Sujet: BATHORY ► Farewell, fair cruelty. [En construction] Sam 6 Oct - 11:37
Mordred T. Bàthory
« We are all wanderers on this earth. Our hearts are full of wonder, and our souls are deep with dreams. »
Chris Hemsworth Tumblr
Identité
Je m'appelle Mordred Timoteï Rye Bàthory (Si l'on prends mon nom complet) mais on m'appelle Mordy ou l'Empailleur. J'ai 27 ans, j'en fais 25-28. Je suis né(e) le 11 Septembre 1986 à Alba Iulia (Roumanie) et je suis roumain (naturalisé américain), avec des origines tsiganes, anglaises, ainsi que russes. Je suis un nécromancien et ancien du Talamascahétérosexuel et je suis un membre de la lignée des Bàthory, ainsi que le responsable des nettoyeurs.
Capacité Spéciale ;Évolution réactive : UC
Histoire
« TWISTED & DERANGED »
Foret de Transylvanie. Roumanie. 1993.
«The Devil, can sometimes do a very gentlemanly thing. »
Timoteï.
Ramenant la lanière de son sac sur son épaule, l'enfant posa un regard brillant sur l'homme qui l'appela. Il baissa la tête un peu honteux. Son père l’appelait toujours par son second prénom quand... quelque chose n'allait pas. Si il avait fait quelque chose de mal, comme casser un vase du château, ou bien faire tomber un de ses nombreux habitants, ce qui relevait d'un flagrant manque de respect pour l'homme. Il écarquilla les yeux, puis tenta d'éviter sans résultat aucun, une branche assez basse. Assez Fine, et résistante pour gifler celui qui venait perturber le fragile équilibre qu'avait instauré la foret depuis des temps immémoriaux. Celle-ci, aux chemins forestiers bien rarement pratiqués, était rarement dérangé par de quelconques intrus. Depuis des siècles, des rumeurs circulaient et puis quel intérêt y aurait-t-il à s'enfoncer dans ce fouillis de ronces, de branches, de troncs, qui laissa échapper assez de lumière pour en entrevoir l'obscurité dévorante. Et semblait si inébranlable, comme figée depuis des siècles, menaçante. Et les arbres, les chênes vigoureux, les saules qui se resserraient sur ce qui tentaient d'y pénétrer. Le garçon tâtonna avec peine, se guidant au mince filet qui s'échappait de sa torche pour allait s'engouffrer dans l'ombre, lui permettant à peine d'entrevoir. Mieux valait-t-il se fier à son toucher, sa paume effleura un tronc rêche. Derrière eux, comme une ombre silencieuse, qu'il ne pouvait qu'à peine percevoir par son regard, mais qu'il sentait nettement présent, une ombre qui les suivaient. Être muet, ayant joint ses mains derrière son dos. Il l'avait aperçu, se dirigeant avec aisance, comme si le chemin était pavé d'agréables dalles accueillantes, comme celle de son ancienne petite maison. Comme si les racines qui couraient sur le sol n'étaient pas présentes. Comme si il connaissait le chemin par cœur. Comme une ombre. Ses pas étaient légers, et le garçon avait l'impression que les siens résonnaient brutalement dans la tranquille forêt, en cette nuit d'hiver.
Le feuillage que l'on pouvait distinguer à la faible lueur des étoiles, se découpaient sur la toile céleste, et les enveloppaient comme un manteau. L'obscurité dévorait tout, pourtant il pouvait remarquer certaines choses. Une petite fenêtre à découvert lui permettait de pouvoir distinguer la roche brut, qui s'élevait vers le château, un petit point pouvant déjà être difficilement distingué en plein jour. La route sinueuse qui faisait buter les roues de la calèche, une antiquité que possédait ses habitants, contre le rocher, ou chacune des aspérités qui le creusaient. Le seul et unique chemin qui menait au pied de la falaise. La lampe torche que le jeune garçon serrait dans sa main libre, tremblait, à chacun de ses pas. Crissant sur le tapis de neige qui recouvrait feuillage et brindilles traitresses. L'obscurité avait jeté son voile sur les alentours. Il voyait bien en fermant les yeux, le chemin, des pancartes usées, abimées, qui avaient dû autrefois porter quelques obscurs inscriptions, reposaient sur le bord de la route. Il vit l'homme s'emparait de la valise, et la jetait sur le porte bagage, qui gémit sous le poids du fardeau. A peine plus grand que ça. Il vit les regards inconnus, scrutateurs, de gens, des noms qui disparaissaient dans les airs. Madame, monsieur.
