Je m'appelle Raphaëlle Ametherys Sands mais on m'appelle Raphaëlle. J'ai 31 ans, j'en fais 27. Je suis né(e) le treize décembre 1980 à Belfast et je suis américaine, avec des origines irlandaises. Je suis une sorcièrehétérosexuelle et je suis une pianiste ratée qui prostitue sa voix au sein du Bloody Mary.
Capacité Spéciale ;Définition générale : la phytokinésie est le terme employé pour désigner un être humain ayant la capacité d'utiliser les végétaux, les déplacer ou les contrôler en canalisant son énergie psychique et corporelle. Cependant, la capacité spéciale de Raphaëlle ne s'applique que sur les végétaux se trouvant près des marais. Elle peut les contrôler en utilisant sa maîtrise sur l'eau présente dans les végétaux. Et en ayant cessé tout entraînement, son don n'a pas pu évoluer. Alors, la jeune fille ne peut utiliser sa capacité pour réaliser des potions ainsi que des filtres.
Habitudes Diurnes
De par sa race, Raphaëlle est libre de faire ce qu'elle a envie une fois le soleil élevé. S'étant installée récemment, elle n'a pas encore de repères et s'égare rapidement. Toutefois, en règle générale, elle passe la plupart de son temps dans les rues commerçantes. Sa principale occupation est d’aménager la maisonnette qu'elle a loué. Mais au soleil couchant, Raphaëlle se rend dans les marais pour exercer son pouvoir à l'abri des regards indiscrets. Là, elle fait plusieurs cueillettes et en revenant chez elle, la jeune femme concocte de nombreuses potions à l'aide du grimoire magique qu'elle avait récupéré. C'était la dernière personne portant le nom des Sands, donc ce recueil lui revenait de droit.
HABITUDES NOCTURNES
Lorsque le soleil se fait chasser par son ennemi juré la lune, Raphaëlle se montre très active également. Travaillant en tant que chanteuse et serveuse dans le Bloody Mary, elle redouble d'effort pour récupérer le plus de pourboire à la fin de son service. C'était l'endroit où elle passait le plus de temps, là où elle croisait de nombreuses personnes. Un lieu où elle se sentait entourée. Parfois même, elle souriait sincèrement en compagnie des clients.
Après son service, voilà que Raphaëlle se consacre à sa deuxième passion : les armes à feu. Retournant dans les marais, elle dégaine les armes pour améliorer sa précision ainsi que sa rapidité. Grâce à cela, les nuits passaient plus vite, et elle pouvait retrouver le soleil qui la rassurait.
DESCRIPTION PHYSIQUE
Un nez fin et légèrement retroussé ne demandait qu'à être touché, des lèvres rosées qui quémandaient un baiser. Elle détenait aussi un regard doré saisissant et fascinant. Son visage était harmonieux et naturel. Le tout créait une personne au physique avantageux, sans exagération. Toutefois, au fils des années, ses traits s'étaient légèrement durcis. Mais pas d'inquiétude. Quand un individu parvenait l'adoucir, il pouvait apercevoir le merveilleux bout de femme qu'elle dissimulait au plus profond de son âme. Elle redevenait la jeune fille heureuse et épanouie qu'elle était.
Cette femme ne suscitait pas le désir des hommes, ou du moins, pas directement. Des cheveux coupés à la garçonne ou légèrement plus longs, elle ne pouvait pas compter sur son cuir chevelu pour attirer la gente masculine. Auparavant, elle avait eut une chevelure qui retombait légèrement sur ses épaules. Aujourd'hui, il n'en était pas question. Cette phase appartenait au passé et Raphaëlle ne souhaitait pas y repenser.
CARACTÈRE
Même si son passé avait eut des conséquences sur son comportement, son caractère n'avait pas changé. Raphaëlle avait conservé sa douceur et les animaux pouvaient en témoigner. Et en parlant de son passé, la jeune femme avait développé un besoin maladif d'affection. Les choses ont fait que maintenant, elle accordait une importance particulière aux gestes physiques. Certes, les sentiments avaient également leur importance, mais pour Raphaëlle, la chair était bien plus forte et intense. Mais, peut-être que Raphaëlle pensait de cette manière vis-à-vis de son penchant pour les hommes violents ? C'est probable. Très probable. Et de vous à moi, je crois qu'un dénommé Dimitri y est pour quelque chose.
