Je ne me souviens plus du visage de mon père, ni de ma mère. Je ne me souviens plus si j'avais une soeur, ou un frère. Je ne me souviens pas non plus si ma famille était là pour moi... ni comment ils ont disparu.
Quelque part dans ma tendre enfance, je me suis un jour réveillé dans un endroit qui n'était pas chez moi. Comment je suis arrivé là? Je n'en sais foutrement rien. Mais j'étais entouré d'enfants, garçon et filles. Il y en avait des plus vieux, des adolescents, qui traversaient ce dortoir en nous faisant signe de nous taire, puis nous souriaient. C'était un sourire tellement faux. Ils ont ensuite changé de pièce, sauf le dernier du groupe qui s'est retourné vers nous.
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Suivez-nous. Étrangement, aucun enfant n'a contesté. On s'est levés et l'avons suivi, traversant cette étrange maison. Elle était comme toutes les maisons du japon, mais avec une beaucoup plus grande superficie. On est entrés dans une grande pièce, éclairée par la lumière du jour.
Un homme nous attendait, imposant et sévère. D'un geste, il nous a fait signe de nous asseoir. Je me souviens encore de ce silence, si lourd, qui pesait depuis mon réveil. Nécessairement, quelque chose de plus grand que nous allait nous arriver.
Il a passé par dessus les présentations, le comment nous sommes arrivés là, où nous sommes. En quelques mots, il nous a expliqué que nous étions une nouvelle famille, que tout ce que nous avions vécu avant n'existait plus à partir de maintenant. Ce qui impliquait de nouvelle règles... Ne jamais discuter, ne pas poser de questions, respecter l'heure du coucher et du lever :
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Vous devrez éduquer votre corps à se réveiller par lui-même. Il vous sera interdit de réveiller ceux qui ne parviennent pas à se discipliner...Et ceux qui ne se réveillaient pas à temps ne pouvaient pas avoir de repos la nuit suivante.
Ce n'était que le début...
Pain is weakness
J'ai regardé droit devant moi. Mon maître était à environ 10 mètres de moi, en train de méditer. Je glisse mon pied sur le sol, doucement. Le plancher de bois semble fragile... J'avance le plus silencieusement possible, mais la distance semble infranchissable.
Puis, à mi-chemin, le sol a craqué sous mon poids d'enfant.
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Un bon combattant se doit d'être silencieux pour passer innaperçu.Il s'est levé et m'a demandé de soulever un pied, ce que j'ai fait sans discuter. Avec une tige de bambou, il m'a flagellé le dessous du pied, puis l'autre.
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Ce ne sont que les faibles qui se plaignent de la douleur.Je n'ai pas dormi cette nuit là. Mon visage était trempé de sueur et de larmes qui coulaient malgré moi. Mes pieds ont pris des semaines à guérir... et les cicatrices sont restées.
The best soldiers... are children
Je devais mettre en application les techniques de combat que j'avais apprises.
J'étais là, au dessus de cette fille, à lui assener des coups de poing. Là bas, on nous apprennait à oublier nos sentiments, à repousser ce que nous avions appris sur le bien et le mal. Pourtant, alors que je voyais le sang couler sur son visage, ma tête me faisait mal de ce combat entre ma loi et ma conscience.
Lorsqu'elle a grogné et que visiblement elle n'était plus en état de continuer, je me suis relevé. Le maître Okazu a hoché de la tête et m'a tendu une lame, la règle étant que chaque échec devait être marqué sur la peau. Je l'ai flagellée sur la joue.
Dark days
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Pour pleinement prendre conscience de l'univers qui vous entoure, vous devrez passer un an sans l'un de vos sens, en commençant par celui qui vous est le plus utile : la vue. On ne peut pas savoir ce que c'est d'être aveugle sans l'avoir vécu. Oui, nos yeux étaient simplement bandés, mais nous devions presque tout faire sans rien voir. Marcher, manger, se battre. Tout ce que nous avions à faire pendant la journée, nous devions le faire sans nos yeux. L'un de mes frères s'est coupé les doigts en affutant ses armes.
Lorsque nous nous battions, seul celui qui était testé avait les yeux bandés. L'attaquant, au début, pouvait retirer le bandage, ainsi que les autres enfants du clan qui nous regardaient. Notre ouïe devint ainsi très développée. Vers la fin de l'année, les deux combattants étaient aveugles... l'un d'entre nous est déjà mort lors de ces combats. Le maître a qualifié cet incident de « regrettable », mais qu'il n'était tout simplement pas digne d'être dans ses rangs.
