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 ILITHYIA ☞ Senzafine

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MessageSujet: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 12:27

Ilithyia Prisca Alesi


« Une mère est Dieu dans les yeux de son enfant »

Emilia Clarke © Tumblr



Identité


Je m'appelle Ilithyia Prisca Alesi mais on m'appelle Ilithyia, la princesse romaine et parfois Prima Donna (mais toujours hors de portée de ses oreilles). J'ai environ 2 000 ans, j'en fais 33 ans, âge auquel j’ai été transformée. Je suis né(e) le 8ème jour de Quintilis que vous appelez aujourd’hui juillet en l’an 64 avant Jésus-Christ à Rome et je suis italienne, avec des origines romaine. Je suis une vampire bisexuelle et je suis la fondatrice du clan Alesi.

Capacité Spéciale ; Fièvre hémorragique. C’est principalement pour ce pouvoir qu’Ilithyia est connue et crainte. Bien qu’elle n’en ait presque jamais fait usage tout le monde sait qu’elle est capable de provoquer une explosion des pores de la peau d’un adversaire pour le faire se vider de son sang. C’est ce pouvoir qu’elle utilisa contre son fils pour mettre un terme à sa folie qui les mettait tous en péril.



Histoire


« 100 lignes minimum »

Assise sur son trône, un siège dans le style Louis XV qui avait pour tout dire probablement été conçu à l'époque du fameux souverain, Ilithyia Alesi broyait du noir. Son visage pâle, à la peau de porcelaine, avait disparu, noyé dans les mèches sombres de sa chevelure. Il y avait des bons et des mauvais jours et celui-ci était officiellement l'un des pires de l'année. A ses pieds gisait le cadavre d'un jeune homme. Elle l'avait drainé de la totalité de son hémoglobine sans même s'en rendre compte et considérait maintenant ses yeux morts avec tristesse, un trace carmine au coin de sa bouche, seule preuve qu'elle s'était nourrie. On viendrait enlever le corps plus tard, lorsqu'elle aurait vidé la pièce. Personne ne voulait la croiser. Pas aujourd'hui. Personne ne voulait faire les frais de son deuil et subir ses accès de colère. Nous étions le 20 janvier et comme à chaque fois, Ilithyia s'était retranchée dans la solitude pour affronter les conséquences de son acte. Finalement une larme, une larme unique perla au coin d'un de ses yeux, roulant sur sa joue avant de dégouliner sur son menton puis d'atterrir sur sa main. Un murmure franchit ses lèvres alors que ses souvenirs la ramenait deux millénaires en arrière. "Quintus..."

*~*

Mon enfance romaine, mon adolescence protégée, les soirées mondaines de la société patricienne, les flirts illustres qu'on me prêtait et qui pouvaient ne pas être que des on-dits semblaient se dissoudre dans la douleur que j'éprouvais en expulsant cet être que j'avais porté neuf mois durant et qu'à ce moment je haïssais avec toute la force de mon âme. Je haïssais mon mari, ce patricien épousé un an plus tôt avec lequel j'avais fui ma Rome bien aimée, ma ville de naissance, qui m'avait été arrachée par l'ascension de ce maudit Octave dont j'espérais qu'il connaîtrait un sort à la hauteur de ma haine. Une nouvelle contraction m'arracha un hurlement et je me tordais dans les affres de la douleur, incapable de m'arracher à mes tourments. Je conspuais les femmes qui m'avaient parlé de mon accouchement en le qualifiant de délivrance. Si je survivais je m'assurerais que ces petites idiotes de plébéiennes reçoivent la punition qu'elles méritaient. L’écartèlement pourquoi pas... Par Vesta, cet enfant ne voulait pas sortir. A croire qu'il était accroché dans mes entrailles d'une poigne de fer. Je cherchais à agripper quelque chose pour me retenir, comme si le fait de serrer de ma main un objet aurait pu changer quoi que ce soit à la douleur qui secouait tout mon être, lorsque Thracius me tendit de manière opportune son avant-bras musclé auquel je me cramponnais avec la force du désespoir. C'est à ce moment-là que j'en vins à remarquer à quel point notre vie rurale l'avait transformé.

