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 Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish

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MessageSujet: Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish   Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume   }}finish I_icon_minitimeMar 21 Sep - 11:58


Joshua McAlister



© copyright "pas eu le temps de le retenir
soit-disant que je bouffe
toute la bande passante T-T"


    ÂGE PHYSIQUE ; 20 ans
    ÂGE RÉEL ; 34 ans
    DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; 1er Août 1976, Montana
    ORIGINE ET NATIONALITE ; Américaine
    RACE ; Léopard-garou
    RANG ; Chasseur de prime
    ORIENTATION SEXUELLE ; Hétéro mais pendant les chaleurs lunaires se contente de ce qui lui tombe sous la main.
    CAPACITÉ SPÉCIALE ; Contrôle total et parfait de sa lycanthropie



Once upon a time...




PHYSIQUEMENT, ÇA DONNE QUOI ? ;
De l'enfance, Josh n'a gardé que son regard sombre et peu amène, souvent dur et rarement amical. Le moyen le plus sûr pour décourager ceux et celles qui tentent de l'approcher. Depuis qu'il est atteint de lycanthropie, ses prunelles d'un marron sombre sont piquetés d'éclats d'or qui envahissent complètement ses iris lorsque la pleine lune est proche. Guère plus grand que la moyenne, la plupart des autres hommes le sous-estime grandement, s'arrêtant à son apparence presque inoffensive. Léopard-garou, Josh n'est pas une armoire à glace mais il n'y a pas suffisamment de graisse sur son corps pour emplir une poële à frire. Tout en muscles longs et élastiques, il est vif et a des réflexes extrêmement précis. Il cache avec soin sa nature surnaturelle, vous ne le verrez pas se balader avec des allures félines et délicates, rouler des épaules à la façon d'un chat. Il n'est répertorié en tant que lycanthrope et se refuse à le faire. Sa carte d'identité confirme son âge apparent, son passeport idem. Il pourrait même, s'il le souhaitait s'inscrire dans une fac sans aucun souci. Depuis 15 ans, il a multiplié les contacts en tout genre au gré, gardant un lien avec ses commanditaires les plus influents, ceux qui peuvent lui être le plus utile, il se fait payer en espèces trébuchantes ou en documents parfaitement falsifiés. Il dispose de plusieurs identités ayant toutes une histoire bien particulière. Et il s'emmêle jamais avec ces diverses personnalités. Des cheveux sombres, souvent en bataille et un peu trop longs, encadrent son visage d'éternel jeune adulte. Les sourires sont rares et peu chaleureux. D'apparence sauvage, Josh a l'air bourru et il fait rapidement comprendre aux personnes trop "tactiles" qu'il vaut mieux éviter toute marque de familiarité à son égard. Passe-partout, Joshua évite de se faire remarquer en arborant de manière ostentatoire un look recherché. Il s'habille de manière pratique, prêt à agir ou à réagir à tout instant, et simple. Hors de question de se faire remarquer dans une foule. Son boulot c'est la discrétion avant tout.
Joshua a un tatouage sur le flanc droit, une tête de cerf qui date de ses 15 ans. Son dos est zébré de quatres cicatrices parfaitement parallèles et son épaule porte les stigmates de la morsure de celui (ou celle) qui l'a infecté avec la lycanthropie.

