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| Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor | |
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Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25812 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Ven 22 Fév - 2:30 | |
| Connor avait dit sa dernière phrase pour rire, histoire de détendre l'atmosphère. Son loup était calme et sûr de lui. L'humaine avait dit ce qu'il voulait entendre. Connor était satisfait et si sa phrase aurait pu outré l'Indienne, il n'en fut rien. Il y eut une remord qui s'installa un peu en lui puisqu'il lui avait un peu mentit. Il allait faire un effort, mais l'humain avait toujours aussi peur de s'attacher. Quand on ne le connaissait pas en profondeur, ses défauts les plus obscurs ne transparaissaient pas et ce n'était pas de petits défauts. Il n'était pas quelqu'un d'aussi stable. Il avait dit cela pour rassurer Alisha et pour satisfaire son loup, qui ne voulait pas laisser l'Indienne. Pourtant, un part de lui voulait qu'Alisha reste près de lui. La solitude serait moins lourde, non? Connor était un peu perdu. Il lui avait dit qu'il ne pensait pas au futur, mais en fait, des scénarios commençaient à se former dans sa tête. Il n'avait décidément jamais réagit comme cela avec une louve. Connor ne connaissait pas encore la notion d'âmes sœurs chez les loups. Il ignorait donc que son loup avait choisi Alisha. Pour un humain normal, il fallait un certain temps pour aimer quelqu'un, mais chez les loups, ce n'était pas aussi long. Connor ne s'en rendait donc pas compte. Probablement qu'Alisha non plus. Son loup tentait de lui faire des signes, mais l'humain ne comprenait ce qu'il essayait de lui dire. Le lycan croyait simplement qu'elle lui avait diablement tapé dans l’œil. Il savait qu'il en avait encore pour un petit moment en Inde, ce qui expliquait aussi pourquoi il avait accepté de faire un minimum d'effort. Ce qu'elle lui lança le fit sourire. Il baissa un peu le regard :
-Non. Mon loup refuse toute attache et moi aussi. Je ne sais pas ce qui lui prend et même si j'ai le contrôle sur lui, il conditionne, à un certain point, mes réactions. Mais je ne crois que ce soit seulement mon loup. Ma fierté en prends un coup en ce moment de savoir que quelqu'un peut avoir un effet du genre sur moi. Il arbora un sourire mesquin. Et je me défends toujours bien. Pourquoi crois-tu que l'on m'a nommé représentant d'une compagnie.
Autant il pouvait mentir, autant il pouvait être honnête sur certaine chose. C'était seulement la suite qu'il ne pouvait prévoir. Tout de suite, l'atmosphère s'était détendue. Il la sentait moins distante et froide. Son loup était fier et grognait de contentement. Connor le trouvait désagréable et s'il avait pu le mettre en sourdine, il l'aurait fait. Alisha semblait jouer un peu, car elle releva sa remarque de tantôt. Il s'attendait à ce qu'elle l'envoie paître gentiment, surtout que c'était plutôt boulet comme commentaire, mais non. Ils s'étaient rapproché à nouveau et le sourire du lycan s'agrandit. Il avait marqué plusieurs points. Lui-même ne savait pas ce qu'il avait fait. D'avoir été un minimum honnête? Peut-être. Leur visage était près et Connor se permit un dernier commentaire :
-Je suis plutôt impressionné par tes capacités Alisha. Mon loup est docile comme tout.
