Je m'appelle Ezekiel Blodwenn De Lacvivier mais on m'appelle Echo, ou Blody. J'ai 24 ans, j'en fais au plus vingt. Je suis née le 13 Octobre 1987 et je suis Norvégienne, avec des origines Françaises. Je suis une Sorcièrebisexuelle et je suis une prostituée de luxe malgré mon passé de mannequin.
Capacité Spéciale ; C'est un peu gênant, ça s'appelle le toucher addictif. Quand je touche quelqu'un, et je n'ai appris à contrôler cela que récemment, je dégage un sentiment de désir d'une violence rare chez la personne, au point de pouvoir provoquer un amour inconditionnel comme un orgasme immédiat le temps d'un contact, et c'est sûrement ce Don qui a fait ma notoriété dans le monde de la prostitution. Sur la durée, l'effet de mon pouvoir peut devenir une addiction, garantissant la fidélité de mes clients.
Histoire
« Introcution »
« Echo, mon écho, t’es belle quand tu marches sur les Catwalks, quand tu danses, quand tu te désappes. » Il joue quelques instants avec le verre de vin qui repose en équilibre entre ses doigts, boit une gorgée puis le néglige sur la table de nuit. « T’as quelque chose que les autres ont pas, c’est dans la façon dont tu marches, dans ta voix aussi… » Il déclame ses paroles comme s’il lisait un poème, d’une voix possessive, celle de l’homme qui admire sa proie, son trophée. Elle, silencieuse, marche le long de la baie vitrée, admire la vie nocturne de cette grande ville du haut du building, sa robe rejoignant progressivement le sol, la laissant, telle une nymphe lunaire, nue devant le ciel parsemé d’éclairs. Lui s’étend dans les draps de soie, également devêtu. Client inhabituel auraient dit ses collègues. Jeune, superbe, grand créateur. Pas le type de mâle à chercher l’amour tarifé. Lui qui pourrait avoir toute femme sans payer ses services, lui qui est roi au monde de la femme-objet. « Echo, mon écho, laisse-moi… » Il ne lui fallut pas plus d’une seconde pour traverser la pièce, pour se retrouver contre elle, la pressant contre la baie vitrée, une main sur sa gorge, lui coupant le souffle dans un très léger sursaut. « Tu sais ce que je veux… » Impassible, elle remonte sa main jusqu’à celle qui l’étouffe, arrachant un frémissement au Vampire. Puis après un temps il grogne, dépose un baiser dans son cou, écartant doucement sa crinière. « S’il te plait. » Elle sourit, lui expose légèrement sa gorge, sans s’offrir non plus. Nouveau frémissement. Il n’est toujours pas satisfait. Ses crocs sortis reposent sur la chair pâle de l’humaine, elle sent son souffle, et le désir battant sous sa peau de glace. Il s’immisce en elle, sa main libre glissant sur son corps ainsi offert, se languissant de chaque parcelle d’humanité présente chez la catin, tandis que ses crocs percent délicatement sa gorge. Il la respecte, comme on respecte une lady, pas une prostituée. Et cela, elle le sent, on le voit dans cet iris azuré, dans son port de tête altier et cette expression de lassitude. Elle va lui donner ce qu’il lui réclame, lui céder quelques instants de jouissance totale, magnifique et terriblement artificielle. Le mouvement de son corps contre le sien la laisse indifférente, elle ne craint pas la violence vampirique, encore moins sa faiblesse humaine. Il n’oserait pas la traiter comme une vulgaire fille ramassée dans la rue destinée à être vidée de son sang. Il ne pourrait pas l’hypnotiser, il la respecte trop. C’est un être fin, recherchant la beauté de l’acte, la caresse d’un amour qu’il ne saurait ressentir après une vie trop longue, l’espoir d’avoir accès aux sentiments les plus purs. Ce que seule cette enfant lascive peut lui offrir, du bout de ses doigts fins qu’elle glisse sur l’avant-bras du client, suivant ses veines, et elle effleure son épaule, elle frôle son coup, sa joue, s’arrête sur sa tempe. Et le déluge commence, investit le corps du Vampire à la manière d’un électrochoc, éclate dans ses yeux, brûle sa conscience. Il émet un cri sourd, un feulement animal, tandis que son corps se raidit brusquement. L’ange salvateur qu’elle est ne considère plus cela comme un rapport sexuel classique. Les choses n’ont duré qu’une poignée infime de minutes et l’aura de sentiments dégagés par le Vampire sont pourtant d’une intensité rare. Vile addiction, quand tu nous tiens. Un relâchement, perte du contact, et il s’effondre au sol, la laissant resplendissante devant la ville qui ne dort jamais. Une larme roule sur sa joue, et sa voix se brise. « Merci de m'aimer... »