A 7 ans révolu, le gamin arrivait à peine à la taille des adultes qui l'entouraient désormais. Finit les jeux agréables de l'insouciance enfantine. Les courses dans les champs alentours et les veillées autour du feu. Chercher des cachettes dans chacune des pièces de la maison aux fleurs. Sentir l'odeur des herbes fraîches. Il porta, comme par réflexe la main à la lanière de cuir qui ornait son cou. Soigneusement caché au regard, il ne pu s'empêcher de tressaillir quand il sentit le regard de l'homme se poser sur lui. Il réprima un frisson et porta son attention sur ses bottes, taillé dans un cuir grossier, inconfortable la première fois que l'on avait l'opportunité de les chausser. Elle n'était pas faite pour le confort, mais pour la marche en montagne, et les rudes paysages des alentours de la demeure familial. Faite pour cette marche en forêt. Les lèvres scellés. Relâchant son bras le long de son corps, il se retourna par la même quand il entendit un grand craquement. Il plissa les yeux dans l'obscurité, il trébucha, avant de rencontrer durement le sol, il sentit une main lui serrer le bras, le tirant en arrière. Faites attention. Il entendit les inflexions durs dans la voix de l'homme, et il tourna un regard implorant vers son père. Glacé. La poigne de l'homme était glacial, dans son regard brillait un discipline inflexible, et un contrôle effrayant. L'être le remis sur ses pieds, et partit un peu en avant. (…)
Il posa sa tête sur ses mains jointes, posée sur la pierre froide de la fenêtre. Une semaine s'était écoulé depuis sa fuite, depuis sa découverte dans la forêt avoisinante, par les gens de la maison. Les gouttelettes de pluies dégoulinaient sur le carreau, et allaient échoir sur le rebord. L'air était humide, saturé, et empêchait d'avoir vu sur ce qui semblait dans sa prime jeunesse comme le précipice qui l'éloignait, sur les arbres qui enserraient le sol. Le château était en altitude et jetait son ombre souveraine sur les alentours. L'enfant plissa les yeux, et son reflet lui renvoya ce regard. Teinté d'effroi et d’appréhension. Le même qu'il posait sur chacun des éléments de son nouvel environnement. Et il avait beau trainer dans les pas, dans l'ombre de son père. L'homme se contentait de bien peu de parole, et la vieille dame semblait avoir jeter son dévolu sur la fragile enfant, décidant de l'éduquer loin de son frère. Il se retrouvait à méditer des heures durant, allonger sur le lit dur, aux couvertures bordées de pourpres, ou bien à aventurer sa tête à l'extérieur de la chambre, épiant les moindres activités de ce qui pouvait passer par là. Cette créature, il l'avait aperçu brièvement. On lui avait présenter. Raide, dos droit tenue parfaite, on pouvait difficilement lui donner un âge, malgré les fines mèches de cheveux gris enserré dans un chignon d'une couleur pourpre. Tout le monde la nommait la Matriarche. Elle régnait sévèrement sur ce petit monde, même lorsqu'elle n'était présente au sein d'une des pièces de la noble demeure. Elle instillait la crainte au sein de ceux qui effectuaient les tâches et le respect au sein de ceux de son sang.
