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| Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor | |
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Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 1408 ▌Quantité de sang disponible : 22841 ▌Age du personnage : 30 ans physiquement 48 ans réel ▌Rang : Lupa
| Sujet: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Dim 27 Jan - 17:11 | |
| New Delhi, février 1995. Deux mois qu’ils l’avaient laissée sortir de l’hôpital. Le médecin avait enfin décidé qu’Alisha était en état de revoir le monde. Et pourtant, l’indienne savait que ce n’était qu’une illusion. Pour pouvoir quitter ces murs blancs, la jeune veuve avait fait semblant d’aller bien et de reprendre sa vie en main. Pourtant, elle savait au fond d’elle qu’elle ne guérirait jamais de cette blessure. Plutôt que de les laisser décortiquer son esprit par les séances avec le psychologue, elle avait menti sur son malaise, menti sur son vécu, menti sur elle. Comment leur faire comprendre que son être avait été modifié par magie ? Que, désormais mordue, elle faisait partie des créatures maléfiques qui avaient causé la mort de son mari et de son enfant ? Même un psychologue ne pouvait comprendre. Elle les haïssait de tout son être mais était pourtant devenue l’un des leurs. Pour ne pas éveiller le moindre soupçon, Alisha avait eu la chance –ou la malchance- d’avoir pour infirmière une louve de la meute de New Delhi. Trop absente pour avoir le cœur à se battre avec cette femme qui ne cherchait qu’à l’aider, elle l’avait laissée s’occuper d’elle, particulièrement lorsque son loup se montrait agressif. Heureusement qu’elle connaissait les moindres coins et recoins de l’hôpital pour faire sortir l’indienne du bâtiment incognito, la laisser se transformer, pour la ramener ensuite dans sa chambre incognito avant la visite quotidienne du médecin. Les mortels ignoraient leur existence et il fallait que cela continue, pour leur propre survie. Alisha n’en avait rien à faire de ces histoires, elle voulait juste rester seule avec sa conscience et rien d’autre. Seule avec ses pensées. Seule avec les disparus de son cœur, qui venait de créer un vide que personne ne pouvait combler. La solitude s’installa en elle comme un parasite, silencieux, invisible. Quand tout est parti, il ne reste qu’elle pour tenir compagnie aux âmes perdues. Ils lui avaient tout pris. Volés sa vie, son mari, son enfant et même sa dignité. Ils s’y étaient mis à plusieurs pour abuser d’elle, et elle en conservait encore les séquelles psychologiques. Les hommes n’étaient que des connards. La haine et la rancœur envers eux étaient puissantes : jamais elle ne se serait imaginée haïr autant. Elle n’avait qu’une envie : celle de les tuer, mais pourtant elle semblait dépendre d’eux, particulièrement de cette infirmière. Sans savoir pourquoi ni comment, elle avait pris soin d’elle tout le long de son séjour sans pour autant qu’Alisha lui montre une once de gratitude. Au début de son séjour, elle ressemblait à un légume. La police était venue l’interroger sur ce qu’il s’était passé et elle avait mis presque un mois à s’ouvrir sur les faits, trop choquée pour pouvoir le faire avant. Elle se souvint encore de la manière dont les secours l’avaient trouvée : le ventre en sang, le bras mordu et des hématomes sur tout le corps. La meute ne l’avait pas manquée, ils auraient pu la tuer. Ils auraient du. Pourtant, une femme semblait plus utile si elle faisait partie d’une meute. Alors elle était devenue un des leurs. Et elle le savait, quand elle sortirait, l’infirmière qui appartenait à cette meute la mènerait jusqu’à eux et elle n’aurait pas de choix, parce que son loup était incontrôlable et que si elle ne pliait pas à eux, qui sait ce qu’il lui arriverait encore… Ses parents étaient souvent passés la voir mais elle les avait ignoré comme elle avait ignoré les autres. Tout le monde même. Brisée de l’intérieur, Alisha ne laissait personne entrer. Un jour elle en eut assez d’être en mauvais état, d’être dans cette chambre, de ressembler à un pantin désarticulé. Alors elle avait feint aller mieux. Durant un mois, elle fit comme si son séjour à l’hôpital avait été bénéfique. Tout allait mieux, elle était passée au dessus de ça, prête à reprendre sa vie en main, prête à avancer. Elle fit de nouveau de grands sourires radieux à sa famille qui lui rendait visite, se montrait en meilleure santé, mangeait plus que d’habitude, se remettait doucement. Par la force et la volonté, Alisha les trompait tous. A dire vrai, la douleur qu’elle ressentait restait présente sans qu’elle ne trouve quoi que ce soit pour la réduire. Mais personne ne pouvait s’en douter, du moins tant qu’elle n’aurait pas quitté ce fichu hôpital. C’était dur parfois, mais il fallait faire avec. A sa sortie, jamais elle n’avait remis les pieds là où elle habitait. Un jour peut-être mais pas tout de suite. Revenue vivre chez ses parents, Alisha avait postulé dans quelques entreprises afin de trouver un travail de secrétaire, chose qu’elle pourrait facilement faire. Le meilleur moyen de ne pas ruminer ses pensées restaient d’avoir une occupation qui lui fasse oublier sa tristesse. CV et lettre de motivation envoyés à toutes les offres d’emploi qu’elle avait pu dénicher, elle reçut un jour une réponse avec un entretien à la clé, parmi toutes les réponses négatives marquant son manque d’expérience en la matière. En attendant de redevenir hôtesse de l’air, Alisha allait essayer de tenir le coup avec ce premier job en espérant tomber sur un employeur assez tolérant vis-à-vis des femmes. Certains étaient particulièrement sans gène et insupportable. Elle se présenta le lundi matin de bonne heure à l’adresse indiquée. C’était une multinationale, travaillant avec l’Europe et les Etats-Unis principalement, et elle recherchait une secrétaire pour combler celle d’un des ingénieurs de l’entreprise partie en congé maternité. L’entretien se déroulait avec le PDG de la société par qui tous les nouveaux employés passaient avant de se faire embaucher. Nerveuse, Alisha devait en plus supporter son loup qui sentait le stress de l’humaine, s’agitant. Tentant de se détendre elle essaya de penser à autre chose, tandis qu’elle attendait devant le bureau de son employeur. Soudain, celui-ci sortit en hâte, hurlant à tout ce qui passait où était l’hôtesse qu’il attendait. Il avait en effet un rendez-vous important avec un américain et la jeune femme chargée de l’accueillir n’était toujours pas arrivée alors que l’invité allait arriver d’une minute à l’autre ! Arpentant les couloirs en hurlant, son regard se posa sur Alisha qu’il dévisagea. « Vous ! Qu’est ce que vous faites ici ? » maugréa t-il. Bredouillante, Alisha se figea, non sans sentir l’irritabilité de son loup prêt à mordre cet imbécile qui lui parlait de la sorte. Pourtant, l’indienne conserva son sang-froid, bien qu’elle ait du mal à résister avec cette bête dans son crâne. « Je suis Alisha Ghadavi monsieur et je viens pour l’entretien pour le poste de secrétaire » Comme s’il ne s’y attendait, le directeur eut un moment d’absence, cherchant mentalement à se souvenir d’elle. Puis son visage s’éclaira. Il avait une idée. Son hôtesse en retard était évidemment virée, et cette jeune femme allait le remplacer puisque personne ne semblait fait pour le poste à part elle. Assez grande, jolie, jeune, son visiteur allait apprécier. « Eh bien madame Ghadavi, je vais vous donner l’opportunité de montrer ce que vous valez. J’ai besoin d’une hôtesse pour accueillir Monsieur O’Brien, un américain qui va arriver dans notre compagnie d’une minute à l’autre. Allez donc l’accueillir en bas, et lui faire visiter les lieux. J’ai prévu de déjeuner avec lui, donc vous le ramènerez vers l’accueil pour que nous y allions ensemble. Vous parlez anglais ? » - Je suis bilingue en anglais de par ma formation en tant qu’hôtesse de l’air, mais je ne connais pas les lieux et ce que je dois dire. » - Eh bien, pour ce qui est des lieux, tout est à visiter choisissez une direction. Demandez aux personnes présentes dans les différentes pièces d’expliquer à notre invité ce qu’ils font et traduisez seulement. Pour revenir sur vos pas usez de votre sens de l’orientation enfin ! Je ne vais pas tout vous dicter. Allez mettre un costume et descendez dans le hall. Et si vous me faites perdre ce client, vous ne serez ni embauchée, ni payée et vous devrez en répondre devant moi. » Entrainée par son employeur, Alisha enfila les vêtements qu’on lui tendit et se dirigea vers le hall d’où elle chercha des yeux un américain ayant l’air perdu. Quand elle le trouva, elle se dirigea vers lui, tendant une main tremblante. Elle voulut donner son nom et se présenter mais aucun son ne sortit de sa bouche. Allez Alisha, c’est maintenant que tu montres à ton employeur ce dont tu es capable. Son employeur l’intimidait, mais alors cet homme aux allures d’étranger, encore plus. « Bon-bonjour. Alisha Ghadavi. Je suis chargée de vous faire visiter les locaux. Avez-vous fait bon voyage ? » Les sons enfin sortis de sa bouche, elle prit une profonde respiration pour calmer son stress grandissant. Si elle avait su qu’elle finirait par travailler en tant qu’hôtesse de remplacement le jour de son entretien pour devenir secrétaire, elle serait restée au fond de son lit ce matin… - Spoiler:
J'ai craquuuuuuuuuuuéééééééé sur la longueur ! |
| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25812 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Dim 27 Jan - 21:08 | |
| Comme indiqué, Connor boucla sa ceinture pendant que l’avion atterrissait. Il avait rendez-vous demain heure indienne avec le PDG d’une compagnie. Son patron, Monsieur Anderson, l’avait envoyé parce qu’il avait confiance en son conseiller. O’Brien était doué en affaire et comme Monsieur Anderson se faisait vieux et que les voyages n’étaient plus pour lui, Connor parlait en son nom auprès de ses associés ou de ses futurs clients. Ça ne faisait pas longtemps qu’il était revenu dans le monde des affaires, trop concentré à contrôler sa nouvelle nature. Maintenant qu’il avait appris à gérer son loup sans qu’il ne soit un danger public, Connor avait décidé de reprendre ce qui avait toujours fait partie de sa vie lorsqu’il était humain. Il avait dû recommencer son parcours de a à z. Plusieurs compagnies l’avaient boudé malgré les preuves qu’il avait dû faire, mais Monsieur Anderson lui avait donné sa chance. Il travaillait pour lui depuis quelques mois et déjà il avait obtenu la confiance de son supérieur. C’était maintenant Connor qui le représentait officiellement, ce qui avait attisé la jalousie de plusieurs employés. Monsieur Anderson avait tenté d’en savoir un peu plus sur O’Brien, qui avait toujours éludé ses questions.
Connor n’avait jamais eu de domicile fixe depuis que sa femme et ses enfants étaient morts. Le lycan avait prestement quitté la demeure familiale, la blessure trop vive pour pouvoir rester là-bas, à New York. La vente de la maison et de ses biens lui avait permis de survivre. Il avait voyagé de ville en ville à travers les États-Unis, insatisfait des meutes qu’il côtoyait et incapable de se sentir chez lui. Sa vie familiale revenait toujours le hanter. Il tentait d’oublier Elizabeth sous les jupes d’autres femmes qui lui ressemblait un tantinet, mais rien à faire. Connor errait comme un spectre à travers le pays. Il ne souriait plus et ne faisait que vivre. Maintenant, il comptait faire un minimum d’effort malgré tout pour rester dans la meute de San Francisco. Il s’était trouvé ce travail dans le but d’y rester pendant un long moment. Si tout allait bien évidemment. Son caractère de dominant avait tendance à sortir. Monsieur Anderson lui avait un jour dit une phrase qui l’avait pris de cours: « Vous travaillez beaucoup. Je ne vous ai jamais vu avec une femme et j’ignore même si vous avez des enfants. Je ne vous ai pas vu nouer de liens avec des collègues non plus. Vous êtes un cas particulier, Monsieur O’Brien ». Ses collègues avaient essayé de se rapprocher. Il était possible que son nouveau charisme lupin les ait fascinés sans qu’ils ne le sachent, mais Connor s’était toujours montré froid et distant. Il se donnait plutôt corps et âme à son boulot. La voix du pilote le tira de ses pensées et le lycan sortit de l’avion. Après avoir passé les douanes, il poussa les portes. La chaleur de New Delhi frappa de plein fouet l’Irlandais, qui prit un taxi pour se diriger vers son hôtel.
***
Poussé par la main du lycan, le réveille s’écrasa contre le mur et se brisa, cessant ainsi de crier que l’homme d’affaires devait s’extirper de son lit. Connor jura, la mine pâteuse et se leva. Il tassa du revers de la main la bouteille vide de whisky qu’il s’était envoyé hier pour fouiller dans sa valise. Il fallait qu’il se mette quelque chose de décent sur le dos. Après avoir attrapé son complet, il se doucha pour se réveiller un peu et pour avoir l’air un minimum présentable. Habillé et fin prêt, Connor attrapa son sac de cuire pour finaliser quelques petites choses pour sa rencontre. Il appela la réception pour se commander un café et un petit déjeuner. Après avoir ouvert la fenêtre, Connor s’alluma une cigarette et commença tout de suite ses comptes. Il passa trois heures là-dessus avant de sortir pour attraper un taxi et filer dans les bureaux de la compagnie indienne. L’Irlandais regarda attentivement derrière la vitre, perturbé par le paysage qu’il voyait. On lui avait dit que l’Inde était un pays particulier. Il comprenait pourquoi maintenant ; traditionalisme et industrialisation se côtoyaient naturellement. Arrivé dans la tour à bureaux de la compagnie, Connor se présenta à la réception. Il attendit quelques minutes, se massant les tempes à cause de la fatigue. Une femme se présenta à lui. Connor la détailla longuement. Elle était jolie, mais surtout, il venait de sentir son odeur lupine. Connor se retint de froncer les sourcils ; ce n’était pas le lieu pour qu’ils en parlent. Son loup pouvait sentir sa nervosité, ce qui l’agita. Connor le calma instantanément, désireux de ne pas déclencher une transformation ici. Avec le nombre de gens qui habitait New Delhi, il était tout de même étonné d’être tombé aussi vite sur une congénère garou. L’Indienne venait d'aiguillonner sa curiosité. Faisait-elle partie d’une meute ou était-elle solitaire? Il ne parvenait pas à percevoir l’odeur d’autres loups sur elle. Malgré les questions qui se bousculaient dans son cerveau, il lui répondit:
-Oui tout s’est très bien déroulé merci, dit-il de son accent américanisé. En effet, lorsqu’on l’écoutait attentivement, plusieurs sons trahissaient tout de même ses origines irlandaises. Je vous suis mademoiselle Gadhavi.
