Sujet: — Joshua K. Pâris Hurtlake ; I'M A MANWOLF! » done. Mar 3 Aoû - 22:05
Joshua Kendall Pâris Hurtlake
« I do not think I am a dog, I do not wish I was a dog (except on mornings when I'd rather sleep in), I do not want to be treated like a dog, or have sex with a dog. I don't even like dogs better than people (although there are some dogs I like better than some people...). Part of me is a dog, or closer to Dog than to Man, but it is only part of me, albeit a big part. I am the sum of all my parts and I would not deny either side, human or canine. »
• PHYSIQUEMENT, ÇA DONNE QUOI ? ; Grand ; supposons un mètre quatre-vingt-cinq, ou peut-être un peu moins. Pâris est mince, mais ses muscles saillants se sont développés avec les années. On les devine, parfois, sous une chemise ou un tee-shirt. C’est à l’adolescence que cette carrure s’est développée, si rapidement qu’il aurait probablement dû se douter de quelque chose – le loup-garou qu’il était voué à devenir. Il n’est pas étonnant que l’on s’attarde sur des détails de sa personnalité. Ses mains, par exemple. Souvent, elles tournent les pages d’un livre, avec une telle avidité qu’elles attirent l’attention. Longs doigts pâles et puissants, à vous serrer la main si fermement que vous ne l’oublierez pas. Des mains de musiciens, mais aussi des mains plus menaçantes, car Pâris n’attend pas de sa capacité qu’elle le défende contre tout : aussi, l’occasion de se servir de ses poings lui a été bien souvent donnée. Ses yeux ? Aucun doute là-dessus, il les utilise comme une arme - comme une invitation aussi, peut-être. Le bleu est facilement remarquable, et il ne faut surtout pas se méprendre. Sa pureté n’a rien de naturel. L’azur vire rapidement au gris des océans tumultueux, lance des éclairs lorsqu’il est en colère. Si violemment qu’on entend presque l’orage gronder au-dessus de nos têtes. Fait-il toujours cette impression ? Souvent, car il n’est pas admirateur des grandes cours. Il aime la solitude. Régnant en maître, ses cheveux blonds aux teintes cuivrés, presque rousses. L'une de ses manies est d'y passer la main. Une crinière d’un lion, plus qu’un poil de loup. Bien qu’une crinière légèrement frisotée. La même teinte se retrouve dans ses sourcils broussailleux, mais qui lui donnent son charme ; comme s’ils veillaient à ce que ses précieux yeux restent en sécurité. Ses traits sont masculins à souhait, un peu pâle c’est vrai, sans entrer dans le grossier. Il est certain qu’il a perdu toute rondeur de l’enfance. Tout est en relief, fin et agréable. Un long nez aquilin, l’un de ceux dont on suivrait bien la courbe du bout de ses doigts. Ses lèvres, un peu plus rosées que celles de la plupart des garçons, n’ont rien à envier aux restes de ses traits. Physiquement, Pâris n’a rien de bien menaçant. Au contraire, il est plutôt attrayant, si ce n’est ses yeux qui empêchent que l’on s’approche de lui sans être sur ses gardes.
• ET MORALEMENT ? ; « J’avoue ressentir une grande fierté lorsque j’y songe ; je dois bien être l’une des seules femmes à pouvoir me vanter d’avoir décelé une grande partie de la personne de Joshua. Je crois pouvoir affirmer sans me tromper qu’il a beaucoup souffert d’avoir été transformé, et que tout ne s’est pas déroulé aussi bien qu’il semble l’affirmer. J’imagine qu’il traine ce poids, qu’il ne trouve une manière exacte de repousser la culpabilité qui le ronge. Dans l’intimité, Joshua est une toute nouvelle personne. Il ne semble lui-même pas s’en rendre compte. Protecteur ; s’il existe une chose qu’il abhorre, il s’agit bien des gens qui piétinent ses plates-bandes sans son autorisation – et il ne donnerait jamais son autorisation. Ainsi, celui qui le contredira se verra cataloguer au rang d’ennemi, et ils sont bien une dizaine dans la meute. Sa détermination et sa passion sont ce qui l’a amené à prendre le rôle de second, alors qu’il pense que c’est sa férocité et son ardeur au combat qui l’ont poussé jusque-là. Comme il se trompe ! Sa vision de lui est si terriblement faussée que je n’ose lui en parler. Pourtant, je vois comme il m’aime, je vois comme il peut se montrer compréhensif et incapable d’un jugement précipité. Le fait même qu’il ne le sache pas le rend encore plus spécial à mes yeux. » Nicole W. Kurtwood, ancienne amante loup-garou – aujourd’hui décédée.