« Avec l’insomnie, plus rien n’est réel. Tout devient lointain. Tout est une copie, d’une copie, d’une copie... »
« Depuis combien de temps n’avez-vous pas dormi ? » Silence. Le tic-tac régulier de l’horloge me hante, chaque jour, chaque seconde depuis que je travaille ici. Mais jamais il ne m’a autant oppressée qu’aujourd’hui, en face de la patiente du mercredi vingt heures. Je suis censée fermer à cette heure-là, mais elle n’a aucune autre disponibilité, et malgré son heure symbolique de retard, je ne parviens pas à annuler ses rendez-vous. Comprenez, la déstabiliser par désir personnel, ce serait prendre le risque de détruire tout le semblant d’équilibre qui la maintient en vie. Qu’est-ce qu’elle ne donnerait pas pour s’en débarrasser ! Finalement, elle dégage les quelques mèches qui envahissent son visage fin et ouvre la bouche pour la première fois depuis quatre-vingt-six minutes et dix-sept secondes. « La dernière fois que je me suis réveillée, c’était le 10 décembre à quinze heures. Je n’ai pas fermé l’œil depuis. » Je note. Elle ment, j’en suis presque sûre. Cela voudrait dire qu’elle se passe de sommeil depuis plus de deux mois. « Pourquoi cela ? » Mais je n’attends plus de réponses, j’ai peur de son regard vague, océanique qui me dévisage derrière l'écran de fumée de ces cigarettes qu'elle enchaîne, de cette peau parfaite et trop claire, presque translucide, affinée par un manque de sommeil croissant. Du haut de ses seize ans, l’enfant me terrifie. Plus élégante qu’une Marilyn, et pourtant si sombre, muse de tant d’hommes pervertis. Je contemple dans un silence mortuaire ma fascination que je serais incapable de guérir. Elle m’avait prévenue, dit depuis la première séance qu’elle serait ma folie, qu’en face d’elle je serais la patiente, que son emprise tentaculaire m’envahirait. Elle ne cille pas, lit dans mon âme, perçante, froide, comme une créature du Diable millénaire. « Vous ne m’êtes d’aucune utilité. » Elle se lève, remet ses lunettes de soleil de marque. Je remarque alors qu’elle n’a ni enlevé sa veste, ni déposé son sac. Depuis son entrée, son départ constitue sa seule occupation, son écoute est nulle, la raison de sa présence ici lui est inconnue. Son pas retentit, résonne sur le marbre froid, et le porte claque, tout aussi sèchement. J’ai eu un enfant, un jour, d’une beauté cruelle. Je ne sais pas quand je l’ai perdue. Elle n’avait pas parlé jusqu’à l’âge de huit ans, renfermée dans un univers dont elle seule avait les clés, un monde onirique que je n’ai aperçu que dans ses œuvres tracées au fusain sur les toiles inutilisées de son père. Le cauchemar sorti de mon être a tué son paternel, l’a poussé à renoncer à sa vie d’homme établi, me laissant seule, seule avec un Démon qui du jour au lendemain était parti. Partie montrer sa beauté au monde entier, sur des podiums lointains. Elle avait ce sourire mystérieux qui voulait tout dire, il disait "Regardez, mère, vous ne savez pas qui je suis.". Je ne l'ai jamais su, je ne pouvais percer son mystère. J'étais pourtant la seule à savoir à quel point les quelques phrases qu'elle exprimait lors de son rendez-vous du mercredi soir étaient significatives. J'avais appris à comprendre ces mots trop rares, car c'étaient eux, les mots, purs, qui donnaient accès à son esprit tortueux. Ils étaient comme une prophétie qui se complétait, son nom Ezekiel prenait tout son sens. Je ne pouvais lui en vouloir de partir en claquant la porte, systématique.
