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 "Don't touch a cat without a shield"

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MessageSujet: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeLun 22 Oct - 21:35

Eilidh A. NicBain


Touch not a catt bot a targe
<"Don't touch a cat without a shield" Xenia10>
Xenia Tchoumitcheva © Arsene Saheurs



Identité


Je m'appelle Eilidh NicBain, du clan MacBain mais on m'appelle Ellen. J'ai 272 ans, j'en fais 20. Je suis né(e) le 13 Mars 1740 à Fort William, dans le Lochaber et je suis Américaine, avec des origines Ecossaises. Je suis une Jaguar Garou hétérosexuelle et je suis médecin et sorcière de la Wicca.

Sérénité ; Cette capacité permet à Eilidh d’émettre momentanément une aura de calme et de… sérénité. Plus concrètement, cela peut désamorcer une situation, mais a surtout une application sur les Garous, car elle peut apaiser la partie bestiale de ces êtres divisés. Cependant, cela demande une certaine concentration, et si l’émotion est trop forte, cette capacité ne pourra agir au mieux ou lui demandera un véritable effort.



Histoire


« Uirsgeul »


Août 1739, Fort William, Lochabar, Ecosse. James MacBain laissa son regard errer sur la grande pièce de pierre brute dans laquelle il était assis. C’était une bonne pierre Écossaise, malgré tout ce que les Anglais en disaient depuis l’absorption forcée dans leur royaume de sassenach. Sur les murs, de lourdes claymores côtoyaient les targes rouges qui ornaient le blason du clan, sur fond de tartan rouge et azur, la couleur même de ses yeux. Ceux-ci, d’ailleurs, s’attardaient maintenant sur la grande cheminée dans laquelle crépitait un feu ardent qui lui réchauffait les os alors qu’il réfléchissait. Car oui, il aimait son cairn de Lochabar, mais il aimait aussi sa femme, Moira, qui venait de lui annoncer sa grossesse. Cela faisait longtemps qu’ils attendaient d’avoir un héritier, un futur laird, ou bien une légataire des savoirs et des pouvoirs de la jeune sorcière qu’il avait épousée. Il savait, bien sûr, que nombreux étaient ceux qui lui avait déconseillé de se lier à une telle personne, dans un pays où les druides étaient encore vivants dans le cœur des populations. Mais il connaissait la blonde aux yeux verts qu’il avait épousée, d’abord pour un an et un jour, puis pour l’éternité. Jamais elle n’avait sacrifié le moindre animal ou la moindre âme pour une obtention pure et simple de puissance et pour la destruction…


Non, sa femme était quelqu’un de bien, même si elle était loin d’être la bonne chrétienne qu’il aurait voulu qu’elle soit. Cela l’inquiétait surtout les soirs de Samhain ou de Beltaine, mais les bienfaits qu’elle apportait au Clan étaient nombreux. Elle avait probablement déjà sauvé la vie de chacun d’entre eux plusieurs fois. Et pourtant, certains s’obstinaient à la rejeter. James ne voulait pas en arriver à des extrémités, devoir choisir entre l’un de ses guerriers et la femme qu’il aimait plus que tout. Mais, une fois encore, il secoua la tête. Là n’était pas le cœur de ses réflexions du moment. Si cette grossesse était un évènement plaisant qui se devait d’être loué et fêté comme l’arrivée du Christ, elle compliquait sévèrement les choses. Plusieurs fois déjà le Clan MacBain s’était réuni. Et à chaque fois, ils s’étaient enfoncés un peu plus dans leur soutien à Bonnie Prince Charlie. L’argent, les hommes, les armes, tout était déjà prêt pour la révolte, pour bouter l’envahisseur anglais hors de l’Ecosse, loin, très loin de leurs terres ancestrales.


James passa rapidement une grande main couturée de cicatrices dans ses flamboyants cheveux roux alors que l’autre jouait distraitement avec le pommeau de son sgian-dubh orné de l’écusson du Clan, un chat gris dressé sur ses pattes arrières, armé d’une targe d’un rouge brillant, et de leur devise, gravée sur la garde « Touch not a catt bot a targe », ou « Ne touche pas le chat sans un bouclier ». Elle était étrange cette devise, aux dires de certains, mais il s’en moquait et en était fier. Il fut alors détourné de ses sombres pensées par l’arrivée de sa sorcière, armée d’une chope d’uisge beatha.


13 Mars 1740, Fort William, Lochabar, Ecosse. James MacBain, aviné au-delà du raisonnable, promena son regard d’un bleu perçant sur les hommes assemblés autour de la grande table de chêne dans la pièce principale du cairn, sentant la tourbe et la bruyère, les odeurs de l’Ecosse. Ils étaient en réunion stratégique. Bonnie Prince Charlie devenait de plus en plus exigeant, et les Anglais étaient parfois difficiles à tromper. De plus, ils regardaient d’un mauvais œil les traditions du peuple, leur croyance en les fées, et la célébration des fêtes saisonnières. Lors de leur dernière venue, il avait dû enfermer Moira dans leur cache-aux-prêtres, et le refroidissement qu’elle y avait attrapé était, il le savait, très mauvais pour elle, car l’enfant ne devait plus tarder. D’un vaste geste mal assuré, il se rinça le gosier avec le fond de sa choppe pour oublier les cris de douleurs qui retentissaient à l’étage. Il ignorait que l‘enfantement était une telle épreuve, et il priait de toute sa ferveur alcoolisée pour que l’enfant comme la mère y survivent.


