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| Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » | |
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Darius Von Verlagen
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▌A débarqué le : 28/12/2012 ▌Parchemins : 1516 ▌Quantité de sang disponible : 22861 ▌ Code couleur : #8B0000 - darkred ▌Age du personnage : 103 ans ▌Rang : Membre du clan Blackstone ▌Job : Chasseur de primes et expert en armes à feu ▌Citation : There's a beast in every man and it stirs when you put a sword in his hand.
| Sujet: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Ven 28 Déc - 17:21 | |
| Darius Von Verlagen
« Spiel mir das Lied vom Tod »Ben Barnes © Weird Wonderland (tumblr) Identité Je m'appelle Darius Von Verlagen. J'ai 102 ans, j'en fais 29. Je suis né le 15 avril 1910 à Berlin et je suis Américain, avec des origines allemandes. Je suis un vampire hétérosexuel et je suis expert en armes à feu (surtout celles censées buter les créatures surnaturelles), chasseur de primes et membre du clan Blackstone.
Capacité Spéciale ; Aucune Habitudes Diurnes Le jour, c'est pour dormir, point barre. Il ne vous faut pas la description du pyjama, quand même ? | HABITUDES NOCTURNESDe nature solitaire et très libre, Darius ne passe pas énormément de temps au Manoir Blackstone et préfère vagabonder dans les rues de la Nouvelle-Orléans. Quand il ne chasse pas ou n'est pas sur un contrat, Darius s'amuse à bricoler ou bichonner ses armes. On ne pourra jamais lui reprocher de ne pas en prendre soin : elles rutilent. Mais en dehors du boulot, Darius a également la fâcheuse tendance (qu'il essaie de modérer) à aimer la bagarre. C'est mal, oui, mais rien ne défoule mieux qu'un combat...en particulier quand votre ennemi est increvable. |
DESCRIPTION PHYSIQUE Du haut de son 1m82, Darius est imposant sans être pour autant un géant. Il est bien bâti, a les épaules carrées et on devine qu'un coup de poing de sa part doit faire assez mal. Il affiche quasiment en permanence un air renfrogné, quand il n'a pas tout simplement l'air en colère contre le monde entier. Bref, Darius n'est pas le genre de type qu'on a envie d'embêter. Ancien soldat et grand amateur d'armes à feu, Darius ne rechigne pas à en venir aux mains quand il faut se battre. C'est sûr, sa nature vampirique lui donne un avantage certain s'il a affaire à une chiffe molle d'humain, mais Darius a été rigoureusement entraîné et cela se voit dans sa maîtrise parfaite du combat. Les cheveux brun foncé et les yeux de couleur presque noire, il est loin de l'idéal aryen "grand blond aux yeux bleus" mais n'allez pas le lui répéter, ça pourrait le mettre en rogne. Darius a été mordu à l'âge de 29 ans et il en conserve l'apparence. Si son visage peut paraître presque doux quand il sourit (ce qui arrive rarement...à moins que vous ne fassiez référence à un sourire pervers, mais l'impression est tout de suite différente), Darius a plutôt l'air froid (pour ne pas dire glacial) et dur en général. Si ses traits sont indéniablement beaux, l'expression de dédain et de mépris, quand il ne s'agit pas simplement d'indifférence, gâche la tendresse qu'ils pourraient évoquer. Darius affectionne autant les costumes impeccables que les tenues plus décontractées. Il passe avec aisance de l'air "tiré à quatre épingles" à un look "voyou des rues". Tout ce qui fait l'affaire lui convient, tant que ça ne le gêne pas pour la tâche à laquelle il s'attelle. Toutefois, il admet un faible pour les couleurs sombres et le noir en plus particulier – vous ne le verrez probablement jamais habillé de couleurs flashy et pétillantes. Si cela arrive, vous pouvez sérieusement vous poser des questions sur sa santé mentale. Darius est charismatique et peut être dangereusement séducteur, quand il le veut. Il revêt alors un masque nettement plus agréable et gare à celle qui tombe dans ses filets.
| CARACTÈREDarius ne donne pas envie de le connaître, c'est un fait. Peu loquace et renfrogné, il préfère éviter la foule et les contacts. S'il sait se fondre facilement parmi les autres, il met un point d'honneur à ne s'attacher à personne. Un ami, un confident ? Laissez tomber, il faudrait une sacrée volonté, un moral de fer et beaucoup de temps pour faire sortir Darius de sa carapace. Froid et impassible, la meilleure réaction que vous pourriez lui soutirer serait une moquerie glaciale et dure...la pire ? Finir en son jouet personnel, son défouloir ou sa cible vivante. Et si vous vous plaignez de son autoritarisme, c'est que vous n'avez jamais été roulé en beauté par Darius. Fin manipulateur, Darius saura (presque) toujours parvenir à ce qu'il veut – s'il s'en donne la peine – à force de roueries, mensonges et sourires empoisonnés. Ses promesses ? Du vent. Mais elles sonnent si bien à l'oreille...n'est-ce pas ? Darius n'aime pas qu'on lui désobéisse et n'aime pas devoir quoi que ce soit à quiconque. Il privilégie sa liberté avant tout et n'hésitera pas à recourir à des moyens extrêmes pour la garantir. Fervent adepte de la discipline martiale, il n'est pas du genre à aimer l'excentricité et les libertinages à outrance – même s'il ne refusera jamais de tordre une valeur ou deux. Sa violence est rarement gratuite – il est d'un professionnalisme à toute épreuve. De son engagement dans la guerre et sa nature de vampire, Darius éprouve un plaisir pervers à blesser, torturer, tuer. Que ce soit de manière physique ou psychologique, il aime dominer et détruire. Il pourra être le plus doux des amants pour vous arracher tout lambeau d'humilité par la suite. Il pourra être le pire des tortionnaires, à vous dépouiller lentement et vicieusement de tout ce qui fait de vous un être à part entière. Les supplications, les