En parfait aristocrate, il avait tout comme moi grandi dans un univers de fastes et de fêtes somptueuses, d'intrigues et d'empoisonnements, de dagues tirées dans l'ombre, d'assassinats politiques, d'alliances occultes. Issu d'une famille riche mais peu prestigieuse, pas de celle à laquelle ma mère aurait voulu me voir mariée mais nous n'avions pas eu le choix, il avait tout de même évité l'essentiel des écueils sur lesquels la jeunesse romaine s'échouaient régulièrement. Avant que nos fiançailles ne soient envisagées, je ne l'avais même pas remarqué, occupée que j'étais à tenter envers et contre tout à me frayer un passage vers les plus hauts sommets de la société. La première fois qu'on me l'avait présenté, je n'avais pas manqué d'être furieuse de son aspect ordinaire, de sa position sociale négligeable. Moi, Ilithyia, fille d'une famille riche dont la noblesse ne faisait aucun doute, mariée à un patricien de seconde zone ? Moi qui avait attiré le regard de Marc-Antoine, moi qui avait presque partagé la vie de Vorenus. Moi qui devait maintenant épouser cet obscur Thracius Alesi... Qui avait même envisagé un instant de le faire supprimer pour me libérer de cet engagement dégradant. Et qui me cramponnait maintenant à sa main avec l'énergie du désespoir. Qui remarquait tous les changements que l'année écoulé avaient opéré en lui. C'était toujours le même homme, au physique latin, aux cheveux sombres et aux yeux noirs dont le visage était doué d'une grande expressivité. Pourtant, le soleil avait assombri son teint et le travail au grand air qu'il avait souhaité effectuer lui-même après deux semaines à s'ennuyer ferme à l'intérieur de notre demeure avait élargi sa carrure au point que ses épaules musclées étaient maintenant bien visibles sous le tissu de sa toge. Au fil de l'année écoulée j'avais appris à m'habituer à son physique et même à l'apprécier. Je ne pouvais pas dire que je l'aimais. L'amour était un sentiment dont on m'avait appris à me défier. Il ne surgissait pas brutalement et lorsqu'il le faisait, on ne pouvait qu'en craindre les conséquences. Si il devait y avoir le moindre sentiment entre Thracius et moi, celui-ci se construirait sur la durée, nous le savions tous les deux. Cet enfant qui me faisait à présent hurler de douleur en était la première pierre.

Un éclair de souffrance comme jamais je n'en avais ressenti déchira mon être de part en part et finalement je sentis qu'on nous séparait. Un instant plus tard, j'entendis un hurlement primaire, aigu, puissant, résonner contre les murs de la pièce pour me transpercer les oreilles suivi de la déclaration enthousiaste du sexe de l'enfant. Un garçon. J'avais donné naissance à un garçon en pleine santé qui nous faisait à présent part de sa fureur. Thracius me regardait et pour la première fois nous n'eûmes pas besoin de nous parler pour nous comprendre. "Comment veux-tu l'appeler ?" Sa question me surprit. Il était coutumier que ce fut le père qui choisit le nom de son héritier mais mon époux, que je n'avais plus si honte de qualifier ainsi, semblait souhaiter qu'il en fut autrement. "Quintus ?" Il s'éloigna avant de revenir quelques secondes plus tard notre fils dans les bras. Notre fils qu'il me tendit. Je fixais ce visage rougi, bouffi par ses sanglots, ses yeux bleus communs à tous les nouveaux nés, ourlés de larmes et tentait tant bien que mal de le bercer contre moi afin d'apaiser cette colère dont il nous faisait part. Inexplicablement, le nourrisson se tut puis riva son regard au mien. Exténuée, je passais quelques minutes à le regarder sans comprendre ce qu’il attendait de ma part puis il se remit à pleurer. Finalement, une des esclaves présentes me fit un signe sur lequel je ne pouvais me tromper. Il était temps que je le nourrisse. Nous pourrions par la suite le confier à une nourrice mais il était capital et on me l’avait bien fait comprendre que je le nourrisse après sa naissance. Je m’exécutais, plus désireuse d’assurer mon rôle jusqu’au bout que véritablement pénétrée par mon nouveau rôle. Il était trop tôt pour cela et l’accouchement m’avait vidé de toutes mes forces. A présent, je n’aspirais qu’à dormir. "Ilithyia, je te présente Quintus..." Cette phrase marquait l'ouverture des 9 années les plus heureuses de ma vie.

