Cette fois-ci, ce fut leur père qui coupa Isbalt. Il fronça les sourcils avant de gronder :
_ Ne me dis pas que tu as mis ta petite amie enceinte ! Tu sais ce que nous pensons des grossesses précoces. Vous avez tout juste vingt ans, tous les deux ! _ Mais, laissez-moi terminer ! Je voulais vous dire que, dans un mois, Lasey et moi partons pour New-York.
Le silence revint à table. Le fait qu’Isbalt ai toujours rêvé de s’installer en Amérique n’était un secret pour personne. Isbalt était quelqu’un de très ambitieux. Il avait toujours nourris l’espoir de devenir procureur aux Etats-Unis. Comme personne ne semblait vouloir prendre la parole, Isbalt enchaîna :
_ On m’a proposé un poste d’apprenti-procureur là-bas. C’est une super opportunité ! _ Bon, tu as vingt-et-un ans, tu es en âge de faire tes choix. Si tu pense que c’est une bonne perspective d’avenir, nous t’encouragerons , lui dit sa mère.
La mère d’Isbalt et Lennon les avait toujours encouragés dans tout ce qu’ils entreprenaient. C’était tout normal pour elle de soutenir son fils qui s’apprêtait à faire un changement définitif dans sa vie. Au fond, elle avait bien un petit pincement au cœur de le voir partir aussi loin, mais elle n’en laissait rien paraitre. Tout ce qui lui importait, c’était le bonheur de ses enfants, pas son propre bonheur. C’est à ce moment-là que Lennon jugea intéressant de reprendre la parole.
_ Dites, j’ai une idée. Puisque Is’ va à New-York, ce serait bien pour moi que je l’y accompagne. Comme ça, je ferais une nouvelle année dans un nouveau lycée et je pourrais me refaire une bonne réputation comme j’ai une réputation de merde au lycée de Paisley… _ Mais, tu ne perds pas le nord, toi ! Tu penses qu’on va te laisser partir comme ça avec ton frère dans une aussi grande ville que New-York pour mener la belle vie alors que tu viens d’échouer à ton diplôme ? Bien sûr que non ! Et pour ce qui est de ta réputation, tu n’as pas d’inquiétudes à avoir. Ta mère et moi avons décidés de t’envoyer au privé. _ Au privé ?! C’est une blague ?! Ca va pas non ? Je veux pas avoir cours le samedi et être obligé de porter leurs uniformes ridicules ! Vous êtes complètement tarés ? _ Tu iras où l’on te dira d’aller Lennon ! _ Je vous rappel quand même que je suis majeure ! _ Tu es majeure depuis une semaine et ça ne change rien. _ M’en fou, j’irais quand même ! _ Pas tout de suite, en tous cas !
Lennon fut une moue d’enfant puis se laissa retomber sur le dossier de sa chaise, les bras croisés. Elle était déjà en train de mettre son cerveau à ébullition pour trouver le meilleur moyen pour que ses parents cèdent. Elle avait tellement envie de partir pour l’Amérique. L’Angleterre, il faut l’avouer, c’est tellement has-been ! Isbalt profita de cette brève trêve pour un placer une.
_ Donc, euh, pour moi, c’est bon ? _ Bien sûr, que pour toi c’est bon, mon chéri. Tu as vingt-et-un ans, tu es avec ta copine depuis longtemps, tu t’es trouvé un travail là-bas, nous n’avons aucune raison de te dire non. Par contre, pour ta sœur, il n’en ai pas question. _ Mouais, c’est ce qu’on verra. _ Tu as dis quelque chose, Lennon ? _ Non rien !
C’est ainsi qu’Isbalt obtenu son passeport pour les Etats-Unis et Lennon… son passeport pour une école privé super stricte… Génial.
