Le physique est une chose à laquelle je donne très peu d'importance. Chacun est tel qu'il est et surtout je suis comme je suis. Je plais ou je ne plais pas après tout qu'importe...Mais je ne suis pas mal lotie de ce coté loin de là, j'arbore le plus souvent un sourire qui ne s'efface que peu souvent. D'après mes amis, j'ai un visage très doux, une apparence d'ange à qui l'on donnerait le bon dieu sans confession. Mais ça me gène, oui les compliments que l'on peut me faire me mettent généralement mal à l'aise depuis toujours. Que peux-t'-on répondre quand on vous dit tu es belle? Ah heu merci...?? C'est tellement anodin et pathétique.

Je ne suis pourtant pas du genre à me négliger, au contraire mais généralement je n'aime pas me servir de mon charme pour tirer avantages des situations. J'essaie de ne pas tomber dans cette habitude. J'aime surtout que les gens puissent voir plus loin, voir au-delà des apparences ce que je suis réellement au fond de moi. Je n'attache pas d'importance à la mode non plus, je n'ai pas besoin de m'enfermer dans un carcan coûtant des milliers de dollars pour me sentir bien dans ma peau. Je suis avant tout bien dans mon corps mais surtout dans ma tête et quand vous ressentez ça vous ne pouvez que vous sentir sûre de vous.

Mais puisqu'il faut en venir aux descriptions absolument alors je vais tenter de vous résumer tout ça en quelques mots. Un regard pétillant et malicieux, un visage doux et avenant, un sourire franc et sincère le tout encadré d'une longue chevelure soyeuse d'ébène. Un teint hâlé, des courbes généreuses, un corps bien fait et proportionné. Je ne suis pas très grande en revanche, élancée, mince et assez athlétique. Je n'ai rien à envier à personne mais je ne suis pas non plus une égérie de la mode. Coté vestimentaire j'aime primordialement me sentir à l'aise dans ce que je porte. Mes tenues dépendent souvent de mon activité, je peux être très féminine comme je ne vois aucun soucis à porter une paire de jeans et un haut classique. Je n'ai pas de marque particulière en dehors d'un tatouage à la cheville gauche représentant des runes celtiques qui entourent celle-ci comme un bracelet.

Je suis une jeune femme qui ne doute que très rarement, je sais ce que je veux et je suis prête à tout les sacrifices pour arriver à mes fins. Je suis d'une assurance assez naturelle qui peut parfois insupporter certain. Mais ce n'est pas parce que je me surestime, loin de là mais uniquement parce que je suis obstinée, travailleuse et pointilleuse. J'aime me fixer des défis et dépasser mes limites. Je suis une femme active, je n'aime pas la routine et c'est surement entre autre pour cette raison que j'ai choisis d'entrer dans cette brigade d'investigation surnaturelle.

J'aime que les choses soient bien faites et que tout sois réglé comme du papier à musique. Par contre j'avoue que je suis assez bordélique chez moi contrairement au boulot. Plus par manque de temps que par manque de savoir vivre. Je suis une personne assez impulsive, qui agit souvent par coup de sang sans prendre le temps de réfléchir ou de parler. Action - réaction c'est presque un mot d'ordre. Ca ne me porte pas toujours bonheur croyez-moi car trop d'impulsivité peut vous mettre en face d'imprévus. Mais j'aime que les chose soient imprévisibles sinon je m'ennuie. Je suis une vraie petite pile électrique avec un besoin constant de bouger, d'évoluer, j'ai besoin de perspectives attrayantes. Mais je suis assez lunatique, têtue et mes paroles peuvent parfois paraître acérées pour bon nombre de personnes. On ne sait jamais trop quand je suis en train de plaisanter ou quand je suis réellement sérieuse.

Je suis sociable mais jusqu'ici je n'ai jamais réellement privilégié ce coté de ma vie. Manque de temps mais surtout il était primordial pour moi de réussir dans la vie...professionnellement parlant. Je suis encore jeune, j'ai le temps de voir venir pour le coté sentimental et tout ce qui s'y rapporte. Ce qui m'a beaucoup aidée dans mes études c'est que j'ai une mémoire en or, je retiens énormément de choses en très peu de temps. Des petites choses qui peuvent vous paraître franchement anodines, je suis capable de m'en souvenir des années plus tard. A part cela je suis plutôt une personne avenante, droite et foncièrement bonne, je ne souhaite que rarement du mal à autrui sauf dans quelques cas où je peux vraiment rester très rancunière. Mais tout est une question de relativité aussi.