*~*

Ils ne vinrent pas par une nuit d'orage. Ils vinrent par une de ces nuits claires comme l'Italie en connaît encore aujourd'hui où l'air semble si pur que l'on peut voir à des kilomètres à la ronde. Une de ces nuits d'été où la fraîcheur nocturne succède enfin à la chaleur du jour et où les gens profitent de la baisse des températures pour sortir faire de longues promenades et s'aérer enfin. C'était une de ces journées où tout semble parfait et où rien ne laisse présager que le moindre drame va se jouer. Avec le recul, je me rends bien compte que c'est bien cette nuit-là que j'ai perdu mon fils. J'avais profité du crépuscule pour emmener mon fils dans une longue balade au cours de laquelle j'avais même consenti à le laisser se tremper dans l'eau de la rivière toute proche et nous revenions vers la villa lorsque je remarquais que quelque chose n'était pas normal.

Quintus était un petit garçon romain comme les autres. Mais il était mon fils et pour cette raison, il était forcément exceptionnel. C'était un enfant intelligent mais remuant qui profitait de la liberté accordée par notre vie loin des villes en s'échappant régulièrement dans les terres qui entouraient notre propriété. Cette tendance m'avait au départ profondément inquiétée mais j'avais fini par découvrir que mon fils n'attendait qu'une chose. Que je vienne le chercher. Nous partagions donc une grande partie de notre temps entre lecture, promenades et jeux interminables au point qu'à plusieurs reprises l'on m'avait fait remarquer que je couvais trop mon enfant et que je risquais par ma présence constante de le ramollir et de faire de lui un homme faible. Je m'étais assurée de faire regretter chacun de leurs mots à ces importuns, retrouvant à cette occasion mes anciens réflexes romains. Quintus ne supportait pas de son côté que qui que ce soit tenta de s'immiscer entre nous. Thracius était le seul toléré dans cette relation exclusive et j'avais remarqué qu'il ne se plaignait absolument pas que son épouse et son héritier fussent si proches ayant lui-même grandi sous la tutelle d'une mère toujours présente. A 9 ans, mon fils était à présent trop lourd pour que je le porte ce qui ne l'empêchait pas régulièrement de réclamer à ce que je le soulève du sol pour le transporter sur quelques mètres avant que son poids et sa taille ne deviennent trop handicapantes. Mon manque évident de carrure et de taille était toujours un sujet de plaisanteries même si je ne pouvais pas totalement cacher ma fierté à l’idée de le voir dépasser en taille tous les hommes de la maisonnée. Vous ne devez pas l’ignorer, les hommes de l’Antiquité étaient bien plus petits que ceux qui traversent les rues aujourd’hui. Quintus, s’il avait vécu, n’aurait été que dans la moyenne de vos contemporains mais à l’échelle de ses pairs, il aurait été un géant. Mais comme vous le savez, il ne connut jamais la vie heureuse que je m’étais surprise à lui imaginer…

Nous étions presque arrivés au niveau du bâtiment principal lorsque je remarquais que quelque chose n'était pas normal. D'ordinaire, les plus âgés de nos esclaves profitaient de la fin de la journée pour asseoir leurs vieilles carcasses sur les bancs posés devant leurs dortoirs. La nuit était tombée depuis peu mais il était courant qu'ils s'attardent jusqu'à une heure avancée. Or la cour était vide de toute présence humaine. Personne même pas l'un des enfants n'était en vue et c'est en déposant Quintus sur le sol que je pris conscience du silence inquiétant qui régnait sur la propriété. Aucun bruit ne nous parvenait. Ni des habitations, ni des granges pourtant pleines de bestiaux. Une exploitation telle que notre villa n'était jamais silencieuse. Les seules raisons qui auraient pu motiver une telle absence de bruits et d'activités étaient toutes inquiétantes. Personne n'aimait le silence. Le silence signifiait les embuscades, les chausses-trappes et la mort... Le silence était le compagnon de Pluton, le guide des Enfers. Et celui qui régnait à présent augurait du pire. Je me rapprochais du temple que nous avions construit l'année de notre installation et ordonnais à Quintus de s'y dissimuler. Je ne voulais pas exposer mon fils à ce qui nous attendait probablement dans les ombres de notre demeure bien aimée. Je maudissais le voisin qui m'avait arrachée mon mari pour la semaine. J'avais bien besoin de Thracius et il n'était pas là. J'avais été une experte des poisons, une madone du coup de stylet mais j'étais à présent une mère, une noble de la campagne bien loin de la jeune aristocrate romaine d'autrefois. Pour autant, j'étais bien décidée à vendre chèrement ma vie. Je traversais donc la cour en silence, à l'affût du moindre signe de danger.

