Sujet: Ezekiël R. de Stazzo ❝ Avec le temps va, tout s'en va. ❞ Mer 1 Fév - 16:14
Ezekiel Rose
de Stazzo
❝ Avec le temps, va, tout s’en va On oublie les passions et l’on oublie les voix Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid ❞
Je m'appelle Ezekiel Rose de Stazzo, mais on m'appelle Echo. J'ai 23 ans, j'en fais beaucoup moins. Je suis née le 12 Octobre 1989 et je suis française, avec des origines italiennes. Je suis une sorcièrebisexuelle et je suis étudiante en histoire des Arts.
capacité spéciale : Outre un répertoire de jurons et d’insultes hors du commun, une empathie incontrôlable. Et ça aurait pu être bien, si j'avais pu savoir quand ma mère prenait du Prozac en cachette, si j'avais pu sentir les pulsions suicidaires de mon frère, si j'avais pu sentir que cet homme là, qui m'ignore, sur la banquette au fond à droite, oui le brun là, lui-même, vendrait un rein pour m'avoir ce soir. Mais dans autant de situations où mon "don" aurait pu m'être utile, il a mis la clé sous la porte. La réalité de l'empathie, c'est que vous ne la possédez pas, c'est elle qui vous possède, et si elle vous pousse à crever, elle ira embêter quelqu'un d'autre. L'empathie c'est celle qui dans un moment où vous acceptez docilement de vous faire engueuler, sans protestation aucune, vous transmet sans prévenir la colère de l'interlocuteur. Adieu la soumission ! Et quand bien même l'homme pèserait votre triple en muscles, vous ne pourriez pas vous empêcher de lui cracher à la gueule quel abruti il est. Au mieux, vous écoperez d'un cocard.
Histoire
❝ J'aimerais mettre le feu à ton monde, te chanter des chansons françaises avec une pointe d'accent italien, et qu'on s'oublie quelques heures entre le whisky, la musique et ton lit. ❞
30 Juin 2003 Chérie, ton père était défoncé au LSD quand tu es née, et moi j'étais encore sur la table d'opération, expliqua-elle, d'un ton naturel, comme s'il eut été aberrant que les choses se passent autrement. Maintenant ça fait quatorze ans que ça dure, alors tu vas pas nous faire une crise aujourd'hui ! Je sais, bien sûr, je sais... Mais si mes parents avaient arrêté la drogue comme les personnes normales le font lorsqu'un enfant est en jeu, peut-être que je serais née naturellement, et pas des suites de deux césariennes mal manœuvrées. Et j'aurais eu un nom normal, comme Julie, ou Anne, ou Isabelle. C'est mignon Isabelle, y paraît que ça m'irait bien. Cela dit, c'était presque écrit. Rien dans ma vie ne pouvait être "normal". On ne peut pas être "normaux" quand le taux de MDA, Kéta, THC et autres substances sur le marché était tellement haut dans le placenta de notre mère qu'il a eu des portées surnaturelles sur notre corps. Encore heureux qu'ils n'aient pas connu le V a cette époque. Je peux sentir ce que les autres ressentent, et Isaïe, mon jumeau, peut au contraire influer les sentiments. Génial... Je ne comprendrais jamais ce qui a bien pu se passer dans ma famille. Vittor de Stazzo est le descendant d'une grande famille vénitienne, basée dans un palais sur le grand canal, qui jusqu'à l'année prochaine nous appartient. Seulement l'héritier a cru juste d'en faire un club qui s'inscrit dans la lignée des plus hype d'Europe, et le vendra dans onze moi à une célébrité. Peut-être Dicap', je n'ai jamais voulu savoir. Mon géniteur, car j'évite de le désigner comme mon père depuis qu'il est parti six mois sans prévenir pour revenir pilule dorée, des