Connor l'embrassa. Bientôt, ses baisers se firent plus insistants. Ils basculèrent sur le sofa. Connor glissa sa main le long de sa cuisse, la gratifiant de baisers dans le cou. Tout à coup, une odeur vint agacé son nez. Connor cessa toutes caresses ou baisers, le brun de ses yeux maintenant doré. Un loup inconnu devait être à l'extérieur, car Connor sentait son odeur lycane. Connor se leva et poussa la porte du balcon pour aller voir. Un homme se tenait en bas, près de la porte de l'Indienne. Il ne savait pas si c'était lui ou non le loup. Il fronça les sourcils et enregistra ses traits, au cas ou. Alisha ne voulait plus entendre parler de sa meute et pourtant, il était persuadé qu'il y en avait un en bas. Il ne savait pas si c'était dangereux ou non. Son loup poussa un grognement, qui sortit malgré lui de sa gorge. Il fixait toujours l'homme en bas. Ce dernier ne l'avait pas encore remarqué. Connor recula et prit place sur le sofa. Il posa sa main dérrière sa nuque et doucement, il lança :
-Il y a une odeur de lycan à l'extérieur. Je sais que tu ne veux plus entendre parler de ta meute, mais il faut que tu me dises si celui qui se trouve en bas, à la porte, est dangereux. Je suis un étranger après tout. Ce n'est peut-être même pas lui le lycan. Tout ce que je sens, c'est l'odeur qui est tout prêt.
Son loup avait déjà le goût du sang dans sa bouche, même si l'humain était plus rationnel et qu'il ne voulait pas foutre le bordel. |
| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
▌A débarqué le : 02/01/2013 ▌Parchemins : 1408 ▌Quantité de sang disponible : 22841 ▌Age du personnage : 30 ans physiquement 48 ans réel ▌Rang : Lupa
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Ven 22 Fév - 22:36 | |
| Elle avait cédé, lui laissant le champ libre –chose qu’il attendait depuis un moment sans nul doute. Alisha ne pouvait s’empêcher de s’attacher aux personnes, c’était sa manière d’être. Seulement, pour éviter de se faire mal à l’arrivée, elle se mettait elle-même des barrières, freinant se sentiments trop grandissants en les ignorant, tout simplement. L’indienne avait toujours agi de cette manière : elle ne se laissa pas déchanter à l’enterrement, se forgeant un masque sans expressions, neutre. Elle ne ressentait absolument rien croyaient-ils tous. Un enfant, un mari perdus et pourtant, pas même une larme pour eux. Comme ils pouvaient avoir torts. Elle aurait pu remplir un récipient de la tristesse éprouvée. Elle se voulait forte, bien qu’elle ait conscience de ne pas l’être le moins du monde. Devant Connor, elle avait commencé à craqueler son masque. Fissurés à certains endroits, il pouvait avoir un aperçu du dessous de sa carapace. Sans doute était-ce une erreur de lui faire confiance aussi rapidement. Sans doute… mais elle avait commencé à lâcher prise, gardant une partie de sa vie scellée. Il serait patient avait-il dit … il en aurait bien besoin.
« C’est parce qu’il ne veut pas me contrarier »
Répondit-elle dans un sourire. Si même sa bête avait compris qu’elle pouvait être énervante quand elle s’y mettait, c’est qu’elle était parvenue à s’imposer. Et qu’elle ne serait pas considérée comme une moins que rien. Connor avait demandé un baiser, il prit la peine de se servir comme il se doit, continuant même sur sa lancée avec plus d’ardeur. Etait-ce la louve qui faisait agir Alisha ainsi, à répondre à ses requêtes avidité ? En tous les cas, elle ne se sentait pas prête à le lâcher de sitôt. Pourtant, Connor s’arrêta soudain, comme si quelque chose clochait, l’empêchant de s’abandonner corps et âme. Alisha sentit également l’odeur anormale. Quand un lycan trainait dans les parages, ça n’annonçait rien de bon. Les sens en alerte, Alisha n’osa pas bouger, figée par la peur. Qu’avait-elle encore fait ? Jamais ils n’avaient été jusqu’à son domicile encore. Une nouvelle façon de la surveiller un peu plus ? Ou d’aller la chercher pour s’être trop éloignée de la meute ? Elle ne voulait pas avoir affaire à eux. Et Connor n’avait pas à être impliqué. Se levant, elle scruta l’inconnu. Son visage lui semblait familier, trop familier. Lui . Ecartant rapidement son regard de la fenêtre, elle prit la main de l’homme.