Cependant, quand elle se retrouva seule d'un jour à l'autre, la peur et l'angoisse était son lot quotidien. Son côté autodestructeur n'arrangeait point les choses. Elle avait voulu mettre fin à ses jours à plusieurs reprises, et les manières pour y parvenir étaient plus inconscientes les unes que les autres. Ses tendances suicidaires étaient de plus en plus fortes et régulières, fragilisant alors son esprit.
Mais ne pensez pas que Raphaëlle était folle. Loin de là. Ses crises suicidaires faisaient leur apparition lorsqu'elle commettait une faute, ou qu'elle n'arrivait pas à accomplir certaines tâches. Entre de bonnes mains, elle se montrait joyeuse, s'émerveillant aux moindres détails. C'était une femme brisée de l'intérieur, mais elle avait une motivation qui la stabilisait.
Derrière l'écran
Pseudo ; Amé'. Âge ; Quatorze ans. Fréquence de connexion ; 7/7 pour les vacances, et cela risque de chuter à 6/7 en période scolaire. Comment avez-vous connu le forum ? Top-Sites il me semble. Comment trouvez-vous le forum ? Magnifique, extraordinaire, génial, original, mortellement attirant. Multicompte ? [ ]OH YEAH / [X ]NO. Code (en spoiler) : BLABLA
« Encore raté ! » Une autre cartouche fusa à l'opposé de sa position actuelle. Des verres en cristal explosèrent de part et d'autre du hall en un son précis et rapide. Le vestibule peu emménagé se métamorphosait lentement en vulgaire centre de tir. A l'intérieur se trouvait deux individus. Une mère accompagnée de sa fille. Et c'était la fillette qui venait de libérer cette balle hasardeuse dans cet endroit autrefois habité. Raphaëlle, car c'est comme cela qu'elle se nomme, n'était pas à son premier coup d'essai. A l'époque, âgée de douze ans, la gamine connaissait déjà un bon nombre de détails concernant le domaine des armes à feu. Ce royaume où les coups fatals étaient rois, il avait accompagné cette petite fille vers l'épanouissement, et plus tard, peut-être qu'il l'accompagnerait jusqu'à son apogée la plus parfaite. « Tu n'es pas assez concentrée Raphaëlle. Recommences. » murmura doucement sa mère. Une voix apaisante et légère se glissa vers les oreilles de sa progéniture, qui aussitôt, orienta son revolver vers un vase bicolore. Raphaëlle cligna des yeux puis ajouta son index gauche sur la gâchette pour pouvoir réussir. En vain. La balle de plomb rata sa cible pour aller rejoindre la première. « Dis maman, pourquoi ça ne marche pas quand j'essaye de tirer ? Je ne comprends pas. » souffla péniblement la fille qui croisa ses fins bras en signe de mécontentement. Lorsqu'elle voyait ses parents user de ces armes, jamais ô grand jamais ils ne rataient leur cible. Et quand elle souhaitait viser un simple vase cela ne marchait pas. C'est injuste, pensa-t-elle. Mais elle ne s'avoua pas vaincue. Il suffisait qu'elle regarde la mine confiante de sa mère et tout se déroulera comme il le faut. C'est vrai. Si Raphaëlle éprouvait une quelconque difficulté, elle regardait sa mère et le monde devenait plus léger voire même simple. Et alors que la petite fille pensait à ce fait, un sourire enfantin prit possession de ses fines lèvres. « Ma chérie, c'est normal que tu n'y arrives pas. » D'abord debout, sa mère s'accroupit légèrement pour se mettre à la même hauteur que sa fille. Puis elle reprit avec calme et assurance. « Tout d'abord, tu dois viser ta cible mais attention, ne clignes pas des yeux ! Ta précision s'envole aussitôt. Alors je vais te donner un petit conseil : expire très lentement et presse la détente. » ajouta sa mère en déposant un baiser confiant sur la joue de Raphaëlle. Après cette marque d'affection, la fillette ne pouvait que réussir. Mais cela nécessitait de la concentration et fort heureusement, c'était une source inépuisable chez elle. Alors, en écoutant les précieux conseils de sa mère, elle visa à nouveau le vase sans cligner des yeux. Sa respiration ralentissant progressivement, la petite fille tira enfin. Le projectile atteignit sa cible, ni plus ni moins. La cruche explosa en milles-et-un morceaux dans un bruit strident mais rapide. Le sourire enfantin présent sur les lèvres de Raphaëlle fut remplacé par un sourire réjouis. La petite se tourna alors vers sa mère, lâchant au passage le revolver, et alla se blottir dans ses bras. Grâce à elle, la jeune fille venait de réaliser son premier tir précis, mais c'était aussi son premier moment familial réussie.
