Helena J. Viretti [TERMINE]

Helena Jane Viretti

« Plaisir : sensation d’un accroissement de puissance. »

Willa Holland

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Identité

Je m'appelle Helena Viretti mais on m'appelle Lana. J'ai 334 ans, j'en fais 21. Je suis née le 31 octobre 1678 à Venise et je suis Italienne, avec des origines italiennes. Je suis une jaguar biexuelle et je suis mannequin à l'occasion.

Capacité Spéciale ; Le pouvoir de la demoiselle consiste à pouvoir faire suffoquer à distance rien qu'en serrant le poing et en se concentrant sur la personne visée.

Par la suite, Helena sera également capable de compresser des objets bien plus imposant qu'elle. Il s'agit du stade 2, qui n'est pas atteint.

Pour la phase 3, Helena sera en mesure de tuer sa victime en serrant son poing. Mais là encore, elle ne maîtrise absolument pas cet aspect de son pouvoir.

A ajouter que son "don" monte en puissance sous le coup de la colère, ou de n'importe quel autre sentiment fort.

Néanmoins, plus ce qu'elle souhaite compresser est imposant, plus cela la vide de son énergie.

Habitudes Diurnes

Tu veux dire le jour ? Hein ? C'est ça que tu me demandes ? Ce qu'Helena trafique en plein jour ? Figure toi que la demoiselle, en trois-cents années d'existence a eu le temps d'amasser assez d'argent pour se la couler douce pour approximativement un siècle. Pendant un temps, sa principale activité fût de voyager, ou plus exactement de fuir les pays qu'elle ravageait.
Il fallut beaucoup de temps à Helena pour apprendre à contrôler son jaguar intérieur. En effet livrée à elle même depuis le commencement de sa transformation, elle eut par la suite, énormément de mal à s'empêcher de tuer à tout va. Contrainte d'effectuer seule son apprentissage, elle fit de son mieux pour réparer ses "bêtises", et ne pas trop éveiller les soupçons des humains. Trop consciente du monde surnaturel qui l'entourait, et duquel elle faisait désormais partie. Mais ne vous y trompez pas, les seuls responsables de sa retenue sont ces bêtes qui serait capable de lui ôter la vie si elle menaçait de trahir leur existence.

HABITUDES NOCTURNES

La nuit, Helena se plaît à relâcher complétement l'animal en elle, arpentant la forêt, ou bien le bayou, il faut croire que les charmantes bestioles qui traînent dans les marécages amusent beaucoup la jaguar. Laquelle ne se lasse pas de partir à la chasse aux croco' .. ou aux touristes égarés. Attention où vous mettez les pieds, il se peut que les alligators ne soient pas les prédateurs les plus dangereux du coin. C'est vrai que le félin en elle ne refuse jamais une partie de chat perché. Attention ça commence, vous êtes la souris.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Des yeux, des yeux de chat, Des yeux noirs et brodés de cils qui vous mangent tout entier tellement ils sont grands. Des yeux dans lesquels bon nombres d'imbéciles se sont perdu. Des yeux qui semblent se jouer de vous. Des yeux vraiment brillant, trop peut-être c'est ça que vous vous dîtes. Cette lueur qui les habitent n'est pas anodine. Celle qui fit briller l’œil du prédateur sans doute, voilà ce qui vous inquiète quand vous croisez son regard. Ne vous laissez pas envoûter.
Avec sa peau pâle de poupée, ses lèvres bien roses, et son air innocent, on se demande vraiment si l'on a à faire au monstre décrit. Alors quoi ? C'est cette fille toute menue le danger ? C'est ça un jaguar ? C'est cette nana qui ressemble à une fée qui risque de me tuer ? Et sans doute que vous éclaterez de rire, mais c'est tellement stupide de votre part, parce que la réponse est oui. Rien qu'en serrant le poing, la charmante poupée à la capacité de mettre fin à vos jours. Ne vous y trompez pas, elle agit à l'instar d'une sirène, elle vous attire par ses charmes avant de vous dévorer.

