Sujet: SWAN ☆ I'm the fury in your head Lun 25 Juin - 0:25
Swan Kavanagh
❝ personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance ❞ [graham greene]
josh hartnett tumblr
Identité
Je m'appelle SWAN KAVANAGH. J'ai 161 ANS, j'en fais 30. Je suis né(e) le 1 OCTOBRE 1851 À BELLERIVE et je suis AMÉRICAIN. Je suis un VAMPIREQUI NE S'INTÉRESSE PAS AUX HOMMES et je suis UNE CRÉATURE QUI FAIT PARTIE DU CLAN NEWREWELL CAR JE SUIVRAI MON SIR MEKARE ÉTERNELLEMENT.
Capacité Spéciale ; Torture de l'âme : Capacité 1 > Avec cette capacité, il peut faire souffrir un être par la force de son esprit, lui faisant alors vivre mille tourments. Torturant son esprit et le rendre complètement fou. Cependant, il ne maîtrise pas entièrement cette capacité car Swan est lui-même très déséquilibré. Son pouvoir pourrait alors se retourner contre lui s'il en use énormément ou s'il l'utilise contre une créature supérieure à lui (un vampire ou un lycan plus âgé).
Habitudes Diurnes
Lorsque la journée se lève, je ne peux rien faire. Je reste emprisonné entre quatre murs, refusant de sortir car les lumières du soleil ne feraient de moi qu'un tas de cendre. Cela me manque de ne plus entrevoir ces rayons lumineux et je dois avouer que cela m'attriste profondément. Je me souvins encore les journées que je passais lorsque j'étais un simple humain. Je rendis visite à mes amis, allant à la rivière avec eux et on s'amusait toute l'après-midi sous l'eau. Cette époque est bien révolue. Cela fait un siècle et demi que je ne m'amuse plus.
HABITUDES NOCTURNES
Même si le soleil est devenu mon pire ennemie malgré moi, la nuit l'est tout autant. Elle est même pire que le jour. Je n'aime pas cette période de la journée car cela fait ressortir ce que j'ai de plus de mauvais en moi. Le besoin de sang qui assaille mes entrailles, m'obsédant complètement et me rendant totalement sans jugement raisonnable. Oui, je ne maîtrise pas du tout cet animal qui m'habite. Ce monstre qui est tapi dans l'ombre lorsqu'il s'est rassasié. Toutes les nuits, c'est la même rengaine. Je me nourris de ces innocents qui croisent mon chemin par inadvertance. Je sais que c'est contre la loi et pourtant je ne peux m'empêcher d'avoir cette soif qui me ronge depuis des années maintenant. C'est pour cela que je suis obligé de cacher mes victimes dans le cimetière. J'aimerais apaiser la bête qui est en moi, me trouvant un humain qui serait complètement consentant à ce que je puisse m'abreuver de son sang mais je ne peux pas. Je me refuse qu'un être pur puisse accepter d'être un esclave d'une créature telle que moi. Alors je me laisse aller à ma bestialité tout en sachant pertinemment que ma culpabilité me tortura peu de temps après.
DESCRIPTION PHYSIQUE
Les personnes qui m'ont déjà côtoyé disent de moi que je suis un charmant jeune homme. Très bien bâti et avec un regard intense. Je pouvais sans peine séduire beaucoup de fille lorsque j'étais humain. Cependant, à cause de la voie que j'avais emprunté, je n'avais pu m'engager avec une femme. Ce n'était pas bien grave car cela ne m'intéressait pas. Je me souvins de mon sourire accompagné de fossettes qui donnait la bonne humeur aux personnes qui paraissaient moroses. Les vielles dames du village ne cessaient d'ailleurs de me pincer les joues, tellement qu'elles aimaient mon visage d'ange comme elles disaient. Je devais bien l'avouer que j'avais un certain charisme et que j'avais des facilités à attirer l'oeil de mes jeunes paroissiennes. Ce qu'elles aimaient en moi, c'était que je pouvais leur apporter une certaine sécurité et stabilité mentale aussi. Bref, le genre idéal en somme. De nos jours, les femmes inconnues que je croisais dans la rue essayaient tout bonnement de s'échapper de mes griffes. Mes vêtements sombres ainsi que ma longue veste en cuir noir ne mettaient pas réellement les personnes en confiance lorsque je les rencontrais par hasard. Mon regard qui reflétait que bonté auparavant, ne renvoyait plus que de la tristesse et de la froideur. Oui, de nos jours, je ne suis plus ce charmant jeune homme d'antan. Les enfants n'allaient plus vers moi pour jouer ne serait-ce qu'un moment, les jeunes filles ne se précipitaient plus pour me charmer. Ils préféraient tous fuir... Et ils avaient bien raison.
