Je suis née à Neijiang, dans le Sichuan en 1728, un 25 octobre, dans une famille très très aisée. Pour tout dire mon père était un chinois qui avait un très haut poste en Chine, un grand conseiller de l’Empereur de l’époque. Ma mère était une simple concubine japonaise, elle était déjà mère de d’autres enfants, certains du même père que moi, d’autres non, je ne comptais plus vraiment mes frères ou sœurs qui venaient de partout, je n’ai eu que d’affection pour un de mes grand frère et une de mes petite sœur. J’étais éduquée non pas par ma mère, mais par une nourrice spécialisée.

A mes 6 ans, je parti à Beijing, la capitale de la dynastie Qing. J’ai rejoint un groupe de jeunes filles de mon âge qui devaient être la depuis plus longtemps que moi. On nous enseignait les bonnes manières, à chanter, à danser, à bien se tenir, les fortes têtes étaient vites expulsé de l’établissement. A 12 ans on nous expliqua le but de cet établissement, il formait les futures concubines des ministres, conseillers de l’Empereur, voire même l’Empereur lui même si on avait de la chance. Etant jeune, c’était un peu dure à tout comprendre, à avaler tout de suite, j’ai juste compris que c’était une chance à saisir et ensuite on verra.
Se faire des amies était difficile, les liens étaient très forts qu’ils soient dans l’amitié et l’entraide ou dans la haine et la compétition. Etant plus grande, on nous inculquait des apprentissages de différents arts selon nos talents, notre beauté, tout cela ; il y avait par exemple la danse mais en plus difficile bien sûr, le chant, la musique, la calligraphie, la musique, etc. Ayant de fines mains j’apprenais la musique. Au début j’avoue avoir eu beaucoup de mal, mais connaissant l’enjeu, je me perfectionnais au maximum.

A mes 16 ans mes apprentissages étaient finis, je pouvais enfin commencer à séduire les hauts rangs du palais. Je restais toute la journée dans une salle enfermée avec d’autres femmes parfois, d’autres fois nous pouvions sortir dans les jardins impériaux. Une nuit, alors que j’étais sortie, j’ai entraperçu quelque chose, une chose énorme, un bête. Cette bête je m’en rappelle ressemblait à un loup. En face de moi, ce sombre animal se tenait à quelques mètres de mois, entre les buissons, elle grognait et me regardait les yeux dans les yeux. Apeurée, je fuie et rentra au temple pour me réfugier et demander de l’aide aux soldats. Ce n’est pas un soldat qui m’a accueilli mais un haut conseiller, étonnant d’ailleurs qu’il ne soit pas en train de dormir à cette heure-ci, et à mon souvenir il est vrai qu’il était plus réveillé en soirée qu’en journée, difficile pour lui de vraiment travailler avec l’Empereur, mais j’imagine que si il est toujours là il doit être un bon conseillers. Il me prit par l’épaule et me dit de ne pas m’inquiéter, que je ne craignais plus rien maintenant. Avant de rentrer dans le temple, je me retourna une dernière fois et garda en mémoire l’image cette bête féroce qui elle était restée entre les buissons, assisse à me regarder.
Avant de quitter le conseiller, je lui proposa de l’accompagner dans sa chambre, mais il semblait confus et ne voulait pas de moi.. Je ne devais peut être pas lui plaire. Déçue, j’allais dans mes appartements avec les autres femmes et alla me reposer ; avant de m’endormir, je n’arrêtais pas de penser au loup que j’avais vu, finalement il n’avait pas l’air si agressif…

