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| Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » | |
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| Sujet: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mar 24 Mai - 22:15 | |
| Blanche C. Lecomte ❝You’re not exactly what you seemed. You’re just a dream ❞ | Identité Je m'appelle Blanche Clémence Lecomte. J'ai 520 ans, j'en fais 24 ans . Je suis né(e) le 19 janvier 1491 et je suis Française , avec des origines Française. Je suis une vampire n’étant pas spécialement regardante quant au genre de mes partenaires.
CAPACITE SPÉCIALE : Capacité de pouvoir identifier les émotions habitant autrui | |
Histoire ❝ So you don’t know. You’re ill. ❞
Chapitre I : Emprise
Blanche est un bébé des neiges. Un de ceux qui, à cette époque régie par la suzeraineté tout en étant à l’aube de la souveraineté, ne survivait que rarement. Ce n’est pas la grâce divine de ce Dieu que tous partagent en ces temps pieux qui l’épargna, mais celle de cette femme qui n’était pas sa mère vivant au sommet d’une tour de pierre. Celle qui devint son Dieu à elle, son unique horizon. Dame Lecomte n’a pas recueilli l’enfant qu’une mère morte en couche avait laissé sans défense face aux rigueurs de l’hiver, à la dureté de cette époque. Non. Cette mère, elle l’avait tuée, ou tout du moins était-ce ce qu’elle disait à l’enfant avec négligence comme s’il s’était agi d’une faveur qu’elle lui aurait faite. « Je t’ai arrachée de son ventre à la peau tendue comme celle d’un fruit mûr. Je t’ai arraché de ce cocon maternel sanglant et impur ». Lorsqu’elle baisait une des mains de la maitresse des lieux, de la détentrice de son être, de celle la jaugeant de toute la froideur de son indifférence, la jeune enfant ne pouvait alors s’empêcher de suivre le trajet tortueux de ses longs doigts semblables à des branches crochues et desséchées. De celles habillant les sentiers cauchemars des forêts mangeuses d’enfants. Lorsqu’elle pressait ses lèvres plus longuement que nécessaire sur cette peau blanche et éternellement glaciale elle se délectait de l’idée d’embrasser l’arme l’ayant libérer de sa prison de chair. L’idée fantasque de lécher quelques résidus du sang maternel faute d’avoir pu en boire le lait l’emplissait de sentiments qu’elle n’aurait su nommer, ni même identifier. Du bout de sa langue elle cherchait des particules de vie ayant pu subsister de celle qui était à l’origine de la sienne. Bribes dont, elle en était sûre les pointes de flèches incrustées impérieusement au sommet des doigts de cette maitresse si froide étaient les seuls détentrices. Pointes, ayant d’ailleurs tant de fois creusé sa peau juvénile, l’ayant tant de fois déchirée afin que l’élégante Dame y trempe ses lèvres se rougissant alors du sang sucré de l’innocente. Innocente qui ne l’était d’ailleurs pas tant.
Des souliers blancs, des bas blancs, des rubans blancs. Blanche ne s’habillait que de robes blanches. Il n’y avait néanmoins aucune lumière pour faire briller ces étoffes lorsqu’elle tournoyait sur elle-même, faisant voler ses jupons de petites filles. Elle restait terme et sinistre. En plein jours ses toilettes auraient pu sembler éblouissantes, mais c’est dans les couloirs perpétuellement sombres de ce château austère que l’enfant chantait ses comptines. Le petit ange aux longs cheveux blonds bouclés n’était alors que le fantôme de la tour, l’hantant de ses chants sinistres donnant un aspect malsain au silence du lieu. Des bruissements d’étoffes lourdes et veloutées provenant du bout d’un couloir faisaient parfois cesser la danse de l’enfant. Cela arrivait lorsque Dame Lecomte requérait la compagnie de la jeune Blanche. Personne d’autre qu’Elysandre Lecomte et sur ordre de celle-ci n’avait le droit d’adresser la parole ou le moindre geste de tendresse à l’enfant. Elle était la seule détentrice de ce droit. Blanche n’avait de plus pas été instruites, seule quelques uses et coutumes visant à la dégrossir afin de la rendre supportable pour la Dame du château lui avaient été inculqués. Il était hors de question qu’elle s’abreuve de la vie d’une sauvage. Comme une jolie poupée, Blanche faisait la révérence et parlait posément, néanmoins, ce qu’elle retenue le mieux ne fut pas les leçons de politesses enseignées par sa tutrice mais celles que lui valurent ses manquements auprès de sa maitresse.
