▌Age : 27 ▌A débarqué le : 14/10/2012 ▌Parchemins : 125 ▌Quantité de sang disponible : 22631 ▌Age du personnage : 32 ans. ▌Rang : Sorcière désespérée. ▌Job : Chanteuse au Lunatic Café.
« Moi je veux ♥ » ▌Alignement: Neutre à tendance bénéfique ▌Relations: ▌Pouvoirs :
Sujet: La désespérée. Dim 14 Oct - 20:11
Sidor Raphaëlle Sands.
« Beware of passion. it always leads to something ugly. »
Carey Mulligan. Crédit
Identité
Je m'appelle Sidor Raphaëlle Sands mais on m'appelle Raphaëlle. J'ai trente-deux ans, j'en fais vingt-sept. Je suis née le le dix-huit décembre 1980 à Belfast et je suis américaine, avec des origines irlandaises. Je suis une sorcièrehétérosexuelle et je suis une pianiste ratée qui prostitue sa voix au Lunatic Café.
Capacité Spéciale ;Définition générale : la phytokinésie est le terme employé pour désigner un être humain ayant la capacité d'utiliser les végétaux, les déplacer ou les contrôler en canalisant son énergie psychique et corporelle. Cependant, la capacité spéciale de Raphaëlle ne s'applique que sur les végétaux se trouvant près des marais. Elle peut les contrôler en utilisant sa maîtrise sur l'eau présente dans les végétaux. Et en ayant cessé tout entraînement, son don n'a pas pu évoluer. Alors, la jeune fille ne peut utiliser sa capacité pour réaliser des potions ainsi que des filtres.
Habitudes Diurnes
Raphaëlle est libre de faire ce qu'elle a envie une fois le soleil élevé. S'étant installée récemment, elle n'a pas encore de repères et s'égare rapidement. Toutefois, en règle générale, elle passe la plupart de son temps dans les rues commerçantes. Sa principale occupation est d’aménager la maisonnette dans laquelle elle vit. Mais au soleil couchant, Raphaëlle se rend dans les marais pour exercer son pouvoir à l'abri des regards indiscrets. Là, elle fait plusieurs cueillettes et en revenant chez elle, la jeune femme concocte de nombreuses potions à l'aide du grimoire magique qu'elle avait récupéré. C'était la dernière personne portant le nom des Sands, donc ce recueil lui revenait de droit et croyez-le ou non, elle allait s'en servir.
HABITUDES NOCTURNES
Lorsque la lune et les ténèbres enveloppe les cieux, Raphaëlle se montre très active également. Travaillant en tant que chanteuse et serveuse au Lunatic Café. Elle redouble d'effort pour récupérer le plus de pourboire à la fin de son service. C'est l'endroit où elle passe le plus de temps, là où elle croise de nombreuses personnes. Un lieu où elle se sent entourée. Parfois même, elle sourit sincèrement en compagnie des clients.
Après son service, voilà que Raphaëlle se consacre à sa deuxième passion : les armes à feu. Retournant dans les marais, elle dégaine les armes pour améliorer sa précision ainsi que sa rapidité. Grâce à cela, les nuits passent plus vite, et sa mélancolie la gagne. Parfois, elle se met à parler seule, persuadée que sa sœur est à ses côtés.
DESCRIPTION PHYSIQUE
Un nez fin et légèrement retroussé ne demandait qu'à être touché, des lèvres rosées qui quémandent un baiser. Elle détient aussi un regard doré saisissant et fascinant. Son visage est harmonieux et naturel. C'est une personne au physique avantageux, sans être abusé. Toutefois, au fils des années, ses traits se sont légèrement durcis. Mais pas d'inquiétude. Quand un individu parvenait à l'adoucir, il pouvait apercevoir le merveilleux bout de femme qu'elle dissimulait au plus profond de son âme. Alors, seulement à cet instant, Raphaëlle redevenait la jeune fille heureuse et épanouie qu'elle était autrefois.