ET MORALEMENT ? ;
Vous voyez un ours? Joshua n'est pas très éloigné de cet animal. Solitaire, il n'aime guère la présence des autres personnes. On doit toujours répondre à des questions, les autres ont forcément une attente quelconque à votre égard. Un moment ou à un autre, on s'attache et il est hors de question qu'il se lie à qui que ce soit. Son père n'étant pas quelqu'un de particulièrement affectueux ni de très expansif, le jeune homme a hérité de cette même tendance "handicapé social". Il déteste qu'on le touche ou qu'on le frôle. Il fuit comme la peste les personnes trop tactiles. Lorsque le cas se présente, il se raidit et si l'autre ne réagit pas assez rapidement à son goût, Josh assène ses remarques acides et cinglantes avec un ton détaché et neutre. Epris de liberté, il ne souhaite pas entravé par une nana, un mec ou une famille. De même, il déteste cordialement être au centre de l'attention. Son job exige une discrétion et une transparence qui le prévient de la prison ou du tribunal.
Josh n'a pas d'amis à proprement parler mais des "contacts". La plupart du temps, ils 'agit d'anciens commanditaires qu'il a jugé utile de conserver. C'est ainsi qu'il a obtenu plusieurs passeports et papiers d'identité parfaitement en règle mais surtout complètement factices. Il jouit ainsi de plusieurs identités selon l'état dans lequel il doit travailler. Intelligent et doté d'une mémoire à tout épreuve, il ne s'embrouille jamais dans ces diverses personnalités. S'il le désirait, il pourrait s'inscrire dans n'importe quelle fac', fréquenter n'importe quel milieu, jamais on ne se douterait que les documents qu'il présente sont faux.
Grincheux, râleur, parfois presque vulgaire, il est doté de ce franc parler qui ne font pas les gentilshommes. Joshua présente les choses telles qu'elles le sont. On enjolive pas la réalité et on ne la méliore lorsqu'elle s'avère vraiment moche. Terre-à-terre, un brin pessimiste quand à la nature humaine, Joshua n'est pas l'interlocuteur idéal. Ajoutez à cela une tendance au monosyllabisme tout ce qu'il y a de plus agaçant. On pourrait dire qu'il est "ténébreux", "mystérieux" s'il n'était pas aussi franc et direct.
De sa lycanthropie féline, Joshua a conservé un certain amour pour l'oisiveté. Haaa...ne rien faire, qu'est-ce-que cela peut être agréable. Ce qu'il y a de meilleur au monde? S'abrutir devant la télé avec une pizza et une mousse. Ou bien se contenter d'observer la nuit tomber sur le monde. Là où la plupart des humains disent "que ce jardin est paisible", lui il y avoit toute la cruauté de la nature où chaque petite vie animale lutte pour subsister. Ses sens surdéveloppés lui permettent d'apprécier cette danse mortelle silencieuse pour la majorité des habitants de la planète.

HABITUDES DIURNES ;
Sous contrat, Josh passe sa journée à observer sa victime. Appareil photo et petit calepin à la main, il agit comme un détective privé étudiant avec soin sa cible. Lorsqu'il n'est pas employé, il flâne beaucoup mais évite les lieux trop "bondés" où il risque d'avoir à se frotter à d'autres personnes. Il n'y a qu'en période de chaleurs lunaires où vous avez une chance de le croiser dans un bar ou une boîte. La plupart du temps, il les évite comme la peste.
HABITUDES NOCTURNES ;
La nuit est sa période préférée. Il se glisse alors dans sa peau féline et parcourt les forêts et bois (il reste rarement dans les grandes métropoles bétonnées bien trop moches à son goût) faisant son office de prédateur solitaire. Il peut arpenter ces espaces sauvages en tant que simple humain s'offrant une promenade nocturne rafraîchissante et agréable. Là où la plupart des mortels flippent en pleine nature la nuit, Josh s'y sent comme chez lui.




Tell me your secrets




PSEUDO; Blahblahblah
ÂGE ; Ca se fait pas de demander l'âge d'une dame, boudiou !
FRÉQUENCE DE CONNEXION ; Tous les jours, si je peux
COMMENT TU NOUS A CONNUS ? ; Chuis de la "famille"
COMMENT TU TROUVES LE FORUM ? ; Marron n_n
MULTICOMPTE ? ; [X] Oh yeah ! [] Nope =P
CÉLÉBRITÉ DE L'AVATAR ; Luke Grimes
CODE DU RÈGLEMENT ;Ok by Morrigan