CARACTÈRE
Ma personnalité est assez complexe. Je dirais que je ne suis pas vraiment une personne facile à vivre. On pouvait très vite péter un câble en ma présence, mais je suis sûr au moins d'une chose, c'est que les psychologues raffoleraient d'avoir un cas comme moi dans leur cabinet. Je montre très souvent de la froideur lorsque je m'adresse aux personnes qui veulent bien converser avec moi, bien évidemment. Très peu bavard, il faut bien sûr qu'elles puissent engager la conversation et puis si ce n'était pas assez intéressant pour moi, jamais je m'attarderais à l'écouter. Cette carapace que je garde, cache en faite une très grande souffrance dû au passé que j'ai vécu et au présent que je subis. Je me torture l'esprit depuis des années car je n'ai toujours pas accepté le monstre que je suis devenu. Cette culpabilité qui coule dans mes veines n'a fait qu'engendrer une rage profonde qui sommeil en moi et qui nourrit cette créature de la nuit que j'étais. Ce n'était pas étonnant qu'une fois la nuit tombée et que la faim me tourmente, je me transforme en ce meurtrier sanguinaire, totalement incontrôlable et impulsif. Cependant lorsque j'ai toute ma lucidité, on peut voir la sagesse et le calme que je pouvais apporter. Peu de personne connaisse ces traits doux de mon caractère car je suis très solitaire. Le sourire faisait parti de ma vie auparavant, mais maintenant je ne suis plus un joyeux. Au contraire, la tristesse se lit sur mes yeux. Je suis un homme rempli de chagrin et je ne reflète plus que de la souffrance à l'intérieur de moi. Pourtant j'aimerais bien retrouver un peu de bonheur mais comment pourrais-je retrouver la paix alors que je saigne sans vergogne. Le mystère plane sur moi car je ne parle que très peu de ma vie privée et lorsque je suis exaspéré, je peux me montrer d'une méchanceté sans limite. Teinté d'une pointe de sarcasme sans faille. Bien sûr parfois, je me montre amusant mais tout dans l'ironie. C'est un leurre tout compte fait.
Histoire
« 40 lignes minimum »
Avant la Louisiane:
Citation :
Allongé au sol, je gisais tandis que mon regard restait ancré dans celui de la petite fille qui était inerte en face de moi. Son visage tâché de sang, ainsi que ses bras frêles, reflétaient pleinement le massacre que je venais de faire. Cette petite fille avait toute la vie devant elle, cependant elle avait rencontré mon chemin. Elle était tombée au mauvais endroit, au mauvais moment. Je sentais les larmes couler sur ma joue, tombant au sol et je bougeai légèrement mes doigts pour toucher les siens. Non, elle n'était plus là. Elle n'allait pas avoir le plaisir de connaître les états d'âmes d'une adolescente en peine d'amour, elle n'allait pas franchir le pas de la porte de l'entreprise qui venait tout juste de l'embaucher, elle n'allait pas assister aux naissances de ses petits et petites filles. Son âme allait rester là, au sol, face à moi qui la pleurait. La dernière vue qu'elle allait avoir c'était mes crocs qui arrachaient le cou de ses parents et ma silhouette qui s'avançait vers elle pour lui enlever sa vie, cruellement. Parce que j'avais juste une faim de loup et que je ne pouvais réprimer cette envie de sang. C'était injuste. Vraiment injuste. La pluie redoublait d'effort dehors et la cloche de l'église sonna me faisant renvoyer à quelques siècles en arrière.
Village de Bellerive, dans le 19 ième siècle.