Cette femme ne suscite pas le désir des hommes, ou du moins, pas directement. Des cheveux coupés à la garçonne ou sur les épaules, elle ne peut pas compter sur son cuir chevelu pour attirer la gente masculine. Auparavant, elle avait une chevelure qui retombait légèrement sur ses épaules. Aujourd'hui, il n'en était pas question. Cette phase appartenait au passé et Raphaëlle ne souhaitait pas y repenser.
CARACTÈRE
Même si son passé avait eut des conséquences sur son comportement, son caractère n'a pas changé. Raphaëlle a conservé sa douceur et les animaux peuvent en témoigner. Et en parlant de son passé, la jeune femme a développé un besoin maladif d'affection. Les choses ont fait que maintenant, elle accorde une importance particulière aux gestes physiques. Peu importe le contexte et le moment. Certes, les sentiments avaient leur importance mais pour Raphaëlle, la chair était bien plus forte et intense. Plus réalise. Elle pouvait se sentir vivante lorsqu'elle était persuadée du contraire.
Cependant, quand elle se retrouve seule d'un jour à l'autre, la peur et l'angoisse reviennent au galop. Son côté autodestructeur n'arrange pas les choses. A plusieurs reprises, Elle a tenté de mettre fin à ses jours, et les tentatives pour y parvenir étaient plus inconscientes les unes que les autres. Ses tendances suicidaires sont de plus en plus fortes et régulières, fragilisant alors son esprit.
Mais ne pensez pas que Raphaëlle est une femme folle. Loin de là. Ses crises suicidaires font leur apparition lorsqu'elle commettait une faute, ou qu'elle n'arrivait pas à accomplir certaines tâches. Entre de bonnes mains, elle se montre joyeuse, s'émerveillant aux moindres détails. C'était une femme brisée de l'intérieur, mais elle a une motivation qui la stabilise de jour en jour.
Histoire
« Le début d'une vie. »
Première partie.
Belfast, 1992.
« Encore raté ! » Une autre cartouche fusa à l'opposé de sa position actuelle. Des verres en cristal explosèrent de part et d'autre du hall en un son précis et rapide. Le vestibule peu emménagé se métamorphosait lentement en vulgaire centre de tir. A l'intérieur se trouvait deux individus. Une mère accompagnée de sa fille. Et c'était la fillette qui venait de libérer cette balle hasardeuse dans cet endroit autrefois habité. Raphaëlle, car c'est comme cela qu'elle se nomme, était triste. « Tu n'es pas assez concentrée Raphaëlle. Recommences. » murmura doucement sa mère. Une voix apaisante et légère se glissa vers les oreilles de sa progéniture, qui aussitôt, orienta son revolver vers un vase bicolore. Raphaëlle cligna des yeux puis ajouta son index gauche sur la gâchette pour pouvoir réussir. En vain. La balle de plomb rata sa cible pour aller rejoindre la première. « Dis maman, pourquoi ça ne marche pas quand j'essaye de tirer ? Je ne comprends pas. » souffla péniblement la fille qui croisa ses fins bras en signe de mécontentement. « Ma chérie, c'est normal que tu n'y arrives pas. » D'abord debout, sa mère s'accroupit légèrement pour se mettre à la même hauteur que sa fille. Puis elle reprit avec calme et assurance. « Tout d'abord, tu dois viser ta cible mais attention, ne clignes pas des yeux ! Ta précision s'envole aussitôt. Alors je vais te donner un petit conseil : expire très lentement et presse la détente. » ajouta sa mère en déposant un baiser confiant sur la joue de Raphaëlle. Après cette marque d'affection, la fillette ne pouvait que réussir. Elle visa à nouveau le vase sans cligner des yeux. Sa respiration ralentissant progressivement, la petite fille tira enfin. Le projectile atteignit sa cible, ni plus ni moins. La cruche explosa en mille-et-un morceaux dans un bruit strident mais rapide. Le sourire enfantin présent sur les lèvres de Raphaëlle fut remplacé par un sourire réjouis.