insultes ? Au fond, il adore ça. Mais cette nature, profondément mauvaise, Darius essaie de la refréner la plupart du temps. Il est clair qu'il n'y parvient pas toujours. Somme toute, Darius est quelqu'un pour qu'on pourrait aisément qualifier de détestable. Il n'a confiance en personne, n'aime personne – tout au plus, il a du respect pour certains. Il est égoïste, orgueilleux et méprisant. S'il ne vous aime pas, vous le devinerez bien assez tôt. S'il est économe avec ses mots, chaque parole qui sort de sa bouche est assassine. Pour autant, Darius n'est pas totalement dénué de sentiments. Des relents d'humanité subsistent en son for intérieur, même si sa nature de vampire a essayé de les écraser farouchement depuis plus de quatre-vingt ans. Cependant, ce côté fragile et amer n'est pas souvent dévoilé – Darius préférerait mourir que de laisser quelqu'un le voir faible et à la merci de quiconque – et Darius garde son image d'enflure froid comme la glace, ce qui lui convient parfaitement. |
Histoire « Du spielst immer wieder Gott mit deiner Macht »S'il vous prend la lubie d'interroger Darius sur son passé, il braquera probablement un flingue sous votre nez en déclarant que c'est là tout ce que vous avez besoin de savoir sur lui. Dissuasif et direct. Mais bien peu osent (ou ont tout simplement envie) lui poser des questions sur son passé. On paie Darius pour ses services et il obéit. Son sale caractère et ses airs patibulaires dissuaderont les plus courageux, avant l'apparition de son arme (ou des canines, s'il a un petit creux). Cependant, si l'on creuse un peu sous l'accent allemand, la démarche parfois quasi martiale et les opinions plus que tranchées (osera-t-on dire racistes ? oui), on peut deviner une partie de la vérité. Si vous pensez qu'il s'est engagé dans la Seconde Guerre mondiale, vous aurez raison. Si vous pensez qu'il était du côté des Nazis, vous aurez également raison. Si vous pensez qu'il était la parfaite illustration de la machine à tuer à la solde d'Hitler...et bien, vous aurez tristement raison. Darius n'a rien d'un enfant de chœur et il ne manquera jamais une occasion de vous le rappeler. Cependant, si on gratte un peu plus et qu'on perce la dure muraille de l'officier SS...peut-être reconsidérerez-vous votre opinion sur lui. Darius est né à Berlin, le 15 avril 1910, dans ce qui était encore à l'époque l'Empire fédéral allemand. Sa mère est femme au foyer, son père, militaire. Il a un frère, Johannes, de deux ans son aîné, qui le chérit et le protège en sa qualité de grand-frère. Son enfance se passe normalement – rien ne le prédestine à devenir ce qu'il est aujourd'hui. Mais la nation allemande rêve de gloire et de grandeur, rêve de battre la France. Il n'aura fallu que le prétexte de l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche pour lancer ce qu'on nommera la Grande Guerre, puis plus tard, la Première Guerre mondiale. Son père, comme des millions d'autres soldats, y participa. Si on pense que la guerre sera rapide, on se rend compte, au fil des mois et années, que le conflit devient une guerre d'usure. Darius grandit dans l'absence de son père et l'attention lointaine de sa mère, trop occupée à travailler pour soutenir l'effort de guerre, comme tant d'autres enfants de sa génération. Et quand la guerre est terminée et que son père revient du conflit, l'homme est changé, détruit et amer. L'empire est morcelé, déchiré, humilié. Le traité de Versailles, la révolution allemande, l'abdication de l'empereur, le douloureux accouchement de la République de Weimar, tout ça, Darius est trop jeune pour le comprendre, à 8 ans. La France fête sa victoire pendant que l'Allemagne est désignée comme responsable de la guerre et doit payer, payer, payer. Darius et Johannes grandissent avec un père qui sombre dans l'alcoolisme et jure contre la France, le Royaume-Uni et tous ces autres ennemis abhorrés. L'humeur est morose mais Darius vit et c'est le plus important. Il vit, grandit, aime. En-dehors de la maison, c'est un enfant, puis un adolescent joyeux et plein de vie, qui s'amuse des choses les plus simples et s'intéresse à tout. Son visage agréable, ses belles paroles lui valent l'intérêt des filles, qu'il leur rend bien. Il voue une passion inconditionnelle à la musique classique et rêve de devenir musicien, rêve de composer des symphonies comme ses idoles Beethoven et Wagner – mais ça, bien sûr, sa famille ne le veut pas. Être musicien, dans ces temps troublés, ça ne rapporte rien. Alors, un peu par dépit, il devient apprenti chez un mécanicien. Le métier lui plaît et la paye est raisonnable, ou du moins, elle permet de survivre dans ces temps de crise (Darius reste marqué par le souvenir d'une brouette de papiermarks qui pouvait à peine vous acheter un pain en cette noire année de 1923). Et puis, si son patron le traite plutôt bien et le paie en services ou en nourriture (plus intéressant qu'un bout de papier qui ne vaut plus grand-chose), il y a autre chose qui rend son travail si appréciable. Klara, la fille du patron, est une belle jeune femme, blonde aux yeux bleus, le type même de l'épouse idéale. Mais sous ses dehors parfaits, elle a également l'esprit vif, de l'humour et une intuition formidable pour ce qu'il s'agit des affaires. Darius tombe amoureux de cette déesse faite femme et, comble de la chance, ses avances sont reçues favorablement. Les rendez-vous en douce sont bientôt officialisés (sous pression de la jeune femme qui aimerait que Darius fasse d'elle « une femme honnête ») et Klara ravit aisément le cœur de ses parents. Le père de la jeune femme ne met pas longtemps à donner son accord, ayant toujours considéré Darius comme faisant presque partie de sa famille, et, près d'un an