Lorsque j'arrivais finalement au niveau du bâtiment d'habitation des esclaves, je m'aperçus que la porte pendait lamentablement de son chambranle, réduite à quelques morceaux de bois. Cette vision confirmait mes pires soupçons. Quelqu'un avait attaqué la villa et le silence qui régnait à présent ne pouvait dire qu'une chose. Nos esclaves étaient morts ou enlevés et nos bêtes avaient disparu. Quintus et moi avions eu une chance incroyable.
J'avais à peine formulé cette pensée que j'aperçus le premier corps. Mon attention fut attirée par une forme sombre au niveau de la terre battue qui tenait lieu de sol. Lorsque je me baissais je réalisais qu'il s'agissait d'une main. Laquelle n'était qu'un prélude à une série de découvertes bien plus macabres. En me baissant pour examiner cet objet que je ne comprenais pas, je découvris une pile de cadavres. Une partie de nos esclaves gisait là, à même le sol, dans un grand désordre de membres, de torses et de vêtements. Aucun d'eux ne semblait mutilé. Aucun d'eux ne portait la moindre trace d'un coup de glaive ou ne semblait avoir été lardé de flèches. Ils étaient morts tout simplement, étendus sans vie au centre de l'endroit où ils avaient vécu. Femmes, enfants, hommes, vieillards. Tous massacrés. Cela n'avait pas le moindre sens. Qui pouvait faire une chose pareille ? Je n'avais jamais entendu parler d'une telle chose mais pourtant mon esprit, celui d'une femme de l'Antiquité, celui d'une noble qui bien que lettrée ignorait tout du monde que vous connaissez, sauta à la conclusion la plus évidente. Quelque sorcellerie était à l'oeuvre en ces lieux et j'avais laissé mon fils seul. Je fis demi-tour en courant pour retrouver Quintus...

Mais je fus stoppée dans mon élan lorsqu'une main se referma sur mon bras. J'aperçus alors un visage blanc comme la craie au sourire carnassier. "Bonsoir, belle inconnue..."

*~*

Ils avaient épargné nos vies. Mieux encore ils nous avaient offert un don formidable. Celui de l'immortalité. Mais celui-ci avait un prix. Nous devions nous nourrir de sang. Nous devions tuer pour survivre. Et Thracius avait été le premier à en payer le prix. Avec le don obscur j'avais découvert la vraie signification de la faim... Je ne pouvais me contrôler. Apprendre avait un processus long, douloureux et j'avais dans mon sillage une piste sanglante faite de cadavres et de vies brisées. La plupart du temps, nous opérions en marge de la société, meute sinistre qui vivait la nuit aux abords des quartiers pauvres et des champs de bataille. Nous étions des lamias, des stryges, des empusas. Nous étions des démons et le savoir ne me posait aucun problème. Notre groupe semblait curieusement perméable, ses membres s'y retrouvant et s'en éloignant au gré de leurs envies à la seule exception des plus jeunes qui n'étaient pas autorisés à s'éloigner loin de la tutelle de leurs créateurs. Une règle à laquelle nous n'eûmes dans un premier temps aucun mal à nous conformer... Nous vivions un bonheur étrange, une orgie sanglante permanente dans laquelle je pouvais néanmoins me consacrer totalement à mon rôle de mère et Quintus à celui de l'enfant remuant et plein de vie qu'il avait toujours été. Nous n'avions plus à nous soucier des contingences matérielles, des obligations sociales. Nous nous étions arrachés au terreau de la médiocrité mortelle pour devenir les seigneurs des ténèbres que nous étions désormais. Une situation qui pendant des années nous convint parfaitement...