Avant de prendre connaissance de ce que j'étais, je me disais cartésienne mais depuis j'avoue que j'ai appris à douter, douter de tout ce que je pensais savoir. Le surnaturel existe, ma position envers les diverses créatures que j'ai pu rencontrer est assez mitigée. J'avoue avoir plus de facilité avec les lycanthrope à les accepter plus facilement que les vampires que je trouve assez contre "nature" mais je suis du genre à ne pas juger trop vite et à me forger une idée définitive qu'après avoir pu obtenir des tenants et des aboutissants par moi-même.

→ Evitez la « biographie de cours », style « A 15 ans il a fait ça. A 20 ans il a fait ça. » Essayez de construire une biographie attrayante ^_^

Bâton Rouge, Louisiane Octobre 1996.

Je ne vous parlerais que très peu de cette période de ma vie. L'enfance est surement la plus belle de toute mais à raconter elle est beaucoup moins intéressante qu' à vivre. Si je vous fais partager cette date c'est uniquement pour approfondir mes origines. Malgré que je sois une citoyenne américaine confirmée, je suis née en Louisiane, vous n'êtes dont pas sans savoir que cette partie de l'Amérique compte d'autres cultures. Tout d'abord Amérindiennes mais aussi créoles française. Pour ma part j'appartiens à ces deux communautés encore fort présentes en Louisiane. Du coté de mon père tout d'abord dont les origines proviennent des Chitimachas et du coté maternel les origines créoles française prédominent. Un beau mélange que tout ça, un métissage dont je suis fière. Il faut toujours être fière de ce que l'on est!

Une grande partie de ma famille vit ici mais pour une raison qui me fut longtemps tenue secrète nous n'étions pas de ces familles unies. J'allais voir ma grand-mère en cachette, ma tante pareil. Je devais jouer avec mon cousin pendant que ma mère bossait pour ne pas qu'elle ne le sache. Une dispute de famille me disait-on souvent mais sans me raconter le pourquoi du comment.

Flashback

C'était une belle journée ensoleillée, ma mère bossait toujours jusqu'au 19heures et quelque. Mon père ayant mis les voiles à ma naissance, j'ai passé le plus clair de mon enfance aux cotés d'une nourrice enfin une nounou comme on les appelle maintenant. Sans doute suis-je plus proche de cette femme que de ma propre mère. J'avais réussi à resquiller et à fausser compagnie à Melissandre, c'était le prénom de cette dernière. Oui, j'avais décidé de passer la journée avec mon cousin Tyler mon aîné d'à peine deux ans. Nous avions décidé d'aller jouer dans le bayou et de construire une cabane de bois. Pour se faire nous devions emprunter le petit bateau du père de Tyler.

Oh bien entendu jamais celui-ci ne nous aurait laissé le lui emprunter, nos parents n'aimaient pas que l'on traine de ce coté, c'était trop dangereux selon eux. Mais vous savez comment sont les enfants, ils ne tiennent pas compte de l'avis des adultes, ils n'en font souvent qu'à leur tête et se disent tout simplement que se sont des conneries, qu'ils ne risquent rien en faisant attention. Alors nous n'avons écouté que notre envie de nous amuser...

Et tout se passa bien enfin du moins une bonne partie de la journée. Nous avons construit une partie de la cabane...Mais...Oui mais car c'est au retour quand le soleil à commencé à décliner qu'on s'est dit: "Mince on aurait mieux fait de les écouter." Il faisait sombre, au bout d'une demie-heure on s'est rendu compte qu'en fait on s'était paumés. J'étais paniquée, oh ça oui Tyler était plus courageux que moi déjà à cette époque. La nuit commençait à tomber, au bout d'une heure nous n'avions toujours pas retrouvé le chemin pour rentrer. Nous étions fatigués moi j'étais presque en larmes, nous n'avions que 13 et 11 ans. Nous pensions déjà à la sévère réprimande que nous allions nous prendre. Surtout moi qui avait fuit la maison sans le dire et parce que j'étais avec lui alors que ma mère ne voulait pas que je fréquente ce coté de ma famille. Ca allait faire tout un drame encore une fois. Sans doute qu'ils avaient déjà alerté le Shérif et qu'une équipe s'était mise à notre recherche. Depuis quelques temps des disparitions avaient lieu dans les alentours...Des disparitions pour certaines inexpliquées et dans certains cas on avait même retrouvé des corps.

C'est sans doute pour cette raison que je n'étais pas rassurée alors que nous étions perdus dans le noir. Cette nuit-là reste gravée dans ma mémoire, cette nuit-là j'ai failli perdre mon cousin. Alors qu'il tentait de retrouver le chemin et de me calmer surtout, nous avons subit une attaque. Une...bête féroce, je ne sais pas quoi exactement tout c'est passé tellement vite mais c'était énorme. Cette chose nous a coursé dans le marais, si Tyler ne m'avait pas forcée à monter dans cet arbre, si le Shérif et ces adjoints n'étaient pas arrivés, je ne sais pas si nous sérions encore là aujourd'hui. Tyler fut blessé mais s'en sortit seulement depuis ce jour-là je n'ai pas pu le revoir.