Un peu plus tard dans la journée.
« Qu'est-ce que c'est papa ? Pourquoi dois-je aller dans ce bain. Il a l'air dégoûtant et je n'ai pas envie de prendre un bain. » Raphaëlle se pencha fébrilement au-dessus de cette baignoire remplie d'un liquide verdâtre. L'aspect physique de cette eau intriguait la petite fille et cela réprimait toute envie de prendre un bon bain chaud. Étant dans un état d'euphorie, la jeune fille croyait apercevoir des papillons multicolores s'échapper de son futur bain. Était-ce une illusion ? Raphaëlle savait pertinemment que ce qui l'entourait était sa vie. La réalité. La magie blanche était son royaume. Tout autant que les armes à feu. « Combien de fois t'ai-je répété qu'il ne fallait jamais se fier aux apparences jeune fille ? » assit au bord de la baignoire, son trentenaire de père tendit une main vers sa fille. En guise de réponse silencieuse, elle plongea son regard enfantin dans le sien et esquissa un faible sourire coupable. « Ne prends pas cet air réticent Raphaëlle. Saches que ce bain n'est pas empoisonné. Il contient des herbes magiques d'où cette couleur légèrement étrange. J'ai concocté une potion qui a pour but de développer tes Chakras. » « Bon d'accord. J'y vais alors. » répondit finalement Raphaëlle avec l'impatience d'un enfant. Instantanément, son esprit ainsi que son enveloppe corporelle s'harmonisèrent sans un bruit. Des végétaux verdoyants naquirent sur les bords de la baignoire sans un bruit. Les plantes poussaient lentement, mais la fillette ouvrit subitement les yeux et la végétation s'arrêta net. La revoilà dans la réalité. « Tu vois ma douce Raphaëlle ? Ton corps et ton esprit doivent être en harmonie pour que la magie apparaisse. Comme quoi, ton père ne dit pas que des bêtises. » affirma son géniteur en arborant un sourire des plus doux. « Bien ma fille, je suis très fier de toi. »
***
C'est beau hein ? Voyez-vous, les parents étaient bien trop occupés à défendre leur cause chérie dans les rangs de l'IRA provisoire. Ils avaient beau être des sorciers, dans cette situation perpétuelle, ils préféraient prendre les armes pour livrer bataille. De ce fait, ils délaissaient leur deux filles. Raphaëlle et Sasha. Et pourtant, Sasha s'était chargé de subvenir aux besoins de sa petite sœur. Aux yeux de Raphaëlle, son aînée était la seule personne réellement importante dans sa vie. Grâce à elle, sa vie avait été normale. A partir de cet instant, elles comptaient l'une sur l'autre. Elles ne se souciaient même plus de leurs parents. Ils étaient transparents, invisibles pour elles. Et lorsqu'ils décédèrent sous les coups de l'armée britannique, les sœurs Sands ne gardèrent que peu de souvenirs. Et alors que plus rien ne les retiennaient, Sasha et Raphaëlle prirent la fuite aux USA pour recommencer une vie.
Deuxième partie.
Boston, 1995.
La belle ville qu'était Boston représentait son jardin d'Eden. La liberté flottait constamment dans l'atmosphère, l'indépendance se lisait sur les visages des passants. La joie étirait les lèvres de Raphaëlle ainsi que celles de sa tendre sœur Sasha. Toutes les deux visitaient les lieux environnants leur nouvelle demeure. Et en écoutant certaines personnes, Sasha et Raphaëlle entendirent que l'océan Pacifique faisait la fierté de la ville. Ce n'était pas étonnant après tout. Une eau si claire, si pure. Quelques moutons faisaient leur apparition au large. Le tout donnait un spectacle éblouissant. Même un aveugle pourrait voir qu'elles sont heureuses et épanouies. La nouvelle vie à Boston ne faisait que commencer.
