Sujet: TIMOTEÏ ▬ « There is no greater sorrow than to recall happiness in times of misery. » [Terminée] Mar 29 Jan - 10:38
Mordred T. Bàthory
« We are all wanderers on this earth. Our hearts are full of wonder, and our souls are deep with dreams. »
Chris Hemsworth Tumblr
Identité
Je m'appelle Mordred Timoteï Rye Bàthory (Si l'on prends mon véritable nom) Roumanov pour celui d'adoption mais on m'appelle Mordy ou l'Empailleur. J'ai 26 ans, j'en fais 25-28. Je suis né(e) le 11 Septembre 1986 à Alba Iulia (Roumanie) et je suis roumain (naturalisé américain), avec des origines tsiganes, anglaises, ainsi que russes. Je suis un nécromancien et ancien du Talamascahétérosexuel et je suis un membre de la lignée des Bàthory, ainsi que nettoyeur..
Capacité Spéciale ;Contrôle de la matiére : Intangibilité : Ou le talent du passe muraille. Le premier stade de ce pouvoir permet à Timoteï de passer à travers la matière que celle ci soit végétal, organique (Bien que ce ne soit pas particulièrement agréable), ou bien mécanique. C'est assez pratique, quoiqu'il s'agit là d'une capacité assez volatile dans le sens où elle se trouve régit par les émotions et autres sentiments. Il maitrise assez son pouvoir pour ne pas reprendre forme en plein milieu d'un mur. Toutefois, il nécessite une constante concentration. Un moment d'inattention et vous vous retrouvez à passer à travers votre lit ou le plancher et vous tomber au rez de chaussé. De quoi surprendre vos voisins !
Histoire
« TWISTED & DERANGED »
Foret de Transylvanie. Roumanie. 1993.
«The Devil, can sometimes do a very gentlemanly thing. »
Timoteï.
Ramenant la lanière de son sac sur son épaule, l'enfant posa un regard brillant sur l'homme qui l'appela. Il baissa la tête un peu honteux. Son père l’appelait toujours par son second prénom quand... quelque chose n'allait pas. S'il avait fait quelque chose de mal, comme casser un vase du château, ou bien faire tomber un de ses nombreux habitants, ce qui relevait d'un flagrant manque de respect pour l'homme. Il écarquilla les yeux, puis tenta d'éviter sans résultat aucun, une branche assez basse. Assez fine et résistante pour gifler celui qui venait perturber le fragile équilibre qu'avait instauré la forêt depuis des temps immémoriaux. Celle-ci, aux chemins forestiers bien rarement pratiqués, était rarement dérangé par de quelconques intrus. Depuis des siècles, des rumeurs circulaient et puis quel intérêt y aurait-t-il à s'enfoncer dans ce fouillis de ronces, de branches, de troncs, qui laissa échapper assez de lumière pour en entrevoir l'obscurité dévorante. Et semblait si inébranlable, comme figée depuis des siècles, menaçante. Et les arbres, les chênes vigoureux, les saules qui se resserreraient sur ce qui tenterait d'y pénétrer. Le garçon tâtonna avec peine, se guidant au mince filet qui s'échappait de sa torche pour aller s'engouffrer dans l'ombre, lui permettant à peine d'entrevoir. Mieux valait t-il se fier à son toucher, sa paume effleura un tronc rêche. Derrière eux, comme une ombre silencieuse, qu'il ne pouvait qu'à peine percevoir par son regard, mais qu'il sentait nettement présent, une ombre qui les suivaient. Être muet, ayant joint ses mains derrière son dos. Il l'avait aperçu, se dirigeant avec aisance, comme si le chemin était pavé d'agréables dalles accueillantes, comme celle de son ancienne petite maison. Comme si les racines qui couraient sur le sol n'étaient pas présentes. Comme s'il connaissait le chemin par cœur. Comme une ombre. Ses pas étaient légers, et le garçon avait l'impression que les siens résonnaient brutalement dans la tranquille forêt, en cette nuit d'hiver.
Le feuillage que l'on pouvait distinguer à la faible lueur des étoiles se découpait sur la toile céleste, et les enveloppait comme un manteau. L'obscurité dévorait tout, pourtant il pouvait remarquer certaines choses. Une petite fenêtre à découvert lui permettait de pouvoir distinguer la roche brut, qui s'élevait vers le château, un petit point pouvant déjà être difficilement distingué en plein jour. La route sinueuse qui faisait buter les roues de la calèche, une antiquité que possédait ses habitants, contre le rocher, ou chacune des aspérités qui le creusaient. Le seul et unique chemin qui menait au pied de la falaise. La lampe torche que le jeune garçon serrait dans sa main libre, tremblait, à chacun de ses pas. Crissant sur le tapis de neige qui recouvrait feuillage et brindilles traitresses. L'obscurité avait jeté son voile sur les alentours. Il visualisait bien lorsqu'il fermait les yeux, le chemin, des pancartes usées, abimées, qui avaient dû autrefois porter quelques obscures inscriptions, reposaient sur le bord de la route. Il revit l'homme s'emparer de la valise, et la jetait sur le porte bagage, qui gémit sous le poids du fardeau. A peine plus grand que ça. Il vit les regards inconnus, scrutateurs, de gens, des noms qui disparaissaient dans les airs. Madame, monsieur.
A 7 ans révolu, le gamin arrivait à peine à la taille des adultes qui l'entouraient désormais. Finit les jeux agréables de l'insouciance enfantine. Les courses dans les champs alentours et les veillées autour du feu. Chercher des cachettes dans chacune des pièces de la maison aux fleurs. Sentir l'odeur des herbes fraîches. Il porta, comme par réflexe la main à la lanière de cuir qui ornait son cou. Soigneusement caché au regard, il ne pu s'empêcher de tressaillir quand il sentit le regard de l'homme se poser sur lui. Il réprima un frisson et porta son attention sur ses bottes, taillées dans un cuir grossier, inconfortables la première fois que l'on avait l'opportunité de les chausser. Elles n'étaient pas faites pour le confort, mais pour la marche en montagne, et les rudes paysages des alentours de la demeure familial. Faites pour cette marche en forêt. Les lèvres scellés. Relâchant son bras le long de son corps, le garçon se retourna par la même quand il entendit un grand craquement. Il plissa les yeux dans l'obscurité, et trébucha, avant de rencontrer durement le sol. Il sentit une main lui serrer le bras, le tirant en arrière. Faites attention. Il entendit les inflexions dures dans la voix de l'homme, et il tourna un regard implorant vers son père. Glacée. La poigne de l'homme était glaciale, dans son regard brillait une discipline inflexible, et un contrôle de soi effrayant. L'être le remis sur ses pieds, et partit un peu en avant.
***
Il posa sa tête sur ses mains jointes, posées sur la pierre froide de la fenêtre. Une semaine s'était écoulée depuis sa tentative de fuite, depuis sa découverte dans la forêt avoisinante, par les gens de la maison. Les gouttelettes de pluies dégoulinaient sur le carreau, et allaient s'échoir sur le rebord. L'air était humide, saturé, et empêchait d'avoir vue sur ce qui semblait dans sa prime jeunesse comme le précipice qui l'éloignait, sur les arbres qui enserraient, le sol. Le château était en altitude et jetait son ombre souveraine sur les alentours. L'enfant plissa les yeux, et son reflet lui renvoya ce regard. Teinté d'effroi et d’appréhension. Le même qu'il posait sur chacun des éléments de son nouvel environnement. Et il avait beau trainer dans les pas, dans l'ombre de son père. L'homme se contentait de bien peu de parole, et la vieille dame semblait avoir jeter son dévolu sur la fragile enfant, décidant de l'éduquer loin de son frère. Il se retrouvait à méditer des heures durant, allongé sur le lit dur, aux couvertures bordées de pourpres, ou bien à aventurer sa tête à l'extérieur de la chambre, épiant les moindres activités de ce qui pouvait passer par là. Cette créature, il l'avait aperçu brièvement. On lui avait présenté. Raide, dos droit tenue parfaite, on pouvait difficilement lui donner un âge, malgré les fines mèches de cheveux grises enserrées dans un chignon d'une couleur pourpre. Tout le monde la nommait la Matriarche. Elle régnait sévèrement sur ce petit monde, même lorsqu'elle n'était présente au sein d'une des pièces de la noble demeure. Elle instillait la crainte au sein de ceux qui effectuaient les tâches et le respect au sein de ceux de son sang.
