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| Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan | |
| Harlan Dereham
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▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 28 ▌Quantité de sang disponible : 21754 ▌ Code couleur : #4E6F66 ▌Age du personnage : 78 ans // la trentaine en apparences ▌Rang : Skoll de la meute de LNO ▌Job : Garde du corps
| Sujet: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 0:43 | |
| Harlan Dereham
« La loyauté, c'est aussi d'être fidèle à soi-même. »Tobias Sorensen © iREK-K Identité Je m'appelle Harlan Dereham mais on m'appelle Harley. J'ai 78 ans , j'en fais la trentaine. Je suis né le 3 février 1933 au Texas et je suis américain, avec des origines américaines. Je suis un loup-garou hétérosexuel et je suis Skoll de la meute de LNO. Capacité Spéciale ; Devenir anonyme devient un jeu d’enfant ; Harlan est capable de cacher son identité de lycan aux yeux de tous. Sous sa forme humaine, impossible de distinguer l’odeur habituellement reconnaissable aux lycans… cependant une faille persiste malgré lui, les lycans, plus sensibles à l’odeur de leurs fraternels persistent à deviner sa réelle identité.
Histoire Victoria , Texas, USA Mai 1950 Le soleil perçait à travers les minces rideaux jaunâtres du ranch Dereham. Poignants et brûlants, quelques minces rayons guerriers venaient s’abattre sur un visage aux traits frais et innocents, contrastant avec sa silhouette déjà bien développée pour son âge. Torse nu, il enfila en plus d’un vieux jean usé, un t-shirt crasseux et troué et descendit lentement les marches boisées du ranch endormi. D’un calme imperturbable, il saisit son chapeau sur le pas de la vieille porte –il fut un temps bien luisante, maintenant délavée par le soleil en personne, l’enfila promptement, comme il avait toujours vu les hommes le faire par ici. Ses santiags de cuir toujours bien entretenues luisaient par-dessus son jean et claquaient sur le sol poussiéreux de la propriété. Silencieux et imperturbable, en totale abstraction du monde environnement, de la beauté du levé de soleil perçant les nuages de poussière, de l’harmonieuse mélodie du galop des étalons sur la plaine, il s’emparait de quelques bottes de foin qu’il balançait par-dessus les barricades à la fois une mince précipitation et une grande précision. Armé d’une fourche vétuste il enjamba les barrières avec facilité et s’acharnais à nettoyer la parcelle avec zèle, ignorant son vieux père qui l’observait tout à fait indiscrètement mal dissimulé par les tristes rideaux grisonnant du salon. Son regard insistant pesa un long moment sur le dos développé au travail du plus brave de ses fils. Il était flagrant, pour l’un comme pour l’autre, comme pour les quatre autres fils Dereham, que le regard du Senior avait changé. Dur et intransigeant, il avait forcé son benjamin grandir, aujourd’hui c’était chose faite. Attendri autant que pouvait l’être un texan au cœur dévoué pour sa patrie, il voyait en son fils bien plus qu’un palefrenier, bien plus qu’un fermier, l’espoir d’une nation. Lentement, son regard se défit de l’horizon pâle qu’il tenait face à lui. Le vieux fermier laissa s’échouer les rideaux à leur équilibre énergétique stable et s’envolait ranger quelques bricoles, attendant patiemment l’heure du dîner. Harlan lui resta un moment dehors, faisant tout ce que sa main trouvait à faire pour aider son brave père. Les boxes propres, les parcelles en états et les chevaux soigneusement comptés et nourris, il retirait humblement son couvre-chef en passant le pas de la porte et rejoignait la famille silencieusement installée à table, l’attendant, lui le benjamin qui portait pourtant déjà l’honneur de sa famille sur ses larges épaules. Soumis à ses fiers parents, il s’assit, baissant la tête pour le bénédicité. « Bénissez ce merveilleux repas, ceux qui l’ont