« Un lâche. Un traître. Je me refuse même à l’appeler par son prénom, tel qu’il soit. Sans vergogne, il a d’abord défié un par un les membres de la meute afin de monter en grade, jusqu'à ce qu'il atteigne les côtés de l'Alpha, en tant que son conseiller. Si sûr de lui, si arrogant ; il était bien persuadé qu’il arriverait à tous nous doubler et, le pire, c’est bien qu’on lui a tous accordé notre confiance en le reconnaissant comme étant meilleur que nous. Tout simplement parce que c’est ainsi qu’on agit au sein d’une meute. On ne remet pas la hiérarchie en question. Pourtant, j’aurai dû me douter de quelque chose, lorsque je me suis aperçu l’étrangeté d’une chose : il avait renoncé à monter en grade, le rôle de conseiller semblait lui convenir. Pour un loup aussi assoiffé de pouvoir et de reconnaissance, c’était louche. J’aurais dû voir qu’il nous trahissait, sans honte aucune. Il s’est épris de la Lupa, ce bâtard. Evidemment, tout s’est trop mal terminé : il s’est enfui sans qu’on ne le tue. Intolérable. » Aaron Peterson, ancien membre de la même meute.
« Facile ; Pâris n’a aucune morale. Il semble parfaitement alerte à tout, mais dissimule toutes ses réactions – à moins qu’il n’en ait aucune et qu’il n’ait nul besoin de feindre. Je ne puis dire qu’il soit foncièrement méchant, je ne le connais que depuis très peu de temps, ne lis pas en lui, et il m’est donc décemment impossible de porter un tel jugement. Par ailleurs, j’ai la vague intuition que quelque chose l’a transformé, qu’il n’a pas toujours été cet homme attiré par le chao. Pourtant, si je dois me montrer tout à fait sincère, j’avoue qu’il est très impressionnable, inoubliable, qu’il cause une certaine appréhension, presque semblable à de la crainte irrationnelle. Sa carrure, dans un premier temps, en impose ; mais c’est sa personnalité qui fait le plus d’effet et qui reste marquée dans les esprits. Je le sais très observateur et ses accès de colère n’en sont que plus violents ; il mémorise rapidement, juge les gens comme personne, décèle les faiblesses et n’hésite jamais à remuer le couteau dans la plaie. J’irais même à dire qu’il aime cela, provoquer la peine et la douleur. Comme s’il lui était possible d’oublier le sien en causant trouble plus puissant chez autrui. Oui, je suis formelle. Pâris cache quelque chose ; un élément important – grave, sans doute aucun – qui a blessé sa vie, laissant une trace, une cicatrice invisible, et s’est transformé en secret si lourd à porter qu’il ne connaît qu’un moyen de l’évacuer : une méchanceté telle qu’elle frôle le sadisme. » Sara Stainburn, loup-garou rencontrée en pleine errance.
• HABITUDES DIURNES ; Il erre ; le plus souvent dans les ruelles sombres, s'y perd, s'y retrouve, rencontre des fréquentations douteuses, les ignore, rencontre des gens meilleurs, foncièrement bons, et il les ignore également. La vie de Pâris n'est pas régie par les habitudes pour être tout à fait franc. Jeune homme impulsif, instinctif, il préfère aller là où ses impressions le mènent. Pourtant, il est inexorablement attiré par les recoins sombres et reculés. Loup oui, mais surtout solitaire. C'est ce qu'il recherche le plus fréquemment. • HABITUDES NOCTURNES ; Le sommeil est ce qui occupe une bonne partie de ses nuits. Avant la transformation, Pâris était un jeune adolescent qui aimait la nuit, s'endormait facilement. Ceci, comme tant d'autres choses, a changé ; ses nuits sont constamment interrompues par des insomnies terribles et, lorsqu'il ne parvient pas à dormir, il s'isole et s'entraine avec son don. Ainsi, il ne serait pas étonnant que St-Louis connaisse de drôles de perturbations.
Dernière édition par J. K. Pâris Hurtlake le Jeu 5 Aoû - 17:40, édité 22 fois
Sujet: Re: — Joshua K. Pâris Hurtlake ; I'M A MANWOLF! » done. Mar 3 Aoû - 22:07
My story is yours...
misery angel
Puisque la vie apparaît dans un chant d'étoiles, dans un éclatement d'étincelles, elle peut disparaître dans une trainée de poudre.