Quand on lui autorisait une sortie, l'enfant se contentait de l'aile sud du château (là où il résidait) ainsi que l'aile ouest (là où le laboratoire se trouvait) un endroit étrange, souvent fermer à clé, ou des bocaux s'alignaient, et d'où venait des plaintes, ainsi que l'aile de la salle à manger, lorsque l'on décidait que l'étiquette exigeait de lui une présence formelle. Les autres fois, comme ses premiers jours ici, on avait déposé un plateau garni de denrées, du pain, des lamelles de viande, surement de poulet ou autre, juste au seuil de sa porte. Il s'appuya un peu plus contre la pierre, son regard se perdu, jusqu'à devenir flou. Ici, les murs étaient froids, les habitants sans chaleur. La famille... Les gamins prenaient leur diners à part, et jamais ils ne rentraient en contact avec les autres adultes.
Tendant la main pour s'empara de la coupe et la porta à ses lèvres. Tout d'abord hésitant, puis ferment résolue, agissant précipitamment sous le regard d'acier de la gouvernante, et cet homme, un peu à l'écart des deux enfants, mains dans le dos, qui veillait au repas. Chacun de leur déplacements étaient si millimétré que cela se trouvait être étourdissant. Il faillit faire tomber son couvert plus d'une fois, des fourchettes et des couteaux, taillés dans un métal lourd. Pas de l'argent, avait-dit, sa jeune sœur, haussant les épaules devant ce manque de... goût certain de la part de leur hôte. Les premiers jours avaient été presque insupportable, mais la sage fillette s'en était accommodé, presque avec une joie certaine. Sur ce point, les jumeaux se différenciaient. Elle avait pris comme un jeu la découverte de leurs nouveaux appartements, lui dans l'aile ouest, elle dans l'aile nord du château, là où résidaient les nombreuses dames, ainsi que la Matriarche. Lui, logeait seul, et avait pris goût à cette nouvelle étrangeté, même si les cris des enfants de son âge qui résonnaient dans les rues du village lui manquaient. Il avait profité de la première faille qui s'était présenté pour se ruer hors de cet endroit. Peine perdu. Désormais, il était cloitré ici, à pouvoir pendant ses quelques périodes de permission trainer dans les couloirs, clancher des poignées de portes désespérément fermées, tâtonner les murs en quête d'un quelconque mécanisme qui dévoilerais un de ces passages cachés, menant directement au cœur de la roche, comme ceux que l'on pouvait trouver des ces récits. Il voyait parfois sa sœur, bien qu'on les avait soigneusement séparé l'un de l'autre. Elle suivait des cours, discutait avec le terrible patriarche, alors que le jeune Bàthory patientait des heures durant dans la petite chambre. On avait cédé, et attribuer un percepteur, un homme de la maison aux tempes grisonnantes et au regard sévère, et il suivait désormais les cours comme tout jeune garçon de son âge. Traçant des lignes soignés dans son petit cahier. Les journées en devenait monotone. Jusqu'à...
Les réceptions qui étaient donné dans le château étaient si... eh bien il était certain qu'elles tranchaient avec l'aspect monastique de la vie entre ces murs. Soigneusement confiné dans sa chambre pendant les événements, il entendait les rumeurs venir de la salle de bal, quelques étages plus bas, voyait les voitures qui s’arrêtaient sur la terre meuble devant le château, regardait ébahit les gens en tenue de soirées en sortir. Même pour une demeure au milieu de nul part, la demeure n'avait pas perdu de sa splendeur, selon les dires d'un des membres du personnel de la maison. Accoudé à la petite fenêtre, il observait attentivement les hôtes recevoir leur invités. Parfois, il descendait discrètement, sur la pointe des pieds, toutefois toujours surpris par un des individus qui s'affairaient à cet étage. On l'escortait jusqu'aux cuisines.
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Les jours s'alignaient et même si les lieux semblaient toujours s'enraciner au fur et mesure en lui, comme en chacune des personnes présentes, il avait fini par s'y faire. Du moins, en partie seulement. Les petits événements reprenaient la main sur le quotidien. La cuisinière qui revenait du village avec la fournée du boulanger, les effluves se glissaient à travers les couloirs, entre les murs de pierre, et ramenait un peu de chaleur. On déposait souvent des ouvrages, des antiquités aux pages jaunies, sur lesquels avaient été tracé d'une main experte des lignes courbes, droites, en vrille, formant dessins, ou bien petits textes. A la fin des repas, il glissait avec habileté, un bout de pain sous le tissu de son vêtement. Il parcourut les couloirs, s’agrippant à la pierre rude, et froide pour se guider. L'aile nord. Baissant la tête à chaque fois qu'il croisait quelqu'un. Il agrippait le loquet, qu'il tirait de toutes ses forces, déposant rapidement les victuailles enfermées dans un petit sac de toile au seuil de la chambre avant de déguerpir, par crainte que quelqu'un ne le surprenne. Sa sœur s'adaptait furieusement bien à la vie dans le château. Il n'a besoin d'une éducation qu'il a déjà eu, avait soufflé la Matriarche en l'apercevant la première fois. L'éducation, qui lui était fournit par la Matriarche elle-même, autant sur le plan scolaire que de la sorcellerie, était rigoureuse mais elle s'y accoutumait. C'était comme si il y aurait eu un plan concernant les deux jumeaux, lui était toujours tenu dans l'ombre, sa vision des choses peut-être. Il savait que cette situation n'était pas normal et se débrouillait toujours pour s’éclipser. Son regard effrayait, certains disaient qu'il y avait une sagesse que l'on ne devrait apercevoir dans les yeux d'un enfant il haussait les épaules. Et il ne parlait de ses rêves à quiconque, semblables à des vestiges d'un passé éloigné.
Alba Iula. 1987.
La bâtisse était agréable, si l'on décidait de rester dans la cour on pouvait profiter d'une brise fraiche, mais l'on pouvait être à l'abri des pluies occasionnelles. Elle se trouvait un peu à l'écart, mais toutefois, dans l'écart du village. Une petite cour, des fenêtres décorées. Des gens se pressaient entre ces murs, aux visages colorées par la fraicheur qui régnait, souriant, aux tissus bariolés qui offrait au regard, merveilles. Le regard de ses parents s'étaient croisé un beau jour d'automne 1984, dans une ville proche de Bucarest, elle une demoiselle à la chevelure brune parée de reflets cuivré. Des yeux profonds, une étincelle pétillante au fond du regard. Ce moment n'avait duré que quelques secondes à peine, et pourtant l'homme était reparti dans sa petite ville de Transylvanie le cœur empli d'histoires, qu'il ne cesserait de se raconter des jours durant. Les jumeaux étaient né deux ans plus tard, un an après l'union de la jeune femme et de l'héritier Bàthory, pour diverses raisons, il avait préféré rester à l'écart du reste de sa famille, restant secret, des heures durant enfermer dans le petit bureau à l'étage. Les enfants avaient grandis, heureux, scolarisé à l'école du coin, vivant la même la vie des gamins du quartier, l'odeur du pain qui venait de la cuisine, les regards affectueux des gens de la famille maternel, les histoires comptés le soir par la voix douce de leur mére. Une vie heureuse même si leur père en venait à s'absenter de plus en plus fréquemment. Et puis, plus rien. Comme si tout s'était brutalement évaporé, chaque petite attention, chaque regard. On était venu les chercher un soir, son père se tenait auprès de la voiture. Un regard vers la jeune femme. Des larmes qui avaient coulé sur ses joues. Et on l'avait privé de ses enfants.
