Sujet: CALABRESE Azzaro ♠ Tricheur et flambeur ! Dim 2 Jan - 3:53
Azzaro Calabrese « Le Flambeur »
♠ 27 ans ♠ Né à Miami le 6 juin 1984 ♠ Nationalité italienne ♠ Nouveau à Saint Louis ♠ Hétérosexuel ♠ PYROKINESISTE suite à une injection malencontreuse de sang de dragon himalayen. Ses capacités physiques et sensorielles sont également exacerbées, mais ne rivalisent pas avec celles d’un loup-garou ou d’un vampire. ♠
Bienvenue à Saint Louis, annonçait un vieux panneau de tôle. Une ville calme paumée au bord du Missouri, là où personne ne viendrait me chercher, et surtout pas les flics. D’après les rumeurs, ou du moins à en croire les journaleux, on se contente de courir après les vampires et les loups-garous. Putain je voudrais bien voir ça ! A Miami, les mecs sont trop occupés à coller aux basques des honnêtes mafieux. Et de toute façon, les vamps ça coure pas les rues. Trop de soleil peut-être ? Vous l’aurez compris, si je me dirige actuellement vers péquenaud-land, c’est uniquement pour faire profil-bas pendant un moment. En ce moment, ça sent trop le roussi à Miami. Nan, en fait, j’ai déjà le cul grillé ; et comme j’veux pas cramer le reste en taule, si vous voyez comment, je préfère m’exiler un peu.
Mon grand-père a repris les rênes de la famille en attendant mon retour. Il m’a dit : « T’inquiète pas, à Saint Louis t’auras de quoi faire aussi. » Tu parles. Jusqu’à maintenant, on dirait mort-ville. En attendant, le voyage m’avait sévèrement crevé. Voilà pourquoi je décidai de passer une nuit à l’hôtel, même si j’avais de fortes chances d’y rester quelques mois. Qu’importe, je disposais de la fortune de Bill Gates, autant en profiter ! Voyons, quelle pouvait bien être la place incontournable du coin ? Le Carmilla Hotel m’avait donné le GPS. Je m’y rendis donc, laissant mon bébé aux mains d’un voiturier (à contrecœur bien sûr, soucieux de préserver l’intégrité physique de ma Ferrari) et entrant dans le hall. Là, des types tout blancs aux gueules de cadavres se frottaient à de jeunes filles toutes fraîches. Je les observais discrètement en attendant l’enregistrement de ma chambre, très chère payée bien sûr. Le réceptionniste me tira de ma contemplation ; « Quel type de sang souhaitez-vous déguster ? » Me demanda-t-il. « Excusez-moi ? » Rétorquai-je en fronçant les sourcils. « Vous êtes bien un vampire ? » Je le fixais longuement, l’air surpris, en guise de réponse. « Ah…Je croyais. A cause de vos yeux. » Ouais, mes yeux. Encore un effet de cette drogue de merde.
J’m’explique. En cherchant un moyen d’arrêter de me droguer, de raccrocher de la coke, j’ai rencontré un chinois un peu louche. D’abord il m’a conseillé tout un tas d’herbes bizarres. Ensuite, il m’a refilé une petite fiole écarlate au prix exorbitant. A vous en arracher la peau du cul à coup de pince à épiler. Il appelait ça la « force du dragon rouge », un remède détonnant contre tous les problèmes. Puisque j’avais pris soin de le menacer d’un flingue, il n’avait pas osé me mentir. Alors j’ai acheté ce truc et me le suis enfilé le soir même. Je me revois encore remplir l’une de mes seringues, glisser l’aiguille sous ma peau et…tomber au milieu des oreillers, en pleine extase. Le lendemain, je pétais le feu. Ma température corporelle crevait les plafonds, et même au terme de x douches froides, je ne perdais pas mes cinquante degrés. Je me croyais en phase de crever, et pourtant… J’suis retourné voir le chinois, histoire de savoir quelle merde il m’avait refilé. Apparemment il s’était rendu compte de sa connerie…puisqu’il s’était hara-kiri avant mon arrivée. Donc je me retrouvais seul, à enchaîner cruche d’eau sur cruche d’eau, et grognant à tout va. Si je ne me suis pas changé en bestiole bizarre, j’ai tout fait cramer autour de moi. Sans briquet ni matière inflammable. Mes yeux bleus ont viré au vert/turquoise, et se sont étiré en amandes. Comme les chats. Ma force physique a sensiblement augmenté, et j’ai acquis la capacité de tout brûler à distance. De jouer avec le feu. Un médium m’avait déclaré pyrokinésiste…et m’avait aussi déconseillé, à l’avenir, de me faire des piqûres de sang de dragon himalayen.