après leur rencontre, Klara Zimmermann devient Klara Von Verlagen. Nous sommes en 1928. Johannes, qui a fait partie des Jeunesses Hitlériennes dès la création du mouvement, est à présent un membre zélé de la Sturmabteilung et n'a plus que le nom d'Hitler à la bouche, tout comme leur père. La fièvre nationaliste s'est emparée de l'Allemagne et Darius n'y échappe pas. Quand Hitler arrive au grand jour sur la scène politique, avec ses discours rassembleurs et ses talents d'orateur, il captive la population d'un pays à la dérive. Ses promesses font rêver et il a l'air du héros qui va rétablir la fierté de la nation allemande. Le foyer Von Verlagen est farouchement nationaliste et soutient de tout coeur cet homme qui épingle les maux qui gangrènent la mère patrie. Ils suivent avec attention le résultat des élections de 1932 et fêtent la victoire du NSADP avec fanfare et louent l'accession d'Hitler à la chancellerie en 1933. L'ascension du futur Führer est fulgurante et inéluctable. Cependant, tout ne va pas bien chez la famille Von Verlagen. Si Darius est d'accord avec les idées d'Hitler, s'il pense qu'il faut un homme fort pour contrer le flot de Juifs qui empoisonnent le pays, les actions violentes de son frère le mettent mal à l'aise. Darius n'aime pas la lueur de folie sanguinaire qui semble s'être emparée des yeux de Johannes, pas plus qu'il n'aime la façon dont chaque phrase qui sort de sa bouche contient le nom du Führer ou celui de Röhm. Lors d'un rare repas de famille pris au domicile parental, Darius perd peu à peu patience devant ce frère qu'il voit de moins en moins (lui qui est tout le temps fourré à Munich depuis son entrée dans la SA) et qu'il ne reconnaît plus. Il lui lance, d'un ton exaspéré : « Ne sais-tu plus penser par toi-même ? ». C'est la première fois de leur vie que les deux frères se battent réellement pour blesser (peut-être même tuer) et la déchirure au sein de la famille Von Verlagen est violente. Nous sommes alors en juin 1934 et Darius ne sait pas qu'au moment où Johannes claque la porte, la lèvre en sang et les yeux furieux, c'est la dernière fois qu'il le verra. Son frère aîné périt lors de la Nuit des Longs Couteaux, survenue dix jours plus tard. La fracture au sein de la famille est immense. Ne supportant plus les lourds silences et le regard accusateur de son père ( « C'est ta faute si Johannes est reparti pour Munich, ce soir-là, il aurait dû rester à la maison, il aurait dû rester en vie »), Darius coupe tout contact avec sa famille et reste dans le petit appartement qu'il partage avec Klara. Il se ferme un peu plus chaque jour, refusant de parler de son frère, refusant de faire correctement son deuil. Les derniers mots prononcés par Johannes tournent en boucle dans sa tête : « Je me bats pour le bien de ce pays. Que fais-tu, toi, sinon te cacher comme un lâche ? ». Il a envie de démentir ces propos, de violemment les réfuter, mais n'ont-ils pas un fond de vérité ? Son père avait combattu pour le pays pendant la guerre et Johannes, à sa façon, avait voulu offrir un meilleur lendemain à l'Allemagne. Qu'avait-il fait, lui, à son échelle ? Qu'avait-il fait d'autre que se soucier de son propre bonheur, de sa propre vie ? Était-il égoïste, parce qu'il était heureux avec sa femme, parce qu'il voulait fonder une famille ? Son frère avait peut-être mal tourné, mais Darius se jurait qu'il serait meilleur que lui. Il se jurait d'aider son pays. Décembre 1939. Transi de froid, Darius effectue une ronde de nuit aux abords du camp de Buchenwald, où il a été récemment affecté. Cela fait déjà trois ans qu'il fait partie de la Schutzstaffel et il se rappelle à peine des conditions dans lesquelles il y est entré. Il a profondément changé en trois ans – c'est à peine s'il se rappelle d'une vie où il aimait la musique et les choses simples, où il rêvait d'être père. Klara est un nom qui évoque des souvenirs doux-amers, presque un simulacre de l'amour fou et naïf qu'il vouait à sa femme, il y a encore quelques années. Johannes se résume à une phrase et deux dates sur une tombe. Son père et sa mère sont des figures vagues, des nuages de fumée. Quand a-t-il commencé à tout oublier ? Quand voir des humains ( « Non, ce ne sont pas des humains, ce ne sont même pas des animaux », lui rappelle son esprit) mourir a-t-il cessé de lui faire aucun effet ? Ne reste plus que la discipline martiale, la conviction d'agir pour son pays et ces ordres aboyés qui sortent si facilement de sa bouche. Il joue à Dieu – à commander la mort d'autres, à les tuer parfois sommairement parce que le camp est trop peuplé. Il joue à Dieu et une part de lui, une part qu'il aurait voulu ne jamais connaître, aime ça. C'est comme une drogue. La vraie guerre a débuté et une part de lui envie ces soldats envoyés se battre, envie l'action et l'adrénaline et la loi du plus fort qui prime sur le terrain. Il sait que son rôle ici est tout aussi important mais il aimerait pouvoir s'en éloigner. La joie perverse qu'il éprouve devant la souffrance des autres ne lui ressemble pas et l'adulte idéaliste en lui murmure qu'il devient exactement comme Johannes, tout aussi fou et avide de peur et de sang que Johannes. Ses bottes s'enfoncent dans la neige tandis qu'il atteint une zone moins éclairée du camp où il sait que les prisonniers aiment s'adonner à leur petit "trafic". Il n'y trouve personne et est sur le point de poursuivre sa ronde quand son œil capte un rapide mouvement. Un prisonnier qui a échappé à sa surveillance et qui fuit vers son block ? Ou – son sang se glace à cette idée – les bêtes qui rôdaient autour du camp depuis quelques semaines et s'attaquaient aux soldats ? Raffermissant sa prise sur son arme, Darius avança aussi silencieusement que