Le lycan avait osé un maigre sourire, pour paraître poli. Il ne s’était pas attendu à ce que ce soit la réceptionniste qui le guide à travers les divers locaux de la compagnie, mais l’idée ne lui déplaisait pas. En fait, vu l’anglais impeccable de la louve, elle était peut-être même une associée de Monsieur . Il osa tout de même lui poser la question, par curiosité :
-Monsieur Ramsamy est occupé?
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| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 1408 ▌Quantité de sang disponible : 22841 ▌Age du personnage : 30 ans physiquement 48 ans réel ▌Rang : Lupa
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Dim 27 Jan - 22:14 | |
| Cet homme était charmant, pourtant Alisha fut prise d’un frisson au moment où son instinct lui fit comprendre que le danger planait. Elle ne savait ni pourquoi ni comment elle pouvait avoir ce pressentiment alors qu’elle venait à peine de le rencontrer et qu’il n’avait pas l’air dangereux du tout. Faire comme si de rien n’était, surtout comme si tout allait bien. Son job était en jeu, et jamais elle risquait de mauvaises références si elle échouait. Fin sourire sur les lèvres, l’impassibilité de ses traits ne montrait rien. Seules ses mains continuaient de trembler légèrement, de par la panique inexplicable qui la traversait. Même le stress ne parvenait pas à la faire réagir aussi violemment. Alors, qu’est ce que c’était. Continuer, pour oublier ce malaise.
« Monsieur Ramsamy vous rejoindra pour le repas de midi, il a fort à faire ce matin et s’excuse de son absence. »
Oui, ses propos sonnaient professionnels. Improvisant du tout au tout, elle répondait à des questions dont elle se doutait de la réponse, mais qu’elle ignorait quand même. La prochaine fois elle arriverait en retard à son entretien pour éviter d’être de remplacement. Elle aurait du dire non, elle aurait du. Enfin maintenant, c’était fait et il fallait faire bonne figure. Proposant à l’américain de déposer ses affaires à l’accueil afin de pouvoir visiter les lieux de manière plus à l’aise, Alisha profita de ce moment où il était aux vestiaires pour jeter un œil rapide sur le plan des lieux qu’elle aperçut. Il était préférable de ne pas l’emmener vers des endroits dont l’accès était proscrit. Elle-même ignorant où aller, si elle avait une direction à prendre, elle commencerait par là. Du reste, elle improviserait. Entrainant son visiteur, elle ne put s’empêcher d’observer également les locaux, pour se repérer. Ses talons haut perchés lui donnaient l’allure d’un mannequin, de par sa taille et sa finesse. Durant tout le trajet, elle conservait une certaine distance entre elle et lui, le pressentiment demeurant intense. Pour ne pas encore se contrôler comme il faut, elle ne parvenait pas à identifier l’odeur d’un loup, mais plutôt celle de la meute de New Delhi. Pour elle, l’odeur était similaire, c’est pourquoi elle s’était inconsciemment écartée de lui.
« Nous allons arriver dans la première pièce, le chef des lieux vous expliquera mieux que moi en quoi elle consiste. Bien évidemment je vous ferai la traduction en intégralité. »
Après avoir prononcé devant la porte, elle l’ouvrit et les deux protagonistes s’engouffrèrent dans le premier atelier où techniciens et opérateurs se mêlaient. Travail régulier et sérieux, c’était une compagnie souhaitant atteindre un haut niveau de qualité et perfection dans le textile. Alisha découvrait en même temps que Connor ce dans quoi elle serait embauchée si elle réussissait cette journée avec l’américain. Pour l’instant tout allait bien. Ah, s’il savait qu’elle venait de se faire engager pour un autre poste que celui à laquelle elle avait postulé, qu’elle n’y connaissait strictement rien à la technique et qu’elle paniquait complètement. Pourtant, elle n’avait pas le droit de fléchir, il fallait qu’elle tienne alors qu’elle avait la sensation que son crane allait exploser. Durant la traduction, elle se trouva un peu trop proche du visiteur au goût du loup qui s’agita de plus belle. Comment arrêter cette sensation de coups de marteau dans le corps ? Jamais on ne lui avait dit ou expliquer, puisqu’à chaque crise, il y avait toujours eu quelqu’un. Ici, il n’y avait personne, et pourtant Alisha allait devoir faire un effort pour garder le contrôle de soi-même. Passant rapidement du visage rouge au visage blême, elle fut rassurée que le chef de l’atelier en ait terminé avec eux. Elle pourrait s’éclipser plus facilement par la suite.
Suite de la visite, où Alisha pressa un peu pour arriver le plus tôt possible à destination. Malheureusement le loup se fit plus insistant, et elle sentit que ce visage impassible allait flancher. Rapidement, elle trouva un plan de secours, même si elle risquait de froisser l’américain, il fallait éviter le pire.
« Continuer tout droit et franchissez cette porte. Je… je vous rejoins »
Discrètement, elle fila en direction des toilettes, d’où elle se rinça le visage pour refroidir sa tête en surchauffe. Non, pas ça, pas la transformation tout de suite ! Ses deux mains sur ses tempes, elle tenta de se calmer par respirations plus lentes, mais la bête en elle se fit plus féroce, comme si la panique de l’humaine lui donnait l’accès à sa délivrance. Un autre attaque du loup la fit crier. Il voulait sortir, mais elle refusait de le laisser faire, bien qu’elle en ait mal. Combien de temps cet enfer allait-il durer avant qu’elle ne sache se contrôler ? Quand pourrait-elle enfin quitter la meute qu’elle haïssait tant ?
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25812 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Dim 27 Jan - 23:56 | |
| Connor regardait attentivement les réactions de la louve, incapable de ne pas l’étudier. Son loup sentait l’agitation de sa bête et cela l’inquiétait. Il avait encore du mal à savoir si c’était parce qu’elle était encore jeune ou si c’était lui qui la mettait dans cet état. Il se contentait donc de rester calme et de regarder les lieux. Pourtant, ses traits étaient d’un calme olympien et sa démarche ne montrait aucun signe de nervosité. Au contraire, perchée sur ses talons, elle semblait presque dégager une assurance et une élégance qui aurait trompé plus d’un humain. Seules ses mains qui tremblaient trahissaient son malaise. Un lycan savait détecter le moindre changement chez son interlocuteur. Ils étaient des prédateurs et des chasseurs après tout. Était-elle nerveuse parce que sa meute n’apprécierait pas de sentir l’odeur d’un loup inconnu sur elle? Le lycan n’en savait rien, mais il ne voulait pas poser problème. Connor savait combien un Ulfric pouvait être possessif avec ses loups et ses louves. Tout ce qu’il voulait c’était de faire profil bas, même si son loup aimait provoquer les combats pour asseoir son autorité. Foutue bête. L’homme d’affaires suivit Mademoiselle Gadhavi jusqu’à une grande salle où les ouvriers s'affairaient. Son regard ne pouvait s’empêcher de suivre les mouvements de ses hanches. Connor s’administra une gifle interne; ce n’était pas le moment de faire l’imbécile. Il avait l’impression que la situation allait dégénérer et il fallait qu’il reste sur ses gardes un peu. O’Brien écouta l’explication que donnait la réceptionniste de Monsieur Ramsamy pour justifier son absence. Très bien. Sa réceptionniste faisait du bon boulot en ce moment.
Connor détailla la salle, pendant que le directeur des opérations vint les voir. Les deux hommes se serrèrent la main. Maintenant côte à côte avec la réceptionniste, le loup de Connor sentit la louve de la jeune femme s’agiter de plus belle. C’était probablement lui donc. Malheureusement, la situation le déconcentrait et il avait un peu de mal à suivre la situation. Putain, il ne fallait qu’il perde ce contrat ou son patron allait être déçu. Le lycan se concentra sur le directeur et sur la réceptionniste qui traduisait, pendant qu’ils s’avançaient dans le dédale de machineries. Connor était tout de même impressionné par le travail effectuer ici. Le professionnalisme de l’entreprise lui semblait impeccable. Néanmoins, tout allait se jouer lorsqu’il parlera avec Monsieur Ramsamy des bénéfices que pourrait apporter la compagnie indienne à Monsieur Anderson. Il fallait que le PDG indien prouve qu’il valait la peine tout comme Connor devait vanter les mérites de l’entreprise de son patron. Ils arrivèrent à la fin lorsque Connor remarqua le visage blême de Mademoiselle Gadhavi. Il comprit ce qui était entrain de se passer. C’était donc une jeune louve et Connor avait toutes les prémisses qui signalaient une possible transformation. Elle s’éclipsa rapidement, laissant Connor pantois. Son loup grogna en lui, sachant pertinemment qu’il ne fallait pas laisser un jeune loup se transformer seul. C’était son Ulfric qui le lui avait appris. Connor n’aimait pas penser à lui puisqu’il avait quelques problèmes d’autorité avec ce dernier, mais il était prêt à avouer que cette notion devait être respectée, pour la sécurité des humains. Il emprunta donc le même couloir qu’elle et demanda à un employé où était Mademoiselle Gadhavi. Son ouïe fine perçut un cri et Connor accéléra le pas. Il avait l’impression qu’il allait se foutre dans la merde, mais il s’en fichait. Elle était vraisemblablement dans les toilettes. Il frappa deux coups sur la porte :
-Mademoiselle Gadhavi? Est-ce que tout va bien?
Question stupide. Non ça n’allait probablement pas. Mais qu’est-ce que sa meute foutait pour la laisser seule ainsi?
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| | | Alisha Ghadavi
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▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 1408 ▌Quantité de sang disponible : 22841 ▌Age du personnage : 30 ans physiquement 48 ans réel ▌Rang : Lupa
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Ven 1 Fév - 0:43 | |
| La bête prenait le dessus. Enervée, courroucée aussi bien par l’inconnu que par sa soif de liberté. L’humaine semblait déstabilisée depuis un moment. Une occasion rêvée pour revendiquer le contrôle sur les deux personnalités. L’humaine était faible, elle se laissait faire. Même si aujourd’hui la chose demeurait différente. Elle avait résisté. Jamais pareille insulte n’avait été prononcée à son égard. Alors comme ça la misérable se permettait de mesurer à lui ? Le loup n’appréciait pas que cette rebelle tente de la plier à sa volonté. Il avait les pleins pouvoirs, lui et lui seul ! Elle, ne servait pas à rien, hormis lui donner une couverture dans la société. Ces humains, qu’il avait envie de se venger sur eux, de se délecter de leur chair. Manger des animaux était tellement trop facile, ils s’attrapaient si facile. De l’humain par contre, viande également tendre, comme ça avait l’air appétissant. Son humaine sentait ses pensées comme lui les ressentait venant d’elle. Comment ça, hors de question. Tu n’as aucun pouvoir ma chérie, aucun. Tai-toi et admire comment on effraie des humains. Mentalement, le loup prit le contrôle de l’esprit par son mental, réduisant l’humaine dans un coin de façon à ne plus lui laisser un seul répit. L’autre loup qui effectuait la visite avec elles venait de frapper à la porte pour savoir si tout allait bien. Quel idiot, sa petite humaine ne pourrait pas répondre. Et il ne pourrait pas l’empêcher de faire ce qu’il voulait. Le patron, l’entreprise, tout l’avait agacé au moment où il avait pénétré le bâtiment. Le loup n’était pas content et voulait se venger sur cet homme qui s’était un peu tout permis avec son humaine sans son consentement. Elle avait laissé sans rien dire. Lui avait décidé d’agir, à sa manière. Comme un loup.
L’ayant senti, Alisha avait retiré ses vêtements et le loup ricana intérieurement. Elle lâchait l’affaire. Il avait le dessus et ne se fit pas prier pour prendre sa forme, laissant une humaine hurler de douleur. Ses os la brulaient mais le loup se foutait de la douleur, si celle-ci lui offrait la possibilité de retrouver sa forme initiale. Il sentait son humaine souffrir, elle pouvait voir la frustration de retrouver forme humaine pour sa part. Fier de se retrouver, le loup poussa un hurlement de triomphe, et aperçut l’autre loup qui venait d’entrer dans les toilettes. Alors, comme ça, il n’était pas encore transformé ? L’humaine n’avait pas senti sa présence mais lui si… et pour lui faire comprendre qu’il avait besoin de lui, il se jeta sur l’homme qu’il fit trébucher par la force qu’il mit à se ruer sur lui mais également par son propre poids. Il aurait pu le mordre, mais n’en fit rien. A la place de ça, il lui lapa la langue comme un chien aurait lapé son maître pour lui montrer qu’il était content. Cet étranger n’avait rien de méfiant ou de dangereux, c’est ainsi que le loup lui exprima qu’il l’acceptait d’une certaine manière. Au moins n’étaient-ils pas des traitres comme ses « frères » de meute, pour qui il ne supportait pas de faire partie de la meute. Pour avoir touché son humaine en abusant d’elle, il n’était même pas question qu’il reste trop longtemps. Le jour où une autre meute se présenterait, il la choisirait.
Se dégageant de Connor, le loup quitta les toilettes et se dirigea vers l’atelier tranquillement. Il croisa une secrétaire, qui hurla en l’apercevant. Il commençait déjà sa terreur, rien qu’en marchant. Ces humains, tellement craintifs… voilà pourquoi ils avaient inventé des armes pour se protéger. Jamais lui n’avait eu besoin d’un tel arsenal pour tuer. Il suffisait d’un coup de griffes et de crocs pour mordre et le tour était joué. Porte entrouverte à l’atelier, il l’ouvrit. Poussa un hurlement pour marquer sa présence et commença sa promenade le long des machines devant des humains tout d’abord ahuri, puis certains partirent en direction de la sortie, tandis que d’autres restaient, attendant qu’il se passe quelque chose. Allez, dehors ! Le loup s’agaça. Les femmes faisaient plus peur que les hommes. Qu’à cela ne tienne, il passait à la vitesse supérieure. Tout d’un coup, il se rua sur le premier homme qui passa et le fit chuter à terre. Prêt à mordre, il vit ainsi les spectateurs hébétés s’enfuir en direction de la porte. Bien. Bien. Maintenant, il allait pouvoir manger de l’humain. Il avait l’air appétissant. Dans son esprit l’humaine se débattit. Tais-toi pendant mon repas. De toute façon tu ne pourras pas m’empêcher de faire ça.