Marrant le coup du sort, n'est-ce pas ? On naît ; comme ça, par le plus simple des hasards, au sein d'une famille que l'on ne choisit pas. Un treize septembre, par exemple, dans une ville nommée Sandy Springs, au beau milieu de l'état humide de Géorgie. Il pleuvait ce soir-là, étrange prévision du destin funeste que sera le mien. Ma famille n'a alors rien d'extraordinaire, elle est même parfaitement banale et je m'en accomoderai avec une facilité effarante. Ma mère se prénomme Maryan, qu'elle abhorre, et, lorsqu'elle m'entendra l'appeler ainsi face à mes amis bien des années plus tard, je passerai un très mauvais quart d'heure. Elle est infirmière, rencontre mon père Joseph Hurtlake, petit banquier de campagne, lorsqu'il est amené aux urgences après un accident - bénin, l'accident. Leur rencontre est traditionnelle, tout comme mon enfance le sera à leurs côtés. Je ne suis pas le premier fils ; plutôt le second, l'ignoré, le trop mystérieux qui n'attire aucun regard, mais cela m'importe peu. Enfant déjà, je sais que rien n'est acquis, et que c'est à coup de travail que l'on obtient ce que l'on désire. Ne rien attendre de personne, ni même de la vie. Après tout, notre corps, notre esprit, notre âme - si nous en avons une - est un simple prêt, non ? La vie elle-même ne nous est accordée que dans un temps limité, à nous de ne pas la gâcher au travers d'actions et de paroles inutiles. Je ne me souviens bien de l'instant où j'ai pris conscience de cette vérité, sais simplement que j'ai grandi avec elle, comme un secret que j'étais le seul à connaître, et fier d'être celui-là. J'étais un enfant facile à vivre, n'attirant ni l'attention ni les ennuis, ce qui me creusa, à huit ans seulement - j'avais été royalement ignoré avant ce jour - une place particulière dans l'estime de mon père. Dans les premières années de ma vie, mes parents avaient été tant absorbés par leur aîné que j'étais passé à la trappe, je n'en ai pourtant pas souffert. Du moins, pas pendant que je les vivais ; ce fut après que je compris le manque, lorsqu'ils s'intéressèrent finalement à ma personne. Quand mon père m'emmena à la pêche pour la première fois, je découvris le goût de l'amertume qui teintait ma langue ; je ne me réjouissais pas, me désolais plutôt qu'il ne l'ait pas fait plus tôt. Quand ma mère me raconta pour la première fois l'histoire de leur première rencontre, je ne m'attendrissais pas, mais me renfrognai, vexé que mon frère ne la sache sur le bout des doigts. Ainsi, quand l'estime qu'ils éprouvaient pour ce dernier déclina et que la mienne devint dorée, j'eus la même réaction. Ils l'avaient préféré, l'avaient choyé en me laissant au second plan, mais j'avais compris que j'étais finalement celui qui gagnait. J'avais un caractère de vainqueur, une essence de meneur, et j'en profitai. Ce fut là, à ce moment précis - j'avais alors treize ans lorsque j'en pris totalement conscience - que mon ambition atteignit des sommets.
Si nos différences nous rendent plus forts, si nos différences déterminent réellement ce que nous sommes, alors je ne suis rien de plus qu'un monstre.