Demeure des Bàthory. 1998
« Man is not man, but a wolf to those he does not know. »
La Créature était impressionnante, plusieurs pieds de hauteur, une fourrure blanche aux reflets gris argentés, des yeux jaunes qui s'étaient posés sur le jeune garçon. Et pourtant il n'était pas effrayé par la proximité du loup. Ses pas crissèrent dans la neige, quand il avança de quelques mètres pour s'approcher de cette apparition. Celle-ci disparu. Son regard était éloquent, humain. Une de ces bêtes dont la famille parlait en chuchotant. Pourtant empreinte de sauvagerie mais aussi de... d'un sentiment étrange sur lequel il n'arrivait pas à mettre un mot. Protecteur ? C'était impossible. Et puis, il se doutait que ces créatures ne se montraient pas si facilement, alors pourquoi devant lui. Peut-être un avertissement. On criait son nom. Rapidement, il remonta la pente enneigée et se dirigea vers la petite silhouette. Une jeune femme, chargée de veiller sur lui. Des questions se bousculaient, il avait terriblement envie de lui demander, pourquoi ces blessures à son cou qu'elle avait tenter de camoufler quand le regard du jeune garçon s'était fait insistant. Bon pas de réponses de ce coté là. Jamais de réponse de la part de ceux qui travaillaient pour les Bàthory. Il avait vite laisser tomber ses inquisitions quand il s'était heurté à ces nombreux silences, toutefois assez éloquents. Il en était arrivé à ces conclusions : ils avaient peur d'eux. Des choses peu nettes se déroulaient dans le manoir et elles impliquaient à chaque fois le surnaturel. Lui même savait que le monde n'était pas tel qui se le montrait aux gens "normaux". Lui même ne l'était pas alors. Il apprenait toutefois la nécromancie, science obscure, comme certain l'appelait avec une certain soif de savoir, et passait des heures à parcourir les livres de la vielle bibliothèque. La Matriarche avait un "plan secret" concernant sa sœur et semblait n'accorder que peu d'importance au gamin. Des discussions surprises dans le couloir lui avait fait comprendre qu'il était beaucoup moins modelable que la prude gamine. Mouais. Elle cherche sans doute à se créer un successeur. Il était perplexe. Chez les deux gamins, avant même qu'ils ne quittent leur mére, des facultés s'étaient très vite développés. Il avait su tenir sa langue et n'en n'avait rien dit. Ce qui les agaçaient proprement, mais ils le sauraient bien assez tôt, les seuls raisons pour lesquelles il avait laisser le gamin tranquille est qu'il ne servait à rien de le brusquer.
Puis vint le jour du solstice d'hiver, lors de sa douzième année. N'ayant vu sa sœur depuis des lustres, il avait tenté par plusieurs fois de se présenter devant sa porte et en avait été rapidement chassé. Comment me trouve-tu ? Sa sœur tourna faisant voleter le tissu de la robe autour d'elle. Il grimaça. Elle ressemblait beaucoup trop à ces peintures qui vous regardait fixement, accroché aux murs de la salle à manger. Ces femmes et ces hommes au regard sinistre. Comme la Matriarche. Qui semblait vous suivre, et épier vos moindres gestes. Et elle semblait s'amuser de la situation, s'accaparant de ce lieu comme leur nouveau chez eux. Depuis plusieurs années déjà. Pâle, maigre, les yeux creusés. Mordred détourna le regard. Tu boudes ? Demanda-t-elle, haussant un sourcil fin. Il haussa les épaules. Silencieuse, une jeune femme entra, cheveux bruns cascadant dans son dos. Marques discrètes dans le cou, quand elle aperçu le jeune garçon les fixer, elle rabattu ses minces mèches de cheveux. Puis partie précipitamment. Il la suivit du regard et se leva précipitamment. La Cérémonie se déroulerait dans les bas fonds. Pas besoin d'être accompagné, pour une fois on lui avait fait confiance. Depuis son arrivée, chacun l'épiait. Puis, il s'arrêta sa sœur se préparant avec les femmes de la maison pour la cérémonie. Mais quelque chose clochait. Une diversion se dit-il. Cela lui pris une bonne demi heure pour traverser le château ouvrir chacune des portes finalement il se trouvait dans les cachots désormais abandonnés du manoir. Il se retrouva face au regards creusés de ces créatures. Vampires. Et sa sœur, et la Matriarche qui avait l'air si jeune alors qu'elle avait pourtant tant d'années. Il pris un chandelier qui reposait là et le lança dans leur direction, interrompant cette transe. La Matriarche furieuse se protégea son visage de ses mains frêles. Et il avait compris. Ce n'était pas de l’indifférence qu'elle avait à son égard, mais de la peur. L'odeur écœurante de sang empuantissait l'air. Le jeune garçon s'empara d'un bout de tissu qu'il jeta à sa sœur. Il attrapa le bras de sa sœur. La petite silhouette diminué, comme une poupée de chiffon, un regard hagard peint sur le visage. Malgré son jeune âge, il parvint à la soutenir. Il glissa sur les pavés, s'appuyant sur les murs de pierre, son sac de voyage pendant à ses cotés. A chaque fois, qu'ils faillirent croiser quelqu'un, il se dissimulait derrière un pan de mur. Il dévala les escaliers, à l'étage du dessous, il se glissa dans un des couloirs réservés, s'appuyant sur une porte de bois, avant de prendre un peu d'écart et de l'enfoncer. Son épaule irradiait de douleur, mais il se contenta de relever sa sœur, et de la soutenir avec difficulté, dans la semi-pénombre, il plissa les yeux, remarquant une fissure légére qui parcourait la pierre.
Glissant ses doigts sur l'une des marques du mur, un bruit de fit entendre, Mordred se raidissant. Personne ne vint. Le passage, les menait directement quelques étages plus bas, mais à son plus grand désarroi, l'autre cachette était désespérément close. L'effervescence était présente quelques étages plus, haut, il se dirigea, la soutenant toujours vers la petite dépendance, et l'ouvrit. Sa sœur agrippa sa manche, yeux rougis, et cette étincelle indescriptible au fond du regard. Il trébucha alors qu'il reculait. Se réceptionnant durement sur le sol. Je suis désolé. Et il s'engouffra dans le froid. Il courait, chacun de ses pas crissant dans la neige fraîche. Il cru entendre la voix de son père lui intimer de revenir, mais il continuait à courir, pendant des heures, des jours lui semblait-t-il. Il dégringola, le long de la pente, s'accrochant péniblement aux vagues prises qu'il pouvant atteindre dans la roche, descendant doucement le long de la falaise. Arrivé à l'orée de la forêt après sa longue descente, il avança quelques temps, trébuchant par plusieurs fois contre les racines des arbres qui parcourait le sol. Puis, s'accouda contre un arbre et se laissa glisser sur le sol. Puis il courut en direction du village, puis opta pour l'autre solution. Le petit lac, la forêt où il avait aperçu la créature bienfaisante. Des hurlements retentirent dans la nuit. Ceux qui s'étaient mis en quête du gamin étaient désormais freiné par d'autres créatures. Elles le protégeaient, se dit-il avec un élan d'espoir. Peut-être. Je reviendrais la chercher, se résolut-t-il.