Dehors, une tempête de neige faisait rage et, bien qu’elles ne soient pas rares en cette saison, elles n’en étaient pas moins un présage inquiétant pour la jeune parturiente. C’était une fille, elle le savait, et il fallait absolument qu’elle vive pour lui enseigner le savoir que sa mère et sa grand-mère, ainsi que la mère de celle-ci et sa mère avant elle, jusqu’à la nuit des temps, avaient accumulé au fil des âges. La magie blanche était beaucoup plus difficile car il fallait toujours rester attentive à ne pas trop en faire, trop en demander, aller au-delà de ses limites. Mais elle le ferait, pour ces connaissances ancestrales, et pour James, qui serait détruit si elle venait à mourir. Alors, pour lui, elle reprit le combat, luttant contre le voile sombre qui envahissait maintenant sa vision, menaçant de la pousser à utiliser le sang pour vivre à tout prix. Cet effort, couplé à la douleur physique, faillit l’emporter mais, alors que la fenêtre laissait filtrer la pâle lueur de l’astre lunaire aussi rond que son ventre traversant difficilement la pluie de flocons, elle donna naissance à une petite fille, qu’elle nomma Eilidh pour contrebalancer la nuit pendant laquelle elle était née. Car une Lumière devait resplendir sur le cairn pour ramener la joie dans les yeux soucieux de James et dans les grimoires poussiéreux de Moira.




Avec un soupir, Eilidh reposa le journal, essuya les larmes qui perlaient au coin de ses yeux et regarda par la fenêtre, respirant l’air lourd et moite de la Caroline du Sud. Elle avait maintenant quatorze ans et était tombée sur ce petit carnet alors qu’elle cherchait une recette contre les infections dans les multiples grimoires de sa mère. Elle n’avait plus guère de souvenirs de son père, mort depuis près de huit ans maintenant pendant la bataille de Culloden, le 16 Avril 1746. Elle était encore jeune et insouciante à cette époque, ravie de se tenir sur ses genoux et de tirer sa barbe si rousse qu’elle avait peur de s’y brûler les yeux, de traîner dans ses jambes lorsqu’il recevait ses métayers, de s’entraîner avec un petit sgian dubh qu’il lui avait offert, d’escalader les immenses chiens qu’ils gardaient sur le domaine… Elle sourit tristement à ce souvenir. Tout s’était écroulé après la défaite de Culloden et la fuite de Bonnie Prince Charlie. Et son père était mort. Jamais plus elle n’entendrait son rire tonitruant ou ne serait portée dans ses bras puissants. Jamais plus elle ne verrait son regard si bleu et brillant fixé amoureusement sur sa mère.


Au départ, celle-ci avait été inconsolable, et les leçons s’étaient brusquement arrêtées. Fini, la lecture et l’écriture, les herbes à piler et à manipuler, les feux à allumer et entretenir, les comptines à réciter, les gens à soigner et à réconforter. Tout n’était plus que larmes et crêpe noir tendu sur chaque miroir et chaque portrait. Puis les Anglais débarquèrent. Ils étaient violents, les Dragons, brisant les meubles fragiles, abusant des femmes, torturant les vieillards et inculquant ce qu’ils appelaient une saine peur dans l’esprit des enfants, afin qu’ils ne trahissent plus la Couronne. A l’époque, ils n’avaient pas eu vent de la réputation de sorcière et de guérisseuse de Moira Bàn, Moira la Blanche. Mais très rapidement, les adultes avaient compris le risque et la nécessité de la fuite. Les Dragons organisaient les déportements des soldats jacobites MacBain vers les Amériques, et ils se devaient d’en profiter pour s’échapper. Cependant, seuls les soldats et leur famille étaient autorisés à quitter l’Ecosse, aussi Moira, brisant ses vœux, dut épouser rapidement un des soldats, Donald MacBain, ce qui leur permit d’embarquer sur un grand navire malsain vers le Nouveau Monde.


La traversée fut un calvaire pour l’enfant qu’elle était à cause de la saleté, de la promiscuité, du manque de nourriture, des rats, des épidémies… Tout ce qui avait contribué à étendre la réputation de sa mère, qui puisait dans ses réserves d’herbes pour soigner l’un ou l’autre, n’organisant pas de rituel de peur qu’un être trop bien pensant n’en prenne ombrage et ne la jette à la mer. Avec une satisfaction attristée, Eilidh vit que ces occupations forcées et l’attention de chaque instant de Donald apportaient une paix nouvelle sur le visage de la sorcière. Ils survécurent cependant à la traversée et débarquèrent, affaiblis et amaigris, mal nourris, sur les côtes du Nouveau-Monde, avant de prendre le chemin de la Caroline du Sud.