Seule dans sa tour Elysandre souffrait d’un mal que les années n’avaient fait qu’amplifier jusqu’à l’insoutenable : L’ennuie. Elle refusait néanmoins de se mêler à ses semblables qui l’auraient surement d’avantage divertis par peur, celle d’être, malgré son grand âge, trop faible. Son pouvoir n’était pas assez puissant, son charme et sa beauté qui était certes appréciable pour des humains semblait fadasse face à celui de ses congénères. A leur côté elle n’aurait été rien. Pour les humains elle pouvait être tout. Dominer, être placée sur un piédestal était tout ce qui comptait. Enfant, assoiffée d’affection Blanche faisait tout pour satisfaire sa maitresse, s’en offrir les faveurs. Elle était caressante, entièrement soumise. A genou dans la poussière elle ne quittait pas de ses yeux voraces les pupilles d’Elysandre. Pupilles au sein desquels se terrait toujours une once de satisfaction narcissique suscitée par l’admiration sans borne de l’enfant. Quel genre de créature de la nuit peut apporter autant d’intention à ce qu’une vermine humaine juste née peut penser. Le genre pitoyable et médiocre. C’est la conclusion à laquelle Blanche arriva avec l’âge une fois qu’elle fut lassée de ce jeu qui lui coûtait bien plus que ce qu’il ne lui rapportait. Oh biensûr Elysandre pouvait se montrer terrifiante, la gifler, la couper, l’humilier, la bruler mais elle était hésitante, elle ne le faisait qu’à moitié. Elle ne pouvait la punir sans s’empêcher d’ensuite l’inviter dans son lit, de l’enlacer, l’embrasser, de s’en nourrir. Blanche n’avait pas peur, elle n’avait pas goût à la vie, elle n’avait jamais vu le soleil et sa santé d’humaine était aussi fragile que sa peau était transparente. Une fine membrane au travers de laquelle apparaissait clairement le dessin de ses veines bleu gris. Vingt-quatre années, l’espérance de vie de l’époque n’était pas de beaucoup plus. Vie qui de toute manière n’avait pas de valeur pour Blanche, elle ne l’avait jamais connue. Cette vie qu’elle avait entrevue n’était que du sang s’écoulant au fond d’une gorge la réchauffant pour mieux l’assécher ensuite, elle se rendait indispensable. Indispensable comme Blanche l’était maintenant pour Elysandre alors que celle-ci ne l’était plus du tout pour la jeune fille. La vampire la lassait. Blanche était devenue aussi dure qu’elle l’avait fantasmé sa maitresse qui s’était avérée de pas être à la hauteur. C’est avec placidité qu’elle la laissait prendre sa main, lui caresser les cheveux alors qu’elle était alitée, au crépuscule de sa vie.
« Je veux te garder près de moi. » lui susurrait la créature. Blanche ne pouvait alors retenir un soupir de lassitude détournant le visage. Elysandre la touchait de son pathétisme, elle éprouvait une certaine tendresse pour elle, mais cette émotion était en concurrence avec le dégout que suscitait ce sentimentalisme absurde. « Ne pensez-vous pas avoir assez joué ? »
Blanche n’aurait pu l’aimer que si Elysandre l’avait méprisée. Si elle avait pu la laisser mourir avec indifférence. Elle en fut incapable. Elysandre prouvait encore sa faiblesse, les larmes aux yeux elle transforma la jeune fille en une créature de sa race. Quelque temps plus tard se fut, elle, son infante, qui la tua. Froidement.
Froide, elle le serrait maintenant à jamais.
