• PHYSIQUEMENT, ÇA DONNE QUOI ? ; Physiquement, Bonnie est une jeune femme très convenable. Blonde au teint pâle, des yeux noisette rieurs, elle est souvent souriante. Maquillée légèrement, on ne peut pas dire qu’elle soit vraiment démonstrative. Pour elle, l’exhibition et la vulgarité sont à bannir. Sa garde-robe, bien que seyante, ne saurait la qualifier pour les championnats du monde de l’indécence. Si elle reste très féminine, portant principalement des robes, chemisiers à fleurs et autres niaiseries, on ne peut certainement pas la comparer à une femme fatale … Si bien que dans les bars et autres sociétés, elle fait souvent tâche. Sauf, évidemment, si vous êtes fan des demoiselles bien comme il faut. Côté corpulence et maintien, on ne peut pas dire qu’elle soit non plus très remarquable. Plutôt mince et pas très formée, elle est petite de taille … sans ajouter qu’elle n’est pas très musclée. Heureusement, sa bonne humeur lui confère un charme non négligeable, et elle est parfaitement capable de se montrer avenante. Mais pas avec les bestioles magiques, tant pis pour elles.
• ET MORALEMENT ? ; Bonnie est une jeune femme douce, agréable et souriante. Attentionnée – le genre qui envoie des cartes de rétablissement, des fleurs et qui fait des petits gâteaux le week-end après la messe au cas où quelqu’un se pointerait sans avoir eu la délicatesse de prévenir. Charmante, véritablement, et amicale avec tous les inconnus (ou presque). La voisine parfaite, au cas où vous vous poseriez la question.
Sauf si, pas de chance pour vous, vous êtes une créature magique. Auquel cas elle vous hait viscéralement, préférant encore se voir pendue que de vous laisser la toucher (sauf qu’étant croyante, elle ne se suicidera jamais). Sa haine des créatures magiques provient à la fois de sa religiosité et de son expérience quelque peu douloureuse (voir histoire).
Ses relations avec les autres sont ainsi formatées sur ce double modèle : d’un côté les gens normaux, de l’autre les monstres. Quant aux hommes, elle aimerait en rencontrer un qui l’aime vraiment ; un homme non magique, cela va de soi. Tout ça pour construire une vie paisible, bien rangée avec quatre marmots …
Finalement, elle est plutôt ennuyeuse, n’est-ce pas ? Si ce n’est qu’elle a très peur des monstres sous son lit et qu’elle aimerait bien que les chasser devienne légal. Et qu'ils disparaissent tous de la surface de la planète.
• HABITUDES DIURNES ; La journée habituelle de Bonnie commence vers sept heures. Elle ne sort jamais avant que le soleil ne soit levé, mais cela ne l’empêche pas d’être debout avant. Du café, un solide petit-déjeuner, et elle part souvent faire un jogging quand le soleil est levé. Trois quarts d’heures plus tard, elle se douche, et part pour le travail. En l’occurrence, la bibliothèque municipale de Saint-Louis, où elle officie toute la semaine. Ses journées se terminent tôt, et elle se rend souvent aux réunions d’HCV, organisation pour le compte de laquelle elle passe une à deux heures par semaine à répandre des tracts, sonner aux portes des gens pour leur expliquer en quoi les CESS sont mauvaises, faire des cookies pour les réunions paroissiales et ses petits camarades. Elle rentre généralement chez elle avant que le soleil ne se couche, pour éviter tout désagrément.
• HABITUDES NOCTURNES ; La nuit, c’est bien simple, Bonnie dort. Elle dort dans sa chambre proprette, dans sa maison décidemment fermée aux vampires. Avec, faut-il le préciser, un revolver dans sa table de nuit, qu’un ami attentionné lui a fourni pour les jours où elle rentre seule de dîners. Avec des balles plaquées argent, qui plus est.
Dernière édition par Bonnie Lowell le Lun 6 Sep - 16:41, édité 7 fois
Dieu dit « que la lumière soit » et tout le monde pu voir les alcooliques.