Grâce à leurs économies, les sœurs Sands avaient pu vivre convenablement durant une année entière. Au bout d'un certain temps, Raphaëlle s'autorisa à penser aux loisirs qui l'entourait. Les possibilités qui s'offraient à elle. A la direction que sa vie pouvait prendre à tout instant. La musique était devenu un élément vital dans sa vie. Les comédies musicales et les chansons endiablées captivaient son jeune esprit. Les paroles poignantes des chanteurs prenaient les tripes de Raphaëlle à chaque fois. Et c'était à son tour de faire cet effet. Mais comment ? Tout d'abord, elle avait songé au piano. Le tempo lent ou saccadé. La sensibilité de chaque note. L'instrument dans son intégralité intéressa la jeune fille. Malheureusement, le piano ne s'intéressait pas à elle. Même après des heures d'entraînement acharnées, Raphaëlle était incapable de jouer un morceau correctement. Pour conclure, le piano n'était pas fait pour elle. Alors la jeune adolescente se tourna vers le chant et ce coup-ci, elle venait de trouver sa vocation.
***
« Ma Lady, tu m'as envoûtée ce soir. » Assise à une table en face d'un jeune homme, Raphaëlle n'était plus dans le monde des vivants. La jeune adolescente venait de faire la rencontre d'un homme prénommé Dimitri O'neal. Visage espiègle, des traits relativement discrets, de délicieuses lèvres fines, un regard vert pâle fascinant. Une enveloppe corporelle relativement imposante, une voix délectable au possible. Toutefois, cet homme détenait une particularité hors norme : le fait d'appartenir à la race des lycanthropes. Elle avait fait sa rencontre lors de l'une de ses performances musicales. Ce dernier avait été charmé par son chant lors de sa reprise de 'New York, New York'. Et après avoir fait l'éloge sur sa voix mélodieuse, Dimitri l'avait invité à boire un verre. Celui-ci se montrait sympathique voire courtois envers notre héroïne. Le courant semblait passer entre eux, mais une aura étrange planait au-dessus d'eux. Ce bel homme cachait probablement quelque chose. Une affaire illégale ou elle ne savait quoi, mais la chose dont elle était sûre c'était que Dimitri n'était pas sincère comme un gentleman était sensé l'être.
Sa chère et tendre sœur était du même avis que Raphaëlle. Autrefois âgée de vingt-et-un ans, Sasha s'était toujours montré protectrice et aimante envers elle. Prenant particulièrement soin de l'autre, rien ni personne ne pouvait changer leur habitudes. Sauf Dimitri. Depuis que celui-ci était entré dans la vie de notre cadette, cette dernière se faisait plus silencieuse, voire même réservée. Aussitôt, Sasha avait comprit ce qu'il se tramait. Et après avoir harcelé sa sœur pour obtenir les réponses attendues, elle s'interposa entre les deux individus. Elle trouvait déplacée l'attitude du lycan à l'égard de sa cadette. Son rôle était de la protéger de tous les dangers, peu importait sa forme. Cependant, qui aurait pu croire qu'après cette rencontre fortuite, une relation instable et fragile s'était forgée entre Dimitri et Sasha ? Pas Raphaëlle en tout cas.
Troisième partie.
Boston, 1997.
« Espèce de salaud. » Un râle de plaisir s'échappa de la gorge nouée. Raphaëlle était sur le point de le frapper à nouveau. Elle voulait esquinter ce corps masculin qu'elle avait secrètement adoré quelques minutes auparavant. C'était ça son plan, coucher avec Dimitri pour confronter Sasha à la réalité. Et sa théorie s'avéra être juste. Ce n'était qu'un stupide coureur de jupons comme bien d'autre. Mais lui, il allait briser le cœur de sa sœur chérie. Toutefois, après le renouvellement de ces ébats, Raphaëlle tombait dans son propre piège. Mais c'est qu'elle commençait à s'attacher à cet homme insupportable la petite ! Et le pire dans cette situation, c'était qu'elle n'avait même pas le mérite d'être sortie indemne de cette histoire. Elle était tombé volontairement dans les bras de Dimitri pour faire ouvrir les yeux à sa sœur, et voilà où elle en était. « Ferme-là Raph. » Rétorqua-t-il alors que sa respiration devenait erratique. Cela en était trop. La jeune fille ne le supportait plus. Elle voulait le faire souffrir, voir la souffrance défigurer son visage. Dans ses rêves les plus sombres, elle l'entendait crier des excuses hypocrites, le voyait sourire malicieusement comme s'il était prêt à subir sa colère avec une extrême indifférence. Et pourtant, dans sa triste réalité, elle n'était pas assez courageuse pour réaliser toutes ces horreurs imaginaires. Alors elle se tut, le laissant l'assaillir de baisers fiévreux puis la prendre des plus violentes des façons.