Je souriais à une paysanne qui venait tout juste d'entrer dans ma paroisse, ainsi qu'aux paysans suivants. Les enfants m'apportaient même des bouquets de fleurs et parfois des insectes enfermés dans un bocal que je m'empressais vite de relâcher, de peur qu'ils suffoquent. Le dernier citoyen vint entrer dans ma bâtisse et avant de refermer la porte, mon regard se heurta aveuglément aux rayons du soleil. Je levai une de mes mains, la plaçant contre mon front pour me protéger de son éclat puis mon sourire fut plus grande. C'était encore une belle matinée pour prier avec les habitants. Je fermais la grande porte en bois massif et me dirigeais vers l'autel. Quelques heures plus tard, les mêmes paysans vinrent me remercier tout en regagnant le centre de la ville, tandis que la cloche de l'église sonna la fin de mon sermon. Tout en regardant ces gens partir, mon coeur se remplissait de joie de leur avoir transmis l'amour de notre Dieu. Je savais que pour beaucoup, ils allaient être en paix et affronter cette journée avec bonne humeur. Après tout, c'est ça mon rôle premier. Apporter du bonheur dans le coeur de chaque personne qui franchissait les portes de ma paroisse. Montrant ma bienveillance à leur égard, je savais que j'aidais ceux qui connaissaient peut-être le malheur dans leur vie quotidienne.
Cette voie m'avait été transmise par ma mère qui priait toujours chaque soir avant de rentrer dans la chambre de mon père. Elle priait avec moi puisqu'elle savait qu'elle allait encore devoir subir toutes les sévices de cet homme dénué de sentiment. Sachant aussi que cela m'apaisait, car je n'étais pas dupe. Je voyais la tristesse dans ses yeux lorsqu'elle passa le seuil de ma porte. Entendre ses cris me poignardaient la poitrine et pourtant je me souvenais toujours de ce qu'elle me disait avant de me quitter « Ne craints rien car tu vis dans mon coeur et tout ira bien si tu penses ainsi et Dieu sera toujours auprès de nous, toujours, ne l'oublies pas. » Et je fermais fortement mes yeux pour ne penser qu'à ses mots là. J'avais toujours eu la certitude qu'une entité supérieure à nous nous protégeait du mal et c'était pour cela que j'avais décidé de croire encore plus à Dieu, espérant nous délivrer le mal qui empoisonnait le corps de mon père. Cependant, tout avait basculé. À mes 16 ans, j'ai vu le diable s'emparer de lui, plus qu'il ne l'avait fait auparavant. Devant moi, il avait levé la main sur ma mère et le chagrin que j'avais de le voir corrompu par le malin vint se changer en une colère noire. Je m'interposai entre eux, le frappant de mes mains frêles du jeun adolescent qui ne savait même pas se battre. Puis tout bonnement, il répliqua en m'envoyant valser au sol, la tête rencontrant la table. Ma vision fut trouble, je voyais seulement la silhouette de ma tendre mère se pencher vers moi avec un regard inquiet, puis le trou noir. Lorsque je m'étais éveillé, avec un mal de crâne atroce, je fus horrifié de voir la seule femme que j'avais aimé gisante au sol. Je m'étais rué sur elle, la secouant mais elle était froide comme la pierre. Le silence qui régnait dans la salle à manger fut coupé par les pleurs de mon père qui était assis au sol, contre le mur, répétant seulement « Qu'ai-je fait ? » en boucle, en regardant ses mains. Mon coeur était meurtri, la seule chose que je voulais faire à cet instant précis était de me lever et lui réserver le même sort. Après tout il l'avait mérité non ? Pourtant, ce n'était pas ce scénario-là que j'avais mis en scène. Je m'étais levé, le rejoignant, puis je m'étais en face de lui portant mes mains sur son ses épaules. « Je te pardonne ». Ma mère n'aurait pas voulu que je puisse me comporter en monstre, que ma colère et mon chagrin puissent aveugler l'éducation qu'elle m'avait inculqué. Je me souvenais toujours de cette phrase qu'elle me disait à chaque fois avant de partir de ma chambre et c'était ce que j'avais fait à cet instant précis.
Je baissais mes yeux après s'être ressassé ses vieux souvenirs puis me retournai vers ma paroisse pour entrer à l'intérieur, avec un sourire légèrement triste de ne pas avoir à mes côtés cette bonne mère qui avait toujours cru que la bonté était en chaque personne malgré le mal qui les rongeait.