Bref. « Non, j’suis pas un vampire. » Lâchai-je au réceptionniste, récupérant mes clés et rejoignant l’ascenseur. Evidemment j’avais atterri dans un hôtel bourré de sangsues ! La classe dis-donc. Note à moi-même : jeter le GPS par la fenêtre. 66, voici ma chambre. Je tournai la clé dans la serrure, me hâtai de passer la porte et m’y enfermai copieusement. J’tenais pas à recevoir Dracula chez moi, même si j’avais de quoi l’accueillir. Balançant mon second sac de voyage sur le lit, le premier passant la nuit dans le coffre de la Ferrari, j’en sortis une petite mallette noire. Elle contenait tous mes petits bijoux…A savoir un Beretta 92 Deluxe Silver –vestige de mon vrai paternel, un .44 Magnum Desert Eagle, et ma récente acquisition…un .44 Magnum UV Light. Les trois accompagnés de leurs chargeurs, respectivement balles de plomb, d’argent et UV. Ah tiens, j’avais aussi acheté des couteaux de lancer en argent…au cas où.
Tu te demandes sûrement de qui je parle quand je dis « mon vrai père ». J’vais t’expliquer. Au fond, t’es comme les autres…toi aussi tu ignores la vérité à mon sujet. Je suis une sorte de légende dont on ne connaît rien, pas même le nom véritable. Eh oui, en réalité, je ne suis pas un Calabrese de sang, mais un Calabrese de nom. Je suis le fils d’Alvaro et de Dona Ferucci, une famille fidèle à Cosa Nostra depuis des générations. Mon père travaillait au service d’Antonio Calabrese, en guise d’assassin professionnel, très reconnu d’ailleurs. Quant à ma mère…je ne sais pas grand-chose d’elle, si ce n’est sa fidélité à son mari et à sa famille.
Inutile de tourner autour du pot. L’odeur du sang imbibe mes narines depuis ma naissance, car vois-tu, je suis né dans le sang de ma mère. Elle venait à peine d’accoucher lorsque des chasseurs de prime ont débarqué chez nous et l’ont descendue, elle et mon père, d’après les rumeurs. Ma mère est morte, cela ne fait aucun doute, mais mon père…on le dit enfermé au quartier psy de la prison. Pourtant, il n’a rien de cinglé, j’en suis certain…M’enfin, je ne le connais pas assez pour me permettre des suppositions à son sujet. Alors me voila, un gamin sans nom braillant sur le cadavre de sa mère. Heureusement, on me sortit bien vite de ce merdier, et je pouvais largement remercier mon père adoptif, feu Roberto Calabrese, fils d’Antonio Calabrese. Sa femme proposa de me nommer Azzaro, et Roberto fut des plus emballé. Azzaro, comme le parfum, car je suis le parfum de la vie, de l’amour et…de la mort. Surtout de la mort, en fait.
Voilà, tu sais tout…ou presque. J’vais pas tout déballer non plus ! En plus, j’ai d’autres choses à foutre. Aller bouffer, entre autre. Dans un hôtel de sangsues, il n’y a sûrement rien de potable…hormis du sang. Quand bien même ils auraient des tapas quatre étoiles, j’irais dîner dehors. Si je devais passer du temps à Saint Louis, autant la découvrir sans perdre de temps. Pas longtemps hein, mes yeux se ferment déjà. D’abord, je devais rectifier ma tronche. Dix-huit heures de route, ça calme son homme et ternit son teint. Je récupérai donc un costar propre, une petite trousse de soin noire et mon parfum du soir. Une bonne douche plus tard, je m’admirais dans le miroir, une serviette enroulée autour des hanches. De fines gouttelettes d’eau quittaient mes cheveux, glissaient le long de mes muscles et redessinaient mes nombreux tatouages. A bien y regarder, je devais bien en avoir sur chaque partie du corps –hormis celle à laquelle tu pense, espèce de pervers.