C’est étrange. Oui, c’est un sentiment étrange qui s’empare soudainement de tous mes membres. Quelque chose qui sort de l’ordinaire, car je ne parviens pas à l’identifier. Je devrais avoir mal, n’est-ce pas ? Cette marque, cette griffure que je sens lancinante sur mon flanc droit, elle devrait me faire hurler à la mort, n’est-ce pas ? Il y a quelques semaines, durant une de mes parties de chasse, j'ai été griffé par une bête immense. Je ne l'ai pas aperçue clairement, il faisait bien trop sombre, et je soupçonne mon esprit d'en avoir exagéré la taille. Le montre m'avait simplement administré un coup de patte terrible, et m'avait laissé là, seul, allongé sur le sol humide. Je m'étais réveillé quelques heures plus tard et étais parvenu à retrouver ma demeure ; déjà, la blessure semblait moins terrible, et j'avais donc continué mes habitudes journalières, sans plus y penser. Jusqu'à ce soir. Une douleur m'avait éveillé, fulgurante, et j'avais eu besoin d'air. Je l'avais immédiatement associé à la bête, à sa patte qui avait déchiré ma peau. Certes, c'était fantaisiste ; il ne me restait qu'une cicatrice pour témoigner de mon aventure, mais j'étais persuadé qu'il y avait un lien. Comme si mon nouvel instinct me le soufflait. Ce qui explique probablement ma présence en ces bois. Je soupire, tandis qu'une nouvelle vague de souffrance me rattrape. Pourtant, mon cerveau ne traite pas l’information comme telle. Ce n’est nullement une douleur. C’est… autre chose. Une impression totalement inédite, à la frontière du désagréable et de l’agréable. Désagréable, parce qu’inconnue. Agréable, parce qu’elle me semble terriblement naturelle – comme si c’était précisément dans ma nature. Une sensation totalement nouvelle, entre le supportable et l’insupportable. Supportable, puisqu’elle ne me fait pas plus de mal que je suis capable d’en endurer. Insupportable, car je me retrouve ici, dans la forêt qui s’étend derrière la maison familiale, celle de mon enfance, et parce que je ne comprends pas pourquoi je me suis rendu précisément sous cet arbre. C’est en me redressant que je vois finalement la lune. Pleine, ronde, blonde ; je ne peux désormais plus détacher mon regard d’elle. J’ai l’impression que la plaie de mon flanc se referme, et un sentiment de sécurité se mêle à l’autre, toujours indescriptible. J’ai vingt-trois ans, j’aime la chasse, les sports extrêmes, la musique et la littérature. Je suis doté d’une âme aux goûts éclectiques – au moins, je ne m’ennuie pas – et d’un cerveau qui a cette capacité – très utile – d’occulter les éléments perturbateurs de ma mémoire. Ainsi, je ne me souviens pas comment j’ai été griffé par ce que je considère comme un animal sauvage, et je ne sais pas non plus pourquoi je suis toujours en vie. Finalement dressé sur mes deux jambes, le regard toujours rivé sur la blancheur pure de la lune, je ne m’aperçois pas des présences autour de moi, des monstruosités qui peuplent la forêt. Le signal, ce sont mes membres, mes muscles, mes os même, qui se mettent à trembler. Fiévreusement, comme un accès de maladie incurable – du moins est-ce l’effet que j’en tire. La réponse, c’est cet homme, les traits tirés par l’effort, qui se dresse mystérieusement dans l’ombre du grand arbre.
« Tu es là. » fit la voix, rauque, fatiguée par l’effort – j’apprendrais plus tard que l’alpha était sur le point de se transformer, ce qui demande une énergie considérable. Une simple assertion de la part d’un inconnu, mais elle résonne en moi. « Suis-moi. »
Une... explosion. Je médite le mot avec attention, comme mes yeux suivent la silhouette de l’homme qui a disparu. Désormais, devant mes yeux, est dressée une carrure animale, une forme de la plus bestiale des espèces. Je reconnais un loup, sans pour autant y croire. Je rêve. C’est la pensée la plus saugrenue qui me traverse l’esprit, car je me sais tout à fait conscient. Je devrais avoir peur, n’est-ce pas ? C’est la crainte qui devrait m’habiter en cet instant, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est ma nature qui me commande. Cet homme, cette bête, je sais brusquement que tout est lié à ma blessure sanguinolente. Le sentiment insupportable, supportable, désagréable et agréable m’emplit avec une nouvelle force, une vague qui déferle dans la moindre cellule de mon corps et, à mon tour, j’explose. Littéralement. Je ne comprends rien, mais je sais que ceci est dans l’ordre des choses, que tout est naturel. Impensable, impossible, mais naturel. Soudain, je ne suis plus un homme, ne pense plus comme tel. C’est l’instinct qui prédomine. L’ordre de l’homme, je me sens forcé de le suivre. Je suis forcé de lui obéir. Je devrais avoir peur, mais je n’éprouve aucune crainte. Je suis... asservi. Je comprendrais plus tard – parce qu’il m’aura apporté le soutien et les informations nécessaires – qu’il est l’Ulfric, le chef, celui-là même qui m’a griffé lors de ma partie de chasse, et que je viens de rejoindre sa meute, qui traverse les forêts de Géorgie.>
Rien de ce que je pourrais dire ne changera quoi que ce soit à ce que je suis, et rien dans votre réaction ne changera ce que je fais. Alors, je préfère ne rien dire.