possible dans la direction du mouvement. S'il était capable d'abattre la bête, cela ferait un ennui en moins pour ses camarades SS. Le vent souffle fort et envoie de la neige dans ses yeux, l'avancée est pénible. Pourtant, quand il entend un cri à une quinzaine mètres de lui, Darius se met à courir. Là, à terre, se trouve un des autres gardes de nuit. Même l'obscurité ne parvient pas à cacher la tache sombre qui s'étend sur son uniforme, au niveau de son cou. L'homme est délirant et appelle Dieu, appelle sa mère. Lâchant son arme, Darius tente de juguler la plaie en attendant d'autres secours mais il y a trop de sang et l'homme meurt bientôt dans ses bras, une lueur de peur insupportable dans ses yeux. C'est le septième soldat qui trouve la mort en trois semaines, vidé de son sang. La tension est à son comble dans le camp. Les officiers sont sur les nerfs et aboient leurs ordres à tout bout de champ – comme si crier pouvait effrayer les bêtes. Plus d'un mois maintenant que deux créatures rôdent près du camp et sèment la mort autour d'elles. On soupçonne deux gros félins, étant donné leur rapidité et leur efficacité. Étrangement, elles n'agissent que de nuit et ne s'en prennent qu'aux soldats. Un officier a bien tenté de leur laisser du gibier – des prisonniers qui allaient mourir, de toute façon, et n'étaient plus aptes à travailler – mais le matin a trouvé les cinq hommes indemnes...un seul est mort, mais de froid et non attaqué par une bête. La pagaille règne à Buchenwald et même les prisonniers peuvent le sentir. Darius avait entendu murmurer certains d'entre eux que c'était bien fait pour les SS, qu'ils espéraient que ces bêtes tueraient tous les soldats jusqu'au dernier. On avait pendu les mauvaises langues et chaque prisonnier avait dû regarder l'agonie de leurs frères. Les Obersturmführers étaient dépassés par les événements et on murmurait qu'une malédiction planait sur le camp. Les Juifs disaient que c'était Dieu qui leur rendait justice, mais Darius n'y croyait pas. Dieu était pour les Aryens, pas pour les étrangers. Les effectifs de nuit étaient doublés, mais ça ne semblait qu'attiser un peu plus la soif des bêtes. On en était au quatorzième soldat tué et chaque jour, l'on craignait d'entendre un nouveau cri dans la nuit. Noël approche, mais l'ambiance est tout sauf à la fête. Darius patrouille avec un soldat qui a presque l'âge de son père et, pendant une seconde, Darius se demande comment s'en sort son père en Pologne, s'il est toujours vivant. Mais l'idée est rapidement chassée – il n'y a pas de place pour les émotions, ici. Il se rapproche d'un brasero, non loin de là, pour essayer d'absorber un peu de chaleur. Dieu sait qu'il fait froid, ici. La nuit semble s'annoncer calme. Il est presque quatre heures du matin et les bêtes n'ont pas encore surgi. La fatigue et les nerfs le pèsent, la chaleur du feu l'endort – il ne se rend compte qu'il a baissé sa garde que quand il entend son nom crié, suivi d'un coup de feu. Les yeux immédiatement ouverts, Darius se trouve face à une vision d'horreur. Scholtz est aux prises avec un homme, son fusil abandonné dans la neige. Malgré sa carrure plus imposante, le SS ne semble pas faire le poids, vaut à peine mieux qu'une poupée de chiffon entre les bras de l'homme dont la gueule béante s'est refermée sur son cou. Darius n'a pas le temps de réfléchir et tire sur l'homme pour lui faire lâcher prise. Un grognement émane de l'homme – est-ce vraiment un homme ? – et il tourne la tête vers lui, la bouche en sang, comme un animal monstrueux. Scholtz, à ses pieds, gémit comme un enfant, mais Darius n'a pas le temps de s'en soucier – déjà, la créature avance vers lui à une vitesse surréaliste. Il tire à nouveau, tire, tire, tire mais aucune balle ne semble ralentir la créature. Quand celle-ci resserre ses mains – griffes – sur lui, Darius sait qu'il sera le seizième soldat à mourir. Il ne pense pas à sa famille, pas à Klara mais seulement à vivre, vivre, vivre et s'ébat, s'agite, essaie de frapper la créature immonde qui rit de ses efforts. Un de ses derniers coups désordonnés et désespérés renverse le brasero qui se trouve à côté d'eux. Darius a la vision trouble, la tête qui tourne dû au manque d'oxygène, mais il ne manque pas le cri glaçant de la créature, qui s'embrase comme une torche. Ses yeux s'emplissent de flammes et il fixe, paralysé, l'atroce spectacle qui se joue devant lui. La créature fuit vers les bois qui bordent le camp, tel un fantôme fait de feu et de fumée. Chamboulé, désorienté, Darius avance en trébuchant jusqu'au corps de Scholtz. Darius met plusieurs secondes avant de se rendre compte que le soldat est encore vivant. Il respire faiblement, mais il respire ! Von Verlagen appelle à l'aide et au bout de plusieurs minutes, d'autres officiers et un médecin arrivent sur place et rapatrient le corps dans l'infirmerie. Darius est encore trop secoué pour réaliser pleinement ce qui lui est arrivé et c'est dans un état presque second qu'il obéit à l'ordre de son supérieur, lui enjoignant d'aller se reposer. Darius ne sentit pas le deuxième regard posé sur lui, à cet instant-là. Deux jours plus tard, la vie de Darius bascule. A nouveau chargé d'une ronde de nuit, il redouble de prudence et d'attention. Il avait peut-être éliminé une créature, mais il en restait une en liberté. Et tant que le mal continuait de vaquer librement autour du camp, ils étaient tous en danger. Les sens en alerte, Darius s'attendait à se faire attaquer à tout instant. Si ces créatures (pouvait-il s'agir d'hommes cannibales, ici, dans le land de Thüringen ?) étaient à l'épreuve des balles, il semblait qu'elles étaient sensibles au feu. Peut-être le tour fonctionnerait-il à nouveau si l'autre bête