Lysandre, Dylan Caroll

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• ÂGE PHYSIQUE ; vingt-deux ans. • ÂGE RÉEL ; vingt-deux ans aussi. • DATE ET LIEU DE NAISSANCE ; le neuf octobre mille neuf cent quatre-vingt-huit, à Anadyr, en Russie orientale. • ORIGINE ET NATIONALITE ; née d'un père irlandais et d'un mère russe, lysandre possède la double nationalité russo-irlandaise. c'est un choix qu'elle à fait alors que le juge des enfants lui à demandé de choisir lors de son quinzième anniversaire. • RACE ; petite humaine qui soit subir les affres du temps. • RANG ; une mordue de suceurs de sang. • ORIENTATION SEXUELLE ; la question ne se pose pas, tout comme le choix. choisir entre les hommes et les femmes, c'est se fermer 50% de la population et ainsi prendre le risque de passer à côté de très belles choses. alors homme ou femme, qu'importe. • CAPACITÉ SPÉCIALE ; une très grande aptitude à l'empathie.

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Introspection. Rétrospection de vingt-deux années de vie. C'est ce que vous souhaitez? Il me semble que je suis trop jeune pour ce genre d'exercice. Après tout, on a beau se croire les rois du monde, des immortels que rien ni personne ne peut faire flancher, à vingt-deux ans, on est bien peu de choses. Et surtout, on ne sait rien de la vie. On dit que les épreuves de la vie ont le but et le don incroyable de vous faire grandir, mûrir plus vite que la normale. Chaque épreuve vous force à mettre à genoux à terre, à vous plier au courroux du destin, jusqu'à ce que vous soyez plus bas que terre et que finalement, vous ne trouviez plus la force de vous relever. C'est là que vient la liberté, la libération que vous attendez depuis toujours, cette légèreté qui subitement s'empare de vous, vous rend heureux et fait naître ce dernier et éternel sourire sur votre visage. Il y'a deux façons de mourir. La manière rapide, nette et efficace, celle qui porte un nom, celle que l'on connait et que l'on craint. Et il y'a l'autre, l'invisible, celle qui ne dit pas son nom. Vous-même vous ne savez ce qui se passe réellement. Vous en avez une idée, une vague conscience mais finalement, vous rangez cette pensée au fond de votre esprit, pour ne plus y penser, pour vous enfoncer chaque jour un peu plus au creu de ses bras si attrayants. Parce qu'au fond, vous êtes un lâche, il est plus facile de se laisser faire, de la laisser venir, jusqu'à ce qu'elle décide que vous ne faites plus un jouet suffisamment amusant. Jusqu'à ce qu'elle décide de vous libérer. Enfin...

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Анадырь. Anadyr. C'est là bas que tout commence, dans cette petite ville de l'extrême Est de cet immense et mystérieux pays qu'est la Russie. Une ville au nom balayé par les forts et glacials vents d'hivers, une ville inconnue du monde, où le temps s'écoule au compte goutte, comme si un petit malin avait décidé d'arrêter l'horloge du temps. Le froid, la glace, le vent et la difficulté des conditions de vie en fait bien souvent un enfer sur terre, où la survive des gens dépend tellement des autres. Petite ville où solidarité et entraide veulent certainement dire plus que partout ailleurs. Un père irlandais, venu d'on ne sait vraiment où. Tout ce qu'on sait c'est qu'il s'est permis d'enlever des bras de son pays d'origine la poupée slave qui devint sa femme. Une mère. De ce cadre là, on ne retiendra que les deux petites filles qui sont nées de cette union, ma grande soeur et moi. Agnieszka et Lysandre. La Russie et l'Irlande. Elle porte le nom russe des origines de ma mère mais ressemble traits pour traits à mon père. Je porte le prénom de ma grand-mère paternelle mais je ressemble telle une siamoise à ma mère. Le destin et ses farces parfois. On a jamais su ce qui a poussé cet homme vers les rives orientales de l'immense Russie. Même moi je ne l'ai jamais su et je ne le saurais jamais. Sans doute s'était-il perdu suite à un trek à travers la Sibérie? Possible. Non, tout ce qu'on sait c'est qu'il à réussit là où tous les hommes de la ville on échoués: séduire Yekaterina, ma mère, une poupée russe dans toute sa splendeur et fille du patron de la quincaillerie du coin. C'est beau le destin non? De ces années russes, je ne me souviens que ce dont la mémoire d'une enfance de dix ans peut assimiler. Je me souviens de ces hivers froids et envoûtants, mystérieux et attirants. Aujourd'hui encore, je me souviens de chaque histoire que ma mère me contait le soir, alors que les hurlements du vent se faisaient plus menaçants. Sa voix douce me berçait au son de ces mots majestueux, cette danse vocale que m'inspirait le russe. Langue magnifique que je parle encore aujourd'hui, pour le tendre souvenir de ma mère. De ces nuits d'hivers, je me souviens de ce foyer de cheminée, où brûlait un feu joueur, qui nous faisait nous regrouper autour de lui. Comme un charmeur protecteur. De ces années russes, je me souviens de l'école, de la ville et de ces personnes qui, pour plus ou moins longtemps ont fait partie de ma vie. Rencontres fugaces ou durables, qu'importe puisque finalement elles toutes autant compter les unes que les autres. Je me souviens de la maîtresse de l'école primaire et son air effrayant à la Baba Yaga. Sorcière à la dent verte, qui s'amusait à faire peur aux enfants qui étaient placés par des parents qui croient leurs enfants entre de bonnes mains. Je me souviens aussi de ces notes moyennes qui ne convenaient pas à mes parents ni à Baba Yaga mais qui me convenaient à moi. Je n'avais et je n'ai jamais eu la prétention de m'envoler plus haut, plus loin que les autres. J'aspirais à une vie tranquille, faite d'après-midi à lire des auteurs classiques russes accompagnée d'une bonne tasse de thé. Un après-midi où Anna Karenine accepterait une valse étrange avec Dostoyevski. Mais ce n'est pas ainsi que les choses devaient se passer.

