Lorsque Dieu créa l'homme, il agit selon sa volonté souveraine et réfléchie, comme il le fit pour l'ensemble de ses œuvres. Il le créa a son image mais par soucis de se surpasser et parce que l'homme était finalement une piètre créature sans saveur, il créa la femme et il en fut satisfait. Une beauté parfaite!
Quelle présomption que tout cela. Sorèn n'est pas son plus joli chef-d'œuvre certes mais il n'est pas non plus en reste des autres. Pourquoi pas blonde aux traits angéliques? Parce que c'est banal et sans saveur? Ou peut-être trop commun, les brunes tout autant me direz-vous...
Ce qui distingue la jeune femme du haut de ses vingt cinq ans c'est peut-être bien, ce regard dur comme le fer, ces traits autoritaires qu'elle arbore sur son joli minois. Aux premiers abords, la rencontrer vous laisse une impression un peu glaciale malgré ce regard vert ambré qui vous réchauffe tout à l'inverse mais qui vous laisse souvent perturbé.
On dit que les yeux sont les miroirs de l'âme oui mais seulement dans les yeux de Sorèn on y lit pas de grandes émotions. Serait-elle détachée et sans émotions, ou alors les cache-t'-elle plus profondément enfuis que le commun des mortels? Son physique en fait lui importe peu, elle ne s'en sert pas, ne cherche pas à en tirer un quelconque avantage. Elle se sent bien dans sa peau, elle est sûre d'elle et c'est ce qui bien souvent malgré ces airs un peu froid la fait tout de même rayonner à bien des yeux. Elle attache une grande importance à sa "présentation" elle aime être féminine et soignée sans pour autant faire dans la fioriture inutile, elle prend soin de son apparence par respect envers les autres mais surtout et avant tout envers elle.

On dit souvent que les brunes sont piquante et bien ce n'est avec Sorèn qu'un léger euphémisme, de piquant elle en a le caractère. Assez caractérielle voir même lunatique, il n'est pas rare de voir la jeune femme sortir de ses gonds en très peu de temps. Elle a du mal à gérer son émotivité pas dans le sens de la pleurnicherie ça non mais sa colère passe automatiquement par son ressentis tout dans l'impulsivité. Contrariée: elle vous piquera. Blessée: elle se vengera. De bonne humeur: elle sera attachante heu non là vous rêver... Sorèn a toujours eu beaucoup de mal à s'attacher, a paraître attachante, elle n'est pas complètement asociale non mais elle ne fait que très difficilement confiance aux autres. D'un naturel assez solitaire et un brin indépendant, elle n'aime pas trop se confier ni devoir dépendre des autres. Sorèn n'aime en d'autre terme pas rentrer dans le moule préfabriqué qu'on lui impose, elle n'aime pas être le mouton qui suis aveuglement le troupeau. Son fort caractère en dérangera plus d'un, il en incommodera d'autre et ne sera qu'à très peu de yeux plaisant en fin de compte sauf à celui ou celle qui cherchera à s'insurger plus profondément à la découverte de ce petit bout de femme. Mais ils ne seront pas légion car cette tâche se révèlera vraiment très ardue pour bon nombre. Une fois entrée dans les bonnes grâces de Sorèn, les personnes découvre une autre facette d'elle. Celle d'une jeune femme avec beaucoup d'orgueil, de franchise et de loyauté, une version d'elle qui gagne a être connue et révélée mais qui reste peut-être trop souvent enfuie. Depuis sa transformation qui ne s'est pas produite sans heurts d'autres traits sont apparus, certains se sont accentués. Depuis que Doryan l'a blessée, elle lui fait encore moins confiance, à lui comme à tous les mâles de n'importe quelles espèces confondues. Son coté revanchard aussi s'est développé, oh ça oui elle lui en veut énormément surtout à lui mais ne vous imaginez pas lui faire une crasse sans qu'il y a un un flambant retour de coup de bâton. Si vous n'êtes pas proche d'elle, n'imaginez pas lui faire confiance car elle n'aura pas le moindre petit scrupule à vous planter un couteau dans le dos.

→ Dans une contrée lointaine, fort fort loin...En fait non pas très loin d'ici mais un autre ici. Alors que l'Amérique n'était pas encore le pays dans lequel nous avons grandit vivaient des tribus anciennes avec d'autre us et coutumes que les nôtres! Les indiens ceux à qui appartenaient ces terres que nous leur avons en quelque sorte dérobées. C'est de cette époque, de cette lignée que je tire mes origines profondes. Amérindienne voilà ce que je suis. Je tire encore beaucoup d'enseignements de l'histoire de mes ancêtres mais aussi beaucoup de valeurs perdues à nos jours. Je me passionne pour tout ce qui se rapporte à mes racines même si avec les métissages qui découlèrent le long de toutes ses années on ne peut pas lire aisément sur mon faciès les origines que j'affectionne pourtant fièrement.