Là-bas, la solidarité légendaire des Ecossais reprit le dessus et ils furent recueillis par des membres du Clan Cameron, le temps de pouvoir faire leur propre chemin dans ces terres vierges qu’étaient les Amériques. Et, en découvrant les étendues de forêt vierge moite et humide, la chaleur étouffante et le bord d’une mer plus chaude que tout ce qu’ils avaient connu dans leur pays natal, ils entrèrent en contact avec l’esclavage. Bien sûr, ils avaient entendu des rumeurs. Mais cela semblait tellement inconcevable, tous ces hommes et ces femmes à la peau si noire qu’ils semblaient venir d’un autre monde que le leur, et cette soumission si contraire à des siècles de tradition. La révolte et la liberté coulaient dans le sang des Highlanders, et jamais ils n’auraient pu supporter cette situation. La première réaction de la famille MacBain fut la peur. Ces gens si sombres étaient-ils des Unseelies, des faës maléfiques ? Étaient-ils humains ? Puis ce fut le malaise. Fallait-il vraiment brider la liberté d’une personne, quelle que soit sa couleur ? Puis la résignation. S’ils ne se rebellaient pas, cela devait signifier que l’esclavage coulait dans leurs veines, qu’ils ne pouvaient vivre que de cette façon… Ce fut ce dernier sentiment qui, chez la plupart des colons, prit le dessus.


Les MacBain s’installèrent donc et, pendant les longues périodes où il leur fallut abattre de lourds travaux, la jeune Eilidh se trouva seule. Sa curiosité naturelle reprit le dessus, de même que sa joie de vivre contagieuse, la poussant à aller explorer les zones de forêt tropicale entourant leurs terres. Bien sûr, tout était étrange pour elle, perturbant, mais sa mère était là, et il lui fallait bien faire avec. Un jour, elle se perdit en forêt et fut recueillie par un autochtone, un sauvage à la peau rouge et aux pommettes hautes, aux longs cheveux d’un noir mat. Ils ne se comprenaient pas par la parole, mais l’homme parvint malgré tout à la reconduire sur le bon chemin. Elle conçut de là un grand désir d’en apprendre plus sur ce peuple qu’elle avait vu pour la première fois.


De là, elle n’eut plus guère de temps pour partir en exploration. Dès que la maison fut habitable, Moira installa son antre de sorcière, plein de potions et d’herbes, de grimoires et de divers instruments tous plus étranges les uns que les autres. De nombreuses expérimentations étaient nécessaires pour découvrir les propriétés de ces plantes qu’elles n’avaient jamais vues et dont elles n’avaient jamais entendu parler. Et les leçons recommencèrent. Ainsi passèrent de nombreuses années, ponctuées par quelques accidents et peu de faits véritablement marquants, alors que les sorcières peinaient à former un convent et que Donald achetait des esclaves et se découvrait une âme de marchand.

Perdue dans ses pensées, Eilidh finit par se lever de sa chaise à bascule pour tendre la main sous les trombes d’eau déferlant du ciel. Le climat de la Caroline du Sud avait de quoi perturber, mais la pluie restait une constante rassurante. Se rendant dans sa chambre, elle passa une belle robe de lin en repassant dans sa tête le peu d’espagnol qu’elle connaissait. De fait, si elle parlait couramment l’anglais et le français, en plus de son maternel gaélique, ainsi qu’un peu de latin que lui avait appris Donald, cette langue méditerranéenne lui restait quelque peu obscure, bien que compréhensible.


Lorsqu’elle descendit dans la salle de réception, les regards de Donald, Moira et Xavier se fixèrent sur elle. Elle l’ignorait mais, du haut de ses quinze ans, elle faisait déjà forte impression. Comme la plupart des Highlanders, elle était très grande, tenant de son père, atteignant la taille très respectable d’un mètre soixante-et-onze (elle tenait à ce dernier centimètre). Sa peau crémeuse et ivoirine n’était troublée par aucune tache de rousseur. Les privations de leurs premières années dans les terres sauvages des Amériques et les travaux lourds de construction avaient sculpté son corps mince aux courbes déjà féminines, alors que sa longue chevelure dorée balayait le creux de ses reins mis en valeur par les paniers de sa robe céruléenne qui répondait parfaitement à l’éclat de ses grands yeux en amande.

Le jeune Espagnol l’accueillit en bas des marches, ébloui malgré lui par sa fiancée. Il la voyait là pour la première fois, le mariage ayant été arrangé par ses parents et ceux de la jeune fille. Celle-ci, résignée, observa longuement l’homme à la peau olivâtre et aux cheveux d’un noir brillant, ses yeux sombres obstinément fixés sur son décolleté. Retenant la grimace qui avait menacé de tordre des douces lèvres roses, elle prit son bras et rejoignit sa mère.