« Il serait préférable qu’il ne te voit pas. Viens je ne veux pas rester chez moi, il va venir. Il y a un escalier de secours, on l’empruntera. »
L’interphone sonna. Sa peau prit une autre teinte, plus pâle. Elle ne répondrait pas. Elle ne voulait pas qu’il l’attrape, surtout lui. Ce meurtrier. Cet assassin. Ce violeur. Avaient-ils été aussi idiots pour l’emmener lui ? Qu’effrayée, elle le suive sans mot dire, tétanisée qu’il recommence ? Pour la mettre en confiance, il aurait été préférable de prendre quelqu’un d’autre, en qui l’indienne aurait pu avoir confiance. Cette meute ne fonctionnait donc que par la crainte et la peur des louves, pour mieux les garder ? Même dans leur hiérarchie la place de la femme importait peu. L’Inde avait ces problèmes d’égalité, mais eux décidément n’étaient pas mieux. La peur au ventre, elle n’avait pas répondu à sa première question, auparavant. Elle lui faisait confiance, un peu en tout cas et elle ne serait pas tout à fait honnête si elle lui donnait pour aucune raison qu’il ne fallait pas qu’il le voit. A vrai dire, c’était elle qui le fuyait. Elle le haïssait autant qu’elle en avait peur.
« Dangereux, il l’est. Avec les femmes en tout cas. Ce qu’il me veut, je ne veux pas le savoir et plus jamais je ne veux recroiser son regard. »
Son regard brillant, empli de haine et de violence. Ce regard qui lui glaçait le sang, même dans ses cauchemars. Elle serait capable de fondre en larmes rien qu'en croisant son regard. S’emparant de ses clés, ses doigts tremblant firent chuter le trousseau. Les ramassant, elle ouvrit ensuite la porte. Le temps que l'autre lycan soit coincé à la porte et que quelqu’un lui ouvre, ils avaient largement le temps de partir. Ce qu’elle espérait.
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| | | Connor O'Brien
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Dim 24 Fév - 19:35 | |
| Alisha s'était dirigé vers la fenêtre. Connor l'avait suivit, son loup sur le pied de guerre. Les prunelles du lycan étaient brillantes et sa teinte vive montrait qu'il ne fallait qu'un signal à sa bête pour s'en prendre à la menace. L'Indienne lui prit la main, tremblante. Tous ses traits transpiraient la peur, ce qui lui fit comprendre que cet homme en bas était bel et bien dangereux. Son loup s'agita, menaçant et grognant contre l'étranger. L'idée que l'on fasse du mal à sa louve le rendait agressif, mais l'humain parvenait à le faire taire avec fermeté. La violence de son loup conditionnait tout de même ses réactions. Ainsi, Connor serra un de ses poings, sur la défensive et prêt à accueillir le lycan. Toutefois, il fallait qu'ils sortent d'ici. L'homme d'affaire n'avait nullement envie de créer un bordel. Alisha semblait déjà avoir des problèmes avec eux. Il ne les savait pas aussi grave et lorsqu'elle ajouta qu'il l'était surtout avec les femmes, Connor comprit. Le teint de sa peau avait changé, signe de l'émoi probant qui la secouait. Il valait mieux qu'ils sortent avant que Connor rebrousse chemin et qu'il ne descende pour éventrer le lycan. Son trousseau de clef retrouvé, ils sortirent par le couloir, en direction de l'escalier de secours. Connor lui tenait toujours la main. Il se sentit inconfortable, puisque son odeur inconnue avait peut-être poussé ce loup à revenir jusqu'à elle. Il avait déjà fait du mal à Alisha et l'Américain ne voulait pas que ça se reproduise. Son loup dominant avait vraiment envie de lui faire comprendre cet important détail. Son ouï perçu des pas dans l'escalier et Connor jura. Trop tard, Le temps de se rendre à la porte qui menait à l'escalier de secours, il allait les voir. Son ombre se dessina sur le plancher, jusqu'à ce que sa silhouette se dresse au bout du couloir et qu'il les toise de son regard foncé et froid. Connor le fixa tout aussi froidement. Les deux hommes se toisèrent longuement et avec défi pendant que leur loup se cherchait, claquant des dents et grognant à l'intérieur d'eux. Connor lisait tout de même l'étonnement sur le visage de l'autre lycan, sans doute parce qu'il ne s'était pas attendu à ce qu'il retrouve Alisha avec un étranger. Il fit un pas, mais Connor l'arrêta :
-T'as deux choix . Soit tu avances davantage et je lâche mon loup sur toi, soit tu nous laisse passer. Comme ça, je ne t'aurai pas éclaté la tête contre le mur.
