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 Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-

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MessageSujet: Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-   Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC- I_icon_minitimeMer 1 Sep - 19:52


Vettoria Asmosalée Lissandro



©️ACP



    ÂGE RÉEL ; 23 ans.
    DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; 4 novembre 1987 à Porto Venere.
    ORIGINE ET NATIONALITE ; Origine italienne, Nationalité Américaine.
    RACE ; Humaine
    RANG ; //
    ORIENTATION SEXUELLE ; Hétérosexuelle.
    CAPACITÉ SPÉCIALE ; //



Once upon a time...




PHYSIQUEMENT, ÇA DONNE QUOI ? ; Vettoria n'est pas le stéréotype de l'italienne, la peau olivâtre, les yeux et les cheveux foncés.
Ses cheveux blonds et voluptueux changent de coupe et de longueur selon les envies de leur propriétaire. Ils sont souvent tenus en un chignon lâche ou arrangés grâce à un somptueux brushing. Ses yeux gris perle sont parfaitement maquillés, ses lèvres pulpeuses abritent une rangée de dents blanches bien alignées (ah ! la torture de l'appareil dentaire) et s'étirent souvent en un sourire tantôt professionnel, tantôt charmeur, tantôt provocateur. Son nez droit trône au milieu de son joli visage ovale. Le corps de la jeune femme est élancé et bien proportionné. Elle ne mesure pas plus d'1m75 et pèse plus ou moins 60 kilos. Sa démarche et légère, son regard amusé, ses manières très posées et discrètes. Elle arbore tailleurs et jupe crayons ou chemisiers pour son travail, mais en dehors, son style est très décontracté voire rock'n'roll. Elle a un physique avantageux, et beaucoup d'hommes se retourne sur son passage. Vettoria porte des faux ongles car elle se ronge les vrais lorsqu'elle est stressée (enfin, c'est l'excuse qu'elle se trouve). Ils lui arrivent de se teindre les cheveux en bruns ou même en roux, sur un coup de tête. Son patron lui ayant fait remarqué qu'elle était bien plus jolie en blonde, elle évite de changer de couleur hors période de vacances. Elle parle avec un léger accent italien qui "fait tout son charme", selon certains.
ET MORALEMENT ? ; Si Vettoria est une femme manipulatrice et calculatrice, elle n'en est pas froide et distante pour autant. Disons qu'elle aime tout contrôler, que ce soit son emploi du temps impossible ou sa vie privée. Voilà pourquoi elle est une organisatrice hors pair, par son sens pratique et par son intelligence. Elle n'est pas très sociale et sa timidité peut passer pour de l'arrogance. C'est une femme fidèle et déterminée, et si ses amis compte beaucoup pour elle, elle préfère ne pas s'attacher aux hommes car elle a été victime de mauvaises expériences avec la gente masculine par le passé. Vettoria est un véritable volcan : elle bouillonne d'énergie, que ce soit pour son travail, pour ses sorties, ou pour le sexe. Elle est agréable à vivre : souriante, chaleureuse, bienveillante, autant d'adjectifs pour décrire sa joie de vivre. Elle est d'un humour débordant, et rit pour un rien. Elle a pourtant cette capacité à se contrôler et à rester impassible et professionnelle quand il le faut. Elle a une morale libertine mais n'enchaine pas les coups d'un soir pour autant. Elle ne s'engage pas non plus, car elle est effrayée par l'idée d' "appartenir" à quelqu'un. Ce qu'elle aime, c'est l'interdit, braver les tabous et se mettre en danger.
Elle est une véritable chocolate addict et peu s'en goinfrer des tonnes sans grossir, cette particularité la rendant jalousées de pas mal de ses consœurs. Elle adore aller au théâtre et au cinéma, lit des centaines de livres par an et s'intéresse à tout ce qui est culturel. Elle tombe très rarement amoureuse, car c'est un sentiment qu'elle n'arrive pas à contrôler, ce qui la frustre et l'énerve. Elle est claustrophobe et supporte très mal les petits ascenseurs : si elle se rend à un endroit où l'ascenseur lui semble trop étroit, elle montera en escalier, qu'elle doivent se rendre au troisième ou au onzième étage. Le plus grand défaut de Vettoria est le mensonge : elle a des tendances à mentir pour tout et n'importe quoi, et est victime de grave remords après ses mensonges. Elle adore les chats, et en a deux chez elle qu'elle gâte énormément. Elle ne se sent pas prête pour être mère cependant, et il suffit que vous abordiez ce sujet pour qu'elle parte en courant !