Dans son trousseau, point de linge de maison ou de belles tenues brodées, mais des grimoires illisibles, des plantes et des potions. Moira avait pensé à tout pour que sa fille puisse exercer sa vocation de wiccane dans sa nouvelle demeure. Bien sûr, sa formation n’était pas terminée, car une sorcière n’atteignait jamais les limites de son savoir.

Bien que tous deux chrétiens, les jeunes mariés ne firent qu’une très rapide cérémonie durant laquelle un prêtre fatigué les bénit en leur faisant jurer fidélité, jusqu’à ce que la mort les sépare. Eilidh avait eu beau s’être pliée de bonne grâce à ce mariage imposé par Donald pour accroître ses exportations avec les Espagnols, elle n’en considérait pas moins son mari comme quelqu’un d’inutile à son développement et qui ne cherchait qu’à la déraciner une seconde fois. Son arrogance fut cependant de courte durée, car s’il ne l’aimait pas, Xavier n’en restait pas moins un être fort qui la chérissait et sur qui elle pouvait compter. Mais plus que tout, il lui apporta deux choses véritablement nouvelles qui bouleversèrent sa vie à jamais.


La première fut son propre domaine, sur lequel elle était libre d’exercer, libre de se lier avec les esclaves, qu’elle considérait comme des êtres humains à part entière qui n’auraient jamais dû se retrouver sous le joug, et libre d’explorer, passant de très longues heures sur ses terres de Mexico (la Californie actuelle), flânant sur la plage ou dans les terres fertiles, recueillant de nouvelles plantes et exerçant son art sur tous sans distinction, malgré les préjugés. De fait, le changement de climat lui fit le plus grand bien. La chaleur sèche de son nouvel habitat lui seyait à merveille, et elle s’épanouissait telle une rose au soleil, même si la pluie lui manquait parfois. Et si elle était une rose, elle avait aussi ses épines. Jamais elle n’avait cessé de s’entraîner, et le lourd sgian dubh de son père n’était jamais loin de sa main. De plus, son éducation libre et beaucoup plus poussée que celle de la plupart des femmes lui donnait les mots et les armes pour lutter dans les débats d’idées et les argumentations qu’elle appréciait grandement. De fait, ses origines ainsi que son propre caractère la poussait à souvent vouloir convaincre, voire imposer ses idées.


La seconde chose que lui apporta Xavier fut la musique. Eilidh connaissait la musique et les légendes de son Ecosse natale, mélodies joyeuses ou mélancoliques au violon, à la cornemuse et à la voix, mais elle ne s’y était jamais intéressée particulièrement auparavant. Cependant, la finesse des symphonies du continent, les instruments nouveaux qu’elle découvrait, lui donnaient envie de comprendre et d’écouter, de façon presque boulimique, ces nouveaux sons qui titillaient son imagination.

Ce fut d’ailleurs lors d’une de ses interventions dans la hutte d’un esclave qu’on lui avait signalé comme blessé qu’elle entendit pour la première fois ces musiques africaines, profondes, au rythme soutenu et envoûtant qui finit de la convaincre que ceux que l’on considérait si mal possédaient leur propre culture et leurs propres légendes… mais également leurs propres sorciers. Le houngan local était, heureusement, un adepte de la magie blanche plus que des malédictions, cherchant à protéger les autres esclaves du mauvais œil plutôt que cherchant à le lancer sur eux. Elle était parvenue à gagner sa confiance et ils échangèrent réellement sur leurs savoirs respectifs. Il lui apprit également quelques légendes locales, notamment une qui lui parut particulièrement intrigante, parlant d’un esprit totem de Peau-Rouge, un félin venu du sud qu’ils appellent Jaguar, un animal d’un brun foncé, presque noir, aux rosettes plus claires et aux yeux d’un jaune citrine troublant.

Sans y réfléchir plus avant, Eilidh en parla à Xavier. Cela faisait maintenant presque cinq ans que les jeunes gens étaient mariés, mais nul enfant n’avait encore béni leur union, ce qui avait poussé le jeune marchand à négliger son épouse. Cependant, il prit en compte les remarques de sa femme et organisa une grande partie de chasse, craignant pour la sécurité de ses invités et de ses propriétés, esclaves inclus. Inquiète, la sorcière insista pour les accompagner, craignant qu’il ne s’agisse plus d’une créature « autre » que véritablement d’un animal. Elle n’avait certes jamais entendu parler d’un esprit qui aurait pris forme animal, mais certaines créatures arpentaient la surface du monde dans le plus grand secret, inconnues des humains, insoupçonnées.


