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Le bonheur peut être atteint de différente façon, tout dépendant de la personnalité de la personne qui le recherche. Pour ce qui de Cybèle Arietis De Reans, on pourrait dire que sa vision du bonheur varie de siècle en siècle. Aujourd'hui, elle vous dirait probablement que le bonheur réside dans le jeu de la manipulation afin d'atteindre une vengeance qui bouillonne depuis des années. En effet, c'est pour trouver son propre bonheur que le vampire assoiffé de sang, mais aussi de violentes pulsions de vouloir arracher un à un les poils d'Asher L. Blackstone, que Cybèle vient d'emménager dans la ville de Saint-Louis.

Encore aujourd’hui, la brunette conserve quelques façons de l’époque des corsets. Ce que je veux que vous sachiez en écrivant cela, c’est que Cybèle a maintenu l’attitude de ne rien laisser paraitre. Autant à travers son regard noisette que physiquement, il y aura éternellement ce voile qui repose entre son âme et son corps, absorbant tout ce qui pourrait s’en échapper. Par ailleurs, miss De Reans conserve un minimum de ses qualités d’ancienne Duchesse. Celle-ci est posée et calme, prenant son temps dans tout ce qu’elle entreprend, car, vous le reconnaitrez, plus la personne nous porte dans son cœur, plus sa souffrance sera intoléravle, n'est ce pas ? De plus, Cybèle, qui fêtera cette année ses 359 ans, est du genre à avoir perpétuellement l’impression, du moins, elle en donne l’impression, d’avoir la maîtrise de la situation. Le vampire ne fléchit quasiment jamais sous la pression ou même la torture. De toute façon, pour ce qui est de la torture, c’est majoritairement elle qui l’a fait infliger. Je pense que la fois où elle a le plus eu recourt à cette méthode, c’est lorsqu’elle a tué par la torture plusieurs femmes de la bourgeoisie qui étaient sur son chemin pour atteindre le prestigieux nom de Duchesse. Enfin, il faut dire que c’était une vraie partie de rigolade pour elle. Et en plus, ça lui a permis de perfectionner son jeu et ses méthodes de maltraitance. Je crois que la technique favorite de ce vampire sans pitié est probablement celle de la plume. Cela peut sembler bien simplet, mais pourtant, elle est l’une des pires ... Imaginer vous, attaché sur un bloc de béton, ou si vous préférez, le lit le plus douillet au monde, avec comme seul rival une plume qui vous chatouille sen cesse, durant des jours, des heures, des minutes et des secondes. Je peux vous garantir qu’après uniquement une trente minutes, chaque fois que la plume frôlera votre peau, qui sera devenue rouge comme la vue du sang, vous souffrirez comme si c’était du métal en fusion que Cybèle déversait sur vous.

Malgré tous ses caprices d’enfants riches, Cybèle a débuté sa vie dans la misère. Eh oui, la pauvreté faisait partie de sa vie lors de ses premières années en tant qu’humaine, étant donné que sa famille avait de grandes difficultés financières, même s'il avait le rang de noble. C’est d’ailleurs pour cette raison que ses parents avaient pris la décision de placer leur fille dans un orphelinat. Toutefois, leur unique enfant Cybèle ne partageait pas le même avis qu’eux, elle les considérait à ce moment, et même encore aujourd’hui, comme des traitres. Jamais elle n’acceptera le choix que ses parents ont fait et hereusement pour eux, la brunette ne les verra plus jamais.

C’est précisément à l’âge de 12 ans que l’humaine qu’elle était encore à cette époque a déménagé à l’orphelinat près de Paris. Les lieux étaient salles et répugnants et Cybèle ne s’est jamais faite d’amie entre ces quatre murs. À cette période de sa vie, elle considérait les enfants qui l’entouraient tous aussi dégoutants que la batiste. Aujourd’hui, elle a effacé de sa mémoire cette partie de sa vie, préférant n’avoir aucun lien avec les gens qu’elle considère inférieur. D’ailleurs, cette façon de penser transparait à travers ses vêtements. Jamais elle ne va faire de faux pas vestimentaires et vous avez encore moins de chance de la voir sortir de chez elle les cheveux en bataille. Elle est en quelque sorte « poupoune ». De plus, elle voit l’apparence comme un atout. Celui-ci lui permet de séduire le sexe opposé et pourquoi pas les femmes aussi. Nous sommes dans une société ouverte d’esprit à présent. Enfin, comme je disais, le vampire est du genre à laisser voir ses somptueuses courbes ainsi que sa peau de lait. Son interminable tignasse brune porte un doux parfum de rose rosé qu’elle a rapporté de Paris et que dire de la douceur qu’exprime son visage, il touche la beauté d'un ange et pourtant... Jamais on ne pourrait se douter de la cruauté qui se cache sous ce masque.

Sinon, il y a une chose qui pourrait vous surprendre chez Cybèle, c’est sa passion pour la musique, ou plus précisément, le piano. Elle a commencé à en jouer lorsqu’elle était à l’orphelinat pour tuer le temps. Cela dit, ce passe-temps s’est vite transformé en passion. Et encore plus étonnant, le vampire adore précisément la musique classique telle que les grands compositeurs comme : Mozart, Beethoven et un plus récent, Yiruma. Comme quoi tout méchant à son petit coté passif.

Aujourd’hui, Cybèle vient à peine d'arriver en ville, elle a enfin retrouvé la trace de celui qu’elle traquait depuis quelque temps, Asher L. Blackstone, celui qui l’a transformé, son seul et unique ancien amour. L'utilisation du mot « ancien » est très important, puisqu’à présent c’est bien clair dans sa tête, Asher ne signifit plus rien pour elle, cette femme puissante veut simplement le voir pleurnicher à ses genoux, comme un chat pouilleux qui réclame de l’attention. Cybèle Arietis En Reans va faire comprendre à son ennemi qu’il n’aurait pas dû la quitter pour… pour cette humaine.