Firehawk.... Faucon de feu, eh ouais. Dur dur de deviner, pas vrai ? Et pourtant, ce n'est que la pure vérité. FireHawk est là pour faire référence à l'ancêtre de cette famille, qui serait le légendaire Phénix. Vérité ou légende ? Cela reste à prouver, mais vous avez comme indice le fait que la rousse guérit à une vitesse exceptionnelle. Bon, ce n'est pas comme renaître de ses cendres, mais ce n'est pas trop mal, pas vrai ?

Toujours est-il qu'il y a des traits de physiques qui reviennent de générations en générations qui peuvent facilement être associés à ce supposé oiseau de feu. Mais quels sont ces traits que, forcément, la concernée de cette fiche possède ? Rien de bien compliqué. Déjà, comme tous les membres de sa famille, Amber possède des cheveux d'un roux ma Foi si rouge qu'on dirait une teinture. Et pourtant, c'est naturel les amis. Cette douce chevelure, si elle est relâchée bien évidemment, lui tombe doucement le long du dos, jusqu'à en atteindre le milieu environ. Il vous faudra néanmoins vous fier sur leur couleur, parce que pour ce qui est de la coupe, la rousse change toujours ! La formule gagnante demeure tout de même ses yeux, puisque bien peu de gens ont les mêmes. Un regard de braises si l'on veut, qui a tendance à briller de mille feux au soleil. C'est d'ailleurs l'une des principales raisons du pourquoi la jeune humaine s'efforce de porter des lunettes de soleil à l'extérieur. Des yeux de la couleur du sang, ça se remarque plutôt facilement, hors elle cherche plutôt la discrétion... Dans la même optique, elle porte souvent des accessoires de toutes sortes pour dissimuler ses cheveux le plus possible, comme des bandeaux, des chapeaux ou des capuchons. Surtout la nuit. Concernant les traits de famille, Amber a aussi une peau beaucoup plus chaude que la moyenne... Tout comme son sang, donc. Mais ça, peu de gens auront l'occasion de s'en rendre compte

Mais bien sûr, il n'y a pas que les traits de famille qui compte, pas vrai ? Ainsi, la demoiselle est de taille relativement basse, atteignant à grande peine le mètre soixante. Bien sûr, il y a des gens plus petits, mais pas une tonne, merci aux origines japonaises. Mais ne disons-nous pas que tout ce qui est petit est mignon ? Nous pouvons avoir une preuve ici ! Les traits d'Amber sont doux et finement dessinés, tout en rondeur. Des yeux ronds, de belles joues plaines, un nez rond... Et surtout, dût autant au fait qu'elle n'a pas trop l'habitude en société qu'à celui qu'elle a le sang chaud, l'humaine est facile à faire rougir... Pour toutes sortes de raisons.

Côté vestimentaire, la Firehawk n'a pas de préférence particulière, bien qu'elle privilégie souvent le confort à la beauté. Généralement, les coupes, les couleurs, le style, ça dépend totalement de son humeur... Une humeur sombre, des vêtements de couleurs fade et beaucoup de maquillage. Une humeur plutôt joyeuse et câline ? Des vêtements légers, aux couleurs claires, avec seulement une petite touche de maquillage pour rehausser le tout. Pour certains, vous pouvez lire l'humeur au travers le regard, eh bien pour Amber, regardez ses vêtements et sa coiffure et vous le saurez !

Pensez très fort à un Phénix. Comment l'imaginez vous ? Fort, majestueux, sans peur ni pitié ? Un oiseau que personne ne peut ne serait-ce que tenter de soumettre, au péril de sa vie ? Bah Amber, c'est l'inverse. Notre rousse nationale est déjà une personne qui préfère de loin suivre plutôt qu'être suivie, surtout depuis qu'elle a l'obligation de vivre dans le monde réel. Avoir quelqu'un au-dessus d'elle pour la diriger - oula, tendancieux - la rassure au plus haut point, la faisant se sentir presque en sécurité. Le presque est ici très important. L'humaine a toujours peur. TOUJOURS. Sauf quand elle est dans son monde auquel elle n'a plus accès, malheureusement. Le monde en entier la terrifie. Amber est certaine que le danger se cache partout, même dans son ombre. Il faut avouer que sa mère l'a élevée ainsi, ce n'est donc pas si surprenant que cela.