L’expédition mit une semaine à atteindre l’endroit de la dernière apparition connue du Jaguar. Aussi silencieusement qu’un troupeau de vaches, ils pénétrèrent sous la frondaison verdoyante, bravant la chaleur sèche et les insectes, s’enfonçant dans la marée végétale. Ils finirent par atteindre une trouée dans les arbres, d’où ils commencèrent à chercher des traces du passage du prédateur. Ignorante de ces choses de la chasse, Eilidh observait les plantes, laissant ses grands yeux cyan fureter alentours, puis se lever pour chercher directement dans les branches les fruits guérisseurs qui pouvaient être utilisés dans ses potions. Mais ce que son regard accrocha fut tout autre. Du haut d’un arbre, deux pupilles fendues, jaunes, l’observaient. Elle n’eut que le temps d’ouvrir la bouche avant que l’animal ne l’attaque, dérangé dans sa sieste. De ce jour ne lui reste encore que la peur, la souffrance, puis l’impression de couler encore, encore et encore…

Elle eut l’impression de ne jamais se réveiller. Son corps luttait contre ce qui essayait de l’envahir, et son esprit peinait à retrouver son sens commun, embourbé dans une fusion inhabituelle qui refusait de s’achever totalement. Lorsqu’elle sortit enfin de sa torpeur, elle ressentit la fraîcheur relative d’une pièce sentant la pierre et la moisissure, mais aussi une odeur moins connue, plus musquée, qu’elle peinait à identifier. Elle ouvrit alors les yeux sur une grotte sombre, où elle entendait un filet d’eau couler. Elle essaya de bouger et se rendit alors compte de sa nudité. Elle ignorait comment elle était arrivée là, qui l’y avait emmenée, et elle se retrouvait nue comme au premier jour. La panique manqua l’envahir, faisant se mouvoir quelque chose « autre » en elle, achevant de la figer dans une peur glacée.


Jamais elle n’avait entendu parler d’une telle chose, mais son esprit habitué à l’occulte pouvait apercevoir une éventuelle explication à sa situation, même si elle s’y refusait. Alors que son esprit tentait de saisir toutes les implications de ce qu’elle pensait être sa nouvelle situation, un homme en tenue d’Adam apparut. Le premier réflexe d’Eilidh fut de fermer les yeux puis, se souvenant de sa propre absence de tenue, prit sur elle de graver dans sa mémoire les traits de son agresseur. Il n’était pas très grand, mais d’une beauté sauvage et d’un charisme lui donnant une présence occupant l’espace bien plus efficacement. Il lui rappelait Bonnie Prince Charlie, qu’elle avait eu l’occasion de voir une fois. Une personne ne payant pas véritablement de mine au premier abord, mais qui se révélait d’un attrait irrésistible lorsqu’il ouvrait la bouche, ce qui expliquait bien plus efficacement que tout ce que les Anglais avaient pu dire, pourquoi des centaines de guerriers farouches des Highlands l’avaient suivi dans cette folle entreprise de reconquête. Cet homme donc, bien que plus petit que ce à quoi elle se serait attendu, possédait de longs cheveux noirs et brillants lui rappelant vaguement Xavier, de la même couleur que ses prunelles. Par contraste, sa peau brune presque rouge semblait trancher, de même que ses dents blanches qu’il affichait clairement en cet instant.


Il lui parla alors dans une langue dont elle ignorait tout, mais dont le ton ironique lui indiquait clairement qu’il souhaitait savoir si le spectacle lui plaisait. Eilidh ne put que rougir furieusement avant de forcer sur ses muscles pour se relever en position assise. Elle faillit d’ailleurs ne pas y parvenir tant elle se sentait affaiblie. Cela ne fit que confirmer qu’elle ne pourrait s’enfuir et échapper à cet homme, et elle doutait que Xavier ou les autres chasseurs soient encore vivants. La coïncidence semblait trop énorme pour qu’il n’y ait pas de corrélation entre les deux évènements. Savoir que son époux était mort serra le cœur de la jeune femme. Finalement peut-être en était-elle venue à l’aimer, comme le confirmaient les larmes qui coulaient maintenant sur ses joues. L’homme, prévenant, vint s’agenouiller près d’elle, lui demandant apparemment la raison de ses larmes. Elle ne pouvait lui répondre, perdue dans sa douleur et luttant contre un instinct en elle qui réagissait avec violence devant leur proximité.


Il lui fallut plusieurs mois pour se remettre moralement de cette perte, durée pendant laquelle elle apprit à réutiliser son corps, qui semblait étrangement plus fort et résistant, mais aussi son esprit qui réagissait désormais de façon beaucoup plus violente, presque contre sa volonté. La première lune fut une surprise à tous les points de vue, autant pour sa transformation que pour les chaleurs, inattendues, qui allaient tellement à l’encontre de ce dont elle avait l’habitude. Sa fascination récente pour le sang et la viande fraîche étaient également perturbante à un autre niveau. Elle avait conscience des difficultés de la vie, et de la nécessité de se nourrir ou de se défendre, mais elle avait toujours rechigné à la violence gratuite qui allait à l’encontre de ses croyances de wiccane. Or son alter ego animal semblait apprécier d’imposer sa présence d’une façon beaucoup plus agressive que ce qu’elle pouvait supporter. S’ensuivit un véritable cas de conscience lorsque Molimo et Eilidh purent enfin échanger par la parole.