CARACTÈRE

Helena a une fâcheuse tendance : celle de mépriser la vie humaine. Tuer ne la rebute pas, bien au contraire, c'est un jeu pour elle, le jeu de la domination. Elle est plutôt cruelle et si elle ne cause pas trop de ravages c'est par soucis de discrétion et par esprit de conservation également. Cela fait plus de trois-cent ans qu'elle foule cette terre, et bien que très insouciante, la belle jaguar, a finit par assimiler certaines choses, comment rester en vie par exemple. Prudence est mère de sûreté vous dirait-elle.
La demoiselle est plutôt égoïste, et pas vraiment la première à se proposer quand il s'agit de partager. Son côté félin sans doute, il n'empêche, essayez de pénétrer sur son territoire sans son accord et vous verrez.
Jamais Helena ne se laisserait dominer par qui que ce soit. Elle préférera sans doute mourir. Mais, Helena, la douce Helena est une manipulatrice accomplie. Une comédienne désabusée qui se sert des autres sans le moindre état d'âme pour parvenir à ses fins. Aussi peut-elle feindre de vous appartenir, et de vous être totalement dévouée, pendant un temps du moins, avant de vous planter un couteau dans le dos. Helena et son visage de chat, sa bonne bouille. Un sourire et vous voilà conquit, ne vous y trompez pas. Cette sirène n'aspire qu'à une chose, rester libre, faire ce qu'elle souhaite. Rien d'autre n'a d'importance.
Mais il y a certains avantages à l'avoir dans sa poche, je n'ai pas dis à sa botte, mais dans sa poche. Ne tentez jamais de la soumettre par la force.
Impressionnez là, captez son attention, faîte d'elle votre alliée véritable, et vous aurez acquit une arme de destruction des plus dangereuses, toute prête à servir votre cause. Arrangez vous, débrouillez vous, faîte la plier, essayez du moins, peut-être bien qu'elle vous rira au nez, ou peut-être pas .. Pas si elle vous prend au sérieux, qu'elle croit en votre pouvoir, que vous partagez ses idéaux, plaisez lui, et là, peut-être obtiendrez vous ce que vous convoiter. Sa loyauté par exemple. Inutile d'essayer d'en faire « votre amie », ce serait accepter sciemment de vous brûler, je vous aurais prévenu. Helena peut bien vous être dévouée, mais cet attachement a un prix, tombez, et elle vous tournera le dos, montrez une seule faiblesse, et elle vous écrasera, vous perdrez son estime de façon irrémédiable.
Autre chose, moquez vous d'elle, faîtes mine de la blesser, ou de vous mettre en travers de son chemin, et vous risquez fort d'y laisser la peau. Helena n'a jamais été, et ne sera jamais un bon petit soldat. Elle pense, elle réfléchit, a ses intérêts d'abord. A vous de devenir son but, ne perdez pas de vu que ce n'est jamais l'inverse. N'oubliez pas, c'est elle qui décide.
Helena n'a pas de faiblesse mentale, pas de faille dans son esprit, voilà pourquoi elle est si dangereuse, vous la gênez ? Elle vous élimine. Pourtant, elle n'est pas dans une optique de « colonisation ». Elle ne cherche pas à assujettir ses pairs. Loin de là. C'est une solitaire dans l'âme. L'âge vous comprenez ? Cela fait trop longtemps qu'elle n'a pas eu de relation avec quiconque. Et elle ne recherche pas la compagnie, elle est bien plus tranquille seule, croyez moi.