Become a man
J'ai ouvert la porte coulissante, et j'ai vu mon adversaire prêt à tuer notre cible, l'épée dégainée. En un éclair, je lui ai lacéré le dos. Il a lâché son katana et s'est agenouillé en grognant de douleur.
Mon ennemi, qui ne s'était toujours pas rendu compte d'une présence dans la pièce, s'est levé, le visage crispé par la surprise et par la peur. En voyant le sang sur le sol, il a comprit. Avant même qu'il ait eu le temps de crier à l'aide, je lui ai transpersé le cou. J'ai vu le sang fuir son corps par sa bouche, et j'ai retiré mon épée. Il s'est écroulé, face contre terre, mort.
Mon frère, Akihiko, s'est retourné vers moi avec le regard plein de fureur. Il savait que son dos ne serait jamais totalement guéri. J'ai coupé la tête de mon ennemi en gage de preuve à donner à mon maître. Sans un mot, j'ai quitté la pièce pour retrouver celui-ci.
Okazu a regardé la tête tomber à ses pieds. Il a relevé les yeux vers moi, et j'ai été surpris de ne pas y retrouver de la fierté.
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Un guerrier du clan Okazu, même dans les situations les plus périlleuses, devrait se souvenir de la règle la plus importante de toutes. Nous sommes une famille, et il n'existe pas de situations qui vous permet de trahir une membre de votre famille.
Kenji, tu as blessé ton frère pour ton bénéfice, et pas celui de ta famille. Ce n'est pas ainsi que tu as été entraîné dans le clan Okazu. C'est alors que j'ai compris ce qui m'attendais si je restais dans le clan Okazu. Premièrement, le maître me ferait certainement punir pour cette « trahison ». Probablement plusieurs jours dans la cage, sans eau et nourriture. Je n'aurais pas droit à une autre évaluation avant des mois... J'ai regardé le maître dans les yeux. Je ne saurais dire depuis combien de temps il entraînait des enfants à devenir des guerriers, et combien il en avait. Si je faisait partie de son armée, que m'enverrait-il faire?
Malgré ma formation et les règles que le maître m'a fait suivre pendant une vingtaine d'années, il n'a pas pu empêcher ma personnalité de se développer. Mon envie de contrôler ma propre vie, et peut-être même être à la tête des hiérarchies, m'a fait comprendre que jamais je ne voudrais vivre sous les ordres de cet homme qui se prenait pour notre père.
J'ai pris une profonde inspiration. Je me préparais à faire une chose complètement folle, et je le savais. Si je me faisais prendre, c'était la mort qui m'attendait. Mais il y avait l'appel de la liberté... D'une main, j'ai pris mes shurikens et les ai lancés en direction du groupe qui me regardait. Un vent de surprise a traversé le groupe, mais je n'ai pas pris le temps de regarder qui j'avait touché. J'ai dévalé la colline où nous étions, et j'ai courru à toute vitesse vers la ville. J'ai eu l'impression de ressentir l'aura de rage sortant du corps de mon maître, qui a d'ailleurs ordonné à mes frères et soeurs de me poursuivre.
Je savais qu'il me poursuivrait jusqu'à ma mort.
Printed in the skin
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On en a pour un bon moment, alors on ferait mieux de discuter un peu... Parle moi de toi.J'étais assis sur un banc, le corps penché sur une table. La pièce était sombre, éclairée de multiples lanternes. Je ne savais pas comment elle faisait pour voir aussi bien dans un endroit si peu éclairé... Mais c'était la meilleure tatoueuse de la ville.
J'ai fui pendant plusieurs années le clan Okazu. Je me suis réfugié dans une ville très habitée, j'étais donc comme une aiguille dans un tas de foin.
J'ai senti l'aiguille dans ma peau, et j'ai tressailli. De toute évidence, la femme attendait que je prenne la parole. Je ne pouvais quand même pas lui révéler ma vie, lui raconter que je suis sans doute l'homme le plus dangereux qu'elle ait rencontré. Elle a ressenti mes doutes et n'a pas insisté.
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Je ne tiens pas à te soutirer tous tes secrets...Le travail s'est alors fait presque entièrement en silence, mais ça ne m'a pas dérangé. Je n'ai pas vraiment appris les rudiments de la conversation. J'ai sorti un kunaï de mes pantalons et j'ai planté la pointe dans le bois de la table. Il me servait de miroir, je pouvais observer cette femme qui travaillait sur mon corps. Elle ne semblait pas effrayée par l'arme. Elle l'a simplement regardé et a souri.