Quand on lui autorisait une sortie, il se contentait de l'aile sud du château (là où il résidait) ainsi que l'aile ouest (là où le laboratoire se trouvait) un endroit étrange, souvent fermer à clé, ou des bocaux s'alignaient, et d'où venait des plaintes, ainsi que l'aile de la salle à manger, lorsque l'on décidait que l'étiquette exigeait de lui une présence formelle. Les autres fois, comme ses premiers jours ici, on avait déposé un plateau garni de denrées, du pain, des lamelles de viande, surement de poulet ou autre, juste au seuil de sa porte. Il s'appuya un peu plus contre la pierre, son regard se perdu, jusqu'à devenir flou. Ici, les murs étaient froids, les habitants sans chaleur. La famille...(…)
Tendant la main pour s'empara de la coupe et la porta à ses lèvres. Tout d'abord hésitant, puis ferment résolue, agissant précipitamment sous le regard d'acier de la gouvernante, et cet homme, un peu à l'écart des deux enfants, mains dans le dos, qui veillait au repas. Chacun de leur déplacements étaient si millimétré que cela se trouvait être étourdissant. Il faillit faire tomber son couvert plus d'une fois, des fourchettes et des couteaux, taillés dans un métal lourd. Pas de l'argent, avait-dit, sa jeune sœur, haussant les épaules devant ce manque de... goût certain de la part de leur hôte. Les premiers jours avaient été presque insupportable, la sage fillette s'en était accommodé, presque avec une joie certaine. Sur ce point, les jumeaux se différenciaient. Elle avait pris comme un jeu la découverte de leurs nouveaux appartements, lui dans l'aile ouest, elle dans l'aile nord du château, là où résidaient les nombreuses dames, ainsi que la Matriarche. Lui, logeait seul, et avait pris goût à cette nouvelle étrangeté, même si les cris des enfants de son âge qui résonnaient dans les rues du village lui manquaient. Il avait profiter de la première faille qui s'était présenté pour se ruer hors de cet endroit. Peine perdu. Désormais, il était cloitré ici, à pouvoir pendant ses quelques périodes de permission trainer dans les couloirs, clancher des poignées de portes désespérément fermées, tâtonner les murs en quête d'un quelconque mécanisme qui dévoilerais un de ces passages cachés, menant directement au cœur de la roche, comme ceux que l'on pouvait trouver des ces récits. Il voyait parfois sa sœur, bien qu'on les avait soigneusement séparé l'un de l'autre. Elle suivait des cours, discutait avec le terrible patriarche, alors que le jeune Bàthory patientait des heures durant dans la petite chambre. On avait cédé, et attribuer un percepteur, un homme de la maison aux tempes grisonnantes et au regard sévère, et il suivait désormais les cours comme tout jeune garçon de son âge. Traçant des lignes soignés dans son petit cahier. Les journées en devenait monotone. Jusqu'à...
Les réceptions qui étaient donné dans le château étaient si... eh bien il était certain qu'elles tranchaient avec l'aspect monastique de la vie entre ces murs. Soigneusement confiné dans sa chambre pendant les événements, il entendait les rumeurs venir de la salle de bal, quelques étages plus bas, voyait les voitures qui s’arrêtaient sur la terre meuble devant le château, regardait ébahit les gens en tenue de soirées en sortir. Même pour une demeure au milieu de nul part, la demeure n'avait pas perdu de sa splendeur, selon les dires d'un des membres du personnel de la maison. Accoudé à la petite fenêtre, il observait attentivement les hôtes recevoir leur invités. Parfois, il descendait discrètement, sur la pointe des pieds, toutefois toujours surpris par un des individus qui s'affairaient à cet étage. On l'escortait jusqu'aux cuisines.(...)
__________
Les jours s'alignaient et même si les lieux semblaient toujours s'enraciner au fur et mesure en lui, comme en chacune des personnes présentes, il avait fini par s'y faire. En partie seulement. Les petits événements reprenaient la main sur le quotidien. La cuisinière qui revenait du village avec la fournée du boulanger, les effluves se glissaient à travers les couloirs, entre les murs de pierre, et ramenait un peu de chaleur. On déposait souvent des ouvrages, des antiquités aux pages jaunies, sur lesquels avaient été tracé d'une main experte des lignes courbes, droites, en vrille, formant dessins, ou bien petits textes. A la fin des repas, il glissait avec habileté, un bout de pain sous le tissu de son vêtement. Il parcourut les couloirs, s’agrippant à la pierre rude, et froide pour se guider. L'aile nord. Baissant la tête à chaque fois qu'il croisait quelqu'un. Il agrippait le loquet, qu'il tirait de toutes ses forces, déposant rapidement les victuailles enfermées dans un petit sac de toile au seuil de la chambre avant de déguerpir, par crainte que quelqu'un ne le surprenne. (…)
1999 - (...)
Alba Iula. 1987.
