Je m'appelle Nokomis Elea Hassen, mais on m'appelle Nokomis. J'ai 56 ans, j'en fais environ 30. Je suis née le 13 Mai 1955 à Colorado Springs, Colorado. et je suis Américaine, avec des origines Amérindiennes. Je suis une « Sorcière » Panthèresans étiquette et je suis membre du Pard de Saint-Louis avec la ferme intention d'en devenir la weger.
Communion : Depuis son plus jeune âge Nokomis voit. Elle entend. Pas les esprits de ses ancêtres, mais ses guides, ses liens avec la terre mère, ceux qui sont censés suivre chacun de nous en fonction de nos caractères et du cheminement de nos vies. Ceux qui sont nos protecteurs et mentors, ceux que l'on ne peut normalement rencontrer qu'en rêves, visions et transes, en état de méditation. Ceux qui marquent une personnalité sans qu'on en prenne conscience. L'animal nous correspondant le plus, celui reflétant notre âme, des besoins manquants et qualités existantes. Pour certains ils changent alors que nous évoluons, pour d'autres il sera le même pendant toute une vie, notre animal de pouvoir, aussi appelé guide, totem. Esprit de la nature, sorte d'ange gardien, reflétant nos qualités, mais aussi défauts. Depuis son enfance Nokomis les voit à chaque instant, ils lui parlent, lui apparaissent, la conseillent, la mettent en garde, parfois à l'intérieur d'elle-même, parfois en se projetant à l'extérieur. Seule a pouvoir le voir et l'entendre. Cette communion intense, cette présence de chaque instant à ainsi tendance à la faire paraître pour distraite, absente ou encore complètement perchée. Notre guide est trop souvent oublié, on ne veut pas le voir, pourtant on lui ressemble souvent, on compare des gens aux animaux, l'astrologie occidentale reprenant elle-même certains de ces totems. Mais voir cette énergie, cette puissance de chaque instant est un don, mais aussi un fardeau que personne ne peut appréhender... Elle est une sorte de lien, de réceptacle entre le monde des esprits de la nature, cette énergie pure et le nôtre, celui tangible, temporel. Suivant les évolutions, nos besoins nous pouvons en avoir plusieurs, en gagner, en perdre aussi, mais surtout on peut nous les voler, nous privant ainsi d'un morceau de notre âme...
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Voici un bref résumé de ces deux totems et ce qu'ils représentent dans le chamanisme pour aider à la compréhension de la fiche et de leur présence.
Le Serpent : Le serpent représente la transformation et l'énergie vitale. Symbole d'immortalité et de mort, de vie et de renaissance, mais aussi d'énergie sexuelle et des connaissances oubliées. Son don est celui de la connaissance des savoirs anciens, ceux d'avant l'histoire. Il préside aux poisons, aux drogues, mais aussi à la guérison. Ceux qui possèdent l'énergie du serpent ont tendance à jouer avec le poison car il montre leur capacité à en ingérer sans mourir. Son élément est le feu et il représente également à ce titre la passion et le désir. Il symbolise le cycle de la vie et de la mort comme il mue pour changer de peau. Ceux qui possèdent son énergie sont à ce titre doués de facultés d'adaptation hors du commun.
En tant que guide il enseigne la sagesse et la créativité, mais surtout la neutralité. Comme son venin peut tuer, il est aussi antidote: rien n'est mauvais rien n'est bon, c'est l'utilisation que l'on en fait qui détermine sa polarité. Constamment entre destruction et construction il est le totem de l'équilibre et des mutations comme il mue constamment pour ne pas mourir. Son défi : « Devenez le magicien, la magicienne, transmuez l'énergie. Abandonnez la vieille peau de votre identité actuelle. Traversez cette illusion trompeuse qui veut vous maintenir dans une continuité statique. Suivez le rythme du serpent et vous danserez librement, faisant vôtre ces forces transformatrices de l'univers. »
La Panthère noire : Son seul ennemi est le dragon, car à eux deux ils représentent la dualité de l'Homme. Secrète, elle semble dissimuler sa spécificité de panthère, animal de la nuit et de l'ombre son symbolisme est plus lunaire que la panthère. Reine de la dissimulation elle vit partout où elle trouve un abri où se cacher. C'est une présence puissante et protectrice, mais aussi un gardien féroce et agressif. Ceux la possédant comme totem viennent souvent au monde avec une compréhension des choses spirituelles et une intuition très forte. Symbole de notre côté sombre, elle représente la libération des passions. Son don est celui de clairvoyance lui permettant de voir ainsi les motivations d'autrui. Son grand potentiel et sa part d'ombre est ainsi autant utilisable pour le bon, que le mauvais et là réside son danger. Les premières expériences de la vie de ceux qui ont la panthère noire pour totem ne seront pas faciles car il s'agit là des conditions de sa présence comme allié en tant même qu'elle représente les peurs et la force de les affronter.
Rester silencieux lorsque cela s'avère nécessaire, mais ne pas se servir du silence pour se dissimuler et ne pas dire ce qui doit être dit. Ceux possédant son énergie doivent développer la confiance vis-à-vis de leurs pensées et leurs ressentis spirituels et ainsi augmenter patience et persévérance, pour avoir la force de terrasser le dragon. Savoir utiliser sa combativité, permettant ainsi de faire des choix, des choix qui viennent du coeur et de s'y tenir fermement quelles que soient les circonstances extérieures.