Chapitre II : Rictus
Dans son château, au sommet de sa tour, Blanche avait cultivé un sentiment de toute puissante à mesure qu’elle sentait qu’elle parvenait à séduire sa vampire de maitresse, qu’elle parvenait à faire glisser la situation à son avantage, inversant la tendance stratégiquement en sa faveur. Néanmoins, malgré cette assurance, une fois qu’elle l’eut tuée Blanche ne ressentit que davantage le vide qu’était son existence. Cette observation ne l’émut pas outre mesure, elle la savoura. Un rictus balafra sa joue. Elle se réjouissait de ne plus avoir à agir en fonction d’une autre qu’elle-même. Elle était seule, elle était libre. Au tout du moins, c’est ce que, naïve, elle croyait. Les névroses et le narcissisme susceptible d’Elysandre l’avait poussé à vivre en recluse de ses semblables et de leurs règles. Après qu’elle eut transformé Blanche, craignant que celle-ci ne préfère les charmes de ces vampires inconnus aux siens, Dame Lecomte n’évoquait que tout ce qui avait trait à leur monde avec parcimonie, rareté. Elle n’avait rapporté à son infante que ce qu’y était nécessaire à sa survie, omettant tout ce qui avait trait à la hiérarchie de sa race dans le seul but de rester, dans l’esprit de Blanche, sa seule maitresse. Ce qui n’empêcha pas cette dernière de la tuée en l’an 1525 au cours de la dizaine années du règne de François 1er dont elle ignorait tout.
L’ennui ayant été si pesant pour sa maitresse, qui après avoir été tuée il a surement plusieurs centaines d’années n’avait cessé d’exister que récemment, la satisfaisait pleinement. Elle passait des heures, des jours à s’extasier, les yeux grands ouverts dans la pénombre, de la sensibilité exacerbée de ses sens, faisant crisser ses ongles contre la pierre, humant le parfum de la mort qui émanait du cadavre avec lequel elle partageait la chambre close. Lorsqu'Elysandre était encore au côté de son infante, les deux vampires se nourrissaient à la gorge d'enfants que cette dernière ramenait au château après être partie seule dans les bois, attirant les gamins égarés par ses sourires et ses sucreries. Dorénavant seule, Blanche s'en était prise presque par erreur, par pulsion, à la gorge de la jeune cuisinière à la peau laiteuse. Elle pouvait ainsi nourrir autrui en donnant de sa personne au sens propre et non plus au sens figuré. C’est en tout cas ce que Blanche susurrait, non sans un certain humour, à la quasi dépouille de la rouquine pour la rassurer. Seulement, la source se tarit, sa victime mourut rendant son sang imbuvable. L’infante aurait voulu fouiller les chaires de la jeune fille ne voulant pas laisser une goutte de sang lui échapper. Elle aurait alors sucé les tissus de la domestique comme s’il s’était agit de la chaire d’une pastèque gorgée d’eau ne laissant d’elle qu’une bouillie desséchée.
Affamée, elle finit par quitter sa chambre de petite fille. Les boiseries étaient recouverte d’un fin filme de poussière. La bonne, comme les autres sans doute, avait déserté les lieux. Ils ne se formalisaient d’ordinaire pas de ce qui pouvait bien se passer au sommet de la tour. La disparition d’une des leurs les avait, vraisemblablement, effrayés. Blanche imaginait leurs inquiétudes, singeait leurs conversation prenant tour à tour le ton sévère et haut perché de sa tutrice et celui, doux et humble, de la naïve jeune bonne.
« N’avez-vous pas croisé pas Maude ? Je ne l’ai pas trouvé à son office ni aujourd’hui, ni le jour passé. Oh non Madame je ne l’ai pas vu et sa famille non plus, ils s’inquiètent et son venu me questionner Madame. Comme cela est curieux et où sont donc passées les Dame de ce château ? De quoi ont-elles bien pu se nourrir hier. Oh Madame, Madame ! Elles me font peur, affreusement peur Madame (sanglots) les villageois disent que se sont des démons et Maude, Maude, pauvre Maude. Nous devrions partir mon enfant, allez chercher un prêtre ou même un curé. Oh oui, qu’elles finissent au BUCHER, au BUCHER »
Blanche clôtura la scène en mimant un effondrement dramatique, son visage abhorrant une expression caricaturale de détresse. L’infante qui n’avait pas trouvé d’intérêt particulier à sa vie, se dit que sa mort ne pourrait en avoir que davantage. Il aurait été dommage de ne pas le vérifier. Blanche n’était pas instruite, sa seule intelligence était instinctive et cet instinct lui disait de fuir. Elysandre le lui avait dit, maintenant qu’elle était vampire, elle devait considérer les humains comme de potentiel repas dont elle devait néanmoins se méfier du fait de leur nombre et de leur insensibilité aux rayons du soleil. La nuit même, affamée, elle quitta sa tour de pierre sous une cape noir. La nuit suivante, alors qu’elle avait passé la journée à l’abri du soleil dans un tronc creux, placée sur une hauteur au sommet d’une colline, elle vu le domaine de feu sa maitresse embrassée par les flammes.
