1549 ; Ireland.
Lissant sa robe d’une main nerveuse, la jeune fille prit une profonde inspiration. Pour la première fois, elle craignait la réaction de son père. Elle, l’enfant unique, qui avait toujours été dans ses bonnes grâces. Eilish était réputé pour son côté certes juste mais extrêmement sévère, n’hésitant pas à recourir à la violence pour protéger les siens, ou pour obtenir ce qui lui était du. Après tout, il était le Comte d’Irlande ayant autorisé les monstres à séjourner sur ses terres, à condition qu’ils œuvrent pour lui. C’était ce que les croyances populaires racontaient, ce qu’il se murmurait au détour d’une taverne, alors que les paysans des terres voisines se plaisaient à colporter les derniers ragots. La vérité, elle, était quelque peu différente, mais personne ne voulait la rétablir. Pas tant que cela servait les desseins de la famille. Et aussi mature qu’elle était pour ses quatorze ans, Siobhàn n’était pas encore prête à comprendre tout ce qu’il se jouait derrière cette alliance. Alors que le roi Henri VIII venait d’accéder au titre de roi d’Irlande, Eilish n’avait voulu prendre le risque de voir ses terres confisquées par un roi qui n’était pas sien. De sombres jours étaient annoncés pour son pays, alors il avait pris les devants, concluant un accord avec l’alpha local. Comment il l’avait rencontré était toujours un mystère pour tous, aucun des deux hommes ne voulant narrer le début de leur histoire. Mais les loups avaient accepter d’accorder leur protection, au risque de devenir des monstres de garde, relevant toutes les batailles au nom de la famille du Comte, contre richesse et le droit de séjourner sur ces terres. Un dernier point non négligeable, alors que toute l’Irlande s’apprêtait à entrer en pleine ébullition. La jeune fille avait ainsi grandit au milieu de ses créatures, apprenant à les comprendre et à se faire une place au milieu d’eux, ne réalisant probablement pas que cette place lui était du de par son nom. Elle était la fille d’Eilish, et ils lui devaient le respect, comme à tous ceux de sa famille. Un arrangement qui avait fini par entrer dans les mœurs au fil des années.

Derrière la porte, les éclats de voix se firent plus forts, et elle sut que c’était mauvais signe. Très mauvais même, comme elle sentit son cœur rater un battement. Pourtant, cela n’avait pas lieu d’être. Au contraire. Deaglán avait les faveurs de sa famille. Il avait les faveurs de tous, lui qui était le fils de l’Alpha. Il était un loup loyal et indéfectible, et il avait même le respect de son père. Mais aujourd’hui, tout cela semblait bien inutile. La lourde porte du bureau s’ouvrit brusquement, et peut être même un peu rapidement lorsque l’on connaissait son poids, mais la rage de Deaglán était visible dans chacun de ses gestes, et dans chacun de ses traits. Il sortit du manoir rapidement, ne lui adressant même pas un regard. Cela était fini, elle le savait. Son père avait rendu sa décision et tel qu’elle le connaissait, il n’avait probablement même pas écouté jusqu’au bout. Parce qu’il était bien trop têtu pour entendre raison, ou pour changer d’avis. Pénétrant dans l’immense pièce et se plantant devant le somptueux bureau, Siobhàn affichait son visage des mauvais jours, celui qu’elle prenait pour relever les défis que lui lançait son père, qu’il s’en aperçoive ou non. Sauf que cette fois-ci, la discussion était loin d’être gagnée. « Père, pourquoi vous- » Ce fut les seuls mots qui eurent le temps de sortir de sa bouche, avant que son père ne se retourne vers elle. « Je vous interdis d’épouser un loup, vous avez bien compris ? » Sa phrase sortit dans un hurlement, allant de paire avec une rage qu’elle ne lui connaissait pas. « Vous êtes ma fille, et il est hors de question que je vous laisse partir avec la meute. Il est hors de question que vous deveniez l’une d’entre eux, je ne le permettrai pas. » Cela aurait dû conclure la conversation. Si elle avait suivit les règles imposées par le respect, elle aurait dû s’incliner et sortir. « Père, il est le fils de l’Alpha, votre plus puissant allié, et sa fortune est immense. » « Il est riche grâce à moi. C’est un lycan, Siobhàn ! Est-ce que vous réalisez ce que vous me demandez ? Comment avez-vous pû croire que j’allais autoriser un tel mariage ? Comment avez-vous pensez que je laisserai ces animaux vous rendre comme eux ? Comment avez-vous pû ? » Reculant de quelques pas devant la violence de son ton et de ses mots, la jeune fille sentit les larmes lui monter aux yeux. « Mais je l’aime, Père. » « Foutaises, vous ne pouvez connaitre l’amour à votre âge. L’amour est un sentiment surfait et pour les faibles. Et si vous êtes assez stupide pour y croire, je ne vous autoriserai qu’à aimer l’homme que je désignerai pour vous. » En d’autres termes, il avait déjà prévu de la marier au fils d’un de ses alliés, afin d’obtenir plus de terres, plus de richesses, qu’importait. « Je ne le permettrai pas. » Murmurant ces derniers mots, Siobhàn sortit en courant de la pièce, ne répondant pas aux hurlements de son père qui continuaient. La décision qu’elle venait de prendre allait entrainer de lourdes conséquences, mais cela, elle n’en était pas encore consciente.

1642 ; Ireland.

→ Evitez la « biographie de cours », style « A 15 ans il a fait ça. A 20 ans il a fait ça. » Essayez de construire une biographie attrayante ^_^

écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici

→ Evitez la « biographie de cours », style « A 15 ans il a fait ça. A 20 ans il a fait ça. » Essayez de construire une biographie attrayante ^_^

écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici