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 Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]

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Celestina Alcarón
« Insensitive Bitch »





Celestina Alcarón



▌A débarqué le : 10/02/2013
▌Parchemins : 30
▌Quantité de sang disponible : 20592
▌ Code couleur : [color=Firebrick][/color]


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement:
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeDim 10 Fév - 18:59

Celestina Alcarón


« L'indifférence est une paralysie de l'âme »

Penelope Cruz © Crédit



Identité


Je m'appelle Celestina Alcarón mais on m'appelle Tina. J'ai 215 ans, j'en fais une trentaine. Je suis née le 23 mai 1798 à Séville et je suis Espagnole, avec des origines Espagnoles. Je suis une Louve-garou Hétérosexuelle et je suis Détective Privée et Heimdall de la meute Thomas.

Capacité Spéciale ; Pistage
Déjà en tant qu’humaine, aucun détail n'échappait à Celestina. Elle pouvait distinguer la moindre froissure sur l'étoffe d'une robe, le grain de poussière sur le manteau de la cheminée ou les traces de doigts sur les vitres imppecables. Cette qualité qui fit longtemps d'elle une femme exigeante se transforma progressivement en une capacité d'observation et de déduction incomparable. Peu de personnes possèdent ce don qui, avec la transformation en lycanthrope, prodigue à Celestina une intuition quasi infaillible. En cultivant cet aspect de sa personnalité, la louve est devenue capable de remonter la piste la plus ténue, repérant chaque empreinte, chaque odeur, chaque trace laissées par la personne qu'elle a décidé de suivre. Il ne lui faut que quelques secondes pour comprendre les directions à prendre, les pièges à éviter, les tentatives de diversions etc... Bref, rien n'échappe à son oeil affûté.



Histoire


« Peu m'importe ce que tu penses et ce que tu ressens »



« Séville est ma nation. Séville est mon sang. Séville fut mon passé, est mon présent et sera mon futur. » Tel un refrain entêtant, ces paroles résonnent encore en moi, même après les siècles qui se sont écoulés. Ces phrases que scandaient en cœur les guerillos lorsqu’ils partaient au combat, tendre des embuscades aux colonnes napoléoniennes, ou tout simplement lorsqu’ils avaient trop bu dans les tavernes de la ville.
Je naquis à l’aube de la guerre d’indépendance de l’Espagne, que Napoléon tentait d’envahir et de contrôler avec son armée démesurée. Ce fut un jour de mai de l’année 1798 que ma mère, Catarina Alcarón, mit au monde deux enfants, des jumeaux. Malheureusement, l’effort fut d’une telle intensité qu’elle mourut en couche, laissant derrière elle un veuf éploré et deux orphelins : mon frère, Frederico Alcarón, et moi, Celestina Alcarón. En l’honneur de celle qu’il avait toujours aimé, mon père baptisa notre villa d’Andalousie « La Luna del Sol », « la Lune du Soleil ». La famille des Alcarón avait fait fortune au milieu du XVIIIe siècle dans la production de vaisselle en porcelaine. Les riches terriens de Séville s’étaient entichés de nos produits et c’est ainsi que le nom des Alcarón fut rapidement connu. J’héritai donc, tout comme mon frère, d’une richesse non négligeable et par la même occasion d’un orgueil et d’un sentiment de supériorité relativement surfait.

Mon plus lointain souvenir remonte à mes douze ans. Ce fut cette année là que choisit le Cortès, l’assemblée nationale établie à la suite de la junte suprême, pour s’installer à Séville. Mon père, Carlos Alcarón, était un résistant ayant participé à de nombreuses batailles pour repousser les français hors de notre territoire. Il nous éleva, mon frère et moi, dans le culte du nationalisme espagnol. Je grandis donc avec la certitude que ni les anglais, ni les partisans de Napoléon n’étaient dignes de siéger à la tête de notre pays. Frederico partageait mon avis et très rapidement il accompagna mon père et ses amis guerillos lors de leurs guets-apens récurrents contre les soldats français.
De mon côté, j’étais une enfant capricieuse, exigeante et qui ne tolérait aucune insubordination de la part de mes domestiques. Je repérais la moindre imperfection dans les multitudes de tâches que je leur demandais d’exécuter pour moi. S’il restait une peau sur la tomate qu’on me servait, j’obligeais le jardinier à aller me chercher toute une grappe neuve dans le potager le plus éloigné du domaine. L’on m’appelait « La despote », et je n’avais que faire des regards noirs que me lançaient nos employés lorsque je passais devant eux. Par pure vengeance ils allaient raconter à qui voulait l’entendre que les jumeaux Alcarón avaient des rapports indécents pour un frère et une sœur. Ce qui était faux bien sûr ; Frederico et moi étions certes très proches et apprécions le contact l’un avec l’autre mais jamais nous n’eûmes un quelconque comportement compromettant. Il nous arrivait tout au plus de dormir dans le même lit, mais sans qu’aucun de nous deux n’ait une pensée punissable. Les gens n’arrivaient pas à comprendre que le lien qui unit deux jumeaux est différent de celui qui unit deux personnes « uniques ». Nous avions besoin l’un de l’autre, de savoir ce que notre sosie pensait, d’être approuvé dans nos décisions par cet individu que le destin avait pour toujours lié au notre. L’esprit pervers des domestiques s’amusait à confectionner des croyances vulgaires et choquantes. Après tout, le scandale a toujours alimenté les conversations, mêmes les plus savantes.