Dernière édition par Joshua McAlister le Mer 29 Sep - 10:01, édité 10 fois
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HISTOIRE ;

Enfant, mes journées commençaient toujours de le même façon. Je me levais, préparais mon petit déjeuner et filais à l'école. Lorsque je rentrais, je retrouvais mon père dans la cuisine, il me saluait d'un bref signe de tête avant de me poser la question rituelle "ça a été à l'école?". Je répondais par monosyllabe avant d'aller faire mes devoirs pour le rejoindre de nouveau et manger ensemble. Aucun geste d'affection, aucune félicitation ni encouragement. En ai-je souffert? Je ne crois pas. J'ai toujours vécu de cette façon. Pas de maman dans ma famille. Jusqu'à mon adolescence, je me suis contenté de la seule explication que mon père ai pu me fournir "ta maman est morte peu après ta naissance." Je n'avais que quelques photos pour me figurer son visage souriant, lumineux, son regard empli de compassion et de gentillesse. Plus tard, je sus ce qu'il s'était passé. Maman était malade, un cancer du sein qui la rongeait doucement. Elle avait renoncé à tout traitement en apprenant qu'elle était enceinte de moi. Elle me voulait à tout prix, quitte à y laisser la vie. Et c'est ce qu'il s'était passé. Presqu'une année entière sans traitement a eu raison de sa pugnacité. Je n'en ai pas voulu à mon père de m'avoir caché si longtemps la vérité. Je compris vite que c'était par souci de protection. Il ne voulait pas que je culpabilise, que j'endosse la responsabilité du décès de ma mère et je l'en remercie chaque jour que Dieu fait. Grâce à lui, je n'ai jamais eu à souffrir de ce sentiment pesant pour des épaules d'enfant, je n'ai jamais eu à m'accuser de son humeur souvent sombre et taciturne. Le seul moment où nous trouvions un peu d'osmose et de vraie relation était lorsque nous partions camper et chasser en forêt.
Je n'ai jamais eu de véritable ami. Rapidement, je me suis rendu compte que la solitude me seyait plutôt bien. Je n'avais de compte à rendre à personne, pas besoin d'entendre les jérémiades d'un de mes semblables ou de devoir soulager des consciences. J'échappais aux geignements des histoires d'amour, aux rumeurs chuchotées avant d'entrer en cours, aux sorties futiles. En quelque sorte, je sautais la phase "adolescent" pour pénétrer pleinement dans le monde des adultes. Un monde bien plus intéressant que celui des gens de mon âge.
Les parties de chasse rythmaient ma vie et j'attendais avec impatience ces moments passés en compagnie de mon père. L'immersion dans la nature, le calme des forêts, la traque du gibier, l'observation des animaux...tout ça me passionnait bien plus que le cinéma, la musique, les sorties entre amis. Rien ne me plaisait plus que l'odeur de l'humus ou du feu de camp. Rien ne me fouettait plus le sang que rester tapi, le souffle suspendu, allongé près de mon père et les doigts crispés sur une crosse. C'est sous le couvert des arbres qu'il me donna les meilleures leçons de vie. Être patient, se visualiser près de sa proie jusqu'à avoir l'impression d'être juste à côté, respirer au même rythme que l'animal que l'on a dans sa mire. Ne pas se précipiter. Agir vite et fort. Il était hors de question de blesser et de laisser souffrir la bête. Je n'avais qu'une cartouche dans mon fusil. Je n'ai raté qu'une seule fois ma cible et mon père m'obligea à égorger cette dernière au couteau. Épisode marquant qui m'obligea par la suite à l'excellence pure et simple. En période de vacances scolaires, nous voyageons beaucoup allant vers le Nord pour traquer les grands cervidés, vers le Sud en quête de dangereux félins. Toujours se référer à la loi. En tant que chasseur, nous avons un rôle régulateur dans une société qui a abattu ses prédateurs naturels. La chasse jouit parfois d'une bien vilaine réputation, il ne fallait pas en donner une mauvaise image aux yeux des écologistes et des protecteurs des animaux. J'ai toujours respecté la loi lorsque j'étais gamin.