Ce fut Quintus qui brisa ce parfait bonheur. Quintus que j'avais par égoïsme accepté de piéger dans un corps d'enfant. Quintus dont l'esprit avait vieilli mais dont l'apparence restait toujours celle de mon fils juvénile. Celle de mon enfant adoré qui semait désormais la mort et la désolation dans son sillage. La demeure de son esprit s'était mise à vaciller et je n'avais pas su le voir. Je n'avais pas été assez attentive à ses besoins. Je n'avais pas prêté attention aux signes avant-coureurs de sa folie et je devais à présent assumer les conséquences de mes actes. Mon fils avait causé suffisamment de destructions, suffisamment de morts pour que notre présence ne soit pas passée inaperçue. Et certains d'entre nous l'avait payé de leurs vies... Je devais maintenant affronter l'opprobre générale et la punition qu'ils jugeraient bons de m'imposer. A ce stade, Quintus n'était plus vu comme le jeune vampire sur lequel son créateur devait veiller mais comme mon fils sur lequel je n'avais pas su veiller. Les autres me regardaient avec mépris, rage. Une seule chose les empêchait de me tuer. Le fait qu'ils avaient tous peur de quitter leur refuge pour partir à la recherche du renégat qu'était désormais mon enfant. Ils avaient peur des humains, de ce qu'ils pourraient leur faire, du soleil qui finirait bien par se lever et de leur incapacité à vaincre mon garçon. Ils doutaient de leurs capacités à s'opposer à ses pouvoirs, à sa volonté et à son sens inné du carnage. Et sans qu'ils aient eu besoin de m'expliquer la raison de ma convocation je savais que je devrais me mettre en quête du fruit de mes entrailles pour une confrontation à l'issue incertaine.

Ils prononcèrent leur sentence. Sans surprise, ils me condamnaient à être celle qui réglerait le problème. Quintus serait peu enclin à tuer sa mère, le seul être dont il tolérait encore la compagnie et si il changeait d'avis j'étais un individu négligeable. Je n'avais dépassé mon premier siècle que depuis quelques mois et les piliers de la communauté n'avait aucune envie de se frotter à un individu dont les pouvoirs avaient de quoi les inquiéter. Mon fils était un pyrokinésiste de talent. Un pouvoir qui l'avait fasciné dès son apparition, qu'il s'était entraîné à maîtriser et qu'il contrôlait avec une facilité déconcertante pour un individu aussi jeune. C'était de cette capacité qu'il s'était servi pour semer la panique parmi les humains, les aiguillant par leur peur pour les pousser dans ses filets. Pour retrouver Quintus, il me suffisait de suivre les incendies. Comme un écho à notre propre transformation, il avait pris l'habitude d'attaquer des villas isolées, des communautés rurales où il perpétrait des massacres sans nom. Je n'aurais aucun mal à le traquer voire à le prendre de vitesse puisque malgré sa folie, ses raisonnements me restaient encore parfaitement accessibles. Pourtant je ne me doutais pas une seule seconde que ramener mon enfant à la raison ne serait pas une partie de plaisir. Quintus m'en voulait. Certes moins qu'aux autres mais il était bien conscient que j'étais partiellement responsable du fait qu'il était bloqué dans ce corps d'enfant où son esprit était contraint, prisonnier. Tenterait-il de me tuer ? Je l'ignorais. Néanmoins c'est prête à tout que je me mis en route.

*~*

Je le découvris sur une colline à l’affût, observant sa prochaine cible, prêt à frapper. Ses traits juvéniles magnifiés par la lumière gibbeuse de la lune et par la malédiction auquel je l’avais condamné sans le vouloir, il attendait le bon moment pour frapper. Le signe qui provoquerait sa fureur, la caresse de la brise qui l’inciterait à céder au plus bas de ses instincts. Mon fils. La chair de ma chair. Mon unique amour et ma plus grande erreur. Sa sinistre résolution était affichée sur son visage alors que nu comme au jour de sa naissance, il observait les humains en contrebas. Ignorant la menace qui les observait, les mortels avaient néanmoins cédé à la panique et j’apercevais au milieu de la cour une petite troupe armée de bric et de broc qui guettait le moindre signe suspect. Futile précaution que celle-là puisqu’il y avait fort à parier que Quintus se servirait de leur foyer de fortune pour les incinérer en premier. Ensuite il jouerait avec les autres jusqu’à ce que, lassé de la poursuite et des tortures, il les mette à mort un par un. Je connaissais sa technique pour l’avoir observé des dizaines de fois, l’ayant repris à plusieurs reprises pour corriger une faille dans sa stratégie ou l’encourager à se montrer plus téméraires. J’étais consciente cependant que l’heure n’était pas à se perdre dans des considérations maternelles qui m’empêcheraient d’avoir la discussion nécessaire à laquelle nous devions sacrifier. "Mon petit… " "Non mère. Je sais ce que vous allez dire et ma réponse est non. " Sa voix fluette contrastait avec la gravité de ses mots. Avec la fermeté de son ton. C’était l’esprit d’une créature surhumaine qui prononçait ses mots qui n’avait rien à voir avec l’enfant qu’il avait été. Je m’étais bercée d’illusions et je n’avais pas su veiller sur lui correctement. Toutes ces années j’avais joué au poupon et j’avais négligé la sécurité de mon enfant. Maintenant je devais assumer les conséquences de mes actes. "Ce n’est pas une demande, Quintus. C’est un ordre. Rentre à la maison avec moi. Et cesse de te comporter de la sorte tu nous mets tous en danger. " "Je refuse de vous obéir. Fuyez si vous le souhaitez. Fuyez pour votre vie mais en ce qui me concerne, je suis las de ce simulacre d’existence. Je suis fatigué d’être confiné dans ce corps ridicule et je préfère en finir dignement en me gorgeant du plus de sang possible. Je ne retournerais pas dans ce trou à rat puant qu’ils osent qualifier de maison et je ne m’inclinerais pas devant ces lâches..."