La bâtisse était agréable, si l'on décidait de rester dans la cours on pouvait profiter d'une brise fraiche, mais l'on pouvait être à l'abri des pluies occasionnelles. Elle se trouvait un peu à l'écart, mais toutefois, dans l'écart du village. Une petite cour, des fenêtres décorées. Des gens se pressaient entre ces murs, aux visages colorées par la fraicheur qui régnait, souriant, aux tissus bariolés qui offrait au regard, merveilles. Le regard de ses parents s'étaient croisé un beau jour d'automne 1984, dans une ville proche de Bucarest, elle une demoiselle à la chevelure brune parée de reflets cuivré. Des yeux profonds, une étincelle pétillante au fond du regard. Ce moment n'avait duré que quelques secondes à peine, et pourtant l'homme était reparti dans sa petite ville de Transylvanie le cœur empli d'histoires, qu'il ne cesserait de se raconter des jours durant. Les jumeaux étaient né deux ans plus tard, un an après l'union de la jeune femme et de l'héritier Bàthory, pour diverses raisons, il avait préféré rester à l'écart du reste de sa famille, restant secret, des heures durant enfermer dans le petit bureau à l'étage. Les enfants avaient grandis, heureux, scolarisé à l'école du coin, vivant la même la vie des gamins du quartier, l'odeur du pain qui venait de la cuisine, les regards affectueux des gens de la famille maternel, les histoires comptés le soir par la voix douce de leur mére. Une vie heureuse même si leur père en venait à s'absenter de plus en plus fréquemment. Et puis, plus rien. Comme si tout s'était brutalement évaporé, chaque petite attention, chaque regard. On était venu les chercher un soir, son père se tenait auprès de la voiture. (…)
Demeure des Bàthory. 1998
« Citation citation citation citation citation »
La Créature était impressionnante, plusieurs pieds de hauteur, une fourrure blanche aux reflets gris argentés, des yeux jaunes qui s'étaient posés sur le jeune garçon. Et pourtant il n'était pas effrayé par la proximité du loup. Ses pas crissèrent dans la neige, quand il avança de quelques mètres pour s'approcher de cette apparition. (...)
Derrière l'écran
Pseudo ; MOJO. Âge ; Majorité (Pile ) Fréquence de connexion ; BLABLA. Comment avez-vous connu le forum ? BLABLA. Comment trouvez-vous le forum ? BLABLA. Multicompte ? [X]OH YEAH / [ ]NO. Code (en spoiler) : BLABLA
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Sujet: Re: BATHORY ► Farewell, fair cruelty. [En construction] Sam 6 Oct - 11:37
Histoire
« TWISTED & DERANGED »
Sestiere de San Polo.Venise. 1394.
«It is better to be feared than loved, if you cannot be both.» - Machiavel
Le gamin parcourait les rues de la vieille ville, traversant les ponts, ses pas résonnant sur les pavés mouillés. L'onde fit vaciller l'homme, tenant déjà en un équilibre précaire sur la gondole. « Enzo ! » Le cri résonna, et pour toute réponse les deux gamins pouffèrent de rire. Le plus petit, des cheveux bruns en bataille, tissu autrefois somptueux maintenant crasseux. Deux gamins de la ville, qui n'attiraient aucun regard. Oui, ils seraient sans doute houspiller par leur précepteurs, et les coups pleuvraient, mais l'escapade en valait la peine. Il ébouriffa ses cheveux, passant une main légére, les gouttes tombèrent sur le sol. « Tu crois qu'ils nous ont suivi. » Il jeta un regard au garçon qui l'accompagnait, et éclata de rire, jetant un regard chafouin à son comparse. Bien entendu, il aurait sans doute une pluie d'ennuis, quand il rentrerait dans cette état au château, mais il s'en moquait bien, pour l'autre garçon c'était un peu plus différente, d'abord inquiet, un sourire s'épanouit sur son jeune visage. Il tira la langue à l'autre damoiseau, et passa une frêle main sur sa figure. Dans le raffut du marché, les commerçants et les artisans qui criaient au passant, vantant la qualité de ses marchandises. Un petit groupe de jeunes demoiselles, commentant par de discrets murmures les étoffes d'un petit commerçant, qui étalait ses trésors à la vue du passant gloussaient en apercevant les deux enfants. Galant, le plus jeune s'inclina profondément, avant de leur jeter un clin d’œil chafouin, qui tira un nouveau fou rire des jeunes dames. Peut importe leur extraction social, soyez galant, avec les demoiselles, lui répétait sans cesse son précepteur. Et puis, à un âge où l'on n'était pas indifférent. Il tressaillit quand il sentit un main agripper son col, il rua, donnant coup de pieds pour se dégager. Peine perdue.