HABITUDES DIURNES ; Vettoria passe presque toute sa journée à son travail. Le week-end, elle en profite pour sortir au cinéma ou au théâtre, ou même aller se balader dans un parc.
HABITUDES NOCTURNES ; Elle passe ses soirées seules avec ses chats, à bouquiner ou à regarder des niaiseries à la télé, quand elle ne reçoit pas d'amis ou qu'elle ne se rend pas chez eux. Vettoria n'étant pas très fêtarde, si elle sort le soir, c'est pour se rendre dans un bar ou un club de jazz, ou encore pour rejoindre un amant à l'improviste.

HISTOIRE ;
21 septembre 2007
17h02


Dans l'avion
Vol 147
En partance de Malibu
En direction de Saint-Louis.

Ma vie importe peu, pour le moment. Il vaux mieux revenir en arrière, pour que vous puissiez tout comprendre...
Mes arrières grand-parents maternels italien immigrèrent aux États-Unis et obtinrent la nationalité américaine. Ils faisaient parti de la classe ouvrière, ils bossaient dur mais récoltait le fruit de leur labeur. Ils eurent une fille, Evena, qui se maria avec un Américain de pure souche, Mark, qui possédait une petite fortune. Evena et son mari eurent à leur tour des enfants : deux garçons, nommés Antonio et Geoffrey, et une fille, Alessia : ma mère. Ils eurent chacun leur vie, mais concentrons nous sur celle de la petite dernière. Lors de vacances en Italie avec sa famille, l'été de ses 19 ans, elle tomba folle amoureuse d'un belle italien, Thoma Lissandro, qu'elle épousa presque immédiatement. Elle ne retourna pas aux U.S.A. avec sa famille, préférant rester avec son mari. A peine un an plus tard, elle accoucha de moi et ils m'appelèrent Vettoria. Je vécu toute ma petite enfance à Porto Venere, une petite commune de Ligurie. Je grandissais vite, et ma mère se désolait que Papa et elle ne ramenaient pas assez d'argent à la maison
pour réussir à me faire vivre convenablement.
Dans ma cinquième année, je contractai une infection grave qui nécessitait une intervention couteuse. Ma mère se résolut à m'envoyer aux USA, chez mes grand-parents qui eux, avait les moyens.


Décembre 1992
Maison des Lissandro
Porto Venere
9h55

-Naaaaaaaaaaaan !
- Allez, Vetty, soit raisonnable, va avec Mamie..
- Na, 'veux pas partir, 'veux pas partiiiir !

Je me mit à pleurer toutes les larmes de mon corps, et mon père s'agenouilla et me prit par les épaules, tentant de me résonner :

- Pourquoi tu ne veux pas aller avec Mamie ?
- Je veux rester avec voooous !
- Chérie, c'est pour ton bien... soupira mon père.

Son visage se tordit en une mimique qui exprimait à la fois la souffrance et l'inquiétude. En voyant à quel point il s'en faisait pour moi, je me retournai vers ma grand-mère, qui observait la scène d'un air soucieux mais qui m'adressa un sourire chaleureux quand me yeux plongèrent dans les siens.

- M.. Mamie ?
- Oui, ma chérie ?
- D'a..d'accord.

Je fis mes au revoirs à mes parents, le chauffeur de taxi chargea les valises dans le coffre et nous partîmes pour l'aéroport.

____________

J'avais tout de suite adoré Malibu. J'aimais tellement l'Amérique qu'après mon opération qui s'était déroulée sans aucun soucis, je demandait la permission de rester vivre chez mes grand-parents. Cela fendit le coeur de mes parents, mais ils acceptèrent, conscients que c'était la meilleure solution.