Puissant symbole d'équilibre. Elle apprend à le trouver entre le rejet (ou refoulement) des émotions et la sensiblerie exagérée. Le bon aplomb, du corps, des émotions et des pensées dépend du coeur. Son défi : "Cultivez la confiance et gardez l'équilibre. Laissez-vous imprégner par le monde spirituel et vous serez de plus en plus inspiré et créateur!"
Prologue
❝ Il faut bien que genèse se passe. ❞
"Soeur d'Artemis, et gardienne du pont, entre le connu et l'inconnu, Tu rodes la nuit, témoignant de la noirceur qui existe avant le levé de la lumière matinale. Les yeux flambants percent le voile de l'obscurité de royaumes oubliés Pour apporter la Conscience à l'inconscient."
Juillet 1961. Un jour « comme » les autres.
Assise sur le petit coussin, elle attend avec de grands yeux, passionnée. Elle veut connaître la suite de l'histoire. Elle regarde sa mère, attendant qu'elle poursuive. La fine brune au teint hâlé regarde sa fille avec de grand yeux pour alimenter la tension, l'excitation de l'enfant. Elle lui conte souvent ses histoires, symboles de son passé. Histoire qu'elle-même petite on lui a raconté à la lueur du feu, contes de son peuple qu'aujourd'hui elle a renié pour un inconnu. Inconnu qui lui a donné dans sa seule générosité cette enfant qu'elle aime tant, sa fille. Inconnu qui malgré ses atouts, sa gentillesse apparente, son visage protecteur n'est qu'un monstre dissimulé attendant son heure. Il n'est pas là, il travaille et comme chaque fois elle en profite pour conter ses histoires et contes que la tradition orale a préservé. C'est leur secret à elles, il ne doit jamais l'apprendre. Assise sur la chaise, elle fixe Nokomis avec un sourire. Nokomis ne sera pas la seule chose qu'elle lui a transmis. Il n'avait pas encore révélé sa nature infernale quand elle est née et il avait alors accepté ce prénom symbole de ses origines. Elle est " fille de la lune ", née une nuit de pleine lune dans la beauté de la nuit. Chassant cette pensée elle poursuit devant sa fille captivée, s'émoustillant et gigotant, voulant connaître la suite.
"La femelle, lorsqu’elle avait découvert sa fuite, avait dû se mouvoir tellement vite et tellement silencieusement qu’elle avait réussi à courir parallèlement à lui sans qu’il s’en aperçoive, jusqu’à se retrouver à sa hauteur... Il reçut le choc des pattes de devant et roula le long de la pente en tournoyant sur lui-même.
Nauséeux, il se releva en brandissant sa machette à deux mains, et attendit le combat final...
Au-dessus de lui, la femelle agitait frénétiquement la queue. Ses petites oreilles vibraient, captant tous les bruits de la forêt, mais elle n’attaquait pas. Surpris, le vieux bougea doucement pour récupérer son fusil.
- Pourquoi tu n’attaques pas ? C’est quoi, ce jeu ?
Il arma les percuteurs et visa. À cette distance, il ne pouvait la rater. "
Elle s'arrête un instant gardant sa fille en haleine, désireuse et impatiente de connaître la suite, un peu effrayée aussi. Tel est le but de l'histoire et de ce qu'elle raconte.
« Là-haut, la bête ne le quittait pas des yeux. Soudain, elle poussa un rugissement triste et fatigué, et se dressa sur ses pattes. La réponse affaiblie du mâle se fit entendre, tout près, et le vieux n’eut pas de mal à le repérer. Plus petit que la femelle, il était étendu à l’abri d’un tronc d’arbre mort. Sa peau collait aux os et un coup de feu lui avait presque arraché une cuisse. Il respirait à peine et... »
La porte d'entrée s'ouvre alors, imposant, grand, visage beau, mais dur, froid et tiré. Il est énervé. Il jette un regard malsain à sa femme et sa fille comprenant immédiatement ce qu'elles sont en train de faire. Il hurle.
« Je t'ai dit de ne pas lui raconter tes saloperies de sauvage ! »
Il avance, vif et rageur vers elle, elle n'a que le temps de pousser sa fille derrière elle et le coup part, le poing se fracasse sur son arcade avant qu'elle ne s'étale sur le sol de la salle. Des perles de sang giclent sur le carrelage immaculé. Effrayée, paniquée, la petite fille se précipite vers sa maman en pleurant avant qu'elle ne la repousse avec un regard qu'elle ne connait que déjà trop bien malgré ses six ans... Elle ne veut pas, mais elle obéit et part en courant se réfugier dans le placard sous l'évier de la cuisine, tournant le dos au pied de son père partant s'enfoncer dans le ventre de sa mère. Elle attendait un enfant qui ne naîtrait jamais. Cette seule pensée la soulage alors qu'elle ferme les yeux attendant que le coup suivant aille heurter son ventre bleuis par les années et " l'amour " de son mari.
Réfugiée dans le placard Nokomis sanglote. Effrayée, paniquée, perdue... Puis la voix sifflante s'élève dans sa tête. Le regard perçant du reptile sinueux se plonge dans le siens, froid et pourtant rassurant pour celle qui l'a toujours connu. Il ne sait quoi faire face à la tristesse de sa protégée, alors il continue. Continue cette histoire interrompue par la violence et l'horreur d'un homme dont le seul mérite que l'on pourrait lui accorder soit une mort lente et douloureuse.
"... l’on voyait que son agonie était très douloureuse.
-C’est ça que tu voulais ? Que je lui donne le coup de grâce ? cria le vieux, et la femelle disparut dans la végétation...