L'autre lycan s'arrêta, mais Connor pouvait sentir l'autre loup s'agiter, sans doute frustré d'être tombé sur un lycan aussi vieux que lui et d'égale force. Il allait probablement en parler à son Ulfric. Connor s'en foutait; il partageait maintenant la colère de sa bête. Ce gars était probablement un haut gradé de la meute. Connor le sentait. S'il avait été un lukoï normal, il aurait sentit son loup se plier lentement à sa volonté. Le problème avec Connor, c'est qu'il n'était pas à sa place en tant que simple Lukoï. Dominant, il avait osé le défier parce que son loup était indomptable, même devant un haut gradé. L'autre lycan l'avait probablement sentit et un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres. Il planta son regard dans celui d'Alisha et lança un truc dans sa langue. Connor n'y tint plus et lui attrapa le cou pour le plaquer dans le mur.
-Va-t-en. Tout de suite.
Quelques minutes s'écoulèrent, pendant que les deux loups s'affrontaient du regard. Le lycan finit par se dégager et cracha par terre, en dardant un regard mauvais dans celui de l'Américain. Probablement qu'il se doutait qu'une bagarre dans un couloir n'était pas la solution. Quelqu'un allait probablement alerter les autorités et les foutre dans la merde. Connor avait l'impression qu'ils allaient avoir de gros problèmes Alisha et lui dans les prochains jours. Il rebroussa chemin en leur lâchant quelque chose dans sa langue. Lorsque Connor n'entendit plus ses pas dans l'escalier, son masque de froideur resta bien en place. La situation était plus grave que ce qu'il croyait. Ce n'était pas toujours les plus aptes qui possédaient un poste important. Connor ne savait pas ce qu'il occupait comme rang, mais tout ce qu'il pouvait affirmer, c'était que cet homme était un malade, qui manquait cruellement de contrôle sur sa bête malgré ses années d'existence. Peu à peu, ses traits se détendirent. Maintenant que la meute indienne le connaissait, il allait devoir se montrer plus prudent. Il se tourna vers Alisha, qui n'allait visiblement pas. Il n'y avait plus trace de froideur dans sa voix lorsqu'il lui adressa la parole.
-Viens, il faut qu'on parte avant qu'il ramène d'autres loups ici. |
| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Dim 24 Fév - 21:06 | |
| Ils sortirent de l’appartement qu’Alisha verrouilla minutieusement. Se dirigèrent vers la porte de secours quand elle le vit. A cinquante mètres au loin, elle le reconnaitrait. Son visage gravé dans sa mémoire, jamais elle ne pourrait l’oublier. Ce qu’il avait fait, ce qu’elle avait subi. Sa violence, ses coups, son emprise sur elle. Quatre mois auparavant, elle était devenue son jouet, sa chose, dont il profitait à son avantage. Depuis, elle l’avait évité, ni même croisé. La meute qu’elle avait du rejoindre l’avait laissé faire. Ils avaient tous leur culpabilité là-dedans, tous autant qu’ils étaient, à avoir approuvé qu’il s’amuse avec elle. Il était là, devant elle. Même visage, même regard, même cynisme. Son visage marquait une satisfaction, une fierté sans précédent pour ce qu’il avait fait. Il savait qu’il la dominait, qu’elle lui était soumise et que la peur de cette louve lui montrait qu’il recommencerait selon son bon vouloir. Le voir devant elle raviva les souvenirs qu’elle avait essayé pendant quatre mois d’oublier. Ses larmes et ses cris, elle les entendait hurler dans sa tête pendant qu’il la frappait, lui ordonnant de se taire et de se tenir tranquille, essayant de la maitriser pour l’allonger par terre et faire son affaire. Alisha voulut se débattre, pour le sauver lui, dans son ventre. Pas son bébé, unique lien qui la relierait à son défunt époux dorénavant. Son cadavre avait été laissé là dans le salon, pendant qu’Alisha ne pouvait qu’hurler, l’implorant de la laisser tranquille. Ils avaient suffisamment fait de mal, pourquoi continuait-il lui ? Sa main saignait, fraîchement mordue par un autre des comparses. Et lui, lui avait simplement des pulsions bestiales à assouvir et dans un élan de force, plaqua Alisha ventre à terre sur le sol. Et c’est là qu’elle sentit son bébé partir en elle … et maintenant ce meurtrier se tenait devant elle, la regardait, lui parlait. Dans leur langue maternelle, juste entre eux, comme si la menace de l’américain n’est rien, juste une broutille. Après tout, c’était lui l’étranger.