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| | | Connor O'Brien
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Ven 1 Fév - 1:27 | |
| Il y eut un cri et Connor sut que la transformation était effectuée. Sa force de lycan lui permit de défoncer la porte d’un coup de pied. Quand bien même il laisserait la louve enfermée, il savait qu’il ne ferait qu’attisé sa colère et qu’elle finirait par sortir d’elle-même. Il fallait qu’il la contrôle autrement. Merde, il n’avait pas prévu cela comme journée. D’autant plus qu’il ne contrôlait pas encore à la perfection ses transformations. Son loup s’agitait en lui, signe qu’il comprenait le danger. La faim de la louve attisait aussi la sienne et lorsqu’elle se jeta sur lui, Connor fut à deux doigts de se défendre. Il comprit bien vite qu’elle ne lui voulait aucun mal puisqu’elle lui lécha le visage. Il se releva, un peu sonné, et vit la bête se diriger tranquillement vers les humains, qui hurlaient de terreur. Connor sortit en trombe et hurla à tous de foutre le camp. Si tout le monde sortait, il allait pouvoir cerner la louve et l’empêcher de faire un carnage. Ainsi, il la préservera de la colère de son Ulfric. Si elle en avait un bien sûr. Connor s’enferma dans les toilettes et se débarrassa de ses vêtements en jurant. Putain, il allait peut-être faire foirer son contrat, car le PDG devait probablement l’attendre en ce moment. Son Ulfric à lui aussi n’allait pas être content s’il apprenait que son Lukoï foutait la merde en Inde. Ce dernier n’était déjà pas très chaud à l’idée de le laisser voyager ainsi parmi les humains, alors qu’il ne se contrôlait pas parfaitement bien. Au moins, ses envies subites de manger de la chair humaine s’étaient largement atténuées. Il poussa un cri lui aussi, qui se transforma en hurlement de loup. Il rua dans la porte pour l’ouvrir et sortit rapidement des toilettes. Son loup cherchait la femelle. Il suivit son odeur et la trouva au-dessus d’un homme, menaçante et prête à le croquer. Son loup grogna et il se jeta sur elle pour la pousser sans trop de violence sur le côté. Il planta ses orbes jaunes et lumineux dans ceux de la louve, en signe d’avertissement. Il fallait qu’elle se calme. L’homme s’empressa de se lever et de déguerpir avec le reste des humains.
Tout à coup, il y eut un tir. Le loup de Connor poussa un glapissement lorsqu’une balle vint frôler sa fourrure foncée, qui se tacha de rouge. Il darda un regard colérique dans celui du gardien de sécurité, qui se tenait debout, arme en main et prêt à tirer un autre coup. Deux autres vinrent le rejoindre. Merde. Son humain le somma de ne pas les attaquer où ils allaient avoir des problèmes. Trop tard, son loup arbora presque un rictus mauvais et sauta agilement sur un bureau. Il évita de justesse une balle, tout en se rapprochant dangereusement de l’homme. Il lui sauta dessus et lui arracha la gorge, pendant que les deux autres étaient trop subjugués pour faire la moindre chose. Le loup de Connor en profita pour lever le cou. Il rua violemment dans un bureau, qui plaqua les deux hommes contre le mur. Son ouïe fine perçut des voix agitées qui se rapprochaient dangereusement. Il déduisit approximativement le nombre d’ennemis qui s’approchaient dans le couloir voisin et comprit qu’ils n’avaient aucune chance. Ils avaient probablement des armes. Le loup regarda la louve et s’élança dans la direction opposée. Il fallait qu’ils sortent de la bâtisse et qu’ils reprennent forme humaine. Les lycans ne devaient en aucun cas se faire repérer par les humains. Ils avaient foiré cette partie alors autant ne pas causer davantage de dégâts. Son loup avait encore le goût du sang dans sa bouche, mais Connor se faisait fort pour garder un certain contrôle. Ça le fatiguait à chaque fois. En plus, son épaule lui faisait un mal de chien à cause de la blessure.
Le loup s’arrêta pour voir si la louve le suivait. Elle allait se faire tuer si elle affrontait ces hommes armés. En effet, les humains avaient sans doute déjà appelé des secours. Il ne connaissait pas vraiment l’endroit non plus. Elle le connaissait probablement mieux que lui et pourrait les guider vers une sortie plus en retrait.
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| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 1408 ▌Quantité de sang disponible : 22841 ▌Age du personnage : 30 ans physiquement 48 ans réel ▌Rang : Lupa
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Lun 4 Fév - 10:14 | |
| Damn it. Ainsi ce loup dont la louve semblait si intéressée l’empêchait d’assouvir ses désirs. Ainsi, il refusait qu’elle mange cet humain à l’air si appétissant en la poussant sur le côté. De quel droit ? Pour qui se prenait-il pour oser agir de la sorte ? En quoi était-ce mal ? Ses prunelles dans les siennes, elle finit par s’assouvir à son autorité, du moins pour le moment. La haine de l’humaine envers les loups l’était également pour la louve, d’une certaine manière. Moins forte, mais inconsciemment présente, particulièrement avec ceux de la meute de New Delhi. En ce qui concernant les étrangers, sans avis sur la question ; l’américain n’avait pas tué son mari et son enfant, il avait une chance qu’elle se calme. Un peu. Pas très longtemps d’ailleurs… parce que lui se permettait de tuer un vigile, et elle ne pouvait pas manger ce qu’elle voulait ? Elle trouverait moyen d’assouvir sa faim en se délectant des restes. L’homme que tua Connor servirait d’inauguration. Sentant l’odeur de la chair, tentante, la louve suivit ses pulsions et se dirigea tranquillement vers le cadavre. Croquant dedans, l’odeur de sang se fit plus forte et plus enivrante. Déception pourtant ; la chair n’avait pas un goût si exceptionnel que cela. Tout ça pour pas grand-chose d’intéressant en somme.
Le danger se faisait plus proche. Le loup la sommant de le suivre, la louve obéit. Ils règleraient leurs petits différends concernant le temps du repas et le type de repas plus tard. Satisfaite d’être transformée, la louve souhaitait garder sa forme lupine et faire ce que bon lui semblait. Les humains n’étaient que des êtres détestables dont elle aurait tout fait pour les détruire et les tuer. Les bureaux étaient vides, causés par la peur de deux loups dans la compagnie. Que c’était drôle de les avoir effrayés de la sorte, et d’en avoir tués aussi accessoirement, même si le mérite revenait à Connor. Elle aurait droit à un petit réglage de compte avec lui lorsqu’ils seraient loin des humains…
La louve prit de l’avance sur l’autre loup. Ayant un minimum d’orientation, elle connaissait la sortie. Ou du moins savait se repérer à minima. Rejoindre les frontières de la ville semblait la solution la plus adaptée pour éviter de créer une émeute, même la louve s’en amusait bien. Inconsciente parfois, elle se révélait un peu plus raisonnable ; dans les rues, ils risquaient de se faire abattre plus facilement. A proximité du hall d’entrée, un visage se fit familier : l’employeur de l’humaine. Cette dernière, jusqu’alors endormie sous forme lupine, se réveilla, vit son employeur, vit sa forme physique et paniqua. Laisse-moi reprendre le contrôle petite humaine. Mais déjà, Alisha en pleine panique, commença à forcer la louve à se soumettre pour reprendre le contrôle. La sécurité se fit plus présente, et la louve s’enfuit, sans pour autant savoir si le loup l’avait suivi ou non. Les tirs se faisaient plus proches et il fallait absolument fuir.
En plein contrôle mentale avec l’humaine, la louve prit la direction de la forêt, passant à travers les jardins pour passer inaperçue. Les rues devenaient de plus en plus cernées par les voitures de police à la recherche de deux loups particulièrement dangereux, venant de quitter le célèbre bâtiment de monsieur Ramsamy. Alisha se faisait de plus en plus insupportable dans sa tête, d’habitude elle recevait de l’aide pour reprendre le contrôle, voir son employeur avait tout gâché. L’humaine commanda à la louve de prendre un des draps qui séchait sur le fil à linge dans un des jardins qu’elle traversa, puis la força à s’isoler dans un coin d’où personne ne l’apercevrait. Ça va j’ai compris je te laisse reprendre ta forme, fit le loup à l’humaine. De là, la transformation de louve à humaine s’opéra, sous quelques glapissements, et la demoiselle se retrouva inconsciente sous un long drap blanc. Encore trop jeune pour être éveillée directement après sa transformation, l’humaine avait pourtant réussi à reprendre le contrôle de son loup.
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25812 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Lun 4 Fév - 14:39 | |
| Foutu cabot imbécile! T’es aussi subtil qu’un chameau en pleine rue de New York! Se dit Connor. Son loup grogna et ne fit pas attention à l’humain. Ses tendances dominantes faisaient en sorte qu’il n’avait pas vraiment peur des possibles représailles de son Ulfric. Il avait merdé et alors? Il fallait bien qu’il se défende contre l’humain qui l’avait blessé. La plaie se guérissait tranquillement, permettant au loup et à l’humain de souffler un peu. Il osa un regard vers la louve, qui semblait agacée qu’il l’ait interrompu pendant son festin. Pardon ma jolie, mais je n’ai pas envie que la police nous colle davantage au derrière, pensa Connor. Elle osa se délecter des restes et son loup grogna, l’avertissant qu’elle devait se dépêcher avant qu’ils ne soient criblés de balles. Elle finit par lui obéir et ne sachant trop où aller il l’a suivi. Son loup sentait la colère de la femelle, mais il ne s’en préoccupait pas vraiment. Son instinct de survie lui soufflait qu’il avait bien fait de calmer ses ardeurs meurtrières. Il ne comprenait pas pourquoi son Ulfric la laissait seule, alors qu’elle avait encore du mal à contrôler ses transformations. Enfin, pour le moment, il était inutile de se poser des questions et c’est pourquoi la bête suivit la louve parmi les couloirs vides. Motivés par une peur compréhensible, les employés avaient prestement quitté leur bureau, laissant la liberté aux deux loups pour trouver une sortie adéquate.
La louve les mena au hall. Mauvaise idée et Connor détala aussitôt pour éviter les coups de feu. La louve aussi. Connor n’eut d’autre choix que de la suivre puisqu’il ne connaissait pas du tout la ville. Il avait peur qu’elle massacre tout sur son passage. Lui aussi goûtait encore le sang de sa victime, ce qui pouvait être un excellent moteur pour une perte monumentale de contrôle, ce qu’il voulait éviter à tout prix. Pourvu qu’elle ne les mène pas au beau milieu des rues. Il fut soulagé lorsqu’il traversa les jardins avec elle, une bonne façon pour qu’ils n’alertent pas toute la ville. Parfois, il la perdait de vu, mais son odeur lui permettait de ne pas perdre sa trace. Ils s’arrêtèrent et louve se couvrit d’un drap pour se transformer. Elle sombra aussitôt dans l’inconscience. Connor s’avança vers l’humaine. Merde, il fallait qu’ils décampent d’ici. Le loup regarda autour de lui et pencha la tête sur le côté lorsqu’il vit un jean et un t-shirt accrochés sur une corde à linge. Des baskets étaient aussi posées près de l’entrée. Il se transforma, en essayant d’étouffer ses cris et enfila les vêtements et les baskets. Il poussa une ribambelle de jurons et empoigna le corps inerte de l’Indienne. Il la couvrit davantage en essayant de penser à un plan. Une seule option s’offrait à lui en ce moment, mais il ne voyait pas comment il allait s’y rendre. Elle allait probablement lui en foutre une quand elle allait se réveiller, mais il ne pouvait pas la laisser là. L’Indienne dans les bras, il se dirigea vers la rue pour appeler un taxi, sous le regard interloqué des passants. Lorsque Connor entra dans la voiture, le chauffeur le regarda longuement, une incompréhension peinte sur le visage. Le lycan lui lança un regard qui l’invitait à ne pas lui poser de questions. L’homme d’affaires lui annonça l’endroit où il devait le conduire et le chauffeur obtempéra sans un mot de plus.
Arrivé devant l’hôtel, Connor s’arrêta et fixa la bâtisse, ne sachant que faire. Il savait que passer par la réception serait une très mauvaise idée. Il aurait l’air d’un malade en traînant ainsi le corps inerte d’une femme. Il n’y avait pas un escalier de secours quelque part? Probablement. Connor se dirigea à l’arrière et afficha un sourire de victoire lorsqu’il le vit. Il l’emprunta et arrivé devant la porte de secours, il la poussa. Évidemment, elle était verrouillée. Connor envoya un coup de pied pour la défoncer. Putain, la situation commençait à devenir compliquée. Par chance, aucune alarme ne sonna et il put s’infiltrer en douce sur son étage. Arrivé devant la porte, il jura. Quel con. La clef bordel. Il était à deux doigts de hurler de colère. Il venait de perdre un contrat, mais en plus, il devait gérer une situation totalement...inédite. Il ne connaissait pas cette fille et ne savait foutrement pas comment il allait pouvoir entrer dans sa putain de chambre. Sans oublier le futur appel catastrophique de son patron.
-Putain de journée de merde!
Il vit une femme de ménage plus loin. Pour justifier le fait qu’il tenait une femme inconsciente dans les bras, il lui sortit une excuse débile du genre: « Ouais elle a attrapé un coup de chaleur ». Vu le regard qu’elle lui lança, Connor comprit qu’elle ne parlait pas un mot en anglais. Il fit quelques gestes pour lui montrer qu’il n’avait pas sa clef. La dame lui ouvrit et Connor posa Alisha sur son lit. Il fallait qu’il lui trouve des vêtements et de la nourriture. Oh et qu’il prenne une nouvelle clef. Il laissa la jeune femme récupérer et sortit de sa chambre.
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| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mar 5 Fév - 1:38 | |
| Alisha mit un moment à émerger. Sa transformation l’avait pour ainsi dire épuisée. Aussi ne reprit-elle pas conscience le temps que Connor la ramène dans sa chambre. Impossible de la réveiller après un moment pareil. Les mouvements nombreux et relatifs à son transport à partir de l’endroit où Connor l’avait trouvée jusqu’à destination furent à peine perceptibles par l’humaine. Elle se réveilla un moment après sur un lit, d’où elle était étendue. Ses sens en alerte, elle fit le repérage des lieux, s’apercevant qu’il n’y avait personne dans la pièce. Se redressant sur le lit, elle vit qu’elle n’était habillée que d’un simple drap blanc, suffisamment long pour l’envelopper entièrement, pourtant peu commode comme vêtement, et peu discret. Cependant, étant suffisamment long, elle pouvait s’en faire un sari. Blanc, comme la couleur du deuil, ça n’allait pas passer inaperçu, mais c’était tout ce qu’elle avait sous la main. Une rapide inspection des lieux lui dit comprendre qu’elle se trouvait chez un homme, à en juger par le vestiaire de costume et le rangement présent. Qui était-il ? Et comment avait-elle atterri ici ? Elle savait que le lien était le loup puisqu’elle se souvenait de sa transformation proche, mais rien jusqu’ici, comme à chaque fois qu’elle devenait loup les souvenirs n’apparaissaient d’abord pas du tout, puis revenaient par bribes ou de manière floue. Sans doute était-ce du à sa jeunesse en tant que louve. Avec l’expérience, elle finirait par se souvenir.