préparé et procurez du pain à ceux qui n’en n’ont pas. Amen. » énoncèrent-ils pieusement ensemble, d’une seule voix, d’un seul corps, forts et reconnaissant envers ceux qu’ils pensaient tous le bienfaiteur de leurs misérables vies. Le repas se poursuivait dans un silence religieux. De ces mains fortes et fermes, Harlan coupait le pain et le distribuait loyalement à ses frères aînés quand son père, de sa voix sombre et forte perçait le silence spirituel du repas. « Fils j’ai contacté le Capitaine Fawks, demain tu partiras pour Fort Hood » sonnant comme un coup de trompette à l’oreille de mille marines, tous stoppèrent leurs activités, tous à l’exception d’Harley. N’avait-il pas entendu l’ordre tranchant de son père ? Un instant, il leva un regard serein et calme vers ses frères et sa mère, tour à tour. Il avait compris, mais il n’avait pas peur. Ne réalisait-il pas sur quels chemins son propre père l’emmenait ? En vérité si, il n’ignorait de tout cela… Se remettant à nourrir son corps d’athlète surentrainé, il ne pipa mot, serein et d’un calme imperturbable, comme à son habitude. La suite du repas se poursuivit alors comme si rien n’était venu le perturber. Le silence était de rigueur dans cette maison où l’on aurait arraché la langue de ceux qui auraient osé salir leurs remerciements vers celui qui a tout donné. Enfin, chacun se leva, hormis Dereham Senior qui, comme à son habitude, restait accoudé sur la table à observer ses fils se remettre au travail. Seulement cette fois, brisant les habitudes, l’ombre porté d’une large silhouette le dissimulait de la blafarde lumière d’ampoules sur le point de claquer. De cette silhouette se posa sur son épaule une main sûre, ferme. Alors il leva les yeux et tombait dans le regard complet de son jeune fils. « Comptez sur moi père. » dit-il simplement, de sa voix ténébreuse qui hypnotisa instantanément toute la maison. Une courte seconde il esquissa un léger sourire reconnaissant, et c’était tout… dans sa tête, il était déjà soldat américain.
Fort Hood, Texas, USA Juin 1955 Leur première tentative avait été un échec meurtrier. Quinze soldats avaient étés sortis du champ de bataille sous les coups de feux ennemis. Le lieutenant Jenkins qui dirigeait les opérations à ce moment là en prenait un coup à son grade quand d’ordinaire silencieux calme et obéissant, le sergent Dereham élevait la voix dans la pénombre des flammes de leur feux de camp. « Vous pouvez vous acharner autant que vous le voudrez sur ce chemin là, nous ne le passerons jamais suffisamment vivant pour profiter de la victoire lieutenant. » Même le cliquetis sanglant du métal de leurs armes frottant contre leurs ceinturons s’étaient alors arrêté pour l’écouter parler. Il était rare d’entendre les commentaires du sergent, et c’était aussi ce qui était son meilleur atout dans le régiment. D’ordinaire docile, loyal et obéissant, il suivait les ordres sans rechigner, sans chercher à se montrer plus rusé, sans chercher à s’épargner quelques douleurs quelles soient physiques ou mentales. Mais cette fois, s’en était trop. Calme bien que légèrement agacé, il refusait de s’entêter plus à courir dans la mauvaise direction, il refusait d’emmener ceux qui, comme lui avaient choisi de se battre pour leur pays, selon les ordres irréfléchis d’un officier, aussi formaté soit-il. Après un long silence où chacun réalisait le cran de leur camarade et où chacun priait aussi pour que cet incident ne se soit jamais produit, le ricanement du lieutenant blessé dans son égo retentit sourdement près du feu. Le blanc de ces yeux fixés dans celui du sergent qui continuait de nettoyer avec précaution son arme, menaçant, il raillait déjà celui qui avait eu l’audace de douter de ses capacités de commandant de régiment. « Ha oui ? Et comment souhaiterais-tu qu’on procède mon bon sergent Dereham ? » questionnait-il faussement, mielleusement avant de s’embourber