" T'es un monstre! pourquoi tu tues ces petites bêtes?! " L'exemple typique de la nana pour qui un grizzli est un adorable nounours en peluche incapable de vous arracher la tête d'un coup de patte. Généralement, elles viennent à ma rencontre sous couvert d'essayer de comprendre le lycéen bizarre et solitaire que je suis, on discute cinq minutes, le sujet dévie fatalement sur la chasse et le drame commence. D'ordinaire, je ne réponds pas grand-chose à ce genre de remarques. Au bahut, elles sont légion.
" Si personne ne le fait, elles se reproduiront et quand elles débarqueront devant chez toi, ça ressemblera pas à un dessin animé de Disney.
- Elles t'ont rien fait. C'est dégueulasse.
- Ouais. Chuis un monstre t'as raison. Tu veux que je te dise? J'adore la chasse. J'adore les traquer, suivre une piste, la remonter, découvrir ma proie et l'abattre d'une seule cartouche.
- En plus, tu t'en vantes de tuer d'une seule balle? T'es vraiment un pauvre type! " Pour beaucoup de mes semblables, je devrais chasser à l'arc histoire de laisser une chance à la bête de s'en sortir. Bande de cons. C'est sûr qu'une biche vivrait vachement mieux avec une flèche plantée dans le corps. Elle souffrirait le martyr avant de se faire bouffer par un loup, un lynx que sais-je encore. En haussant les épaules, je m'éloignais de cette idiote qui commençait sérieusement à m'agacer avec cette façon toute féminine de monter dans les aigüs lorsqu'elles se sentent investies d'une mission. Elle me rattrapa par le bras, je l'envoyais bouler plus loin. Je déteste que l'on me touche. Je n'ai pas l'habitude des embrassades, des étreintes et du moindre contact tactile humain. Elle tomba au sol, sur ses fesses rebondies qu'elle se figure parfaites.
" T'es qu'un con, MacAlister. Un beau con mais un con quand même. " Combien de fois ai-je entendu cela? Quelques nanas ont essayé de me faire changer d'avis non par pur altruisme ou par envie de faire une bonne action mais parce que selon les critères en place je suis "mignon". Mignon...quel terme à la con. Un chaton est mignon. Un labrador est mignon. Pas sûr qu'elles me trouvent aussi irrésistible avec un flingue et le cadavre de la mère de Bambi à mes pieds.
" Josh! attends! je...je...
- Fous-moi la paix. Va essayer de sauver le quaterback ou un de ces crétins décérébrés shootés aux stéroïdes. J'ai besoin de personne et encore d'une blonde débile. " Comme à chaque fois, elle ouvrit la bouche en O, outrée de se faire insulter ou éconduire ou traiter de la sorte ou les trois options en même temps, bref de toute façon je m'en fiche. Je me cassais en la laissant là.