Il était en fragile équilibre sur le rebord du petit ponton. Les cris retentissaient dans la pénombre environnante. On donnait la chasse. Regardant ses mains, des larmes coulaient sur ses joues. C'était inévitable, se disait-t-il. Il n'avait pas pu l'amener avec lui, il n'avait pas pu la sauver et sans doute s'en voudrait-t-il à jamais. C'était un fardeau qu'il devrait porter. Et il avait toujours cette impression qui le suivait depuis son enfance. Il marcha avec précaution sur le petit ponton. Qui céda. Il tomba dans l'eau sombre. Il rêva. Rêva d'une ancienne vie, d'une autre existence, d'un autre temps.
Derrière l'écran
Pseudo ; MYSTERY MACHINE Âge ; 19 ans (J'ai pris un an depuis la dernière fois.)Fréquence de connexion ; 7/7 Comment avez-vous connu le forum ? On en parle dans les milieux branchés. Comment trouvez-vous le forum ? Tout beau. <3 Multicompte ? [X]OH YEAH / [ ]NO. Code (en spoiler) :
Spoiler:
Ok by Blondie
Dernière édition par M. Timoteï Roumanov le Jeu 7 Fév - 17:40, édité 19 fois
Sujet: Re: TIMOTEÏ ▬ « There is no greater sorrow than to recall happiness in times of misery. » [Terminée] Mar 29 Jan - 10:39
Histoire
« TWISTED & DERANGED »
Sestiere de San Polo.Venise. 1394.
«It is better to be feared than loved, if you cannot be both.» - Machiavel
Il y avait un enfant. Le gamin parcourait les rues de la vieille ville, traversant les ponts, ses pas résonnant sur les pavés mouillés. L'onde fit vaciller l'homme, tenant déjà en un équilibre précaire sur la gondole. « Enzo ! » Le cri résonna, et pour toute réponse les deux gamins pouffèrent de rire. Le plus petit, des cheveux bruns en bataille, était vêtu d'un tissu autrefois somptueux mais maintenant crasseux. Deux gamins quelconque de la ville en apparence, qui n'attiraient aucun regard. Oui, ils seraient sans doute houspiller par leur précepteurs, et les coups pleuvraient, mais l'escapade en valait la peine. Il ébouriffa ses cheveux, passant une main légére, les gouttes tombèrent sur le sol. « Tu crois qu'ils nous ont suivi ? » Il jeta un regard au garçon qui l'accompagnait, et éclata de rire, jetant un regard chafouin à son comparse. Bien entendu, il aurait sans doute une pluie d'ennuis, quand il rentrerait dans cette état au château, mais il s'en moquait bien, pour l'autre garçon c'était un peu plus différente, d'abord inquiet, un sourire s'épanouit sur son jeune visage. Il tira la langue à l'autre damoiseau, et passa une frêle main sur sa figure. Dans le raffut du marché, les commerçants et les artisans qui criaient au passant, vantant la qualité de ses marchandises. Un petit groupe de jeunes demoiselles, commentant par de discrets murmures les étoffes d'un petit commerçant, qui étalait ses trésors à la vue du passant gloussaient en apercevant les deux enfants. Galant, le plus jeune s'inclina profondément, avant de leur jeter un clin d’œil chafouin, qui tira un nouveau fou rire des jeunes dames. Peut importe leur extraction social, soyez galant, avec les demoiselles, lui répétait sans cesse son précepteur. Et puis, à un âge où l'on n'était pas indifférent. Il tressaillit quand il sentit un main agripper son col, il rua, donnant coup de pieds pour se dégager. Peine perdue.
Les hurlements ont retentit dans les couloirs de la demeure, et après avoir été bien mûr pour une punition le verdict tomba, et les coups pleuvèrent. Il trouva refuge après la tempête, sur le petit promontoire, un rebord de pierre, en fragile équilibre on pouvait jeter un coup d’œil au canal, quelques pieds plus bas. D'ici on avait qu'à basculer pour se retrouver à faire une chute vertigineuse pour quelqu'un de son gabarit. Enfin, il avait assez l'habitude de son perchoir pour ne pas commettre telle bévue. Place assez épaisse pour seulement permettre à un enfant de s'y percher, la cachette, ne permettait pas de rester debout, on s'y accrochait, s'y allongeait comme à une branche d'arbre. Dos contre la surface de pierre, le constructeur n'avait sans doute par prévu cet endroit pour cette utilisation. La fenêtre, quelques centimètres en dessous du rebord permettaient d'accéder à l'intérieur. D'ici il pouvait grandement apprécié la vue du canal, les habitations d'en face, heureusement clôt à cette heure donc pas de regard curieux pour épier le curieux lui même, ou pour dénoncer le sacripant. Il avait intérêt à la jouer fine si il voulait pouvoir se glisser hors de la demeure familial, échapper aux regard des gardes.
C'est la meilleure chose. Il avait eu le droit à quelques mots de la part de son oncle, mais son père, restait désespérément silencieux, le même regard sévère qui ne le quittait jamais lorsqu'il parlait à un de ses enfants, sauf peut être à une de ses filles, ou à un de ses neveux ou nièces. Joue contre la vitre de la calèche, il plissa les yeux pour tenter d'apercevoir un petit bout de Venise. Encore une fois. D'une gifle sèche sur la main du jeune homme, la vieille préceptrice rabattit les lourds tissus du coté du jeune garçon. Il se renfonça dans le fond du fauteuil, une petite moue tordant sa fine bouche, et tira sur la manche bordée de fils d'argents. Direction Florence. Le Grand Canal et l'effervescence qui régnait à Venise semblait attirer inévitablement son regard.
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Il était né en l'an 1385, juste quelques années à peine après Stefan, membre de la fine noblesse vénitienne, fils de Rodrigo et Caterina Sforza, proche par sa naissance et par le statut de son père de l'entourage du Doge en personne. Sa demeure, la maison familiale, était située tout prêt du palais, dans le Sestiere de San Marco. Ils avaient fait les quatre cents coup pendant leur jeunesse. Stefan, alors issu d'une famille de sorcier, tandis celui ci d'une famille pieuse, fervente, qui offrait l'humilité au regard. Connu pour sa valeur auprès des puissants. Cadet d'une fratrie de 3 enfants, il fut choyé, tout comme sa sœur jumelle. Bianca. Jeune demoiselle de la fine fleur vénitienne. Mêmes yeux. Même visage au féminin que son frère. Si les chemins qu'ils prirent furent en partie différent, même si ils récurent la même éducation, et la même attention. (Jusqu'au départ du jeune homme).
Des années s'étaient écoulées, et c'était chez la branche des Sforza de Florence, que le jeune garçon avait continuer à recevoir une éducation digne de son rang, fréquentant une grande école de la ville. A 19 ans, il revint, après prés de dix ans d'absence.
Bianca.
Il pinça affectueusement le bras de sa sœur, qui lui sourit en retour, après une petite grimace. Ma sœur. Il la gratifia d'une accolade, et lui fit un clin d’œil complice. Les mêmes yeux, mêmes traits, beaucoup plus affinés, ils avaient eu beau grandir à des lieux, l'un de l'autre, ils se ressemblaient comme les traits déformés que l'on peut observer sur la surface d'un lac aux reflets houleux. Il avait posé le pied sur les pavés de la ville. La jeune fille baissa vite la tête en signe d'humilité, alors qu'un homme d'un certain âge passa auprès d'eux. La demoiselle égrena un chapelet, murmurant une légére prière. Je sais que tu l'apprécie. Lui avait-il dire, un air chafouin s'étirant sur son visage.