Boston, mai 1998.
Neuf mois. Neuf mois que l'enfer poursuivait sa route. Devenant plus coriace et difficile. Dimitri et Raphaëlle avait forgé une relation malsaine durant cette période. Il n'avait pas changé, au contraire, il s'était fait à la situation, savourant le désespoir de son amante de belle-sœur. Il était devenu plus violent, n'éprouvant aucune pitié pour elle. Assassinée par le mensonge, ses journées comme ses nuits étaient misérables. Raphaëlle devait parler à Sasha, lui expliquer la situation qui se déroulait derrière elle. La persuader qu'elle avait eu tort vis-à-vis de Dimitri. Seulement, une fois encore, ce n'était pas aussi simple que dans son imaginaire. Raphaëlle avait essayé d'aborder le sujet mais Sasha ne voulait rien entendre. Rien écouter. Pourquoi vivre dans le mensonge ? La vérité fait mal, c'était sa seule utilité. Les idéaux sont plutôt agréables, plus faciles. Et après leur enfance, peut-être qu'elle avait besoin d'un semblant d'amour. A son tour d'être protéger. Ce serait à elle qu'on dirait que tout ira bien. Et c'est dans le mensonge que Sasha mourût mystérieusement, laissant Raphaëlle dévorée par ses remords.
« Je veux savoir ! Que c'est-il passé Dimitri ? Tu es le dernier à l'avoir vu ! Dis-moi espèce de connard ! » Désespoir, ô grand désespoir qui habitait son âme. Des larmes salées dévalaient les pommettes rosées de Raphaëlle. La tristesse ainsi que les remords rongeaient l'orpheline. Les peines s'amplifiaient au fur et à mesure qu'elle lançait des objets sur Dimitri. En seulement quelques minutes, elle avait saccagé l'appartement. Il ne restait que des rideaux en lambeaux, des morceaux de verres, des meubles renversés. On lui avait enlevé sa seule source de bonheur, d'amour. Et désormais, elle était seule sans aucun repère. Seule dans ce monde plus grand et plus sombre qu'elle ne l'aurait imaginé.
Quatrième partie.
Washington DC, 2001.
« Putain, je t'ai connu plus résistante que ça. » Une voix grave raisonnait dans sa tête, les nausées ne la laisserait jamais tranquille ? Accompagné d'un important maux de tête, la nouvelle adulte titubait dans le pub bombé. Ses tympans souffraient le martyr, ses jambes n'allaient plus pouvoir supporter son poids. Deux rails et la voilà chaos. Décidément, elle n'était pas présente ce soir-là. Ses pupilles s'étaient dilatées au bout du premier. Les effets étaient plus rapides que la fois précédente, ou c'était elle qui commençait à perdre l'habitude. « Ferme-la Steven... La troisième m'attends. » Démarche affreusement lente et regard vitreux. Ses fines mains se posèrent fermement sur la table en verre et Raphaëlle approcha son visage de la surface de cette dernière. A nouveau, des vertiges se saisirent de son esprit, lui réduisant ses réflexes. Cette fois-ci, la drogue eut raison d'elle. La jeune femme tomba à terre dans un bruit discret. « Pitoyable. Tu es pitoyable Raphaëlle. » Soupira Steven avant de s'en aller repérer sa prochaine victime. Désormais, elle était seule à nouveau. Errant entre la réalité et l'illusion. Mais la demoiselle trouva la force de se relever. La voilà. C'était le moment parfait. Raphaëlle rassemblait ses dernières forces pour attraper son sac à main et en sortir des gélules. Elle emprunta un verre sans se préoccuper de son contenu et le descendit aussitôt. Un sourire absent prit possession de sa bouche alors qu'elle se laissait retomber à même le sol. Quoi de mieux que mourir dans un état d'euphorie ?