emballages de capotes vides dépassant de sa poche et de nouvelles ray-ban sur le nez, a rencontré Anne-Marie de Barry à Ibiza, début 1968. Et dans le genre couple soixante-huitard vous ne faites pas mieux. Ils avaient dix-huit ans, avaient empoché leur Bac comme tous leurs camarades cette année là, et ont décidé d'avoir des gosses à trente-neuf ans. Anne Marie de Barry descendait elle-même d'une grande famille aristocrate française, riche de terres en province et de grands immeubles haussmanniens à Paris, mais plutôt que de dilapider l'héritage comme son mari l'avait fait, elle avait rompu tout contact avec ses parents trop conservateurs à son goût. Ce couple absolument emblématique de son temps recevait chaque soir dans ce grand palais vénitien des mannequins russes de notre âge et des vieux toxicos autoproclamés artistes, ou noveaux Dali. Si eux sont très mondains, trop camés, passionnés par leur génération, et ont grandi dans une bulle dorée, nous avons subi une enfance toute autre. Isaïe et moi avons écopé de noms hébreux, tout droit sortis des Prophètes de l'Ancien Testament - notez que notre famille est catholique depuis toujours et que représentons presque un blasphème à leurs yeux. Nous avons grandi au milieu des partouzes et des seringues d'héro, des actrices bourrées qui nous trouvaient "so cute", et des vinyles de Pink Floyd et d'Iggy Pop - je ne conteste en rien les goûts musicaux de mes parents.
Nous avons toujours été trop années 30 pour eux, fascinés par l'élégance et la propreté, par la vulgarité italienne mêlée au charme français. Nous étions trop bons en cours, trop décalés, trop exclus de la société. Comment voulez-vous être intégrés quand vos parents apparaissent dans les pages people de magazine trash, et que vous portez des prénoms ridicules ? Parce que si Isaïe est une minimum acceptable, Ezekiël est masculin, importable. A quatorze ans, nous nous suffisions à deux, contre le reste du monde. Nous avions développé un cynisme et une haine de la consommation extrémistes. Cependant, nous ne nous sommes jamais décrits comme malheureux. Nous n'avions aucun "rapport" au bonheur. Nous avions hérité de la beauté maternelle ; il était grand, svelte, bien bati, une crinière brune presque épineuse et de grands yeux gris. Pour ma part, j'étais également grande, élancée, fière d'un visage poupin lumineux de deux yeux gris-bleus éclatants. Malgré la pâleur paternelle donc j'avais hérité, j'avais l'air saine. Mes cheveux blonds étaient épais, toujours épars sur mes épaules fragiles. A quatorze ans, nous étions deux anges vénitiens prisonniers en enfer Je m'étais passionnée pour l'art et la littérature, lui pour le sport. Moi la tête, lui les jambes. Par réciprocité jumelle, il était d'une intelligence rare et moi d'un corps prédestiné à l'athlétisme.
Le 30 juin 2003, ma mère déclara ces mots lourds de sens devant le juge. Celui-ci haussa un sourcil, et quelques heures après, Isaïe et moi étions libres. Libres. Et riches. Le procès d'émancipation s'était parfaitement déroulés.
Une semaine plus tard nous étions à Paris, les parents de maman avaient accepté de nous laisser emménager tous les deux rue de Verneuil, dans le 7e arrondissement. L'appartement était bien trop grand, nous ne savions trop qu'en faire, et le mobilier manquait. Mais les deux adolescents en pleine léthargie que nous étions gouttions pour la première fois à l'indépendance officielle.