Quelques jours plus tard, alors que j’étais dans le temple et usais des mes charmes lors d’un dîner pour un anniversaire d’un ministre, je vis que le conseiller vu quelques temps avant était présent, il ne me quittait pas du regard. J’en profitais alors pour jouer au mieux à mon instrument de musique.
Après le dîner, je reçu une invitation de sa part à le rejoindre dans sa chambre. Il m’attendait, et je savais se que je devais faire maintenant, je savais qu’il était temps de saisir ma chance. Bien qu’en 2013, 16 ans ou 17 ans paraît jeune pour ce genre de chose, à l’époque il était tout à fait normal de se marier à cet âge. Mais la première étape à franchir était de se faire désirer et cette nuit que j’ai franchit cette étape. Sans plus attendre, je passais à l’acte, c’est se qu’il voulait et je l’avais bien compris. C’était ma première fois, c’était vraiment douloureux, j’y avais même perdu un peu de sang, mais l’homme était doux, et savoir qu’il prenait ma virginité l’excitait. A la fin de l’acte, j’étais épuisée, j’avais mal, je saignais encore un peu, le conseiller si généreux m’appela une servante pour m’aider à me relever et aller me coucher. J’avoue que la fin n’était pas des plus glorieuse et j’avais peur de perdre un candidat potentiel avec qui me marier.
Après une bonne nuit de repos, j’étais toute différente, je pensais sans cesse au conseiller de la veille, espérant qu’il revienne vite me voir. Je ne le revis que 10 jours après, une après-midi, pour demander mes services, ça me soulagea de savoir qu’il me désirait encore finalement.

Après quelques mois à jouer à ce petit jeu, il me demanda enfin d’être son épouse. Enfin ! Ce moment tant attendu, je n’aurais plus de crainte de finir vieille fille et servante. J’avais alors 18 ans quand nous nous marions, sa seule condition était que je lui fasse au moins un fils. Cette demanda fut exécutée quelques mois après, j’avais appris ma grossesse à cause de fortes nausées et de grande fatigue qui me submergeait chaque jours durant 2 mois. Malgré mon mal-être physique, j’étais tellement heureuse d’être enceinte, et espérais fortement un garçon. Durant ma grossesse je rayonnais de bonheur, les nausées passées, j’étais en pleine forme et profitais de ces instants magiques. Mon époux était de plus en plus distant avec moi, je ne pouvais plus que le croiser la nuit, quand il était disponible. Au jour de l’accouchement, l’émerveillement était au rendez vous, notre fils était né, il ravit son père et moi en premiers. Je ne pouvais plus le quitter, malgré l’insistance de nourrices que j’expulsais violemment à chaque fois qu’elles tentaient de prendre mon fils. Je m’en occupais jours et nuits.
Un soir alors que j’étais dehors avec mon fils, dans les jardins impériaux, je croisa à nouveau la bête que j’avais vu auparavant. De la même manière que la dernière fois, j’ai fuie, je n’ai pas voulu prendre de risque ayant mon fils avec moi.
Mon époux lui était moins tendre, il prenait très au sérieux l’éducation de notre enfant. Il m’expliqua qu’il n’attendait pas de lui qu’il devienne un simple conseiller comme lui, ni un ministre, il visait plus haut, bien plus haut, il voulait le voir devenir le prochain Empereur. En réalité, dans la hiérarchie cela était possible tant que l’Empereur et les ministres n’avaient pas d’enfants, surtout des fils, en fin de compte c’était en effet rarement le cas. Je savais qu’il se passait des choses affreuses au temples, beaucoup d’enfants avaient été trouvé morts. On prétendait que la cause était des maladies, je ne savais pas quoi en penser, j’étais juste inquiète pour mon fils.

A l’arrivée, au bout 4 ans, 3 jeunes garçons se disputaient le titre d’Empereur, dont mon fils. J’étais devenue l’esclave de mon mari qui ne désirais plus qu’une chose, assouvir son désir de voir notre fils au plus rang de la Chine. Il était colérique, froid, exigent, violent envers sa famille, surtout moi et notre jeune fille de 2 ans. Finalement, être épouse de quelqu’un de haut rang n’était pas merveilleux, ce n’était pas comme dans mes rêves qui se brisaient de jours en jours.
Ensuite, pendant plus de 6 mois je n’ai pas vu mon époux qui était parti soit disant parti dans une province voisine pour des traités. Finalement j’appris qu’il avait été retrouvé mort dans son lit avec du sang partout… Personne ne savait qui avait commit ce crime.

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