J'adorais mes grands-parents, leur villa, et mes cousins qui nous rendaient visite durant les vacances. Ma grand-mère acceptait que je l'appelle Mamie, mais mon grand-père détestant les surnoms comme Papi ou Pépé, je l'appelait Grand-Père.
A Malibu, je me fit une tonne d'amis, surtout des mauvais, à vrai dire. Ils m'entrainèrent dans les fêtes, la drogue et l'alcool. Si j'avais toujours été une élève exemplaire jusqu'en 4e, tout bascula du jour au lendemain. Je m'étais fait arrêtée une fois à 14 ans, pour tapage nocturne et refus d'obtempérer.
En même temps, j'étais carrément bourrée, je prenais le flic pour un Barbapapa.
Mais la révélation fut le jour où je me fis chopper par les flics, sur un scooter avec mon boyfriend du moment, à la sortie d'une boite.J'avais à peine seize ans. On était complètement déchirés. Tout le monde était au courant pour les CESS, maintenant, et il faut croire qu'ils aimaient faire la fête autant que moi. Cette soirée là était presque organisée en leur honneur, et je m'était éclatée avec un beau vampire, avant que Jordan décide que j'étaie bien trop imbibée pour rester plus longtemps.

Février 2004
01h04
Commissariat de police de Malibu


- Nom ?
- Vettoria.
- Adresse ?
- 27, Morning View, Malibu.
- Vous avez vos papiers ?
- Non.
- Vous voulez un avocat ?
- Non.
- Vous avez le droit à un appel téléphonique.
- Okay.

Le flic me conduit dans une autre salle, me tend le combiné en lâchant un "t'as 5 minutes".Je compose le numéro de la maison.Une sonnerie, deux sonneries, trois...

"Allô ? Allô ?"
- M'mie, c'est Vettoria.
" Vett' ! Oh mon dieu, nous étions fous d'inquiétude ! Tu nous avais dit que tu rentrais à 21h ! Où es-tu ?"
- En taule.
" QUOI ???"
- Au commissariat, les flics m'ont arrêtée.
"Oh non, Vetty, tu m'avais promis de plus faire de conneries...Tu m'avais promis, Vetty !"
- Désolée M'mie.
" Qu'est-ce que t'as fait, cette fois ?"
- Détention de substances illicites.
"QUOI ??? Tu es allée trop loin, Vetty... Grand-Père ne pourra pas te sauver la mise encore une fois ! Mark ! Mark ! Ta petite-fille est en prison, elle avait de la drogue !!!"

Mais j'avais raccroché avant que mon grand-père ne puisse prendre le combiné.Je savais que ça allait barder quand je sortirais d'ici.Si j'en sort un jour...
Le même homme qui avait posé toute ces questions sur mon identité attrapa mon épaule avant de me conduire à ma nouvelle chambre :

- Eh, la junkie, voilà ta cellule !
- C'est très gentil à vous.
- Eh, mais j'te connais ! T'es la petite-fille du riche là !
- T'es lent à la détente, toi...
- Quoi ?
- Rien...
- Ouaaah, on t'avais pas déjà arrêté, genre t'es une grosse malade ?!
- Tu sais parler aux femmes...Surtout aux droguées dépressives.

J'entre dans la cellule qui est déjà occupée par une prostituée qui tousse d'une voix rauque comme si elle crachait ses poumons, et par mon petit copain, Jordan. Lui était juste déchiré, mais il n'avait rien fait de mal. Il avait un casque, son permis, et roulait juste un peu trop vite. Je me réfugie dans ses bras et il m'offre un baiser langoureux qui me serre encore le cœur quand j'y pense aujourd'hui. Nous nous entendions si bien, à ce moment là...
Mes grand-parents arrivent une demi-heure plus tard. Grand-Père me promet que j'éviterais la prison avec ses avocats.

____________

- Et alors, vous êtes allée en prison ?
- Hein ?

Une femme d'une trentaine d'années en tailleur me regarde d'un air sérieux, son ordinateur portable posé sur ses genoux, une page de compte inachevé à l'écran.

- Qui êtes-vous ?
- Mila Baimy, comptable. Vous pensez à voix haute, ma chère.
- Et vous m'écoutez ?
- C'est intéressant.

Je la regarde, les sourcils haussés, essayant de déchiffrer son expression. Elle semble patiente et sérieuse, et me fixe droit dans les yeux.

- Je vous dérange ?
- Je ne sais pas.
- Eh bien, vous avez l'air d'avoir besoin de vous épancher. Allez-y, racontez moi tout !

J'ai beau me méfier d'elle, je me met à lui déballer ma vie jusqu'à ce fameux épisode du commissariat.