Lorsque mon père avait quelque chose à me dire, il faisait systématiquement la même tête. Le regard fuyant, cet homme que j'avais toujours connu monolithique se faisait aussi intimidé qu'une pucelle le jour de sa nuit de noces. Cette fin d'après-midi là, il tenait, emballé dans du plastique, ce qui ressemblait à un costume complet noir.
" Qui est mort? " Ben oui, pour moi, un costume signifie obligatoirement un décès.
- Personne. C'est pour ton...pour le bal de fin d'année.
- Tu te moques de moi, Papa? Je vais quand même pas me pointer à cette fête de la misère et habillé en pingouin qui plus est?!
- Josh, quand ta mère a su qu'elle attendait un petit garçon, elle a tenu à acheter ce costume. Elle savait qu'elle risquait de ne pas être présente ce jour-là. Elle disait que c'était une soirée importante et qu'il fallait que tu y ailles.
- Mais, P'pa...
- Oui, je sais. Ce n'est pas ton genre, tu détestes les grands rassemblements humains, tu n'apprécies pas ceux de ton âge, tu préfèrerais écouter la nuit tomber plutôt que d'y aller. Mais ta mère y tenait tellement. "
Je me suis approché et ai effleuré du bout des doigts le plastique. Un immense sentiment de lassitude m'envahissait. J'étais obligé de participer à ce bal. J'en avais déjà des sueurs froides.
" Vas-y, Josh. Qui sait, tu pourrais le regretter quand tu seras vieux.
- Mouais..."
Et me voilà embarqué dans cet épisode pitoyable. Le bal de fin d'année. J'y suis resté à peine deux heures, histoire d'être vraiment certain de ne rien regretter. Et je ne regrette rien. Voir cette foule endimanchée, ces mecs se pavanant devant des poules ayant lissées leurs plumes, ça m'a rapidement filé la nausée. Même pas une bière pour se rafraîchir. Que du soft quand au fameux punch, du simple jus d'orange. Je suis rapidement parti retrouver le doux refuge de ma maison et j'ai fini la soirée à siroter une mousse avec mon père sur le perron de la maison. Avec lui, pas besoin de jouer un rôle, pas besoin de paraître...être nous suffisait largement.


Ma vie bascula à mes 20 ans. Nous étions partis dans le Sud pour chasser le puma. Un road trip père-fils qui aurait dû se solder par des liens raffermis. Je n'étais plus un gamin, ni un adolescent qui suivait son paternel. J'avais dorénavant l'insigne honneur de diriger les parties de chasse. Mes sens étaient affûtés comme jamais, je ne commettais aucune erreur. Prudence, patience et excellence. La nuit était tombée et nous étions à l'affût derrière un amas de rochers froids comme la mort. Le puma n'est pas le genre d'animal qui se laisse facilement approcher. Le chasser réclame une attention de tous les instants. S'il se sent menacé, il n'hésitera pas à attaquer et je connais peu d'êtres humains capables de survivre à ses crocs et à ses griffes. L'adrénaline coulait à flots dans nos veines, nos muscles étaient crispés prêts à réagir quasiment d'instinct. C'est alors qu'il déboula. Une ombre fluide aux mouvements élastiques. Deux prunelles d'or liquide luisant dans l'obscurité qui s'épaississait. Plus grand que la moyenne, la bête s'annonçait futée. Certainement habituée à être chassée, elle évita avec une facilité déconcertante les pièges qui cernaient notre position. J'épaulais mon arme prêt à tirer dès que l'occasion parfaite se présenterait. Mais la silhouette féline ne semblait pas prête à m'offrir le flanc qui me donnerait un angle fatal. Je sentis le main de mon père se poser sur mon épaule et l'étreindre doucement. Ce n'était pas le bon moment. Je lui décochais un regard en coin. Pourquoi? Le puma était juste face à nous...les nuages s'écartèrent de l'astre argenté et je compris ce qui paralysait mon père. Nulle fourrure de miel mais un pelage tacheté. Un léopard?! Bon sang, mais qu'est-ce-qu'il foutait là? Échappé d'un zoo ou d'un cirque, ce genre de bestiole ne vit pas à l'état naturel aux Etats-Unis...dans ma fougue, je n'eus qu'une pensée. Il sera mon coup de maître. Je me levais en silence et, à pas de loup, me mis à suivre cette surprenante créature. J'entendis mon père pousser un grognement désapprobateur. Il détestait lorsque je faisais preuve de trop d'initiative. Ca le mettait en stress aussitôt. Adulte, je restais son fils unique, le souvenir vivace de son épouse décédée.
Je m'engageais entre les rochers. Sûr de moi. Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de tirer un animal aussi fabuleux. Je ne me serais jamais douté qu'il aurait pu faire preuve d'une stratégie. Je n'aurais jamais pu envisager que derrière ces iris dorés se cachait une psyché humaine. Alors que je contournais un énorme roc qui me bouchait la vue, l'attaque vint du haut. Un poids énorme me plaqua au sol. Je sentis un souffle chaud sur ma joue, de la bave tiède coulant dans mon cou et un feulement à glacer le sang déchira mes tympans. Au loin, mon père hurla. Lorsque les griffes labourèrent ma veste et pénétrèrent ma peau, j'eus la certitude que ma dernière heure était venue. Une langue râpeuse caressa ma nuque avant que des crocs ne se plantent dans mon épaule. A ce moment-là, je me mis à hurler. J'entendis une détonation. Puis une autre. La bête grogna et disparut aussi vite qu'elle n'était venue. Les pas de mon père se rapprochèrent, je l'entendais clairement jurer tous ses dieux, priant pour que je n'aie rien. Je perdis connaissance alors que je distinguais les bottes de mon paternel. J'allais crever à cause de mon imprudence...non. J'allais crever parce que j'étais tombé sur une bête anormalement futée.


Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais à l'hôpital. Mon corps n'était que douleur et souffrance. J'esquissais une grimace et découvris le visage de mon père. Ses traits étaient tirés et il semblait avoir vieilli d'un coup. La cinquantaine l'avait rattrapé. Je remarquais alors son air las, son regard mélancolique, les rides qui sillonnaient son front, les commissures de ses lèvres, les contours de ses yeux, ses cheveux poivre et sel qui perdait leur poivre au profit du sel. Il se leva d'un bond et se pencha à mon chevet.
" Ca va, fils?
- J'ai l'impression d'avoir été broyé par un 33 tonnes. A part ça, c'est la joie.
- Tu nous a fait une belle peur. J'ai cru que tu étais...j'ose même pas y penser. Enfin, tu es vivant, c'est tout ce qui compte. " Devait-il avoir flippé pour oser me dire cela. Jamais il n'avait sous-entendu qu'il tenait à moi. Entre hommes, ça ne se fait pas. Je n'ai pas été élevé dans les "je t'aime". " Les médecins ont dit que tu serais sur pieds dans quelques semaines. Cette satanée bête a bien failli t'arracher un muscle. Il y aura de la rééducation mais dans la famille, nous sommes des battants. "
Les fameuses semaines de convalescence ne furent qu'une poignée de jours. Je me remis rapidement de mes blessures à la surprise du corps médical. Ils n'avaient jamais vu de telles capacités de régénération. Je mis ça sur ce fameux instinct de guerrier qui m'habitait. Comme le disait mon père, nous étions des battants. Pourtant, au fond de moi, je sentais que quelque chose avait changé. Et ce n'était pas dû à cette partie de chasse qui avait, pour la première fois de ma vie, mal tournée. Les médecins insistèrent pour que je reste un mois entier à l'hôpital. Bon gré mal gré, je devais me soumettre à leur avis. Mon père n'aurait pas supporté que je sorte et que mon état s'empire.
Au fur et à mesure que le jour de ma sortie approchait, une étrange frénésie sembla s'emparer de moi. Ma peau me brûlait, mon esprit s'embrumait. A chaque visite d'un infirmier ou d'une infirmière, je m'imaginais les retenir, les jeter sur mon lit. Je me voyais les chevaucher pour une étreinte qui n'avait rien de tendre ou de délicat. Un besoin irrépressible de sexe faisait trembler mes mains, un désir incontrôlable m'envahissait. J'exigeais des calmants, n'importe quoi pour endormir ces envies quasi bestiales et m'éviter ainsi d'être "le pervers de la chambre 482". Leur paroxysme fut atteint une nuit de pleine lune. Je puis affirmer que la première transformation d'un lycanthrope n'est pas une partie de plaisir. L'attaque du léopard était une sinécure à côté. Imaginez vos os se rompre pour former des angles inhumains, votre peau s'étirer dans des directions peu normales. Un fourmillement désagréable mêlé de douleur lorsque votre pelage se met à pousser en vitesse accélérée. Je serrais les dents pour ne pas ameuter tout l'hôpital, m'accrochant désespérément à mes souvenirs d'homme pour éviter que je ne me dilue dans l'animalité la plus pure.
Léopard-garou. J'étais devenu un super-prédateur, le sommet de l'échelle alimentaire. Un chasseur accompli aux réflexes aiguisés, aux sens acérés. Rien ne fut plus jouissif que ma première sortie. Sentiment de liberté totale. La nuit était aussi claire que le jour. Je n'étais pas terrifié, loin de là. J'adore la chasse et sous cette forme féline, rien ne me résiste.