Un peu plus tard dans la journée.
« Qu'est-ce que c'est papa ? Pourquoi dois-je aller dans ce bain. Il a l'air dégoûtant et je n'ai pas envie de prendre un bain. » Simplement entourée d'une serviette blanche, Raphaëlle se pencha fébrilement au-dessus de cette baignoire remplie d'un liquide verdâtre. L'aspect physique de cette eau intriguait la petite fille et cela réprimait toute envie de prendre un bon bain chaud. Cependant, l'atmosphère qui s'en dégageait était si reposante, si agréable. Étant dans un état d'euphorie, la jeune fille croyait apercevoir des papillons multicolores s'échapper de son futur bain. Était-ce une illusion ? Raphaëlle savait pertinemment que ce qui l'entourait était sa vie. La réalité. La magie blanche était son royaume. Tout autant que les armes à feu. Deux domaines contradictoires et pourtant si normaux pour elle. « Combien de fois t'ai-je répété qu'il ne fallait jamais se fier aux apparences jeune fille ? » assit au bord de la baignoire, son trentenaire de père tendit une main vers sa fille. Lui aussi détenait ce sourire rassurant que Raphaëlle aimait tant. Et en guise de réponse, elle plongea son regard enfantin dans le sien et esquissa un faible sourire coupable. « Ne prends pas cet air réticent Raphaëlle. Saches que ce bain n'est pas empoisonné. Il contient des herbes magiques d'où cette couleur légèrement étrange. J'ai concocté une potion qui a pour but de développer tes Chakras. Tu as douze ans à présent et il va falloir se concentrer sur ta capacité spéciale ma belle. » Après les explications de son paternel, la mine de la fillette s'adoucit. Après sa réussite de la matinée, elle avait purement et simplement négligé sa capacité spéciale : la phytokinésie. Elle avait la capacité d'utiliser les végétaux, les déplacer ou les contrôler en canalisant son énergie psychique et corporelle. Cependant, ce ne sont que les grandes lignes de cette capacité. A douze ans, Raphaëlle ne pouvait pas utiliser son pouvoir à sa guise. La particularité de la petite fille était qu'elle pouvait contrôler les plantes des marais en utilisant sa maitrise sur l'eau présente dans les végétaux. Plus tard, après des années de pratique, peut-être qu'elle pourra utiliser sa capacité pour se défendre voire même attaquer son ennemi mais pour l'instant, elle ne pouvait qu'utiliser son don que pour ses potions et ses filtres. « Bon d'accord. J'y vais alors. » répondit finalement Raphaëlle avec l'impatience d'un enfant. Instantanément, son esprit ainsi que son enveloppe corporelle s'harmonisèrent sans un bruit. Une vague de détente enveloppa la douce petite fille pour l'enfermer dans son monde. Et alors qu'elle fermait ses paupières, Raphaëlle mit une main hors de l'eau en pensant à l'environnement qui habitait son imaginaire. Des végétaux verdoyants naquirent sur les bords de la baignoire sans un bruit. Les plantes poussaient lentement, mais la fillette ouvrit subitement les yeux et la végétation s'arrêta net. La revoilà dans la réalité. Sans marais. La plante était dans l'incapacité de pousser désormais. « Tu vois ma douce Raphaëlle ? Ton corps et ton esprit doivent être en harmonie pour que la magie apparaisse. Comme quoi, ton père ne dit pas que des bêtises. » affirma son géniteur en arborant un sourire des plus doux. Il se leva et se mit à inspecter le nouveau végétaux. Le touchant, le tâtonnant. Il était sans faute. Alors en se retournant vers sa fille les bras croisés et un air faussement sérieux sur le visage. « Dis-moi... » reprit-il avec empressement, « Quel est le nom de la potion qui consiste à faire directement mijoter les plantes dans l'eau ? » « C'est une décoction papa. » répondit rapidement Raphaëlle, une pointe de fierté résidant dans sa voix. Comme les fois précédentes, elle avait apprit minutieusement ses formules ainsi que le vocabulaire magique que son père lui avait dit d'apprendre. Après tout, c'était les seules choses qui lui été utile pour l'instant. « Bien ma fille, je suis très fier de toi. »