Je pourrais vous parler de son enfance, de sa vie de simple humaine mais tout cela n'aurait vraiment que très peu d'attraits, ce serait totalement banale. Raconter qu'elle était heureuse qu'elle a une famille aimante, blabla, blabla c'est vraiment sans aucun intérêt. Sa vie fut banale jusqu'au jour où cette monotonie fut rompue par un être sans scrupules. Enfin une connaissance, vieille connaissance même puisqu'ils se connaissent depuis leur adolescence. S'il n'avait pas tout chamboulé de manière abrupte surement qu'aujourd'hui la jeune femme aurait suivit son cursus, aurait même fini et serait certainement devenue médecin. Elle sauverait des vies au lieu d'en prendre quelques fois...Mais le destin n'est pas une chose que l'on contrôle, le destin est aléatoire parfois les choses se passent comme vous l'espériez et parfois une tangente de l'équation entre en jeu pour tout changer.

Donc au lieu de parler de tout ce qui aurait pu être mais qui ne sera plus, je vais vous parler de sa seconde naissance celle qui fait aujourd'hui tout ce qu'elle est. De ce qui a provoqué cette transformation à laquelle elle n'aurait jamais pensé, d'ailleurs Sorèn ne pensait même pas que tout ça pouvait réellement exister ailleurs que dans les livres et les films. Je vais vous parler de cette nuit tragique où Varek Doryan changea pour toujours la vie de Sorèn.

Ils étaient encore au lycée quand Varek revint dans sa vie. Oh oui Sorèn connaissait déjà le beau brun depuis un bon moment. Ils étaient de la même ville avaient grandit dans le même quartier, fréquenté les même écoles. Etaient-ils amis d'enfance? Non pas vraiment. Certes le jeune Doryan semblait souvent se retrouver sur le chemin de la petite brune, lui tournait-il autour? Allez savoir, Sorèn elle s'en méfiait même s'il elle ne pouvait pas dire exactement pourquoi...
Peut-être ce coté tombeur, dragueur, trop sûr de lui...Des choses avec lesquelles la jeune fille avait du mal à composer. Un brin de narcissisme le caractérisait toujours est-il que non, elle ne le laissait pas approcher, elle ne lui ouvrait ni les portes de son amitié ni rien d'autre!
Puis il disparu, pourquoi, comment, où? Elle ne chercha même pas à le savoir. Son retour par contre fut une source de soucis pour la jeune Malone. Voilà qu'il réapparaissait et se mettait à tourner autour de sa meilleure amie...Non mais et puis quoi encore hors de question! Pendant de longue semaines, le jeune homme tenta de s'installer entre elles, draguant de plus belle son amie Axelle. Surement que le fait de voir à quel point cela pouvait irriter Sorèn n'en était encore que plus attrayant à son goût.

Un soir, il obtint enfin le rendez-vous tant attendu et ce malgré les mise en garde de la jeune Malone. Mais c'est surtout la suite qui perturba la jeune femme. Axelle ne revint pas de ce rendez-vous...Elle semblait avoir disparut. Disparue? Elle hallucinait là, jamais Axelle ne serait partie sans rien lui dire.
Une drôle de sensation, une étrange appréhension se mit à torturer l'esprit de Sorèn, le dernier a avoir vu son amie fut le jeune Doryan. Quelques jours plus tard c'est sous le choc qu'elle apprit qu'on venait de retrouver le corps d'Axelle et selon le rapport de police, la jeune blonde se serait fait attaquer par une bête sauvage!
Mais miss Malone ne voulait pas l'accepter, elle n'y croyait pas, pour elle Doryan n'était pas blanc de tout soupçon. C'est ainsi qu'elle se mit à suivre le jeune homme, lui posant des questions sur son rendez-vous. Quand l'avait-il quittée, l'avait-il déposée quelque part. Comment semblait être Axelle ce soir-là? Mais Varek se faisait vague, fuyant ce qui ne fit que conforter Sorèn dans ses doutes.

Mais la curiosité, l'entêtement n'est pas toujours mère de sureté, ils peuvent vous pousser à la faute et faire basculer votre vie toute entière. C'est ce qui se produisit pour la jeune Malone. Elle aurait du arrêter de le harceler, ne pas chercher à découvrir l'affreuse vérité car cela entraina une suite encore plus tragique.