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Je n'ai que très peu de souvenirs de la période allant de mes dix ans à mes dix-sept ans. Comme si, pour une raison ou une autre, ma mémoire avait choisit de ne rien me faire vivre, ou ressentir. Dix ans, c'est l'âge auquel du jour au lendemain mon père nous à fait quitter le territoire russe, notre mère patrie, notre maison, notre vie, pour partir vivre en Irlande. Un départ qui m'a semblé comme une fuite. C'était flou, tout était rapide, mon père tremblait, hurlait, pleurait des mots et des larmes dans un mélange irlando-russe incompréhensible. Je ne comprenais pas mais je restais là, regardant un père tourmenté s'agiter. mes propres mouvements étaient lents, si lents et je me demandais pourquoi subitement, tout ce que nous avions construit et chéri, nous devions l'abandonner, comme si a ne comptait pas. Comme si rien, jusqu'à cet instant précis ne devait plus compter. "Et maman alors?" ais-je osé demander, petite fille apeurée qui avait partagé bien trop de choses avec sa mère pour comprendre que jamais plus, cette voix si douce et féminine ne lui susurrerait des mots doux et rassurants au creux de sa petite oreille, encadrée de mèches légèrement blondes. Petite et calme enfant, rêvant la plupart du temps, croyant fermement au monde des livres comme le reflet de la réalité. Un reflet amélioré tout du moins. Non petite princesse, maman ne viendra pas puisqu'elle n'est plus. Ce n'est que l'année de mes dix-sept ans que j'ai compris ce qui s'était passé. Mais toujours est-il que ce jour de juin mille neuf cent quatre-vingt-seize, une partie de mon coeur s'est fané. Cork. L'Irlande et son lot de mystères celtes, une culture que j'ai longtemps rejetée pour finalement chérir autant que la culture russe. Il m'en aura fallut du temps pour accepter cette nouvelle ville, cette nouvelle vie, cette nouvelle langue, ces nouvelles personnes. Enfant solitaire, je l'étais alors, m'enfermant dans une bulle de silence protectrice. Mais il a bien fallut s'adapter un jour ou l'autre et dès lors, je suis devenue tout autre. Il est drôle de constater à quel point l'influence des autres est primordiale pour son accomplissement personnel et la définition de ce que nous deviendrons plus tard. De petite enfant calme, je suis devenue cette jeune adolescente plein de vie qui reste blessée par ce qu'elle prend pour l'abandon de sa mère. Une jolie poupée slave aux yeux de jade et à la peau laiteuse. Une poupée au caractère un peu loufoque, aux tenues vestimentaires qui diffèrent tant de la norme établie, à la naïveté qui ne fait qu'augmenter au fil des années. J'ai ainsi traversé l'adolescence, ses joies et ses peines, dans le décor magnifique planté par les paysages verdoyants de l'Irlande. Il y'a les amis, les premiers copains, les premières sorties. j'ai eu une adolescence tout à fait ordinaire. Du moins, jusqu'à ce soir d'automne deux mille cinq. Je suis lâche. Je l'ai laissé entrer car c'était ce qu'il y avait de plus facile. Me battre? Il aurait de toute façon finit par obtenir ce qu'il voulait. Comment voulez-vous que je me batte contre ces bras puissants qui m'entourent alors que quelques larmes tracent un sillon sombre sur ma joue de porcelaine? Mais au fond ce ne sont que des excuses, des mots vides et sans importance. "Papa..." Un murmure à peine audible, pour retenir ce que je pouvait de ma vie telle que je la connaissais alors que rien, rien ne serait plus jamais comme avant. C'est la dernière fois de ma vie que j'ai prononcé ce mot. Ne me l'avait-il pas déjà dit de toute façon? A quel point j'étais belle, à quel point je ressemblait à cette femme à qui il avait un jour fait tellement de mal, par simple fierté. Tellement de mal qu'elle ne s'en est jamais relevée. C'était donc cela? C'était pour ça que maman n'est pas venue avec nous en Irlande? C'était donc ça la raison de toute cette précipitation? Elle ne m'avait donc pas abandonnée... Muette et rassurée, j'ai laissé la nuit faire son oeuvre, alors que le reste de mon âme rendait son dernier soupir.