Les hurlements ont retentit dans les couloirs de la demeure, et après avoir été bien mûr pour une punition le verdict tomba, et les coups pleuvèrent. Il trouva refuge après la tempête, sur le petit promontoire, un rebord de pierre, en fragile équilibre on pouvait jeter un coup d’œil au canal, quelques pieds plus bas. D'ici on avait qu'à basculer pour se retrouver à faire une chute vertigineuse pour quelqu'un de son gabarit. Enfin, il avait assez l'habitude de son perchoir pour ne pas commettre telle bévue. Place assez épaisse pour seulement permettre à un enfant de s'y percher, la cachette, ne permettait pas de rester debout, on s'y accrochait, s'y allongeait comme à une branche d'arbre. Dos contre la surface de pierre, le constructeur n'avait sans doute par prévu cet endroit pour cette utilisation. La fenêtre, quelques centimètres en dessous du rebord permettaient d'accéder à l'intérieur. D'ici il pouvait grandement apprécié la vue du canal, les habitations d'en face, heureusement clôt à cette heure donc pas de regard curieux pour épier le curieux lui même, ou pour dénoncer le sacripant. Il avait intérêt à la jouer fine si il voulait pouvoir se glisser hors de la demeure familial, échapper aux regard des gardes.
C'est la meilleure chose. Il avait eu le droit à quelques mots de la part de son oncle, mais son père, restait désespérément silencieux, le même regard sévère qui ne le quittait jamais lorsqu'il parlait à un de ses enfants, sauf peut être à une de ses filles, ou à un de ses neveux ou nièces. Joue contre la vitre de la calèche, il plissa les yeux pour tenter d'apercevoir un petit bout de Venise. Encore une fois. D'une gifle sèche sur la main du jeune homme, la vieille préceptrice rabattit les lourds tissus du coté du jeune garçon. Il se renfonça dans le fond du fauteuil, une petite moue tordant sa fine bouche, et tira sur la manche bordée de fils d'argents. Direction Florence. Le Grand Canal et l'effervescence qui régnait à Venise semblait attirer inévitablement son regard. (...)
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Il était né en l'an 1385, juste quelques années à peine après Stefan, membre de la fine noblesse vénitienne, fils de Rodrigo et Caterina Sforza, proche par sa naissance et par le statut de son père de l'entourage du Doge en personne. Sa demeure, la maison familiale, était située tout prêt du palais, dans le Sestiere de San Marco. Ils avaient fait les quatre cents coup pendant leur jeunesse. Stefan, alors issu d'une famille de sorcier, tandis celui ci d'une famille pieuse, fervente, qui offrait l'humilité au regard. Connu pour sa valeur auprès des puissants. Cadet d'une fratrie de 3 enfants, il fut choyé, tout comme sa sœur jumelle. Bianca. Jeune demoiselle de la fine fleur vénitienne. Mêmes yeux. Même visage au féminin que son frère. Si les chemins qu'ils prirent furent en partie différent, même si ils récurent la même éducation, et la même attention. (Jusqu'au départ du jeune homme).
Des années s'étaient écoulées, et c'était chez la branche des Sforza de Florence, que le jeune garçon avait continuer à recevoir une éducation digne de son rang, fréquentant une grande école de la ville. A 19 ans, il revint, après prés de dix ans d'absence.
Bianca.
Il pinça affectueusement le bras de sa sœur, qui lui sourit en retour, après une petite grimace. Ma sœur. Il la gratifia d'une accolade, et lui fit un clin d’œil complice. Les mêmes yeux, mêmes traits, beaucoup plus affinés, ils avaient eu beau grandir à des lieux, l'un de l'autre, ils se ressemblaient comme les traits déformés que l'on peut observer sur la surface d'un lac aux reflets houleux. Il avait posé le pied sur les pavés de la ville. La jeune fille baissa vite la tête en signe d'humilité, alors qu'un homme d'un certain âge passa auprès d'eux. La demoiselle égrena un chapelet, murmurant une légére prière. Je sais que tu l'apprécie. Lui avait-il dire, un air chafouin s'étirant sur son visage.
Stefan, murmura-t-il à l'oreille d'un homme qui passa. Un jeune homme brun lui jeta un regard étonné, et sourit. Son ami lui renvoya un regard étonné, une légére nuance de surprise passa dans l'éclat de ses yeux. Ils étaient aussi différents l'un que l'autre mais un sincère lien fraternel s'était formé entre eux, et ce depuis leur prime enfance. Tout deux fils de conseiller du Doge, ils avaient fait les quatre cents coups, et récolté chacun punition sur punition, mais comme l'on dit que le temps forge le caractère tout deux avait grandit. Et le jeune homme s'était assagie. Il n'était pas aveugle et était bien au courant de la réputation qu'avait Stefan autant auprès des petites gens, que des jeunes femmes. Tout deux avaient voyagé, traverser les contrées, vu nombre de gens. Mais les années, les avaient vu s'éloigner l'un de l'autre, chacun démontrait une philosophie très différente de celle de l'autre. Le jeune homme était la petite voix de sa conscience et pourtant rien ne pouvait freiner les appétits du noble, la puissance, le pouvoir était ce qui animait la soif de l'homme, ce qui faisait briller l'étincelle dans les yeux de Stefan. (...)