L’école était finie. La petite blonde ramassa son cartable, et s’avança doucement, les pieds traînant dans la poussière de juin. Elle n’avait pas envie de rentrer.
Bonnie n’avait jamais plus envie de rentrer.
La maison était au bout de la rue. Les pans usés de sa robe à fleurs frottaient contre les murets.
Même les oiseaux avaient fui, assommés par la chaleur. Et elle, elle allait devoir rester là, s’ennuyer, mourir étouffée. La porte était là, entrouverte, butant à intervalles réguliers contre la moustiquaire. Ce léger bruit n’étouffait toutefois pas les ronflements qui transpiraient depuis l’intérieur.
Bonnie s’arrêta. Elle entra sur la pointe des pieds. Les ronflements provenaient du canapé, comme d’habitude. Bonnie avait toujours détesté ce canapé. Jaune moutarde, une espèce d’amas de tissu informe et inconfortable aux motifs décrépis. Maintenant que l’odeur d’urine, d’alcool et de sueur de Papa s’y était incrustée, elle ne supportait tout simplement plus de s’y asseoir.
Bonnie Lowell avait sept ans quand son père avait perdu son job. Mais les rares souvenirs qu’elle avait de lui sobre étaient noyés dans la masse de ces dernières années. Cinq nouvelles années, où le quotidien était fait de bouteilles cassées, d’absence aux réunions parents-professeurs et où il avait fallu demander de l’aide aux voisins à chaque fois que quelque chose ne marchait pas dans la maison. Parce que Papa était encore trop malade pour s’en occuper.
Malade, c’est comme ça qu’elle disait. En public, surtout, pour détourner les commérages. Dans les petites villes, tout se sait. Et l’ivrognerie de Jerry Lowell n’avait rien d’un secret, malheureusement. Comme pour compenser, Carrie Lowell passait le plus clair de son temps à l’église. De son fanatisme silencieux et rigoureux, Bonnie avait gardé le souvenir des messes interminables et des tapes sur les doigts quand elle commençait son repas avant que les grâces n’aient été dites.
Mais cette fois, elle n’eut pas le temps de se faire taper sur les doigts. Maman était dans la cuisine, qui s’escrimait sur le linoléum usé du plan de travail. Maman était autrefois très belle, Bonnie l’avait vue sur les photos de leur mariage. Une époque révolue, où ils étaient encore des jeunes, heureux, sans enfants. Que leurs enfants n’avaient connue et ne connaîtraient pas.
« Va dans ta chambre, Bonnie. » ordonna-t-elle sans se retourner.
Et les jours passèrent.
Premiers émois
Quand Bonnie eut quatorze ans, Papa s’effondra dans la baignoire où Maman l’avait mis pour le désinfecter. A l’enterrement, Bonnie portait une robe noire. Elle se sentait ridicule, engoncée dans un chemisier sentant la naphtaline.
Et le pire, c’est qu’elle n’était même pas triste. Pas comme Maman, qui avait terminé la bouteille de Papa la veille au soir, perdue dans ses pleurs et ses pensées macabres.
Gran était là, elle aussi. Et elle sentait la naphtaline. Pire que sa robe. Et quand elle entraîna Bonnie, la tenant par le poignet, vers sa voiture et Saint Louis, l’adolescente se sentit perdue. Elle retrouva bien vite ses repères. La maison de Gran était plus grande, plus propre, que celle qu’elle avait toujours connue, et se trouvait un peu à l’écart de la ville. Là, Bonnie intégra une classe où garçons et filles étaient mélangés. Son premier rendez-vous l’emplit d’un sentiment de joie et de terreur inouïe … Un sentiment qu’elle n’était pas sûre d’aimer. Elle s’aperçut bien vite que les garçons s’intéressaient généralement plus au corps qu’au reste, et les trouvait immatures.