***
A en voir ces passages relativement heureux, vous pouvez penser que Raphaëlle a eut une enfance épanouie et heureuse. Mais détrompez-vous. Lorsque les fusils et la magie étaient les sujets de discussion, ses parents se manifestaient aussitôt. Toutefois, lorsqu'elle obtenait de bons résultats à l'école ou quand elle avait besoin d'eux, ils se contentaient d'une accolade et repartaient. Ils se montraient aimants quand ils le désiraient. Voyez-vous, ils étaient bien trop occupés à défendre leur cause chérie dans les rangs de l'IRA provisoire. Ils avaient beau être des sorciers, dans cette situation perpétuelle, ils préféraient prendre les armes pour livrer bataille. De ce fait, ils délaissaient leur deux filles. Raphaëlle et Sasha. Et pourtant, Sasha s'était chargé de subvenir aux besoins de sa petite sœur. Aux yeux de Raphaëlle, son aînée était la seule personne réellement importante dans sa vie. Grâce à elle, sa vie avait été normale. Des rires sincères aux larmes innocentes, Raphaëlle aimait sa sœur plus que sa propre vie. Et un soir d'été, elle s'était promit une chose : un beau jour, elle remercierait Sasha pour toutes ces années de bonheur et d'union familial. Peu importe comment elle mettra en pratique cette promesse, elle la tiendrait. A présent, elles comptaient l'une sur l'autre. C'était des êtres unis et inséparables. Elles ne se souciaient même plus de leurs parents. Ils étaient transparents, invisibles pour elles. Et lorsqu'ils décédèrent sous les coups de l'armée britannique, les sœurs Sands ne gardèrent que peu de souvenirs. Pas d'images négatives non, mais de la rancœur. Cependant, on ne blâme pas les morts, on les laissent reposer en paix tout en continuant de vivre notre vie qui elle, n'est pas encore achevée. Et alors que plus rien ne les retient, Sasha et Raphaëlle prirent la fuite aux USA pour recommencer une vie.
Dernière édition par Raphaëlle A. Sands le Mar 31 Juil - 23:44, édité 1 fois
La belle ville qu'était Boston représentait son jardin d'Eden. La liberté flottait constamment dans l'atmosphère, l'indépendance se lisait sur les visages des passants. La joie étirait les lèvres de Raphaëlle ainsi que celles de sa tendre sœur Sasha. Toutes les deux visitaient les lieux environnants leur nouvelle demeure. Et en écoutant certaines personnes, Sasha et Raphaëlle entendirent que l'océan Pacifique faisait la fierté de la ville. Ce n'était pas étonnant après tout. Une eau si claire, si pure. Quelques moutons faisaient leur apparition au large. Le tout donnait un spectacle éblouissant. Même un aveugle pourrait voir qu'elles sont heureuses et épanouies. La nouvelle vie à Boston ne faisait que commencer.
Grâce à leurs économies, les sœurs Sands avaient pu vivre convenablement durant une année entière. Au bout d'un certain temps, Raphaëlle s'autorisa à penser aux loisirs qui l'entourait. Les possibilités qui s'offraient à elle. A la direction que sa vie pouvait prendre à tout instant. La musique était devenu un élément vital dans sa vie. Les comédies musicales et les chansons endiablées captivaient son jeune esprit. Les paroles poignantes des chanteurs prenaient les tripes de Raphaëlle à chaque fois. Et c'était à son tour de faire cet effet. Mais comment ? Tout d'abord, elle avait songé au piano. Le tempo lent ou saccadé. La sensibilité de chaque note. L'instrument dans son intégralité intéressa la jeune fille. Malheureusement, le piano ne s'intéressait pas à elle. Même après des heures d'entraînement acharnées, Raphaëlle était incapable de jouer un morceau correctement. Pour conclure, le piano n'était pas fait pour elle. Alors la jeune adolescente se tourna vers le chant et ce coup-ci, elle venait de trouver sa vocation.