Combinez peur et soumission et vous obtenez généralement la politesse, et c'est le cas présenté ici. La rousse est d'une politesse irréprochable, pouvant vous vouvoyez pendant des heures, jusqu'à ce que vous lui disiez clairement de vous tutoyer. Et encore, elle risque de faire quelques erreurs ici et là. Aussi, l'humaine ne dira jamais le moindre mot qui pourrait être susceptible de vous blesser ou vous faire fâcher. Elle a bien trop peur que quelqu'un pète un plomb sur elle, voyons ! Il n'y a quand même pas que la peur qui entre en jeu hein, la jeune femme est aussi très gentille et essaie le plus possible de faire passer les autres avant elle si ça ne la met pas en danger.

Il est bien difficile d'acquérir la confiance de cet être qui n'a pas la moindre confiance en elle. Elle peut vous suivre, bien sûr, par recherche d'affection ou de protection, mais de là à vous faire confiance, c'est une autre histoire. Il faut en quelque sorte l'apprivoiser, à la manière d'un petit animal terrifié. Mais une fois sa confiance acquise, vous pouvez faire ce qu'il vous plaira d'Amber. Elle exécutera la moindre de vos demandes sans discuter, vous suivra partout et se sentira en sécurité à vos côtés. La demoiselle ne fait pas confiance à moitié, et sur ce point, on peut très bien la qualifier de naïve, manipulable. Il faut seulement y mettre le temps et l'investissement.

Quelque chose qu'on peut reprocher à la petite ? Elle se perd facilement dans ses pensées, son imagination. Au plein milieu d'une conversation, même si celle-ci est la plus importante de sa vie, alors qu'elle marche, pendant qu'elle fait à manger.... N'importe où, n'importe quand, et le fait qu'elle parle peu aide bien ce petit défaut. Amber a aussi le sens de l'orientation d'un... bah de rien quoi. C'est une notion pour le moment non-acquise, elle arrive à se perdre dans sa maison ! Plutôt problématique lorsqu'on la cherche, puisqu'elle peut être... Vraiment n'importe où.

Amber.... Lorsque l'on observe pour la première fois cette femme toute jeune, on ne peut que voir à quel point elle a gardé son coeur d'enfant... S'en est, pour tout avouer, dangereux. Le regard de braise de la demoiselle ne se débarrasse jamais de cet éclat de crainte, de méfiance, envers tout ce qui l'entoure, et ce depuis ça toute jeune enfance.

En effet, la rousse n'avait jamais dit un mot à l'âge de trois ans. Pas même un "papa" ou un "maman". Rien. Nada. Ses parents, lointains descendants du supposé Phénix, observaient même qu'elle était complètement dans son monde, ne se séparant jamais de ses peluches. Manie qui est toujours présente aujourd'hui. Comme si ces bouts de tissus doux et rembourrés pouvaient la protéger de tous les dangers du monde... Un jour, elle avait même hurlé quand sa mère, pourtant très douce, avait tenté de lui retirer son lapin pour le laver... Attention, hurler, pas parler... Cette crise fût le dernier coup de pouce que les parents eurent besoin pour se décider à emmener leur progéniture voir un psychiatre, histoire de voir si déficience mentale il y avait. Bien que ce ne fût visiblement pas le cas, l'enfant ne présentant pas un seul des symptômes principaux, l'homme qui l'avait ausculté demanda à ce qu'elle voit un psychologue chaque semaine.

La parole fût enfin une faculté que la petite acquise peu après avoir fêté ses cinq ans... Plus précisément lorsque les parents décidèrent d'écouter le psychologue et de déménager dans une ville à l'aspect tranquille, du moins bien plus que New York, St-Louis. Ainsi, Amber commença à parler, mais très peu malheureusement. La famille continua donc de consulter, et par la même occasion à vider leur portefeuille.