Bonnie rencontra également Anna. Anna était noire comme le charbon, avait un sourire éclatant et parfait, et Anna avait une famille nombreuse qui faisait rêver Bonnie. La première fois qu’elle se rendit à l’église avec eux, elle découvrit une religion joyeuse, heureuse, bien loin des frappes sévères et des sourires figés de sa mère. Si Bonnie ne fut jamais une grande adepte des révélations religieuses et du « revival », elle trouva en cette nouvelle existence un certain réconfort. Maintenant, elle pouvait pardonner à Papa, elle pouvait presque comprendre les bleus et les silences de Maman. Presque.
Ainsi, Bonnie devint une jeune femme. Douce, calme, souriante. Elle faisait le bonheur de sa famille. Et elle avait Anna. Douce amitié, qui prendrait fin brutalement quelques années plus tard.
La fin des haricots.
Elle était en train de dîner quand la nouvelle tomba. Anna était dans la cuisine, balançant ses longues jambes au gré des courants d’air.
Des vampires. Bonnie sentit un frisson d’horreur lui parcourir le dos, et remonter jusqu’à ses cheveux, pendant qu’Anna s’approchait, les yeux écarquillés.
Si les choses ne changèrent pas tout de suite pour la jeune femme, la société se modifia, elle. Au fur et à mesure, elle voyait le temps passer et les monstres débarquer, toujours plus nombreux, toujours plus vivants. Elle s’en éloignait juste, esquivant et évitant toutes les créatures qu’elles devinaient magiques.
Et puis Anna tomba amoureuse d’un vampire. Bonnie était là quand il fallu prier toute la nuit pour qu’elle revienne sur le droit chemin. Elle était là aussi, elle recula avec horreur quand son amie lui présenta un séduisant immortel. Et c’est à elle qu’on fit appel pour identifier les corps quand les parents d’Anna étaient incapables de le faire, une fois qu’Anna-la-vampire-nouvelle-née eut rendu une « petite visite » à sa famille.
L’effroi qu’elle éprouvait quant à ces monstres devint haine. Elle les détestait, tous, parce qu’ils faisaient semblant d’être humains alors qu’ils ne l’étaient pas. Pas le moins du monde. Elle devint membre d’Humains Contre Vampires six mois après l’exécution d’Anna Williams.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32115 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Ha oui, je suis seule ... Ca va me faire du boulot Je veux bien un RP un jour, Asher, mais faudra pas me manger, parce qu'HCV a déjà pas beaucoup de membres xD
(et c'est vrai qu'Alona est géniale, elle colle trop au perso )
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32115 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Nooon. J'ai mangé trop de gateaux et vous allez mourir de cholestérol. Et puis je bois uniquement de l'eau bénite. * tiens, c'tune idée, ça, ça vous ferait mal ? *
Chuuuuuuuuuuuut ! Parle pas d'eau et surtout pas d'eau bénite, Ashou va nous faire une crise. *out*
Euh je ne sais pas en fait. Il faut demander à des gens forts en sciences qui savent si l'eau et le sang on un lien. *SBAF* Mais forcément, ça doit agir. Han la vache, ça doit faire mal. O_O
Et comment que l'eau et le sang ont un lien (a) D'après l'ami Wikipédia, l'eau est l'ingrédient essentiel du plasma qui compose 55% du sang. Héhé, j'vais me rendre toxique pour vous xD
Citation :
Parle pas d'eau et surtout pas d'eau bénite, Ashou va nous faire une crise. Shocked *out*
Han la sadiiiiiiiiiique ! Je t'aime déjà. Je vais réfléchir à un lien. (a) Comme ça me ferait rire qu'Isleen boive de l'eau bénite ! Mouhaha ! Bon à part qu'elle meurt après. *out*
Asher, sensible à l'eau ? Cet adjectif est tellement faible. *SBAF* Mais dis lui pas que je te l'ai dit hein. Lire sa fiche pour plus amples informations.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32115 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Joueuse : Asher a subit les sévices de l'Inquisition, et s'est notamment fait « purifier » à l'eau bénite. En gros il a essuyé une douche d'acide chlorhydrique. XD Alors il en a gardé de sévères cicatrices, et maintenant il a peur de l'eau. XD Pour plus d'informations, je te renvois au chapitre 3 ou 4 de ma fiche.