Sur la route, la même année.
« T'es obligée de passer par là Raph' ? Je suis persuadé que si t'étais passée par la Côte Est, on serait déjà arrivé ! » « Oui Jack, pour aller à Memphis, c'est bien plus rapide que de passer par ta foutue Côte Est. » Sur ce, son ami n'ouvrit plus la bouche. Depuis sa première tentative de suicide, la douce Raphaëlle s'était quelque peu endurcie. Rien qu'un peu. Jack et elle devaient rouler jusqu'à Memphis pour qu'ils ne ratent pas une réunion familiale. C'était pour cela que la voiture roulait à plus de cent-trente kilomètres heure sur un route à une seule voie. « Excuse-moi de penser à la sécurité de la femme que j'aime, Raphaëlle. » A ces mots, un frisson glacial parcourut le corps de la demoiselle en question. Les mots d'amour la dégoûtaient, l'horrifiaient et ça depuis l'homme qui avait détruit sa vie. Son ancienne vie. « C'est inutile de te soucier de moi tu sais ? » Voix tremblante, doutes omniprésents. Après tout, qui était-elle pour mériter cette attention si délicate ? Par le passé, personne ne s'était préoccupé de sa sécurité mise à part sa sœur. Elle était transparente, insignifiante pour tout le monde alors, si elle perdait la vie qui s'en soucierait ? Un virage relativement serré pointa le bout de son nez et à cet instant, les perles salées glissèrent sur les pommettes de Raphaëlle. Prise d'un malheureux élan suicidaire, la jeune femme enfonça l'accélérateur, se rapprochant dangereusement du virage. Elle souhaitait à nouveau mettre un terme à sa vie, mais elle négligeait le fait qu'elle n'était pas seule dans cette voiture.
Jackson, 2002.
« Voici votre beau 9mm mademoiselle. Faites-y attention ma p'tite dame, il ne faudrait pas vous casser un ongle ! » Le rire gras du vendeur dégoûtait Raphaëlle. Ce vieux lard la dévorait des yeux et cela lui donnait envie de pendre ses jambes à son cou et de partir à des kilomètres. Toutefois, elle devait payer avant. « Merci monsieur Hasting. » Elle plongea sa nouvelle arme au fond de son sac à main sans oublier les précieuses munitions et franchit la porte à grand pas. La voilà sereine, tranquille. Elle avait son fidèle ami en sa possession et dès l'instant où elle l'effleura, un franc sourire apparût sur ses lèvres. Désormais, Raphaëlle allait pouvoir exercer son hobbie dès que l'envie la saisirait. N'importe où, n'important quand et sur n'importe qui.
Cinquième partie.
« Mademoiselle Sands, vous faites beaucoup d'heures supplémentaires ces temps-ci, vous devriez prendre des vacances. Je vous l'accorde cette fois-ci, profites-en. » Raphaëlle leva son nez de sa paperasse et esquissa l'ombre d'un sourire. Elle n'eut le besoin de l'entendre une deuxième fois, c'était clair et net. Enfin elle avait droit à des vacances. La jeune femme se leva et se mit à rassembler ses affaires. Direction la ville la plus proche de Jackson et donc, elle partira à La Nouvelle-Orléans demain.
***
L'atmosphère était chaleureuse et légère. La brise était quasiment inexistante, de même pour la population. Et cela étonna notre nouvelle venue. Et étrangement, Raphaëlle avait l'esprit léger et un minuscule sourire pointa le bout de son nez. C'est dans une humeur presque joyeuse qu'elle se mit à vagabonder dans les rues commerçantes de La Nouvelle-Orléans.