Et pourtant, à l'écran je la vois parfois, aux bras d'hommes célèbres, riant, d'une sociabilité sans borne. Elle ressemble alors à ces idoles que j'aurais aimé que ma fille admire et suivre. Peut-être existe-t-il dans cette ville de jeunes adolescentes fascinée par mon enfant, désireuses de lui ressembler, de dégager cette même force, cette même attirance lorsqu'elle traverse un podium. Suis-je la seule à avoir été torturée par mon enfant ? Suis-je son unique victime ? Qui est-elle aujourd'hui ? Nous ne nous connaissons plus. Nous ne nous sommes jamais réellement rencontré. J'ai été l'enveloppe charnelle qui lui a permis de se former avant de venir au monde. Mes gênes et ceux de mon défunt mari n'ont eu aucune intervention dans les siens. Et chaque mercredi soir je la perds un peu plus.
15 MARS 2004, JOURNAL D'ELISA DE LACVIVIER, MERE ET PSYCHIATER D'EZEKIEL.
Derrière l'écran
Pseudo ; Elly Âge ; Guess! Fréquence de connexion ; 6-7/7. Comment avez-vous connu le forum ? Ca a commencé à Neverland, en passant par SH, CoB v1, le passé m'a rattrapée! Comment trouvez-vous le forum ? Je connais déjà! ( beau *-* ) Multicompte ? [ ]OH YEAH / [X]NO. Code (en spoiler) :
Spoiler:
Connor a des puces
Dernière édition par Ezekiel B. De Lacvivier le Dim 5 Aoû - 10:40, édité 11 fois
Sujet: Re: EZEKIEL ► You'd be calling out my name, when you need someone to blame Jeu 2 Aoû - 18:44
Au moins ce sera plus moi la prostituée du coin ! Au fait, Melancholy Feeling est devenue Hypnotic.Mermaid avec la mort de l'autre forum Bonne chance pour ta fifiche !
Sujet: Re: EZEKIEL ► You'd be calling out my name, when you need someone to blame Jeu 2 Aoû - 21:01
@Feinouche : MON AMOUUUUURRRRR J'te chope sur Skype ou MSN on n'importe quoi et on s'refait un lien dans la même veine que l'ancien Echo/Fei, d'accour ?
@Ava : Inno Ca fait vraiment plaisir de savoir que vous avez tous débarqué sur mon fofo d'origine ! Je note pour la modification et merci ! ( T'échapperas pas aux gifs/avas que tu m'as promis )
Sujet: Re: EZEKIEL ► You'd be calling out my name, when you need someone to blame Ven 3 Aoû - 9:22
L'autre elle a Eva Green en avatar et elle trouve le moyen de complimenter les autres Merci beaucoup, et je peux dire la même chose pour le tien (: (ainsi que pour la song, parce que Florence & The Machine c'est mes amours)
Sujet: Re: EZEKIEL ► You'd be calling out my name, when you need someone to blame Dim 5 Aoû - 1:21
alors *-* sans surprise tu écris très bien et c'est une trèès jolie fiche. Mais (ça doit être la fatigue XD), avec Asher on voulait que tu nous éclaires un peu sur la 2ème partie. Qui est qui et qui parle à qui ? Je t'avoue que ça nous a perturbés parce que dès le départ on n'est pas certains de qui endosse le rôle de la mère... donc, une fois qu'on aura les neurones moins embrouillés, on pourra procéder à la validation o/
Sujet: Re: EZEKIEL ► You'd be calling out my name, when you need someone to blame Dim 5 Aoû - 1:25
Haha, merci Euh, je t'avouerai que malgré le soutien moral qui aurait du me laisser un semblant de logique d'Adam, je savais dès le début que tout le monde se perdrait là dedans, même moi j'ai capté la moitié Actually la psy/narrateur est la mère de la gamine, la cliente, la prostituée, etc... Et l'autre qui me dit que c'est compréhensible... I knew it !