Stefan, murmura-t-il à l'oreille d'un homme qui passa. Un jeune homme brun lui jeta un regard étonné, et sourit. Son ami lui renvoya un regard étonné, une légére nuance de surprise passa dans l'éclat de ses yeux. Ils étaient aussi différents l'un que l'autre mais un sincère lien fraternel s'était formé entre eux, et ce depuis leur prime enfance. Tout deux fils de conseiller du Doge, ils avaient fait les quatre cents coups, et récolté chacun punition sur punition, mais comme l'on dit que le temps forge le caractère tout deux avait grandit. Et le jeune homme s'était assagi. Il n'était pas aveugle et était bien au courant de la réputation qu'avait Stefan autant auprès des petites gens, que des jeunes femmes. Tout deux avaient voyagé, traverser les contrées, vu nombre de gens. Mais les années, les avaient vu s'éloigner l'un de l'autre, chacun démontrait une philosophie très différente de celle de l'autre. Le jeune homme était la petite voix de sa conscience et pourtant rien ne pouvait freiner les appétits du noble, la puissance, le pouvoir était ce qui animait la soif de l'homme, ce qui faisait briller l'étincelle dans les yeux de Stefan.
Qui sont-t-elles ?
Raide comme un piquet, les mains jointes derrière son dos, il allait et venait dans la petite allée. Il rabattit son col d'un geste un peu trop brusque. La foule se pressait, les effusions de colère, et de joie rendait si particulier l’atmosphère des rues de Venise. En ce jour, chacun se montrait masqué, les serviteurs venaient à se mêler parmi les jeunes nobles, la richesse n'avait plus d'importance dans les rues. Lui même s'était paré d'un masque. Simple, sombre, orné de fil d'argent, qui donnait un air stellaire à cette parure de fête. Tout en restant ténébreuse. Ses yeux se plissèrent quand il porta son regard sur les demoiselles. Un rire cristallin s'échappa de la gorge d'une d'entre elles, elle effleure le bras du jeune homme. Avant que leur chemins ne se séparent. Pas un mot ne passe les lèvres du jeune homme à ce sujet, il se contente un geste de la tête pour saluer son amis, et regarde les silhouettes fines s'éloigner au loin. Soupçonneux, Enzo les a déjà aperçu. De douces apparitions. De jeunes fleurs au teint frais. Ravissante. Des sorcières, il avait aperçu à plusieurs reprises. Il ne put chasser ce pressentiment. Plusieurs plus tard, il ne lui semblait légitime de douter de son ami... et désormais frère par alliance.
La cérémonie avait été toute simple, reflétant la modestie et la piété de la jeune mariée. Celle ci était vêtue d'une robe d'un tissu brodé, orné de perles, une coiffe, et le chapelet qui ne la quittait jamais. Son futur époux ne la quittait des yeux. Le témoin observait un fin sourire aux lèvres le couple, aux cotés de leur père.
La messe est dite. La jeune femme avait l'air perdue, le regard d'acier, aussi acéré d'une épée, devait sans doute la blesser plus qu'une quelconque arme. Ses mains se joignaient, et ses yeux se plantaient dans les siens en une supplication muette. Des cernes creusaient son visage, elle était vêtu d'une robe sans éclat. A ses cotés, un des gardes de la famille, la suivait telle une ombre. Les accusations pour hérésie étaient tout sauf affaire non sérieuse. On convoqua le Doge, le conciliere, un cardinal, parfois, surtout et toujours si les accusations concernaient la haute noblesse, fait au combien rare, dû à la piété ambiante. Il avait attrapé le regard, la peur dans les yeux d'une des demoiselles, quand le bourreau avait sciemment disposé les branches, quand il tenait la torche, dont la flamme vacillait dans le vent. Le sac qui dissimulait les traits de son visage. Les multiples regards de la foule tournés vers celui-ci. On passa la corde autour de son cou.
Il se sentait si vieux désormais, jouant avec les jointures les faisant craquer. Et pourtant, il était seulement dans sa trentième année. Ses doigts minces parcourut le papier jaunie, admirant les gravures. La petite pièce dans laquelle il se trouvait offrait au regard bien des merveilles, des ouvrages colorées, à la couverture de cuirs sur lesquelles s'étendait les noms, précisant leur contenu. Des fioles s'alignaient sur le bois dur et épais qui constituait une petite table de travail. Ils avaient défoncé la porte, à renfort de quelques soldats aux armes du Doge de la ville. Des hommes au visage durs, creusés, qui avait pourtant eu une seconde d'hésitation, de la peur dans le regard mêlé d'une certaine appréhension, d'un homme qu'ils avaient pour certains connus, pour d'autres entendu évoquer de la bouche d'un quelconque supérieur, conseiller.
Il glissa sur le sol, dos au mur. Vêtements déchirés, taillés, au tissu grossier et rêche, presque des haillons, dissimulaient à peine les plaies qui parcouraient ses bras, et qu'il devait à ses entraves. Une semaine avait pu passer, peut-être deux, un mois, un an... une éternité. A l'extérieur, l'on pouvait entendre parfois vaguement les éclats de la foule, comme un murmure d'un seul être, parfois ils devenaient plus fort, lors de procès publics, aux jugements rendus par la sainte autorité. Mains entravés par des chaînes, il bascula sa tête en arrière, en un geste implorant, que toutefois nul ne pouvait voir. Il passait son temps les yeux clôt, à prêter attention aux moindres son, aux rumeurs des gardes qui lui parvenaient du couloir, lorsqu'un d'entre eux prenait son tour. Chez les plus jeunes éléments, il pouvait percevoir de la peur, qui teintait leur regard. Chez les plus âgés, presque une certaine pitié, lorsqu'il ne s'agit pas d'un mépris soigneusement dissimulé à son égard. Les rares mots que les gardes acceptaient de lâcher n'auguraient rien de bon. Juger comme hérétique, ou autre. Son visage, qu'il pouvait observer, dans l'eau maculant le sol de la fenêtre... son reflet lui renvoyait les traits d'un homme fatigué, que les années semblaient avoir marquer, comme le marteau marque le métal brulant.
Ils étaient venu aux aurores, un peu hagard, il avait à peine réussit à articuler la question qui lui brulait les lèvres. Qu'avait-t-on décidé ? "Sforza !" Le ton était impérieux, quoique légèrement tremblant. Le papier entre ses mains frissonnait au vent, les spectateurs serrait contre eux leurs manteaux qui claquaient dans la brise. L'air marin, si fort à cette endroit, étourdissait quiconque se tenait en ces lieux. Les regards ne le quittaient pas, tout du long de cette marche. Celle là même qu'avait fait Stefan des mois auparavant. Il ne tremblait pas, malgré le froid ambiant. Parmi les regards, il pouvait percevoir une certaine pitié. Il ne voulait pas être plaint. On lui avait réservé la pendaison. Pourtant un sourire se dessina sur ses lèvres. Un pauvre sourire. Le bourreau fut assez aimable pour détacher ses liens. Il massa ses poignets endoloris. Stefan avait été raillé lors de ces derniers instants, pourtant un silence pesant régnait sur la petite place. "Peuple de Venise." Sa voix se fit forte, tranchant dans l’atmosphère lourde. "Je tire ma révérence" Un clin d’œil. Il disparu. Évaporé. On n'entendit plus jamais parler de lui. Certains parlèrent d'une intervention divine, d'autres du diable. Fut fait l'état que l'on n'entendit plus jamais parler de Enzo Sforza.