Les jours qui avaient suivis Blanche avait appris à chasser. Petite, lorsque qu’Elysandre voulait l’effrayer, elle lui contait des histoires dans lesquelles de jeunes enfants innocents se faisaient dévorer par des loups, l’enfant, loin d’en avoir peur, lui demandait des détails. Aujourd’hui, le loup c’était elle. Affamée, dans un premier temps elle avait dévoré à tout venant les individus se risquant seul dans les bois. Il s’agissait la plupart du temps de badauds sans la moindre valeur que se soit pour leur famille, ou pour leur communauté, de la vermine. Il n’y eut pas d’émeute. Avec le temps, une fois sa pratique aiguisée, elle fut plus sélective. Elle préféra s’en prendre d’avantage aux petits garçons dont, n’ayant jamais rencontré d’homme, elle ne connaissait pas le corps. Leur beauté était un critère supplémentaire. Sa gourmandise pour ces friandises, pour ces petits mignons eut davantage de répercutions. Afin d’éviter les battues et l’hystérie fanatique qui était l’apanage de cette époque marquée par l’inquisition, Blanche fuyait régulièrement, passait ses nuits à marcher après s’être nourrie. L’envie de rencontrer ses semblables s’immisçait en elle, elle voulait pouvoir observer ceux qui avaient fait tant douter sa maitresse d’elle-même. Ce désir serait bientôt comblé jusqu’au dégoût.
Blanche chérissait tout particulièrement l’hiver. Les journées étaient courtes, ses nuits longues. Il s’agissait de la saison lui permettant le plus de s’immiscer dans le monde des humains.
« Tu es nu pied, tu n’as pas le froid ? » lui avait demandait le petit ange blond du château. Elle s’était introduit dans la cour de celui-ci, cela faisait plus de deux nuits qu’elle l’observait, respirait son odeur. N’en pouvant plus d’être à distance elle s’était rapproché. La peau du petit garçon était pâle et satinée, ses cheveux doré et fin. Il lui ressemblait tant qu’elle aurait pu être sa sœur.
« Je n’ai pas froid, je suis un ange. » Lui avait-elle répondu d’un ton qui laisser penser qu’elle ne pouvait mentir. Il avait écarquillé ses grands yeux bleus et n’avait rien trouvé à ajouter, subjugué. La beauté de la jeune fille faisait passer inaperçu ses haillons. Il s’était approché d’elle et l’avait enlacé tendrement, elle lui avait caressé les cheveux. Elle désirait le séduire avant de le croquer, qu’il attende la nuit avec impatience pour pouvoir la rejoindre.
« Revient me voir demain, je t’attendrais. » lui disait-elle à la fin de chacune de leurs entrevues au cours desquelles il lui racontait sa vie de petit garçon. Il était toujours là avant elle, petite silhouette bien droite, ses deux pieds dans la neige blanche et gelée. Il était toujours là avant elle et il avait beau s’efforcer de rester concentrer à fixer l’obscurité, elle apparaissait à chaque fois sans qu’il ne sache comment. Profitant de la moindre de ses inattentions, du clignement de ses yeux doux qu’il essayait de retenir.