D'un bruit sourd, j'enfermai tout le monde dans l'église. Mon coeur battait la chamade et je me reculai, titubant, les yeux écarquillés. Ces créatures étaient venues tout droit de l'enfer. Leur dent aiguisé était des instruments de Satan en personne. Ma gorge se serrait et je me tournai vers mes paroissiens qui avaient tout aussi peur que moi. Les femmes criaient, les enfants pleuraient et les hommes essayaient tant bien que mal de trouver un moyen de sortir. Cependant, on était encerclé, on n'avait plus d'issue et ils étaient là derrière, tentant à tout prix de rentrer. Ils avaient déjà massacré tout le village et pourtant il semblerait qu'ils ne s'étaient pas assez rassasiés. C'était la première fois que je ne voyais aucune lueur d'espoir. C'était la première fois que je ne trouvais aucune solution face à ce mal. La seule arme qui les avait légèrement repoussé, fut ma croix en bois mais malgré cela, ils étaient trop nombreux pour que je puisse les retenir plus longtemps, d'ailleurs l'un d'eux me l'avait éjecté des mains tandis que j'essayai de garder la distance avec un des siens. Je pensais que ma paroisse allait être le seul endroit sauf. D'ailleurs je savais pertinemment qu'ils étaient autour de cet endroit sacré mais qu'ils n'avaient pas encore tenté d'y entrer. Comme si une force surnaturelle le retenait dehors. Mon regard s'attarda alors sur la statue du Jésus Christ et je m'agenouillai devant celle-ci, entrelaçant mes doigts puis posant alors celles-ci contre mon front. Je fermai les yeux et priai de toutes mes forces. Il n'y avait que cette seule solution. L'espoir. J'espérai qu'il m'entendrait de là-haut et qu'il pourra nous sauver de ce cauchemar. L'un de mes paroissiens prit soudainement la parole « En voilà un !! » Dit-il avec hargne. Mon sang n'avait fait qu'un tour, et je me retournai vivement vers lui et la créature qu'il nous présentait. C'était un jeun garçon, pas plus d'une dizaine d'année. Il avait l'air fragile, d'ailleurs, je me souvins de lui lorsqu'ils avaient attaqué l'auberge. La jeune femme qui semblait mener cette bande de meurtrier était collée à lui, lui faisant boire le sang des humains qu'elle tuait, comme s'il ne pouvait pas se débrouiller par lui-même. Je me mis à la hauteur de Jacob, cet homme avec qui j'ai grandi, mon ami et un homme qui avait la dent dure aussi. « Pourquoi l'as-tu emmené ici !! » lui criais-je. Puis mon regard se tourna vers cet être qui paraissait si innocent, si malade. Il semblait appeler au secoure, marmonnant dans sa barbe. J'avais qu'une seule envie c'était de le relever et de le relâcher. Ma grande bonté me perdait à cet instant précis et Jacob l'avait entrevu. De ses lourdes mains, il me prit par les épaules « Swan, c'est un monstre comme les autres !!!! Il faut qu'ils sachent qu'on ne se laissera pas faire par eux, ces abominations de l'Enfer !!! Ne t'attendris pas face à ce visage d'enfant perdu et faible, car ce n'est qu'un leurre !!! » Je l'entendais dire ces choses, oui, je savais qu'il devait être comme ses confrères et pourtant je ne pouvais m'empêcher d'entrevoir sa fragilité. Soudain une voix féminine tonna en dehors de la chapelle, disant que si on relâchait l'enfant, ils allaient partir. C'était à ce moment là que je voyais enfin peut-être une chance de s'en sortir et je le fis comprendre à Jacob rien qu'en lui jetant un regard. Je m'enlevai de son étreinte pour pouvoir relever le garçon mais soudain, celui-ci me prit par surprise en se jetant sur ma personne. Comme si c'était le dernier effort qu'il devait fournir pour pouvoir sortir vivant. Je me retrouvai affalé au sol, sur le dos, l'enfant vampire qui avait les crocs sortis et qui voulait, je supposais, me vider de tout mon sang. Je le retenais tant que je pouvais de mes mains, puis Jacob vint à mon secoure, lui enfonçant un bout de bois en plein coeur. L'être disparut alors en sang, s'étalant sur mes habits. Ma respiration était haletante, je suffoquais presque tant la peur