dans le genre de blagues basses et ridicules que seul les ignorant s’osaient à lancer « Peut-être qu’on devrait y aller à cheval comme des cow-boy… Monsieur le Texan ! » accompagné d’une petite troupe de fidèles imbéciles, ils rirent un long moment, jusqu’à ce que le bruit des rangers du texan ne se fasse entendre. Debout dans la lueur du feu, face au lieutenant qui à présent n’osait prononcer mot, il attendit patiemment que tous réalisent leur bêtise. « Avec tout le respect que je vous dois lieutenant, ils connaissent vos plans d’action par cœur tant les tentatives désastreuses s’accumulent. La vérité c’est que nous avons toujours aucune idée d’où sont embusqués leurs tireurs et que nous continuons de nous faire tirer comme des lapins ! » annonçait-il calme et pourtant intransigeant. Combien d’échecs allaient-ils encore devoir essuyer jusqu’à ce que quelqu’un ce décide à innover. « Va te coucher Dereham, demain tu pars en première ligne. » finit par lancer le lieutenant, menaçant et à la fois heurté par tant d’affront. De la lumière du feu sa silhouette s’estompa. On cru tout le reste de la nuit qu’il s’était effectivement couché, que, comme à son habitude, il s’était soumis à la volonté de son supérieur et quoi qu’il fit d’ailleurs, le lendemain, au lever du soleil, il était là, prêt, le visage renfermé et serein, comme chaque matin, comme si en fin de comptes, la soirée de la veille n’était qu’un rêve venu soulager ceux qui se perdaient dans ce rituel meurtrier. Néanmoins comme il en avait été convenu la veille, il parti en première ligne.
Dallas , Texas, USA 22 Novembre 1963 Les coups pleuvaient et tombaient par milliers dans le fin couloir bétonné des sous terrains de Dallas. Vif et bestial, Harlan n’avait jusque là jamais combattu un tel adversaire. Sa bouche ensanglantée, ses côtes brisées, et son souffle chaud entre coupé auraient pu avoir raison de lui, mais c’est dans un dernier élan de courage, jurant dévouement à son président qu’il s’élança contre le géant et lui plaqua son couteau contre la gorge dessinant une fine coupure sur sa gorge. Quelque chose en cet homme animait au fond du jeune lieutenant des craintes jamais soupçonnées jusqu’alors. Son regard se fit d’un brillant plus pur, et ses veines se gonflaient d’un liquide brumeux et noir. Un instant, Harlan se laissa surprendre. Il fixa sa jugulaire se gonflée, jusqu’à ce que le hurlement bestial de l’homme ne le propulse au sol. Rien ne rimait normalement aux oreilles du lieutenant. Dans l’incapacité de bouger les membres, il se retrouvait allongé sous le corps velu et immense d’un loup d’une taille exceptionnelle. Son regard aussi brillant que l’homme sur lequel il avait brandit son couteau le fixait fiévreusement et puis, dans ce qui aurait pu s’appeler un sourire, ce fut le noir total… Il y eu un soir, il y eu un matin et les avertisseurs sonores des ambulances hurlaient dans la ville défaite où, la veille, le président John Fitzgerald Kennedy avait été assassiné. Triste soir pour Harlan qui ouvrait les yeux alors sur une Amérique en deuil, meurtrie par la douleur de voir leurs espoirs envolés avec le président. Les murs d’un blanc aveuglant entouraient le lieutenant de leur présence, à laquelle s’ajouta bientôt celle d’une longue blouse blanche portée par l’un de ces vieux fou croyant posséder le droit de vie ou de mort. « Lieutenant Dereham… » introduisait-il d’un ton à la fois mielleux et hypocrite alors qu’à sa suite, raisonnaient déjà dans la pièce milles et unes excuses qui justifieraient mal le pourquoi du comment il était encore allongé là, impuissant, sa chair le brûlant du dedans. Mais il n’en avait que faire, fixant à travers le store vénitien la nuit qui commençait à tomber, Harlan se leva, arracha en une poignée de mouvements succins les fils accrochés à sa peau et sorti. Ignorant les regards soucieux du personnel médical qui observaient