Histoire

« La peur incite à la cruauté. Et il vaut mieux être le bourreau que la victime. »

Helena est née le 31 octobre 1678 à Venise en Italie, dans le dernier quart du XVII siècle. Il n'y a pas grand chose à raconter du début de sa vie, ses origines modestes lui offrir une enfance sans histoire, et heureuse. C'était une petite obéissante qui devint une jeune fille sage, et travailleuse. C'était la fille unique d'un couple de marchand établit non loin de la place Saint-Marc; la où débutait le carnaval.

En ce temps là, il durait six mois chaque année. Et on raconte qu'il était si éclatant de couleurs, si sauvage et entraînant, que malgré la difficulté des voyages pour l'époque; les foules affluaient de partout pour y assister. Tous ceux qui recherchaient le plaisir y étaient naturellement conviés : les riches Européens, les aristocrates, et même les aventuriers, ces vagabonds venu de nul part, prenaient part à la fête. Il était de ceux là. Et Helena se souvient.

C'est dans cette capitale de l'art, que l'existence même d'Helena bascula.

Comme à chaque fois que le carnaval avait lieu, Helena s'y rendait avec ses parents. C'était magnifique, grandiose, et tellement vivant. Chaque visage derrière un masque était jeune et beau, chaque cœur était sauvage, et avide de fête à en faire perdre la tête, tous les gens étaient égaux. Chacun agissait comme s'il était le plus heureux du monde. Personne n'avait d'identité. Pendant six mois la belle citée flottante, n'était que réjouissances, banquets, et danses. Et comme tout le monde se plaisait à le dire, c'était la ville de tous les possibles.

Oui, des possibles qu'elle n'aurait jamais cru possible justement. Pourtant, c'est arrivé, la demoiselle avait dix-huit ans.

Mouvement de foule sur la grand place, piétinement, perte brutale d'équilibre, la voilà pendue au cou d'un jeune homme. A cette époque, les masques étaient principalement porté par les femmes, mais pour cette première soirée du carnaval, les hommes en portaient également un, un demi-masque avec un long nez qui rappelaient un bec d'oiseau.
Et la demoiselle se retrouva justement face à l'une de ces parures, bleu saphir, serti de qu'elle cru reconnaître comme étant des rubis. Un sourire étira les lèvres de celui qui soutenait toujours Helena. La demoiselle ouvrit la bouche pour s'excuser mais la referma subitement lorsqu'elle croisa le regard du jeune homme. Ces yeux étaient dorés. Dorés et brillant d'une lueur étrange. Ces yeux là, n'étaient pas humains. Mais Helena n'eut pas le temps d'en voir plus, car deux mains puissantes lui enserrèrent les bras, la soulevant du sol comme si elle n'avait été qu'une vulgaire poupée de chiffon, avant de la remettre brutalement sur ses pieds.
Personne n'avait rien vu, ni la vitesse à laquelle il l'avait écartée de lui, ni cette aisance qu'il avait eu pour la soulever. La jeune fille fronça les sourcils et fit une nouvelle tentative pour prononcer un mot, mais il l'interrompit en portant sa main à ses lèvres, l'effleurant d'un baiser.

« Signora maschera. » susurra-t-il dans un italien parfait, inclinant respectueusement la tête tandis que sa cape noire retombait sur ses épaules.

Formule du temps jadis, sorte de salut, la désignant comme "la dame masquée". Lorsqu'il la relâcha et fit mine de partir, Helena le retint. Lui demandant son nom, là encore, il lui décocha un drôle de sourire qui la fit tiquer. Un frisson la secoua toute entière tandis qu'il faisait courir ses doigts sur sa mâchoire. Cette caresse inattendue la fit rougir malgré elle.

« Caleb. » chuchota-t-il à son oreille.