12 Octobre 2011 - Echo ! Echo ! Madonna... Lève toi putain ! Mes yeux clignèrent une fois, deux fois, sur les traits d'Helena et d'Isaïe. Ma belle sœur était assise sur le coin du lit, vêtue d'une robe blanche séraphine, tandis qu'Iso' secouait mon bras. Dès que mes paupières furent nettement soulevés, ils s'exclamèrent d'une seule voix : Joyeux anniversaire ! Je n'émis qu'un gémissement réprobateur ; je hais mon anniversaire. Leurs visages rayonnaient, ils semblaient tellement impatients... Impatients de quoi ? C'est alors que je le vis ; un immense rectangle, plaqué contre le mur du salon, enveloppé d'un drap jaunâtre. - Stronzo laisse-moi dormir ! C'est quoi ? m'écriais-je en le repoussant violemment. Il marcha, fier d'un physique de dieu grec, son peignoir de soie ouvert sur un sarouel pourpre et sa crinière brune ébouriffée. Il s'étira, attrapa le drap crème et le fit tomber dans un froissement tempétueux. Le cri que le "cadeau" m'arracha chassa toutes mes pensées incestueuses. Je bondis hors du lit, lui donnai un coup monumental dans l'épaule et me figeai devant la toile. L'éclat de la peinture me donna le vertige, brutalement, je reculai de trois pas. - Mais... Mais t'es malade ! Porca puttana c'est un Botticelli ! - T'aimes ? - T'es con ! Il me connait par cœur. Si j'aime ? Mon frère est fou. Le Printemps, Sandro Botticelli traîne banalement dans mon salon comme s'il s'agissait d'une armoire. Je jurai encore une quinzaine de fois, m'exclamant que "ça peut pas être un vrai !" mais que "Si ! putain, c'est un vrai!", "Et celui des Uffizi ?" -C'est un faux. Ne cherchez pas à comprendre mon engouement, quand on se voue quelques années à l'art, ce simple bout de tissu couvert de peinture vaut plus que quinze vies humaine à vos yeux. Ainsi je lui sautai au cou, le couvrant de baisers, et enlaçai ma belle-sœur qui semblait ravie. Je m'éloignai en sautillant dans l'appartement, attrapant un jean délavé et un haut profondément décolleté. Je jubilais. La journée qui s'en suivit fut magnifique. Mes colocataires, soit Isaïe et sa femme, avaient sorti une bouteille de champagne, et j'avais reçu une lettre timbrée Venise contenant un budget shopping hallucinant. A 23 ans, j'avais atteint un idéal normal de féminité; je m'étais mise à sortir, à rencontrer du monde, à séduire, et je m'y révélais très douée. C'est donc en compagnie de trois amies que je passais ma journée à arpenter l'avenue Montaigne, pour ensuite rejoindre le couple et une petite foule sur la route du Redlight, où nous avions décidé de célébrer mon anniversaire. Si j'avais su, je ne serais jamais tombée dans une telle illusion de bonheur.
[...] Biiiiiip... Biiiiiip... Biiiiip... Bip. Vous êtes bien sur le répondeur d'Isaïe, laissez-moi un message je vous rappellerai. Ou pas. - Iso' t'es où ? Ca fait douze fois que j'essaye de te joindre et... Bref, rappelle moi. Puttana...
C'est la police qui me recontacta deux heures plus tard, soit à six heures du matin. Nous étions allés dans ce club, le Redlight, et à partir de minuit je n'avais plus vu mon frère. La panique ma gagnait peu à peu. Non pas que je sois du type à m'inquiéter rapidement mais à force de vivre avec lui, j'avais développé mon don envers lui; ses émotions me parvenaient toujours, même vaguement, où qu'il soit. Et là rien. Les pensées qui m'arpentaient la tête me dégoûtaient, je refusais de croire qu'il aie pu lui arriver quelques chose. Mais la voix prudente de l'officier, son ton se voulant rassurant, cela avait déjà fait couler les larmes sur mes joies. Ma vie prit fin à cet instant précis, ou la moitié d'elle. La question se ressassait ; Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi avais-je le pouvoir de ressentir des émotions, si je ne pouvais pressentir ce genre de choses ?
Isaïe s'était tué.
Comme ça. Le jour de mon anniversaire. Il avait prit sa Porsche et était parti s'envoyer dans la Seine.