son visage meurtrit, il marchait imperturbablement le long de ces longs couloirs stériles, jusqu’à trouver le réconfort d’une nuit sombre éclairée par la seule lueur blafarde d’une lune. L’air frais d’une brise dont il avait été trop longtemps brisé caressa un son corps malmené. Il s’arrêta alors, fermant un instant les yeux avant que, machinalement, le bout de ses doigts n’effleure sa joue meurtrie. Recousue maladroitement, la morsure de la bête le brûlait toujours –pire encore, la douleur allait croissante. Il se remit alors en marche, persuadé que les couloirs de la ville en deuil changeraient sa douleur en peine. Un quart d’heure à peine plus tard, c’était l’effusion de sang. Sa peau le brûlait au point qu’il aurait pu se l’arracher. Sa plaie recousue par des mains de troll à présent s’apparentait plus au Grand Canyon. Rugissant fiévreusement entre ses dents, recroquevillées dans les ténèbres d’une rue mal fréquentée, ses articulations se plaçaient au mieux, mais la douleur ne cessait de prendre de l’ampleur. Ses muscles se tendaient et se détendaient à une fréquence trop élevée pour être endurée. Ses fibres une à une se déchiraient tandis que, la mâchoire serrée, il contenait encore ses hurlements de douleur. Il était apte à craquer, ses larmes coulaient déjà à flots et les muscles de sa mâchoire ne le couvraient plus. En un éclair, un coup de tonnerre, il hurla de toutes ces forces, glaçant le sang d’un million d’habitant, et puis plus rien. De nouveau, ce fut le noir total… La douleur l’avait terrassé avec une telle force qu’il n’eut le courage de se débattre quand il sentit quelques secousses menaçantes et avant qu’une épaisse brume noire ne l’envahisse entièrement.
Leesville, Louisiane, USA Decembre 1963 Un grincement régulier trompait le silence morbide des forêts que le véhicule traversait et pourtant ce fut les quelques faibles soubresauts du véhicule flottant sur une route mal entretenue qui éveilla les sens du jeune homme. En une seconde à peine lui apparu les récents événements. Il bondit alors mais fut vite rattrapé par les douleurs omniprésentes dans son corps. En un rugissement étouffé il se tordit en deux, se soulageant comme il pouvait en position fœtale. Sa réaction éveilla le rire quelque peu sadique du conducteur qui prit la peine de jeter un rapide coup d’œil dans son rétroviseur. « Pourquoi t’es toujours sur la défensive comme ça ?! » les yeux écarquillés, le texan se figea un instant. Ce regard dans le rétroviseur, ce semblant de sourire sadique ce soir là… c’était les siens. Soudainement effrayé, il recula comme il pouvait, adossé contre la banquette ratatiné du vieux carrosse en tôle emboutie. Alors qu’il pensait enterrer l’événement, oublier l’étrangeté de cette soirée et garder sa simple cicatrice comme dernier témoin, voilà qu’à nouveau tout se bousculait dans sa tête. L’assassinat du président, et les récents événements n’étaient plus qu’un vague souvenir comparée à l’image de cette bête, de sa puissante mâchoire et de ses crocs luisants acérés dans la lumière blanchâtre d’un antre à l’odeur de moisissure horripilante. De nouveau, les cordes vocales de l’étranger au volant vibrèrent et firent entendre son rire, doux et inhospitalier à la fois. « Si j’avais pas tant de compassion à ton égard, j’aurais été vexé ! » lâchait-il dans son élan tout en entamant un virage serré qu’Harlan n’eut pas le temps de voir venir, trop préoccupé par l’étrangeté de la situation. Un long moment d’ailleurs, il resta silencieux, fixant le visage de l’homme devant lui dans le rétroviseur. Ses traits étaient posés, calmes et propres. Il était loin de l’image qu’on aurait pu se faire du méchant de l’histoire. Il n’était pas beau, il n’était pas moche. Son visage n’était pas fait pour attirer l’attention… c’était un homme lambda que l’on aurait qualifié de sans histoire. Un homme a qui on aurait attribué une vie d’homme