L’enfant aimait tendrement son ange des neiges. Elle lui avait dit qu’elle en était un, qu’elle était l’ange du froid, l’ange de la solitude, l’ange des neiges. Il ne l’avait trouvée que plus belle. Un soir, alors qu’il lui déclara que tout son amour de petit garçon lui était adressée, elle lui dit, un sourire dans la voix, un rictus sur les lèvres, qu’il était lui aussi un ange et qu’il fallait qu’elle l’emmène. Même si, après tout cela, il s’était offert à elle, il n’avait pu réprimer une affreuse grimace de douleur et de terreur lorsqu’elle le mordit, lorsqu’elle dégusta le meilleur repas qu’elle n’eut jamais goûté. Elle s’en bâfra souillant ses lèvres, le contour de sa bouche, le début de sa gorge. Du sang sur Blanche, du sang sur la neige. C’est tout ce qu’il resta de l’enfant. Elle avait emmené avec elle le petit corps agonissant, l’avait dépecé de ses griffes pour en extirper un os qu’elle broya entre ses doigts pour en récupérer un petit fragment. Elle y fit un trou pour y passer une lanière, et après l’avoir bien lavé avec méticulosité, afin d’en ôter toute trace de sang, elle le porta en pendentif. Une pierre bien blanche.
Les restes du petit Prince, le sang dans la neige furent découverts. L’enfant avait parlé de l’ange aux oreilles distraites l’entourant.
« SORCIERE, MONSTRE, DEMON ! » criaient les villageois pourchassant l’assassines de leur petit seigneur sans n’avoir aucunes idées de ce qu’ils espéraient trouver. De jeunes filles prétendument sorcières furent brûler, des vagabond écartelés. Les religieux profitèrent de ce meurtre pour asseoir leur puissance dans la région. « PRENEZ GARDE le malin vous séduira sous les traits du plus doux des anges ! »
Chapitre III : Hiérarchie
Le crépuscule n’avait que depuis peu laissé place à la nuit lorsque qu’une multitude de mains dont elle ne put se libérer la saisir pour l’extirper de son tronc creux. Pas un mot ne fut prononcé alors qu’il la molestait avant d’entraver ses bras, ses jambes, qu’ils bandèrent ses yeux, s’assurèrent que sa bouche reste close. Ils l’emmenaient.
« Qui t’as faite ? » la questionna une voix, la plus belle qu’elle n’eut jamais ouïe, tellement qu’elle ne s’attacha qu’à la sonorité des mots en ignorant leur sens. Ses yeux étaient toujours bandés, ses mains toujours attacher dans son dos. Elle avait était mise à genoux. Le sol était froid. Outre la voix elle avait senti le bruit d’une multitude de bougie se consumant.
« Qui t’as faite ? » répéta-t-il. Elle aurait aimait ne jamais répondre pour l’entendre encore et encore la questionner. « Je-» tenta-t-elle, constatant, après un temps, que plus rien ne venait, que la voix ne se faisait plus entendre. « J’aime votre voix ». « Qui t’as faite ? » persévéra-t-il, toujours sur le même ton, sans le moindre sourire dans la voix. « Elysandre Lecomte ». Dit-elle espérant le satisfaire. « Qu’est-elle devenue ? - Je l’ai tuée »
Des mains agiles vinrent lui ôter son bandeau, ils la relevèrent. La créature qui se dressait en face d’elle, assise sur un trône ne dit rien pendant un temps, comme pour lui laisser le temps de l’admirer afin qu’elle l’écoute lorsqu’il parlera. Ce qu’elle fit les yeux écarquillés. Blanche avait pensé qu’on lui avait rendu la vu parce qu’elle avait coopéré.
« Je suis le maître de ceux de notre race, et tu seras punie. »
Elle comprit que c’était pour qu’elle voie l’individu qui la jugerait, celui qui prononcerait la sentence.
Blanche répondit aux questions permettant à l’auditoire de reconstituer son histoire. Elle semblait détachée de tout ce qu’elle disait préférant se focaliser sur ce qu’elle voyait. Elle plut. Il fut décidé qu’elle ne serait pas mise à mort. Un des membres du conseil proposa d’être son tuteur, il devait lui faire prendre connaissance des lois régissant leur monde. Blanche lui appartiendrait le double du nombre d’année qu’elle avait déjà vécu, soit 108 années. Au cours de celles-ci sa peine, et le mot était faible, fut prolongée d’une centaine d’année pour « mauvaise conduite ». C’est en 1753 qu’elle fut libre, le 18ème siècle était déjà bien entamé. Blanche vivat recluse de tout prenant enfin le temps de s’instruire, observant le monde des humains, celui des vampires et des autres créatures tantôt de loin, tantôt de près, jusqu’à ce qu’ils s’entrecroisent en 2002.