souhaitait s'en prendre à lui. Il lui suffirait de rester près d'un brasero. Cependant, la deuxième créature choisit de se montrer à découvert. Créature...un mot qui semblait moins coller à cet être-là qu'à l'autre. C'était un homme, qui devait avoir la quarantaine, la cinquantaine, peut-être. Ses vêtements le disqualifiaient comme un SS ou un prisonnier...et il n'y avait pas de citoyen normal près d'ici. Cependant, une aura flottait autour de lui...une aura totalement inhumaine. Durant de longues secondes, ils se fixèrent dans les yeux, avant que la créature n'articule, d'un ton étrangement calme : « Ainsi, c'est toi qui m'a pris mon infant. »Darius recula instinctivement et resserra sa prise sur son arme. La créature le vit et eut un sourire. « Ça ne sert à rien contre moi, tu ne l'avais pas encore compris ? » Sa langue était figée dans sa bouche. Il savait qu'il aurait dû donner l'alarme et mettre le feu à cette créature mais il n'y parvenait pas. Il était comme bloqué. Tétanisé par la peur et l'appréhension. La créature pencha la tête légèrement de côté, son sourire s'élargissant un peu plus et découvrant deux canines aiguës. « Tu feras l'affaire. »Le reste...le reste est un mélange confus de fuite, de lutte et de peur ; noir sur fond blanc. Mais Darius n'oubliera jamais la douleur. La souffrance de sentir son corps mourir, la peine de sentir son sang, son contrôle, sa vie s'échapper tout doucement hors de soi. Il n'oubliera jamais la sensation du froid de la neige, l'odeur des pins et le goût du sang maudit sur sa langue. Die Wunden brechen auf Les plaies s'ouvrent Dein Werk nimmt seinen Lauf Ton travail se met en place Verseucht durch deine Heilung Contaminé par ta guérison
Mein Herz schlägt schneller Mon cœur bat plus vite Während du dich tiefer in mich gräbst Tandis que tu creuses un peu plus profondément en moi Das Licht wird heller La lumière se fait plus brillante Während du mich hoffnungslos belebst Alors que tu me ranimes désespérément Une nuit. Une nuit, c'est tout ce qu'il aura fallu pour perdre son humanité. Tandis qu'il fixe avec haine cet homme qui se dit son créateur ( « Monstre » hurle son esprit), il se demande ce qui le retient de mettre fin à l'existence de cette créature-là. Il est un soldat entraîné de la SS, il a déjà tué un vampire – il peut recommencer. Mais la créature (Darius refuse de l'appeler par son nom ou de l'appeler « Sire », il n'est pas son maître, qu'importe ce qu'il dise) a l'air de deviner ses pensées et lui dit d'un ton moqueur que même s'il le voulait, il n'y parviendrait pas, car Darius vient juste d'être créé et que lui a plus de quatre cent ans. Darius se tait et serre les poings. Sa première tentative de rébellion a été un échec cuisant et, s'il s'est rendu compte qu'il guérissait vite, il a également compris qu'à moins de parvenir à lui cacher ses pensées et user d'une habile ruse, il ne parviendra pas à se débarrasser de cet encombrant compagnon. Darius n'aurait jamais cru tenir autant à son humanité auparavant. Mais c'est seulement quand on perd une chose qu'on se rend compte à quel point elle comptait pour nous, n'est-ce pas ? A chaque instant, Darius découvre une chose qui l'éloigne un peu plus de son passé pour le rapprocher de sa nouvelle nature – un vampire. La créature lui avait amené un soldat – le dix-septième, avait-il pensé avec amertume –, la veille, un frère d'armes. Darius avait été indigné, effaré, mais aussi et surtout, affamé. Cette première expérience du sang humain devait pour toujours rester un événement aussi délicieux que traumatisant. Le goût du sang avait ouvert une brèche en lui, une brèche par laquelle tous ses plus mauvais côtés ressortaient au grand jour. Le Monstre qui l'habitait remplaçait peu à peu l'humain – prenant un plaisir malsain à voler la vie et la sentir vibrer dans son propre corps, s'amusant de la souffrance d'autrui. La créature le disait excellent élève...Darius ne savait s'il devait se sentir malade ou flatté après une telle déclaration. Alors il s'accrochait à sa haine pour la créature. C'était tout ce qui lui restait. Ça, et l'espoir qu'il ne lui ressemblera jamais. Niemals werd ich deine Hölle akzeptiern Jamais je n'accepterais ton Enfer Niemals wirst du jede Zelle infiziern Jamais tu n'infecteras chaque cellule
Öffne all meine Räume Ouvre toutes mes chambres Zeig mir all deine Spiele Montre-moi tous tes tours Lösche all meine Träume Détruis tous mes rêves Nimm mir all meine Ziele Vole-moi tous mes buts
Wie lang hast du meine Hülle deformiert Combien de temps as-tu déformé ma coquille? Wie lang war mein freier Wille stranguliert? Combien de temps as-tu étranglé mon libre arbitre? Après une semaine passée dans les bois, à apprendre les rudiments de sa nouvelle nature, ses "pouvoirs", ses faiblesses et un minimum de self-control, la créature lui ordonna de reprendre son poste. Darius protesta : même s'il voulait revenir à ce semblant de vie normale, comment ferait-il pour cacher le fait qu'il était un vampire ? Comment ferait-il pour ne pas attirer l'attention sur lui s'il ne sortait jamais de jour, ne participait jamais aux repas ? Et si le vampire en lui songeait déjà au festin qui l'attendait, le reliquat d'humanité en Darius se révoltait à l'idée de se nourrir à la gorge de ceux qui avaient fait partie de sa vie pendant trois ans. Quitte à devoir mourir d'inanition, c'était préférable que s'abaisser à ça. Mais en vérité, le vampire se révéla plus fort que l'humain et noya un peu plus l'ancienne personnalité de Darius sous la soif de pouvoir, de sang et de mort. Ce fut un jeu d'enfant d'hypnotiser son supérieur afin de le persuader de l'affecter exclusivement à un poste de nuit et de lui faire gober l'excuse abracadabrantesque qu'il