Il s’approcha du mâle blessé et lui caressa la tête. L’animal souleva lourdement une paupière. En examinant plus attentivement la blessure le vieux vit que les fourmis avaient commencé à le dévorer. Il posa les deux canons du fusil sur le poitrail de l’animal.
- Excusez-moi, camarade. Cette ordure de gringo nous a tous gâché la vie. Et il tira.
Il ne voyait pas la femelle mais il la devinait au-dessus de lui, cachée, secouée par des sanglots presque humains."
Le reptile reste ainsi là à parler à sa protégée durant de longues heures, lui racontant histoires et contes dont elle croyait que seule sa mère avait le secret. Les bruits sourds avaient cessés de résonner dans la maison depuis bien longtemps maintenant, mais il continue...
Et déjà il sait, il sait qu'il n'est là que pour un temps. L'autre attend dans l'ombre depuis longtemps maintenant, depuis sa naissance. Mais le moment n'est pas venu alors elle attend encore, toujours... Elle est trop jeune, mais son vrai gardien, celui qui la suivra pour la vie est déjà là. Lui n'est là que pour le besoin, symbole de transformation, de vie et de mort, de renouveau, de sagesse et guérison. Pour la guider et la préparer à ce jour où enfin elle se révélera...
Tell me your secrets
PSEUDO: Happy Smile ÂGE: Joker en majeur FRÉQUENCE DE CONNEXION: 5/7. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM?COMMENT TROUVEZ VOUS LE FORUM?MULTICOMPTE ? [=]OH YEAH / [ ]NO. J'AUTORISE LES CHRONIQUEURS DE RADIO STL A PARLER DE MON PERSONNAGE DANS LA PROCHAINE EMISSION ? [X]OH YEAH / [ ]NO. CODE (en spoiler) :
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Ok par Alex
Dernière édition par Nokomis E. Hassen le Mer 8 Fév - 20:37, édité 13 fois
Sujet: Re: Nokomis - Can you paint with all the colors of the wind ? [1oo%] Dim 5 Fév - 0:55
Histoire
❝ L'évolution est événementielle. C'est l'événement qui fait l'évolution et l'événement - en l'occurrence la circonstance - fait la transformation.❞
" Ombres glissant dans la lumière argentée de la lune des illusions, Agitée, et toujours magique, Laissant les doutes assaillir l'esprit de l'observateur... Était-ce le mouvement de l'ombre à l'intérieur de l'ombre, Ou seulement l'illusion, Comme est la respiration avec le vent d'été ? "
Juin 1972.
La cloche sonne. La brunette sort de la classe avec précipitation, elle a une envie pressante, depuis dix minutes déjà elle fixe l'heure en trépignant sur sa chaise. Jambes tantôt croisées, tantôt serrées, elle a tout essayé pour ne pas se pisser dessus aux yeux de toute la classe.
Le bruit de siphon retentit, elle sort de la cabine avec un sourire aux lèvres, qu'est-ce que cela fait du bien ! Elle se regarde un instant dans le miroir en se lavant les mains. Brune, toujours ces longs cheveux bruns ondulés aux grès de leurs envies... Elle changerait bien de couleur. Tenter l'excentricité, la folie, un petit grain de folie, rouge pourquoi pas ? Non pas rouge... Trop voyant, trop « m'as-tu vue », blonde ? Oui le blond cela serait pas mal. Sur cette pensée c'est presque en sautillant qu'elle sort des toilettes des filles d'un des lycées publics de Colorado Springs. Elle se dirige vers son casier, vivement que la journée se termine, elle aime bien le lycée, mais bon toute une journée c'est trop long, le matin cela serait bien et avoir l'après-midi pour elle... Oui avoir l'après-midi pour elle... Elle sursaute alors que la tête de James émerge de derrière la porte du casier avant d'éclater de rire.
"Quel crétin tu m'as fait peur !"
Elle fait passer ses longs cheveux sur le côté comme elle a l'habitude de le faire avant de le regarder dans les yeux. Il est loin de l'impressionner, elles sont toutes là à baver sur son passage, le pauvre... Cela doit être lassant de revenir tous les jours chez sois avec de la bave sur ses chaussures... En tout cas elle, elle n'aimerait pas.
"Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?"
Lance-t-elle avec un sourire tout en lui caressant le bras simplement pour le plaisir de voir la chef des pompom girls tirer une tête de cadavre ambulant. Il faut dire que c'est hilarant.
Lui, assuré, imposant, sûre de lui. Il s'adosse nonchalamment comme tout tombeur qui se respecte avec un sourire en coin, en mode star de cinéma.
"Je me demandais si cela te tentait de sécher les cours avec moi s'taprem, on pourrait faire un tour, rigoler et je pourrais t'offrir un verre en terrasse. "
Elle allait dire non, enfin avant qu'elle ne voit la tête de Tania se décomposer davantage, elle ne réfléchit même pas.
"Avec plaisir ! On y va ?"
La fine brune s'attache à son bras avant de commencer à marcher vers la sortie, il faut qu'elle raconte ça à Sophia, elle ne va pas en croire ses oreilles et surtout l'idée du visage de Tania la fera sûrement être dépitée de ne pas avoir été là pour le voir. La voix sinueuse, sifflante apparaît alors dans son esprit.
"N'y va pas."
Ce n'est pas vrai. Qu'est-ce que cela peut bien lui faire. Elle l'aime beaucoup mais qu'est-ce qu'il peut être rabat-joie quand il s'y met.
"- Je ne vois pas ce qui peut m'arriver, décoince-toi un peu les écailles, ça te ferait du bien. - Tu ne devrais pas y aller ! - Et pourquoi ? Je suis assez grande pour prendre des décisions, je te remercie conscience, mais ce n'est pas un pauvre après-midi qui nuira à mon avenir. - Si tu le dis..."