L’Amérindien lui avoua regretter son geste lorsqu’il comprit qu’elle était femme-médecine. Mais ce qui était fait était fait, et il lui fallait désormais s’adapter à sa nouvelle situation. Après plusieurs dizaines d’années durant lesquelles l’homme lui apprit à tenir la bride à son animal intérieur, ils rejoignirent un camp de natifs où elle put faire la connaissance de nouvelles personnes et apprendre de nouvelles techniques de guérison utilisant des plantes dont elle ignorait tout, pendant que George Washington devenait le premier président des États-Unis, ou que la Louisiane était rachetée à la France.


Ils finirent par définitivement quitter la forêt à l’aube de la guerre de 1812, pendant laquelle Eilidh testa sa force de caractère en aidant à soigner les blessés, suivant sa vocation, mais aussi pendant laquelle Molimo fut tué par un loup-garou. De là, elle conçut une certaine méfiance envers ce peuple qui aurait pu être un allié malgré leur organisation particulière. Elle développa cependant, durant ces guerres sanglantes, un certain calme qui semblait parfois agir sur son entourage, les poussant à une certaine forme de confiance, mais surtout évitant que ne se retourne contre elle son attention de tous les instants envers ses patients. Elle ne le testa jamais véritablement sur un autre Garou, puisqu’elle ne les fréquentait pas et qu’elle ne put retrouver de Jaguar –faisant d’ailleurs particulièrement attention à ne pas Changer quelqu’un.


Les années, puis les siècles passèrent, les guerres succédant aux guerres, les annexions aux conquêtes ou aux ventes. Le Texas et Mexico rejoignirent les États-Unis, jusqu’à la Guerre de Sécession, durant laquelle elle s’investit car la libération des esclaves lui tenait à cœur. Ils étaient aussi, voire même désormais plus, humains qu’elle, et avec ses sens nouvellement développés, leur musique résonnait en elle avec une puissance particulière. Et si la guerre ne lui plaisait pas, la protestation était dans son sang depuis son enfance, la poussant à lutter pour l’égalité des Noirs, mais aussi celle des femmes au début du XXème siècle.


Physiquement, la jeune femme –même si cela faisait longtemps qu’elle ne se considérait plus comme telle- n’avait pas changé. Figée dans la beauté de ses vingt ans, son corps gracile aux courbes fines, de même que ses longs cheveux blonds ou ses grands yeux bleus en amande, changeaient simplement de vêtements et de style, s’adaptant difficilement aux modes changeantes, appréciant toujours les robes longues et les corsets ou les chignons complexes. Cependant, sa personnalité avait radicalement évoluée. Elle avait été une enfant joyeuse et simple, aimant son prochain et exerçant sa vocation de wiccane avec un grand enthousiasme, aimant la liberté et la stimulation intellectuelle des débats d’idées. Elle était désormais plus grave, ayant vu plus de morts et de sang qu’elle ne l’aurait souhaité, moins légère dans son attitude, malgré les sourires radieux dont elle pouvait gratifier son entourage. Elle faisait moins confiance aux gens, et de communautaire, elle était devenue plus solitaire, protégeant farouchement son intimité. De timorée, elle était devenue sensuelle et libérée, passionnée presque. Ses débats d’idées étaient devenus de véritables combats d’arguments, sa vocation un défi de tous les instants, et la musique le seul moyen pour elle de véritablement s’apaiser.


Elle adopta d’ailleurs une vie de bohème, vivant de musique, allant de ville en ville sans jamais s’attarder, sans évoquer son véritable nom, prenant de régulières nouvelles des immigrants, rencontrant sur son chemin de multiples créatures, sorciers et garous, voire même quelques vampires qu’elle esquiva prestement. Elle n’avait rien en particulier contre eux, malgré le fait que leur façon de se nourrir la répugnât quelque peu. Elle accueillit avec joie les « Roaring Twenties » et le jazz vers lequel elle se tourna avec enthousiasme, apprenant à manier la contrebasse et le saxophone. Elle se concentra également sur les évolutions de la médecine, car si les technologies nouvelles semblaient affluer en masse et beaucoup trop vite, ce sujet la passionnait suffisamment pour qu’elle fasse l’effort d’en comprendre les changements. Elle devint une des grandes amies d’Alice Paul, fondatrice du Parti National des Femmes, un lobby luttant pour leur égalité totale, puis participa activement au Mouvement pour les Droits Civiques des Afro-Américains, et enfin à la Grève des Femmes pour l’Egalité, en 1970. La victoire de 1973 pour le droit à l’avortement lui fit se poser des questions importantes. Molimo n’avait pas véritablement pu lui répondre sur les conséquences des chaleurs lunaires et elle ignorait s’il lui serait possible un jour de tomber enceinte. Elle en doutait fortement, au vu du choc que représentait la transformation, mais elle souhaitait garder espoir.