« Crois-tu vraiment qu’il te protégera ? Je te retrouverai quoi qu’il arrive. Et tu seras docile. »
Connor réagit au quart de tour, il n’avait sans doute pas compris mais saisissait le poids des paroles. Incapable de réagir, Alisha n’était qu’à moitié présente dans le couloir, tant ses émotions, la submergeant, lui faisaient revivre le pire moment de sa vie. Incapable de s’en détacher, elle suivait, spectatrice, regardant le film se dérouler, douleur après douleur, cri après cri. Les deux mois à l’hôpital, la thérapie de la psychologue, tout cela, réduit à néant. Revenue au point de départ, Alisha restait paralysée par la peur. Elle aurait pleuré si elle avait pu. Mais elle ne pouvait pas, tétanisée sur place. Connor aurait pu le tuer, tant elle en avait envie, elle n’aurait pas bronché, son regard vide l’ignorant complètement. La justice, où était-elle en Inde pour les femmes ? Ses parents n’avaient rien su, personne ne savait. Pour son bébé, elle avait donné l’excuse de la chute. Ce genre de choses restaient tabous, tues, au regard de la société. Contre des loups, qu’aurait pu faire la police ? Suite à cela, l’hôpital avait été son domicile. Et elle avait tout fait pour en ressortir. Et à cet instant, elle en avait sans doute le plus besoin, même si elle ne l’admettrait jamais.
Dans ses pensées, dans un endroit tellement loin de la réalité, Connor finit par la sortir de là, au moment où il était temps de partir. Plus là. Le monstre était parti, c’était fini, elle n’aurait plus à subir son regard. Incapable de se diriger elle-même, elle se laissa guider, comme une poupée de chiffon. Elle ne pouvait que se cramponner à son bras et attendre, attendre éternellement s’il le fallait que cela passe, qu’elle n’y pense plus. Plus elle se disait, plus le souvenir restait. Enfermée dans un cercle vicieux, incapable d’en ressortir. L’intimité de la chambre d’hôtel poussa Alisha à se blottir dans les bras de Connor, laissant enfin les larmes la submerger. Il était peut-être la seule personne qui pourrait comprendre. La seule qui aurait pu deviner, bien qu’elle soit loin d’ouvrir le sujet là-dessus. Faible, brisée, anéantie. Ce monstre lui avait rappelé qu’il lui avait tout pris. Sa famille, son mari, son enfant. Toutes les larmes du monde ne suffiraient pas à les ramener.