- Et après ?

Après ? Je me suis fait engueuler comme pas possible. Privée de sortie, privée de télé, privée de tout. J'étais limite enchainée à mon lit. Avec une ceinture de chasteté. Cela n'aurai servi à rien, de toute façon, Evan l'aurait surement forcée.

Janvier 2005
22h43
Résidence des Hazyview

-Allez, bébé, ça va te plaire, je te jure...

J'ai dix-sept ans, et je ne suis plus consignée chez moi depuis deux mois. Ce soir là, Evan m'a invitée à regarder un film chez lui, et il a assuré à mes grand-parents que "bien sur qu'il y aura ses parents, et Vetty dormira dans la chambre d'amis". Je ne sais pas comment il fait, mais mon mec et capable de raconter les pires mensonges et être cru. Ses parents était en week-end et sa soeur dormait chez une amie.

- Je sais pas, Van'...
- Allez, quoi ! Ça fait six mois que j'attends ça !
- Huum...Embrasse-moi encore...

Il s'exécute et je m'abandonne à lui. Oui, j'étais clean depuis "l'accident" du commissariat de cette nuit de février 2004. C'était il y a presque un an, maintenant. J'aime toujours boire, il est vrai, et ce soir là nous avions bu un ou deux verres de trop. La bouteille de vodka et nos deux verres était posées à même le sol, et nous étions tout deux étendus sur le somptueux canapé XXL de la famille Hazyview. Evan Hazyview en était le fils ainé, le bon exemple à suivre, bon élève et apprécié de tout ses camarades. Mes grand-parents avait pensé, à juste titre, qu'il était le parfait petit copain qui me remettrai dans le droit chemin, et avait organisés diner sur diner avec les Hazyview, nos voisins du bout de la rue, ( et d'autres personnes pour ne pas éveiller les soupçons ), pour essayer de nous "arranger un coup". Au bout de trois diners mondains chiants à mourir, nous sommes allés nous balader dans l'immense jardin de notre propriété et, au bout d'une longue promenade, nous nous sommes embrassés.
Evan était toujours parfait, attentionné sans être collant, blagueur sans être lourd, gentil sans être soumis. De plus, lui et moi faisant partis des personnes les plus populaires du lycée, notre couple semblait tout aussi parfait aux yeux des autres. Nous étions fait pour aller ensemble, parait-il.

Cependant, Monsieur Perfection ne supportait pas très bien l'alcool, et devenait comme n'importe quel mec avec un coup dans le nez : très entreprenant et limite insistant. C'était la première fois que je le voyais ainsi et je vous avoue qu'il m'effrayait un peu. Je n'étais plus vierge depuis longtemps : Jordan s'en était occupé avec plaisir ; mais Evan, soul, me semblait plus violeur que protecteur. Je me dégageais de son emprise en riant pour dissiper la gêne qui s'installa entre nous. Il se leva en grognant, attrapa mon poignet, et écrasa ses lèvres contre les miennes. Ce n'avait plus rien d'un baiser d'amour, il était brutal et forcé, et je me débattit pour qu'il arrête :

- Nan mais ça va pas ou quoi !?

Il me regarda d'un air hébété, comme si ce n'était pas lui qui venait d'agir ainsi, comme un somnambule qui vient de se réveiller. Ses yeux sont hagards, ses mains tremblent, sa bouche est légèrement entrouverte. Il s'avance d'un pas, je me recule, collée contre le mur, prête à parer une autre tentative. Il s'immobilisa, me fixa sans un mot ; puis il s'affala sur le divan, et me souffla sans même me regarder :

- Je suis désolée, Vetty. Je ne sais pas ce qui m'a pris... Vraiment, vraiment désolée. Tu peux partir si tu veux. Je ne veux rien faire sans ta permission. Excuse-moi.

Je m'assois à ses cotés, et lui caresse lentement la joue. Il frissonne, mais reste immobile. Alors, je me penche vers lui et lui offre mes lèvres. Nous reprenons là où nous nous en étions arrêté, et ce qu'il attendait ne vient pas à tarder. Cette fin de soirée fut fabuleuse. Ce ne fut pas le cas des autres...

____________

- Pourquoi ?