J'ai toujours caché cette information à mon père. Je me contentais de sortir plus fréquemment à l'approche de la pleine lune, à sa grande surprise. Toujours ce désir brûlant qui me faisait finir dans les bras de tel ou telle personne. Peu m'importait le partenaire, seul l'assouvissement de ma pulsion comptait. La lycanthropie renforçait mon côté "sauvage" qui plaisait tant, sublimait le moindre de mes gestes. Mes yeux d'un marron sombre se piquetaient d'éclat d'or qui fascinait mes conquêtes. Seul, je m'exerçais à contrôler cette transformation. En deux années d'entraînement intensif, je parvenais à me glisser dans ma peau de félin en un battement de cils. Je testais les limites de cette nouvelle enveloppe. Hors de question de blesser un innocent. Je sus qu'il existait des "meutes", encore un rassemblement de freaks qui n'avait rien à envier à une équipe de foot de lycée. Je suis toujours resté seul et ce n'est pas maintenant que je suis lycanthrope que les choses vont changer.
Je suis devenu chasseur de primes. Il aura suffit d'un unique contrat pour que je mette les pieds dans cet univers. Ma seule prérogative étant que je ne tuais pas les enfants. Pour le reste, du moment que l'on me paie, je n'offre aucune résistance. Je suis bon, très bon dans ce que je fais. Je ne me pose de question à savoir qui est sur mon contrat. Je me contente d'exécuter ce dernier sans me soucier de l'être humain qu'il ou elle était. Dans les premières années, je m'occupais simplement de mortels. Ces derniers n'ayant aucune chance face à moi que je sois en humain ou en léopard. Rapide, je ne laisse aucune trace. Un félin n'a pas d'empreintes digitales et je suis suffisamment intelligent pour ne pas semer d'indice derrière moi. Avec la Grande Révélation des années 2000, j'ai trouvé du gibier bien plus coriace. Je me suis fait spécialiste dans les contrats sur les CESS. Bien souvent mes commanditaires ignorent tout de mon état. Je ne suis pas un lycanthrope répertorié et j'ai de solides alliés qui me fournissent des passeports et des cartes d'identité valables.

Après avoir bourlingué aux quatre coins de la planète, je suis de retour sur mon sol natal. A St Louis plus particulièrement. Véritable centre névralgique des CESS, je suis persuadé que j'y trouverais un ou deux contrats juteux. On a beau avoir la BRIS, j'ai déjà vu cette dernière patauger dans la semoule, déchirée entre son devoir et le respect de la loi. Un chasseur de primes ne s'encombre de ce genre de choses. J'ai déjà eu à bosser pour ces derniers. Lorsque les circonstances l'exigent, lorsque l'impuissance se fait trop frustrante, c'est vers mes confrères et moi que l'on se tourne. Justicier solitaire? Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Vénal et rationnel essentiellement. Après tout, il faut bien que je mange.
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▌A débarqué le : 21/07/2010
▌Parchemins : 4682
▌Quantité de sang disponible : 31140
▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus !
▌Rang : Chef du clan Blackstone.
▌Job : Chasseur à mes heures perdues.
▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Mauvais
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: Re: Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish   Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume   }}finish I_icon_minitimeMar 28 Sep - 22:16

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!!! *O*
Et pardon de ce retard monstrueux. tromimi

C'est partit pour le commentaire ! Very Happy

Citation :
20 ans. Joshua aura éternellement 20 ans. Un âge que l'on regrette rapidement, un âge où tout s'avère être possible, où l'on estime trivialement être à l'apogée de sa vie.