Les yeux jaunes disparaissent de sa tête, pile au moment où elle va se manger la porte d'entrée... Ouf...
"Je t'ai posé une question..."
Elle tourne le regard vers James. "Hein ? Quoi ? Tu m'as parlé ?" Elle rigole avec un petit air gêné, il faut vraiment qu'il arrête de se pointer dans sa tête comme ça... Sinon ils vont finir par croire qu'elle a une case en moins... Pas que la pensée des autres la gêne, mais bon ses moments d'absences à répétition en cours commencent à faire penser sérieusement aux profs qu'elle a des problèmes d'attention, voir même pire quand parfois cela lui échappe et qu'elle commençe à parler toute seule... Et elle n'a pas vraiment envie qu'on appelle son père... Non pas du tout envie même... S'il apprend ça... Non il ne sera pas au courant... Comment pourrait-il l'être ? Et c'est sur cette pensée, répondant de vagues oui à son camarade sans écouter un traître mot de ce qu'il peut bien lui raconter qu'ils quittent la cour de l'établissement.
...
La vue est magnifique ! Elle n'a jamais rien vue d'aussi beau... Les grandes plaines s'étendent à perte de vue aux pieds de la petite colline. Il l'a emmené en voiture, il avait un lieu spécial à lui montrer d'après ses dires. Le serpent c'est manifesté comme d'habitude pour essayer de l'en dissuader. Lui dire qu'il ne lui inspire pas confiance et blablabla... Par goût de la découverte et peut-être aussi par provocation elle a donc accepté sans broncher et elle ne regrette absolument pas son choix pour le moment. Mais il est temps qu'ils rentrent, les cours vont bientôt se terminer et il faut qu'elle soit chez elle rapidement.
"Tu peux me ramener ?"
Demande-t-elle en remontant dans la voiture, il lui lance un de ses sourires de Don Juan de pacotille avant de monter dans la voiture, ahlalala ces mecs... Il commence à poser sa main sur sa cuisse, elle l'écarte d'un mouvement sec et rapide avec plus aucun sourire sur le visage.
"- Tu fais quoi là ? - Allez ne me dis pas que t'en a pas envie toi aussi. - Envie de quoi ? Non mais ça va pas ! "
La main part toute seule, elle le gifle. Elle n'a même pas le temps de crier que le son s'étouffe dans sa gorge alors qu'il est sur elle. Elle se débat, heurte tableau de bord et portière dans des mouvements de panique effrénés. Elle n'est pas assez forte, elle crie, alors qu'il lui arrache son débardeur suivi rapidement du reste de ses vêtements... Elle se débat avec la force d'une lionne, s'agitant dans tous les sens malgré son poids sur elle. Sans résultat... Elle hurle à en perdre sa voix, mais qui peut bien l'entendre ? La voix sifflante se manifeste à nouveaux, ses yeux perçants la transpercent comme miles couteaux aiguisés.
"Je t'avais prévenu..."
Elle semble emprunte de tristesse malgré sa froideur, puis le reptile disparaît, son image s'évapore de son esprit alors que son corps se retrouve objet d'un désir malsain, pénétré contre son grès avec la violence et la brutalité d'une bête. Une larme coule sur sa joue alors qu'elle cesse de se débattre, épuisée, impuissante... Elle l'appelle de toute la force de son esprit, il ne vient pas... Il est parti, elle ne le reverra plus...
...
Elle s'agite dans les draps. Envoyant voler la fine couverture aux pieds du lit alors que la sueur parcourt son corps bleuis par les coups et violences reçut quelques jours plus tôt de deux hommes différents... Son visage la hante, elle le revoit souriant, plaquant la main sur sa bouche et l'empêchant de crier, elle le sent encore en elle, elle hurle. Dans le lit le fin corps aux teintes basanées s'agite de plus en plus. Puis elle se calme légèrement, les yeux verts arrivent dans ses songes, ils chassent les souvenirs d'horreur comme ils le font chaque nuit depuis. Le serpent est revenue ? Non ce n'est pas lui... Ses yeux sont différents... Elle perçoit le mouvement de son propriétaire dans l'ombre, elle ne le discerne pas, mais elle n'a pas peur... Sa présence est... Rassurante... Elle veut le voir, le toucher. Elle s'approche de lui, tend la main puis...
Elle est dans son lit, trempée, souffle court, coeur battant la chamade. Elle met un moment avant de se calmer, ses cheveux humides cachent son visage et sa vue alors qu'elle tente de se calmer. Elle lève la tête fixant l'obscurité de la chambre simplement éclairée par la lueur de la lune passant au travers de la fenêtre ouverte. Elle se fige. Les yeux la fixe à l'autre bout de la pièce. Est-ce qu'elle rêve encore ? La silhouette féline émerge de l'ombre, noire comme la nuit, son pelage sombre semble briller au contact de la faible lueur lunaire. Etrangement elle n'a pas peur. La voix virile résonne dans sa tête, calme, puissante et... Rassurante.
"Cela fait longtemps que j'attends ce moment tu sais... Nous avons à parler toi et moi."
Septembre 1976.