Je sursautai et fusillai du regard ma voisine. Elle ouvrit de grand yeux et me sourit d'une façon signifiant "Eh, désolée, je ne voulais pas vous faire peur !".

- Vous êtes vraiment pas cool, là...
- Excusez-moi, Mademoiselle, mais votre histoire est des plus fascinantes.
- Je ne vois pas en quoi.
- Écoutez, j'ai passé une adolescence banale, il me plait donc de vous entendre conter la votre !

Je fronce les sourcils, malgré tout. Cette femme fait remonter plein de souvenir en moi. Cette nuit-là, par exemple, ou je me suis disputé avec Evan parce qu'il avait dragué puis embrassé une autre fille. Je l'avais plaqué car il ne m'avait même pas fait ses excuses. Puis il y a en a eu d'autres, des mecs d'un mois maximum.

Et puis il y a eu Matthew.

Matthew Davila, rencontré à la fête de mes 19 ans, était à l'époque le petit copain d'une de mes invitées, Eleanor Howard, une copine rencontrée en boite. J'avais tout de suite flashé sur lui, et lui aussi, je crois, vu les regards qu'il me lançait. Il était plutôt grand et musclé, la peau bronzée et les cheveux bruns et bouclés, ses yeux noisettes pétillants d'une joie contagieuse. Mais je n'ai jamais été du genre à voler le petit copain des autres, je me contentais donc de lui lancer des sourires mutins, et j'essayai de l'ignorer pour ne pas me retrouver dans une situation embarrassante. La fête se passait chez mes grands parents, qui avait évacué les meubles précieux et m'avait fait juré de ne rien faire d'illégal. J'avais tenu ma promesse, et avait informé tout mes invités que l'alcool était limités contrairement aux autres boissons, et que la coke et autre substances était interdites dans la villa et son jardin. Ils avaient tous un peu râlé, mais la fête s'était très bien passée, au final, et j'étais fière d'avoir réussie à éviter un quelqconque dérapage. J'étais devenue une fille bien, responsable et précautionneuse. Une adulte.
A la fin de la soirée, il avait proposé de m'aider à ranger, avec une dizaine d'autres personnes, mais Eleanor était crevée, elle est rentrée sans l'attendre.

Au bout d'une vingtaine de minutes, les volontaires se décourageaient et rentraient se coucher. J'étais moi-même épuisée, et je m'étais étendue sur le divan, le regard dans le vide, le sourire aux lèvres, les paupières commençant à se refermer malgré moi sur mes yeux fatigués. Je sentis une caresse sur ma joue, et je relevai la tête pour apercevoir le visage de Matt, un sourire adorable aux lèvres. Il s'assit à coté de moi :

- Ils sont tous partis... Ça va aller ?

Je souris devant toute cette gentillesse, m'accrochait à son cou et enfoui mon visage dans son torse. Cela semblait étrange : je n'avais pas trop bu, et je le connaissais à peine. Pourtant, je suis restée ainsi, et il entoura ses bras autour de moi, en un cocon protecteur. Puis, quand je me décidai enfin à le regarder, il pencha son visage vers moi, pour m'embrasser sur la joue, mais j'attrapai ses lèvres avant et nous restâmes ainsi, l'un contre l'autre, moi suspendue à ses lèvres, lui d'abord surpris puis confiant. Notre baiser à pu durer une seconde ou une heure, je n'en sais rien. J'étais seulement heureuse, c'était lui, c'était le bon, j'en était certaine.

____________

Six mois plus tard, notre bonheur était toujours intact. Nous avions emménagés ensemble deux semaines après qu'il ai plaqué Eleanor, le lendemain de la fête. Il lui avait expliqué qu'il ne voulait pas la blesser, mais qu'il avait trouvé l'amour, le vrai. Elle l'avait très bien pris d'ailleurs. Bref, il faisait des projets de "nous", et pas que "nous deux". Il voulait des enfants, une grande maison, une vie heureuse. J'étais d'accord avec lui, mais j'étais réticente car nous étions encore trop jeunes à mon gout. Mais il n'en avais fait qu'à sa tête, comme d'habitude.

2 juillet 2007
Malibu
Résidence Heavy View
Appartement 1145

- Matt', je suis rentrée, tu es là ?