***
« Ma Lady, tu m'as envoûtée ce soir. » Assise à une table en face d'un jeune homme, Raphaëlle n'était plus dans le monde des vivants. La jeune adolescente venait de faire la rencontre d'un homme prénommé Dimitri O'neal. Visage espiègle, des traits relativement discrets, de délicieuses lèvres fines, un regard vert pâle fascinant. Une enveloppe corporelle imposante, une voix délectable au possible. Toutefois, cet homme détenait une particularité hors norme : le fait d'appartenir à la race des lycanthropes. Elle avait fait sa rencontre lors de l'une de ses performances musicales. Ce dernier avait été charmé par son chant lors de sa reprise de 'New York, New York'. Et après avoir fait l'éloge sur sa voix mélodieuse, Dimitri l'avait invité à boire un verre. Celui-ci se montrait sympathique voire courtois envers notre héroïne. Le courant semblait passer entre eux, mais une aura étrange planait au-dessus d'eux. Ce bel homme cachait probablement quelque chose. Une affaire illégale ou elle ne savait quoi, mais la chose dont elle était sûre c'était que Dimitri n'était pas sincère comme un gentleman était sensé l'être.
Sa chère et tendre sœur était du même avis que Raphaëlle. Autrefois âgée de vingt-et-un ans, Sasha s'était toujours montré protectrice et aimante envers elle. Prenant particulièrement soin de l'autre, rien ni personne ne pouvait changer leur habitudes. Sauf Dimitri. Depuis que celui-ci était entré dans la vie de notre cadette, cette dernière se faisait plus silencieuse, voire même réservée. Aussitôt, Sasha avait comprit ce qu'il se tramait. Et après avoir harcelé sa sœur pour obtenir les réponses attendues, elle s'interposa entre les deux individus. Elle trouvait déplacée l'attitude du lycan à l'égard de sa cadette. Son rôle était de la protéger de tous les dangers, peu importait sa forme. Cependant, qui aurait pu croire qu'après cette rencontre fortuite, une relation instable et fragile s'était forgée entre Dimitri et Sasha ? Pas Raphaëlle en tout cas.
Dernière édition par Raphaëlle A. Sands le Mer 1 Aoû - 7:41, édité 2 fois
Les mariages, c'est l'amour qui atteint son apogée. C'est l'union officiel de deux personnes, peu importe qui elles sont. Qui elles étaient. Qui elles seront. Cette cérémonie bien que trop souvent exagérée était bientôt terminée, unissant sa chère et tendre sœur Sasha à l'infâme Dimitri. Son nouveau beau-frère. L'horreur. Et contrairement aux mariages que l'ont peut voir dans les films d'aujourd'hui, celui si se déroula dans la plus grande confidentialité. En ce dix-neuf juillet quatre-vingt-dix-sept, ils ne faisaient qu'un. Elle avait alors vingt-trois ans et lui... Lui. Comment pouvait-on lui donner un âge ? A en jugeant ses traits marqués ainsi que son allure, il avait dû atteindre la trentaine. Mais c'était un lycan et il ne fallait jamais se fier aux apparences. Son père avait toujours raison même si désormais, il résidait dans l'au-delà. Cela faisait deux ans que Dimitri avait envahit sa vie et Raphaëlle ne savait rien à son sujet. Ses activités extérieurs, son travail ? Elle ignorait tout de cela. Pour la jeune fille, cet homme était un inconnu. Mais comment pouvait-on rester aussi réservé, si silencieux ? Qu'allait-il remporter à la fin ? Ça aussi la cadette l'ignorait. Pourtant, elle essayait de percer les secrets qui constituait le ténébreux Dimitri. Cependant, malgré le fait que Raphaëlle ignorait bon nombre de choses à son propos, elle était certaine d'un détail : cet homme était une ordure. Comment sa sœur avait-elle pu se faire berner par cet homme à femmes ? Il ignorait le sens de la fidélité, voire même de l'amour. Il se jouait de Sasha, Raphaëlle l'avait toujours su. Encore aujourd'hui, elle pourrait vous le confirmer si vous lui posez la question. Peut-être avec plus de hargne et de colère mais ça, c'est une autre histoire. Et désireuse que son aînée ouvre les yeux pour cesser cette comédie, elle devait faire quelque chose pour lui prouver que Dimitri était loin d'être un prince charmant.