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Je suis lâche. Je l'ai toujours su et je me fais un point d'honneur de chaque jour me le répéter. Là où d'autre essayent tant bien que mal à avoir confiance en eux, je prends un malin plaisir à faire le contraire et détruire le peu d'estime qu'il me reste pour cette enveloppe charnelle, vide de toute âme. J'ai choisis de mourir. j'ai choisis de faire de ma propre vie un enfer éternel et à présent je parcoure le monde à la recherche de ceux et celles qui pourront me faire connaitre ce frisson, cette électricité qui parcoure votre corps lorsque vous sentez la mort s'approcher de vous. cette électricité qui me fait me sentir encore un peu vivante. Vampires, loups ou simples hommes, qu'importe du moment que je me sente en danger. Que je me sente si faible, fragile, petit jouet de bois que ces mains fortes qui peuvent me briser à tout moment. Ces sensations qui me font revivre cette nuit, comme une punition éternelle pour une faute que je n'ai pourtant pas commise. Je ne suis pas naïve. Je joue juste le rôle qui me permettra de me protéger. j'ai fais le voeux de ne pas m'attacher et pourtant, je ne peux m'empêcher de m'imaginer que ces bras insensibles qui m’étreignent cette nuit sont ceux de l'homme qui me délivrera de ce poids que je traîne avec moi. Que ces visages sensuel, sont ceux des femmes qui pourraient remplacer ma mère, aussi douces et féminines qu'elles. Je cherche le salut. Il est là quelque part, dans un coin sombre des faubourgs de Saint Louis. Elle est là, elle m'attend au tournant. Je le sais, je le sens, la libération est proche...

• PSEUDO; Lysandre
• ÂGE ; entre 0 et 100 ans.
• FRÉQUENCE DE CONNEXION ; aussi souvent que faire ce peut!
• COMMENT TU NOUS A CONNUS ? ; j'ai de bons et puissants pistons.
• COMMENT TU TROUVES LE FORUM ? ; laid et inutile. c'est pourquoi je me suis inscrite.
• MULTICOMPTE ? ; [] Oh yeah ! [x] Nope =P
• CÉLÉBRITÉ DE L'AVATAR ; Agnieszka Wichniewicz.
• CODE DU RÈGLEMENT ; Code validé par le buveur de sang en chef !

Bienvenue !

Elle n'est pas vraiment bâclée. J'ai juste un peu de mal à comprendre ce passage :



Citation :

Je suis lâche. Je l'ai laissé entrer car c'était ce qu'il y avait de plus facile. Me battre? Il aurait de toute façon finit par obtenir ce qu'il voulait. Comment voulez-vous que je me batte contre ces bras puissants qui m'entourent alors que quelques larmes tracent un sillon sombre sur ma joue de porcelaine? Mais au fond ce ne sont que des excuses, des mots vides et sans importance.
"Papa..." Un murmure à peine audible, pour retenir ce que je pouvait de ma vie telle que je la connaissais alors que rien, rien ne serait plus jamais comme avant. C'est la dernière fois de ma vie que j'ai prononcé ce mot. Ne me l'avait-il pas déjà dit de toute façon? A quel point j'étais belle, à quel point je ressemblait à cette femme à qui il avait un jour fait tellement de mal, par simple fierté. Tellement de mal qu'elle ne s'en est jamais relevée.
C'était donc cela? C'était pour ça que maman n'est pas venue avec nous en Irlande? C'était donc ça la raison de toute cette précipitation? Elle ne m'avait donc pas abandonnée...

Muette et rassurée, j'ai laissé la nuit faire son oeuvre, alors que le reste de mon âme rendait son dernier soupir.


Son père a cherché à abuser d'elle ? Ou bien c'est un vamp ? Ou j'ai rien compris ? XD

Sinon, il y a en effet quelques petites fautes, mais ce n'est pas très grave.

Évite aussi d'écrire en majuscules, ça fait très mal aux yeux quand on essaie de lire.

Bienvenue !

J'ai le plaisir de t'annoncer que tu as attrapé le dernier train pour l'Enfer !

Amuse toi bien (et fais attention aux sangsues )

Si tu as la moindre question n'hésite pas à contacter le staff

Oh que non, tu n'as pas atterrit au pays des bisounours...dommage pour toi !

Oui je suis un mauvais admin, je ne t'ai même pas validé moi-même. Châtie-moi ! *BAF*

Pas touche à mon sceptre magique !

Apparemment, on a une nouvelle perverse par minou ! *BAF*

*A reposté son message après un bug de comptes de perso XD*