Sa première journée s'acheva plus rapidement qu'elle ne l'aurait pensé, et voilà que la fatigue la gagnait. Mais heureusement, un bar du nom de Lunatic Café était à seulement quelques pas de son emplacement. Sauver par le gong, la jeune femme franchit alors la porte du bâtiment sans savoir ce qui l'attendait à l'intérieur. Des yeux la scrutèrent silencieusement alors que quelques discussions s'arrêtèrent. Dans sa fine tenue pastel, voilà une entrée éclatante ! Oui, la reine de l'invisibilité se fit remarquer, et pas par n'importe qui. Raphaëlle fit quelques pas vers le bar en tâchant de s'effacer dans la masse, ce qu'elle réussit. De sa position, elle pouvait parfaitement entendre les paroles des deux hommes assis non loin d'elle. « T'as vu ça ? Une petite humaine vient d'entrer, elle a dû se perdre... Je vais lui montrer le chemin, tu vas voir. » L'inconnu s'interrompit et Raphaëlle comprit qu'il se léchait les babines qui s'ensuivit d'un grognement. « Une humaine, ici ? Tiens, ça faisait longtemps. Où est-elle, que je puisse voir si elle est comestible ou pas ? » Son sang ne fit qu'un tour. Son corps se raidit d'effroi et elle se demandait où elle avait bien pu atterrir. L'angoisse apparût progressivement alors qu'elle se dirigeait vers la sortie. La jeune femme priait que l'homme n'ait pas vu son visage, mais seulement, elle avait oublié la teinte de sa tenue. « C'est la blondinette là-bas, regardes Dimitri, là-bas ! » Non, impossible. Il ne pouvait pas être ici, dans ce bar. Pas lui. Une bonne fois pour toute, Raphaëlle se figea. Ses muscles se contractèrent. Le choc était si fort qu'il l'empêchait de respirer. Pourtant, son cœur battait la chamade et menaçait de quitter sa poitrine. Elle se retourna, quand soudain, son regard noisette croisa celui de Dimitri. Alors, son passé la frappa de plein fouet. Toute la douleur et la rage refirent surface, mais aussi le désir. Un désir malsain qui lui dévorait les tripes depuis des années. Raphaëlle bien trop sous le choc ne put réagir lorsqu'il sortit du café en la regardant comme si c'était son pire cauchemar. Un cauchemar du passé, le symbole de ses erreurs.
« Ma chère Sasha. Que mon monde est vide sans toi. Je vis, je survis sans tes rires sincères ma belle. Et si tu savais ce que tu as laissé derrière toi. Mais saches que je n'abandonne pas. Jamais. Je trouverai le responsable de ta mort et je me vengerai quoi qu'il m'en coûte. Et je sais au plus profond de mon cœur que Dimitri sait quelque chose de précieux. C'est pour cela que j'ai décidé d'emménager à La Nouvelle-Orléans. Je découvrirai son secret un jour ou l'autre. Il nous doit bien ça. »
Derrière l'écran
Pseudo ; Amé. Âge ; 14 ans. Fréquence de connexion ; 5/6 fois par semaine ? Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à la Grande Athénaïs ! Comment trouvez-vous le forum ? Magnifique ! Merveilleuse intrigue, design à tomber ! Multicompte ? [ ]OH YEAH / [x]NO. Code (en spoiler) : BLABLA
Dernière édition par S. Raphaëlle Sands le Lun 15 Oct - 20:49, édité 3 fois
▌A débarqué le : 23/01/2012 ▌Parchemins : 791 ▌Quantité de sang disponible : 22062 ▌Age du personnage : 112 ans ▌Rang : Freki de la meute O'Brien ▌Job : Superman à temps partiel.