Un regard à la fenêtre la positionna par rapport au reste de la ville, ce qui la rassura quelque peu. Au moins était-elle en mesure de rentrer chez elle. Soudain, elle pensa à son patron, son futur boulot, l’américain … où étaient-ils donc maintenant ? Et pourquoi être ici au lieu de se trouver dans le bâtiment de son employeur ? Une chose, certaine pourtant demeurait : Alisha avait perdu le contrôle de sa louve. Avant, il y avait eu quelqu’un à chaque fois pour l’aider, mais aujourd’hui, personne n’avait accouru. Comment avait-elle réussi à redevenir humaine dans ce cas ? Elle n’avait pas souvenir d’avoir croisé un loup de la meute. Pour les détester avec hargne, l’indienne les aurait reconnu et pourtant … Elle retourna s’asseoir sur le lit. Que faire en attendant le retour du propriétaire des lieux ? Alisha ne voulait pas partir comme une voleuse, sans même savoir ce qui avait bien arriver pour qu’elle atterrisse ici… La porte s’ouvrit. Pour laisser place à une silhouette familière, trop connue, mais également redoutée : l’américain. Alisha s’attendait à voir n’importe quelle personne surgir, mais en aucun cas lui ! Le trouble émanant de lui subsistait et l’indienne ne parvenait toujours pas à le déterminer, mais elle s’en douta, d’une certaine manière. Pourtant, elle refusait de se trahir si son intuition se révélait fausse. Autant rester sur ses gardes plutôt que de se dévoiler à n’importe qui. Il était étranger, donc la méfiance restait de mise.
« Vous ici ?! Pourriez-vous m’expliquer ce que je fais ici et dans cette tenue ? »
Le ton n’était en rien accusateur, mais plutôt étonné. Alisha souhaitait avoir vent de tout ce qu’il pouvait savoir sur les derniers évènements dont elle essayait tout juste de se souvenir. Sa réponse lui permettrait de savoir si elle pourrait lui faire confiance, ou non. Après tout, il était un étranger et qui plus est celui qu’elle ne devait pas décevoir pour que son futur patron veuille bien d’elle en tant que secrétaire, même si au passage on lui demandait de faire hôtesse. Tellement logique. A moins que l’homme n’attende quelque chose de la demoiselle ? Après tout ceux qui avaient tués son mari ne s’étaient pas gênés pour abuser d’elle et s’amuser. Conservant une certaine distance entre eux, l’indienne attendait les explications qui lui permettraient d’y voir un peu clair.
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mer 6 Fév - 5:28 | |
| En sortant, il se rappela d’une chose cruciale: il n’avait pas son porte-feuille. Il était dans la poche de son veston, qu’il avait évidemment laissé dans la toilette de la compagnie. Un autre juron traversa la barrière de ses lèvres. Il fallait qu’il trouve une solution pour le récupérer maintenant. Et puis, il n’avait peut-être pas tout à fait perdu son contrat vu l’incident qui s’était produit. Après tout, personne ne savait que c’était cette fille et lui les deux loups qui avaient dérangé les activités de la compagnie. Et puis, cet incident justifiait son absence pour le dîner d’affaires. Il avait paniqué pour rien. Comme un idiot. Connor éclata de rire, pendant que des passants le regardèrent, troublé. C’est vrai qu’il devait ressembler à un débile a ainsi rigoler tout seul, mais Connor était soulagé. Il ne lui restait plus qu’à se diriger vers la compagnie et demander à récupérer son porte-feuille. La jeune femme aura le temps de se réveiller d’ici là. Il espérait qu’elle ne panique pas trop, mais il avait la nette impression qu’il allait devoir la rassurer. Se réveiller dans la chambre d’un inconnu n’était jamais quelque chose de rassurant. Il appela un taxi et rendu là-bas, Connor dû convaincre les policiers pour qu’il puisse aller chercher son porte-feuille qu’il avait égaré dans la bâtisse. Ce ne fut pas difficile puisque Monsieur Ramsami le reconnut. Néanmoins, en voyant l’accoutrement de Connor, le PDG haussa un sourcil. Le lycan lui envoya un sourire et s’empressa de passer la banderole de sécurité. Il pensa brièvement prendre ses vêtements et ceux de la jeune femme, mais ça allait être louche. Son porte-feuille en main, il décampa sans plus tarder. Avant de retourner à l’hôtel, il devait passer chercher de la nourriture. Il ne savait foutrement pas où aller, mais se dit qu’une petite exploration des alentours n’allait pas le tuer.
Il ne savait pas combien de temps s’était écoulé depuis qu’il avait laissé la jeune femme à l’hôtel, mais le soleil était bien haut dans le ciel. Il devait donc être midi ou quelque chose comme ça. Le lycan retourna donc à l’hôtel, sacs en main et l’air fatigué. La réceptionniste le salua et Connor lui répondit d’un ton las. Sa journée était spéciale et son loup était encore agité. Arrivé dans sa chambre, il remarqua que la louve était levée. Le regard étonné et l’air méfiant qu’elle lui lança lui montrèrent qu’il avait effectivement l’air d’un malade en la ramenant ici. Il posa les sacs sur la commode et arbora un air qui se voulait rassurant. Voyant qu’elle gardait une certaine distance entre elle et lui, Connor ne s’avança pas plus. Il se rappela aussi qu’elle ne devait pas totalement se souvenir de ce qui s’était passé vu la jeunesse de sa louve. Néanmoins, elle le reconnaissait.
-Vous vous êtes transformé en louve pendant que vous me montriez les locaux de la compagnie. J’ai dû faire la même chose pour vous empêcher de massacrer tout le monde. Ensuite, je vous ai emmené ici après que vous vous êtes effondré. On a foutu un bordel monstrueux, lança-t-il en souriant. Il fouilla ensuite dans un sac pour poser des vêtements féminins en face d’elle. Je vous ai ramené des vêtements. Je suis retourné à la compagnie pour aller chercher mon porte-feuille, mais je n’ai pas ramené nos vêtements, question d’être subtil. J’ai aussi acheté de la nourriture. C’est éprouvant une transformation lorsqu’on est un jeune lycan alors j’ai cru que vous auriez peut-être faim.
Une question lui brûla les lèvres, celle de savoir où se trouvait sa meute si elle en avait une, mais décida que ce n’était pas important. Il avait fait de son mieux pour préserver tout le monde d’une catastrophe. Connor espérait néanmoins une meilleure attention de leur part. On ne laissait pas les jeunes lycans sans supervision. Il n’était pas Ulfric et connaissait déjà cette importante règle.
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| | | Alisha Ghadavi
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mer 6 Fév - 22:08 | |
| Le voir lui surtout. Ses dernières transformations remontaient pour la majorité d’entre elles lors de son séjour à l’hôpital quand elle étant pire qu’une ombre mouvante parmi les patients. Quand elle était incapable de relever la tête et avancer. Les fréquentes pertes de mémoire étaient dues aux transformations du loup qui s’en donnaient à cœur joie. L’humaine plus morte que vivante, il retrouvait quand il le désirait sa forme. Ce qu’Alisha ignorait, c’était que son infirmière avait veillée sur elle à chaque transformation, la suivant discrètement à chaque fois, et la ramenant dans son lit dès que le loup avait fait sa promenade habituelle. L’indienne savait ce qu’elle était devenue, cependant, elle préférait l’ignorer. Aussi évita t-elle la meute le plus longtemps possible, même si à chaque fois, quelqu’un veillait. Aujourd’hui pourtant, personne n’avait été là pour la stopper. Oublie de leur part ? Alisha ne souhaitait pas avoir affaire à eux, même si elle en était contrainte ; en réalité il faisait tout pour les fuir et peut-être que l’odeur de l’américain avait brouillé les pistes pour qu’on la retrouve pas. Ou bien était-elle observée depuis le début. Connaissant la possessivité des males, s’ils avaient su qu’elle se trouvait dans la chambre d’un illustre inconnu, l’armée aurait déjà rappliquée pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas à se frotter à d’autres qu’eux…
Il avait l’air gentil, pourtant Alisha resta sur ses gardes. On lui avait déjà fait du mal. Qui sait ce qu’il voulait d’elle. Il revint avec de la nourriture : bon point pour lui. Il répondit à ses questions : un point de plus pour gagner la confiance de la louve. Il lui apporta des vêtements : et un troisième point de gagné.
« Ce n’est pas faux. J’ai faim, c’est vrai. Merci pour les vêtements. »
Pourtant, elle n’était pas décidée à manger enveloppée dans un drap, aussi s’empara t-elle des vêtements et se dirigea dans la salle d’eau pour se changer. Vêtements un peu grands mais qui ferait l’affaire le temps qu’elle rentre se changer. Les questions se firent dans sa tête, de plus en plus insistantes. Au final, elle ne savait rien de ce qu’elle était. La meute s’était bien gardée de lui donner la moindre information… pour la garder plus facilement auprès d’elle ? Certainement, si elle avait appris l’existence d’autres meutes, elle aurait été tentée de quitter celle là pour une autre… Seulement, elle sentait la pression et la peur lui tordait le ventre au point de l’empêcher de faire le moindre écart. D’ailleurs, si la meute lui faisait la moindre remarque sur l’américain, elle serait capable de s’éloigner de lui, quand bien même il lui plairait. Elle n’avait pas assez de force pour les contrer, trop jeune louve encore. Là n’était pas l’heure de penser à sa meute, qu’elle sentait pourtant si étrangère, non, là était l’heure des questions pour l’homme qui semblait bien informé. Et il allait répondre. Sortant de la salle d’eau, elle entreprit son interrogatoire.
« Est-ce que j’ai tué quelqu’un ? Ou mordu ? Vous… vous faites partie d’une meute ? Ça veut dire qu’il y en a plusieurs dans le monde ? Moi qui pensais que c’était seulement à New Delhi… » Les questions s’enchainaient au fut et à mesure qu’elle y pensait. Tant de choses à savoir et tant de choses qu’elle ignorait ! « Comment se fait-il que vous vous souveniez de ce qu’il s’est passé ? Je ne me souviens de rien… Est-ce qu’il a une éventuelle possibilité de redevenir humain ? »
Foule de questions qui attendaient foule de réponses. Alisha ne s’en remettait pas. Il avait fallu qu’elle tombe sur un loup, comme elle, sur un semblable, sur un être qui n’avait aucune responsabilité dans la mort de son mari et de son enfant, un homme qui pourrait l’aiguiller sur certaines choses. Tant qu’il était présent, elle allait lui demander presque tout ce qu’il savait. Savoir, connaître, elle voulait apprendre ce qu’elle était. Se découvrir, et peut-être enfin s’accepter. Inconsciemment, sa louve appréciait le loup. Alisha ne s’en rendait pas compte mais se sentait plutôt bien en sa compagnie. Il n’était pas un ennemi. C’était le premier loup qu’elle pouvait considérer comme un allié.
« Comment savez-vous autant de choses sur les loups ? » , puis sentant gênée, baissa la voix. « Je vous embête avec mes questions… »
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25812 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Ven 8 Fév - 17:47 | |
| Alisha le remercia et Connor hocha la tête. Ce n’était rien. Sa louve était encore jeune et il avait été le seul en mesure de la préserver. Probablement que les médias s’affolaient en ce moment et Connor espérait que son Ulfric ne lui fasse pas la vie dure à cause de cet incident. Connor le détestait. En fait, il détestait l’autorité. Son loup s’y pliait bien malgré lui. Il aurait pu être solitaire, mais sa bête avait tout de même besoin de la présence de ses congénères. Elle était plus sociale que l’humain, qui préférait ne point trouver d’attache. On lui avait arraché une bonne partie de sa vie avant sa lycanthropie en tuant sa famille. Il avait donc décidé de ne plus chercher et de se contenter de rencontres éphémères. Il ne souffrirait plus. Il ne pouvait pas dire qu’il était heureux ni complètement malheureux. Il vivait sa vie, malgré le vide immense qu’il ressentait parfois. Néanmoins, cette journée s’était avérée moins monotone qu’il ne l’aurait cru. Étrangement, son loup avait tout de suite ressenti le besoin d’aider sa congénère dépourvu et en danger. Connor avait encore de la difficulté à saisir sa bête, qui avait des tendances différentes des autres. Il n’était pas dupe et savait que son Ulfric le surveillait plus étroitement que certains de ses hauts gradés. Il avait certes la manie de répliquer lorsque l’Ulfric donnait un ordre, mais selon lui, ce n’était pas suffisant. En fait, ce qu’il ne comprenait pas c’est que son loup n’était pas à sa place en tant que Lukoï. Il voulait diriger, comme l’humain l’avait fait pendant une bonne partie de sa vie. Son Ulfric l’avait compris.
La louve alla se changer et revint s’asseoir sur le lit, en gardant toujours une distance avec Connor. Elle semblait perturbée et le lycan remarqua le regard interrogatif qu’elle lui lança après lui avoir dit qu’il était un loup. Les questions s’enchaînèrent ensuite, pendant que Connor la toisait, dubitatif. Depuis quand un alpha n’informait pas son nouveau Lukoï sur sa condition et sur le fonctionnement d’une meute? Le loup de Connor s’agita, choqué qu’un haut gradé manque ainsi à son devoir. Il pressa l’humain de faire quelque chose. Connor le calma aussitôt et écouta l’Indienne. Elle ne savait donc pas qu’elle n’était pas seule et que, partout dans le monde, plusieurs millions d’autres lycans évoluaient au sein des humains? Il avait eu la chance d’être tombé sur un ancien Ulfric qui avait su le former adéquatement. Outre leurs différends, Connor lui devait cela. Il fixa l’Indienne et une autre réalité moins joyeuse lui vint à l’esprit: c’était une femme et certaines meutes les traitaient plus ou moins bien. Connor était beaucoup moins...primitif que certains sur cette question. Il avait eu une famille et avait aimé sa femme, qu’il avait aussi profondément respectée. Son loup, bien que machiste à ses heures, ne violentait jamais ses compagnes. Enfin, il ne la connaissait pas. C’était peut-être aussi un jeune Ulfric qui ne savait pas qu’un jeune Lukoï devait être surveillé, questions de sécurité et de discrétion. Connor s’empressa de répondre, mais mit quelque chose clair avant:
-Vous pouvez me tutoyer. Et ne vous inquiétez pas, vous n’avez tué personne, lança-t-il, avec un sourire rassurant. Il était rare qu’il ne se montre pas froid avec les gens, signe que son loup semblait apprécier la louve. Connor savait ce que ça voulait dire et il coucha l’idiot dans un coin. Vu la situation, je crois que je vais vous renseigner sur votre condition. Votre alpha a manqué à son devoir là-dessus Alisha.