Ma vie connut un tournant décisif lorsque Ferdinand VII rétablit l’Inquisition en 1814. De nouveau sur le trône d’Espagne suite à un accord avec Napoléon, le roi d’Espagne usa d’un pouvoir abusif et fit arrêter tous les notables suspectés d’appartenir à un mouvement révolutionnaire. Mon père fut donc emprisonné alors que Frederico et moi venions d’atteindre nos dix-sept ans. Jamais je n’oublierai le soir où des hommes du roi débarquèrent dans notre villa alors que nous dinions. Ils se jetèrent sur Carlos, le menaçant de leurs baïonnettes et retenant ses mains dans son dos. Mon frère et moi fûmes tenus à distance par leurs pistolets pointés sur nous. Nous ne pouvions rien contre la décision royale et si nous nous manifestions, nous risquions d’accompagner notre paternel dans sa chute. Ce fut un supplice de les voir l’emmener avec eux sans pouvoir rien faire. Je ne revis jamais Carlos après ce soir là. Deux ans plus tard il était exécuté avec d’autres partisans.
D’abord abattus, Frederico et moi commençâmes à nourrir une haine non dissimulée pour le nouveau souverain. Pourtant nous n’avions pas encore les moyens nécessaires pour venger la mort de notre père. Comme ma gouvernante me l’avait appris, je me chargeai de la gestion du domaine de La Luna del Sol. Je ne crois pas qu’il soit possible que des domestiques aient pu détester leur maître plus que les miens. Pas le moins du monde compatissants face au deuil que nous devions traverser avec mon frère, les servantes, jardiniers et autres employés de maison éprouvèrent une véritable aversion à mon encontre. Il faut dire que je faisais montre d’une autorité qui ne souffrait d’aucun refus et mon exigence de la perfection s’accrut avec mon chagrin. J’étais devenue colérique, parfois impitoyable et même cruelle vis-à-vis de certains laquais que j’avais pris en horreur.
Frederico tournait comme un animal en cage, attendant impatiemment le jour venu où il pourrait soulever le gouvernement abusif qui ruinait le pays selon lui. Notre fortune ne désemplissait pas, notre oncle Augusto Alcarón s’occupant du commerce de la porcelaine. Par chance il n’avait pas été arrêté par l’Inquisition et il devint rapidement pour nous la seule figure parentale encore en vie. Il fallut attendre 1820 pour que l’heure de la vengeance soit déclarée. Les révoltés et opposants au pouvoir royal de Ferdinand s’emparèrent de la ville de Cadix. Frederico rejoignit leurs troupes pour soutenir leur cause. De mon côté je recueillais dans notre villa les révolutionnaires de passage. Nous procédions de façon très simple : pour m’avertir de leur présence, les hommes devaient suspendre l’une de leur chemise dans l’un des oliviers qui entouraient ma propriété. Alors le soir venu, ils frappaient à ma porte et récitaient ce vers que je connaissais par cœur : « Séville est ma nation. Séville est mon sang. Séville fut mon passé, est mon présent et sera mon futur. »

Mais à défaut de voir arriver le jour de la libération de l’Espagne, ce fut un tout autre dénouement qui se produisit. Un soir, alors que je n’avais vu aucune chemise ou une quelconque veste suspendue à un olivier dans la journée, quelqu’un frappa à ma porte et prononça les paroles secrètes. Lorsque je fis pivoter le panneau de bois sur ses gonds, je découvris un homme de forte carrure, à la chevelure noire où se noyaient quelques mèches grises. Ses yeux verts luisants m’observaient avec force et sévérité. Je toisai alors avec circonspection l’individu en face de moi et lui demandai de décliner son identité. Il se présenta sous le nom de Gabriel Manches, un vieil ami de mon père et un opposant de Ferdinand. Je l’invitai donc à entrer et lui demandai la raison de sa présence à Séville, sachant que le plus gros des troupes résistantes se trouvait à Madrid pour obliger le roi à rétablir la constitution des Cortès. Gabriel m’expliqua qu’il était à présent trop âgé pour accompagner les révoltés dans leurs mutineries meurtrières. En tant qu’ami de mon père, il me révéla quelques détails qui m’ôtèrent le doute, je l’invitai à séjourner à La Luna del Sol le temps qu’il souhaitait. Mon oncle était absent et Frederico avait pris les armes pour la capitale.
Durant le séjour de Gabriel d’étranges événements frappèrent Séville. Des disparitions inexpliquées, des meurtres barbares et autres nouvelles effrayantes accablèrent la ville. Certaines personnes disaient même avoir aperçu des ombres étranges rôder dans les plaines andalouses à la tombée de la nuit. Deux de mes domestiques disparurent. Une servante ne se présenta jamais à son service le matin même, sans que personne ne l’ait jamais vu nulle part, et un laquais que j’avais volontairement congédié dans le jardin à la tombé de la nuit. On ne retrouva que des lambeaux de ses vêtements recouverts de sang. Ce dernier incident renforça ma nervosité et je soupçonnai des brigands de résider dans les pleines qui entouraient notre villa. Mon esprit pragmatique refusait de croire aux légendes urbaines qui parlaient de créatures immenses aux dents et aux griffes acérées. Par chance, je n’étais pas seule à la Luna del Sol et la présence de Gabriel suffisait à me rassurer, d’autant plus que bon nombre de mes employés avait démissionné.

Un soir, alors que je m’apprêtai devant ma coiffeuse, passant une brosse dans ma chevelure sombre et vêtue d’une tenue légère, Gabriel frappa à la porte de ma chambre. Enfilant un châle sur mes épaules, je l’invitai à entrer. Il m’annonça qu’un courrier de la part de Frederico indiquait son retour prochain. Gabriel demeura immobile devant la porte de ma chambre, fixant sur moi son regard concupiscent. Je m’étais aperçu du désir que l’homme éprouvait à mon égard, mais je n’avais jamais cédé à aucunes de ses avances. Mais ce soir là fut différent. Soulagée de savoir mon frère encore en vie et sur le chemin du retour, la joie qui m’envahit me poussa à dépasser mes interdits et à m’offrir à Gabriel. Son étreinte fut brusque, presque féroce. Mais malgré cette rudesse, ce premier rapport sexuel fut pour moi d’un plaisir inouï. Je m’endormis dans ses bras, m’abandonnant à une confiance sans faille. Mon sommeil fut agité, voire cauchemardesque. Je rêvai qu’une bête sauvage effectuait des allers-retours autour de mon lit. Son poil était noir et ses yeux verts luisants scintillaient dans l’obscurité. J’entendis des grognements menaçants suivis par un hurlement aigu qui me réveilla en sursaut. A mes côtés, Gabriel avait disparu tandis que la porte de ma chambre qui donnait sur le jardin était ouverte, laissant entrer un vent glacial du mois de mars. Enfilant une robe de nuit en satin et me saisissant d’un chandelier je m’aventurai à l’extérieure.
La lune était haute dans le ciel, recouvrant de ses reflets argentés les arbustes et autres buissons qui jonchaient de manière parfaitement ordonnée l’intérieure de ma propriété. J’appelai Gabriel, craignant soudainement qu’un intrus ne se soit introduit dans la maison et ne l’ait attaqué. Personne ne me répondit bien sûr, pas même le chant des grillons, lui qui était d’ordinaire si imposant. J’entendis alors un mouvement non loin de moi. Tendant la bougie en direction du bruit, je cherchai à apercevoir son origine. Que ne fut pas ma frayeur lorsque je reconnus une bête sauvage, celle de mon cauchemar. Le monstre ressemblait à un loup gigantesque, ses yeux perçants me fixant avec haine. De sa gorge provenaient les grondements sourds de la rage et un filet de bave et de sang s’écoulait de ses mâchoires menaçantes. Je tentai désespérément de fuir et de rejoindre l’intérieure sécurisante de ma chambre mais la bête me rattrapa et me déchira violement le bas du dos d’un coup de griffe.
Je ne sais par quel miracle j’atteignis l’intérieure de la maison, refermant avec force la porte derrière mon passage. Je me laissai tomber lourdement contre le panneau de bois hurlant au secours de mes domestiques. Un majordome se précipita sur moi, m’entraînant jusqu’à mon lit où il m’allongea. Je lui ordonnai de verrouiller les portes et de faire venir Gabriel auprès de moi. Une agitation considérable s’empara de la Luna del Sol et j’entendis plusieurs personnes effectuer des allers-retours dans le couloir. Le reste des évènements m’échappa car je sombrai dans un sommeil profond, mon sang s’écoulant de ma plaie béante.
Les jours qui suivirent l’attaque de l’animal furent un véritable cauchemar pour moi. Je fus atteinte d’une forte fièvre et aucun médecin n’arrivait à soulager la douleur insupportable qui me lançait au niveau de ma blessure. Un chirurgien de Séville était venu en personne pour la refermer à l’aide de fils et d’aiguilles. Il demeura à La Luna del Sol afin de surveiller mon état. Gabriel, qui était à mon chevet dès que j’eus rouverts les yeux, n’avait de cesse d’affirmer que le médecin ne pouvait rien faire et qu’il était inutile qu’il reste à la villa plus longtemps dans l’unique but d’être nourri et blanchi à l’œil. Les domestiques étaient inquiets, pour la première fois, et s’assuraient régulièrement de ma santé, craignant sûrement de se retrouver à la rue si mon état ne s’arrangeait pas. Il fallut quelques jours à Frederico pour revenir, et à partir du moment où il foula le sol de notre demeure, il ne quitta plus ma chambre, veillant sur moi comme un dragon sur son trésor. Il ne savait pas qui était Gabriel et que nous avions eu une aventure, aussi le pria-t-il de ne pas s’approcher de moi plus longtemps, au risque de me transmettre quelques maladies inconnues. Mon indisposition dura en tout et pour tout une dizaine de jours et ce qui se déroula pendant tout ce temps reste encore confus à mon esprit. Je sais simplement que je me réveillai un beau matin complètement rétablie. La douleur et la fièvre avaient entièrement disparues mais je me sentais encore fragile sur mes jambes, même si une agitation étrange m’animait de l’intérieur. Le chirurgien, qui dénia revenir en dépit de l’affront que lui avait porté Gabriel, déclara n’avoir jamais vu une cicatrisation aussi rapide et demanda avec insistance quel onguent magique on avait appliqué sur ma plaie. Il ne subsistait de l’attaque qu’une marque blanche dans le bas de mes reins.