Le soleil décline alors que le cercueil s'enfonce au coeur de la terre et que cette dernière, à chaque personne défilant pour distribuer ses derniers adieux commence à l'engloutir. Elle ne pleure pas. Pourquoi le ferait-elle ? Enfin elle est venue, elle est arrivée. La délivrance. Délivrance du joug de cet homme malsain et pervers dont seule la violence coulait dans les veines. Son sang aimé et détesté. Son père. L'ombre noire est dans son esprit, elle ne parle pas, reste silencieuse, un silence apaisant. Elle acquiesce, vit ce soulagement avec elle, soulagement teinté d'une légère euphorie. Sa vie prend enfin une nouvelle tournure, elle est libre et grâce à son ami et allié elle a découvert des choses que jamais elle n'aurait imaginé. Reliant avec ses origines que sa mère quand elle était encore toute jeune avait commencé à lui raconter, avant ce jour tragique. Celui où elle était morte d'une soit disant chute dans l'escalier. Elle devait avoir six ans tout au plus. Elle se rappelle ce jour comme si c'était hier, une histoire qu'elle lui contait, sa peur et sa frayeur alors que cachée sous l'évier le serpent l'avait rassurée et continuait l'oeuvre mémorielle entamée. Mais que doit-elle faire maintenant ? Avec la panthère les choses ont pris une autre tournure, elle s'est révélée plus forte que jamais et surtout elle a découvert la nature de sa faculté. Longtemps elle a cru même si elle se doutait de l'anormalité de la chose que d'autres pouvaient sûrement les voir comme elle les voyait. Elle savait simplement ce qu'ils étaient, car cela le serpent lui a dit il y'a bien longtemps maintenant. Son regard perçant lui manque, son doux sifflotement quand il faisait irruption dans son esprit.
La fine brune devenue jeune femme reste là, immobile, perdue le long de ses pensées. Vêtue de noir et le regard vague elle n'entend pas les bonnes paroles prononcées pour la soutenir dans son deuil, elle ne voit pas les premières personnes quittant l'enterrement pour retourner à leurs vies quotidiennes. Sans doutes mettent-ils ça sur le compte du choc alors qu'elle ne leur répond pas, de toute manière cette enfant a souvent été étrange se disent-ils tous, comme perdue dans son monde, au-delà des réalités. S'ils savaient à quel points ils avaient raison... Surtout depuis que quelques jours plus tôt elle a appris ce que sa mère ne lui avait jamais dit, sûrement par manque de temps, ou bien car elle l'ignorait elle-même. Mais la panthère semble tout savoir, enfin pas tout, mais être dotée dans tout les cas d'une connaissance hors de l'esprit l'humain. Son grand-père était chaman comme son père avant lui. La magie coule dans ses veines comme dans celles de la lignée de sa mère. Qu'est-ce que cela pouvait-il supposer ? Elle veut en savoir plus, questionner... Qu'est-ce que le chamanisme au final ? Elle est si ignorante et il répond si peu souvent à ses questions, sa phrase fétiche était sûrement "Il est encore trop tôt pour connaître toutes les réponses." Mais elle n'est pas du genre patiente. Et c'est lors de cet évènement considéré comme tragique pour tous, pour ceux qui ignorent quel monstre se dissimulait derrière l'homme qu'on enterre qu'elle prend la décision d'apprendre. Elle veut savoir et connaître. Savoir ce qu'est le chamanisme, ses récurrentes et ses principes. Et c'est lors de ce jour avec le soutient tacite de son ami et allié qu'elle décide de commencer son initiation.
...
La bibliothèque est un lieu reposant, quoi que pas assez vivant à son goût, mais reposant tout de même. Le changement n'a pas tardé à s'opérer et elle l'a caractérisé par une chose à laquelle elle songeait depuis longtemps. Chaque nouveau départ à besoin d'un symbole et c'est avec celui-ci qu'elle entame le siens. La blonde aux yeux noisettes déambule dans les rayons, elle cherche, mais cela est plus ardu qu'elle le pensait. Trouver des ouvrages et choses sur le chamanisme n'est pas monnaie courante, mais elle persévère, quelques livres lui ont déjà permis de comprendre ses fondements et principes. Avec l'aide de son allié bien évidemment et ce sentiment de ne pas se retrouver seule face au monde, d'être aidé dans sa quête lui apporte cette chaleur qui lui manque. Se sentir soutenue, prête à soulever des montagnes pour atteindre son objectif. Elle sait maintenant que l'un des pivots de cette magie est la danse, ou plutôt les danses et dès qu'elle aura trouvé un emploi stable elle y emploiera de son temps. Mais Rome ne s'est pas bâti en un jour comme on dit. Elle comprend désormais mieux le fil des évènements, sa capacité si spéciale est la résultante de cette magie passive qui coule en elle. Les animaux dit totems ne peuvent normalement être joint que lors de transes, de visions, mais elle les voit à chaque instant, en tout cas pour le siens. Les "drogues" sont aussi une constante pour la pratique de cette magie si spéciale, la connaissance des herbes est donc primordiale. Mais chaque chose en son temps, d'abord connaître les bases puis pratiquer. Et la panthère noire l'observe avec fierté et malice, déjà le changement s'opére, sa protégée est plus forte, plus sûre d'elle, il ne doute plus désormais que le moment venu elle acceptera sa proposition.
Mai 1985.
Elle danse. La vie nous réserve bien des surprises, jamais elle n'aurait imaginé finir danseuse, mais après tout il faut bien utiliser ses atouts et acquis pour se permettre une vie sans trop de tracas et ce même si ce n'était pas le but premier. Le spectacle bat son plein alors que la chevelure blonde tourne en un balai sauvage et frénétique sur la scène. Que son corps ondule tel le serpent devant la foule captivée, elle est là tout en n'y étant pas. Absente, comme en transe, une transe sauvage et époustouflante, impressionnante. Son corps svelte et musclé par les heures d'entraînement semble se désarticuler en mouvements secs et saccadés, primaires et bestiales. Ils ne le voient pas, ne l'appréhendent pas, mais le félin noir tourne autour d'elle, comme captivé par un feu humain. Son corps est là, mais son esprit ailleurs, dissocié. Le sombre félin se stoppe enfin avant que son regard ne pénètre son esprit. Et sur la scène devant le commun des mortels le corps sans âme danse toujours.