Sujet: Re: EZEKIEL ► You'd be calling out my name, when you need someone to blame Dim 5 Aoû - 8:36
aaah d'accooord. Oui en fait on n'avait rien compris, donc => c'est hyper intéressant comme narration, sauf qu'on s'y perd un peu, en effet. Peut-être que tu pourrais ajouter une petite note à la fin, ou tout du moins un indice à l'intérieur du récit ? Au moins pour les membre qui te liront après nous
Sujet: Re: EZEKIEL ► You'd be calling out my name, when you need someone to blame Dim 5 Aoû - 10:41
Paragraphe revu :
Spoiler:
Elle n’avait pas parlé jusqu’à l’âge de huit ans, renfermée dans un univers dont elle seule avait les clés, un monde onirique que je n’ai aperçu que dans ses œuvres tracées au fusain sur les toiles inutilisées de son père. Le cauchemar sorti de mon être a tué son paternel, l’a poussé à renoncer à sa vie d’homme établi, me laissant seule, seule avec un Démon qui du jour au lendemain était parti. Partie montrer sa beauté au monde entier, sur des podiums lointains. Elle avait ce sourire mystérieux qui voulait tout dire, il disait "Regardez, mère, vous ne savez pas qui je suis.". Je ne l'ai jamais su, je ne pouvais percer son mystère. J'étais pourtant la seule à savoir à quel point les quelques phrases qu'elle exprimait lors de son rendez-vous du mercredi soir étaient significatives. J'avais appris à comprendre ces mots trop rares, car c'étaient eux, les mots, purs, qui donnaient accès à son esprit tortueux. Ils étaient comme une prophétie qui se complétait, son nom Ezekiel prenait tout son sens. Je ne pouvais lui en vouloir de partir en claquant la porte, systématique. *
Sujet: Re: EZEKIEL ► You'd be calling out my name, when you need someone to blame Dim 5 Aoû - 16:43
Félicitations !
« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »
Officiellement bienvenue sur COB ! Bien, étant donné que j'ai eu des réponses à mes questions en aparté, et que les modifications ont été apportées, il est tant de procéder à la validation o/ Te voilà donc ajoutée chez les Merlin ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée
► Le Guide du joueur ◄
Alors, heureux ? Bon, tant mieux. Mais... tu croyais pas t'en tirer si facilement, si ?! Allez, c'est pas pour t'embêter mais au contraire, te guider un peu. Lis bien ce qui suit, c'est indispensable et utile pour prendre tes repères
Parrainage ; Pour commencer, il faut savoir que tu peux solliciter l'attention et le temps d'un ancien pour mieux comprendre le forum et t'intégrer ! C'est sympa pour créer de nouveaux liens et apprendre à connaître les autres. Pour ça, tu peux choisir ton parrain en allant par là, et faire un tour dans les mini-flood. N'hésite pas à t'incruster surtout Avatar ; Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité ici même, en respectant le formulaire évidemment ! Postes Vacants ; Si ton personnage est un Prédéfini, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Admin spécifie qu'il est désormais pris ! Pouvoir ; Pour recenser ton pouvoir c'est par là. Métier/Rang/Statut ; Pense aussi à réserver ton métier/rôle, histoire qu'on sache un peu qui est qui. Liens ; Puis tu peux créer ta fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. RP ; Tu peux aussi créer un sujet dans les répertoires de topics Te Loger ; Pour un logement il faudra passer par la boutique et avoir assez de litres de sang. Pour acheter les clefs, ben c'est justement à la boutique que ça se passe. Les Litres de Sang ; Tu les vois, dans ton profil ? Eh bien garde les précieusement ! Ce système de points te permet d'acheter des cadeaux sympathiques à la boutique justement, et de faire évoluer ton personnage. Pour savoir comment gagner des Litres de Sang et devenir plus puissant, c'est par là (a) Les Demandes de Rang ; T'as envie d'un rang personnalisé ? C'est par ici ! Les Annonces ; Il est impératif de surveiller ce coin là qui est le témoin de tous les changements importants qui auront forcément une influence sur ton perso. Faire Connaissance ; Évidemment, tu peux flooder et t'amuser avec les autres à cet endroit. Sinon il y a des rendez-vous CB, organisés régulièrement pour permettre à tous de bien s'intégrer à la vie du forum ! Commencer à jouer ; Pas toujours évident de trouver un partenaire RP, on est d'accord. C'est pourquoi, sur COB, on a les demandes Tes Oeuvres ; Pour exposer tes oeuvres et en demander ce sera dans les galeries d'art ! Absence ; En cas d'imprévu, un petit post dans les absences ne tue pas Staff ; Tu apprendras à mieux connaître ton staff en cliquant là La loterie ; T'as envie d'un RP totalement intégré à l'intrigue ? Tu te sens de frôler la mort avec un partenaire inattendu ? Consulte donc ce sujet ! Le PNJ ; Si tu veux mettre du piment dans ton jeu, demande à utiliser le PNJ Intervention du MJ ; Envie de pimenter tes RPs sans savoir où, quand, comment, et ce qui va te tomber dessus ? C'est par lààà Le Membre du Mois ; pour en savoir plus, c'est là !