Après que j’eus repris le cours de ma vie en compagnie de mon frère et de Gabriel que je présentai officiellement comme mon invité de marque, les employés de maisons me regardèrent avec plus d’appréhension que d’ordinaire. Ils évitaient de me croiser dans les couloirs et n’osaient plus jamais me regarder en face. J’avais certes hérité d’une réputation de maîtresse impitoyable mais il ne m’était jamais arrivé d’inspirer autant de crainte à qui que se soit. Et alors que je me croyais à l’abri de ce mauvais souvenir, le mal refit surface. Gabriel insista un beau jour pour dormir avec moi, me pressant avec force comme il l’avait déjà fait depuis que j’étais guérie. Je le repoussai poliment, prétextant une indisposition féminine, ce qui n’était pas tout à fait faux. Une fois la nuit tombée, tandis que je dormais paisiblement, je sentis une douleur fulgurante traverser mon corps. Je vis de mes propres yeux mes membres s’allonger et se recouvrir de fourrure. J’hurlai de panique, ne comprenant pas ce qui m’arrivait et croyant revivre l’un de mes délires provoqués par la fièvre. Frederico entra précipitamment dans ma chambre le regard emprunt de terreur. Il resta interdit devant moi, me regardant me tordre de douleur sur mon lit. Je l’injuriai violement, lui ordonnant de faire quelque chose au lieu de s’attarder inutilement dans l’encadrement de la porte. Mais bientôt je pris conscience de la chose la plus effrayante qu’il me fut été donné de vivre : de ma gorge ce n’était plus des mots qui sortaient, mais des aboiements et des grognements féroces. Je ressentis très rapidement un désir de chair incontrôlable et je me jetai sur Frederico. Mon pauvre frère appela au secours mais les domestiques n’osèrent pas s’approcher, de peur d’être blessés à leur tour. Ils faisaient des signes de croix et priaient Dieu de les protéger du chien de Satan. Le goût du sang était délectable sur ma langue et je m’apprêtai à frapper Frederico à la gorge lorsqu’un poids considérable s’abattit sur moi, me projetant sur le côté. Folle de rage je me tournai vers l’impudent qui avait osé me couper dans mon élan. C’était un loup, le monstre qui m’avait attaqué dans le jardin. Il défonça la porte qui menait vers l’extérieur et s’enfui à toute vitesse. Me sentant plus puissante que jamais et animée par une colère insoutenable, je me lançai à sa poursuite.
Je finis par le rattraper lorsque nous eûmes atteint les plaines andalouses. Il fit volte-face et se jeta sur moi pour me coucher à terre. Sa force était plus grande que la mienne et je ne pu le renverser ni même lui asséner le moindre coup. Il bloqua ma gorge avec sa mâchoire et m’obligea à m’immobiliser. Alors il se produisit quelque chose d’étrange : il se mit à me parler, m’ordonnant de me calmer. Non pas de la manière qu’ont les êtres humains entre eux mais comme par une sorte de communication inter-spirituelle. Epuisée, je croisai ses yeux et le choc fut immense. Je reconnus les iris verts de Gabriel. Abasourdie je n’osai plus rien faire ni dire. Mon prétendant m’expliqua alors qu’il était un lycanthrope et que par malheur il m’avait contaminé. Il me raconta rapidement son histoire, comment il avait lui-même été attaqué par un loup-garou en 1720 et de quelle manière il avait appris à contrôler sa bête. Il me promit de m’aider à en faire de même et qu’il ferait tout pour que je puisse reprendre la vie que je connaissais. Le reste de la nuit fut occupé à chasser ou à nous accoupler.
Je me réveillai le lendemain matin dans les bras de Gabriel. Nous nous trouvions sur les bords d’un petit lac non loin de ma propriété. Nous étions nus et il prit le temps de s’assurer que j’allais parfaitement bien, redoutant que ma transformation n’ait endommagé quelques organes. Je me sentais bien, comme si rien de ce que j’avais vécu la veille n’était vrai. Le retour à La Luna del Sol marqua définitivement un tournant dans ma vie. Passant discrètement dans ma chambre où je revêtis une tenue correcte, je fus interpelée par l’une de mes servantes qui me raconta toute l’inquiétude que la maisonnée avait eue pour moi. Elle m’annonça de plus la pire nouvelle que j’eus jamais entendu : Frederico était gravement blessé et était à l’agonie. Je me précipitai dans sa chambre pour découvrir un homme défiguré par de grandes cicatrices et dont le bras gauche était à moitié arraché. Son corps était déchiqueté et les pansements qui entouraient son buste étaient rougis par le sang. Je fondis en larmes, incapable de contrôler les émotions qui me traversaient simultanément avec une grande intensité. Les derniers instants de Frederico ne durèrent que quelques jours, trois tout au plus. Il ne survécu pas à ses blessures et à la violente fièvre que provoque le virus de lycanthrope. Je me refusai à le quitter jusqu’à son dernier souffle auquel je répondis par un baiser d’adieu. Perdre Frederico fut l’épreuve la plus difficile qu’il m’ait été donné de vivre et je prie chaque jour que Dieu me pardonne d’être celle qui lui ôta la vie.