"- Aimerais-tu plus de puissance ? - Oui. - Et pourquoi ? - Car elle est la condition de la survie. - Bien. Voudrais-tu revoir le serpent ? - Plus que tout. - Voudrais-tu que nous ne formions plus qu'un ? - Je n'ai toujours rêvé que de cela."
Le corps désarticulé, véritable poupée déchaînée continue sa frénésie dansante. Animal comme libéré de sa cage qui poursuit son oeuvre devant la foule inquiète et fascinée. Igniorant que dans un plan reculé, au fond de l'esprit de la danseuse une offre est formulée. Une proposition dangereuse et pourtant rêvée. Et par la même une vérité du monde révélée.
...
"- Je le sens. Il est là. - Comment le sais-tu ? - Je le sais, c'est tout. - Que dois-je faire ? - Engouffre-toi dans la forêt et attends, simplement."
La tension est palpable, la jeune femme est en état de stress intense alors qu'elle s'enfonce entre les arbres à la lueur de la pleine lune. Respiration courte, la peur la gagne. Elle doit se calmer. Elle lui fait confiance, jamais il ne lui fera de mal. Mouvante, une ombre dans la nuit, la jeune femme déambule entre les arbres, le temps disparait, s'efface. Depuis combien de temps marche-t-elle ? Elle reprend son souffle, pénètre dans une clairière éclairée par la lueur lunaire. L'heure est venue. Elle s'assoit sur le sol et ferme les yeux. Son souffle reprend un rythme normal, son coeur ralentit, elle entre en méditation. Elle sent la silhouette féline dans son corps, silencieuse, légèrement nerveuse malgré ses tentatives pour le lui cacher. Elle fait abstraction. Elle le sent, il est là, elle sent ses mouvements à quelques mètres d'elle. Elle frissonne, mais reste calme, immobile, statique. Elle concentre l'énergie de la terre, la canalise dans son corps comme elle a appris à le faire depuis bientôt dix ans. Depuis qu'elle s'est lancée sur la voix du chamanisme. Trop de choses sont en jeux, elle ne peut pas reculer et elle ne veut pas reculer. Le pouvoir de la terre se déverse en elle alors que le félin tacheté l'observe, tourne autour d'elle, prédateur intrigué par cette femme. Elle lâche l'énergie, la déverse sur la bête pour l'influencer.
"Attaque-moi !"
Elle retient sa respiration alors que le fauve bondit, elle sent ses crocs pénétrer sa chaire, elle hurle alors que l'homme-bête enfonce ses crocs. Son supplice semble durer des heures, comme une éternité sans fin, elle tente de se reculer au plus profond de son esprit, son allié est avec elle. Il la sent, la soutient, sent le changement, attends que la souffrance cesse avec elle. Il ne suffit que de quelques minutes pour que la douleur soit insupportable et qu'elle s'écroule alors, inconsciente. Elle ouvre les yeux, son corps entier la fait souffrir alors qu'il entame la cicatrisation, elle sent le changement qui commence à s'opèrer en elle. Ils ne seront bientôt plus qu'un. Un sourire se dessine sur ses lèvres au moment où l'inconscience la regagne.
...
Dans les méandres de l'esprit de Nokomis les deux paires d'yeux perçantes se toisent.
"- Qu'as-tu fais ? - Je t'ai permis de revenir mon vieil ami."
La bouche féline semble esquisser un sourire presque humain alors que la langue du serpent fourche dans un sifflement d'exaspération.
"- J'aurais dû me douter que tu le ferais... Comment crois-tu qu'elle va pouvoir gérer cela maintenant ? - Mais je l'ai fait pour elle et elle n'est pas seule, nous sommes là, tu es là. - Cesse de me mentir ! Tu l'as surtout fait pour toi, pour que votre lien ne puisse jamais céder la place à un autre. - Et alors ? N'es-tu pas content d'être de retour ? Je sais ce que je fais, je sais quelles sont tes fonctions. - Je n'étais pas censé revenir depuis que par son choix elle m'a perdu. - L'avenir nous réserve bien des surprises. Et puis elle aura besoin de toi si elle veut devenir une vraie chamane. De toute manière tu es là maintenant, il ne sert à rien de revenir sur mes actes."
La silhouette féline se retire alors laissant le serpent seul face à ses réflexions, la conversation est close. Et une seule chose le hante, ce n'était pas censé se passer comme cela.
2011-2012.