Bâton Rouge, Louisiane 2005.

Ce fut une année marquante pour toute la Louisiane mais aussi pour les Etats-Unis tout entier. Un évènement qui secoua les habitants et qui les marqua profondément. Katrina était son prénom, un bien doux prénom mais nous n'avions pas affaire à une jolie jeune femme douce et compatissante. Non c'était une furie de la nature, une tempête du siècle...Un Ouragan monstrueux qui fit plus de ravage que n'importe quel être surnaturel sur terre. Seule ma mère et moi vivions encore en Louisiane, le reste de la famille est partie vivre à Saint-Louis. Dans un certain sens, je fus heureuse qu'ils ne se soient pas trouvé là quand cet ouragan à frappé la ville. Même si nous avons été moins touché que la Nouvelle-Orléans, Bâton rouge à subit des pertes humaines et matérielles considérables. J'avais très exactement 16 ans à cette période.

Flashback

Ma petite vie avait continué bon train. J'ai eu tôt fait de trouver ma voie. Un coté positif chez moi c'est ma détermination quand je veux une chose je me donne toujours les moyens de l'obtenir. Au grand damne de ma mère, j'avais pris la décision de faire partie de la police mais pas comme simple représentante de la loi... J'avais décidé de faire du profilage ma spécialité. J'étais encore au lycée quand vint ce jour très spécial, un jour décidément ne ressemblant à aucun autre dans ma vie. Nous étions en vacances, le lycée était fini depuis plus d'un mois maintenant. Encore heureux, imaginez que l'on se soit trouvé là-bas ça aurait été certainement encore plus désastreux. Enfin comment faire plus désastreux encore que la perte irréparable de sa maison ainsi que de la vie de celle qui vous à mise au monde? En perdant la vie vous-même? Non je n'ai pas eu droit au même traitement que ma pauvre mère. Ce jour-là je n'étais pas à la maison, j'aurai dû m'y trouver. Mais j'avais été invitée par des amis. Quand l'ouragan nous à frappé, j'étais complètement paniquée. J'ai tout de suite voulu rentrer mais c'était bien trop risqué. Je n'avais pas d'autre choix que de rester à l'abri. Après les faits, la première chose que j'ai faite c'est retourner chez moi et je ne pu que constater impuissante aux dégâts que Katrina avait causé.

J'étais abattue, ma mère devait se trouver sous les décombres et je ne pouvais rien faire, rien du tout à part prier? J'aurai aimé être plus grande, avoir fini mes études faire partie des forces de l'ordre pour prendre part aux divers sauvetages mais je ne pu qu'apporter un peu d'aide assez sommaire dans les divers campements installés. Katrina était une meurtrière mais une de celle qu'on ne pourra jamais arrêter mais cela me conforta dans mon choix de carrière. J'ai alors quitté à mon tour la Louisiane pour aller vivre chez ma grand-mère, retrouver la seule famille qu'il me restait.

A cette époque nous avions déjà du faire face à la "Révélation". C'est sans doute pour cette raison que nos parents étaient deux fois plus prudents encore qu'avant. Des vampires, à l'époque je pensais que ça n'existait que dans les livres ou les films d'horreur. Apparemment tout ce que nous savions n'étaient plus d'actualité. Moi j'étais trop petite encore pour mesurer complètement l'ampleur de ce que nous venions d'apprendre. Ma seule réaction fut de la peur, de penser que finalement le fameux croquemitaine dont parlaient nos parents pour être certain qu'on ne quitte pas nos lits le soir devait peut-être aussi exister. J'étais aussi un peu intriguée. Ce n'est que bien plus tard, que mes positions se forgeront, une fois adulte et j'ajouterais même qu'elles ne sont pas encore entièrement consolidées. Certainement parce que dans le fond, à ma manière je suis également une "créature" un peu surnaturelle. Surtout que j'allais découvrir très prochainement que mon cousin avait été mordu par un loup-garou, que cette nuit il y a quelques années nous avions fait face à l'un d'entre eux.

Quantico, Virginie 2009.