Je posai doucement mes clés dans le vide poche, lâchai mes sacs doucement qui vinrent s'écraser au sol en un bruit feutré et parcouru du regard le salon de notre "petit nid douillet". Notre petit appartement était vraiment mignon : l'ambiance y était chaleureuse et cosy, les meubles de couleurs chaudes et les fauteuils moelleux et accueillants. La Résidence Heavy View était vraiment agréable, les voisins y étaient sympathiques et même si le loyer était élevé, c'était pour nous assurer un confort maximum et un vue sur la mer. Grand-Père m'envoyait de l'argent pour "financer la vie de sa petite fille, tout cet argent, il faut que ça serve".
J'appelais encore une fois, et je passais du salon à la chambre à la recherche de... mon fiancé.
C'était toujours difficile à admettre, même trois semaines après sa demande. Cela s'était passé dans un restaurant chic, le genre de restaurant ou les prix ne sont affichés que sur le menu de Monsieur, et où les plats ont un nom ultra-élaboré.
Au dessert, quand il s'était agenouillé, j'avais soupiré gentiment. Ne pouvait-il pas attendre ? J'acceptai avec émotion la bague de fiançailles mais lui fit promettre d'attendre que nous ayons une situation stable pour nous engager.
Cependant, il était devenu infernal, tellement jaloux et possessif qu'il en était effrayant. Il m'appelait tout les quart d'heure, et si par malheur je ne répondait pas, il me faisait des reproches à n'en plus finir. Il voulait toujours savoir où j'étais, ce que je faisais et avec qui. Quand je sortais avec des amis masculins, il en devenait encore plus insupportable.

Comme il ne répondait pas, j'en déduit qu'il était sorti et je me dirigeai vers la cuisine dans le but de me servir un bon Coca.
Je le découvrit affalé contre le mur du fond, assis sur le carrelage, les yeux injecté de sang. Il était bien conscient, mais silencieux, il fixait le vide, la bouche entrouverte, le visage dénué d'expression. Je m'approchai, et lorsque je ne fus plus qu'à trois pas de lui, une forte odeur d'alcool m'atteignit.
Prudemment, je me penchai vers lui et lui demandai d'une voix inquiète :

- Oh mon Dieu, Matt', tu as bu ?

Il tourna son regard vers moi et une sensation d'effroi s'empara de moi : dans ses yeux brillaient une lueur de folie et sa bouche se tordit en un affreux rictus de sadisme. Je tentai de reculer, mais il fut le plus rapide : il s'empara de mon poignet droit et d'un geste violent, il le brisa en un craquement sonore. Je poussai un cri et je m'affaissais au sol sous le choc de la douleur, tandis qu'il se relevait d'un bon étonnement agile pour une personne sous l'emprise de l'alcool. Il hurla de sa voix rauque :

- Tu crois que tu peux me désobéir, hein, salope ! Sale petite pute, t'es qu'une chienne, tu va baiser avec tes potes et tu me laisses à la maison ! Tu sors sans prévenir, maintenant ?! Hein, salope, t'aimes ça me faire souffrir !

Et à chaque insulte, il me frappait dans les côtes à coups de pieds. Je hurlais ma douleur, je gémissais, je suppliait, mais rien n'y faisait : il s'acharnait sur moi en proférant des injures et des menaces inintelligibles. Je sentais mes os se briser et le goût du sang envahit bientôt ma bouche. A chaque nouveau coup, je cru mourir ; mais ma vie se prolongeait douloureusement et je perdais l'espoir de le raisonner. Cela aurait pu durer des heures, si Mrs Olsen, la voisine aigrie de l'étage d'en dessous n'avait pas appelé la police " à cause du boucan de ces fichus voisins, là-haut !". Je crois bien que je serais morte si la vieille chouette n'avait pas râlée auprès des flics.
Un soupçon d'espoir s'insinua dans mon cœur lorsque j'entendis une voix masculine derrière la porte :

" Police ! Ouvrez cette porte !"

Matthew ne s'arrêta pas de m'asséner des coups pour autant. Je hurlais au secours, et les hommes dans le couloir défoncèrent la porte. Deux entreprirent de maitriser mon homme fou furieux qui hurlait et se débattait, tandis qu'un autre se penchait vers moi, et lança, inquiet :

- Mon Dieu, les mecs, ce salopard l'a battue à mort ! Mademoiselle, comment allez-vous ?