Un nuit, une nuit où l'astre avait revêtit sa forme la plus pleine et charnue, alors qu'elle suivait à nouveau le jeune Doryan comptant bien réussir à lui tirer les vers du nez cette fois-ci. C'est médusée, immobile comme une statue de sel que la jeune femme vit Varek se tordre de douleur. Un subterfuge pour lui faire avoir pitié de lui? Non non, une chose bien plus vicieuse et dangereuse.
L'homme qu'elle connaissait depuis si longtemps était en train de se métamorphoser sous ses yeux ahuris en je ne sais trop quoi. La peur l'a prit alors au plus profond des tripes. Ni une ni deux Sorèn chercha à fuir l'endroit au plus vite, elle se mit à courir à perdre haleine mais c'était sans compter l'acharnement de Doryan qui se mit à la courser essayant de contrôler ce qui s'emparait de lui mais qui ne tarderait pas à se libérer!
Ils étaient sur une route en dehors de la ville bon dieu mais pourquoi l'avait-elle suivit, elle n'allait gagner qu'une chose perdre la vie comme son amie. Mais tellement aveuglée par sa peine dont elle le pensait le seul et l'unique coupable, elle avait poussé le vice toujours plus loin.

Elle n'arrivait pas à le distancer et d'un coup, il lui bondit dessus, la faisant tomber au sol. Il la plaqua contre le bitume la recouvrant de tout son corps, le regard étrange, la bave à la bouche, l'expression de son visage semblait tellement haineuse mais ce n'était que le reflet de l'emprunte de la bête qui s'emparait de lui.
Non ces choses-là ne pouvait pas exister, c'était impossible, elle devait être en plein cauchemar mais pourtant elle sentait le souffle chaud de son haleine sur son visage.
Les mains de Varek, des mains déformées dont d'énormes griffes étaient parées se glissèrent sur le ventre de la jeune femme, il était lourd et semblait si fort, une force anormale...Ce ne fut qu'à un ultime effort de la jeune femme pour lutter contre lui qu'elle réussi à décocher un coup de genoux dans l'entre-jambe de celui qui avait encore a demi forme humaine qu'elle put se dégager de lui et tenter de fuir à nouveau.
Mais elle sentit dans la mêlée les griffes de la bête entrer profondément dans son ventre quand il tenta de la retenir. Debout, chancelante elle essaya de se remettre à courir mais déjà la jeune Doryan se relevait et s'approchait dangereusement d'elle. Puis une lumière aveuglante s'interposa, Sorèn du plisser les yeux pour tenter d'apercevoir quelque chose et se fut le choc...Une voiture...percuta la bête l'envoyant valser sur le bas coté de la route.

Sorèn n'attendit pas son reste, elle courut vers la voiture suppliant le conducteur de la prendre et de démarrer sur les chapeaux de roues. Elle fut emmenée aux urgences, elle avait déjà perdu beaucoup de sang. Sans cette intervention impromptue serait-elle encore en vie? L'aurait-il dévorée toute crue comme un vulgaire poulet? Sorèn resta deux jours dans le coma. Quand elle s'éveilla, elle crut sortir d'un affreux cauchemars mais des traces, des blessures attestait de la véracité des faits. Quelque chose clochait...Elle se sentait si étrange sans pouvoir dire pourquoi. Comment aurait-elle pu penser qu'elle avait eu à faire avec un loup-garou ces monstres qui sont dans les livres, les films! Sa vie venait de basculer à jamais mais ça elle ne s'en doutait pas encore.

Quelques jours plus tard, alors qu'elle pensait que jamais il n'oserait reparaître devant elle après ce qu'il lui avait fait et alors qu'elle n'a toujours pas porté plainte contre lui...
En même temps, elle était déboussolée, qu'allait-elle pouvoir raconter exactement qu'elle s'était fait attaquer par un gars qui s'est métamorphosé en une chose ressemblant à un loup-garou???
Voilà qu'elle tombe nez à nez avec le jeune Doryan et ce dans son propre jardin à la tombée de la nuit. Sorèn essaya de rentrer chez elle rapidement mais plus vif que l'éclair le jeune homme poussa sa porte alors qu'elle tentait de la refermer. La jeune femme se met à lui hurler dessus, l'invectiver de tous les noms, lui crier de foutre le camp de chez elle. Mais rien à faire il ne veut pas s'en aller. Est-ce que le beau Doryan serait pris subitement de remords? Ou vient-il finir le boulot?

Non il s'approche d'elle, la regarde dans les yeux et lui dit le plus crument Tu es des miennes maintenant... des siennes, des quoi exactement. Sorèn ne veut rien entendre, non elle ne veut pas!!!! Mais pourquoi au lieu de la laisser se dépatouiller seule pourquoi insistera-t'-il jusque à cette seconde pleine lune où il vient carrément l'enlever chez elle pour l'amener je ne sais trop où...Dans le lupanar lui dit-il c'est quoi le lupanar? C'est là couvée par O'Brien, l'Ulfric de la meute que renait Sorèn dans sa nouvelle version, elle le sait maintenant elle est un loup-garou...