La nouvelle indépendance des femmes lui permit d’investir les sommes d’argent accumulées depuis longtemps, et d’envisager un véritable avenir professionnel. Elle aimait soigner de façon informelle, rencontrer des sorcières et échanger des rituels, mais la véritable médecine et ses découvertes, particulièrement la chirurgie et l’étude des organes internes tels que le cœur ou le cerveau la fascinaient particulièrement. Elle entreprit donc de véritables études, se forçant à s’adapter aux nouvelles méthodes, aux ordinateurs, aux machines de soin, aux téléphones afin de s’intégrer à ce monde. Elle-même ne possédait pas ce genre d’outils, et la transition fut difficile, notamment linguistiquement. Ces nouveaux mots, cette nouvelle syntaxe, ce vernaculaire et ces accents… tout lui était étranger et il lui semblait presque devoir apprendre une nouvelle langue. Elle s’exprimait parfois de façon anachronique, elle le savait, malgré la nécessité de garder le secret sur son existence, et son accent écossais n’avait jamais tout à fait disparu, ses « r » roulant parfois de façon étrange. Une fois son diplôme en poche, ce qui fut un véritable exploit car elle n’avait jamais eu de formation et qu’elle était perturbée au moins une fois par mois par une nécessité poilue, elle arrachait la dernière page de l’année 1997. Il lui avait fallu plus de quinze ans pour obtenir ce bout de papier ridicule qui disait qu’elle était habilitée à pratiquer ce qu’elle faisait depuis ses huit ans.


Elle eut des difficultés à trouver un poste véritablement intéressant dans ces hôpitaux équipés qu’elle voulait intégrer plus que tout. Elle continua alors à se former théoriquement, allant d’université en université, de centre hospitalier de formation en dispensaire, puis finit par être attirée par une ville bien particulière autour de laquelle elle tournait depuis longtemps, la Nouvelle-Orléans. Elle avait longtemps hésité à cause de leur accent incompréhensible, mais la combinaison de l’influence jazz et d’une jolie petite maison ressemblant trait pour trait à celle que sa mère avait possédé achevèrent de la convaincre.


Le 4 Juillet 2005, Eilidh NicBain, autrement appelée Ellen, déménagea donc dans cette petite maison coloniale en périphérie de la ville, proche du baillou, et recommença à exercer cette vocation que sa mère lui avait transmise. Sachant que le risque "d'accidents" était grand, elle abandonna vite l'idée d'exercer dans un hôpital et construisit une petite annexe, un dispensaire dans lequel elle se consacra à l'étude et au soin des créatures non humaines qui semblaient foisonner dans la ville. Tous les équipements sur lesquels elle parvint à mettre la main étaient nouveaux pour elle et il lui fallut bien souvent expérimenter avant de pouvoir les utiliser avec beaucoup de naturel, malgré le fait qu'elles représentent une aberration dans son esprit de femme du XVIIIème siècle. Elle mit quelques temps à se forger une réputation, et encore un peu plus pour réussir à s'approcher des loups-garous sans froncer le né, ses réticences n'étant pas encore effacées.


Et si ses nuits, et bien souvent ses soirées, étaient occupées par le dispensaire et les différentes interventions qui exigeaient d’elle un effort et une maîtrise constants, ses journées se passaient dans les différents bars à jazz de la ville, où elle venait écouter autant que se produire, ou même dans les lits des divers hommes avec lesquels elle assouvissait son besoin sans fin de contact. En somme, il était toujours complexe de la joindre, car le fonctionnement du bipper qu'elle avait acheté ne l’intéressait pas outre mesure (elle ne le consultait pas régulièrement en-dehors de ses "horaires de service" et qu’elle ne possédait pas ces petites choses étranges appelées « téléphone portable », étant bien plus souvent retrouvée à l'odeur. Les rares personnes qui connaissaient son adresse n’essayaient d’ailleurs jamais de se rendre dans la petite maison coloniale à étage devant laquelle une chaise à bascule antique recouverte d’un châle en crochet parme, et dont le dos était recouvert d’une étrange gravure représentant un chat tenant un bouclier, se balançait doucement.




Derrière l'écran


Pseudo ; Ima Âge ; 23 ans (majeure et vaccinée =) Fréquence de connexion ; Plusieurs fois par semaine, mais pas souvent le week-end Comment avez-vous connu le forum ? Je ne sais pas si elle est d’accord pour que je le dise, mais j’ai été incitée par I. Spencer Jones ;p Comment trouvez-vous le forum ? Le thème est vraiment très beau et très intuitif dans son utilisation Multicompte ? [ ]OH YEAH / [X]NO. Code en spoiler :
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Dernière édition par Eilidh NicBain le Mar 23 Oct - 20:28, édité 2 fois
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Connor O'Brien
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▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ
▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café


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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeLun 22 Oct - 22:11

Welcome tout plein jolie médecin cinglé
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeLun 22 Oct - 22:44

"Don't touch a cat without a shield" 670509965

*Câlin Félin*
Bienvenue ma belle ! Ton perso est juste... parfait, il est tout ce que j'aime ! coeur Et tout ce dont on a besoin dans le pard ! Rolling Eyes

What a Face

Spencer, merci de m'avoir déniché cette perle ! I love you
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M. Rehan O'Neal
« You know I'll be your Queen »





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▌Citation : « Sans ambition il n’y a pas de talent. »


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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeLun 22 Oct - 22:57

bienvenue What a Face *va faire brûler le pard* "Don't touch a cat without a shield" 2605691698
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 7:13