Marine Corps Base Quantico, où est située l'académie du FBI c'est dans cet endroit que j'ai fini mes études. J'avais toujours visé plus haut que la simple école de police. Totalement passionnée par les criminels en séries et le comportemental j'avais choisis le profilage pour matière principale. C'est là que j'ai fini ma formation, je suis sortie diplômée et j'avais le choix pour mon intégration. Ayant découvert ma véritable nature une année plus tôt et ayant entendu parler de cette fameuse brigade d'investigation du surnaturel c'est tout naturellement que j'ai choisi par moi-même d'y demander mon intégration. Mais la tâche ne me fut pas facile, je n'ai pas été acceptée directement. Le chef de la BRIS Kathryn Matthews était réticente quant à mon jeune âge, j'étais fraichement diplômée et je n'avais jamais enquêté sur ce genre d'affaires. Lors de mon entretien avec elle je lui ai expliquée ma véritable nature et que je pensais que je serais plus utile et plus motivée dans une brigade comme la sienne. Je n'avais rien de vraiment spécial à lui apporter en dehors de mes pouvoirs qui pouvaient s'avérer utiles. C'est elle qui décida de me donner ma chance mais qui décida aussi de me faire suivre une formation intégrée et encadrée par l'un de ses agents déjà en activité. Je devais faire mes preuves, cette formation dura près de 4 mois durant lesquels je pu apprendre tout ce qu'il fallait savoir. Armements spécifiques, méthodes d'investigation, approfondissement sur les vampires et les lycans.
Flashback

Je me souviendrais toujours de tout ce que j'ai pu apprendre à l'académie. Entre autres les exercices de tirs mais aussi les mise en conditions physiques. Les analyses de profilage diverses auxquelles j'ai pu prendre part mais ce qui me restera toujours le plus vivement en mémoire fut la mise en "situation" que j'ai subie lors de mon apprentissage. Ne croyez pas que parce que mous sommes agents nous sommes à l'abri de renversement de situation, nous sommes peut-être les "chasseurs" mais aucun chasseur n'est à l'abri de devenir elle-même une proie...

Une sensation de froid me réveilla, sensation hostile et désagréable. J'étais nauséeuse et ma tête me lançait effroyablement mais j'arrivais finalement à m’asseoir sur ce qui s’avéra finalement être la banquette d’une caravane miteuse. Les fenêtres avaient été repeintes en noir et une vielle ampoule vascillante éclairait faiblement l’endroit Une rapide inspection de ce qui semblait ma prison m'apprit qu’il n’y avait rien dans les placards, ni sous la banquette rien du tout à l’exception d’un vieux téléphone dont les touches avaient été recouvertes par une plaque l'empêchant de formuler le moindre numéro. A peine l'avais-je remarqué que l’appareil sonna me faisant sursauter. Je ne le quittais pas des yeux, hésitante mais je fini enfin par le décrocher.

— Enfin, je croyais que vous n'alliez jamais vous décider, fit une voix masculine rauque et grave. Cela aurait été dommage nous avons une grande aventure à vivre ensemble.
— Vous êtes qui bordel ?
— Tst tst voyons, doucement je sais que cela va être très dur pour vous, agent Sullivan mais vous n'êtes pas en mesure de poser les questions.
— Espèce de malade!Jouez pas au con avec moi...m'écriais-je en proie à une vive colère impulsive.
— Vous n’avez pas changé à ce que je peux voir, Moira. Je peux vous appeller Moira n'est-ce pas?
— Même pas en rêve connard!!!
— Vous n'allez pas verser dans la vulgarité ça ne vous vas pas!!! s'écriat-il.
— Vous ne me connaissez pas fermer là sinon…
— Je vous ferais remarquer que vous n’êtes pas du tout en position de me menacer ? railla mon interlocuteur amusé en lachant un petit rire de malade.
— Quand je sortirais d'ici vous allez…
— Non, la phrase correcte est SI vous sortez d’ici, Moira. SI…tout dépendra de la manière dont vos collègues vont réagir. Vous pensez qu’ils tiennent beaucoup à vous ? Suffisament pour payer une rançon de quelques millions de dollars ? puis il raccrocha.
— Vous ne l’emporterez pas au paradis, espèce d'enfoiré ! hurlais-je avant de me rendre compte que je parlais dans le vent. Merde !dis-je abruptement avant de raccrocher violemment le combiné.

Alors que je tentais de retrouver un semblant de calme, j'entendis un bip régulier provenant d’un placard en hauteur. Intriguée, je cherchait vainement sans trouver rien jusqu'à ce que je remarque que le fond était escamotable en faisant coulisser une planche. Mon cœur manqua un battement, puis deux, en découvrant une minuterie dont les chiffres s’égrenaient lentement. Vingt trois heures trente-huit minutes et trente cinq secondes. Etait-ce tout ce qu'il me restait devant moi...Avant quoi? Une bombe probablement... Si seulement je pouvais contacter l’extérieur… A l’heure qu’il était, quelqu'un était forcement au courant de mon enlèvement mais la façon dont ils allaient la retrouver, s’ils la retrouvaient, restait obscure pour le moment.
Fin du Flashback