Récemment, je m’étais fait tatouer un dragon dans le dos –ironique n’est ce pas ? Son corps de serpent se glissait entre mes vertèbres, et sa gueule admirablement dentée crachait une flamme destinée à brûler la racine de mes cheveux. Du côté de la poitrine, j’arborais deux flingues sous la clavicule droite, nimbés de tous les initiales de mes victimes –et y’en avait un paquet, même si les lettres apparaissaient en petit caractères. Une espèce de morsure vampirique ornait mon flanc gauche, symbolisant la marque de la corruption, et plusieurs dates empilées au niveau de ma hanche droite me rappelaient tous les évènements marquants de ma vie. Mon avant bras droit ne laissait pratiquement plus paraître une trace de chair, tant l’encre le couvrait de dessins, entre autres un Satan et quelques démons remontés des enfers, occupés à tuer des anges. Enfin, le long de mon tibia droit, on lisait : « Never forget your executioners, make them your victims ». Evidemment, il s’agit-là d’un modeste aperçu. Mon corps est une œuvre d’art à lui-seul…et croyez-moi, j’adore l’art. En tableaux, en musique…et en tatouages.
Certains de ces tatouages me rappellent la taule. Si j’ai évité les croix gammées et les symboles nazis, j’ai quand même écopé d’un semblant d’étoile sur l’épaule. Mon codétenu avait insisté. Soit il me marquait à jamais, soit il baissait le drap censé cacher les affaires privées entre taulards. Pas besoin d’un dessin j’pense. Regarde Prison Break, tu comprendras. Eh ouais, j’ai fait de la taule. Deux ans très exactement. Mes emmerdes commencèrent le jour où les flics réussirent à me serrer suite au meurtre d’un connard fini. Un gros lard bien gras et bien riche. Il saignait les familles les plus démunies en se disant lié à la mafia. Alors évidemment, on m’envoya lui régler son compte. On n’a jamais aimé les menteurs chez les Calabrese. En plus, on ne s’attaque pas aux pauvres. Que veux-tu en tirer ? Bref. Tout ça pour dire quoi finalement ? Que ce riche-là m’a bien foutu dans la merde. Je me souviens encore des « vous avez le droit de garder le silence » et patati et patata. J’ai testé les menottes, l’interrogatoire (et je n’ai absolument rien dit), le jugement, et enfin la taule. J’en pris pour perpète, tu t’en doutes bien, mais il était absolument hors de question de pourrir entre quatre murs, surtout avec des latinos plein les pattes et un gardien véreux par mètre carré.
J’en ai franchement chié en taule, je l’avoue. On ne passait pas une semaine sans une bagarre, et même si je faisais partie d’un groupe de mafieux particulièrement soudé, je ne parvenais pas à éviter les guérillas contre les autres racailles. D’ailleurs, un black m’a flanqué un coup de lame de rasoir au niveau de la mâchoire, et j’en ai gardé la cicatrice. Sans oublier l’un de ces connards de gardien…ah je ne l’oublierais pas celui-là. Il détestait les italiens, et moi en particulier…alors histoire de me permettre de me souvenir de lui, il m’a ferré la patte comme on ferre un bœuf. Il s’agit d’une simple marque de brûlure…m’enfin, je m’en serais volontiers passé !
Heureusement, mon calvaire s’acheva bien vite. Deux ans après mon incarcération, des mafieux de notre bord cachèrent des flingues sous des sacs d’engrais encaissés et destinés aux TP. J’te raconte pas la fiesta quand on a sorti tout ce bordel très dangereux avant de menacer les gardiens et de les obliger à nous laisser nous tirer. Presque toute la compagnie mafieuse retrouva sa liberté avant l’intervention des flics, et je peux te l’assurer, limite si je ne sautais pas de joie à l’idée d’être sorti de ce clapier nauséabond.
Tiens, voilà peut être la raison de mon caractère éminemment maniaque. Je terminais à peine de me sécher, et me voilà déjà habillé. Tiré à quatre épingles, comme d’habitude. Costard noir hors de prix, chemise blanche et cravate rouge sang. La classe. Il était temps d’entamer un semblant de finition avant de sortir. D’abord, je m’emparais de mon peigne et de mon pot de gel, domptant ma tignasse rebelle de façon à la plaquer sur mon crâne. D’un noir de jais, mes cheveux magnifiques le sont uniquement lorsqu’ils ne partent pas dans tous les sens. Ensuite, j’attaquai les cernes à l’aide d’un crayon approprié, redessinai mes sourcils et admirai mon reflet. « T’es le plus beau Azzaro, tu le sais j’espère ? » Me dis-je à moi-même. « Bien sûr que je le sais, pour qui tu me prends ? »
Sur ces mots, je sortis de la salle de bain et m’assis sur le lit. Quelles armes allais-je prendre ce soir ? Je ne comptais pas m’éterniser…alors autant ne pas m’encombrer. L’UV light dans le manteau suffira. J’enfilai donc mes chaussures, les laçai tranquillement et partis en quête de mon manteau. Une longue étoffe, noire de haut en bas, au col particulier. On aurait dit un croisement entre un veston de général et un trench tout à fait banal. Je glissai le flingue dans l’une des poches, mon portefeuille et mes clés de bagnole dans l’autre. L’espace d’un instant, je me demandais quelle identité adopter en ville…Evidemment, il n’y avait pas écrit « Don Azzaro Calabrese » sur ma carte d’identité. Oh, j’en avais donné une au pif au réceptionniste, autant garder la même.