Qui sont-t-elles ?
Raide comme un piquet, les mains jointes derrière son dos, il allait et venait dans la petite allée. Il rabattit son col d'un geste un peu trop brusque. La foule se pressait, les effusions de colère, et de joie rendait si particulier l’atmosphère des rues de Venise. En ce jour, chacun se montrait masqué, les serviteurs venaient à se mêler parmi les jeunes nobles, la richesse n'avait plus d'importance dans les rues. Lui même s'était paré d'un masque. Simple, sombre, orné de fil d'argent, qui donnait un air stellaire à cette parure de fête. Tout en restant ténébreuse. Ses yeux se plissèrent quand il porta son regard sur les demoiselles. Un rire cristallin s'échappa de la gorge d'une d'entre elles, elle effleure le bras du jeune homme. Avant que leur chemins ne se séparent. Pas un mot ne passe les lèvres du jeune homme à ce sujet, il se contente un geste de la tête pour saluer son amis, et regarde les silhouettes fines s'éloigner au loin. (…)
. La cérémonie avait été toute simple, reflétant la modestie et la piété de la jeune mariée. Celle ci était vêtue d'une robe d'un tissu brodé, orné de perles, une coiffe, et le chapelet qui ne la quittait jamais. Son futur époux ne la quittait des yeux. Le témoin observait un fin sourire aux lèvres le couple, aux cotés de leur père.
La messe est dite. La jeune femme avait l'air perdue, le regard d'acier, aussi acéré d'une épée, devait sans doute la blesser plus qu'une quelconque arme. Ses mains se joignaient, et ses yeux se plantaient dans les siens en une supplication muette. Des cernes creusaient son visage, elle était vêtu d'une robe sans éclat. A ses cotés, un des gardes de la famille, la suivait telle une ombre. Les accusations pour hérésie étaient tout sauf affaire non sérieuse. On convoqua le Doge, le conciliere, un cardinal, parfois, surtout et toujours si les accusations concernaient la haute noblesse, fait au combien rare, dû à la piété ambiante. Il avait attrapé le regard, la peur dans les yeux d'une des demoiselles, quand le bourreau avait sciemment disposé les branches, quand il tenait la torche, dont la flamme vacillait dans le vent. Le sac qui dissimulait les traits de son visage. Les multiples regards de la foule tourné. […]
Il se sentait si vieux désormais, jouant avec les jointures les faisant craquer. Et pourtant, il était seulement dans sa trentième année. Ses doigts minces parcourut le papier jaunie, admirant les gravures. La petite pièce dans laquelle il se trouvait offrait au regard bien des merveilles, des ouvrages colorées, à la couverture de cuirs sur lesquelles s'étendait les noms, précisant leur contenu. Des fioles s'alignaient sur le bois dur et épais qui constituait une petite table de travail. Ils avaient défoncé la porte, à renfort de quelques soldats aux armes du Doge de la ville. Des hommes au visage durs, creusés, qui avait pourtant eu une seconde d'hésitation, de la peur dans le regard mêlé d'une certaine appréhension, d'un homme qu'ils avaient pour certains connus, pour d'autres entendu évoquer de la bouche d'un quelconque supérieur, conseiller.
Il glissa sur le sol, dos au mur. Vêtements déchirés, taillés, au tissu grossier et rêche, presque des haillons, dissimulaient à peine les plaies qui parcouraient ses bras, et qu'il devait à ses entraves. Une semaine avait pu passer, peut-être deux, un mois, un an... une éternité. A l'extérieur, l'on pouvait entendre parfois vaguement les éclats de la foule, comme un murmure d'un seul être, parfois ils devenaient plus fort, lors de procès publics, aux jugements rendus par la sainte autorité. Mains entravés par des chaînes, il bascula sa tête en arrière, en un geste implorant, que toutefois nul ne pouvait voir. Il passait son temps les yeux clôt, à prêter attention aux moindres son, aux rumeurs des gardes qui lui parvenaient du couloir, lorsqu'un d'entre eux prenait son tour. Chez les plus jeunes éléments, il pouvait percevoir de la peur, qui teintait leur regard. Chez les plus âgés, presque une certaine pitié, lorsqu'il ne s'agit pas d'un mépris soigneusement dissimulé à son égard. Les rares mots que les gardes acceptaient de lâcher n'auguraient rien de bon. Juger comme hérétique, ou autre. Son visage, qu'il pouvait observer, dans l'eau maculant le sol de la fenêtre... son reflet lui renvoyait les traits d'un homme fatigué, que les années semblaient avoir marquer, comme le marteau marque le métal brulant.