Pas marrant le coup du sort. Vraiment pas marrant. Un peu plus d'année au sein d'une meute et puis, un jour, plus rien. Si j'avais eu un caractère moins facile, je ne me serai jamais accomodé à ma nouvelle condition, mais j'étais différent des autres. Oui, déjà. J'ai toujours appris à faire avec ce qu'il m'était donné et ça ne m'a pas paru surprenant que je fus celui qui montât en grade le plus rapidement. Mon ambition était à toute épreuve, mon manque de compassion était un fidèle allié. Dans les combats, je n'imaginais pas ce que l'autre membre - mon frère, puisque nous appartenions au même clan - ressentait. Je ne puis dire que je suis égoïste, que seuls mes sentiments m'importent ; ce n'est pas exactement cela, seulement un manque d'imagination. Je ne pense pas aux autres, à leurs ressentis. Ceci m'a permis de devenir le conseiller de l'Ulfric - toujours celui qui était responsable de ma transformation. Ceci, et le fait que ma robuste condition lui avait plu. Je crois pouvoir affirmer sans me tromper qu'il était plutôt fier de la facilité avec laquelle je me suis fait à la vie sauvage. Au fond de moi, il est évident que j'aurais préféré resté purement humain. La vie banale que je menais me convenait parfaitement. Pourtant, je me réjouissais de ce qui m'attendait durant les pleines lunes. La bête en moi est une parfaite excuse pour libérer le sadisme qui, parfois, m'emplit. Durant plusieurs mois, je me suis appliqué à la tâche qui recombe au second, sans penser à autre chose. Un jour, pourtant, tout bascula. Je fus faible, je suis forcé de l'admettre aujourd'hui ; mon regard croisa celui de la Lupa, et je sombrai dans une folie sans nom. J'étais connu pour n'avoir aucun sentiment, et elle en éveilla des millions, créa des bouleversements tels que je ne me reconnus pas moi-même. Certes, je l'avais déjà vue, mais ce soir-là, c'était la première fois que je la voyais véritablement, la première fois également qu'elle se donna à moi, comme si toutes les émotions qui m'envahissaient en sa présence faisaient écho aux siennes. c'était inédit, agréable, douloureux pourtant, car je devenais le traître. D'ailleurs, ce statut fut bientôt connu de tous. Je portais son odeur comme elle portait la mienne, nous étions devenu une même entité, et il était impossible que les autres ne devinent rien. Au sein d'une meute, pas de secret. Je fus traité avec l'horreur qui était réservé à ceux de mon espèce, l'Ulfric engagea un combat, et j'en devinai immédiatement l'issue. Fatale. Pour moi. J'étais blessé, à terre, à l'agonie, prêt à subir la dernière morsure, celle qui me permettrait d'atteindre la délivrance lorsque trois éléments s'enchainèrent. L'Ulfric laissa échapper un souffle, presque un rire dédaigneux ; une silhouette claire lui barra brusquement le chemin ; et un cri. Un hurlement déchirant que je surnomme encore La Mort. Mon cerveau ne comprit pas immédiatement, les rouages s'étant bloqués, tandis que ce qui me servait de coeur saisit l'horreur de la situation ; la Lupa sacrifiée pour moi. Alors, mon comportement fut impardonnable. Je ne sais pas encore ce qui a traversé mon esprit à ce moment-là. Je profitai de la diversion pour m'enfuir. J'échappai à la mort, mais je devenais le véritable lâche, pas assez courageux pour accepter la défaite. Depuis ce soir, pire que la mort, pire que la souffrance, je porte la culpabilité et, surtout, la honte. La honte que j'évacue à coup de montruosités. Je compense ma lâcheté en tuant, en affligeant, en blessant. Je suis entièrement asservi à ma condition de loup, ne rejoins pourtant aucune meute. Ironiquement, je répugne pourtant à l'accomplissement de quelques tâches. Les chaleurs lunaires, par exemple, me rebutent ; non pas que j'execre à les assouvir - c'est l'inverse, mais plutôt que je ne supporte la compagnie d'autrui, mon caractère misanthope étant violemment baffoué. Pendant plusieurs mois, j'erre. L'errance est ma plus fidèle amie, le silence mon allié. Et puis, j'arrive à St-Louis, m'y habitue, prend mes habitudes, établit mes quartiers. Une nouvelle vie. De chao.