Après la mort de mon frère jumeau je perdis la raison, détruisant chaque meuble, chaque objet, que renfermait ma villa. Je ne prenais plus la peine de me peigner et de m’habiller de manière décente et je devenais violente avec tout servant qui osait m’approcher de trop près. Bientôt la Luna del Sol fut désertée ; seul Gabriel restait à mes côtés, tentant en vain d’apaiser mon chagrin. Un jour, je devins tellement agressive que Gabriel dut user de la force pour me calmer : il me donna une gifle. Je jurai alors que je le tuerai, lui qui m’avait condamnée à une vie éternelle et à cause de qui j’avais tué mon frère. Mais mon « créateur », puisque c’est ainsi qu’on appelle celui qui nous a transformés, ne m’en tint pas rigueur et m’apprit du mieux qu’il pouvait à contrôler la bête qui sommeillait en moi. J’avoue sans honte que je fus à l’origine de la mort de plusieurs innocents qui avaient le malheur de croiser ma route alors que j’avais échappé à la surveillance de Gabriel sous ma forme animale. Ces incidents à répétitions eurent tôt fait de nous attirer les foudres de la ville, mes anciens domestiques ayant propagé la rumeur selon laquelle la Luna del Sol était hantée par des créatures mi-humaines mi-loups. Cependant, personne n’osa nous approcher, de peur d’être sauvagement assassiné. Jusqu’au jour où un étranger arriva à Séville. Nous étions en 1850.
Cela faisait une trentaine d’année que Gabriel et moi vivions ensembles, reclus de toute vie sociale, nous nourrissant des bêtes que nous chassions et des vivres que j’allais acheter au marché de la ville. Les habitants me regardaient avec haine et dégoût, voyant ma beauté demeurer intacte alors que j’atteignais mes cinquante-deux ans. Depuis ma transformation j’avais continué de vieillir, arborant lentement les traits d’une jeune femme de trente ans tout au plus mais bientôt ma sénescence arriva à son terme. Certains citoyens crachaient sur mon passage et plus aucun ne me montra le respect que mon rang de riche héritière me conférait. Gabriel m’expliqua qu’il était peut-être temps de partir car nous attirions trop l’attention sur nous. Je ne pouvais cependant me résigner à quitter la villa qui m’avait vu naître et dans laquelle subsistaient les derniers souvenirs de mon frère. De plus, même si ma nouvelle condition m’insufflait de nouvelles aspirations, je n’avais jamais quitté ma demeure de mon vivant. Et pourtant, l’urgence s’imposa à moi une nuit de septembre.
Alors que nos chassions dans un troupeau voisin, j’entendis Gabriel hurler à la mort. Alerte, je me précipitai dans sa direction pour m’apercevoir que nous n’étions pas seuls. Deux hommes se tenaient debout au milieu du champ, une arme à feu à la main. L’un d’eux rechargea tandis que l’autre pointait son arme sur moi. Par chance il me manqua, mais j’entendis la balle rebondir à quelques mètres à peine. Folle de rage, je profitai de cet instant de faiblesse pour me ruer sur eux. Mais ma course fut stoppée net par un obstacle imprévu. Je vis le corps de Gabriel devant moi. Il était allongé sous sa forme humaine, immobile et sans vie. Poussant de mon museau son épaule déjà froide, je ne pus retenir un hurlement de chagrin avant d’entendre une nouvelle balle passer près de moi. Quand bien même abandonner le corps de Gabriel fut un supplice je n’eus d’autre choix que de fuir. Je courus une nuit entière et une fois que j’eus repris forme humaine au levé du jour je ne m’arrêtai de marcher que lorsque j’atteignis la demeure d’un paysan et de sa femme. Ces braves gens m’offrir l’hospitalité et des vêtements pour couvrir ma nudité. Sentant bien ma noblesse naturelle ils se soumirent à mes ordres et je les envoyai rechercher de l’or à La Luna del Sol. Une fois qu’ils m’eurent rapporté de quoi disparaître, je me rendis à Cadix où j’embarquai pour la ville portuaire de Marseille, laissant derrière moi tout ce qui me liait à mon passé d’Alcarón.