Welcome ! **
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 8:45

Bienvenue o/
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 12:04

Merci pour votre chaleureux accueil =)
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Tess E. Littleton
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 15:05

bienvenue *-* ta fiche est-elle terminée ? I love you
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 16:05

bienvenue ici mademoiselle!
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 16:32

Oui, oui, ma fiche est terminée =)
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Tess E. Littleton
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 20:09

alors, j'ai lu ta fiche d'une traite et elle est superbe I love you un vrai régal ♥️
néanmoins, la profession de chirurgien au sein même d'un hôpital est impossible pour un lycan. ** Cela signifie être constamment le nez dans le sang et donc s'exposer sans cesse. Un accident est vite arrivé, un lycan ne peut pas se maîtriser 24/24h malheureusement **
par contre, je peux te proposer ceci :
nous n'avons pas de poste de guérisseur dans le pard ; mais nous pouvons en ajouter un pour toi, si tu le souhaites. Ou bien (ou en plus), ton personnage peut être connu pour panser les blessures des CESS et donc avoir une sacrée réputation en ville et même par delà les frontières. Elle tiendrait ainsi une sorte de clinique (plutôt un dispensaire) totalement inconnue du grand public, dans laquelle elle soignerait les CESS (lycans, vampires ou les deux, à toi de voir. Pourquoi pas les sorciers aussi, éventuellement. Bref, les non-humains quoi =>) C'est le genre de poste qui lui offrirait un certain prestige, d'autant plus qu'elle exercerait une certaine autorité étant donné que sa présence serait quasiment indispensable (aaa)
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 20:14

D'accord... Euh, du coup je modifie cette partie pour dire qu'elle a ouvert un petit dispensaire privé, et vous me direz si ça vous plaît ^^
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Tess E. Littleton
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 20:22

oui, navrée de t'avoir déçue **
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 20:30

Aucun problème, ça paraît logique. J'ai donc modifié un partie de l'histoire, la fin. Dis-moi si ça te convient, je modifie ma page perso pour le métier
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 20:37


Félicitations !


« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »
Officiellement bienvenue sur COB ! Parfait I love you Je ne te redis pas combien j'ai aimé ta fiche, mais je t'incite à faire ajouter le dispensaire parmi les fonctions (si tu le souhaites, tu peux même poster la description que tu souhaites pour qu'on l'ajoute à la liste, dans le sujet des emplois) Te voilà donc ajoutée chez les lycanthropes ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! ♥️ Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée tromimi

Se Préparer

A ce stade, t'as passé la validation, et ça mérite avant tout un bravo ! Tu fais officiellement parti de la famille, et tu vas pouvoir commencer à t'éclater. Mais avant, il y a encore quelques détails à régler.
Si ce n'est pas encore fait, un agent d'intégration va bientôt te prendre sous son aile pour t'aider à t'intégrer. Pour rappel, voici le fonctionnement de L’Équipe d'Intégration. Tu trouveras là la liste des agents ainsi qu'un petit descriptif, qui te permettra d'en savoir plus sur ton parrain.
Enfin, te voilà arrivé à la phase des obligations administratives ! Plusieurs étapes :
Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité dans le Bottin des Avatars, en respectant le formulaire évidemment !
Si ton personnage est un Prédéfini ou bien un Scenario, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Modérateur spécifie qu'il est désormais pris !
Pense aussi à réserver ton métier/rôle , histoire qu'on sache un peu qui est qui. De même, il te faut recenser ton pouvoir dans la Liste des Capacités. N'oublie pas de respecter le formulaire qui est proposé Wink
Puis, il est impératif de créer ta Fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. Tu peux aussi créer un sujet dans les Répertoires de topics, histoire de recenser tes futures aventures ! cinglé
Enfin, tu peux si tu le souhaites venir réclamer un Rang Personnalisé.

Une fois que t'as fait tout ça, t'es paré pour le jeu, soldat ! super

En revanche, il te reste encore des choses indispensables à savoir, et pour cela, on te donne directement rendez-vous dans le

GUIDE DU JOUEUR

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Lexy Williams
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Lexy Williams



▌Age : 34
▌A débarqué le : 05/02/2012
▌Parchemins : 573
▌Quantité de sang disponible : 22208
▌Age du personnage : 25 ans
▌Rang : Fouille-merde
▌Job : Mécano au Black Lion
▌Citation : Kawabounga !


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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 21:02

Hellew petite jaguar, bienvenue What a Face

Et histoire de te lancer un peu dans le bain, je t'invite à venir par ici ticoeur
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Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »





Asher L. Blackstone



▌A débarqué le : 21/07/2010
▌Parchemins : 4682
▌Quantité de sang disponible : 32110
▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus !
▌Rang : Chef du clan Blackstone.
▌Job : Chasseur à mes heures perdues.
▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.


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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitimeMar 23 Oct - 21:12

Bienvenue miss ! Amuses-toi bien sur le forum. I love you
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MessageSujet: Re: "Don't touch a cat without a shield"   "Don't touch a cat without a shield" I_icon_minitime

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