Ma vision se brouilla et je perdit connaissance.


Hôpital de Malibu
5 juillet 2007
9h37
Chambre 316

Pourquoi est-ce que je souffre autant ?
La souffrance ne s'éteindra donc jamais ?
Laissez moi mourir...

J'ouvris les yeux, et la lumière m'aveugla. Il me fallu quelques secondes pour m'habituer, puis je pus distinguer les murs blancs et vert pâle, une perfusion et des visages inquiets.
Je ne compris pas tout de suite où j'étais, ce qu'il s'était passé, et pourquoi il y eut toute cette agitation autour de moi au moment où j'ouvrais les yeux. Puis, tout devint clair. Matthew, soul, me frappant à mort sur le plancher de notre salon. La police. Mon évanouissement...
L'hôpital.

- Est-ce que ça va ? Ma chérie, mon amour, ma puce, oh mon Dieu, ma Vetty !

Je reconnu la voix de ma mère. Elle et mon grand-père étaient assis sur des chaises au bord de mon lit. Elle était en train de sangloter à ma gauche, Grand-Père la soutenant par les épaules et essayant de la raisonner :

- Mais voyons, Alessia, tu vois bien qu'elle n'est plus en danger ! Ça ne rime à rien de pleurer !

Je souris, en reconnaissant le calme légendaire de mon grand-père. Je lisais le soulagement dans ses yeux, mais il savait se contenir, lui.

- J'ai... mal...

Ces simples mots suffirent à faire redoubler les pleurs de ma mère, et je grimaçais au même moment, alors que Grand-Père levait les yeux au ciel, puis appelai :

- Infirmière ! Ma petite-fille est consciente !

Une femme d'une trentaine d'années arriva, prit ma tension, vérifia ma perfusion, puis me demanda si tout allait bien. Je lui répondait de ma voix étrangement rauque et brisée :

- J'ai juste... mal... Comme si... j'étais engourdie...
[/b]- Ce sont les tranquillisants, mademoiselle. Vous vous rétablirez très vite, le docteur en est certain.

Sur ce, elle quitta la chambre et ma mère se mit à déblatérer un flot de paroles incompréhensibles, mais je réussis tout de même à en retenir quelques informations.
J'avais le poignet droit et trois côtes cassés, des contusions et des hématomes sur tout le corps, et ma cheville était déboitée. Je trouvais que je m'en sortait plutôt bien, mais quand j'eus le malheur de le faire remarquer à ma mère, elle s'écria, furieuse :

[b]- Bien ?! BIEN ?!? Si je pouvais, j'irais tuer ce salopard moi-même !!


Et elle continua à hurler pendant une vingtaine de seconde avant que mon grand-père ne lui adressa l'ordre de se calmer, car toute cette agitation ne m'aiderais pas à me rétablir.


____________

- Je marchais au bout d'une semaine, je me déplaçais sans soucis au bout de trois. Je suis certaine que Matthew est allé en prison, mais je ne veux pas en savoir plus. Malibu, c'était trop, pour moi. J'avais besoin de me retrouver, de partir, de me réfugier ailleurs. Alors je me suis souvenue de cette ville, Saint-Louis. J'ai un ami vampire, là-bas, je ne l'ai pas revu depuis longtemps, mais je me souviens des dizaines de week-ends que nous avions passé, lui, notre bande d'amis et moi dans sa maison de campagne. Il s'y est installé il y a deux ans, parce qu'il y avait plus de gens "comme lui". J'aime beaucoup cette ville. J'ai besoin d'aller quelque part où les gens ne me connaissent pas. Mon grand-père m'a promis de l'argent, tant que j'en aurais besoin. Je vais prendre une année sabbatique, me reposer, me retrouver. Et puis, j'essaierais de travailler là-bas. Qui sais ? J'y ferais peut-être ma vie...

La comptable me sourit mais lorsqu'elle ouvrit la bouche pour parler, ce fut la voix d'une hôtesse qui se fit entendre :

- Mademoiselle ? Réveillez-vous, s'il vous plait. Nous allons bientôt atterrir, je vais vous demander de rattacher votre ceinture.

*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*
Je me réveillais d'un coup. L'hôtesse me sourit puis repartit dans l'allée.