Alba Iulia. 1998
« It is madness for sheep to talk peace with a wolf.»
Quand il émergea, il eut l'impression que ses poumons explosèrent. Yeux rougis, il fit surface cherchant quelque chose à agripper, prenant de grandes goulées d'air frais. Il pleurait, mais comme l'eau du lac dégoulinait sur son visage, on ne pouvait rien remarquer. Il sentit une main le tirer par le col de son manteau et l'extirper hors de l'eau. Sain et sauf. Et pourtant encore tremblant de ce rêve qui l'avait frappé. Si réel pourtant. La suite est floue, et il se retrouva assis sur une branche d'arbre, il balançait allégrement ses jambes dans le vide, à quelques mètres de lui le sol. Le campement d'Alba Iulia. Tout le monde empaquetait ses affaires. Sa famille maternelle. Sa mére était revenue. Et elle avait accueillit les larmes aux yeux, pleurant pour Erzébet, sa fille. La plupart des gens du campement s'affairaient à de nombreuses activités domestiques avant la tombée de la nuit. L'on rangeait une partie des tables, commençait à installer les pierres, préparant le foyer qui accueillerait le feu de camp pendant une nuit entière. Une femme agitait un tapis aux couleurs sombres, soulevant un nuage de poussière. Au loin une voix légére s’élevait dans les airs. Sur son perchoir, il pouvait pleinement apprécier la scène, et aussi loin qu'il pouvait voir, des petites lumières s'allumaient, brillantes, sur le bois peint. Les petites maisons improvisés, les roulottes inébranlables, s'éparpillaient selon un ordre connu de seul les habitants du campement. Sa mére lui sourit. Elle ne pouvait pas venir avec lui. C'était impossible. Une de ses tantes l’emmèneraient chez un oncle, paternel, du jeune garçon. Quand elle lui donna un petit papier avec l'adresse de l'oncle en question, il reconnu l'écriture fine et affirmé de son père. Il aurait voulu le protéger finalement. Les discussions allaient à bon train. Après de nombreuses protestations de la part de l'enfant, on décida qu'il partira avec Rye, un jeune homme du campement, pour Bucarest. La jeune femme voulait tenter, comme une bonne partie du campement, de sauver la petite. On voulait en découdre. Il n'y avait plus rien à faire quand Mordred eut décrit son état. Elle fondit en larmes. Posant une main sur la joue du petit, ses lèvres bougèrent comme pour exprimer quelque chose. Muette, elle parvint à prononcer quelques mots toutefois.
J'aurais tant aimé que vous soyez comme moi.
Elle posa des yeux habités d'une étrange lueur dorée, sauvage, affirmé. Le jeune garçon acquiesça. Il avait compris. Après multiples adieux, il étreignit sa mére qui lui fit promettre de ne jamais perdre son collier, et de le retrouver un jour. Assis sur le siège arrière, il plissa les yeux, tentant d'apercevoir la meute alors que la voiture s’éloignait.
Nouvelle-Orléans. 2001.
« All hope abandon, ye who enter here! »
«Esquive.» Je me baisse brutalement, et roule sur le sol, me prenant les pieds dans une racine, lâchant un juron, et me remettant sur mes pieds, je m'en de m'étaler de tout mon long. Étourdi, par la choc, je manque de trébucher à nouveau et reporte mon attention sur la petite silhouette qui s'enfuit. L'homme qui m'accompagne, hurle quelque chose, haussant les épaules, mon attention se reporte avec difficulté sur ses paroles. Il va quoi ? A la détonation, je m'écroule en partie sur le sol. Il revient, et me tends une main aidante, une expression neutre, s'étirant sur son visage. Je suis bon pour une belle engueulade, une fois rentré, c'est que ce type, s'y prends au sérieux. Amer, je le suit de loin, donnant de rage, un grand coup de pied, qui soulève un nuage de poussière, m'arrachant une toux sèche. La fraîcheur du sol, et de l'herbe qui le recouvre, me donne envie de m'allonger et de rattraper ces heures de sommeil.
Cela fait cinq ans qu'il voyage. Deux ans qu'il a quitté sa mére, son père, sa sœur. La blessure est encore fraîche, brutalement arraché à une existence qu'il avait toujours connu. Cette nuit là il avait compris, compris que le loup, ou plutôt la louve, qu'il avait aperçu dans cette forêt. Sa mére, les siens. Peut-être si il avait été comme eux tout aurait été différent. Un jeune lukoï de la meute l'avait conduit jusqu'à Bucarest et de là il avait pris l'avion... direction Melbourne. Dans une enveloppe, il avait trouvé tout les papiers nécessaires et dorénavant il n'était plus qu'un jeune garçon allant rendre visite à des proches à l'autre bout de la planète. L'adresse écrite par son père sur ce petit papier l'avait mené jusqu'en Australie. Il s'était trouvé à frapper à la porte de son oncle et de sa tante, un peu hagard par les événements qui l'avait frappé. Il resta quelques années là bas. Puis, son oncle déménagea. Ils ne restaient jamais très longtemps au même endroit. C'était un membre de la famille Bàthory. Qui avait décidé de suivre son propre chemin. Comme le faisait Mordred désormais. Même si le jeune garçon éprouvait désormais un dégoût prononcé pour la nécromancie, dans un premier temps, il continue à suivre assidument les cours auprès de la seule famille qui lui restait. Des années plus tard, il quitta Melbourne.... direction la Nouvelle Orléans.
Il se relève un peu hagard, yeux brillants, regard mêlé d'une rage sourde et la surprise qui l'a frappé en plein estomac. Les alentours contrastent avec la douce chaleur qui pouvait se ressentir dans chacune des fibres de la ville, qu'était Melbourne, l'air frais, la douceur de la côte. Les journées passées à ses cotés à sillonner la plage. Un coup brutal sur l'épaule le ramène brutalement à la réalité. Le coupable, un homme d'une quarantaine voir cinquantaine d'années aux traits durs et pourtant familier, lui indique les bouts de carton et les planches de bois qui figuraient les cibles flous, aux crocs rapidement dessiner à l'aide d'un vieux marqueur. Oui, désormais il apprenait à se battre. Aucune question de se lier avec eux, comme sa famille l'avait fait.
T'es qui ? La petite silhouette lui arrivait à peine à la hauteur du menton et encore en peinant à se lever sur la pointe des pieds. Une petite frimousse à l'air sympathique, aux yeux brillants, qui tenait un instrument semblant trois fois trop grand pour elle. Et qui faisait face actuellement à trois petites brutes du coin. A peine avait-t-il aperçu l'adolescent qu'ils n'avaient pas pris leur reste, prenant leur jambes à leur cou, grommelant quelques imprécations qu'eux seuls, dans leur fuite pouvaient désormais entendre. Il soupira en voyant déguerpir les gamins, quelques années de plus que la fillette, ils avaient sans doute trouver nul autre activité que celle de venir l'ennuyer. Il haussa les épaules, la gamine toujours devant lui. Bon... je vais t'aider. Il s'était assis à ses cotés, prenant sa basse des mains, il commença à lui donner quelques conseils et lui rendit l'instrument.
Je m'appelle Mordred, dit-il en souriant. Pour la première fois depuis un an, il réutilisait son premier prénom.
Nouvelle-Orléans. 2012.