Ils étaient venu aux aurores, un peu hagard, il avait à peine réussit à articuler la question qui lui brulait les lèvres. Qu'avait-t-on décidé ? Sforza. Le ton était impérieux, quoique légèrement tremblant. Le papier entre ses mains frissonnait au vent, les spectateurs serrait contre eux leur manteau qui claquaient dans la brise. L'air marin, si fort à cette endroit, étourdissait quiconque se tenait en ces lieux. Les regards ne le quittait pas. (...)
Alba Iulia. 1998
« Citation citation citation citation citation »
Quand il émergea, il eut l'impression que ses poumons explosèrent. Yeux rougis. (...)
Melbourne. 1999
« Citation citation citation citation citation »
Quand il repris connaissance chaque parcelle de son corps était en feu. Il tentait bien que mal de recracher l'eau qui avait partiellement empli ses poumons. Sa vision était trouble, et chaque mouvement, si ce n'était que plier ses doigts, lui était impossible. (...)
Son séjour à Melbourne lui sembla court, mais fut un véritable souffle d'air frais. (...)
Nouvelle-Orléans. 2001.
« All hope abandon, ye who enter here! »
«Esquive.» Je me baisse brutalement, et roule sur le sol, me prenant les pieds dans une racine, lâchant un juron, et me remettant sur mes pieds, je m'en de m'étaler de tout mon long. Étourdi, par la choc, je manque de trébucher à nouveau et reporte mon attention sur la petite silhouette qui s'enfuit. L'homme qui m'accompagne, hurle quelque chose, haussant les épaules, mon attention se reporte avec difficulté sur ses paroles. Il va quoi ? A la détonation, je m'écroule en partie sur le sol. Il revient, et me tends une main aidante, une expression neutre, s'étirant sur son visage. Je suis bon pour une belle engueulade, une fois rentré, c'est que ce type, s'y prends au sérieux. Amer, je le suit de loin, donnant de rage, un grand coup de pied, qui soulève un nuage de poussière, m'arrachant une toux sèche. La fraîcheur du sol, et de l'herbe qui le recouvre, me donne envie de m'allonger et de rattraper ces heures de sommeil.
Il se relève un peu hagard, yeux brillants, regard mêlé d'une rage sourde et la surprise qui l'a frappé en plein estomac. Les alentours contrastent avec la douce chaleur qui pouvait se ressentir dans chacune des fibres de la ville, qu'était Melbourne, l'air frais, la douceur de la côte. Les journées passées à ses cotés à sillonner la plage. Un coup brutal sur l'épaule le ramène brutalement à la réalité. Le coupable, un homme d'une quarantaine voir cinquantaine d'années aux traits durs et pourtant familier, lui indique les bouts de carton et les planches de bois qui figuraient les cibles flous, aux crocs rapidement dessiner à l'aide d'un vieux marqueur. (...)
T'es qui ? La petite silhouette lui arrivait à peine à la hauteur du menton et encore en peinant à se lever sur la pointe des pieds. Une petite frimousse à l'air sympathique, aux yeux brillants, qui tenait un instrument semblant trois fois trop grand pour elle. Et qui faisait face actuellement à trois petites brutes du coin. A peine avait-t-il aperçu l'adolescent qu'ils n'avaient pas pris leur reste, prenant leur jambes à leur cou, grommelant quelques imprécations qu'eux seuls, dans leur fuite pouvaient désormais entendre. Il soupira en voyant déguerpir les gamins, quelques années de plus que la fillette, ils avaient sans doute trouver nul autre activité que celle de venir l'ennuyer. Il haussa les épaules. (....)
Nouvelle-Orléans. 2012.