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Tu as l'intention de me tuer après que le travail soit fait?J'ai senti son sarcasme. Même si cette théorie aurait pu être vraie, elle ne semblait pas s'inquiéter le moins du monde. J'ai gardé le silence pendant que je l'observais. Ses cheveux étaient longs et d'un noir de jais, tout comme ses yeux en forme d'amande. Elle avait des lèvres fines, ce qui était la caractéristique de tous ses traits d'ailleurs. Je ne sais pas vraiment combien de temps ça a duré, mais je ne me lassais pas de la contempler. Elle était d'une beauté rare et très attirante. C'est lorsqu'elle eut terminé que je suis sortit de ma torpeur.
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C'est terminé...Elle m'a emmené devant un grand miroir. Je me suis mis dos à lui et je me suis regardé. J'avais désormais un grand dragon chinois tatoué dans le dos. Sa queue part de la hanche droite, puis son corps se tortille et c'est comme si ses griffes me lacéraient la peau, puis sa tête se termine sur mon épaule droite, sa gueule ouverte.
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Ça te plaît?Puisque j'ai appris à refouler mes sentiments, je n'ai jamais souri. Mais j'ai hoché de la tête et l'ai remerciée. Je me suis ensuite retourné face au miroir, et je me suis regardé. Je ne gardais aucun miroir, chez moi... J'étais maigre tellement je mangeais peu, mais tout de même très musclé. Mon corps était parsemé de cicatrices, dont je me souviens toutes les erreurs duquelles elles proviennent. Quand nous étions arrivés dans la maison d'Okazu, tous les garçons s'étaient fait raser les cheveux. Maintenant, ils m'arrivent sous les oreilles, et ils ont une couleur brun foncé.
Je me suis retourné. La tatoueuse était en train de ranger ses équipements. Je me suis approchée d'elle et j'ai déposé l'argent sur la table. Et j'ai rajouté une somme supplémentaire.
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Ça, c'est pour que vous veniez souper avec moi un soir.Elle a levé la tête et m'a souri. Belle et effrayante...
Discovery
Je voyais Mizuki depuis un moment déjà. Nous ne parlions pas beaucoup et ne faisions pas beaucoup d'activités... mais nous aimions la présence de l'autre. Et moi j'était fasciné par cette femme.
Nous étions dans un restaurant, nous allions dans un restaurant différent à chaque semaine. Mais je me doutais qu'elle était vraiment différente... elle ne mangeait jamais avec moi, disant qu'elle devait avoir un menu très spécial à cause d'une maladie dont elle ne m'a jamais fait part. Ce qui était plutôt décevant, puisque c'est malaisant de manger seul. Elle me disait de ne pas m'en faire, qu'elle mangeait toujours avant de venir avec moi, et qu'elle appréciait cette sortie.
Ce soir là, elle semblait plutôt tendue. Dès que nous sommes entrés, je voyais que tout n'allait pas bien. À peine étions nous installés qu'un homme de forte stature s'est approché de notre table. J'ai senti la menace qu'il représentait, et j'avais les sens en alerte. Il s'est appuyé sur notre table en feignant de m'ignorer. Il regardait Mizuki, et celle-ci lui rendit un regard noir. Il y eu un long silence. Mizuki a prit la parole la première.
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Je ne veux pas de problème, Anzo. Laisse-moi tranquille.L'homme lui a caressé les cheveux en riant. Elle a essayé de dégager sa main et il l'a empoignée. Je me suis levé d'un bond et me suis rué sur lui. Malgré sa taille plus forte que la mienne, j'étais certain d'avoir le dessus sur lui. Je n'avais pas mes armes sur moi, mais mes techniques de combat étaient développées au plus haut niveau. Seulement, il démontrait une vitesse et une précision impressionante, et les coups que je lui donnait ne le faisaient pas ciller une seconde. Les autres clients ont commencés à quitter le restaurant, certains dans un grand affolement.
Mizuki a essayé de me raisonner, de laisser tomber. Mais j'ai appris à ne jamais fuir, quitte à perdre avec honneur. À peine ai-je ralenti mes mouvements qu'Anzo en a profité pour m'empoigner. Il m'a soulevé du sol par le cou, et il me tenait seulement entre son pouce et son index. Il aurait pu me casser le cou en un seul mouvement... Il m'a traîné jusque dehors, dans un coin sombre. Il me tenait fermement la tête d'une main, et il a sortit les crocs. Stupéfait, j'ai eu un mouvement de recul. Il m'a alors mordu et était bien décidé à vider mon corps de toute vitalité.
C'est alors que Mizuki est intervenue, repoussant Anzo quelques mètres plus loin. Je l'ai vu s'essuyer la bouche du revers de la main, et il a prit la fuite. Elle s'est ensuite penchée sur moi et s'est empressée de finir le travail...