Connor ne s’était effectivement pas gêné pour lui faire savoir. C’était une grave erreur pour un dominant que de ne pas s’occuper de son nouveau Lukoï. Il se leva et décida de se préparer un café dans la petite cafetière de sa chambre. Il en avait besoin. Il allait évidemment en offrir à Alisha. Après avoir remis la machine en marche, il revint s’asseoir.
-Il y a plusieurs meutes qui se sont établies un peu partout dans le monde au fil des siècles. Les loups ont toujours vécu cachés parmi les humains. Nous avons fait une grave erreur en nous transformant ainsi à la vu de tous. Votre Ulfric aurait dû vous mettre en garde et s’assurer que l’on vous accompagne pendant votre transformation. Enfin, ce n’est pas du tout votre faute. Pour ma part, je tenterais de m’expliquer avec mon Ulfric de San Francisco. Je présume qu’il comprendra...Il se passa la main dans les cheveux. Lorsqu’un humain est mordu, il ne peut pas redevenir humain. Il doit donc apprendre à gérer les pulsions de son loup. Au début, c’est difficile. On subit des pertes de mémoire et c’est très éprouvant pour le corps, ce qui explique pourquoi vous vous êtes endormi et que vous ignorez ce que vous avez fait pendant que vous étiez sous votre forme lupine. On réussit à vivre en harmonie avec son loup après un certain temps. J’ai été transformé en 1935 et j’ai moi-même quelques problèmes de contrôle encore.
Il avait une multitude de choses à lui dire encore, mais décida de la laisser assimiler ce qu’il venait de lui dire. Il ne savait pas si elle acceptait cette transformation ou non et c’est pourquoi il jugeait plus décent d’y aller tranquillement. Inutile donc de parler plus en profondeur de la hiérarchie et de ces que les loups faisaient lors des pleines lunes...
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| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 1408 ▌Quantité de sang disponible : 22841 ▌Age du personnage : 30 ans physiquement 48 ans réel ▌Rang : Lupa
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Dim 10 Fév - 20:46 | |
| Ne pas avoir tué qui que ce soit la rassura. Elle refusait de devenir comme les meurtriers de son mari et leur donner raison sur la raison de leur acte. Jamais le pardon ne serait présent, jamais. Cet homme avait plus de connaissances que n’importe quel autre loup qu’elle aurait côtoyé. Jamais on ne lui avait dit quoi que ce soit. Ce n’était qu’une femme devenue louve, dommage collatéral d’une affaire qui avait mal tournée. La meute manquait de femmes, hop une nouvelle louve à la collection de l’Ulfric. Alisha interprétait sa transformation de cette manière et haïssait sa meute encore plus. A la remarque de Connor, Alisha n’avait qu’une envie en tête, incendier son Ulfric, hurler ce qui lui pesait sur le cœur à l’étranger. Loup comme elle, il comprendrait ce qui la rongeait. Seulement l’unique réaction fut de simplement hocher la tête, approuvant ses dires. Elle tenta une autre question, indirecte, dont elle conserverait les précieuses informations qu’elle récolterait. Un jour, à une certaine heure, quand elle en aurait la force et le courage, elle fuirait cette meute. A l’heure actuelle, elle n’oserait pas.
« Est-il possible de changer d’Ulfric à un moment donné ? »
Les explications de l’homme la refroidirent : écoutant attentivement ses dires tout en mangeant ce qu’il avait apporté, toutes ces explications ne l’enchantèrent guère. Il faisait même erreur sur les dates en plus !
« C’est impossible, vous ne pouvez pas avec plus de soixante ans. Vous avez fait erreur sur la date. »
D’autres questions hantaient son esprit, mais elle n’avait pas envie de les poser. La vérité semblait parfois difficile à entendre. Les faits avaient été suffisamment difficiles à entendre en réalité. Plus aucun espoir de redevenir humaine comme avant. Si elle s’en était doutée, l’entendre de quelqu’un d’autre restait douloureux. Même si tôt tard, elle devrait l’accepter, en fait, elle ne l’acceptait pas du tout. Mourir alors ? La conception de la mort s’était ancrée en elle comme un long venin empoisonnant son esprit. Il agissait lors des moments de grande vulnérabilité, lorsque le moral n’était pas au beau fixe, lui infligeant l’idée d’une fin propre et rapide. Après tout, elle n’avait plus rien à perdre n’est-ce pas ? Plus rien, évidemment. Même ses parents l’indifféraient : ils auraient du mal à s’en remettre, mais elle s’en fichait complètement. A l’instant, elle ne pouvait plus dissimuler son masque d’invulnérabilité qu’elle cachait si bien à l’hôpital ou devant ses proches pour faire bonne figure. Se remettre sur pieds et avancer, seule, était trop difficile. Larmes aux yeux, elle se releva brusquement et fit dos à l’homme pour qu’il ne la voit pas pleurer. Elle se rua à la porte-fenêtre qu’elle ouvrit pour sortir sur le balcon. Les larmes se firent plus abondantes, chose qu’elle ne parvenait plus à contenir. Scruta le vide : du deuxième étage, il y avait une bonne distance jusqu’au sol. Il ne s’agissait pas de se donner la mort devant un américain, ce n’était pas le but de son geste. Seulement, elle pétait un câble devant un inconnu sans pouvoir s’arrêter, la rendant nerveuse, et énervée envers elle. En quatre mois de deuil, il n’y avait pas eu l’ombre d’un réconfort ou quelque chose de positif dans sa vie ; le plus frustrant était de se retrouver assouvie à des meurtriers.
« Comment pouvez-vous vivre cette condition sans fléchir ? Comment arrivez- vous à vous accepter tel que vous êtes ? Je n’ai rien demandé pour devenir ce que je suis. Je n’ai pas la force d’avancer vous comprenez ? Et vous me dites que je suis condamnée à avoir cette bête au fond de mon crâne qui n’en fera toujours qu’à sa tête et qui n’a pas d’autre choix que de se soumettre à plus fort que lui ! Est-ce que seulement on peut avoir le choix au moins une fois dans sa vie ? »
Accoudée à la barre, elle s’adressait à lui, certaine qu’il l’entendait, mais également à elle-même. Les yeux rougis, le son de sa voix avait trahi ses sanglots, mais elle ne tournerait pas la tête pour qu’il le regarde pour autant …
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Lun 11 Fév - 16:37 | |
| Le lycan la fixait, toujours aussi intrigué par la situation. C’était particulier d’expliquer la condition à une nouvelle louve. Il n’osait pas tout lui dire. Il gardait un amer souvenir lui aussi de sa première meute. Imbibé d’alcool, il avait cherché un loup et ils s’étaient battus. Le lendemain, il était devenu lycan, un évènement qui l’avait surprit. Il ne connaissait pas l’histoire de cette fille, mais il était prêt à parier qu’elle n’avait pas du tout choisi sa condition. La question qu’elle lui posa ensuite lui fit comprendre qu’il avait peut-être vu juste. Connor se rappela son premier Ulfric, un monstre d’une autre époque qui traitait ses louves comme un bout de chair tout juste bon à la procréation. Connor aurait pu tomber dans le panneau comme tous les loups de la meute de Seattle, mais le souvenir de sa famille était encore trop vif pour qu’il oublie qu’il avait été un homme respectueux envers son épouse et ses enfants. Il était donc parti. La différence entre elle et lui, c’est qu’il était un homme. Dans un monde machiste comme celui des loups, les femmes avaient malheureusement peu de choix. Néanmoins, Connor ne voulait pas lui dire ce genre de chose. Elle avait le droit de partir si elle le souhaitait. Il suffisait qu’un Ulfric bienfaiteur accepte de la prendre sous son aile. Il ne voulait pas lui mettre de mauvaises idées en tête, même si son Ulfric ne semblait pas mériter son titre. C’est surtout qu’il ne voulait pas poser problème à la louve. Son Ulfric pourrait lui faire du mal si elle tentait de fuir. Il décida d’être honnête:
-Il est rare qu’un loup quitte sa première meute, mais c’est une situation qui peut arriver.
Ensuite, elle l’accusa d’avoir fait erreur sur l’année. Il baissa les yeux et osa un sourire. Il est vrai qu’il ne faisait pas son âge, mais la lycanthropie avait ça de bien...ou d’horrible. Il allait vivre pendant des siècles encore. Il allait voir le monde évolué. Déjà depuis son humanité, les changements avaient été gros, mais Connor avait appris à apprivoiser ce monde changeant avec son loup. Elle finira par y arriver elle aussi. Elle vivait peut-être un moment difficile, mais il était certain que tout rentrera dans l’ordre. Sa louve ne pouvait pas être indéfiniment instable comme elle l’était actuellement. Il espérait toutefois que son Ulfric prenne son rôle un peu plus au sérieux. Si tout se passait bien, Connor retournerait en Amérique après demain. Il ne pourrait plus vraiment lui enseigner ce qu’il savait. Au moins, il mettait les points principaux au clair. Finalement, il était peut-être de nature solitaire, mais il savait encadrer un jeune loup et lui offrir son aide lorsqu’il en avait besoin.
-On m’a bel et bien transformé en 1935, à mes 35 ans. Un lycan vit des siècles. Certains le vivent mieux que d’autres, mais la plupart finissent par s’y faire.
Il vit le malaise sur son visage ou peut-être était-ce de la tristesse. Connor n’en savait rien. Tout ce qu’il savait, c’était qu’elle n’allait pas bien. C’était beaucoup à accepter d’un coup. Elle se leva subitement et accouru vers la porte du balcon pour l’ouvrir, visiblement bouleversé. Son loup s’agita, sommant l’humain de faire quelque chose. Il assista ensuite à une effusion d’émotions qui le rendit mal à l’aise. Il n’était pas doué pour réconforter quelqu’un. Enfin, il n’avait plus l’habitude. Il discerna des sanglots dans sa voix et Connor se leva, ne sachant pas vraiment quoi faire en fait. Le lycan se posta près d’elle et adopta un ton rassurant:
-Je n’ai pas choisi d’être lycan. J’ai cherché des noises à un loup et il m’a mordu. J’ai accepté ma transformation parce que je n’avais plus rien à perdre. Il jeta un regard sur la bouteille vide qui trônait sur la commode. Encore aujourd’hui, il était aussi seul qu’avant. Je ne connais pas votre situation, mais vous verrez. Je suis certain que tout rentrera dans l’ordre et que vous finirez par vivre en harmonie avec votre louve.
Connor se rapprocha et délicatement, il vint essuyer une larme qui coulait sur sa joue. Il ne savait pas quoi faire pour réellement la rassurer. Il ne la connaissait pas et pourtant, son loup cherchait la louve de la fille, comme pour lui insuffler un minimum de courage. Il posa sa main sur son avant-bras pour l’emmener s’asseoir avec lui sur le banc que l’on avait posé sur le balcon.
-Prenez tout votre temps pour assimiler ce que je vous ai dit. Je suis conscient que ça fait beaucoup d’informations à accepter d’un coup. Il eut une idée. Et si on sortait de ma chambre? J’ignore où l’on pourrait aller, mais c’est moi qui offre.
Connor n’avait pas envie d’être seul. Et puis, son loup aimait bien la louve. Il avait envie de la protéger et de la rassurer. Il avait aussi des idées moins nobles derrière la tête, mais Connor savait se contrôler.
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| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Lun 11 Fév - 20:42 | |
| Il lui fallait le temps de s’en remettre tout simplement. Il était difficile d’avaler la pilule aussi rapidement après toutes ces explications bouleversantes. Les larmes coulaient sans qu’Alisha ne soit capable de les calmer tant le débit devenait important. Pourtant, Connor ne la laissa pas seule, et lui fit sentir qu’elle ne l’était pas aujourd’hui en la rejoignant. Elle n’était pas seule à ne pas avoir eu le choix. Et maintenant qu’elle avait changé, il lui fallait accepter ce changement. Malgré ses pleurs, elle réussit néanmoins à prononcer un faible merci, face à ce qu’il lui disait. Il ne cherchait pas à rentrer dans sa vie ni même à tout savoir et elle l’en remercia intérieurement. Et avec ce qu’elle venait d’apprendre, il était évident qu’il avait vécu beaucoup de choses depuis soixante ans d’existence avec son loup. Le temps de se calmer et de sécher ses larmes, elle se tenait contre l’épaule de Connor, tous deux assis sur le banc du balcon. On ne lui avait pas proposé une épaule amicale depuis des mois. A part lui ouvrir le cerveau pour l’analyser elle et ses problèmes, personne n’avait eu l’idée de lui proposer juste un peu d’amitié en laissant ses problèmes de côté. Pourtant, lui, illustre inconnu du jour le fit comme si c’était la chose la plus naturelle et la plus sincère. Ils ne connaissaient pas vraiment et pourtant il était là alors qu’il aurait pu s’en moquer. Son regard se noya dans le sien ; silencieuse, les larmes taries reflétèrent un visage rougi par les larmes. Désormais plus calme, sa peau tendit vers une couleur à peu près normale quand l’homme lui proposa une sortie, probablement pour changer d’air. Alisha ne trouva pas l’idée mauvaise et chercha un endroit intéressant à voir pour un étranger débarqué dans la capitale indienne.
« Est-ce que tu connais New Delhi ? Il y a de belles choses à voir, comme le temps du Lotus. Je peux t’ y emmener si tu veux. »
En se relevant, elle prit sa main, comme pour l’empêcher de s’éloigner d’elle. Lui faire comprendre que sa présence lui donnait confiance et qu’elle ne craignait pas. Elle aurait pu, c’était un loup, tout comme elle certes, mais plus âgé. Un inconnu tout droit débarqué d’Amérique, considéré comme un invité dans l’entreprise pour laquelle elle avait postulée. Incroyable pourtant, elle se retrouvait à ses côtés, dans sa chambre d’hôtel même, il la réconfortait, et maintenant elle ne voulait plus le laisser partir. Elle crut en lui, parce qu’il lui faisait du bien. Le loup n’était pas étranger dans l’histoire certes, mais Alisha ne s’en rendait pas compte. Elle se sentait mieux, et il y contribuait. D’une certaine manière, Connor lui rappelait son mari, par sa manière à rassurer, même un peu maladroite. Elle ne ressentait pour autant pas de tristesse à ces souvenirs arrachés brutalement à sa vie, non, elle s’en sentit bien.