m'avait prit. Attrapant la main de mon ami pour me relever, je le remerciai d'un signe de tête. Je pensais que c'était la fin, que plus rien n'allait arriver. Mais je me trompais amèrement. Ce geste là causa notre perte puisqu'on entendit un cris strident provenir de l'extérieur. La porte explosa et ils entrèrent soudainement dans la paroisse, sautant sur tout ce qui bougeait. Je regardai mes amis, mes enfants, mes frères et mes soeurs se faire tuer, égorger, vider de leur sang un à un. Et je restais immobile à regarder cet effroyable spectacle. Sans le moindre espoir de les aider. J'assistai comme un spectateur à toute cette horreur. Puis le silence, il ne restait plus que moi et Elisabeth. Cette petite fille de sept ans, muette. Je la connaissais depuis qu'elle était bébé, je l'avais moi-même baptisé. D'un élan de courage, je me précipitai vers elle pour la prendre dans mes bras, essayant de la protéger du monstre qui allait se ruer sur elle. Puis une jeune femme se mit devant lui, l'arrêtant net dans sa course. Elle semblait frêle et pourtant, son regard était meurtrier. Je n'arrivais même pas à la fixer, tellement ses yeux me glaçaient le sang. Elle scruta mon habit et le cadavre de l'enfant vampire qui était par terre, les larmes rougeâtres qui coulaient sur sa joue. « Lokyan... » Souffla-t-elle, chagrinée. Cependant, il lui en fallait peu de temps pour qu'elle retrouve à nouveau sa froideur. Son regard vint se pencher sur moi qui protégeait Elisabeth. « Tu as l'air de tenir à cette fille. » Le ton de sa voix était neutre et machiavélique. « Lokyan... mon fils... Je tenais à lui aussi. » Oui, le geste de Jacob nous avait condamné. Pourtant je devais tenir bon. Je devais rester fort pour Elisabeth. En dépit de cette volonté que j'avais de préserver la vie de cette petite fille, le destin pour nous deux avait déjà été écrit et le sort qu'on nous réservait n'était pas le chemin du paradis. La jeune femme me prit par le col et me souleva d'une seule main. Cette force était inhumaine mais je ne pensais pas à ce qu'elle allait me faire à cet instant précis. Mon visage restait tourné vers Elisabeth qui était là, stoïque, restant à regarder les gestes du vampire qui me tenait. « Mon père, je risque de pécher. » Cracha-t-elle en ricanant puis elle m'assit sur un des bancs qui était encore en bonne état. Animée par le désir de vengeance, j'oubliais presque combien elle était anéantie par la perte de son enfant. « Ton Dieu a manqué le rendez-vous. Dommage qu'il ne puisse pas sauver cette jeune et délicieuse Elisabeth. » Mon visage se releva soudainement vers elle. Comment connaissait-elle son prénom ? Son sourire confirma alors toute la monstruosité qu'était son être. Elle se retourna vers Elisabeth et je la vis jouer d'elle comme si c'était une poupée. La mordant de partout et faisant aussi profiter ses confrères qui n'hésitaient nullement d'amplifier le vice qu'elle avait déjà imposé. C'en était assez, je ne pouvais même pas regarder jusqu'au bout et pourtant, cette force qu'elle avait exercé sur moi m'obligeait à voir la fin de son amusement. Des larmes perlaient sur mes joues et je la suppliai d'arrêter ce qu'elle était en train de faire. Cette dernière se retourna subitement vers moi puis me lâcha automatiquement « Oui, je n'ai plus envie de jouer de toute façon ». Et là, elle lui retira la vie en lui arrachant la tête. Comme une enfant qui s'était tout bonnement lassée de son jouet. Je tombai au sol, pleurant toute les larmes de mon corps puis je la suppliai d'en finir avec moi. De toute façon, je savais très bien qu'elle n'allait pas me laisser vivre alors autant lui demander de me tuer. Mais encore une fois, le destin avait écrit un autre chemin que la mort. Au lieu de me tuer, elle m'engendra, faisant de moi une créature de la nuit. C'était sa façon cruelle de me torturer tout compte fait et aussi de se venger pour le meurtre de Lokyan. Pour un prêtre, c'était la pire chose qui pouvait m'arriver.