Elle voulut parler à nouveau, mais il barra son sourire d'un doigt, lui intimant le silence. Et avant qu'elle est pu lui en demander davantage, il avait disparut. Comme ça, volatilisé. Helena n'en cru pas ses yeux, et regarda autour d'elle, comment diable avait-il pu s'éclipser de la sorte ? se demanda-t-elle en fronçant à nouveau les sourcils. Elle s'éloigna, traversa la foule, avança, jusque sur les quais faiblement éclairés. Mais rien. Pas trace du passage de Caleb. Encore un peu secouée, elle décida de rentrer chez elle. Elle ne dit pas un mot à qui que ce soit de ce dont elle avait était témoin. Elle tu l'apparition comme la disparition. Rejetant jusqu'à son existence. Elle refusait simplement d'y penser, préférant oublier. Solution qui lui parue la plus sage aux vues des circonstances. Il ne voulait pas d'elle. Sûrement un riche aristocrate. Elle ne lui avait même pas dit son nom. Elle le chassa de son esprit comme on déracine une idée devenant trop pressante et envahissante. Elle n'entendit plus parler de lui. Pendant les semaines qui suivirent, elle ne le recroisa pas. Helena tenta de se persuader qu'elle avait rêvé toute l'histoire. Mais au fond d'elle, la demoiselle connaissait la vérité.

Et les événements confirmèrent.

Elle rentrait chez elle, le masque sur le nez, marchant d'un pas sautillant sur les quais déserts. Profitant du silence nocturne, fait devenu rareté depuis que le carnaval avait débuté, pas moins de quatre mois plus tôt. Elle chantonnait en italien, fredonnait à voix basse, pour elle même, un air entendu dans la journée lors d'un grand défilé. Le sourire aux lèvres. Elle ne vit rien, n'entendit rien, mais senti une présence dans son dos. Elle se figea, net. L'absence de bruit l’oppressait à présent. Elle secoua la tête, et reprit son chemin. Mais quelque chose lui frôla le bras et elle fit un bond de côté, comme si elle s'y attendait. Elle poussa un piaillement aigu et se regarda autour d'elle, bien persuadée maintenant de n'être plus seule. Elle n’eut pas le temps d'effectuer un demi tours supplémentaire, un poids s'abattit sur ses épaules, la clouant au sol. Des griffes, affutées comme des lames transpercèrent ses vêtements, puis sa peau, lacérant son dos de haut en bas. La douleur lui arracha un hurlement tandis qu'elle tentait vainement de ramper pour s'échapper. Peine perdue. Manœuvre inutile. Elle se tortilla pour voir ce qui lui causait tant de mal, et ce qu'elle vit la pétrifia sur place. Une bête immense aux yeux verts et brillants se dressait au dessus d'elle. Ses crocs luisants tout découvert. Helena n'avait jamais vu cet animal, elle n'en avait jamais entendu parlé. Elle n'en connaissait même pas le nom. De nouveau elle hurla. Le félin, car s'en était bien un, referma ses mâchoires sur sa nuque. Dans l'idée de la briser sans doute, pour la faire taire une bonne fois pour toute.
Et Helena aurait probablement périt cette nuit là, si un autre jaguar ne s'était pas interposé. La seconde bête comme enragée chargea la première, la forçant à lâcher prise.

La suite des événements échappa complétement à la jeune fille. Elle assista, les yeux mi-clos, au combat le plus enragé de sa vie. Le sang qu'elle continuait à perdre excitait les deux félins qui s'affrontaient avec une férocité et une ardeur croissante. Multipliant les feulements retentissant, et les morsures qu'Helena devina mortelles. Les deux bêtes en se battant saccageaient tout sur leur passage, à l'instar d'un ouragan ou d'une tornade. Les deux créatures, toutes à leur hargne, et à leur désir de vaincre, ne virent pas le bord du quai se rapprocher dangereusement, si bien qu'elles finirent pas basculer dans l'eau. En les perdant de vu, Helena perdit également connaissance, comme si tout ce qui la raccrochait à la réalité venait de sombrer.