modeste mais d’homme heureux, c’était avant tout ce qui perturbait Harlan. Les interprétations fusaient dans sa tête sans jamais se recouper et il devait bien l’avouer… pour une fois, il lui était difficile de prendre une quelconque initiative. Tuer, torturer, mutiler, jamais aucune de ces choses ne l’avait freiné lorsqu’il savait où il devait aller ; mais aujourd’hui, il était perdu. La voiture freina pour s’arrêter au beau milieu d’une forêt trônant au sommet d’une fière colline. L’inconnu descendit de la voiture, referma la portière derrière lui et pourtant, du dedans on l’entendait « Allez viens, sors de là, viens prendre l’air ! ». Son ton calme, serein et presque amical calma les appréhensions du lieutenant. Oh bien sûr, il avait toujours cette boulle au ventre qui lui dictait de lui arracher la peau et de fuir avec sa tête en guise de trophée pour l’assassinat de Kennedy, mais intérieurement il espérait que toutes ses interrogations trouvent enfin réponse cette nuit là. Attendant froidement que l’inconnu s’éloigne, Harlan déplia douloureusement ses jambes et s’accrocha à la poignée de la portière ouverte pour inhaler les premières brises qui caressaient ses narines sèches. Se dressant finalement sur ses jambes faibles et engourdies il se laissa encore envelopper par la fraicheur d’une brise nocturne apaisant son corps endoloris, et se retourna enfin, esquissant un premier pas dans la douleur, puis un deuxième… et un troisième. Sa démarche semblable à celle de tout homme resté trop longtemps dans le coma le guida près de l’inconnu qui venait d’allumer un feu et l’alimentait encore et encore. « Vous avez assassiné le président Kennedy… » finit-il par glisser à mi-mot, en guise de premières paroles douloureuses. Pourtant ses mots là étaient sans haine, sans colère. Il aurait pu serrer les dents, et se laisser atteler d’un manteau de dégoût comme il n’en avait jamais porté, mais il au-dedans de lui, était-il plus heureux d’être lui-même en vie après avoir tant souffert ? L’inconnu resta dos à lui et continua imperturbablement de remuer les braises du jeune feu. Silencieux comme la mort, Harlan ne voyait pas son sourire dessiné sur son visage, un sourire compatissant, un sourire satisfait aussi, mais sans la moindre mauvaise intention. Il se passa quelques minutes durant lesquelles l’un comme l’autre ne prononcèrent mot, fièrement campés derrières leur parois glaciales respectives. Et ce fut l’inconnu qui finit par briser la glace. « Assied toi Harlan, il y a des choses que tu dois savoir… »
La guerre froide n’était qu’une vaste comédie. Si pour la plupart des citoyens du monde cette guerre n’était qu’une démonstration de force entre deux nations, il n’en était en réalité rien. Une démonstration de force c’était certes ce qui se tramait, mais qui aurait cru qu’il n’aurait s’agit que d’un vil combat entre espèces ? Les garous d’occident menacés par la fameuse bombe nucléaire. Quelques grammes d’argents éparpillés dans les obus. Les conséquences auraient étés dramatiques. Un groupe de garous révolutionnaires avait décidé de se dresser contre l’oppression humaine, décidant par la même occasion qu’ils étaient assez restés dans l’ombre et qu’il était temps pour eux de rendre la terre à Gaya et à ses fils. Ainsi donc ils s’étaient enlisés dans une guerre qu’ils étaient voués à perdre. « La chasse aux sorcières » c’était le nom qu’ils avaient donnés à ce massacre, massacre auquel Harlan avait lui aussi participé dans la plus grande ignorance. La perte de tant de congénères fut d’une telle douleur, que même leur mince vengeance sur le président des Etats-Unis d’Amérique n’essuya pas leur chagrin. Il leur fallu apprendre à respecter l’ordre établi, à rester cacher… Plus tard on nomma un coupable, Lee Harvey Oswald, le coupable parfait… Comme quoi il en fallait peu au peuple pour essuyer ses larmes et ses besoins de vengeance.