Bien des années plus tard, j'ai du apprendre à vivre avec ma monstruosité tout en rejetant ma nature. Je souffrais de cette soif que j'avais de sang humain. De ne pouvoir les aider comme avant était un supplice pire que la mort. Mais je ne pouvais me résigner à ne pas me nourrir et je tuais tout ce qui venait à moi. La culpabilité me rongeait, torturant mon esprit instable inlassablement. Et je ne pouvais rien à faire. C'était injuste, vraiment injuste.
05 : 25 AM, in Bayou St. John, Nowadays.
Son halètement me fait saliver, sa peur ne fait qu'accroître mon envie de le mordre jusqu'à ce que son sang coule à flot. Il est trop tard pour lui et pour moi, ma Bête est déjà de sortie. Je sais bien que ce n'est pas la bonne chose à faire mais je n'ai pas encore trouvé le moyen de contrôler ma monstruosité malgré le fait que je m'oppose à elle sans arrêt et encore plus de nos jours. Surtout dans cette ville où les créatures de mon genre se doivent de rester anonyme aux yeux des humains. Mais il y a aussi mon clan qui respecte énormément les humains qui peut m'éradiquer juste parce que j'ai laissé ma Bête s'emparer de moi sans pouvoir la combattre. Je ne suis plus un solitaire comme j'ai pu l'être auparavant, me retrouvant seul face à moi-même et face à cette abominable créature de la nuit que je suis devenu. Suivant sans conteste mon Sir Mekare, j'ai bien du apprendre à vivre en communauté sans pour autant m'attacher avec les autres du clan Newrewell. Je n'ai de yeux que pour Mekare et il n'y a qu'elle qui m'importe dans cette fratrie. Elle sait combien c'est dur pour moi de réprimer l'abomination qui sommeille en moi. Ce soir là, un jeun homme va en faire les frais, rencontrant ses crocs sans la moindre pitié. Bien vite je me retrouve face à lui alors qu'il court pour m'échapper. Il tombe en se cognant contre mon buste, ne regardant pas droit devant lui, espérant sans doute m'avoir distancé. Tandis que mes lèvres s'étirent pour lui montrer combien mes crocs luisent sous la lumière de la lune, mon regard le rendait immobile. Complètement pétrifié par cette figure psychopathe que je présente. Ma bestialité ne tarde pas à avoir des pensées sadiques. Cela fait assez longtemps qu'elle s'est contenue à cause de moi et mon envie de ne plus la sortir. D'un revers de main je brise les deux jambes de l'humain qui hurle à la mort faisant s'envoler les oiseaux du Bayou, ne pouvant pas supporter ce cri strident et de peur qui émane de l'être que je torture. Il essaye alors de reculer, rampant avec ses deux bras faisant tout pour survivre à la folie meurtrière qui se déplace doucement derrière lui appréciant le spectacle. Mais non, ce soir il ne va plus revoir sa famille, il va juste rencontrer l'obscurité qui va être éternellement sa meilleure amie. Je prends ses jambes et le tire vers moi, le retournant complètement pour qu'il puisse me faire face. Assis à califourchon sur lui je ricane de le voir dans cet état et ça m'amuse encore plus de jouer avec son corps. Je déchire brutalement sa chemise me montrant son torse nu et j'ouvre ma bouche, prêt à mordre. Le dîner est servi et c'est avec hâte que je le déguste assez violemment. Le mordant de part et d'autre de son corps, laissant le corps gigoter face à la douleur jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Le souffle de la vie s'est échappé de son être. Je me redresse ayant les yeux fermés et la bouche ainsi que le menton peinturés de son sang. Pas de remords à l'horizon, enfin pas encore. Ma raison et ma vrai personnalité ne sont pas présentes pour l'instant, j'éprouve juste une certaine satisfaction de m'être enfin nourri. Pourtant on me coupe bien vite cette plénitude lorsqu'une main familière vient de me prendre par le cou, me plaquant violemment contre un arbre fissurant celui-ci en deux. « Est-ce que tu as la moindre idée de ce que tu as fait, pauvre fou ? » Mes yeux s'écarquillent en