Ses mots me faisaient mal. En partie parce qu’ils étaient vrais. Mais pire encore c’était le fait que mon fils se détourne de moi, qu’il désira si fort la mort qui me mettait le cœur en morceaux. Je fis ce que toute mère dans ma position aurait fait. Je décidais de passer outre ses désirs et ses décisions. Je m’avançais vers lui et me penchais pour le soulever, espérant ainsi le ramener dans le droit chemin. A peine ma peau avais-je effleuré la sienne qu’un mur de flammes s’éleva entre nous deux. Un coup de semonce. Je reculais effarée par cette réaction imprévue… "Quintus... " Ma voix était implorante loin de l’autorité que j’aurais voulu y entendre mais pour la première fois je voyais pourquoi les autres membres du clan le craignait tant. Au fond de ses yeux sombres, de ses yeux en amande qu’il avait hérité de son père, je voyais danser une étincelle de folie pure. Une volonté de meurtre… Le feu s’engagea dans mon sillage et je dansais d’un pied sur l’autre dans l’espoir d’y échapper. Un sourire carnassier se peignit sur son visage et je compris qu’il avait pris sa résolution. En outrepassant son libre arbitre, j’avais détruit les dernières traces de remords de son esprit. Il allait jouer avec moi puis m’éliminer comme l’une de ses multiples proies. Ensuite, il s’attaquerait probablement aux autres membres du clan, réfugiés comme du bétail pour le sacrifice rituel dans une caverne à l’écart. Je ne pouvais pas le laisser faire. Je devais réagir. Les flammes léchèrent ma tunique et j’effectuais un nouveau bond de côté. N’y avait-il donc aucun espoir ? L’esprit de mon fils s’était-il à ce point enfoncé dans les ténèbres qu’il était au-delà de toute rédemption ? J’eus ma réponse lorsque tendant mes mains dans un geste de paix et d’affection, je ne reçus qu’une brûlure sur l’avant-bras. Mes propres mécanismes de défense se déclenchèrent alors.

Je n’avais pas pris toute la mesure des transformations que le Don Obscur avait effectué sur moi, sur ma personnalité, sur mes réactions. Pendant toutes ces années, j’avais été une mère. J’avais oublié qu’avant d’être Ilithyia Alesi, j’avais été Ilithyia la Romaine, l’habituée des complots et du crime de la noblesse. J’avais négligé que j’étais maintenant autre chose et qu’en moi évoluaient de bas instincts. Ils furent à l’origine du meurtre le plus horrible de toute mon existence. Je fis appel à mon pouvoir. Ce don auquel je refusais de recourir sans nécessité. Je concentrais toute la force de ma volonté en direction de mon fils et je ne pus qu’assister à sa fin. J’étais encore trop novice dans le contrôle de cette puissance dissimulée au fond de mon être pour pouvoir la remettre sous contrôle lorsque je l’avais relâché. Les pores de sa peau explosèrent simultanément et tout le sang qu’il avait absorbé. Affaibli par cette soudaine hémorragie, Quintus s’effondra dans son propre feu. Lequel le consuma en un instant malgré mes hurlements de détresse. Face à l’horreur de la situation, mon esprit sombra dans la folie, réduit à une ruine hurlante qui s’enfuit dans la nuit. Commençait alors pour moi, un âge obscur qui devait durer presque un millénaire. Un âge pendant lequel je vivrais avec la vision toujours présente de ce meurtre inique que j’avais commis par réflexe pour sauvegarder ma vie plus que par véritable fidélité envers mes créateurs. Presque un millénaire de folie…