lui servit pour son absence. Ce fut un jeu d'enfant d'enlever des prisonniers afin de se nourrir (il avait persuadé son Sire qu'il était préférable pour eux de faire penser aux autres soldats qu'il avait réussi à se débarrasser des "bêtes" et que la malédiction du camp était ainsi levée). Ce fut un jeu d'enfant de conserver la couverture d'un soldat SS, tout en ayant droit à un festin de sang humain quand lui prenait l'envie. Ce fut un jeu d'enfant de mentir, tordre la vérité et manipuler ceux qui l'entouraient. C'était facile – si facile de devenir cette créature forte et sans remords, qui prenait tout ce qu'elle désirait quand elle le désirait. C'était un jeu – le plus enivrant de tous les jeux. Jouer à Dieu. Du spielst immer wieder Gott mit deiner Macht Tu joues à Dieu encore et encore, avec ton pouvoir Du spielst immer wieder Gott, der mich verlacht Tu joues à Dieu encore et encore, en me ridiculisant Cependant, cette « terre d'abondance » dut être abandonnée avec regret à la fin de la guerre. Fini le gibier à foison, la machine de mort et le milieu militaire qui lui plaisait tant. Darius et son Sire quittèrent son Allemagne natale, vaincue une fois de plus. Mais il y a toujours une guerre quelque part et, pendant presque toute son existence, Darius passa de conflit en conflit, apprenant et perfectionnant l'art de mort des humains tout en profitant des blessés à foison. Birmanie, Colombie, Turquie, Chine, Corée, Indochine, Égypte, Algérie, Viêt Nam, Angola, Iran, Irak, Afghanistan, Yougoslavie, Liban...il fut partout et nulle part, choisissant un camp pour le trahir plus tard. Il n'était fidèle qu'à son pays natal, tous les autres n'étaient que charniers et garde-manger géants. Sa vie humaine a été effacée, éradiquée – jusqu'à son nom. On l'a connu sous bien d'autres dénominations, qu'il serait trop long de lister ici. Darius Von Verlagen est mort pendant la Seconde Guerre mondiale ; ses souvenirs, ses amours, ses amis, sa famille enterrés avec lui. Il ne regrette rien – ou du moins, veut-il le faire croire. Après quatre-vingt ans passés aux côtés de son Sire (une éternité avec cet être qu'il ne parvint jamais totalement à apprécier), Darius le quitta pour voyager à travers le monde – sans se soucier des guerres, cette fois. Il retrouva un semblant de vie humaine, reprit son ancien nom et vagabonda de ville en ville, de pays en pays, retournant un moment dans son pays natal avant de le quitter, trop perturbé par des souvenirs qu'il souhaitait voir disparaître. Était-ce par nostalgie, par envie de renouer avec son passé ? Lui-même ne le sait pas vraiment. Aujourd'hui, et depuis presque un an maintenant, il réside à La Nouvelle-Orléans. Par curiosité, principalement. Il n'a jamais vu une telle concentration de créatures surnaturelles dans un même endroit et s'il est de nature solitaire, ça ne l'empêche pas d'apprécier ne pas devoir mentir sur sa nature avec ses "congénères". Et puis, la ville lui plaît, avec son ambiance étouffante et le goût du sang qui semble presque imprégner l'air. Ici, il peut concilier sa nature profonde, enfouie, et le masque qu'il montre aux yeux du monde. Chasseur de primes et expert en armes à feu (une façon de combiner l'art de la guerre et ses connaissances dévoyées en mécanique), il s'est fait une vie, un nid. Il est resté solitaire pendant un long moment, vivant tranquillement dans son coin – mais avec la guerre qui se profile à l'horizon et les sollicitations des Clans (pas toujours très subtiles) qui le voulaient chacun de leur côté, Darius a fini par se décider pour le clan Blackstone, après une longue hésitation. Pourquoi celui-là plutôt que le clan Alesi ou le clan Newrewell ? Pour la liberté et pour leur jeunesse. Vampire jeune lui-même, Darius n'apprécie que moyennement les buveurs de sang millénaires – il les trouve condescendants et trop ancrés dans un passé poussiéreux...sans parler de ce fatras de noblesse qu'il exècre. Et puis, Asher est un type correct, il lui garantit sa liberté (ce qu'il n'aurait peut-être pas eu avec des clans aussi fermés que les Alesi et les Newrewell) en échange de quelques services – trois fois rien. Seule modification réellement notable depuis son intégration au clan : il refuse tout contrat avec la tête d'un membre de quelconque clan mise à prix. Quant aux autres...ma foi, c'est une autre histoire. Derrière l'écran Pseudo ; Isara Âge ; 21 ans Fréquence de connexion ; On va essayer tous les jours Comment avez-vous connu le forum ? Partenariat Comment trouvez-vous le forum ? Soigné, travaillé, attrayant ! Et puis, c'est un bon mix entre tous les bons classiques à thème "vampire". Multicompte ? [ ]OH YEAH / [X]NO. Code (en hide) :
Dernière édition par Darius Von Verlagen le Ven 4 Jan - 9:26, édité 14 fois |
| | | Andrew Osborne
« Wizard Of Oz »
▌Age : 39 ▌A débarqué le : 25/11/2012 ▌Parchemins : 185 ▌Quantité de sang disponible : 21415 ▌Age du personnage : 35 ans
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Ven 28 Déc - 17:25 | |
| Bienvenue tueur sanguinaire ! Bon courage pour la suite de ta fiche ^^
C'était le PV sur lequel j'hésitais ! Je languis de te voir en jeu |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Ven 28 Déc - 21:26 | |
| Bienvenuuuue je vais peut être réfléchir à deux fois avant de te faire les poches ou de remplacer ta garde-robe par des trucs oranges ou bien roses fuchsia ! |
| | | Darius Von Verlagen
« »
▌A débarqué le : 28/12/2012 ▌Parchemins : 1516 ▌Quantité de sang disponible : 22861 ▌ Code couleur : #8B0000 - darkred ▌Age du personnage : 103 ans ▌Rang : Membre du clan Blackstone ▌Job : Chasseur de primes et expert en armes à feu ▌Citation : There's a beast in every man and it stirs when you put a sword in his hand.