La rousse était souvent à la maison avec sa mère, après et avant les cours. Plutôt que de parler de ses amies qu'elle n'avait pas ou des activités à l'école auxquelles elle ne participait point, la petite parlait pour elle-même des êtres magiques et merveilleux qui l'entouraient. Lorsqu'elle écoutait la figure maternelle parler de ce monde dans lequel la famille habitait, elle ne pouvait qu'être terrifiée, puisque la femme était un peu paranoïaque, ayant peur de tout... Peur qui se transmis irrémédiablement à l'enfant, puisque le père, peu présent, ne pouvait pas contredire les dires de son épouse. Et ensuite ils se demandaient pourquoi Amber ne parlait pas et restait enfermée dans son monde..?

Les années s'écoulèrent lentement, sans embûches vraiment notables. Au fil des heures qui s'écoulaient, la demoiselle devenait de plus en plus détachée du monde réel pour s'enfermer davantage dans le siens. La vérité cachée était que le monde réel était sa véritable phobie, ce monde et ses dangers la terrifiait plus que tout. Même si elle guérissait à une vitesse impressionnante, l'adolescente ne pouvait s'empêcher d'avoir continuellement peur de se blesser. Néanmoins, le bon, ou mauvais selon le point de vue, côté des chosess fût que lorsque la Révélation eut lieu, elle ne put avoir peur, étant toujours enfermée dans sa maison et dans son monde. Quant à la guerre des lycanthropes contre les vampire, ce fût encore plus simple : elle n'en entendit même pas parler. Pourquoi lire et écouter les nouvelles ? C'était terrifiant et déprimant.

Malheureusement pour elle, son père perdit son emploi et se retrouva à être beaucoup plus souvent à la maison. Il trouva donc rapidement le problème de sa fille, qu'il tentait de régler depuis plus de quinze ans maintenant. L'homme réprimanda sévèrement sa femme, furieux, sans pour autant lever la main sur elle. Pas son genre. Néanmoins, il stoppa brusquement les rencontres avec le psychologue, décidant qu'une manière beaucoup plus radicale s'imposait. Il y eut pour ainsi dire un.. un énorme bûcher dans la cours arrière. Les contes de fées qu'Amber relisait constamment ? Brûlés. Ses peluches adorées qui la protégeaient de tous les maux ? Tas de cendre. Ses déguisement de fée qu'elle s'entêtait à garder même si elle n'entrait plus dedans ? Carbonisés. Ses draperies de pégases et de licornes ? Disparues dans le brasier. Terrifiée, figée et tremblante, la jeune adulte ne pût qu'observer les flammes dévorer voracement 90% de sa vie.

Ce fût précisément à ce moment-là, il y a donc près d'un an, que la rousse se mit à détester son père... Et être confrontée à la dure réalité. Pourquoi lui avoir fait ça ? Elle avait bon fond, pourtant. Elle n'était pas méchante, elle n'avait jamais fait de mal à personne ! Alors pourquoi l'avoir fait souffrir ainsi ?

L'humaine, sur ordre de son père, dût se trouver un boulot. Et subir les questions. Difficile d'expliquer pourquoi personne ne se souvenait d'une demoiselle avec une coiffure d'un roux si flamboyant et un regard de feu, alors que cette fameuse habitante faisait partie du village depuis douze ans. Difficile de supporter les questions de tant d'inconnus, de devoir vivre dans le monde extérieur, de se méfier de tout le monde parce que n'importe qui pouvait vous sauter à la gorge... Dure dure la vraie vie...

Amber finit par se trouver un petit job dans une boutique de vêtements, horaire de soirs, donc 17h à 23h. Mais comme il manque de personnel dans ce petit magasin, qui devient de plus en plus populaire, et que le patron est trop radin pour engager d'autres employés, la rousse doit souvent terminer plus tard et commencer plus tôt. Au moins, cela comble ses soirées et lui donne un peu d'argent de poche... Qui lui sert, secrètement bien sûr, à refaire sa collection de peluches. Elle en traîne toujours une dans son sac, donc si vous la voyez avec une peluche de lapin... NE POSEZ PAS DE QUESTION.