//FIN DU FLASHBACK//
Un mois plus tard, Isbalt s’envola pour la belle ville de New-York avec Lasey, laissant seule sa petite sœur en Angleterre avec la perspective pas très alléchante de se retrouver dans la pire des écoles privés qui existent dans la région. L’école avait pour réputation d’avoir un règlement très strict et des sanctions à la hauteur de celui-ci. Lennon n’avait aucune envie de se retrouver enfermé là-bas, tout ça parce qu’elle n’avait pas eu son diplôme. Elle aurait tellement voulu suivre son frère aux Etats-Unis. Tout ça était si injuste. Elle gardait un contacte assez rapproché avec son frère qui l’appelait une fois par semaine pour lui raconter ce qu’il faisait dans cette nouvelle ville avec toutes ces nouvelles perspectives qui s’offraient à lui. Il avait l’air heureux, épanouie… Bien sûr, Lennon ne ratait pas une occasion pour le supplier de la laisser venir chez lui. Comme il le lui répétait constamment, il n’avait rien contre le fait de l’héberger, mais pas tant que les parents ne seraient pas d’accord. Il ne voulait pas risquer de se retrouver en froid avec ses parents, qui en plus habitaient maintenant à des heures d’avion de lui, tout ça à cause d’un caprice de sa jeune sœur. Lennon essayait de lui faire comprendre que tout cela n’avait rien d’un caprice et qu’elle ne survivrait pas à cette horrible école privée, mais rien n’y faisait. Une semaine avant la rentrée des classes, elle obtenue enfin l’autorisation de partir pour les Etats-Unis retrouver son frère et s’y inscrire au lycée. Ce qui avait fait pencher la balance en sa faveur ? Trois fois rien ! Si elle avait sus qu’il suffisait de dire à ses parents qu’elle ne travaillerait pas plus dans cette école privée et qu’elle en ferais le moins possible afin de ne pas décrocher une fois de plus son diplôme, elle l’aurait fait tout de suite. Comme quoi, il ne fallait pas chercher très loin. Ses parents avaient posé une seule condition, qu’elle s’inscrive dans un lycée privé. Lennon accepta aussitôt. Les lycées privés anglais et les lycées privés américains n’avaient rien à voir. En Amérique, ils avaient la classe. C’est donc une semaine avant la rentrée, qu’elle entreprit son inscription expresse au lycée qu’elle avait choisit et prépara ses valises. Elle avait juste oublié un petit détail…
//FLASHBACK//
Après quatre heures d’avion quelque peu éprouvantes, Lennon posa enfin ses valises sur le sol américain. Que c’était bon d’être enfin arrivé à bon port ! Jusque là, le paysage n’était pas vraiment différent. L’aéroport de New-York ressemblait un peu à celui de Londres, c’était juste un aéroport, rien de plus, rien de moins. Lennon sortit son tout nouveau portable de sa poche. Elle venait de l’acquérir juste avant son départ avec un forfait international en prime. Elle rechercha le nom de son frère dans le répertoire et l’appela. Il y eu quelques tonalités, puis son frère décrocha.
_ Allo ? _ Is’ ! C’est Lennon. _ Ah, salut toi. T’as changé de numéro ? _ Oui, j’ai changé la semaine dernière. J’ai une super nouvelle à t’annoncer ! Les parents son d’accord pour que je vienne vivre avec toi à New-York. _ Ah, très bien. Je suis impatient de te voir, alors. Tu viendrais quand ? A noël ? _ En fait, ce serait bien que tu viennes me chercher à l’aéroport. Je pourrais prendre un taxi, mais je ne sais pas où tu habite exactement… _ Attend, Lennon, tu es en train de me dire que t’es à New-York là. _ Quelle rapidité d’esprit ! _ T’aurais pu prévenir quand même… _ J’ai déjà eu du mal à obtenir l’autorisation des parents, j’allais pas en plus attendre la tienne. _ Bon, ne bouge pas, j’arrive.
Sur ces mots, son frère raccrocha son téléphone. Il n’avait pas l’air très content que sa sœur se soit invitée ainsi, sans prévenir, mais Lennon savait très bien qu’elle n’aurait pas de mal à faire disparaitre sa mauvaise humeur une fois qu’elle serait à ses côtés. Elle pouvait se vanter d’être une des personnes qui connaissait le mieux Isbalt. En même temps, après dix-huit ans de vie commune, elle pouvait bien. Lennon n’était donc aucunement inquiète quant à la réaction de son frère. Quant à celle de sa belle-sœur, c’était pareil. Lasey et Lennon s’entendaient bien et elle ne devrait pas voir d’inconvénient d’accueillir la jeune fille sous son toit. En attendant l’arrivée de son frère, la jeune anglaise observa les passants. Tous avaient l’air très pressés ou très affairés. Rien d’étonnant puisqu’elle se trouvait dans un aéroport. C’était tout de même déroutant de voir que l’être humain pouvait se montrer aussi indifférent à ce qu’il se passait autour de lui. Absorbé dans ses réflexions, Lennon ne vit même pas la voiture de son frère s’arrêter devant elle. Il dû klaxonner pour lui signaler sa présence. Lennon se précipita sur la voiture tandis qu’il sortait pour l’aider à hisser sa lourde valise dans le coffre. Elle lui sauta au coup.