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Ven 28 Déc - 23:32 | |
| Andrew : Merci ! J'ai eu de la chance que tu aies choisi un autre personnage dans ce cas Feina : Tu peux toujours essayer, mais c'est à tes risques et périls xD En tout cas, merci ! |
| | | Léo A. Jones
« LADY BURN »
▌Age : 37 ▌A débarqué le : 30/12/2011 ▌Parchemins : 701 ▌Quantité de sang disponible : 22986 ▌ Code couleur : #E1D1A1 ▌Age du personnage : 175 ans ▌Rang : lady burn ▌Job : serveuse au lunatic ▌Citation : « L'amour ne tolère pas la liberté. Où il y a l'amour, il n'y a plus de liberté. »
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Ven 28 Déc - 23:36 | |
| Aaaaah, Barnes... Bienvenue à toi, excellent choix de PV et n'hésites pas si tu as des questions |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 2:29 | |
| |
| | | Cassandra Griffiths
« »
▌Age : 34 ▌A débarqué le : 26/11/2012 ▌Parchemins : 2466 ▌Quantité de sang disponible : 24259 ▌Age du personnage : 22 ans
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 8:41 | |
| Bienvenue monsieur von Verlagen ! Un nouveau buveur de sang en ville, à force il va falloir porter des minerves en titane pour survivre ! Peut-être Cassandra aura-t-elle la chance malchance de tomber sur Darius dans un futur rp ? |
| | | S. Raphaëlle Sands
« »
▌Age : 27 ▌A débarqué le : 14/10/2012 ▌Parchemins : 125 ▌Quantité de sang disponible : 22631 ▌Age du personnage : 32 ans. ▌Rang : Sorcière désespérée. ▌Job : Chanteuse au Lunatic Café.
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 9:11 | |
| Bonjour toi *suicidaire* Je te le redis, bienvenue parmi nous ! Raphaëlle a trouvé son maître des armes, mwahaha ! Et ma petite Cléophée hm... Elle a trouvé quelqu'un à taquiner ? |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 9:19 | |
| mais Ashouuuuuu ! t'oserais pas tout de même ? Tu m'aime trop pour ça (et puis Tess t'arracherait la tête) Darius je suis sûre que tu n'oserais jamais t'en prendre à l'animal de compagnie d'Asher enfin j'espère, ne m'en veux pas mais c'est trop tentant de venir t'embêter |
| | | Mattie Odair
« Membre du Mois ♥ »
▌A débarqué le : 24/11/2012 ▌Parchemins : 588 ▌Quantité de sang disponible : 23791 ▌Age du personnage : 20 ▌Rang : Membre du clan Blackstone
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 10:07 | |
| Bienvenue sexy man |
| | | Darius Von Verlagen
« »
▌A débarqué le : 28/12/2012 ▌Parchemins : 1516 ▌Quantité de sang disponible : 22861 ▌ Code couleur : #8B0000 - darkred ▌Age du personnage : 103 ans ▌Rang : Membre du clan Blackstone ▌Job : Chasseur de primes et expert en armes à feu ▌Citation : There's a beast in every man and it stirs when you put a sword in his hand.
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 11:42 | |
| Léo : c'est bizarre comme cette réaction semble commune Et merci, c'est gentil ! Asher : J'ai fait le bon choix en me rangeant de ton côté, je remarque XD (je t'envoie un MP avec quelques questions^^) Cassandra : Qui sait, ça peut être très tendance comme nouvelle mode ! Et peut-être bien, oui x) Raphi : Re-merci Et peut-être bien pour tes persos ;p Feina : Mais bien sûr, Darius aime beaucoup les animaux de compagnie. Ça lui sert de cible vivante Mattie : Thanks again ! |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22692 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 12:07 | |
| de qui n'es-tu pas l'animal de compagnie, Feina ? => Bienvenue Dada |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 13:35 | |
| c'est une excellente question ça ! sait-on jamais, ptêt bien que Dada va vouloir m'adopter |
| | | Maelenn A. Pendragon
« † SCRUMPTIOUS redhead † »
▌Age : 30 ▌A débarqué le : 14/08/2012 ▌Parchemins : 676 ▌Quantité de sang disponible : 22516 ▌Age du personnage : 1638 ans ▌Rang : Vampire solitaire ▌Job : Pianiste au Bloody Mary ▌Citation : Folâtre
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 16:17 | |
| Elle n'est pas mon animal de compagnie é_è Rebienvenue (Bah oui, la CB, ça compte ! ) Dadaaaaaaaaaa o/ |
| | | Darius Von Verlagen
« »
▌A débarqué le : 28/12/2012 ▌Parchemins : 1516 ▌Quantité de sang disponible : 22861 ▌ Code couleur : #8B0000 - darkred ▌Age du personnage : 103 ans ▌Rang : Membre du clan Blackstone ▌Job : Chasseur de primes et expert en armes à feu ▌Citation : There's a beast in every man and it stirs when you put a sword in his hand.
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 17:40 | |
| Tess et Mae : merci^^ (et oui, bien sûr que la CB ça compte ) Feina : seulement si tu cours vite et que tu résistes bien aux balles Et si ça ne dérange pas Asher, bien sûr ! |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22692 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 18:31 | |
| et y a pas que l'avis d'Asher qui compte ! Jsuis reine du Clan maintenant *sort* |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Sam 29 Déc - 22:26 | |
| |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Dim 30 Déc - 1:49 | |
| - Darius Von Verlagen a écrit:
Asher : J'ai fait le bon choix en me rangeant de ton côté, je remarque XD Dis tout de suite que je suis une brute sanguinaire... Parce que c'est vrai. *OUT* |
| | | Philip Griffiths
« New Wizard »
▌A débarqué le : 24/11/2012 ▌Parchemins : 729 ▌Quantité de sang disponible : 22388 ▌ Code couleur : [color=Lightsalmon][/color] ▌Age du personnage : 27 ans ▌Rang : Talamasca ▌Job : Erudit ▌Citation : Mourir est simple, vivre est difficile
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Dim 30 Déc - 11:01 | |
| Bienvenue à toi ô baron allemand! Alors par contre je ne veux pas être mangé ça marche? Sinon bon courage pour la suite de ta fiche! |
| | | Darius Von Verlagen
« »
▌A débarqué le : 28/12/2012 ▌Parchemins : 1516 ▌Quantité de sang disponible : 22861 ▌ Code couleur : #8B0000 - darkred ▌Age du personnage : 103 ans ▌Rang : Membre du clan Blackstone ▌Job : Chasseur de primes et expert en armes à feu ▌Citation : There's a beast in every man and it stirs when you put a sword in his hand.