***
« Espèce de salaud. » Un râle de plaisir s'échappa de la gorge nouée. Raphaëlle était sur le point de le frapper à nouveau. Elle voulait esquinter ce corps masculin qu'elle avait secrètement adoré quelques minutes auparavant. C'était ça son plan, coucher avec Dimitri pour confronter Sasha à la réalité. Et sa théorie s'avéra être juste. Ce n'était qu'un stupide coureur de jupons comme bien d'autre. Mais lui, il allait briser le cœur de sa sœur chérie. Toutefois, après le renouvellement de ces ébats, Raphaëlle tombait dans son propre piège. C'est qu'elle commençait à s'attacher à cet homme insupportable. Et le pire dans cette situation, c'était qu'elle n'avait même pas le mérite d'être sortie indemne de cette histoire. « Ferme-là Raph. » Rétorqua-t-il alors que sa respiration demeurait irrégulière. Cela en était trop. La jeune fille ne le supportait plus. Elle voulait le voir souffrir, voir la souffrance défigurer son visage mystérieux. Dans ses rêves les plus sombres, elle l'entendait crier des excuses hypocrites, le voyait sourire malicieusement comme s'il était prêt à subir sa colère avec une extrême indifférence. Et pourtant, dans sa triste réalité, elle n'était pas assez courageuse pour réaliser toutes ces horreurs imaginaires. Alors elle se tut, le laissant l'assaillir de baisers fiévreux puis la prendre des plus violentes des façons.
Boston, mai 1998.
Neuf mois. Neuf mois que l'enfer poursuivait sa route. Devenant plus coriace et difficile. Dimitri et Raphaëlle avait forgé une relation malsaine durant cette période. Il n'avait pas changé, au contraire, il s'était fait à la situation, savourant le désespoir de son amante de belle-sœur. Il était devenu plus robuste, n'éprouvant aucune pitié pour elle. Rongée par le secret, ses journées comme ses nuits étaient hantées. Raphaëlle devait parler à Sasha, lui expliquer la situation qui se déroulait derrière elle. La persuader qu'elle avait eut tord vis-à-vis de Dimitri. Seulement, une fois encore, ce n'était pas aussi simple que dans son imaginaire. Raphaëlle avait essayé d'aborder le sujet mais Sasha ne voulait rien entendre. Rien écouter. Pourquoi vivre dans le mensonge ? La vérité fait mal, c'est sa seule utilité. Les idéaux sont plus agréables, plus faciles. Et après leur enfance, peut-être qu'elle avait besoin d'un semblant d'amour. A son tour d'être protéger. Ce serait à elle qu'on dirait que tout ira bien.
Cette hypothèse était une alternative possible. Après tout, Raphaëlle avait un besoin maladif d'affection elle aussi. Voulant être constamment entourée d'individus, elle haïssait la solitude. Alors, c'était pour cela qu'elle appréciait la compagnie de Dimitri le temps de quelques soirs embrasés ? Peut-être. Cependant, si son hypothèse s'avérait être juste, Raphaëlle ne saurait que faire. Lui dévoiler la vérité et briser le peu de tendresse que Sasha avait réussit à obtenir, ou se taire pour la laisser vivre dans un monde imaginaire ? La cadette n'avait pas besoin de faire un choix car le mercredi sept mai, elle retrouva son aînée morte sur le seuil de leur porte.