*~*

L’aube était proche et la résidence Alesi retournait progressivement à son silence quotidien. Ilithyia souleva lentement son corps de son trône pour s’accorder quelques minutes au grand air après cette prostration qu’elle s’imposait chaque année. Les années s’étaient écoulées lentement alors qu’elle avait vécu en marge de la société, incapable de supporter la compagnie de ses semblables. Et puis il y avait eu Luthìan… Luthìan qui avait ramené son esprit des limbes où il errait en lui montrant que le monde avait changé et que le temps pouvait atténuer la douleur de certaines blessures. Ils n’étaient pas restés ensemble très longtemps puisque la personnalité de la Romaine n’avait pas tardé à refaire surface. Et elle n’avait guère toléré la façon paternaliste dont le vampire l’avait traité. C’était là que l’idée avait germé. Sa propre expérience l’avait endurcie. Elle avait appris de ses errances ce qu’elle pouvait et ne pouvait pas faire. Ce rêve qu’elle avait nourri dans sa vie de mortelle, elle pouvait le réaliser. Elle pouvait fonder sa propre famille, son propre clan, se fondre dans la société mortelle, régner sur eux depuis les coulisses et devenir enfin cette souveraine qu’elle avait tant aspiré à être. De son expérience avec Quintus, elle avait aussi tiré des conclusions et si le fantôme de son fils défunt hantait toujours ses pas, si elle pouvait toujours sentir son ombre, percevoir sa présence dans son sommeil ou lorsqu’elle était éveillée à la limite de son champ de vision, Ilithyia avait appris… Elle avait mis ses instincts maternels et sa cruauté naturelle au service de sa famille, au service de ses intérêts. Et tout cela avait fonctionné. La famille Alesi entretenait une propriété magnifique, vivait de confortables revenus et jouissait de la présence permanentes de leurs esclaves humains. En ce 21ème siècle que l’humanité jugeait si flamboyant et si corrompu, Ilithyia avait réussi à recréer un Eden vampirique qui rappelait furieusement l’Antiquité qui l’avait vue naître. Prête à défendre chèrement son territoire et ses privilèges, la vampire ne reculait devant rien pour asseoir son autorité. Y compris à utiliser ce pouvoir redoutable qui avait signé l’arrêt de mort de Quintus. Un pouvoir qu’elle maîtrisait désormais sur le bout des doigts. Politicienne consommée et vampire accomplie, Ilithyia Alesi était une force de la Nouvelle-Orléans avec laquelle il fallait compter…



Derrière l'écran


Pseudo ; Dragon (j’ai utilisé Aalis parce qu’en ce moment forumactif n’aime pas mon pseudo originel). Âge ; 22 ans. Fréquence de connexion ; 7/7. Comment avez-vous connu le forum ? Partenariat avec mon forum. Comment trouvez-vous le forum ? Design chouette, histoire fabuleuse, univers riche et intéressant. Multicompte ? [ ]OH YEAH / [X ]NO. Code (en spoiler) :
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Dernière édition par Ilithyia P. Alesi le Ven 24 Aoû - 21:45, édité 10 fois
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Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »





Tess E. Littleton



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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 13:30

bienvenue et bon courage pour ta fiche ILITHYIA ☞ Senzafine 2493424357 Dragon, tu n'étais pas déjà inscrite avec Kat Dennings ? tromimi
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https://cup-of-blood.1fr1.net/t2335-born-to-die https://cup-of-blood.1fr1.net/t1957-new-dawn-new-life-for-me-tel https://cup-of-blood.1fr1.net/t1716-tess-t-as-pas-un-p-tit-mojito
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 14:09

Merci de ton accueil. Si c'est moi. Je me suis inscrite puis le mémoire que je réalisais (celui-là même qui est à l'origine de mon problème d'écriture) m'a complètement démoli la santé.
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 16:18

mamaaaan ILITHYIA ☞ Senzafine 670509965 *baf* rebienvenue ticoeur
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 16:53

Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! content
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 17:13

Skyler → Merci, ma chère enfant.

Luciano → Je te remercie !
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Asher L. Blackstone
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 17:18

Bienvenue ! Comme dirait Tess : n'hésites pas si tu as des questions ! couin
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 18:59

Merci beaucoup Asher.
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeLun 20 Aoû - 7:10


Bienvenue! En espérant que tu sois enfin la "bonne"!
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▌A débarqué le : 22/07/2010
▌Parchemins : 12385
▌Quantité de sang disponible : 21722
▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue
▌Age du personnage : 28 ans
▌Rang : Loque dépressive
▌Job : Maman perdue


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▌Alignement: Bon
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeLun 20 Aoû - 9:45

*adore le début de l'histoire* *-*
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeMar 21 Aoû - 8:17

Darius → Merci. J'espère ne pas vous décevoir.