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Dim 30 Déc - 11:47 | |
| - Tess E. Littleton a écrit:
- et y a pas que l'avis d'Asher qui compte ! Jsuis reine du Clan maintenant *sort*
Je rectifie : "Feina : seulement si tu cours vite et que tu résistes bien aux balles Et si ça ne dérange pas Asher et Tess, bien sûr !" D'ailleurs, je ne suis pas suicidaire, je te laisse aux bons soins des chefs, je tiens à ma peau XD Asher : Bon à savoir, je me tiendrais à carreau ! Philip : ...j'avais totalement zappé la noblesse attachée à la particule "von" comme elle commune partout maintenant On va faire comme si de rien n'était et que Darius avait un nom noble juste comme ça, d'accord ? La joueuse derrière Darius songe fortement à kidnapper ton perso (Joseph Gordon-Levitt quoi!) mais Darius devrait rester tranquille...sauf si Philip se trouve sur son chemin quand il a la dalle, dans ce cas-là, je ne promets rien >.> |
| | | Philip Griffiths
« New Wizard »
▌A débarqué le : 24/11/2012 ▌Parchemins : 729 ▌Quantité de sang disponible : 22388 ▌ Code couleur : [color=Lightsalmon][/color] ▌Age du personnage : 27 ans ▌Rang : Talamasca ▌Job : Erudit ▌Citation : Mourir est simple, vivre est difficile
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Dim 30 Déc - 11:54 | |
| Ah mais nan je ne disais pas ça pour que tu te sente gênée! XD Désolé j'ai un don pour ce qui est de mettre les pieds dans le plat! Mais qu'est-ce que vous avez tous à vouloir me manger juste parce que je suis Jospeh Gordon-Levitt? Comme quoi c'est pas facile la vie d'un bel avatar! Ok je sors |
| | | Darius Von Verlagen
« »
▌A débarqué le : 28/12/2012 ▌Parchemins : 1516 ▌Quantité de sang disponible : 22861 ▌ Code couleur : #8B0000 - darkred ▌Age du personnage : 103 ans ▌Rang : Membre du clan Blackstone ▌Job : Chasseur de primes et expert en armes à feu ▌Citation : There's a beast in every man and it stirs when you put a sword in his hand.
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Dim 30 Déc - 12:05 | |
| T'en fais pas, ce n'est pas ta faute, j'aurais dû faire attention^^ J'ai pris un vampire jeune justement pour éviter tous les trucs de noblesse, etc., j'en vois tellement que j'y suis devenue allergique -.-' Ah non, non, pas manger, kidnapper, c'est différent ! Darius se fout complètement de Joseph Gordon-Levitt, lui XD |
| | | Darius Von Verlagen
« »
▌A débarqué le : 28/12/2012 ▌Parchemins : 1516 ▌Quantité de sang disponible : 22861 ▌ Code couleur : #8B0000 - darkred ▌Age du personnage : 103 ans ▌Rang : Membre du clan Blackstone ▌Job : Chasseur de primes et expert en armes à feu ▌Citation : There's a beast in every man and it stirs when you put a sword in his hand.
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Mar 1 Jan - 14:22 | |
| (Désolé du double post) Fiche terminée ! J'espère avoir bien respecté le personnage ! PS : C'est long, pardon >.> |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22692 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Jeu 3 Jan - 12:45 | |
| Félicitations !
« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »Officiellement bienvenue sur COB ! Waw. Ta fiche est vraiment magnifique au plaisir de rp avec toi d'ailleurs Te voilà donc ajouté chez les all blacks (a) ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée Se Préparer
A ce stade, t'as passé la validation, et ça mérite avant tout un bravo ! Tu fais officiellement parti de la famille, et tu vas pouvoir commencer à t'éclater. Mais avant, il y a encore quelques détails à régler. Si ce n'est pas encore fait, un agent d'intégration va bientôt te prendre sous son aile pour t'aider à t'intégrer. Pour rappel, voici le fonctionnement de L’Équipe d'Intégration. Tu trouveras là la liste des agents ainsi qu'un petit descriptif, qui te permettra d'en savoir plus sur ton parrain. Enfin, te voilà arrivé à la phase des obligations administratives ! Plusieurs étapes : Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité dans le Bottin des Avatars, en respectant le formulaire évidemment ! Si ton personnage est un Prédéfini ou bien un Scenario, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Modérateur spécifie qu'il est désormais pris ! Pense aussi à réserver ton métier/rôle , histoire qu'on sache un peu qui est qui. De même, il te faut recenser ton pouvoir dans la Liste des Capacités. N'oublie pas de respecter le formulaire qui est proposé Puis, il est impératif de créer ta Fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. Tu peux aussi créer un sujet dans les Répertoires de topics, histoire de recenser tes futures aventures ! Enfin, tu peux si tu le souhaites venir réclamer un Rang Personnalisé. Une fois que t'as fait tout ça, t'es paré pour le jeu, soldat ! En revanche, il te reste encore des choses indispensables à savoir, et pour cela, on te donne directement rendez-vous dans le GUIDE DU JOUEUR |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » Ven 4 Jan - 1:37 | |
| Officiellement, bienvenue ! Même si on a discuté par MP. Très belle fiche, même si je n'ai pas eu l'occasion de te valider. L'explication de la transformation de Darius est juste totalement épique. *_* Les all blacks... Tessoune... |
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| Sujet: Re: Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » | |
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| | | | Darius Von Verlagen, « Du spielst Gott » | |
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