First breath
Ma première nuit en tant que vampire n'a pas été facile. Je me suis réveillée avec un faim de loup, un faim que je n'avais jamais ressentie auparavant. Lors de mon entraînement dans le clan Okazu, l'une des premières choses que nous avons apprises c'es de contrôler les besoins du corps, tel que la faim et la soif. Avec le temps, notre organisme s'est habitué à n'assimiler que de petites quantités pour plusieurs heures et même une journée entière.
Mizuki était dans une pièce connexe et a ressentit mon réveil. Elle est venue jusqu'à moi et m'a expliqué ma nouvelle situation. Elle a ensuite fait entrer plusieurs jeunes femmes en les présentant comme mon repas. Elles étaient toutes très jeunes. J'ai toutefois appris à ne pas avoir de pitié. J'en ai pris une par hasard et me suis nourri d'elle.
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Ce sera assez pour aujourd'hui...Mizuki m'a regardé, hébahie. Elle m'a expliqué que si mes instincs me poussaient à me nourrir dans un endroit public, notre sécurité et confidentialité seraient en péril. En un seul regard elle a compris que je ne changerais pas d'idée. Elle a effacé la mémoire des autres, qui étaient terrifiées d'ailleurs, avant de les mettre à la porte.
***
J'ai été très sage comme vampire, et je contrôlais facilement mes pulsions. Étant déjà nocturne même avant ma mort, ce style de vie a été facile à adopter. Je n'ai jamais respecté quelqu'un comme je respectais Mizuki. Je faisais tout ce qu'elle me demandait, et j'aurais été prêt à passer presque toute mon éternité à ses côtés.
Toutefois, après 100 ans à apprendre les rudiments de la vie vampirique, je me suis éveillé sans Mizuki près de moi. Aucun message, aucun signe de sa présence. Je l'ai recherchée dans tout le Japon, puis dans l'Asie. Pendant environ 60 ans j'ai été à sa recherche, sans jamais la trouver. Je ne sais même pas ce qui a bien pu se passer. A-t-elle décidé de me laisser seul, puisque je savais très bien comment me débrouiller? Était-elle morte, ou enlevée?
Après toutes ces années de recherche à travers l'Asie, j'ai compris que le monde évoluait. Que peut-être elle me fuyait. J'ai alors cessé de la chercher, et de reprendre ma vie en main. Je suis allé dans un aéroport et j'ai regardé les prochains vol. J'ai pris le premier vol, et celui qui me laisserait le temps de me cacher après son atterrissage.
J'ai donc atterri en Angleterre où j'ai vécu pendant quelques années. C'est un an après l'annonce de l'existence des vampires que j'ai décidé de m'installer quelque part où je me sentirais bien. Je suis alors reparti à l'aéroport, comme la première fois. C'est ce vol qui m'a mené jusque dans le Missouri, dans une ville qui m'a bien plu dès le premier coup d'oeil.
Puisque je suis solitaire, je connais encore peu de gens dans ce village. Mais ça m'importe peu. La plupart de mes nuits je les passe à m'entraîner avec mes armes, dans mon appartement qui est plutôt vide d'ailleurs. J'ai besoin de beaucoup d'espace pour mon entraînement, même s'il m'arrive aussi de le faire à l'extérieur.
Pour me nourrir, je choisi mes proies parmis les rebus de la société... Et même si je n'ai pas besoin de beaucoup de sang, il n'est pas rare que je les achève tout de même avec mes armes. Je me fiche que leur sang soit gaspillé ou même que la B.R.I.S. se mette à mes trousses, je les attend. Je ne suis peut-être pas un si vieux vampire, mais mes expériences de combats sont nettement un avantage, et celles-ci ont aussi d'ailleurs été très avantagées par les capacités vampiriques.
Il ne me reste plus qu'à me trouver quelque chose de vraiment attrayant dans cette ville...
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Sujet: Kill the ninja ! 
Ven 21 Jan - 18:35
je te laisse tranquillement finir ta fiche tu as le temps rassure toi
donc deux vampires avec le même pouvoir ce n'est pas trop possible, je suis désolée (d'ailleurs dès demain je m'attelle à un listing des différentes capacités èé ! *motivation*)
mon petit chou à la crèèèmeeee. Jt'ai préparé ton cartable avec ton goûter *enferme un humain à l'intérieur 
N'oublie pas ta combinaison anti eau bénite/flammes/argent/pieu 
)
tfaçon tout le monde sait que la maman c'est moi *sort*