N'étant pas un vampire, Joshua vieillira inévitablement. Beaucoup plus lentement que les humains cependant. Very Happy

Ensuite, je suis partisante des écolos anti-chasse, mais ça, c'est un autre problème. XD

Et euh...normalement, un nouveau léopard-garou aurait besoin de l'aide du Nimir-raj (alpha) pour maîtriser sa transformation...Mais ta façon de la gérer me semble crédible. Very Happy

Je t'invite donc à corriger le petit détail cité ci-dessus, comme ça je pourrais te valider ! I love you
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https://cup-of-blood.1fr1.net/t2103-asher-l-blackstone-back-in-black https://cup-of-blood.1fr1.net/t1062-asher-l-blackstone-sweet-nightmare
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MessageSujet: Re: Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish   Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume   }}finish I_icon_minitimeMer 29 Sep - 7:59

HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII I love you bienvenue mon bébééééééééé ! hug hug hug hug hug hug

oui je sais Ashou j'ai pas le droit de faire ça mais j'aime trop Josh *_* tu me puniras plus tard cinglé

Courage Josh, un petit détail à régler et tu pourras rp couin couin couin
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MessageSujet: Re: Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish   Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume   }}finish I_icon_minitimeMer 29 Sep - 10:07

Ben voilà...méthode-paillasse, plutôt que de modifier j'ai supprimé la phrase problématique ^^

Et bien et bien, Morrigan, je ne pensais pas faire autant d'effet sur la gent féminine. hug
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▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus !
▌Rang : Chef du clan Blackstone.
▌Job : Chasseur à mes heures perdues.
▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Mauvais
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: Re: Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish   Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume   }}finish I_icon_minitimeJeu 30 Sep - 20:07

    Okey, c'est bon ! flammes

    Ce petit détail étant réglé, je peux t'annoncer que tu as attrapé le dernier train pour l'Enfer ! kill2 huhu

    Amuses-toi bien par minou ! tromimi

    Je t'ajoute parmi les lycans ou les chasseurs ? XD
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MessageSujet: Re: Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish   Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume   }}finish I_icon_minitimeJeu 30 Sep - 21:30

    bienvenue cinglé cinglé cinglé


    *l'attrape* doudouuuu *_____* couin tromimi là tu as perdu toute crédibilité Very Happy *sort* zack
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MessageSujet: Re: Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish   Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume   }}finish I_icon_minitimeVen 1 Oct - 9:59

Mets moi chez les chasseurs, comme Josh n'est pas répertorié en tant que CESS, c'est plusse logique ^^

@ Itzel : Raaaah, non...pas de doudou-time! canne
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Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »





Asher L. Blackstone



▌A débarqué le : 21/07/2010
▌Parchemins : 4682
▌Quantité de sang disponible : 31140
▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus !
▌Rang : Chef du clan Blackstone.
▌Job : Chasseur à mes heures perdues.
▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Mauvais
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: Re: Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish   Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume   }}finish I_icon_minitimeVen 1 Oct - 17:39

    D'acc ! I love you
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MessageSujet: Re: Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish   Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume   }}finish I_icon_minitimeVen 1 Oct - 17:57

    Joshua McAlister a écrit:


    @ Itzel : Raaaah, non...pas de doudou-time! canne

    et pourquoi pas ? MmM *le serre encore plus fort* (aaa) héhé
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MessageSujet: Re: Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume }}finish   Joshua McAlister : Tirer une balle c'est comme tirer une latte, je t'allume et ça fume   }}finish I_icon_minitime

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