Tu te demandes sûrement comment je suis devenu le Don de la Mafia. Très simple. Si t’avais un minimum de jugeote, t’aurais deviné tout seul. A ton avis, pourquoi est-ce moi à la tête de la mafia, et non pas Roberto ? En fait, il dirigea la famille pendant deux mois…avant de se faire liquider. Alors forcément, fallait se trouver nouveau Don. D’ailleurs on n’est pas allé chercher loin. Tous les regards se sont tournés vers moi, fringant jeune homme de vingt-deux ans, tout frais sorti de taule. Il suffit de faire disparaître tous les documents pénitentiaires afin de me rendre anonyme aux yeux de la justice. Après cette petite formalité, je pris les rênes de la mafia, et décidai de la rendre encore plus puissante, encore plus prestigieuse, encore plus crainte…et encore plus respectée.
J’ai réussi mon coup. Voila pourquoi je me retrouve à mort-ville, comme une saleté de paria. Tant pis, je ferais avec. Après tout, j’ai l’esprit fort. Encore plus depuis mon petit accident de drogué. Je suis d’autant plus buté et déterminé, ça c’est certain. Autrement, j’ai conservé mon calme légendaire, mon amour de la discrétion et mon cynisme exacerbé. J’attaque là où ça fait mal, et crois-moi…je ne suis jamais le premier à sortir le flingue. Le plus tranquillement du monde, je sors de ma chambre et redescends dans le hall. A cette heure, les vampires pullulent, et je dois avouer n’en avoir jamais vu autant au mètre carré. Certains me regardent comme on contemplerait un carpaccio…mais crois-moi mon vieux, tu n’as sûrement pas envie de me mordre. Une infime part de sang de dragon coule dans mes veines…et ça te fera l’effet d’un putain de piment de Cayenne. Ou bien je pourrais simplement te faire cramer. Quoique…non, pas ce soir, j’ai pas envie. J’ai plutôt envie d’un bon whisky, d’un poker et d’une gonzesse.
Saint Louis, me voilà !
Tell me your secrets
Dernière édition par Azzaro Calabrese le Dim 7 Aoû - 17:22, édité 2 fois
Sujet: Re: CALABRESE Azzaro ♠ Tricheur et flambeur ! Dim 2 Jan - 12:05
Bienvenue ! Ah voilà qui va relever un peu le niveau de classe ici ! (prends en de la graine Ashou *sort*) Sois le bienvenu, j'ai adoré ta fiche bien évidemment et je t'annonce que pour moi ta validation ne fait aucun doute
Pas de "Don" entre nous, fais pas de chichis et offre moi une coupe de champagne
Sujet: Re: CALABRESE Azzaro ♠ Tricheur et flambeur ! Dim 2 Jan - 23:14
BIENVENUE ! Et désolée de t'avoir fait attendre monsieur le Don. Évidemment, j'ai adoré ta fiche moi aussi, et donc je ne vois pas de raison de m'opposer à ta validation. Je ne te fais pas grâce de l'expression habituelle : tu as attrapé le dernier train pour l'Enfer ! Apparemment, t'as l'air de trouver ça mort mais je te rassure, y a pas mal d'action ici.
Dis, vu que tu comptes fréquenter des vampires dont mon très cher Maître Jérem, pourrais-je avoir l'occasion de te gouter ? Enfin, je ne parle pas de gouter ton sang hein, j'aime pas ce qui pique.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Sujet: Re: CALABRESE Azzaro ♠ Tricheur et flambeur ! Mar 4 Jan - 21:26
Tess > PTDRRRRRR XD *mais pleure quand même parce que l'eau est fruaaaaade x_x*
Tiens Azzaro, aucuns commentaires sur mon commentaire? Mh...Etrange...Tu n'es peut-être pas aussi joueur que tu le dis ( comment ça je cherche la petite bête? XD PASDUTOUTMONGENRE! XD )