« Je voudrais passer par chez moi me changer, je ne me sens pas très à l’aise dans ces vêtements et je voudrais mettre les miens. C’est sur le chemin. »
Quittant l’hôtel, ils firent face à un réceptionniste étonné : n’était-ce pas l’étranger arrivé la veille, maintenant une fille au bras ? S’il savait … Refusant net de couper le contact, Alisha ne pouvait s’empêcher de lui tenir la main, même lorsqu’ils atterrirent au milieu de la rue, à la vue de tous. Elle s’en foutait de leur avis, de ce qu’ils penseraient en les voyant. Qu’ils croient ce qu’ils voulaient, elle ignorerait les regards. Passant par les petites rues qui menaient à son appartement, elle prit la clé de secours dissimulée dans le pot de fleurs. Précaution pour le cas où ses vêtements contenant le double des clés serait inaccessible. Aujourd’hui, cela servait à quelque chose. Elle dut se résigner à lâcher cette main qu’elle ne quittait pas depuis le balcon pour s’incruster dans sa chambre, retirer ses vêtements et choisir un sari rouge et revenir vers l’américain, vêtue des vêtements traditionnels indiens, contrastant avec ce qu’il lui avait trouvé auparavant. Elle se sentait calme et apaisée. C’était tout ce qui comptait, et elle pria pour que la journée ne s’arrête pas.
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| | | Connor O'Brien
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Lun 18 Fév - 1:09 | |
| Poussé par son loup qui voulait s'assurer de l'état de la louve, Connor la détailla du regard. Accroché à son épaule, l'Indienne semblait plus calme. Elle ne pleurait plus abondamment. Il ne savait pas qu'il pouvait être aussi bénéfique pour quelqu'un. Habituellement, il ne se souciait pas vraiment des autres, préférant l'introspection et la solitude, mais aujourd'hui, les événements avaient faits en sorte qu'il avait été dans l'obligation de s'assurer que l'inconnue se porte bien. Le loup de Connor était froid, sauvage et indomptable, d'où sa difficulté à s'intégrer dans une meute. Aujourd'hui, il s'était adoucit. De toute façon, il était toujours plus doux avec les femelles, une tendance qui lui avait valu la sympathie de quelques femelles au sein de la meute de San francisco. L'Ulfric de sa meute n'était pas des plus tyranniques, mais très âgé, il avait quelques tendances rétrogrades. Connor avait été élevé dans un contexte différent lui aussi, celui du début du siècle. Il avait apprit à changer un peu au fil des années. Du moins, il essayait. Il avait proposé à la jeune femme de sortir un peu pour qu'ils se changent les idées. Il en avait besoin lui aussi. Son loup n'était pas contre l'idée que l'humain séduise cette femelle, mais Connor était plus rationnel que sa bête. Ce n'était pas le moment et ce n'était pas la chose à faire pour la soulagée de son stress. Connor voyait bien que la jeune femme était un peu secouée par ce qu'il lui avait dit. Il avait prit quelques années à comprendre ce qu'il était vraiment. Il fallait qu'elle se donne un peu de temps. Dès qu'il lui proposa la sortie, elle lui attrapa la main pour qu'ils se lèvent. La couleur de son visage avait changée. Une rougeur avait remplacé la pâleur de son teint habituellement basané, montrant à Connor qu'elle allait mieux. Il était tout de même étonné par ce contacte familier. Le lycan approuva et tout les deux sortirent de la chambre. La louve ne lâcha pas sa main, ce qui étonna Connor. Néanmoins, il n'en était pas du tout outré; si ça l'aidait à se sentir en sécurité, ça lui allait.
-Non je ne connais pas très bien New Delhi. Avoir une jolie guide touristique ne serait pas de refus.
Il lui envoya un sourire. Ça n'aurait pas été Connor sans un commentaire de ce genre. Ils sortirent de la chambre et lorsqu'ils passèrent devant l'entrée, le réceptionniste arqua un sourcil. Probablement qu'il ne se rappelait plus l'avoir vu entrer avec cette fille. Connor lui envoya un sourire et Alisha et lui sortirent rapidement. Dans la rue, tous regardaient le duo étrange. Le loup paradait fièrement, mais l'humain en avait marre qu'on le dévisage. Il ne lâcha pas pour autant la main de la jeune femme, qui le guidait à travers le dédale de ruelles. Bientôt, ils furent devant la porte de son appartement. Elle prit la clef qu'elle avait judicieusement caché dans un pot de fleur et tout les deux entrèrent. Connor ne put s'empêcher de détailler les lieux. Habitué au mode de vie américain depuis des années, la décoration piqua sa curiosité. Connor se dit aussi qu'elle était chanceuse d'être tombé sur lui. Il aurait pu être mal intentionné maintenant qu'il savait où elle vivait. Son loup, bien qu'ils soit parfois violent et machiste, savait écouter l'humain. Connor avait beaucoup travaillé sur le contrôle de ses bas instincts. Trop de fois il avait vu des loups s'en prendre aux femelles, sous prétexte qu'elles devaient se donner à eux parce que c'était la nature des choses. Connor avait d'autres défauts, mais il n'était pas ce genre de lycan. Il draguait beaucoup, mais il n'employait jamais la force. Pour lui, un lycan était une créature noble, qui valait mieux qu'un animal. L'Indienne le retrouva après s'être changé. Elle arborait maintenant un joli sari, un vêtement qu'il avait vu sur de nombreuses femmes qu'il avait croisé au courant de la journée.
-Tu es prête? Je te laisse me guider où tu veux
Il pensa alors à quelque chose : la meute de cette fille. Il espérait qu'elle ne soit pas du genre contrôlante avec elle. Il ne voulait pas de problème et ne voulait pas non plus lui en causer. Son loup grogna en lui. La bête se fichait éperdument des règles. Après tout, ils avaient été irresponsables en laissant une jeune lukoï sans surveillance. Et puis, il ne faisait rien de mal. Connor était d'accord avec sa bête. Il se permit tout de même de mettre les choses au clair :
-J'espère que ta meute ne nous causera pas problème. Enfin, si c'est le cas, je vais leur expliquer.
Connor aimait bien jouer les chevaliers servants. Ça redorait un peu son image. |
| | | Alisha Ghadavi
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Lun 18 Fév - 17:16 | |
| « Si tu me laisses faire, il va te falloir me réserver plus d’un après-midi pour tout visiter… »
Il y avait beaucoup à voir de New Delhi, et il n’était pas sûr qu’il revienne sous peu, alors autant que l’américain s’imbibe au maximum des beautés de l’Inde. Sourire présent, il disparut au moment où il aborda le sujet de la meute. Plus ferme, Alisha tenta de son mieux de ne pas montrer trop d’empathie à l’égard du sujet qu’elle n’appréciait guère.
« C’est gentil, mais ne t’inquiète pas pour ça. Je n’ai aucun compte à leur rendre en ce qui concerne ma vie privée et mon temps libre.»
Elle avait prononcé ces mots fermement sans pour autant y croire. Tôt ou tard, elle aurait droit à des remarques pour avoir fréquenté un loup n’appartenant pas à la meute. Mais elle ne voulait surtout pas que Connor ait affaire à eux. Pour les craindre, elle refusait qu’on fasse du mal à l’américain, de n’importe quelle manière. Son Ulfric ayant vent de l’affaire par sa bouche, refuserait qu’elle le voit. Professionnellement parlant certes, mais le fréquenter ne serait pas possible, tant il semblait possessif avec les autres louves. Elle avait eu la chance de ne pas passer encore entre ses griffes : sans doute passait-elle pour malade mentale plus que louve. Une transformation ratée finalement. Elle n’en savait rien et voulait l’éviter le plus possible. Aujourd’hui pourtant, elle avait réussi à prononcer fort ce qu’elle pensait tout bas. Pour cause : sa haine envers eux. Si son regard aurait pu tuer, elle en aurait fini avec eux.
Son sourire, un peu plus tôt évaporé en évoquant sa meute, se reforma rapidement alors qu’elle s’animait pour l’emmener faire un tour dans New Delhi. Parmi la foule de monde qui vivait là-bas, l’américain ne passait pas inaperçu pour apparaître comme un étranger. Alisha souriait souvent à ces remarques typiquement étrangères, ça l’amusait. Ils passèrent entre autres par le temple du Lotus, la tombe de Humayun, la Connaught Place, et quand le soleil commença à se coucher, ils n’avaient pas fait la moitié de New Delhi, tellement il y avait de choses à voir. La pauvreté était largement visible dans les rues : beaucoup de mendiants, de femmes avec enfants sans logement, la misère semblait partout ; Alisha avait la chance de vivre avec un minimum de confort et surtout pas chez ses parents. Après la mort de son mari, elle aurait du retourner chez ses parents en attendant le prochain prétendant mais sa condition de louve la fit fuir sa famille pour leur propre sécurité. Tant qu’elle ne se contrôlerait pas, elle refusait de revenir vers eux, ce qui eux pour conséquence un conflit avec son père. Aucun d’eux ne savait ce qu’elle était devenue, Connor était en quelque sorte le premier à le savoir en dehors de la meute. Il l’ignorait, ne s’en rendait sans doute pas compte mais elle lui faisait énormément confiance de ce côté, lui l’inconnu rencontré il y a quelques heures à peine.
A travers les rues de New Delhi, son regard fut porté sur celui d’un homme qui lui annonça mauvaise augure. Instinctivement, elle chercha un endroit où se cacher pour ne pas être visible par lui. Apercevant une ruelle étroite, malheureusement sans issue, elle prit précipitamment la main de Connor pour l’inciter à la suivre sans poser de questions. La course terminée, elle plaqua Connor au mur puis pointa un doigt sur sa propre bouche. Se détachant de lui, elle jeta un œil aux alentours, puis montra du regard le groupe de personnes parmi lequel se trouvait l’homme qui avait sonné l’alerte dans sa tête.
«L’homme du milieu parmi le groupe fait partie de la mafia indienne, il me connait pour avoir plusieurs fois menacé mon père par le chantage. Je ne veux pas qu’il me voit. Viens.»
Le groupe de personnes partis dans la direction opposée, Alisha entraîna le visiteur de nouveau vers son hôtel. Cette mésaventure lui donnait envie de fuir Connor pour lui éviter d’autres tourments. Il n’était pas venu ici pour avoir des problèmes avec une meute ou la mafia.
«Tu dois avoir des choses à faire notamment sauver l’entretien de ce matin qui a échoué par ma faute. Je ne vais pas te retarder plus longtemps. »
Ses mots la décidaient à partir. Pas son coeur. |
| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mer 20 Fév - 2:25 | |
| Connor remarque le visage de la demoiselle se refroidit lorsqu'il aborda le sujet de sa meute. Ce fut une piste suffisante pour lui faire comprendre qu'ils n'étaient probablement pas des plus doux avec elle. Il ne voulait pas lui causer problème et c'est pourquoi l'idée d'annuler et de retourner à l'hôtel lui effleura l'esprit. En même temps, son loup ne voulait pas la lâcher, soucieux de vouloir la protéger. La bête avait aussi d'autres idées moins nobles en tête, mais Connor savait la calmer. Alisha l'entraîna alors à l'extérieur. Ils parcoururent les rues. L'Américain regarda autours de lui d'un œil vigilant. Quelques vestiges de l'empire anglais se dressaient encore au sein de la ville. La pauvreté et la richesse se côtoyaient aussi, choquant parfois l'Irlandais qui vivait maintenant depuis de nombreuses années l'American way of life, mode de vie dont on ne cessait de vanter les mérites depuis des décennies. Fraîchement débarqué d'Irlande pour aller étudier à Harvard, Connor avait eu de la difficulté à s'habituer au mode de vie américain, mais avait su trouver quelques ressemblances avec son pays d'origine, lui permettant ainsi de mieux passer au travers. Néanmoins, l'Inde était un pays différent sur tous les points. Curieux, il ne boudait pas du tout les explications d'Alisha. Il posait même beaucoup de questions. Connor n'avait jamais été du genre à se plonger dans les livres d'histoire, sauf lorsqu'il avait dû le faire pendant qu'il était étudiant. Étudier l'économie avait demandé quelques notions historiques importantes pour qu'il puisse comprendre de fond en comble la société américaine et son système. Aujourd'hui, il avait perdu cette habitude. Il avait réapprit en vivant les changements qui avaient secoués le 19ième siècle. Son nouveau boulot lui permettait aussi de voyager davantage. La journée tira à sa fin lorsque l'Indienne s'agita. Ils fuyèrent des individus, pendant qu'elle lui expliquait vaguement la situation et qu'elle le ramenait à l'hôtel. Connor n'eut pas le temps de placer un mot qu'elle le quitta. Il la regarda s'éloigner, se disant que cette fille était un vrai mystère. Son loup grogna de mécontentement suite à son départ. Connor le fit taire et retourna dans sa chambre. Il fallait qu'il la revoit.
***
Incapable de dormir, Connor s'était levé pour attraper une bouteille d'alcool. Il se servit un verre et se frotta les tempes. Cette putain de date...Les images défilaient en boucle dans sa tête. Il aurait cru que partir en voyage d'affaire l'aurait aidé à passer au travers. Son cœur battait vite et il avait chaud. De revoir ses enfants et sa femme baigner dans leur sang lui faisait toujours cet effet. Il ne savait pas s'il allait réussir à décrocher un jour puisqu'il aurait dû s'en remettre depuis le temps. Il s'alluma une énième cigarette pour se calmer. Nerveusement, il buvait aussi des gorgées de son alcool. Il ouvrit les portes fenêtre qui donnaient sur le balcon et prit place sur la chaise. Il ne sut dire combien de temps il resta là, mais le soleil finit par se lever. Le téléphone de sa chambre le tira de ses songes et il se précipita à l'intérieur pour prendre l'appel. C'était son patron qui le félicitait d'avoir fait du bon boulot malgré quelques fâcheux événements. D'une voix enrouée, Connor le remercia. Il allait pouvoir revenir lorsque le contrat sera signé soit dans quelques jours. Après s'être salué, ils raccrochèrent tout les deux. Cette bonne nouvelle parvint à lui arracher un maigre sourire. Néanmoins, il se sentait toujours aussi amère. Il décida de prendre une douche et de sortir à l'extérieur pour aller marcher et prendre l'air. Il commençait à étouffer ainsi enfermé dans sa chambre. Les heures s'écoulèrent et il passa par inadvertance devant le temple du Lotus. Connor se rappela les explications d'Alisha. Deux jours s'étaient écoulées depuis qu'elle l'avait laissé à l'hôtel. La solitude se faisait lourde et guidé par son loup, il tenta de retrouver l'appartement de l'Indienne. Il ne savait pas ce qu'il foutait, mais Connor n'était pas contre l'idée de lui proposer un café. Avec une nuit blanche dans le corps, il ne savait pas ce que ça allait donner. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il ne voulait plus penser à son passé.