Tout sourire a disparu du visage de la belle alors que sa main part pour gifler son patron dans un geste vif et brusque, écho d'une scène du passé. Mais les choses ont bien changé, elle n'est plus cette adolescente stupide et sans défense. Elle n'est plus faible. La faiblesse est une chose qu'elle ne tolère plus et ce depuis longtemps. La clef, l'une des rares choses qui a encore de la valeur à ses yeux n'est autre que la puissance. Non pour écraser les autres cela ne l'intéresse pas, mais pour ce qu'elle peut permettre et surtout empêcher. Il va parler, voir peut-être même la frapper enfin il allait avant qu'il ne croise son regard où l'humanité a disparu. De chaleureuse et enjouée elle est devenue en l'espace de quelques secondes froide et sans appelle, agressive. Le son s'étouffe dans sa gorge alors qu'il ne dit plus rien. Elle peut sentir la peur qui l'envahit à ce moment précis. La révélation avait apporté certaines choses, mauvaises comme la chasse et la traque que certains ont décidé d'expérimenter face aux "monstres", mais aussi bonne comme cette intimidation nouvelle. Cette peur quand un simple humain découvre la nature surnaturelle d'un être. Elle ne peut que sourire alors que ses yeux reprenent leur forme habituelle. La pleine lune est proche et il est vrai qu'elle est plus ou moins agressive et lunatique durant cette période. Mais elle sait garder son calme, ou tout du moins le reprendre et c'est en riant avec une certaine provocation qu'elle lui annonce sa démission avant de se lever sûre d'elle et de prendre le chemin de la sortie.
De toute manière elle en a marre de danser pour des crétins alcooliques et de cette ville grise et terne qu'est Chicago. Monstre d'acier et de béton. Parfois Colorado Springs lui manque, ses longues étendues de plaines et de nature à perte de vue. Il est temps qu'elle voit autre chose, qu'elle se rapproche de la nature, de ses racines. Retrouver un endroit où à la nature peut reprendre ses droits et où peut-être son air décalé et perdue dans un autre monde ne sera pas un frein aux relations humaines. Elle a beau être solitaire, sûrement de par le fait qu'en réalité elle n'est jamais seule, elle n'en est pas pour autant asociale et affectione la chaleur des rapports humains. Elle sent que sa bête s'excite en elle au fil de ses pensées pour finir par enfin se manifester.
"- Tu aurais pu lui laisser un petit cadeau, comme une balafre sur la joue par exemple. Cela l'aurait remis à sa place. - Pour une fois je suis plutôt de son avis. - Il n'en valait pas la peine mes amis."
Elle sort du théâtre où elle participait depuis plusieurs mois aux spectacles de danse de cabaret qui s'y déroulent. Inspirant un grand bol d'air frais elle commence à déambuler le long des rues où la nuit a reprit ses droits avec sourire aux lèvres. Puis quelque chose attire son attention, la première page d'un journal d'un petit kiosque encore ouvert. Première page avec comme article phare "Saint-Louis capitale des créatures surnaturelles !". " Que pensez-vous de Saint-Louis ?" Les deux voix s'élèvent au même instant dans sa tête. "J'allais poser la même question." Eclatant soudainement de rire dans la rue comme une folle échappée de l'asile elle se met à courir avant de s'engouffrer dans une ruelle sombre d'où, quelques minutes plus tard une panthère noire bondit sur le toit d'un immeuble. Les trois amis sont unanime, il faut fêter ça.
...
Assise au milieu d'une clairière des environ de Saint-Louis Nokomis médite. Renouer avec la terre mère fréquemment est quelque chose de primordial, sentir son énergie, sa neutralité. Le cycle de la vie et de la mort. Et c'est sur cet exemple qu'elle a travaillé toute sa vie. Rien n'est bon, ni mauvais, chaque chose à une raison d'être, chaque changement apporte du positif et du négatif. Il faut savoir s'adapter comme le serpent qui mue, il faut chercher la puissance, mais pour la défense. Excepté quand l'attaque est nécessaire et légitime. Il faut se fixer des objectifs et toujours se battre pour les atteindre, ne jamais renoncer tout simplement.
"- Tu ne penses pas qu'il serait temps de se mêler aux autres ? Tu en sais beaucoup maintenant, tu as appris les principes fondateurs de la terre. - Tu veux dire rejoindre un pard ? - Pourquoi pas. Il est parfois bon de pouvoir se reposer sur ses semblables. Et tu as passé ta vie à apprendre les enseignements du chamanisme alors pourquoi ne pas les mettre au service de tes semblables ? - Je sais... Mais parfois j'ai l'impression que personne ne peut comprendre. Il faut l'avouer, je suis heureuse de vous avoir auprès de moi, mais notre lien fait de moi quelqu'un d'étrange aux yeux des autres. Mais je ne veux pas l'expliquer ou le partager pour qu'on me comprenne je veux qu'il reste secret et tu sais mieux que personne pour quelles raisons. - Tu as longtemps lutté pour combattre tes peurs. Qui croirait aujourd'hui que ton passé est si sombre ? - Tu as raison."
Nouvelle résolution. Elle n'est à Saint-Louis que depuis peu de temps, mais il est déjà temps d'avancer, faire du sur place ne mene à rien. Elle a déjà trouvé un emploi de danseuse grâce à ses facultés d'adaptation, alors pourquoi ne serait-elle pas capable d'intégrer un groupe ? C'est décidé elle va se renseigner sur le pard de Saint-Louis et ainsi les contacter. Elle se lève de la clairière et commence à courir comme elle le fait souvent, la course est quelque chose de si vivifiant.
...
" Lorsque nous apprenons à bouger comme tu bouges, au travers des vignes emmêlées, nous arrivons à comprendre que même dans les voyages les plus sombres, les rayons lumineux de la foi et du savoir Nous amènerons les lumières pour nous guider en sécurité de l'autre coté. "
Dernière édition par Nokomis E. Hassen le Mer 8 Fév - 22:16, édité 29 fois
Sujet: Re: Nokomis - Can you paint with all the colors of the wind ? [1oo%] Mar 7 Fév - 14:47
Juste une petite question, avant que l'on commence.
Nokomis E. Hassen a écrit:
Je suis une « Sorcière » Panthèresans étiquette et je suis la Weger du Pard de Saint-Louis..