« All hope abandon, ye who enter here! » - Dante
Les rues de la Nouvelle Orléans étaient bondées. Le raffut régnait à la fois apaisant, on avait véritablement l'impression de faire partie d'un tout lorsque l'on marchait parmi gens de tout âges, de toutes professions, aux colliers de perles rutilants et aux masques qui permettait à peine de distinguer leur regard. Et pourtant, une personne semblait ne pas participer à la fête. Se frayant un chemin, pas précipités, cette silhouette au loin le narguait. Il pressa le pas, mains dans les poches, baissant la tête vers le sol. Il évita les passants qui se pressaient. Songeur il pensa à sa matinée, la nuit pourtant bien avancé. Habituels disputes entre lui et sa squatteuse occasionnelle. Parfois ils parvenaient à établir à un terrain d'entente. Parfois ils se disputaient comme chiens et chats et les objets volaient, quoique cela arrivait rarement. Elle avait réussit à l’embringuer dans ses affaires et il avait fini guitariste de son groupe. (Après que celui qui occupait ce poste eut quelques... désagréments.) Les années étaient passées et il avait du faire face à plusieurs situations gênantes mettant en scène cette chère Alyson et Mordred. Désormais chasseur il avait eu du mal à passer inaperçu. Et c'était sans compter la gamine qui le suivit à la trace une soirée de novembre quelques années auparavant.
La nuit était froide. Et il était face à face avec une de ces créatures. Vampire. Buveur de sang etc... Tout ce qu'il veut ce n'est pas mettre un terme à la seconde existence de cette créature. C'est des informations. Ses muscles sont tendus. Il s'est entrainé. Aux cotés de son oncle paternel (Un Bàthory réticent qui avait décidé de suivre son propre chemin, celui qu'il s'était tracé. Ils étaient les deux seuls à ne plus répondre auprès de la Maison mére, et vu la catastrophe qui avait eu lieu on les avaient laisser en paix. Pour plus de sécurité, le jeune garçon avait adopter le nom d'un aïeul et choisit de n'utiliser que son second prénom. C'était presque inutile, mais il voulait définitivement couper avec cette ancienne vie.), celui qui l'avait accueillit après sa fuite de Roumanie. Qui avait promis à sa mére de veiller sur lui. Elle qui avait été envahit par le soulagement, puis le chagrin quand elle n'avait aperçu sa petite fille aux cotés du frère de celle ci. Un grand bruit, un instant pour cligner les yeux et le nouveau vampire disparait fissa sans demander son reste. Un éclat au loin me fait se baisser à nouveau, puis il se relève assez brutalement, direction, le vieux pick up qui ronronne encore et là ...belle Ô charmante surprise quand il croise le regard abasourdie d'une jeune donzelle. Et qui a du observer tout le spectacle. Bon , qui pourrait prêter fois à ses propos après tout, l'idée d'un type qui bat un vampire ou autre créature exotique dans les bois est tout sauf potable. Sauf que la gamine...
C'est Aly.
Intérieurement, il hurle. Grommelle. Houspille l'adolescente. D'apparence, le jeune homme garde son calme et se dirige nonchalamment vers elle, et lui agrippe le bras. Les mots s'enchainent tellement vite, un film, répétition etc... Il la baratine et ça semble marcher, elle gobe tout, asquieçe. Apparemment cela à l'air de marcher. Pourtant, il ne peut s'empêcher d'éviter son regard et de débiter les informations à vive allure. Il ouvre galamment la portière et l'invite à entrer coté passager, le trajet de retour, se fait silencieux. Apparemment les explications lui ont suffit. Mordred,celui du présent sourit légèrement, malgré la pression qui l'habite, à ce simple souvenir. Cette petite Aly, pas si petite que ça d'ailleurs... C'était peut-être le destin qui l'avait amené à rencontrer cette fille... peu banale.
Certes, ils auraient pu se séparer. Le jeune chasseur était partie de chez son oncle et sa tante, le premier un peu réticent quand il décida d'abandonner la chasse mais sa femme le houspilla et avec un grand sourire accepta cette éventualité. Ce fut à cette époque, lors de ses 20 ans qu'il rentra au Talamasca. Un membre brillant comme l'organisation devrait le découvrir dans les années qui suivraient. Nécromancien accompli (Même si il fut quelque peu réticent à porter ce fardeau, souvenir de cette ancienne vie, cette magie avait quelque chose de définitivement enivrant et y s'en accommoda. C'était beaucoup plus compliquée. Son oncle connaissait des gens, on l'observait depuis quelques temps de plus. Il était atypique et plus les nécromanciens étaient recherchés. Eléve assidu, il accéda même à peine un an plus tôt au poste de responsable des nettoyeurs. Puis, vint le jour où elle vint taper à sa porte. La même petite frimousse. Et il accepta de lui ouvrir sa porte, posant ce regard qui lui prenait parfois. Il était partagé. Mais, il s'en été accommodé. Plus que cela, la présence d'Alyson était désormais un élément indissociable de sa vie. Bon. Caché ses activités souterraines et les quelques armes qui trainaient encore dans l'appartement ce n'était... à vrai dire pas plus pratique que cela. Ne pas dévoiler son capricieux pouvoir aussi. Cela était quelque peu tendu. Mais au moins il était habitué et avec un inventaire tout préparé d'excuses.
"Excusez-moi" Il avait obliqué dans une petite ruelle, avant de heurter un type un peu éméché. Le saluant rapidement de la tête. Coupé dans ses pensées. Mais il n'allait pas le lui reprocher, et il était un peu temps qu'il se reprenne en main. L'image d'Alyson s'estompa dans son esprit, et il se concentra sur la petite silhouette qui s'éloignait. Puis, une douleur sourde. Un goût de sang dans la bouche. Il s’effondra. Merde. Le dernier truc qu'il se dit était qu'Aly allait surement lui piquer une crise de nerfs pour être en retard à une de leurs soirées vidéos.
Bien le bonjour. Un liquide visqueux coulait de son front et l'aveuglait à moitié, la silhouette n'était qu'une bouilli flou, effectuant geste, imprécis. Homme ou femme, seul la voix pouvait être un indice assez important sur l'identité de l'inconnu, ou de l'inconnue. Des intonations douces, familières. Mère ? Les bouts de verre s’enfonçaient dans la chair tendre. Surement des éclats d'une bouteille qui trainaient là. Non petit frère. Elle s'était toujours amusé de leur différence d'âge d'à peine quelques minutes. Sa sœur. Sa sœur jumelle. C'était elle qu'il traquait. C'est une autre histoire, toujours une histoire et non la sienne. Il plissa les yeux, aveuglé par le sang. Il l'entendit houspiller quelqu'un d'autre. Se trainant jusqu'à un mur, il tentait de trouver un appui, quelque chose pour le permettre de se relever, de se soutenir. De lui faire face. Il cracha un peu de sang. Bien sur quelques autres personnes étaient présentes. Un dont la voix était teinté par l'impatience, excité par la vue du sang. Il releva la tête, passant sa main intact sur son visage. Sa sœur. Qui souriait. Crocs étincelants.
Alors là ça s’annonçait très mal.