Bien des années après ces sombres épisodes pour les garous d'Amérique, Harlan et son mentor se sont posés dans la ville de la Nouvelle-Orléans dans l'Etat de Louisiane. Habitué des lieux, son mentor a introduit le jeune loup enragé qu'était l'ex-lieutenant Dereham et l'a aidé à trouver sa voie. Aujourd'hui, plus de trente ans après sa transformation, c'est un loup calme serein et plus ou moins sage. Il sait rester à sa place, suivre les ordres, et prendre les initiatives nécessaires pour mener à bien les missions les plus ardues. C'était sans compter qu'un jour... les informations lui manqueraient ; mettant ainsi sa propre mission en péril...
Derrière l'écran Pseudo ; Jerko Âge ; twenty Fréquence de connexion ; on ne peut plus régulière Comment avez-vous connu le forum ? un vieil ami anciennement inscrit ne m'en a dit que du bien Comment trouvez-vous le forum ? on ne peut plus attractif ! Multicompte ? [ ]OH YEAH / [X]NO. Code (en hide) :
Dernière édition par Harlan Dereham le Sam 5 Jan - 20:01, édité 12 fois |
| | | Elizaveta I. Tchesnokova
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▌A débarqué le : 18/11/2012 ▌Parchemins : 603 ▌Quantité de sang disponible : 22380 ▌Age du personnage : 192 ans ▌Rang : Freki de la meute de Thomas ▌Job : Département des plaintes de l'Aéroport ▌Citation : Love makes hunters of us all
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 1:28 | |
| Bienvenue à toiii! Même si tu as choisis la mauvaise meute Bonne chance pour ta fiche! |
| | | Léo A. Jones
« LADY BURN »
▌Age : 37 ▌A débarqué le : 30/12/2011 ▌Parchemins : 701 ▌Quantité de sang disponible : 22986 ▌ Code couleur : #E1D1A1 ▌Age du personnage : 175 ans ▌Rang : lady burn ▌Job : serveuse au lunatic ▌Citation : « L'amour ne tolère pas la liberté. Où il y a l'amour, il n'y a plus de liberté. »
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 1:56 | |
| Tseuh Eliz', il a fait le bon choix namého Bienvenue par ici, super choix de PV (pis le gif de GoT quoi... ) N'hésites pas si tu as des questions |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22692 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 8:12 | |
| bienvenue juste hier jdisais à Asher que jvoulais adopter un loup musclé, et te voilà *PAN* bon courage pour ta fiche et n'hésite pas si tu as des questions |
| | | Ruby B. Fitzgerald
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▌A débarqué le : 19/05/2012 ▌Parchemins : 233 ▌Quantité de sang disponible : 21628 ▌ Code couleur : #b1d572 ▌Age du personnage : 120 ans ▌Rang : Draugad de la meute O'Brien ▌Job : Chanteuse au Lunatic
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 8:29 | |
| Bienvenue, Skoll |
| | | Cassandra Griffiths
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▌Age : 34 ▌A débarqué le : 26/11/2012 ▌Parchemins : 2466 ▌Quantité de sang disponible : 24259 ▌Age du personnage : 22 ans
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 8:52 | |
| Bienvenue Texan ! Et bonne chance pour la rédaction de ta fiche ! |
| | | Mattie Odair
« Membre du Mois ♥ »
▌A débarqué le : 24/11/2012 ▌Parchemins : 588 ▌Quantité de sang disponible : 23791 ▌Age du personnage : 20 ▌Rang : Membre du clan Blackstone
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 9:23 | |
| Bienvenue !!! Bon courage pour ta fiche |
| | | Harlan Dereham
« »
▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 28 ▌Quantité de sang disponible : 21754 ▌ Code couleur : #4E6F66 ▌Age du personnage : 78 ans // la trentaine en apparences ▌Rang : Skoll de la meute de LNO ▌Job : Garde du corps
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 10:48 | |
| Merci à tous ! @LizTu dis ça parce que t'es jalouse parce que t'as raté ton plouf plouf en choisissant ta meute @TessMoi j'comptais adopter une sorcière au nez crochu pour me lustrer le poil |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22692 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 10:58 | |
| jsuis plus une sorcière et j'ai un très joli nez mais jte lustre le poil quand tu veux *out* |
| | | Harlan Dereham
« »
▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 28 ▌Quantité de sang disponible : 21754 ▌ Code couleur : #4E6F66 ▌Age du personnage : 78 ans // la trentaine en apparences ▌Rang : Skoll de la meute de LNO ▌Job : Garde du corps
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 11:27 | |
| j'suis resté sur « bewitched » c'est trompeur ! Goujat ! J'vais appeler la SPA ! |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 11:37 | |
| Welcoooome au plaisir de te croiser au Lunatic et de te casser une bouteille sur la tête c'est un rituel de bienvenue promis ! |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22692 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 12:25 | |
| - Harlan Dereham a écrit:
- j'suis resté sur « bewitched » c'est trompeur ! Goujat !
J'vais appeler la SPA !
mais jsuis adorable des tas de garçons paieraient pour que jsois leur maîtresse *va traverser le pacifique à la nage* |
| | | Darius Von Verlagen
« »
▌A débarqué le : 28/12/2012 ▌Parchemins : 1516 ▌Quantité de sang disponible : 22861 ▌ Code couleur : #8B0000 - darkred ▌Age du personnage : 103 ans ▌Rang : Membre du clan Blackstone ▌Job : Chasseur de primes et expert en armes à feu ▌Citation : There's a beast in every man and it stirs when you put a sword in his hand.
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 14:57 | |
| J'avais zyeuté ce PV, pendant un instant, mais tu as l'air d'avoir une jolie plume qui lui fait honneur...bienvenue et courage pour la fiche ! |
| | | Andrew Osborne
« Wizard Of Oz »
▌Age : 39 ▌A débarqué le : 25/11/2012 ▌Parchemins : 185 ▌Quantité de sang disponible : 21415 ▌Age du personnage : 35 ans
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 16:23 | |
| Bienvenue beau gosse !
Bon courage pour la suite ! |
| | | Harlan Dereham
« »
▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 28 ▌Quantité de sang disponible : 21754 ▌ Code couleur : #4E6F66 ▌Age du personnage : 78 ans // la trentaine en apparences ▌Rang : Skoll de la meute de LNO ▌Job : Garde du corps
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 19:34 | |
| Merci encore à tous, décidément la famille est chaleureuse à c'que j'vois @FeinaD'accord mais une bouteille de bourbon alors @Tess.*auraient payé peut-être. J'suis pas certain que les sangsues soient du goût de la majorité @DariusAlors là tu me flattes ! Mille grâces mon ami ! On pourra peut-être monnayer pendant la guerre |
| | | J.O Saldaña Núñez
« Sociopathic Huntress »
▌A débarqué le : 23/12/2012 ▌Parchemins : 664 ▌Quantité de sang disponible : 22532 ▌Age du personnage : 26 ans. ▌Rang : Hunting vengeful bitch ▌Job : Valette de pied au casino ▌Citation : Il faut parfois savoir tirer un trait sur certaines personnes. Ou une balle.