***
Après le triste enterrement de sa défunte sœur, Raphaëlle tenta à maintes reprises de soutirer des informations à Dimitri. Elle l'avait harcelé pour obtenir ne serait-ce qu'un mot sur cette mort bien que trop mystérieuse. Les officiers de police avaient clos l'affaire trop vite, et cela la révoltait. Était-elle la seule à se soucier de Sasha ? Elle méritait cette attention. Même si elle avait retrouvé ses parents dans l'au-delà, Raphaëlle devait comprendre ce qu'il s'était passé ce soir-là. Et peu importait comment elle se débrouillerait pour obtenir des réponses.
« Je veux savoir ! Que c'est-il passé Dimitri ? Tu es le dernier à l'avoir vu ! Dis-le moi ! » Désespoir, ô grand désespoir qui habitait son âme. Des larmes salées dévalaient les pommettes rosées de Raphaëlle. La tristesse ainsi que les remords rongeaient l'orpheline. Les peines s'amplifiaient au fur et à mesure qu'elle lançait des objets sur Dimitri. En seulement quelques minutes, elle avait saccagé l'appartement. Il ne restait que des rideaux en lambeaux, des morceaux de verres, des meubles renversés. On lui avait enlevé sa seule source de bonheur, d'amour. Et désormais, elle était seule sans aucun repère. Seule dans ce monde plus grand et plus sombre qu'elle ne l'avait imaginé. Alors elle s'acharnait sur lui, lui lançant tous les objets jusqu'à l'épuisement total. Et à son réveil, elle était seule. Dimitri s'était volatilisé, la laissant ici, la forçant à faire face à sa plus grande peur : la solitude.
Dernière édition par Raphaëlle A. Sands le Mar 31 Juil - 23:46, édité 1 fois
Sujet: Re: RAPHAELLE_ Ceux qui recherchent la joie récoltent la douleur. Mar 31 Juil - 23:53
Merci beaucoup Tess, c'est gentil ! Mais, comme tu le sais, je suis en vacances et je ne suis pas souvent sur mon ordinateur. J'essayerai de fournir la fin de ma fiche dans les délais, mais au cas où ça ne serait pas le cas, pourrais-je obtenir le délais dès maintenant ?
Sujet: Re: RAPHAELLE_ Ceux qui recherchent la joie récoltent la douleur. Mar 31 Juil - 23:54
sans souci ^^ de toute façon, je ne pourrais pas te valider avant le retour de Dimitri, comme tu le sais. Donc tu es exemptée du délai habituel au moins jusqu'à son retour, et plus encore si besoin
Sujet: Re: RAPHAELLE_ Ceux qui recherchent la joie récoltent la douleur. Mer 1 Aoû - 0:06
Ah oui, j'avais oublié ce petit détail. Mais finalement, ça me laissera deux semaines en plus. Ça tourne à mon avantage. Enfin bon, je vais quand même essayer de terminer ma fiche rapidement.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32125 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Sujet: Re: RAPHAELLE_ Ceux qui recherchent la joie récoltent la douleur. Mer 1 Aoû - 7:52
Raphaëlle ! Je suis contente de te voir sur le forum, le trio est au complet. Tu sais quoi ? Je suis déjà fan de ta fiche mais ça c'était une évidence. Tout ce que tu entreprends est parfait ! Love You !
▌A débarqué le : 23/01/2012 ▌Parchemins : 791 ▌Quantité de sang disponible : 22077 ▌Age du personnage : 112 ans ▌Rang : Freki de la meute O'Brien ▌Job : Superman à temps partiel.
« Moi je veux ♥ » ▌Alignement: Neutre à tendance maléfique ▌Relations: ▌Pouvoirs :
Sujet: Re: RAPHAELLE_ Ceux qui recherchent la joie récoltent la douleur. Dim 5 Aoû - 10:20
Welcoooome par ici - officiellement -, j't'ai déjà dit tout le bien que j'pense de ce début, j'ai hâte de voir la suite
Sujet: Re: RAPHAELLE_ Ceux qui recherchent la joie récoltent la douleur. Ven 10 Aoû - 17:44
D'accord ! Mais, saches que je rentre chez moi lundi et je tâcherai de terminer ma fiche dans les plus brefs délais. Excuse-moi de ne pas m'être manifestée plus tôt, mais je ne suis quasiment pas sur mon pc ces derniers temps.