A vrai dire ça ne l'étonnait pas. Elle entama un petit discours, un monologue presque théâtrale alors que les autres. Surement des jeunes vampires aussi tenter de se contenir. L'histoire d'Erzébet. Il écouta attentivement, malgré son état. C'était une histoire triste, commença-t-elle en pouffant de rire. Enfin pas tellement. Après, l'incendie que le petit Mordred avait déclaré au château, quelques personnes en était sorti, intacts. Partis à leur recherche. Il avait trouvé la gamine tremblante, abandonnée, trahie. Elle était partie, le château était presque inhabitable désormais. La suite importait peu, jusqu'à ce que plusieurs années plus tard, alors qu'elle résidait désormais à Moscou, le coup de foudre. Sa vampire de sœur marqua un temps d'arrêt. Ravissant, ravageur. Intrigué par sa magie.Et elle pas par un quelconque amour, si ce n'était celui de la perspective de pouvoir être comme lui. Il avait fait d'elle sa servante, sa marquée. Puis, ils étaient venus aux États-Unis. Plusieurs années après, il la transformait. Mordred se dit que cela ne devait faire qu'un an à peine, voir plusieurs mois. Mais, sa voix tremblait et toujours cette folie dans le regard. Elle devait faire une vampire furieusement sanglante et odieuse, se dit-il pour se raisonner. Puis elle continua à parler amusé. Et l'attention de Mordred se fit plus grande. Elle ne pouvait le tuer, il ne pouvait la tuer. Ils étaient semblables, ils étaient jumeaux, et lié par des forces bien plus grandes qu'ils ne pouvaient l'appréhender. Amusée, elle continua à parler. Il ne savait comment, elle était au courant de ce rêve qui l'avait pris lors de sa noyade. Écarquillant les yeux, il cru à un songe. Pourtant les paroles de sa sœur avaient accent de vérité. Même si elle était folle. Une autre vie, non deux, même si il ne connaissait les tenants de la première. Elle avait fait ses recherches. Pour une raison qu'elle ne connaissait ils revenaient, naissaient à nouveau. La jeune femme était habité de ces étranges visions et ce à chaque fois. Lui n'en gardait aucun souvenir. Elle finissait perdue dans la folie, la déraison. Lui affecté par la perte des siens. Un sourire aux lèvres, elle se vantait d'avoir désormais défier ce sort qui l'attendait. Rien ne l'arrêterait désormais, mais ce lien existait toujours. Il laissait à d'autres le soin de mettre fin à ses jours. Il en était incapable. Et puis elle l'avait dit il ne pouvait pas. Quand à elle, elle savait qu'il avait été sur ses traces. Mais, étrangement elle n'avait pas envie de mettre fin à ses jours. Pas tout de suite. La déception se fit entendre dans la voix de ses comparses. De toute façon, elle n'en aurait pas besoin se dit-il.
Puis il perdit connaissance.
Albion. Date Inconnue.
«Every saint has a past and every sinner has a future.» - Oscar Wilde
Nimue.
Le garçon avait crié, la fillette se retourna en riant. La femme était assis sur un tronc, qui ornait le devant de la petite maison, elle sourit avant de se reporter sur son ouvrage. Le gamin accéléra quelques instants, avant de freiner brutalement le faisant presque trébuché. Vêtu d'un pourpoint à l'éclat d'un vert feuille, sa tenue était assortie à celle de l'enfant qui s'éloigna, faisant allégrement tourner le tissu de la robe lourde qu'elle portait, du même teint, bordé d'or. Ses cheveux tombait en cascade, voletant avec la brise. Le garçon avait les mêmes boucles, plus courtes toutefois. Les deux enfants sont d'un port royal. Enfants de roi, abandonnés par nécessité. La gamine glousse. La jeune femme d'une beauté irréel les regardent avec amour et affection.
Majesté.
Plaques de métal, heaume légèrement porté sous le bras, il s'inclina devant l'homme enfoncé dans le trône qui prenait la majeure partie de la place sur l'estrade. Le garçon celui qui courait dans cette forêt prêt du lac. Il est vêtu d'une armure et en dessous d'une tenue vert bouteille. Assortie à la couleur de ses yeux. Le roi, son roi, qui s'assit sur trône porte une épée rutilante, posée sur ses genoux. Le regard du jeune homme croise celui d'une jeune femme, assise aux cotés du roi. Cheveux bruns, roux, sourire agréable aux lèvres. Il lui sourit....
Le souvenir s'arrête là. Trop brouillé, trop lointain. Peut être faux. Peut être d'une autre existence. Aucunement le même que celui de la séquence de la noyade. Il ne croit pas en tout cas. Puis, il se réveilla dans cette petite ruelle de la Nouvelle Orléans. En sang.
Dernière édition par M. Timoteï Roumanov le Mer 6 Fév - 17:39, édité 17 fois
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Sujet: Re: TIMOTEÏ ▬ « There is no greater sorrow than to recall happiness in times of misery. » [Terminée] Mar 29 Jan - 10:43
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Sujet: Re: TIMOTEÏ ▬ « There is no greater sorrow than to recall happiness in times of misery. » [Terminée] Mar 29 Jan - 11:23
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Sujet: Re: TIMOTEÏ ▬ « There is no greater sorrow than to recall happiness in times of misery. » [Terminée] Mar 29 Jan - 12:30
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Sujet: Re: TIMOTEÏ ▬ « There is no greater sorrow than to recall happiness in times of misery. » [Terminée] Dim 3 Fév - 10:30
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Sujet: Re: TIMOTEÏ ▬ « There is no greater sorrow than to recall happiness in times of misery. » [Terminée] Mer 6 Fév - 9:47
alors je pense que tu devrais être un peu plus claire concernant la réincarnation de ton perso par exemple, moi je le savais, mais quand on n'en a aucune idée, à mon avis l'histoire est un peu difficile à comprendre ; une phrase bien claire et bien placée à ce sujet devrait suffire Je n'ai pas compris qui étaient les créatures bienveillantes sur la fin Et enfin ; il n'y a pas grand chose concernant la nouvelle vie de Mordred, et c'est pourtant celle qui nous intéresse comment est-il arrivé à LNO ? Comment s'est-il retrouvé au Talamasca ? Que pense-t-il de sa nature de nécromancien ? L'ajout d'un petit paragraphe entre les 2 derniers devrait être satisfaisant
Sujet: Re: TIMOTEÏ ▬ « There is no greater sorrow than to recall happiness in times of misery. » [Terminée] Mer 6 Fév - 17:42
MAIS JE SUIS UN BOULET ! Javaisfaitcespassagesetjaioubliédelesajouterenplus
Bon, bon, normalement c'est bon j'ai rajouté les passages . L'explication de la reincarnation est faite par sa sœur herself. Son arrivée à la Nouvelle Orléans peut être trouvé dans le chapitre Nouvelle Orléans. Et les créatures bénéfiques c'est les loups garous... oui oui on peut dire que je brosse le loup dans le sens du poil. (Mais je l'ai précisé en disant que la créature qu'il avait vu, le loup garou était en fait sa môman veula. ) Bon si ça va pas je peut dévelloper pour le Talamasca mais j'avais précisé comment il l'avait rejoint, notamment comment il vivait sa nécromancie. (On peut trouver ce passage vers la fin, dernier chapitre veula...)
Sujet: Re: TIMOTEÏ ▬ « There is no greater sorrow than to recall happiness in times of misery. » [Terminée] Jeu 7 Fév - 8:51
OMG. En fait j'avais pas vu le deuxième post ça explique tout cque j'ai loupé jvais donc voir toussa
So, finalement je n'ai plus qu'une petite remarque à faire Il est un peu jeune pour être responsable des nettoyeurs, et... il n'y a pu y entrer qu'à 21 ans, sauf si son tuteur légal a signé une autorisation pour lui =>
Sujet: Re: TIMOTEÏ ▬ « There is no greater sorrow than to recall happiness in times of misery. » [Terminée] Jeu 7 Fév - 17:33
21 ans pour l'entrée pour être responsable, il faut commencer à avoir de la bouteille au sein de l'Ordre. Plutôt vers les 30 ans je dirais, si l'agent a commencé son noviciat à l'âge minimum