_ Is’ ! Tu m’as manqué ! _ Toi aussi. Mais, tu aurais tout de même pu téléphoner. En plus, tu as un joli portable, dit-il en jetant un regard à son nouveau mobile. _ T’as vu ? Il existait en rose aussi, mais je me suis dis que le noir c’était plus classe. Tu ne trouve pas ? _ Il est parfait. _ Tu t’en fou ! _ Un peu, ouais.
Lennon éclata de rire. Son frère était ainsi, toujours franc, un peu trop même. Elle monta à l’avant de la voiture et attendit que le chauffeur reprenne place au volant. Quand il démarra, Lennon s’écria :
_ Maintenant que je suis enfin là, tu vas me faire visiter toute la ville ! Je veux tout voir ! _ Déjà, on va te trouver un lycée. Je te rappelle que, même ici, la rentrée est dans deux semaines. Les parents veulent que tu ailles au privé, je suppose. _ Mouais, ils ont dis ça. _ Il y a un lycée privé à côté d’où on habite, il sera parfait. _ T’es pas cool, je viens de débarquer et tu me parles déjà de cours. _ Je sais, mais c’est pas parce que tu es à New-York que tu vas en profiter pour te déscolariser.
Lennon s’appuya contre la vitre et observa le paysage défiler. Son frère avait toujours été très protecteur envers elle et il était évident que, comme leurs parents étaient loin, il allait prendre son rôle de grand-frère encore plus à cœur. C’était la vie, que voulez-vous…
//FIN DU FLASHBACK//
Lennon fut donc inscrite au lycée se trouvant non loin de l’appartement où elle habitait dorénavant en compagnie de son frère et sa fiancée. La routine s’installa rapidement. Lennon adorait sa nouvelle vie. Elle bénéficiait d’une liberté quasiment absolue. Son frère n’était pas très strict en se qui concernait ses horaires de sortie. Il la laissait sortir quand elle voulait à condition qu’elle garde son portable sur elle et l’appelle si elle avait le moindre souci. Rien de bien contraignant. Ses camarades de lycée la jalousaient d’ailleurs beaucoup pour ça, eux qui étaient encore sur la tutelle de leurs très chers parents. Au lycée, Lennon se calma quelque peu, en cours, du moins. Elle devait avoir son diplôme, cette année. Même si ce n’était pas exactement le même diplôme, l’enjeu était le même. Si elle redoublait, une fois de plus, elle aurait droit à son billet de retour pour l’Angleterre et adieu la belle vie. Lennon appréciait trop sa nouvelle vie pour y tirer un trait aussi facilement. Elle s’était fait de nouveaux amis, qu’elle ne voulait absolument pas quitter. Elle s’était aussi trouvé une meilleure amie unique. Elle avait rencontré Jack le jour de sa rentrée dans son nouveau lycée. Jack était seule et semblait s’être habituée à cette solitude. Les deux jeunes filles s’étaient très rapidement liées et Lennon n’avait pas mis longtemps à les intégrer toutes les deux à un groupe plus important. Même si elle s’était fait pas mal d’amis par la suite, Jack était resté sa préférée. C’était celle qui lui ressemblait le plus au niveau caractériel. Pas au niveau physiques, les deux jeunes filles n’avaient rien à voir sur ce plan.
Dernière édition par Lennon J. Greer le Sam 4 Sep - 20:55, édité 39 fois
Sujet: Re: LENNON ♦ The good times of today, are the sad thoughts of tomorrow. [U.C] Jeu 9 Sep - 17:47
Ahh . Je viens régulièrement voir ma fiche, c'est juste que, avec la reprise des cours, il m'est impossible d'avancer ma fiche la semaine et j'en suis désolée.
Sujet: Re: LENNON ♦ The good times of today, are the sad thoughts of tomorrow. [U.C] Jeu 9 Sep - 20:13
Bon l'important, c'est que tu n'aies pas disparu et que tu continues ta fiche. Je la déplace donc dans les fiches en cours. Bon courage pour la suite !