Sans qu'elle ne s'en doute, Helena venait de se faire contaminer. Sans qu'elle ne le sache, le venin circulait à présent librement dans ses veines. Opérant une transformation qui la changerait à jamais. Helena devenait ce qu'on appellerait vulgairement dans trois-cents ans, un "Sang d'Argent". Sa nuit sur les quais fût pénible. Ni vraiment partie, ni complétement éveillée, elle se mit à divaguer. Rêva de bêtes immenses au pelages tachetés, et aux crocs acérés. Elle revit comme au ralentit les deux yeux verts que la créature avait braqué sur elle. Se souvint de cette lueur meurtrière qui y brillaient, et de la douleur lancinante qui avait résulté des coups brutaux que le prédateur lui avait administré. Elle hurla dans son sommeil. Cria, et se débattit pour échapper à ce cauchemar, qu'elle revivait contre son gré. Et lorsqu'elle reprit conscience, au soir du dernier jour de son existence humaine, toutes ses blessures avaient disparue, et la lune était pleine. Sans trop savoir ce qu'elle faisait, affolée et désorientée, elle couru jusque chez elle. Arrivée devant sa maison, sa vision se troubla, prise de convulsions, elle s'écroula sur le sol, tandis que ses parents se ruaient à sa rencontre.

« È un demonio ! » cria quelqu'un.

Le seconde d'après, la mère d'Helena prenait le visage de sa fille entre ses mains. L'appelant, la suppliant de lui répondre. Mais déjà les iris de la demoiselle viraient au vert émeraude, une couleur qui n'étaient pas celle de ses yeux. La pleine lune, « la piena luna », l'astre d'argent s'élevait au dessus d'eux, remuant Helena jusqu'au plus profond d'elle même, affolant son cœur, faisant accélérer son pouls, ses halètements déchirèrent la nuit, et la transformation s'opéra. Son corps secoué de spasme, n'était plus humain désormais, Helena était semblable aux créatures qui l'avaient infectée. Pire, elle était devenue un monstre. Puis, sans l'avoir consciemment décidé, elle se rua sur celle qui l'avait mise au monde, et d'un coup de mâchoire, l'expédia dans l'autre monde. Prise de folie, elle fit un véritable carnage. Elle ne reconnaissait plus ceux qui l'avaient élevée, bien au contraire, tous ces gens l'inquiétait, leur présence titillait son instinct de prédateur, et chaque fibre de son être lui hurlait qu'elle était faîte pour ça, donner la mort. Et c'est ce qu'elle fit. Elle tua, égorgea, tortura, jusqu'à en perdre la tête, jusqu'au première lueur de l'aube. Jusqu'à ce que la lune laissa place au soleil, qui se fit un devoir d'éclairer de ses rayons, le massacre. Helena avait reprit forme humaine, et elle ne réalisait pas, ne le voulait pas.

Mais, supérieur à la douleur qu'elle éprouvait à l'idée d'être devenue une meurtrière, et plus fort encore que la confusion qui embrouillait son esprit torturé, un autre sentiment prenait le dessus. La peur, d'instinct, elle sentit que son crime ne resterait pas impuni si elle restait là, et le prédateur en elle l'incita à se détourner de ses crimes, à mettre le plus de distance possible entre elle et cette boucherie. Alors, elle se releva, et sans un dernier regard pour ses pairs, elle tourna les talons.

Oui, Helena quitta le pays dans l'année qui suivit. Elle erra longtemps sans but, animée par trop de sentiments contradictoires, pour savoir ce qu'elle devait faire. Hantée par la bête, elle se révélait incapable de raisonner. Elle tenta de résister à l'emprise du félin, mais en vain, et pendant près de cinquante ans, il causa la mort à chaque pleine lune. Trois nuit par mois. Jusque dans les années 1750 elle ne maîtrisa absolument rien.

C'est à ce moment là que les humains enfantèrent leurs premiers chasseurs de bêtes surnaturelles. Jusqu'ici Helena avait entendu parler de mythe que les gens reliaient systématiquement aux meurtres. Meurtres dont la jeune métamorphe s'était rendue coupable. Mais, jamais ils n'avaient tenté de s'en défendre.