Je raccrochai au nez de l'officier. Il s'était tué, et avait pris une partie de moi avec lui.
[...]
Je passai les mois qui suivirent seule, chaque jour me semblait interminable comme inexistant. J'avais essayé d'en parler à mes parents, mais la réceptionniste de la boîte, à Venise, m'avait expliqué que suite à un bad trip du au V, ils s'étaient retrouvé en séjour forcé à Sainte-Anne. J'ai besoin de vacances. De longues vacances. L'université d'Histoire des Arts m'a acceptée à Saint-Louis. Mon vol décolle dans trois heures.
Tell me your secrets
PSEUDO: Ell' FRÉQUENCE DE CONNEXION:Variable, le plus souvent possible, j'essaierai de taper dans les 5/7 COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? Google fut mon ami. COMMENT TROUVEZ VOUS LE FORUM? C’est super mignon ! J'avais survolé le site il y a une éternité, et j'ai été bluffée de voir qu'il est toujours là, plus vivant et plus construit, super beau, et bien géré ( le recensement est super bien géré, et ça c'est rare quand même ). Miaou. MULTICOMPTE ? [ ]OH YEAH / [X]NO. J'AUTORISE LES CHRONIQUEURS DE RADIO STL A PARLER DE MON PERSONNAGE DANS LA PROCHAINE EMISSION ? [X]OH YEAH / [ ]NO. CODE :
Sujet: Re: Ezekiël R. de Stazzo ❝ Avec le temps va, tout s'en va. ❞ Mer 1 Fév - 16:39
Félicitations !
❝ Tu viens d'attraper le dernier train pour l'enfer ! Mwahaha ! ❞
Officiellement bienvenue sur COB ! Jolie fiche, hâte de voir la confrontation de ton personnage et son empathie avec la terrible cité de Saint-Louis ! Te voilà donc ajoutée chez les magiciens ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée
Le Guide du joueur
Alors, heureux ? Bon, tant mieux. Mais... tu croyais pas t'en tirer si facilement, si ?!
Avatar ₪ Pour commencer, va faire réserver ton avatar : listing des avatars, en respectant le formulaire évidemment. Pouvoir ₪ Pour ta capacité spéciale, c'est par là pour en prendre note et recenser ton pouvoir et pense à réserver ton métier/rôle Liens ₪ Puis tu peux créer ta fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. RP ₪ Tu peux aussi créer un sujet dans les demandes de topics Te Loger ₪ Pour un logement il faudra passer par la boutique et avoir assez de litres de sang pour ne pas être SDF. Pour acheter les clefs c'est à la boutique que ça se passe. Les Annonces ₪ Il est impératif de surveiller ce coin là qui est le témoin de tous les changements importants qui auront forcément une influence sur ton perso. Faire Connaissance ₪ Pour flooder avec les autres pour t'amuser et faire connaissance. Sinon il y a Skype mais la nouveauté de cette saison c'est aussi Facebook Tes Oeuvres ₪ Pour exposer tes oeuvres et en demander ce sera dans les galeries d'art Radio STL ₪ Si tu veux te rencarder sur tous ce qu'il se passe en ville c'est la Radio Absence ₪ En cas d'imprévu, un petit poste dans les absences ne tue pas Staff ₪ Tu apprendras à mieux connaître ton staff en cliquant là Défis ₪ Et si jamais t'as l'amour du risque, va voir tout ce qui concerne les missions Le PNJ ₪ Si tu veux mettre du piment dans ton jeu, demande à utiliser le PNJ Le Membre du Mois ₪ pour en savoir plus
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25812 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
« Moi je veux ♥ » ▌Alignement: Neutre à tendance maléfique ▌Relations: ▌Pouvoirs :
Sujet: Re: Ezekiël R. de Stazzo ❝ Avec le temps va, tout s'en va. ❞ Mer 1 Fév - 19:00