Tess → La suite devrait arriver en fin de semaine, je reçois une amie à l'improviste.
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeVen 24 Aoû - 6:41

merci d'avoir prévenu <3
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeVen 24 Aoû - 21:45

Ma fiche est terminée. J'espère qu'elle conviendra.
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeVen 24 Aoû - 22:27

Félicitations !


« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »
Officiellement bienvenue sur COB ! Ta fiche est parfaite ** je suis ravie que nous ayons finalement trouvé une Ilithyia digne de ce nom ! ticoeur Te voilà donc ajoutée chez les Dracula ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! ♥️ Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée tromimi

► Le Guide du joueur ◄

Alors, heureux ? Bon, tant mieux. Mais... tu croyais pas t'en tirer si facilement, si ?! Allez, c'est pas pour t'embêter mais au contraire, te guider un peu. Lis bien ce qui suit, c'est indispensable et utile pour prendre tes repères Wink

Parrainage ; Pour commencer, il faut savoir que tu peux solliciter l'attention et le temps d'un ancien pour mieux comprendre le forum et t'intégrer ! C'est sympa pour créer de nouveaux liens et apprendre à connaître les autres. Pour ça, tu peux choisir ton parrain en allant par là, et faire un tour dans les mini-flood. N'hésite pas à t'incruster surtout Wink
Avatar ; Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité ici même, en respectant le formulaire évidemment !
Postes Vacants ; Si ton personnage est un Prédéfini, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Admin spécifie qu'il est désormais pris !
Pouvoir ; Pour recenser ton pouvoir c'est par .
Métier/Rang/Statut ; Pense aussi à réserver ton métier/rôle, histoire qu'on sache un peu qui est qui.
Liens ; Puis tu peux créer ta fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin.
RP ; Tu peux aussi créer un sujet dans les répertoires de topics
Te Loger ; Pour un logement il faudra passer par la boutique et avoir assez de litres de sang. Pour acheter les clefs, ben c'est justement à la boutique que ça se passe.
Les Litres de Sang ; Tu les vois, dans ton profil ? Eh bien garde les précieusement ! Ce système de points te permet d'acheter des cadeaux sympathiques à la boutique justement, et de faire évoluer ton personnage. Pour savoir comment gagner des Litres de Sang et devenir plus puissant, c'est par là (a)
Les Demandes de Rang ; T'as envie d'un rang personnalisé ? C'est par ici !
Les Annonces ; Il est impératif de surveiller ce coin là qui est le témoin de tous les changements importants qui auront forcément une influence sur ton perso.
Faire Connaissance ; Évidemment, tu peux flooder et t'amuser avec les autres à cet endroit. Sinon il y a des rendez-vous CB, organisés régulièrement pour permettre à tous de bien s'intégrer à la vie du forum !
Commencer à jouer ; Pas toujours évident de trouver un partenaire RP, on est d'accord. C'est pourquoi, sur COB, on a les demandes
Tes Oeuvres ; Pour exposer tes oeuvres et en demander ce sera dans les galeries d'art !
Absence ; En cas d'imprévu, un petit post dans les absences ne tue pas Very Happy
Staff ; Tu apprendras à mieux connaître ton staff en cliquant là
Les Missions ; T'as envie d'un RP totalement intégré à l'intrigue ? Tu te sens de frôler la mort avec un partenaire inattendu ? Consulte donc ce sujet !
Le PNJ ; Si tu veux mettre du piment dans ton jeu, demande à utiliser le PNJ
Intervention du MJ ; Envie de pimenter tes RPs sans savoir où, quand, comment, et ce qui va te tomber dessus ? C'est par lààà
Le Membre du Mois ; pour en savoir plus, c'est !
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeSam 25 Aoû - 5:55

Super fiche. *-*
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitimeSam 25 Aoû - 8:42

Anh je suis contente que ma fiche vous convienne ! Je file m'occuper de mes sujets de gestion !
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MessageSujet: Re: ILITHYIA ☞ Senzafine   ILITHYIA ☞ Senzafine I_icon_minitime

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