Pourtant une fois, l'un de ces traqueurs étaient arrivé, et l'avait prise sur le fait. Il l'avait interrompu en pleine chasse. L'homme ne semblait pas effrayé par l'animal, comme s'il s'attendait a la trouver là. Il était armé d'une couleuvrine, et il la menaçait avec. Helena biensur ne connaissait pas cet objet, elle ne s'était absoluement pas méfiée de ce drôle de fusil. Elle avait chargé l'humain toutes griffes dehors en feulant de colère, et lorsque la détonation avait retentit, elle n'avait pas eu le temps de s'écarter. Une balle était venue se loger dans sa patte droite. Une balle d'argent, le chasseur n'était pas venu les mains vides. Helena Hurla de douleur, un rugissement plus qu'une plainte d'ailleurs, et lui laboura le visage en lui tombant dessus. Il tira une seconde balle qui lui effleurer l'épaule, creusant un profond sillage dans la peau et les muscles, lui arrachant un énième cri de rage. Ce fût d'ailleurs le dernier geste du chasseur, puisqu'elle entreprit par la suite de lui dévorer la jugulaire, mordant et lacérant, à grands coups de mâchoires ce qui avait constitué la gorge du traqueur. Son jaguar avait prit peur, et la menace avait dû être écartée.

Une fois son œuvre achevée. Elle avait reprit forme humaine pour examiner sa main, que la balle d'argent avait traversée. Laissant dans sa paume droite, un trou béant et sanglant. Elle avait gémit, prise de tremblements, et tenté de mobiliser toute sa concentration, toutes ses forces, pour soigner la blessure, pour la refermer. Mais rien à faire. Un changement aurait déjà dû se faire, elle le savait. Une amélioration, quelque chose, n'importe quoi ! Le cerveau d'Helena complétement paniqué tournait à plein régime, elle cherchait une solution qui ne venait pas. Au lieu de ça, son sang continuait de couler, et la douleur ne diminuait pas, bien au contraire. L'argent lui laissa une belle cicatrice qu'elle porte aujourd'hui encore. C'est ce jour qu'elle comprit, qu'elle n'était pas sans faille. Et que l'argent serait susceptible de la tuer.

Par crainte, elle continua de vivre à l'écart du reste du monde, elle voyageait beaucoup, allait de ville en ville mais sans jamais s'attarder. Cependant, de décennie en décennie, le jaguar altérait ses pensées, devenu sa seule compagnie, il n'eut bientôt plus aucun mal à la convaincre qu'elle était faîte pour causer la mort, et que son sort était bien plus enviable que celui d'un mortel. Il commença par lui faire remarquer à quel point elle était spéciale : en effet, Helena avait cessé de vieillir brusquement, figé dans la perfection de ses vingt et un ans pour l'éternité. Elle avait également acquit au fil du temps, une force et une vitesse sur-humaine, ainsi que des sens bien-supérieurs à ceux des humains. Mieux, elle pouvait se régénérer, et soigner des blessures profondes en l'espace de quelques heures. Tout cela, lui répétait la bête, était des avantages, qui faisait d'elle un être divin, et elle devait se servir de ces facultés. De toute façon, qui aurait bien pu s'opposer à elle désormais ? Un homme ? Trop faible, crachait la voix à l'intérieur de son crâne.

Finalement, elle accepta l'idée. Privée de sa famille, et de tout ce qu'elle avait jamais connu, elle s'abandonna totalement à la bête en elle. Au jaguar. Jusqu'à devenir lui.

Nous sommes en 1860, et déjà presque deux siècles qu'Helena foule la terre. Elle est maintenant âgée de 182 ans, et elle a atteint le moment où son existence humaine est assez loin derrière elle pour commencer à l'oublier. La métamorphe s'en donne à cœur joie. Sa solitude lui allait bien pourtant, quelque chose en elle lui soufflait qu'elle se devait de chercher à contacter d'autres métamorphes, eux pourraient lui apprendre ce qu'elle était vraiment, et lui inculquer ce pour quoi elle était jaguar.