fixant la personne qui vient tout juste de m'immobiliser facilement. Mekare... Pourtant je ne suis pas encore assez lucide pour me rendre compte de ce que j'avais fais. Je ricane face à elle qui doit bien se douter que c'est la Bête qui est présente et non pas moi. Un sourire perfide apparaît sur ses lèvres. « Je vais vite t'enlever l'envie de me rire au nez. » D'un coup de maître, elle m'envoie valser contre un autre arbre sans me laisser le temps de me remettre de son attaque elle continue d'avoir l'emprise sur moi en me jetant à terre par la gorge. Je dois bien avouer que même si ma Bête contrôle parfaitement mes faits et gestes, elle ne peut pas rivaliser contre Mekare qui est bien plus vieille que moi. Avec elle il ne faut pas commettre le moindre écart car la punition va être plus rude à supporter que la souffrance que j'ai fait endurer à ce pauvre homme. D'ailleurs elle me brise mes jambes pour me faire ressentir la douleur du jeun homme. Cependant ce n'est pas la seule chose qu'elle me réserve, je le sais. Elle me traîne par les cheveux dans la rivière du Bayou et commence à me noyer jusqu'à ce que la mort s'empare de moi. Cette souffrance est immense et je dois la supporter, je n'ai pas trop le choix en même temps...
Quelques minutes plus tard je revis à nouveau. Crachant tout l'eau que j'ai inhalé et mon regard se pose sur le sol à quelques mètres de hauteur. Je fronce les sourcils et vois bien vite que je suis suspendu à un arbre dans la position de Jesus. Tandis que Mekare est à terre en train de m'observer. « Lorsque l'on laisse notre instinct primaire prendre notre corps entier jusqu'à perdre notre lucidité, on peut s'attirer les foudres de l'enfer. » Je bouge mes mains qui sont bien attachées tandis que les lueurs du jour commencent à apparaître. ❝ Je suis désolé... Mekare... Je ne voulais pas... ❞ Cependant malgré mes excuses, elle semble vouloir me faire payer de ce que j'ai fait à cet humain. Elle a raison après tout. Les rayons du soleil commencent à atteindre mon visage, me brûlant. « Swan, il faut que tu apprennes à te tempérer. » dit-elle calmement alors que je cris de douleur « Je n'accepterai plus une seule faute de ta part. » Maintenant ils atteignent mon buste et moi je sens ma peau s'effriter peu à peu dans la souffrance. «Lorsque tu sentiras l'envie d'aller massacrer un seul habitant d'ici, tu viendras me voir et je t'aiderai en tant que Sir à réprimer cette envie. Je ne tolérerai plus le moindre écart. » Soudain, je tombe sur le sol, elle me libère de cette torture et me prend dans ses bras « Tout cela est pour ton bien mon coeur. » Je le sais bien, elle m'a adopté lorsqu'elle a vu la créature torturée que j'étais devenue. Elle me soutient et m'éduque à sa manière mais je sais qu'elle tient à moi comme à la prunelle de ses yeux. Elle me lève et je disparais avec elle vivement avant que le soleil pointe vraiment le bout de son nez dans la Nouvelle Orléan.
Derrière l'écran
Pseudo ; LipsLikeAMorphine (LLAM) (prénom Alyssa mais surnom Lyssa). Âge ; 22 ans. Fréquence de connexion ; Cela dépend de mon emploi du temps ! Mais normalement le soir et le week-end ; ). Comment avez-vous connu le forum ? Partenaire avec Remember Austen (Admin : Cael Vaughn) Comment trouvez-vous le forum ? Comme d'hab' je suis totalement fan Multicompte ? [ ]OH YEAH / [ √ ]NO. Code (en spoiler) :
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ok by Blondie
Dernière édition par Swan Kavanagh le Sam 25 Aoû - 17:44, édité 15 fois
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25817 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
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Sujet: Re: SWAN ☆ I'm the fury in your head Lun 25 Juin - 22:23
▌A débarqué le : 23/01/2012 ▌Parchemins : 791 ▌Quantité de sang disponible : 22082 ▌Age du personnage : 112 ans ▌Rang : Freki de la meute O'Brien ▌Job : Superman à temps partiel.