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Mon débarquement à Marseille ne fut pas sans embûche, manquant de me faire dépouiller à plusieurs reprises par des badauds sans scrupules. Mais je réussis à m’installer quelques semaines en ville dans une auberge plus ou moins bien famée. De toute manière ma réputation n’était plus à faire et j’usais de ma force lorsque cela était nécessaire. J’obtins rapidement le respect des habitants de mon quartier, mais la vie dans la ville portuaire ma lassa très rapidement te je la quittai pour la cité de Rome.
Je n’avais certes pas choisi la destination la plus tranquille mais depuis toujours j’entendais parler de cette métropole aux légendes plus anciennes que le nouveau monde. Je vécus vingt ans à Rome, trouvant rapidement ma place parmi les notables de la ville. La présence imposante de la religion chrétienne me soulagea plus que ne me dérangea. Je trouvai refuge dans des prières quotidiennes et des visites presque permanentes à l’église. Je fus à de nombreuses reprises tentée de confesser ma véritable nature mais les récits de la chasse aux sorcières qu’avait menée le Vatican par le passé m’ôtèrent ce désir périlleux.
Un jour de l’année 1867, alors que ma richesse s’était accrue par diverses affaires dans lesquelles j’avais investies, je fis la rencontre d’un jeune homme. Il s’appelait Fabio Conte et était le fils de l’un de mes nouveaux amis. De retour de l’un de ses voyages en Afrique, il rapporta avec lui de nombreux trésors en provenance des cités égyptiennes. Je sus dès que je le vis qu’il n’était pas un simple inconnu pour moi. Nos regards se croisèrent et je me sentis irrémédiablement attirée par lui. Il était devenu ma seule raison de vivre, celui pour qui j’étais capable du meilleur comme du pire. Me faisant oublier les malheurs que j’avais vécus auparavant je me laissai entièrement aller à un amour passionnel. J’appris plus tard au cours de mes différents voyages que Fabio était pour moi un bashert, l’équivalent d’un âme-sœur. Je ne pouvais rien faire pour lutter contre mon attirance pour lui et je ne cherchais pas à le faire, trop heureuse d’avoir trouvé un nouveau sens à ma vie.
Fabio découvrit ma nature de louve un soir que je me transformai devant lui, cherchant à quitter la ville pour ne pas risquer de blesser des innocents et me faire repérer par d’autres chasseurs. Par chance je ne lui fis aucun mal et je parvins à fuir et à m’enfermer dans les catacombes où je me nourris de la chair des rats et autres mendiants qui y avaient élu domicile. A mon retour le lendemain il m’attendait, impassible et le regard fermé. Je ne sus quoi dire pour me justifier, pensant que ma fin était arrivée. Fabio allait me dénoncer à son père qui en ferait de même auprès des autres notables de la ville et bientôt un immense bûcher serait dressé pour moi et je rejoindrais Frederico dans son errance éternelle. Mais au-delà de toutes mes craintes, mon jeune amant ne m’en tint pas rigueur. Bien sûr, il redoutait ma véritable nature, la comparant à celle du Diable. Mais au cours de ses voyages, Fabio avait déjà rencontré un autre lycan pour qui il avait éprouvé de la sympathie. Alors il décida de ne rien tenter contre moi, mais il exigea que je quitte la capitale. Il ne voulait plus me voir ni corrompre son âme une minute de plus à mes côtés.

Le cœur brisé, je quittai donc Rome en direction de Paris, l’autre capitale française de l’époque. Ma vie dans le nord de l’hexagone se résuma à une solitude intense. Je pris mes quartiers dans un vieille demeure isolée où je demeurai enfermée plusieurs jours d’affilé. Fabio avait réussi à introduire en moi le doute et le dégoût de ce que j’étais devenue. Si cette nature m’empêchait de vivre auprès de ceux que j’aimais, alors comment pouvait-elle être bonne ? Je ne profitai donc que très peu des plaisirs de la grande ville et les villageois qui habitaient non loin de ma demeure se doutaient de quelque chose. Je ne faisais plus aucune victime, m’emprisonnant dans ma cave les soirs de pleine lune, et j’avais tout de même appris à contrôler ma bête auprès de Gabriel. Mais cela ne changea rien, et les plus superstitieux de mes voisins comprirent rapidement qui j’étais. Sans aucune preuve ils ne tentèrent cependant rien contre moi et puis j’apportais de l’argent dans leurs bourses en venant faire mes achats en ville.
Je ne trouvais plus de sens à ma vie. Qu’aurait-elle due être ? Moi, Celestina Alcarón, riche héritière d’une noble famille de Séville, alors que j’aurais dû épouser un bon parti et enfanter une descendance, je me retrouvée prisonnière d’un corps immortel et stérile. Car j’avais déjà fait plusieurs fausses couches de Gabriel et de Fabio. Aucun de mes chérubins ne pouvait survivre à la cruelle transformation que m’imposait chaque mois l’astre lunaire. Je sombrai donc dans une dépression profonde, la solitude refermant sur moi sa douloureuse emprise. Un soir que je décidai de me rendre à Paris même pour assister à un opéra et ce dans l’espoir de retrouver l’une de mes plus vieilles distractions, je fis la découverte d’autres lycanthropes. Il s’agissait d’une meute à laquelle appartenait la cantatrice, Virginia Hassenberg. Ils étaient originaires de l’est et ne mirent pas longtemps à découvrir ma présence dans les tribunes de l’opéra. Hostiles à mon égard, ils exigèrent de moi que je rejoigne leur meute car aucune femelle ne pouvait et ne devait rester seule. Refusant de me soumettre à une nouvelle puissance machiste je parvins à leur échapper de justesse et je quittai Paris sans demander mon reste. Ils ne connurent pas mon vrai nom et cela me permis de disparaître sans qu’ils puissent remonter jusqu’à moi. Je retournai donc à Séville, ma ville, mon sang et mon refuge depuis toujours.