C'est en 1947 lorsqu'elle quitta le continent et traversa l'océan atlantique, qu'elle rencontra ses semblables. Un pard du Canada. Sachant instinctivement le comportement à adopter pour se faire accepter. Elle devint rapidement l'une des leurs. Cependant, elle consentit à rester à leurs côté non par plaisir, mais parce que leurs connaissances l'enrichissait. Lui faisait prendre toute la mesure du monde fantastique auquel elle appartenait, et qui l'entourait. Mais pas seulement, ils lui apprirent également à se fondre dans la masse, à tenir le fauve en elle, et tout ce qu'elle avait besoin de savoir pour se mêler aux humains. Lire, écrire, compter et tout le reste.

Ainsi comme elle l'avait très justement supposé, l'argent était mortel. Et les jaguars n'étaient pas les seuls à arpenter le monde des mortels. Elle écouta donc avec beaucoup d'attention, les récits mettant en scène des vampires, des loups et des sorcières. Ces histoires la fascinaient autant qu'elles l'inquiétaient. Des vampires plus rapides que les métamorphes ? Était-ce possible ? Des sorciers capable de lire dans vos pensées ? Et pour finir, des loups ? ces gros chiens, elle les considéra rapidement comme des ratés, des sous-jaguars, et rien d'autre. Pour elle, ils n'avaient pas la souplesse des félins, ni la vivacité des vampires. Et la première fois qu'elle en entendit parler, elle se moqua d'eux. Mais Cira, la Nimira du pard, la reprit tout de suite.

« Ne sous-estime aucunes de ces races, chacune possède des facultés qui lui sont propre, et elles ont toutes des qualités distinctes. Si l'une d'elle était moins puissante que les autres, ne crois-tu pas que nous l'aurions déjà exterminé ? Les loups au même titre que les jaguars sont dangereux. » gronda-t-elle.

Helena avait détourné le regard et incliné la tête. Ces bêtes lui avaient appris la méfiance, mais leur sagesse millénaire n'avaient jamais touché Helena. Et elle était trop sauvage et indisciplinée pour demeurer trop longtemps auprès d'eux. Voilà pourquoi peu après 1980 elle les quitta. Sans un mot d'aurevoir, elle disparut. Persuadée de pouvoir se fondre dans le décors, elle s'installa d'abord dans le Maine, puis fût bientôt contrainte d'emménager dans une ville plus grande. Terrain de chasse oblige. Elle se réfugia à New-York dans les années 2000. Elle fût repérée par une agence de mannequin deux ans après sont emménagement, et fût rapidement formée, elle eut pas mal de succès et sa vie se passa sans accrocs, mais il y eut un gros dérapage, un jour de pleine lune, elle frappa, frappa fort. Causa la mort à trop grande échelle et fût à nouveau contrainte de fuir. Jusqu'à la nouvelle Orléans. Nous sommes en 2012, et Lana à débarqué il y a quelques mois. Elle est là, pour combien de temps ?

Derrière l'écran

Pseudo ; Pix Âge ; 17 dans 2mois x) Fréquence de connexion ; fréquente content

Comment avez-vous connu le forum ? top-site je crois. Comment trouvez-vous le forum ? changez rien, continuez comme ça ! Multicompte ? [ ]OH YEAH / [ ticoeur

]NO. Code (en spoiler) :

Spoiler:

bienvenue

Oh merci Ruby hug

Bienvenue ! bisous

bienvenue et bon courage pour ta fiche ! N'hésite pas si tu as des questions I love you

Bienvenue parmi nous charmante demoiselle Wink

Merci à vous toutes Helena J. Viretti [TERMINE] 1922717186

bienvenue, miss.