Arrivé devant la porte, il hésita, mais finit par frapper. Il attendit jusqu'à ce qu'il entende les verrous bouger, signe qu'elle était là. Alisha lui ouvrit et Connor s'empressa d'adopter un ton agréable et courtois. Il ne fallait pas qu'il montre que son esprit était sous le joug de quelques tourments. Un léger sourire vint même fendre ses lèvres :
-Je m'ennuyais tout seul à l'hôtel et je doute que ma jolie guide personnelle m'ait tout montré de l'Inde. Tu veux aller prendre un café avec moi? |
| | | Alisha Ghadavi
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mer 20 Fév - 18:32 | |
| Milieu de matinée, deux jours plus tard. Alisha avait quitté l’américain pour le laisser retrouver ses affaires, consciente qu’il risquait de se laisser distraire par les beautés de New Delhi plutôt que de travailler sérieusement. D’autant plus qu’elle ne voulait pas compromettre son travail comme elle l’avait déjà fait lors de leur rencontre. Aussi n’avait-elle pas demandé son reste et avait filé discrètement chez elle. Le croyant désormais parti, qu’elle ne fut sa surprise de tomber nez à nez avec lui, ce matin. Fraichement réveillée, à peine sortie de la douche, elle se hâta d’enfiler ses vêtements avant d’aller ouvrir.
« Toi ici ? Je te croyais déjà reparti. »
Interrogation se lut sur son visage sous ses traits fatigués par les deux derniers jours. Sa louve avait été intenable, la martelant dans son crâne comme jamais. Alisha n’avait pas souvenir qu’elle ait été aussi difficile envers elle, à moins que ce ne soit la cause de sa résistance envers elle qui la rendait plus agressive que d’ordinaire. Sa rencontre avec Connor lui avait appris à ne pas se laisser abattre et abandonner aussi tôt le combat mental contre son loup. Ce qu’elle faisait maintenant, lui faire force pour garder un minimum le contrôle d’elle-même. Difficile, mais elle avait pourtant réussi à ne pas se transformer jusque là. Les migraines et maux de tête s’étaient enchainés dans son crâne, Alisha sentait que sa tête allait exploser parfois. Elle devait avoir une tête affreuse quand elle lui ouvrit, mais quand elle l’aperçut, elle se dit qu’il n’avait pas du miser sur les heures de sommeil pour se reposer. Elle hocha rapidement la tête.
« Je peux même te faire deux cafés si tu veux, tu as l’air complètement crevé. »
Une odeur qu’elle n’avait pas l’habitude de sentir monta à ses narines. Alcool, Connor en avait bu avant de venir. Si elle n’avait pas eu le nez fin sans doute n’aurait-elle rien senti du tout, mais ce ne fut pas le cas. Alisha se permettait de dire ce qu’elle pensait en toute honnêteté, aussi ne se gêna t-elle pas pour lui faire la remarque.
« Tu consommes tôt dans les boissons fortes à ce que je sens. »
Elle le guida ensuite dans le salon, puis fila préparer du café, qu’elle ne consommait pas habituellement, donc il n’y en avait pas de prêt. Elle sentit aussi quelque chose d’anormal en elle : plus de loup pour lui détruire le crane. Au moment où Connor était apparu dans son vision, la jeune femme ne l’avait plus senti et se sentait d’un coup beaucoup mieux. Comment avait-il fait cela ? Il pouvait également n’en avoir aucune idée mais Alisha fut impressionnée de cette capacité chez l’américain à calmer son loup même quand il l’ignorait. Revenue dans le salon, elle déposa tasse soucoupes et biscuits sur la table basse et lui servi un verre, laissant bien en évident le reste de café entre chaud. Il pourrait se resservir à volonté. Elle en profita pour lui demander comment il avait fait pour calmer son esprit.
« Comment fais-tu pour calmer mon loup ? Deux jours que ma tête ressemble à une cocotte minute et depuis que tu es là, je n’ai plus à me demander si je vais transformer dans la minute ou non. Je suis preneuse de recettes magiques. »
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25812 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Jeu 21 Fév - 1:26 | |
| Elle fut évidemment surprise de le revoir. Probablement qu'elle croyait qu'il était retourné aux États-Unis. Le travaille n'était pas encore tout à fait terminé avec la compagnie indienne, d'où sa présence. Connor remarqua ses traits tirés et haussa un sourcil. Il n'était visiblement pas le seul qui avait passé une mauvaise nuit. Son loup chercha la louve pour la trouver étrangement calme. C'était différent de la première fois où ils s'étaient rencontré. Lorsqu'ils avaient visité New Delhi, la louve s'était instantanément calmé. Il ne savait pas trop ce qu'il avait fait. Son loup semblait doué pour s'occuper de ses semblables. Pourtant, il se mêlait rarement aux autres loups, même ceux de sa meute. Sa bête avait tendance à vouloir les dominer. Dans ses anciennes meutes, lorsqu'ils avaient dû discuter de la gestion, Connor avait eu la fâcheuse tendance à reprendre les propos de l'Ufric ou du Freki et de proposer une alternative qu'il jugeait plus intéressante. Depuis qu'il avait changé de meute parce qu'il avait été à deux doigts de se faire égorger vif, il s'était calmé, ce qui avait attisé la colère de son loup. Le loup de Connor savait qu'il valait plus qu'un simple Lukoï, mais l'humain lui n'était pas encore certain. Elle le fit entrer et lui proposa plutôt un café ici. Il accepta. Elle lança ensuite un commentaire qui le surprit. Il aurait dû penser à cela. Elle avait l'odorat aussi fin que lui et probablement que les relents de cet alcool qu'il avait consommé toute la nuit l'avait trahit. Il baissa les yeux et ses traits se refroidirent. Il fallait qu'il lui invente une excuse. S'il n'avait pas été loup, probablement que son foi serait déjà foutu au nombre de litre qu'il consommait. Il savait que c'était mal, mais c'était sa seule façon, lâche certes, d'oublier les fantômes de son passé.
-Un des autres représentants pour la compagnie pour laquelle je travaille est passé par ici. Nous sommes allés prendre quelques verres. Je n'ai donc pas vraiment dormit.
C'était un mensonge de A à Z, mais Connor se voyait très mal déballer le sac alors qu'ils se connaissent à peine. Il tenta d'afficher un air plus serein et prit place sur le sofa. Il prit une gorgée de son café. Il se sentit mieux dès que le liquide chaud coula dans sa gorge. Au moins, il avait l'habitude d'avoir un sommeil très court. Puisqu'il représentait une compagnie, le décalage horaire perturbait souvent ses heures de sommeil aussi. L'Indienne s'était assise à côté de lui et sa remarque parvint à le faire sourire un peu. A vrai dire, il ne savait pas pourquoi son loup parvenait à la calmer. Habituellement, les autres loups le craignait un peu pour ses tendances dominatrices. Du moins, ils étaient méfiants. La louve était une femelle, ce qui changeait son comportement aussi. Il pouvait réagir différemment en présence de mâle. Toutefois, son loup avait une fascination étrange pour cette Indienne. Il avait vaguement fréquenté d'autres louves au sein des autres meutes, mais le contacte ne s'était jamais fait aussi facilement. Il posa sa tasse sur la table basse et plongea son regard dans le siens. Certains le trouvait perçant et inconfortable, mais Alisha était une louve. Les lycans avaient tous un charisme non négligeable. Elle était donc un peu plus imperméable qu'une humaine normale à ses tentatives de séduction. Sa louve était forte en elle. Connor le sentait, mais elle semblait accepter son loup, une porte ouverte que Connor oserait peut-être franchir d'ici peu. Il se secoua intérieurement pour répondre à la question d'Alisha :
-Honnêtement, je n'en ai pas la moindre idée. Tout ce que j'ai fait, c'est de te dire la vérité sur ce que tu es. Je devrais remplacer ton Ulfric. J'assure mieux que lui, lança-t-il avec un sourire amusé. C'est vrai que ta louve est beaucoup plus calme depuis la dernière fois. Le mien l'est drôlement plus aussi, même si j'ai généralement un bon contrôle sur lui. Il fit une pause et la jaugea avant de continuer. C'est un peu lui qui m'a conduit ici. Peut-être pour s'assurer que tout se passe bien.
Ça passait mieux que de lui dire que son loup appréciait sa louve, mais que ses bas instincts parlaient aussi pour lui. Néanmoins, c'était différent. Ce n'était pas comme avec les autres louves. C'était comme s'il avait besoin d'elle. En gros, ce n'était pas qu'un besoin charnel qu'il devait combler. Il se sentait aussi beaucoup mieux en sa présence. Il l'avait remarqué lorsqu'ils avaient passé un après-midi complet ensemble. Il avait cru que ce n'était que sa curiosité qu'il l'avait poussé à écouter ce qu'elle lui avait raconté sur l'Inde, mais Connor avait littéralement bu ses paroles. Elle le fascinait beaucoup, mais comme il détestait dépendre de quelqu'un, il avait trouvé cette constatation ridicule. C'était une inconnue. Ils n'avaient passé qu'un après-midi ensemble. Poussé par son loup, il la fixait d'un regard plutôt intense. Foutue bête. |
| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Jeu 21 Fév - 14:44 | |
| Connor avait cette manie à revenir sur le sujet de sa meute, et Alisha en fut irritée. Elle haïssait ce sujet et se butait à ne pas vouloir en entendre parler. Elle refusait qu’il se mêle à cela, ses problèmes ne le concernaient aucunement. Aussi se montra t-elle plus froide. Ses petites touches humoristiques pour la détendre ne passaient pas avec ce sujet. Il ne pourrait pas changer sa condition du jour au lendemain, alors il était préférable qu’il se taise ou il la verrait s’énerver. Il ne pouvait pas comprendre combien elle avait mal à faire partie d’une meute qui avait tué son mari, et son enfant, ainsi que violée. Il ne pouvait pas comprendre, mais elle ferait en sorte qu’il ne revienne plus là-dessus. Plus du tout même.
« Ne dit rien de mon Ulfric ou de ma meute s’il te plait. Je ne veux pas en entendre parler »
Sujet clos, elle passa à autre chose ou elle allait s’énerver. Elle le toisa du regard. Il était assez mystérieux, à vouloir se pointer chez elle en pleine matinée ainsi. Elle n’avait rien d’intéressant, et pourtant, avec lui, elle avait l’impression de l’être. Elle espérait juste qu’il n’ait pas de mauvaises intentions en tête, ce pourquoi elle restait un peu méfiante, même si elle semblait attirée par lui. D’ailleurs, l’indienne ne comprenait pas pourquoi elle se sentait capable de se donner à lui corps et âme sans restriction alors qu’ils ne se connaissaient que depuis à peine deux jours. D’une certaine manière, elle craignait de suivre son instinct pour au final avoir le cœur brisé. Autant garder ses distances donc. Mais elle voulait en avoir le cœur net. Un étranger ne s’amusait pas à retrouver une fille s’il n’avait pas une idée derrière la tête. En plus, pour justifier sa venue ici, il prenait l’excuse qu’il était seul, ce qui était vrai puisque étranger à l’endroit, mais également que le loup l’avait guidé jusqu’à elle. Mouais, une part de lui le voulait aussi n’est ce pas. Mais avant, veiller à ce que son hôte ne manque de rien. Tradition dans la famille, l’invité devait être servi comme un roi pour conserver un excellent souvenir de son passage.
« Tu veux quelque chose d’autre ? »
Puis son visage se ferma un peu. Alisha était directe dans ses propos : quand elle avait quelque chose à dire, elle n’y allait pas par quatre chemins. Quitte ou double. Honnête et franche, elle mettait les gens devant le fait accompli en exigeant des explications, avec la manière de le dire. Pas agressive mais avec le ton qui montrait bien un agacement apparent. Calme mais ferme.
«Pourquoi chercherait-il à se soucier de moi ? On ne se connait que depuis deux jours et à la fin de ton séjour tu reprendras ta vie comme avant et moi la mienne. Pourquoi chercher à me connaître alors ? »
Autant jouer cartes sur table. Elle voulait entendre de sa propre bouche ce qu’il avait à lui dire. Sa réponse déterminerait si elle pouvait lui faire confiance ou non. Parler de sa meute assez souvent, qui était-il au juste ? Elle le laissait entrer dans sa vie peu à peu sans pour autant savoir si elle pouvait lui faire confiance à 200% ou bien avoir tout faux depuis le début.
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Jeu 21 Fév - 17:27 | |
| Le ton soudainement acerbe de la louve le surprit. Son loup grogna en lui. Machiste, il ne tolérait pas qu'une femelle lui parle sur ce ton. Connor le calma. L'humain ne tolérait pas ce genre de comportement de la part de sa bête. Il avait toujours condamné les loups qui traitaient les louves comme des créatures faibles et sans pouvoir. Pourtant, Connor était né et avait grandit dans une époque où la place de la femme n'était pas très reluisante. Il avait comprit au fil des époques que sa vision rétrograde devrait être changée. Connor avait évolué avec les époques, choses que certains loups semblaient ne pas avoir fait. Il ne put toutefois s'empêcher de lui jeter un regard froid, sa fierté un peu écorché. Il n'avait pas l'habitude qu'une louve lui parle sur ce ton. Il n'était pas en colère, juste surprit. Il la sentait distante aussi. Pourtant, ça avait été facile de nouer un lien la première fois. Aujourd'hui, Connor se sentait très gauche. Habituellement, il n'avait aucun problème, mais tout ce qu'il disait résultait en une connerie monstrueuse. Il fallait qu'il rectifie le tir. Décidément, cette louve était paradoxale, mais il allait se démerder comme un chef, il en était certain. Elle lui demanda s'il voulait autre chose et Connor secoua la tête en lui disant que tout était correcte. Il jugea bon aussi de s'excuser, façon O'Brien bien sûr :
-Promis j'arrête de parler de meute, de loups, enfin de tout ce qui se rapporte à la lycanthropie. Au risque que l'on retrouve mon cadavre enroulé dans ton tapis et jeté dans le fleuve.
Il avait osé un petit sourire en coin, même si son loup s'agitait, agacé. Connor l'envoya se coucher une nouvelle fois dans un coin. Voyant que sa pointe d'humour ne fonctionnait pas vraiment, le lycan sentit un petit agacement poindre en lui, signe que son loup commençait à l'influencer. Il fallait qu'il redouble d'ardeur pour détendre l'atmosphère. Il ne comprenait pas pourquoi c'était si compliqué en ce moment, mais c'était un défi que Connor voulait relever, même si son loup était entrain de devenir fou. Il n'était pas habitué que ce soit aussi complexe. Son charisme avait souvent raison de ses potentiels conquêtes humaines. Quant aux louves, Connor était simplement un lycan plutôt sympa comparé à certain. Ce qu'il ne savait pas, c'est que la puissance de son loup en impressionnait plusieurs aussi et que cela l'aidait lorsqu'il devait se trouver une compagne pendant les chaleurs lunaires...ou pour combler sa solitude. Alisha lui posa ensuite une autre question qui l'intrigua. Il la fixa longuement, comme si son regard foncé réussirait à la percer à jour. Il avait deux choix : être honnête ou inventé une connerie comme il savait si bien le faire. Il mentait souvent et beaucoup, un façon qu'il avait trouvé pour se protéger. Ce défaut l'aidait beaucoup à manipuler les autres aussi. Néanmoins, pourquoi ne pas être un minimum honnête aujourd'hui? Sa voix se fit calme. Toute trace d'agacement avait disparu :
-Mon loup t'aime bien, c'est un fait indéniable et je te trouve jolie. Par contre, ne me demande pas pourquoi j'ai besoin de te connaître davantage parce que je n'en ai pas la moindre idée...Enfin, si j'ai peut-être une petite idée. Habituellement, je ne tente jamais de me rapprocher d'une personne, mais toi, tu es un mystère ambulant que j'aimerais bien résoudre. Mais comme j'ai eu un bref aperçu de tes capacités à rembarrer quelqu'un lorsqu'il tente d'en savoir trop, je serai patient.