« Moi je veux ♥ » ▌Alignement: Neutre à tendance maléfique ▌Relations: ▌Pouvoirs :
Sujet: Re: SWAN ☆ I'm the fury in your head Mar 26 Juin - 18:59
▌Age : 37 ▌A débarqué le : 30/12/2011 ▌Parchemins : 701 ▌Quantité de sang disponible : 23006 ▌ Code couleur : #E1D1A1 ▌Age du personnage : 175 ans ▌Rang : lady burn ▌Job : serveuse au lunatic ▌Citation : « L'amour ne tolère pas la liberté. Où il y a l'amour, il n'y a plus de liberté. »
Sujet: Re: SWAN ☆ I'm the fury in your head Dim 26 Aoû - 19:40
Félicitations !
« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »
Officiellement bienvenue sur COB ! Honte à moi, j'ai failli t'oublier mais me voilà enfin ! Bon courage avec Mekare, tu vas en avoir besoin XD Te voilà donc ajouté chez les Dracula ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée
► Le Guide du joueur ◄
Alors, heureux ? Bon, tant mieux. Mais... tu croyais pas t'en tirer si facilement, si ?! Allez, c'est pas pour t'embêter mais au contraire, te guider un peu. Lis bien ce qui suit, c'est indispensable et utile pour prendre tes repères
Parrainage ; Pour commencer, il faut savoir que tu peux solliciter l'attention et le temps d'un ancien pour mieux comprendre le forum et t'intégrer ! C'est sympa pour créer de nouveaux liens et apprendre à connaître les autres. Pour ça, tu peux choisir ton parrain en allant par là, et faire un tour dans les mini-flood. N'hésite pas à t'incruster surtout Avatar ; Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité ici même, en respectant le formulaire évidemment ! Postes Vacants ; Si ton personnage est un Prédéfini, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Admin spécifie qu'il est désormais pris ! Pouvoir ; Pour recenser ton pouvoir c'est par là. Métier/Rang/Statut ; Pense aussi à réserver ton métier/rôle, histoire qu'on sache un peu qui est qui. Liens ; Puis tu peux créer ta fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. RP ; Tu peux aussi créer un sujet dans les répertoires de topics Te Loger ; Pour un logement il faudra passer par la boutique et avoir assez de litres de sang. Pour acheter les clefs, ben c'est justement à la boutique que ça se passe. Les Litres de Sang ; Tu les vois, dans ton profil ? Eh bien garde les précieusement ! Ce système de points te permet d'acheter des cadeaux sympathiques à la boutique justement, et de faire évoluer ton personnage. Pour savoir comment gagner des Litres de Sang et devenir plus puissant, c'est par là (a) Les Demandes de Rang ; T'as envie d'un rang personnalisé ? C'est par ici ! Les Annonces ; Il est impératif de surveiller ce coin là qui est le témoin de tous les changements importants qui auront forcément une influence sur ton perso. Faire Connaissance ; Évidemment, tu peux flooder et t'amuser avec les autres à cet endroit. Sinon il y a des rendez-vous CB, organisés régulièrement pour permettre à tous de bien s'intégrer à la vie du forum ! Commencer à jouer ; Pas toujours évident de trouver un partenaire RP, on est d'accord. C'est pourquoi, sur COB, on a les demandes Tes Oeuvres ; Pour exposer tes oeuvres et en demander ce sera dans les galeries d'art ! Absence ; En cas d'imprévu, un petit post dans les absences ne tue pas Staff ; Tu apprendras à mieux connaître ton staff en cliquant là Les Missions ; T'as envie d'un RP totalement intégré à l'intrigue ? Tu te sens de frôler la mort avec un partenaire inattendu ? Consulte donc ce sujet ! Le PNJ ; Si tu veux mettre du piment dans ton jeu, demande à utiliser le PNJ Intervention du MJ ; Envie de pimenter tes RPs sans savoir où, quand, comment, et ce qui va te tomber dessus ? C'est par lààà Le Membre du Mois ; pour en savoir plus, c'est là !