Tell me your secrets
Dernière édition par J. K. Pâris Hurtlake le Jeu 5 Aoû - 18:35, édité 19 fois
Sujet: Re: — Joshua K. Pâris Hurtlake ; I'M A MANWOLF! » done. Mer 4 Aoû - 14:11
Il me semble en avoir terminé avec ma fiche. J'espère que l'histoire du second qui n'est pas tué après une trahison n'est pas trop fantaisiste, mais je n'avais pas envie qu'il déboule à St-Louis avec une histoire toute faite. Je voulais un minimum de profondeur à mon personnage. (:
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Sujet: Re: — Joshua K. Pâris Hurtlake ; I'M A MANWOLF! » done. Jeu 5 Aoû - 17:10
Welcome aboard !
• Tout d'abord, il va falloir modifier ton pouvoir. Contrôler plusieurs éléments est un peu trop puissant: Limite-toi à un seul.
Citation :
Sans vergogne, il a d’abord défié un par un les membres de la meute afin de gagner la confiance de l’Alpha. Si sûr de lui, si arrogant ; il était bien persuadé qu’il arriverait à tous nous doubler et, le pire, c’est bien qu’on lui a tous accordé notre confiance.
Soit je suis cruche, soit je ne comprends pas cette phrase...voire peut-être les deux. XD Comment a-t-il pu gagner la confiance de l'alpha et de la meute en défiant tout le monde ?
• Ton personnage a été mordu par l'alpha et s'est tout de suite transformé ? J'avoue que c'est un peu flou. Non parce que si c'est le cas, il faut un certain temps « d'incubation » avant de subir une transformation. XD
Citation :
Les chaleurs lunaires, par exemple, me rebutent ; non pas que j'exècre à les assouvir - c'est l'inverse.
Je précise qu'il est indispensable de les satisfaire, mais je pense que tu as compris.
Petite précision : il me semble que « le traître » se dit « Fenrir » en langage de meute. Ce n'est pas précisé dans la notice, mais si tu veux l'ajouter pour rendre ta fiche plus authentique, tu peux.
Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire ! Pour une fois qu'on ne me sert pas Pattinson en vampire...
Sujet: Re: — Joshua K. Pâris Hurtlake ; I'M A MANWOLF! » done. Jeu 5 Aoû - 17:42
Merci.
Mon problème, c'est que je n'arrive pas à me décider entre les éléments. -______- Je tire aux dés. *sort* Sérieusement, j'ai changé ça.
J'ai essayé de rendre les choses plus claires. Du moins, les phrases que tu ne comprenais pas très bien.
En réalité, il s'est fait mordre avant de se transformer. Puis, il a vécu sa vie et, un beau soir de pleine lune, se retrouve dans cette forêt ; mais je t'accorde que cela n'était pas très clair. Faut-il que la période d'incubation soit longue ? Ou quelques semaines suffisent ? (:
Quant aux chaleurs lunaires ; indispensable de les satisfaire, et il le fait sans problème. (: J'appuyais simplement sur son côté solitaire et je-déteste-tout-le-monde/personne-n'est-assez-bien-pour-moi. XD
Selon moi, il est fait pour être un loup, ce type.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Sujet: Re: — Joshua K. Pâris Hurtlake ; I'M A MANWOLF! » done. Jeu 5 Aoû - 18:36
C'est sur le point d'arriver. J'ai déjà le pavé dans la main. *siflotte* Voilà. Précisé qu'il n'a plus qu'une cicatrice, et que ce n'est pas la douleur du flanc qui l'a éveillé, mais le sentiment étrange dont je parle dans tout le paragraphe.
Tu ne veux pas faire la pénible encore un peu ? J'ai envie de me défouler!
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Sujet: Re: — Joshua K. Pâris Hurtlake ; I'M A MANWOLF! » done. Jeu 5 Aoû - 18:46
MDR. Autant pour moi. J'avais compris que tu me donnais l'autorisation de parler de cochonneries. --' Je prends mes fantasmes pour des réalités. *sort*
Sujet: Re: — Joshua K. Pâris Hurtlake ; I'M A MANWOLF! » done. Jeu 5 Aoû - 19:46
Oh oui. Aide-moi à faire des cochonneries, Tess. D'ailleurs, il va falloir qu'on se trouve un lien. (a) Je créé ma fiche dans quelques minutes, on en profitera.
Merci Alice. Mais non, je te laisse ta maman. Ce n'est pas d'une maman dont j'ai besoin. *sort*