Suite à cette « révolution » Blanche avait apprit qu’il était préférable de ne pas tuer les humains dont on s’abreuvait. Elle trouvait cela incongru, elle, qui les exécutait systématiquement. Les garder en vie lui aurait donné la désagréable impression de partager quelque chose avec eux, d’établir un lien. Ce dont elle n’avait nullement envie. Néanmoins, elle n’avait pas le choix. Malgré son mépris pour la plupart des individus de sa race qu’elle avait côtoyé Blanche respectait son maître et suivait donc les règles qu’il se devait de faire respecter. C’est aussi par respect pour lui que lorsqu’elle les enfreignait, elle le faisait avec une multitude de précaution. Elle n’aurait pu et n’avait jamais envisagé de se passer de ses gourmandises favorites : Les jeunes garçons, les adolescents vêtus de noir aux cheveux teints, aux yeux cernés et souligné à renfort de crayon. A son cou s’était ajouté deux autres pendentifs, ses trois vies volées méritaient bien d’avoir leur propre lanière. Elle jouait parfois avec ses trophées lui rappelant de mémorables souvenirs, que se soit du bout de ses doigts ou de celui de ses dents. .
Tell me your secrets PSEUDO: / ÂGE: 20 ans FRÉQUENCE DE CONNEXION: ...Fréquente (héhé). COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? Google il me semble (sans en être sûre). COMMENT TROUVEZ VOUS LE FORUM? Superbe. MULTICOMPTE ? [ ] OH YEAH / [X] NO . CODE : - Spoiler:
vérif by Blondie ♥ CELEBRITE: Léa Seydoux
Dernière édition par Blanche C. Lecomte le Mar 31 Mai - 23:52, édité 7 fois |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22707 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mar 24 Mai - 22:42 | |
| Bonsoir à toi & Bienvenue (Je me suis permise de régler un problème de code dans ta fiche ) Ah, et le code du règlement n'est pas le bon... (je vais d'ailleurs vérifier que l'ancien a bien été enlevé parce que j'ai un doute, du coup ) Bon courage pour la suite de ta fiche |
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mar 24 Mai - 23:10 | |
| Merci (x2). Je galère un peu (et plus si affinités) avec les codes. J'ai modifié le code ! u_u
EDIT : Fiche terminée. |
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mar 24 Mai - 23:57 | |
| Bienvenue parmi nous Blanche, ton choix d'ava est juste ... à croquer |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22707 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mar 24 Mai - 23:58 | |
| Alooors. Le code est bon Et personnellement, j'ai beaucoup aimé ta fiche. J'ai adoré, même. Je trouve que tu as une très jolie plume Par contre, elle me laisse un peu perplexe... mais pas du tout dans le mauvais sens de la chose ! Au contraire, je trouve même ça plutôt astucieux et j'aurais tendance à souligner la ruse et à laisser passer, mais... XD Tu ne parles pas de ce qu'a fait ton personnage pendant 500 années une fois vampire, et on ne sait pas non plus ni comment ni pourquoi Blanche se retrouve à Saint Louis. Ni même ce qu'elle a pensé ou comment elle a vécu la Révélation ! ^-^ Du coup je laisse Asher lire ta fiche parce que c'est lui le big boss ( *-*) et qu'il saura quoi te dire, lui xD Sinon il manque la célébrité de ton avatar, et ce dernier dans ta fiche n'est pas à la bonne taille (200*320) Voilà voilà |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32125 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mer 25 Mai - 1:19 | |
| Bienvenuuue !
Alors, THE commentaire. XD > Blanche est née en France...alors comment a-t-elle atterri aux USA ? Tu fais une ellipse de 5 siècles, ne précisant pas, de ce fait, ce qu'il s'est passé pour ton personnage entre le Moyen-âge et le XIXe siècle. C'est peut-être un peu trop. v__v > Blanche a tué sa Lady au bout de combien de temps ? Parce que si c'est trop tôt, donc avant la "majorité" du vampire, le Conseil aurait envoyé des missionaires régler le compte de la vampire, qui serait à coup sûr devenue dangereuse pour la communauté... > Tu ne parles pas de la Révélation ni du contexte actuel de guerre entre lycans et vampires. > Tu dis que Blanche se nourrit parfois de la chair de ses victimes. C'est impossible, sauf si elle régurgite tout douloureusement. >< Les vampires ne peuvent consommer de...denrées...solides.