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 20:04 | |
| Bienvenue vieux tas de poil ! |
| | | Darius Von Verlagen
« »
▌A débarqué le : 28/12/2012 ▌Parchemins : 1516 ▌Quantité de sang disponible : 22861 ▌ Code couleur : #8B0000 - darkred ▌Age du personnage : 103 ans ▌Rang : Membre du clan Blackstone ▌Job : Chasseur de primes et expert en armes à feu ▌Citation : There's a beast in every man and it stirs when you put a sword in his hand.
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 20:30 | |
| Je reconnais juste ton talent ! Et peut-être bien, oui x) |
| | | Vittorio Alesi
« † Son of the Devil † »
▌A débarqué le : 10/12/2012 ▌Parchemins : 252 ▌Quantité de sang disponible : 22239 ▌Age du personnage : 544 ▌Rang : Second du Clan Alesi ▌Job : Tuer l'ennui en fessant de vous ma proie ▌Citation : L'apparence du mal se cache souvent sous la peau d'un agneau
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 20:42 | |
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| | | Feina Litovski
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▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24038 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 20:54 | |
| Va pour le bourbon ptêt même qu'on sera pas ennemis et un peu potes vu que t'as bon goût en matière d'alcool |
| | | Philip Griffiths
« New Wizard »
▌A débarqué le : 24/11/2012 ▌Parchemins : 729 ▌Quantité de sang disponible : 22388 ▌ Code couleur : [color=Lightsalmon][/color] ▌Age du personnage : 27 ans ▌Rang : Talamasca ▌Job : Erudit ▌Citation : Mourir est simple, vivre est difficile
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Jeu 3 Jan - 21:13 | |
| Welcome à toi! J'ai envie de dire bon courage pour ta fiche mais je vois que tu es bien avancé déjà! En tout cas amuse toi bien parmi nous! |
| | | Harlan Dereham
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▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 28 ▌Quantité de sang disponible : 21754 ▌ Code couleur : #4E6F66 ▌Age du personnage : 78 ans // la trentaine en apparences ▌Rang : Skoll de la meute de LNO ▌Job : Garde du corps
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Sam 5 Jan - 20:04 | |
| Encore merci all ! @JOMerci vieux nez crochu @FeinaVu le caractère de ta louve ça me semble être un deal acceptable Et j'ai (enfin) terminé ma fiche J'suis déjà désolé si y'a des fautes mais voyez j'ai tellement la flemme de relire... |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22692 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Sam 5 Jan - 23:40 | |
| Félicitations !
« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »Officiellement bienvenue sur COB ! Très jolie fiche très agréable à lire et j'aime beaucoup ta vision des choses et ta façon de t'approprier le personnage ^-^ Te voilà donc ajouté chez les boules de poils ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée Se Préparer
A ce stade, t'as passé la validation, et ça mérite avant tout un bravo ! Tu fais officiellement parti de la famille, et tu vas pouvoir commencer à t'éclater. Mais avant, il y a encore quelques détails à régler. Te voilà donc arrivé à la phase des obligations administratives ! Plusieurs étapes : Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité dans le Bottin des Avatars, en respectant le formulaire évidemment ! Si ton personnage est un Prédéfini ou bien un Scenario, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Modérateur spécifie qu'il est désormais pris ! Pense aussi à réserver ton métier/rôle , histoire qu'on sache un peu qui est qui. De même, il te faut recenser ton pouvoir dans la Liste des Capacités. N'oublie pas de respecter le formulaire qui est proposé Puis, il est impératif de créer ta Fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. Tu peux aussi créer un sujet dans les Répertoires de topics, histoire de recenser tes futures aventures ! Enfin, tu peux si tu le souhaites venir réclamer un Rang Personnalisé. Une fois que t'as fait tout ça, t'es paré pour le jeu, soldat ! En revanche, il te reste encore des choses indispensables à savoir, et pour cela, on te donne directement rendez-vous dans le GUIDE DU JOUEUR |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan Lun 7 Jan - 20:20 | |
| Bienvenue, même si j'ai une sainte horreur des lycans. *OUT* |
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| Sujet: Re: Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan | |
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| | | | Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ? - Harlan | |
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