Il n'avait aucune trace de méchanceté dans sa voix. C'était une sorte de jeu pour Connor. Il avait même arboré un rictus à la fin de sa tyrade. Il s'était avancé vers Alisha, curieux de savoir pourquoi ça l'intriguait tant. Il se permit d'ajouter une dernière chose :
-La suite, je ne la connais pas vraiment. On reprendra sans doute nos vies normales lorsque je serai partit...Je vais être honnête là-dessus aussi Alisha. Je vis dans le présent. Le futur m'est incertain, mais tout ce que je peux te dire, c'est que mon loup réagit rarement de la sorte avec quelqu'un.
Il glissa sa main de son cou jusqu'à sa mâchoire, son visage dangereusement près de celui de l'Indienne. |
| | | Alisha Ghadavi
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Jeu 21 Fév - 18:30 | |
| Sa louve s’agita un peu, remarquant le trouble de l’humaine, ne comprenant d’ailleurs pas pourquoi elle en faisait tout un foin. Il n’était pas des leurs, il ne pouvait être mauvais. Louve très confiante contre humaine méfiante. L’indienne garda le dessus, quoi que l’autre être puisse en penser. Le sourire n’était pas là, Connor l’avait contrariée à soulever les pires sujets qu’il puisse soulever. Il ne manquait plus qu’il demande qui était la personne sur les quelques photos apparentes chez elle pour qu’il gagne le prix du boulet professionnel. Elle s’était montrée polie la première fois, mais cette fois-ci ça ne passait plus. Plus ferme, il semblait avoir compris que lorsqu’on essayait de faire parler Alisha sur des sujets dont elle refusait tout net de donner des explications, aucune réponse attendue ne parvenait aux tympans de l’intéressé. A ce qu’elle compris, il était plutôt du genre volage et sans attache, le genre d’homme qui recherche son plaisir, sans plus. Etre un mystère ? Possible, puisqu’elle ne s’ouvrait pas facilement. Pourtant, ses propos ne lui semblèrent pas logiques et elle ne manqua pas de le lui souligner, sans pour autant hausser la voix.
« Pourquoi chercher à me connaître un peu plus pour ensuite reprendre ton quotidien comme si rien n’était arrivé ? Je n’en vois pas l’utilité. Je ne parle pas facilement, et il faudra que tu t’y fasses. Peut-être même que je ne te dirais jamais ce que tu voudrais savoir. »
S’approchant de plus en plus d’elle, son pouls s’accéléra. Pourtant elle ne se déplaça pas pour retrouver un minimum d’espace vital, elle le laissa approcher. Le regard dans le sien, une vraie dualité se forgea entre eux. Il pensait blanc disait noir. Il voulait la connaitre mais en même temps reprendre sa vie par la suite comme si de rien n’était. Son raisonnement n’avait rien de logique. Incapable de le cerner, elle lui posa un ultimatum. Quitte ou double, sa réponse choisirait l’un ou l’autre choix. Vivre au présent sans penser au futur, la jeune femme n’en était pas capable. Carpe Diem et on verra demain ? Pour lui peut-être, pas pour elle. Les causes avaient parfois de lourdes conséquences, autant amortir ces dernières, plutôt que de tomber en même temps qu’elles. Prenant une inspiration, elle se concentra sur ce qu’elle avait à lui dire, évitant le trouble qu’il lui créait.
« Le problème vois-tu c’est que j’ai déjà commencé à m’attacher à toi, alors, si tu as dans l’idée de me briser le cœur, il vaut mieux qu’on ne se connaisse pas plus. Ça me fera mal, mais je m’en remettrai plus facilement maintenant que plus tard, quand tu seras entrée définitivement dans ma vie.» Elle marqua une pause, le temps pour lui d’avaler. L’indienne était à peine en train de reprendre sa vie en main, et personne n’irait gâcher tous les efforts fournis pour arriver là où elle en était. Alisha ne ferait pas partie des conquêtes d’un soir que Connor devait enchaîner avec une facilité déconcertante. Un sourire et le tour était joué. « Si je commence à t’accorder ma confiance et que tu me détruis après, je ne te le pardonnerai pas.»
Devait-elle lui confier ce qu’elle avait vécu pour le toucher et lui montrer le sens de ses paroles ? Parler de cette meute qui l’avait détruite, de ces mois à l’hôpital, de cette solitude ? Qu’il ne pouvait pas se permettre de lui faire du mal, au risque de la briser en éclat ? N’appréciant pas être seule, elle pouvait aspirer à le redevenir s’il n’était pas prêt à suivre ses conditions. La chute n’en serait que moins douloureuse, d’autant plus qu’elle le connaissait encore peu. S’attacher à quelqu’un était tellement plus facilement que de se détacher… et s’il pensait un seul instant qu’elle était une femme facile, il se trompait énormément.
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| | | Connor O'Brien
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Jeu 21 Fév - 19:59 | |
| Son loup grogna en lui, furax de voir que les tentatives de l'humain échouaient tout le temps Connor ne savait plus quoi faire. Ce qu'elle lança lui montra qu'elle n'avait pas comprit ce qu'il voulait dire. Enfin, elle avait saisit, mais à moitié. Ça lui apprendra à s'exprimer comme un pied. Connor voulut rectifier le tir, mais il ne savait pas comment. C'était la première fois en nombreuses années qu'il se trouvait démunit devant ce genre de situation. Il l'avait comprit quand elle lui avait montré qu'elle parlait rarement d'elle aux gens. Ils étaient deux. C'étaient étrange de devoir percé quelqu'un qui nous ressemblait là-dessus, mais surtout, c'était plus difficile que s'en avait l'air. On avait dû la blesser pour qu'elle ne veuille plus prendre du bon temps avec quelqu'un et c'est maintenant que Connor s'en rendait vraiment compte. Son loup se calma tout à coup, réalisant qu'il ne voulait pas gâcher ce lien qu'il avait établit avec la louve. C'était curieux et Connor ne comprenait pas ce qui lui prenait de réagir aussi paradoxalement à la situation. Tantôt, il était fâché et maintenant, il était calme. Connor décida de se défendre un minimum, comme pour s'assurer qu'il avait adopté la bonne voie :
-Je t'ai dit que je ne m’attardais pas au futur parce que ce n'est pas dans mes habitudes. Quelqu'un peut toujours changer, même après des années d'existence.
Il s'était éloigné un peu d'Alisha, ayant comprit qu'elle restera méfiante tant qu'il ne lui aura pas prouvé quelque chose. Mais quoi? Connor ne comprenait pas ce qu'elle attendait de lui. Il l'avait bien traité, non? Il prit une dernière gorgée de son café et fut à deux doigts de se lever et de partir, histoire de comprendre ce qui clochait avec cette histoire. Trop habitué à coucher avec des femmes sans prendre le temps de mieux les connaître, Connor commençait lentement à devenir ces loups qu'il détestait temps et qui s'offusquait lorsqu'une refusait ses avances. Ce n'est pas parce qu'une femme aimait bien un homme qu'elle devait impérativement coucher avec lui. Connor avait de plus en plus de mal à comprendre cette notion. En gros, il devenait de plus en plus un salopard, qui prenait tout pour acquis. Pourtant, il aurait pu s'outrer et envoyer paître Alisha, chose qu'il aurait habituellement fait, mais aucun son ne sortit de sa bouche.
La suite de la discussion l'étonna. Il avait réaussit à faire en sorte qu'elle ne soit pas indifférente à lui, mais jamais il n'aurait cru qu'elle avait d'aussi grandes attentes. L'humain se sentit coincé tout à coup. Il eu envie de partir et de déguerpir. Une relation plus sérieuse? Il n'avait pas envisagé cela, pas après seulement deux jours. Peut-être que c'était un choc culturel et qu'en Inde, ça fonctionnait différemment? Pourtant, son loup grogna après l'humain, comme pour lui lancer un message. Mais quel message? Il ne comprenait pas ce que sa bête tentait de lui dire. Il regarda la porte, mais resta assis près d'Alisha, l'air un peu con. Il se tourna ensuite vers elle. Il aurait pu être énervé sauf qu'il n'y arrivait pas. Il se contentait d'arborer un visage froid. Un lourd silence s'imposa, pendant que leur loups se cherchaient et que Connor cogitait sur ce qu'elle venait de lui dire. Pourquoi cet ultimatum alors qu'ils ne se connaissaient pas? Elle-même le lui avait dit. Pourtant, l'idée de sortir .nervait son lpoup. Il ne savait pas si c'était parce qu'il venait d'essuyer un refus lamentable ou parce qu'il voulait que l'humain fasse un effort. Connor décida de cesser de penser à cela. Étrangement, il avait été plutôt honnête depuis le début. Sauf qu'il n'avait plus envie de l'être...pas pour ce genre de chose. S'il voulait obtenir davantage sa confiance, il fallait qu'il lui mente un peu. On ne changeait pas du jour au lendemain un homme volage et indécis comme lui. Au pire, ça allait lui tomber dessus. Comme quoi, Connor prenait souvent de mauvaises décisions. Évidemment, il allait avoir un certain de fond de vérité dans ce qu'il allait lui dire. Il l'aimait bien et son loup cherchait à bien la traiter. Rien de ce mensonge ne transparut dans sa voix:
-Je ne veux pas te briser le cœur. Je ne suis pas habitué à ce qu'une louve ou une humaine s'attache autant à moi et dans un aussi court laps de temps. Je ne sais pas du tout ce que nos loups ont, mais pour une fois, j'ai envie de faire un effort.
Il ne pouvait pas prédire ce qu'il allait faire dans le futur, mais l'humain n'était pas prêt à s'occuper de quelqu'un alors qu'il avait du mal à régler ses propres problèmes. Pourtant, son loup était tellement fasciné par cette louve, qu'il le poussait à se mouiller. Il ne put s'empêcher de lancer une réplique à la sauce O'Brien :
-J'ai pas trop merdé? J'ai droit à un baiser maintenant? |
| | | Alisha Ghadavi
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Jeu 21 Fév - 21:25 | |
| Il n’avait pas tort dans ses propos, Alisha les avait mal interprétés. Enfin tant pis, elle avait dit ce qu’il y avait à dire et son avis restait inchangé. Elle n’avait pas bougé d’un cil, confortablement installée sur le canapé. L’indienne se savait agaçante, mais c’était pour elle une manière de le tester, à savoir s’il voulait vraiment assouvir ses désirs ou s’il s’en passerait bien, la tâche étant devenue beaucoup plus ardue. N’était-il qu’un charmeur qui trouverait bien une autre fille plus facile ou bien la désirait-il réellement ? Alisha ne savait ni pourquoi ni comment elle avait pu s’attacher à lui de la sorte. Ils ne se connaissaient pas et pourtant, cette attirance semblait bien réelle, mais inexplicable. S’abandonner dans les bras de quelqu’un n’avait jamais été dans ses mœurs, pourtant, elle se savait depuis longtemps seule et d’une certaine manière ça lui pesait. Pour chaque fois se remémorer les raisons de cette solitude, parce qu’on lui avait arraché son bonheur en une seule nuit. Sans cesse, elle y repensait. Et chaque fois, la douleur en était toujours aussi intense.
« Si je savais expliquer pourquoi je n’ai absolument pas envie que tu quittes cette pièce, sache que je ne me torturerai pas autant l’esprit. D’habitude tu ne fais pas d’effort ? »
Un sourire se dessina sur ses lèvres. Une petite provocation de sa part ne lui ferait pas de mal. Les filles ne savent pas ce qu’elles veulent Mr O’Brien, si vous preniez le temps de vous y intéresser, vous verriez combien elles peuvent parfois être contradictoires dans leurs envies. Voir Connor être prêt à faire des efforts dans quelque chose à laquelle il ne s’était sans doute pas attendu donna envie à Alisha de faire également quelques concessions. Egalement de suivre ses instincts. Sa réponse lâcha un peu de lest, il l’avait à peu près convaincue. En tout cas il semblait sincère.
« Tu te défends bien. »
Il n’avait pas trop merdé, et Alisha se demanda ce qu’elle avait bien fait pour mériter autant d’égards de sa part. Ce n’était pas tous les jours qu’un homme pareil agirait de la sorte avec elle. D’autres seraient déjà parti, leur fierté mise à bas, mais Connor avait décidé de la mettre de côté pour céder à sa requête. Il lui demanda ensuite l’autorisation de l’embrasser, fait exceptionnel sans doute pour un lycanthrope. Craignait-il une gifle au visage s’il se lançait sans prévenir ? Alisha aurait été capable de riposter froidement s’il avait osé mais n’en fit rien. Autant pour lui, sa joue demeurerait intacte. En tout il l’impressionna.
« Tu crois que tu l’as mérité ? »
Elle sourit, amusée. Plus détendue, moins distante. L’avait-il rassuré ? Un peu, sans doute. Devait-elle le croire ? Bémol à la clé. Elle le voulait, mais en même temps savait que le risque de se faire mal serait grand également. Se perdant dans ses yeux, elle resta immobile. Vraiment prêt à tout pour la satisfaire, même quelque chose à laquelle il n’aurait jamais songé. Il lui rappela son mari, un peu, qui aurait presque déplacé une montagne pour la satisfaire si elle le lui avait demandé. N’en ayant pas abusé, l’indienne avait acquis son respect en lui montrant bien qu’elle ne se laissait pas faire, peu désireuse de n’être qu’une femme banale fidèle à chaque requête de son tendre époux. Du caractère, elle en avait, et pas qu’un peu. Le respect, elle le gagnerait de cette manière, en ne se laissant pas totalement assouvir ou elle finirait malheureuse de ne pas avoir le droit à la parole. Autant montrer de quoi elle était capable tout de suite pour que Connor sache à quoi s’attendre.
« Vas-y. Tu as le droit de m’embrasser. »
L’homme avait maintenant carte blanche, qu’il en profite … une opportunité pareille n’arriverait pas tous les jours.
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor | |
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