Je crois que c'est tout. Une fois ces détails modifiés, nous pourrons te valider ! *_* En tout cas, tu écris très bien, bravo.
EDIT : Je viens de remarquer le message de Tess et me sens horriblement bête. XD |
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mer 25 Mai - 12:35 | |
| Merci de vos commentaires et de votre accueil, je vais étoffer ma fiches comme j'aurais dû le faire u_u Je me mets donc en état de rénovation de fiche |
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mer 25 Mai - 15:28 | |
| Bienvenue. c'est le débarquement des vampires en ce moment. Va falloir rameuter des loups. Bon choix d'avatar sinon =P |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Jeu 26 Mai - 1:17 | |
| N'hésite pas à me MP quand ta fiche sera revue miss ! |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Ven 27 Mai - 1:57 | |
| Alors, comme tu m'a MP, je commente. XD
- Citation :
- C’est en tout cas ce que Blanche susurrait, non sans un certain humour, à la dépouille de la rouquine pour la rassurer. Seulement, la source se tarit. L’infante fouilla les chaires de la jeune fille ne voulant pas laisser une goutte de sang lui échapper. Elle suçait les tissus de la domestique comme s’il s’était agit de la chaire d’une pastèque gorgée d’eau ne laissant d’elle qu’une bouillie desséchée.
ou
- Citation :
- Elle y fit un trou pou y passer une lanière et après l’avoir bien léché avec méticulosité, afin d’en ôter toute trace de sang, elle le porta en pendentif.
Les vampires ne peuvent se nourrir de sang de mort, c'est un véritable poison. ^__-
Sinon, tu dis qu'Elysandre est morte en 1500 et quelques, et qu'après ça Blanche apprit à chasser...mais en 100 ans d'existence vampirique, elle aurait déjà du apprendre ! o_o Ou alors j'ai rien capté...XD
Autrement, ça me plaît. Tu ne parles pas de la guerre actuelle, mais je pense que c'est fait exprès, non ? |
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mar 31 Mai - 20:42 | |
| BIENVENUE |
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mar 31 Mai - 22:13 | |
| (Merci)
Fini ! (ou tout au moins espérons le cette fois x) ) Je pense avoir apporté les précisions nécessaires à la compréhension du tout en fonction de tes remarques. Quant à la guerre que je n'évoque pas, c'est effectivement fait exprès, elle observe un peu tout de loin, sans y prendre parti.
Voila, voila. |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mar 31 Mai - 22:35 | |
| Rha j'avais regardé et je n'avais pas vu, quel boulet. J'ai quelqu'un en tête, ça ne me dérange pas de changer u_u |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mar 31 Mai - 22:43 | |
| Ce n'est rien. ^^ Change simplement et indique dans ta fiche le nom de ta nouvelle célébrité. |
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mer 1 Juin - 0:11 | |
| Voila, j'ai tout modifié. Par contre je n'arrive pas à mettre un avatar de bonne taille, le site semblant ne pas vouloir accepter mes URL lorsqu'il s'agit de les coller dans la seconde ligne (le message "url invalide" s'affiche, j'en ai essayé plusieurs, ai également essayé plusieurs images, rien à faire). |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32125 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mer 1 Juin - 0:13 | |
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| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22707 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mer 1 Juin - 0:15 | |
| je me permets d'intervenir pour ce problème d'URL invalide : tu n'es pas la seule, rassure toi ! Les hébergeurs ont les plombs qui pètent en ce moment, presque tous d'ailleurs, c'est un peu la galère ! ^-^ mais je te conseille d'héberger sur TINYPIC. Personnellement, c'est le seul qui fonctionne avec moi ^-^ voilààà EDIT *vient de voir le message d'Asher* je sooors => han et au passage, excellent choix *o* |
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mer 1 Juin - 0:20 | |
| Check (Après moult et moult galères ) |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32125 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » Mer 1 Juin - 0:29 | |
| Merci |
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| Sujet: Re: Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » | |
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| | | | Blanche C. Lecomte || « Oh Darling, my sweet, shut up. » | |
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