Tu as finalement décidé de partir en étant directement Weger du Pard ? Parce que si tu veux le tenter en évolution en rp, il faudrait plutôt membre "membre du Pard".
Sujet: Re: Nokomis - Can you paint with all the colors of the wind ? [1oo%] Mer 8 Fév - 15:14
Alors, je vais m’occuper de ta fiche.
De manière générale, il y a un gros problème avec les temps de conjugaison. Tu commences sur du présent, tu enchaines sur de l’imparfait pour faire ensuite du passé simple ... Il manque aussi par moment de la ponctuation, ce qui donne des phrases assez longues, il y a des fautes d’accord, des tournures de phrases étranges ... :/ Bref, on s’y perd et cela rend la lecture difficile. Donc tu as déjà là un relecture à faire. X)
Concernant ta fiche maintenant, il y a malheureusement plusieurs points à revoir.
D’un point de vue global, tout ce que ton personnage subit, c’est un peu « gros ». :/ Alors qu’il ait un bagage comme on dit, je veux bien. Mais là, cela nous fait un personnage un peu cliché, surtout en raison d’une accumulation de détails un peu trop poussés. Sa mère est battue par un père violent (la scène dans le prologue est peut être un peu grosse : pendant des heures, elle se prend des coups jusqu’à en succomber, si j’ai bien compris dans un passage plus bas. Mais c’est peut être un peu long, si tu frappes quelqu’un avec autant de violence pendant des heures et des heures, il ne reste plus grand chose du corps ^^), ton personnage est battue également (si j’ai bien compris ? ), violée à l’âge de 17 ans (là pareil, la scène qui se passe quelques jours après le viol, tu dis « Envoyant voler la fine couverture aux pieds du lit alors que la sueur parcourt son corps bleuis par les coups et violences reçut quelques jours plus tôt de deux hommes différents » ... 2 hommes différents ? C’est quand même beaucoup pour une seule personne ^^), etc. Il faudrait peut être voir pour nuancer, afin d’éviter les clichés les plus importants. X)
Concernant la transformation ... J’avoue ne pas être certaine d’avoir tout compris. C’est son totem qui la transforme ? Ou un animal sauvage ? Ou un léopard appelé par son totem ? Parce que là, tu marques juste « Le pouvoir se déverse en elle alors que le félin tacheté l'observe, tourne autour d'elle, prédateur intrigué par cette femme. Elle lâche l'énergie, la déverse sur la bête. "Attaque-moi !" ». D’où est ce qu’il sort ? Pourquoi fait-il cela ? Et il faut que ça soit un lycan, pour que ton personnage puisse être changé à son tour. Là, je pense que toute la scène est à revoir. :/ Et encore une fois, c’est trop gros. Si le léopard la dévore pendant des heures, elle meurt. La cicatrisation n’est tout de même pas instantanée. :/
Je te laisse donc revoir ces gros points, en sachant que comme je disais plus haut, c’est déjà un gros travail de fond. X) Et on est bien d’accord du coup, lorsque tu commences le jeu, ton personnage s’apprête à rejoindre le Pard, ou tout au moins, vient juste de le rejoindre ? Et concernant le poste de Weger, pour l’instant, le niveau n’y est pas, désolée.
Bon courage et préviens nous lorsque tu auras effectué les modifications.
Sujet: Re: Nokomis - Can you paint with all the colors of the wind ? [1oo%] Mer 8 Fév - 15:48
Alors pour les conjugaisons, temps et détails trop gros je vais revoir tout ça =)
- Concernant la première scène évoquée, en fait à l'âge de 17 ans elle est violée par une seule personne, mais suite à cela c'est son père qui la bat puisqu'elle rentre chez elle plusieurs heures après l'heure prévue, qu'il a découvert pour le coup qu'elle n'était pas en cours l'après-midi etc. Donc j'ai dit "violences" pour sous-entendre et le violeur et son père. Mais si cela est toujours "trop gros" je nuancerai.
- Pour la transformation elle est bien transformée par un léopard-garou qui était venu se transformer dans les bois lors de la pleine lune. La scène citée est simplement l'utilisation de la magie pour pousser le léopard à l'attaque. Son totem lui a juste indiqué où aller pour qu'elle puisse être transformée et qu'ils "fusionnent" en quelques sortes. Pour le "dévorer pendant des heures" c'est vrai que sur le coup je n'ai pas vraiment réfléchis. Je vais nuancer et si après ces éclaircissements la scène ne convient toujours pas je changerai donc.
- Pour le personnage "cliché" qui subit beaucoup de choses c'est un peu voulu puisque comme je l'ai mentionné dans le bref résumé des totems, la panthère noire est un totem qui suppose un départ dans la vie difficile et loin d'être heureux d'où les violences du père et l'attente du viol pour qu'il se révèle à elle.
Ensuite je pense que même si c'est loin d'être réjouissant malheureusement des personnes dans la vie réelle vivent ce genre de choses et même pires. Le monde ne tourne plus rond on n'a même jamais tourné rond. Il n' y a qu'à regarder les faits divers et certains reportages, où tout simplements certaines périodes de l'Histoire... (Mais je conviens que le pendant des heures du prologue et de la scène de transformation sont de trop et vais réctifier.)
- Concernant le pard c'est bien cela j'ai ouvert sois pour qu'elle soit sur le point de l'intégrer, soit qu'elle vienne de l'intégrer en commençant le jeu.
Je vais de ce pas nuancer le prologue et la transformation et revoir les temps. =) Et si avec ces éclaircissements les scènes qui posent problème en posent toujours je changerai donc .