Alors, cette Mila Baimy, ce n'était qu'un rêve ? Je dormais pendant tout ce temps ?
Elle m'en avait quand même appris, des choses sur moi-même. Des souvenirs que je croyais refoulés... Saint-Louis m'aiderai. J'oublierai les vieux fantômes. Je me créerais de nouveau souvenir...



Tell me your secrets




PSEUDO; Sugar content
ÂGE ; 14 ans.
FRÉQUENCE DE CONNEXION ; Tout les jours sauf un week end sur deux ou absences signalées
COMMENT TU NOUS A CONNUS ? ; Ma meilleure amie a des amis ici bah
COMMENT TU TROUVES LE FORUM ? ; Super Smile Au fait, je suis O négatif, je pense toujours à ça en voyant la bannière du forum >.<
MULTICOMPTE ? ; [] Oh yeah ! [X] Nope =P
CÉLÉBRITÉ DE L'AVATAR ; Scarlet Johansson.
CODE DU RÈGLEMENT ; Code validé par le buveur de sang en chef !


Dernière édition par Vettoria A. Lissandro le Jeu 23 Sep - 19:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-   Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC- I_icon_minitimeJeu 2 Sep - 19:48


BIENVENUE mam'zelle ! I love you Excellent choix d'avatar. huhu *note de manger Vettoria* Oh puré, et le prénom aussi, j'adore totalement. ♥️ Italie powa. cinglé
Alors. Ta fiche me semble bien. Quelques fautes par ci par là mais comparé à ce que j'ai pu voir dans ma vie, je pense que ce n'est vraiment pas grand chose ! Autrement, je suppose qu'il manque un élément tout de même essenciel car il s'agit du forum même : tu ne parles pas des CESS, ni de la Révélation de 2002. ** Et donc, tu ne dis pas de quelle façon ton personnage prend cette nouvelle et de quelle façon elle le vit au quotidien. MmM De plus, Saint-Louis étant une des villes les plus peuplée de créatures de la nuit, il est évident qu'elle en a forcément croisé. Voilà, je crois qu'après cela, ce sera bon. bisous
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MessageSujet: Re: Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-   Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC- I_icon_minitimeMer 8 Sep - 8:16

BIENVENUE sur le forum,

Bonne chance pour la fin de ta fiche Very Happy
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MessageSujet: Re: Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-   Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC- I_icon_minitimeMer 8 Sep - 19:02

Merciiiiii :<3:

Tout d'abord, désolée pour ma fiche, elle est nulle, mais panne d'inspi' quoi >.< Puis-je vous demander une rallonge de temps ? Je bosse à fond dessus, mais je n'aurais surement pas le temps ce week-end.
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MessageSujet: Re: Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-   Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC- I_icon_minitimeMer 8 Sep - 19:40


Han désolée, j'ai cru qu'elle était terminée. Il me semble que le -UC- n'était pas dans le titre quand je suis venue mettre mon message. Du coup, normal qu'il manque des choses ! Je te donne une semaine de plus - si cela te convient. Bon courage pour la fin de ta fiche. Wink
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MessageSujet: Re: Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-   Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC- I_icon_minitimeMer 8 Sep - 19:52

En fait, je l'avais terminé, mais sous la pression acerbe de ma meilleure amie, j'ai décidée de la réécrire en incluant les modifications que tu m'as demandé Smile
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MessageSujet: Re: Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-   Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC- I_icon_minitimeMer 8 Sep - 20:10


      Ah d'accord, je me disais aussi. x)
      Bon courage à toi dans ce cas. Wink
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MessageSujet: Re: Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-   Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC- I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 19:59

Voili Voilou Voilu !
J'ai enfin terminé ! Désolée pour le retard, mais j'espère que la nouvelle version de l'histoire vous plaira Wink

Merci de votre patience !
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MessageSujet: Re: Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-   Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC- I_icon_minitimeJeu 21 Oct - 16:07


Bonsoir. Hm je tiens tout d'abord à m'excuser, on dirait que tu as terminé ta fiche alors que j'étais absente et que tu as été oubliée. Je pourrais te valider maintenant mais étant donné que tu n'es pas passée sur le forum depuis un bon bout de temps, cela serait inutile. Un acte de présence et je te valide la miss. Wink
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MessageSujet: Re: Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC-   Vettoria A. Lissandro •• Baby be mine ! -UC- I_icon_minitime

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