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Lun 25 Fév - 2:31 | |
| Connor la guida à travers les ruelles. Elle ne disait pas un mot, visiblement sous le choc. Le lycan ne cherchait pas du tout à lui poser des questions. De toute façon, il avait finit par comprendre par lui-même ce que l'inconnu lui avait fait. La violence de son loup commençait à gagner l'humain, qui désirait ardemment éliminer la source de son mal. C'était lâche de s'attaquer ainsi à un louve. C'était pire que de la tuer et Connor avait toujours sauvagement condamné ce genre de réactions basses chez les loups. Elles ne leur devaient rien bon sang. Connor savait qu'elle ne pouvait plus retourner à son appartement avant un bon moment. Il ne voulait pas non plus la laisser seule. Alisha le laissa la guider jusqu'à son hôtel. Connor avait fait exprès d'effacer les pistes pour que la meute ne les retrouve pas. Il jetait des coups d’œil réguliers sur elle. Plusieurs piétons les fixaient, mais Connor les ignoraient. Il accosta un taxi pour qu'ils puissent se rendre à l'hôtel. Le lycan sentait son sang bouillir de colère, surtout lorsqu'il regardait la pâleur d'Alisha et le malaise qui imprégnait ses traits. Arrivé à l'hôtel, Connor la conduisit jusqu'à sa chambre, sous le regard toujours aussi étonné du réceptionniste. Lorsqu'il referma la porte de sa chambre, Alisha craqua et vint se blottir contre lui. Connor l'enlaça, mais ne dit rien. Il n'y avait rien à dire, hormis le fait qu'il allait s'assurer que cet homme la laisse tranquille. Peu à peu, elle se calma et Connor la conduisit vers le lit pour qu'elle s'étende. Vu sa pâleur, il avait l'impression qu'elle allait tomber dans l'inconscience sous peu. Il l'amènerait ailleurs pour qu'elle se change les idées lorsqu'elle ira mieux. Pour le moment, il ne pouvait l'emmener nulle part. Son état mental ne le permettrait probablement pas. C'était le milieu de l'après-midi et il faisait chaud. Connor lui servit un verre d'eau pour qu'elle ne se déshydrate pas. Il lui caressa les cheveux et lança d'une voix rassurante :
-Repose-toi d'accord. Je dois remplir quelques papiers pendant ce temps. Reste ici tant que tu veux. J'ai tout fait pour effacer les pistes jusqu'à nous.
Il se leva et se dirigea vers le bureau de sa chambre, là où de nombreuses feuilles traînait ainsi qu'une calculatrice. Il attrapa ce dont il avait besoin et s'installa sur le balcon. Les minutes s'écoulèrent et Connor jetait quelques coups d'oeil sur Alisha entre deux calculs, s'assurant que tout se passe bien. Il avait toujours su que ce genre de situation le mettait en colère son loup et lui, mais pas à ce point. Des scénarios se bousculaient dans sa tête. Connor voulait trouver une façon d'en finir une fois pour toutes avec ce loup. L'idée de le tuer lui frôla l'esprit. Le monde des lycans était un monde où la pitié avait plus ou moins sa place, surtout lorsque des comportements aussi sauvages subsistaient. Ce n'était pas la première fois que Connor entendait ce genre d'histoire. Pourtant, les louves étaient rares. Elles n'étaient pas complètement vulnérables, mais le lycan savait qu'elles devaient être protégé un minimum, justement parce qu'elles étaient précieuses au sein d'une meute. Celle de New Delhi fonctionnait visiblement par la peur.
Connor n'avait aucune idée si Alisha savait que c'était un haut gradé qui s'en était prit à elle, mais il avait préféré taire cette information. Et puis, même si son instinct le trompait rarement, il pourrait avoir tout faux. Son loup lui soufflait qu'il fallait qu'il s'occupe personnellement du cas de ce malade. Connor ne savait même pas si l'Ulfric était au courant de ce que son loup avait fait à Alisha. On disait souvent que les subordonnés étaient à l'image de leur chef. Connor ne douta pas une seule seconde que l'Ulfric était aussi dérangé que ses hauts gradés. Il ne savait pas non plus comment mesurer la puissance de cette meute. En gros, s'il tuait cet homme, il se jetait tête baissé dans quelque chose qu'il ne saisissait pas entièrement. Cacher un cadavre pour un loup n'était jamais compliqué et dangereux, puisqu'il en mangeait une bonne partie. Ainsi, il ne croyait pas avoir de problème avec les autorités. Connor serra le poing. Son loup n'était pas foncièrement agressif, mais comme il semblait posséder un lien indéniable avec celui de la louve d'Alisha, ce comportement était probablement normal. Et puis, l'humain aussi était horrifié de savoir qu'on s'en était prit de la sorte à une femme qu'il appréciait beaucoup. Il ne sut combien de minutes ou d'heures s'étaient écoulé depuis qu'il avait travaillé et cogité sur la situation, mais lorsqu'il regarda Ali, elle s'était assise dans le lit. Connor se leva et prit place près d'elle. Elle semblait aller mieux, mais elle était toujours pâle.