Pendant mon absence La Luna del Sol était tombée en ruine ayant subit de graves dommages suite à un incendie et divers tremblements de terres qui avaient ébranlés tout le pays. Ma fortune n’ayant pas désemplie malgré mes multiples voyages et les années qui s’étaient écoulées, je fis rebâtir le dernier symbole de l’amour de mon père pour ma mère. La Luna del Sol renaquit de ses cendres qui emportèrent avec elles les dernières superstitions concernant le chien de Satan. Je me fis passer pour la descendante de mon oncle Augusto, qui était décédé depuis longtemps sans aucun héritier officiel. Et je repris mon ancienne vie de Sévillane aux luxueux moyens. A la différence de ma dernière résidence dans ma ville natale, ma réputation fut celle d’une femme respectable à qui il était bon de demander conseil et qu’il fallait fréquenter si l’on désirait être bien vu. Le goût de la vie me revint et je profitai sans scrupules des plaisirs de la chair sans que cela ne fasse de mal à personne cette fois-ci. Du moins c’est ce que je crus jusqu’à cette terrible année que fut 1899. La guerre de l’Espagne contre les Etats-Unis d’Amérique troubla la fragile accalmie que nous avions enfin su instaurer sur la péninsule ibérique. Et désireuse de savoir comment tout cela allait évoluer, mais surtout pour vérifier que je ne risquais pas une nouvelle attaque d’un quelconque chasseur ou d’un sorcier dont j’avais découvert l’existence fondée, je me rendis dans un camp gitan aux abords de la ville.
Je savais que ces pouilleux n’étaient pas capables de prédire l’avenir, mais curieuse de ce que pourrait bien inventer une vulgaire mortelle, je me laissai berner avec amusement. Cependant cette légèreté d’esprit ne dura pas, car lorsque je m’aperçus qu’un enfant me faisait les poches tandis que la voyante détournait mon attention (chose quasi impossible compte tenu du fait que j’étais une louve-garou) je me sentis envahie par une puissante colère. Je perdis le contrôle de moi-même et voulu m’en prendre au pauvre innocent. L’arnaqueuse se plaça entre lui et moi et je la blessai gravement. L’enfant se sauva et je récupérai la jeune fille que je venais de condamner malgré moi. Soledad Lorente, car c’est ainsi qu’elle s’appelait, devint à son tour une lycanthrope, comme je le craignais. Elle survécue à la transformation qui lui fit pousser une forte fièvre et tous les symptômes propres à l’agonie. De nouveau, mes domestiques commencèrent à soupçonner quelque chose. Soledad ne me pardonna jamais d’avoir fait d’elle une lycan et de l’avoir, de fait, arrachée à sa famille. Pendant les dix-sept années durant lesquelles nous vécûmes ensembles à la Luna del Sol, je lui appris à contrôler sa bête et je tentai de faire d’elle une femme du monde. Inconsciemment j’étais heureuse d’avoir de nouveau une personne à mes côtés, mais nos rapports restèrent conflictuels et agités. Elle m’en voulait de l’avoir séparée des siens et je ne pouvais que la comprendre, ayant perdu moi aussi ceux qui m’étaient le plus cher. De plus mes années d’errance avaient fait de moi une sorte d’ermite pour qui la vie en communauté au quotidien n’était pas chose évidente.

Et puis un beau jour, Soledad m’annonça qu’elle me quittait, décidant d’aller vivre avec un homme qu’elle avait rencontré. Je sus qu’il s’agissait d’un vampire et je tentai vainement de l’en dissuader. Mais rien n’y fit et alors que la Première Guerre mondiale faisait rage en France, nos routes se séparèrent. Il ne se passa que très peu de temps avant que j’entende parler d’un autre lycanthrope. La présence de Soledad avait éveillé l’attention sur moi et bientôt j’eus l’honneur ou la malchance, allez savoir, de rencontrer le Marrok d’Europe. Il ne tolérait pas que je sois une louve solitaire hors de contrôle et il m’ordonna, sans que je puisse désobéir, de rejoindre une meute sur le champ. Prise au débotté je me mise donc à la recherche d’une famille de loups qui veuille bien m’accueillir. Et mon chemin croisa celui de Bartholomew Thomas, Ulfric d’une meute nomade, en 1917. Il accepta de me compter parmi ses subalternes et je me rangeai donc rapidement de son côté. Le fait que ma vie dépende de cette appartenance à un clan et donc que Bartholomew en soit le garant fit que je m’attachai à lui plus que je n’avais l’habitude de le faire. Peut-être était-ce un effet de la magie qui lie les membres d’une meute les uns aux autres. Depuis la fin de la première guerre mondiale donc, j’accompagne l’anglais dans ses voyages et projets. Ma fidélité, mon ancienneté mais aussi peut-être mon don pour pister n’importe qu’elle individu, poussa Bartholomew à me nommer Heimdall, sans que personne ne le sache bien sûr. Fière d’avoir pu atteindre un rang aussi élevé en tant que simple femelle (tout du moins du point de vue des mâles) ma reconnaissance envers le fils Thomas s’est accrue et il est le seul à qui je rends des comptes. Il suffit de demander aux autres loups de la meute pour savoir combien je peux me montrer exécrable avec eux. Le destin se joua de moi en replaçant sur ma route ma très chère enfant, Soledad, ainsi qu’une vieille connaissance que j’aurais préféré ne jamais revoir : Rosalinde Hassenberg…