« All hope abandon, ye who enter here! » - Dante
Les rues de la Nouvelle Orléans étaient bondées. Le raffut régnait à la fois apaisant, on avait véritablement l'impression de faire partie d'un tout lorsque l'on marchait parmi gens de tout âges, de toutes professions, aux colliers de perles rutilants et aux masques qui permettait à peine de distinguer leur regard. Et pourtant, une personne semblait ne pas participer à la fête. Se frayant un chemin, pas précipités, cette silhouette au loin le narguait. Il pressa le pas, mains dans les poches, baissant la tête vers le sol. Il évita les passants qui se pressaient. (...)
Dernière édition par M. Timoteï Bàthory le Dim 11 Nov - 11:56, édité 16 fois
Sujet: Re: BATHORY ► Farewell, fair cruelty. [En construction] Sam 6 Oct - 16:39
Bàthory je joue un gars qui s’appelle Bàthory sur un autre fo, donc forcément j'adoooooooooooooooooore cette idée que t'as eu là *_* sinon....Sinon et bah je suis content d'avoir un collègue masculin au Talamasca bonne chance pour la fiche, j'ai hâte de lire tout ça! puis réserves moi un lien qui tue tout!
Sujet: Re: BATHORY ► Farewell, fair cruelty. [En construction] Sam 6 Oct - 22:06
*Ranime Feina*
D. Aegnor Barthelemy a écrit:
Bàthory je joue un gars qui s’appelle Bàthory sur un autre fo, donc forcément j'adoooooooooooooooooore cette idée que t'as eu là *_* sinon....Sinon et bah je suis content d'avoir un collègue masculin au Talamasca bonne chance pour la fiche, j'ai hâte de lire tout ça! puis réserves moi un lien qui tue tout!
Aegnor : Merci pour ton message qui m'a fait vraiment très plaisir (Bàthory, dés que j'ai vu le nom, je n'ai pas hésité en fait, surtout que cela va jouer sur l'histoire de mon personnage. *-*), cher futur collègue. Au plaisir de travailler en collaboration avec toi.
Alyson : Ma sœurette d'adoption et squatteuse. T'as vu tout propre, tout beau.
▌A débarqué le : 22/01/2012 ▌Parchemins : 176 ▌Quantité de sang disponible : 22160 ▌Age du personnage : ohlala je viens de me réveiller je n'en sais rien ! ▌Rang : Witches are bitches ▌Job : sorcière réincarnée pour la deuxième fois ▌Citation : DOUYOU DOYOU SAINT TROPEEEEEEZ
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25802 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
« Moi je veux ♥ » ▌Alignement: Neutre à tendance maléfique ▌Relations: ▌Pouvoirs :
Sujet: Re: BATHORY ► Farewell, fair cruelty. [En construction] Dim 7 Oct - 20:36
La joueuse: Attention, mes ovaires sont entrain de s'émoustiller violemment *sbaf*
Coco: *pousse sa joueuse* ...Welcome *lui fait une tape amical dans le dos et lui sert une bière* *sbaf*
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32115 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Sujet: Re: BATHORY ► Farewell, fair cruelty. [En construction] Mer 24 Oct - 6:52
Aaaaah *n'avait pas remarquer qu'autant de gens avaient répondu*
Connor : Veut bien la biére, homme viril (A la joueuse : )
Absilyn : Merci à toi.
Asher : Merci pour ce bienvenue, dans ma grâce je t'épargnerais. /SBAAF/ Nan en fait j'ai besoin des vampires pour retrouver ma pire ennemie. Joueuse (Mwaa même) :
Tessou : Pépé Rony XDD Je l'avais oublié ce surnom-que-je-m'étais-donné.
Raph : Un gentleman se rappelle toujours des belles demoiselles. Céleste : Merciiiiiiiii. Ne t'en fais pas je ne fais pas de mal aux ravissantes vampires. /mode dragueur on/
▌A débarqué le : 22/01/2012 ▌Parchemins : 176 ▌Quantité de sang disponible : 22160 ▌Age du personnage : ohlala je viens de me réveiller je n'en sais rien ! ▌Rang : Witches are bitches ▌Job : sorcière réincarnée pour la deuxième fois ▌Citation : DOUYOU DOYOU SAINT TROPEEEEEEZ
▌A débarqué le : 22/01/2012 ▌Parchemins : 176 ▌Quantité de sang disponible : 22160 ▌Age du personnage : ohlala je viens de me réveiller je n'en sais rien ! ▌Rang : Witches are bitches ▌Job : sorcière réincarnée pour la deuxième fois ▌Citation : DOUYOU DOYOU SAINT TROPEEEEEEZ