Va falloir qu'on cause, toi & moi. (a)

Présentation terminée il me semble, désolé pour l'histoire trop longue et pas terrible.

on s'occupe de toi dans la soirée ♥

Ok (: j'attends ça

vilaine fille...

t'as du bol d'être restée en vie jusqu'ici What a Face

mais maintenant fais attention, fini les massacres ou tu vas les payer de ta vie (a)
Ta fiche est très bien, mais avant de te valider, je dois juste te faire modifier ton pouvoir, qui est trop puissant. Tu as déjà la force d'un jaguar sanguinaire de 300 ans, compresser n'importe quoi à distance en plus, ça fait un peu trop cinglé

il faudrait modérer ce pouvoir ; même si tu expliques qu'elle a eu le temps de le perfectionner, ce ne serait pas juste pour les autres joueurs qui démarrent. Mais tu pourras évidemment demander une évolution plus tard. Helena J. Viretti [TERMINE] 3229147817

Et voilà maintenant, plus rien à redire x) enfin j'espère zack

Félicitations !

« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »

Officiellement bienvenue sur COB ! C'est mieux ainsi (a) Te voilà donc ajoutée chez les Remus Lupin ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements !

Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée tromimi

► Le Guide du joueur ◄

Alors, heureux ? Bon, tant mieux. Mais... tu croyais pas t'en tirer si facilement, si ?! Allez, c'est pas pour t'embêter mais au contraire, te guider un peu. Lis bien ce qui suit, c'est indispensable et utile pour prendre tes repères Wink

Parrainage ; Pour commencer, il faut savoir que tu peux solliciter l'attention et le temps d'un ancien pour mieux comprendre le forum et t'intégrer ! C'est sympa pour créer de nouveaux liens et apprendre à connaître les autres. Pour ça, tu peux choisir ton parrain en allant par là, et faire un tour dans les mini-flood. N'hésite pas à t'incruster surtout Wink

Avatar ; Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité ici même, en respectant le formulaire évidemment !
Postes Vacants ; Si ton personnage est un Prédéfini, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Admin spécifie qu'il est désormais pris !
Pouvoir ; Pour recenser ton pouvoir c'est par là.
Métier/Rang/Statut ; Pense aussi à réserver ton métier/rôle, histoire qu'on sache un peu qui est qui.
Liens ; Puis tu peux créer ta fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin.
RP ; Tu peux aussi créer un sujet dans les répertoires de topics
Te Loger ; Pour un logement il faudra passer par la boutique et avoir assez de litres de sang. Pour acheter les clefs, ben c'est justement à la boutique que ça se passe.
Les Litres de Sang ; Tu les vois, dans ton profil ? Eh bien garde les précieusement ! Ce système de points te permet d'acheter des cadeaux sympathiques à la boutique justement, et de faire évoluer ton personnage. Pour savoir comment gagner des Litres de Sang et devenir plus puissant, c'est par là (a)
Les Demandes de Rang ; T'as envie d'un rang personnalisé ? C'est par ici !
Les Annonces ; Il est impératif de surveiller ce coin là qui est le témoin de tous les changements importants qui auront forcément une influence sur ton perso.
Faire Connaissance ; Évidemment, tu peux flooder et t'amuser avec les autres à cet endroit. Sinon il y a des rendez-vous CB, organisés régulièrement pour permettre à tous de bien s'intégrer à la vie du forum !
Commencer à jouer ; Pas toujours évident de trouver un partenaire RP, on est d'accord. C'est pourquoi, sur COB, on a les demandes
Tes Oeuvres ; Pour exposer tes oeuvres et en demander ce sera dans les galeries d'art !
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Les Missions ; T'as envie d'un RP totalement intégré à l'intrigue ? Tu te sens de frôler la mort avec un partenaire inattendu ? Consulte donc ce sujet !
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