…………………………………………………………………………………………………………

Celestina referma le rideau de son hublot, quand bien même elle avait remarqué que son voisin était en train de lire. La lumière du jour l’aveuglait et elle préférait rester concentrée. L’avion arriverait à la Nouvelle-Orléans d’ici deux à trois heures alors autant en profiter pour réfléchir à sa mission. Bartholomew avait besoin d’elle pour en savoir un peu plus sur les évènements critiques qui frappaient la ville louisianaise. Et puis il y avait cette autre meute qui risquait de poser problème à l’établissement de celle de Barth. L’Espagnole rangea sa carte de détective privée dans la poche de son jean et enfonça sa tête dans son appui-tête. Le décalage horaire se faisait déjà sentir et même si la nuit était déjà tombée du côté de la Louisiane, elle n’avait pas spécialement dormit la nuit précédente.
Bientôt elle poserait un pied sur le continent américain pour la première fois. Bientôt elle retrouverait son Ulfric afin qu’il lui donne ses dernières instructions. Bientôt Rosalinde allait recommencer à l’agacer. Mais surtout… bientôt elle allait pouvoir voir de plus près pourquoi sa chère Soledad se comportait aussi étrangement ces derniers temps.





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Cassandra Griffiths
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeDim 10 Fév - 19:05

Re-bienvenue grognasse ! gnnn
Ça va chauffer dans les parages ! cinglé

Bonne continuation pour ta fiche déjà ultra intéressante ! ticoeur
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeDim 10 Fév - 19:13

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeDim 10 Fév - 19:39

Re-bienvenue ! ticoeur
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeDim 10 Fév - 19:46

re-bienvenue Razz Razz
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeDim 10 Fév - 20:06

Bienvenue =)
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeDim 10 Fév - 20:55

OMFG, Penelope !!! BAVE

rebienvenue Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] 2493424357
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeDim 10 Fév - 21:41

Rebienvenue bisous
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeLun 11 Fév - 8:09

Bienvenue !

Si t'as fichette est terminée, on s'occupe de toi ce soir ! ticoeur
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeLun 11 Fév - 10:31

bienvenue coeur
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeLun 11 Fév - 12:29

Re bienvenuuuuue (:
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeLun 11 Fév - 12:51

Bienvenue!!
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeLun 11 Fév - 18:11

Merci mes amours!

*sert tous le monde très très fort dans ses bras* hug
Ah nan nan Ashounet ma fiche est pas terminée! XD
j'ai encore tout un patacaisse à vous pondre! Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] 556717979
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▌Citation : « Sans ambition il n’y a pas de talent. »


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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeLun 11 Fév - 18:33

Bienvenue héhé Muy caliente Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] 878137005
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeJeu 14 Fév - 9:37

Merci Rehan oO
Et au passage, fiche terminée! Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] 3229147817
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Tess E. Littleton
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MessageSujet: Re: Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée]   Celestina Alcarón - A sang chaud, coulée régulière... [Terminée] I_icon_minitimeVen 15 Fév - 10:05

Félicitations !


« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »
Officiellement bienvenue sur COB ! C'est parfait, j'ai adoré *-* Et jcrois bien que t'as introduit toutes les particularités des garous (ou quasiment toutes XD) à la perfection, alors aies un peu confiance en toi ! XD *est fan du perso*. Te voilà donc ajoutée chez les Thomas ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! ♥️ Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée tromimi

Se Préparer

A ce stade, t'as passé la validation, et ça mérite avant tout un bravo ! Tu fais officiellement parti de la famille, et tu vas pouvoir commencer à t'éclater. Mais avant, il y a encore quelques détails à régler.
Te voilà donc arrivé à la phase des obligations administratives ! Plusieurs étapes :
Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité dans le Bottin des Avatars, en respectant le formulaire évidemment !
Si ton personnage est un Prédéfini ou bien un Scenario, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Modérateur spécifie qu'il est désormais pris !
Pense aussi à réserver ton métier/rôle , histoire qu'on sache un peu qui est qui. De même, il te faut recenser ton pouvoir dans la Liste des Capacités. N'oublie pas de respecter le formulaire qui est proposé Wink
Puis, il est impératif de créer ta Fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. Tu peux aussi créer un sujet dans les Répertoires de topics, histoire de recenser tes futures aventures ! cinglé
Enfin, tu peux si tu le souhaites venir réclamer un Rang Personnalisé.

Une fois que t'as fait tout ça, t'es paré pour le jeu, soldat ! super

En revanche, il te reste encore des choses indispensables à savoir, et pour cela, on te donne directement rendez-vous dans le

GUIDE DU JOUEUR

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