« Moi je veux ♥ » ▌Alignement: Neutre à tendance maléfique ▌Relations: ▌Pouvoirs :
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25797 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
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Encore un cœur brisé par Dimitri, je crois qu'on va bien s'entendre. Sauf si tu te perds une nouvelle fois dans ses bras, là, la guerre sera déclarée ma jolie car il est mien jusqu'à la fin des Temps, même s'il l'ignore. *out*
En tout cas, ça fait plaisir de te revoir parmi nous
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Sujet: Re: La désespérée. Lun 15 Oct - 16:07
Merci beaucoup, Spencer !
Une autre victime de ce beau Dimitri ? Décidément, un sacré personnage ! Mais oui, on va bien s'entendre ma belle. Il est peut-être à toi mais ne m'oublies pas, maintenant que je suis dans les parages, il sera préoccupé. *out*
Et re-merci pour te souvenir de moi, ça fait toujours plaisir.
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Sujet: Re: La désespérée. Lun 15 Oct - 18:52
rebienvenue
*touche Dimi* et voilà il brisera plus personne *out*
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Sujet: Re: La désespérée. Lun 15 Oct - 22:13
Félicitations !
« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »
Officiellement bienvenue sur COB ! Superbe fiche qui se lit d'une traite, tu as bien cernée le personnage ! et c'est pas vrai, j'suis un gentil garçon. c'est alecto la méchante, méfies-toi => Te voilà donc ajouté chez les merlins ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée
► Le Guide du joueur ◄
Alors, heureux ? Bon, tant mieux. Mais... tu croyais pas t'en tirer si facilement, si ?! Allez, c'est pas pour t'embêter mais au contraire, te guider un peu. Lis bien ce qui suit, c'est indispensable et utile pour prendre tes repères
Parrainage ; Pour commencer, il faut savoir que tu peux solliciter l'attention et le temps d'un ancien pour mieux comprendre le forum et t'intégrer ! C'est sympa pour créer de nouveaux liens et apprendre à connaître les autres. Pour ça, tu peux choisir ton parrain en allant par là, et faire un tour dans les mini-flood. N'hésite pas à t'incruster surtout Avatar ; Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité ici même, en respectant le formulaire évidemment ! Postes Vacants ; Si ton personnage est un Prédéfini, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Admin spécifie qu'il est désormais pris ! Pouvoir ; Pour recenser ton pouvoir c'est par là. Métier/Rang/Statut ; Pense aussi à réserver ton métier/rôle, histoire qu'on sache un peu qui est qui. Liens ; Puis tu peux créer ta fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. RP ; Tu peux aussi créer un sujet dans les répertoires de topics Te Loger ; Pour un logement il faudra passer par la boutique et avoir assez de litres de sang. Pour acheter les clefs, ben c'est justement à la boutique que ça se passe. Les Litres de Sang ; Tu les vois, dans ton profil ? Eh bien garde les précieusement ! Ce système de points te permet d'acheter des cadeaux sympathiques à la boutique justement, et de faire évoluer ton personnage. Pour savoir comment gagner des Litres de Sang et devenir plus puissant, c'est par là (a) Les Demandes de Rang ; T'as envie d'un rang personnalisé ? C'est par ici ! Les Annonces ; Il est impératif de surveiller ce coin là qui est le témoin de tous les changements importants qui auront forcément une influence sur ton perso. Faire Connaissance ; Évidemment, tu peux flooder et t'amuser avec les autres à cet endroit. Sinon il y a des rendez-vous CB, organisés régulièrement pour permettre à tous de bien s'intégrer à la vie du forum ! Commencer à jouer ; Pas toujours évident de trouver un partenaire RP, on est d'accord. C'est pourquoi, sur COB, on a les demandes Tes Oeuvres ; Pour exposer tes oeuvres et en demander ce sera dans les galeries d'art ! Absence ; En cas d'imprévu, un petit post dans les absences ne tue pas Staff ; Tu apprendras à mieux connaître ton staff en cliquant là Le Membre du Mois ; pour en savoir plus, c'est là !