-As-tu faim? On peut sortir d'ici si tu veux. Dis-moi seulement ce que je peux faire pour que tu te sentes un peu mieux.
Il n'était pas le plus doué pour réconforter quelqu'un, mais il était prêt à faire n'importe quoi en ce moment pour détendre la situation. |
| | | Alisha Ghadavi
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Lun 25 Fév - 19:21 | |
| Elle marchait. Seule, dans ce couloir sans fin. A mesure de sa progression, il se faisait de plus en plus long, de plus en plus sinueux. Sa démarche se faisait plus hésitante. S’agrippant à un des deux murs, elle le vit se déformer, s’éloignant d’elle pour l’empêcher de l’attraper. Tu es seule. A toi de te débrouiller si tu veux t’en sortir vivante. Chemin étroit, route semée d’embûches, se complexifiant à mesure de sa progression. Il lui fallait plus que marcher pour s’en sortir ; le vouloir, même si c’était difficile. La transformation qu’elle prenait pour un fléau, elle devait le prendre pour un nouveau départ dans sa vie. Les circonstances pourtant l’empêchaient de le voir comme une renaissance. Une malédiction voilà ce que cela représentait. Comment avancer alors que s’accepter semblait aussi difficile ? Ce chemin, toujours plus complexe, ses démons, plus puissants à mesure que ce qui était enfouis rejoignait la surface. Ses pensées ressemblaient au reflet d’un miroir brisé en mille éclats. Si elle aurait pu savoir où elle en était, sans doute la traversée de ce long couloir n’en serait pas aussi difficile. De temps en temps, une porte se trouvait à gauche ou à droite, fermées mais non verrouillées. A chacune d’elle un morceau de ce qui aurait pu faire partie de son futur, quand il n’y avait pas un monstre pour la détruire. Calme et apaisant ? Inexistants depuis longtemps. Le temps lui-même lui filait entre les doigts à chaque moment de maigre bonheur, tandis qu’il s’allongeait à chaque douleur, chaque souffrance pour l’achever un peu plus. Il lui manquait quelqu’un pour la sortir de là. A force d’attendre, elle se perdrait seule dans les abymes de ses cauchemars. S’ensuivrait un retour dans cette chambre blanche qu’elle avait peinée à quitter. Et le recommencement sans fin de la compréhension de son esprit, parler de soi à des étrangers qui pourraient l’aider. Soi-disant. Comment en être aussi sûr alors qu’elle-même ne cherchait même pas à se sauver elle-même ? La donne changerait peut-être. Cet américain avait déjà fait évoluer son chemin à parcourir, le rendant moins étroit, moins difficile. Les nimbes, moins denses, laissaient apparaître une sortie. Etait-ce une illusion, un mirage dans le cauchemar sans fin ? Autre décor, une chambre d’enfants, des nounours, des poupées, des marionnettes dans tous les sens. Comme une scène de théâtre, la chambre était recouverte de peluches et autres pantins, le visage souriant pour rassurer l’enfant. Un lit de bébé se trouvait au milieu. Alisha s’approcha et le trouva vide. Un homme se trouvait dans la pièce, au fond, tenant l’enfant dans les bras. L’indienne approcha pour les rejoindre, mais déjà la chambre changea de forme, agrandissant à chaque pas la distance qui séparait Alisha des protagonistes. Elle leur cria de rester.
Ouvrit les yeux. Avait-elle réellement crié ? N’en sachant rien, elle prit deux minutes pour reprendre ses repères. L’hôtel, ses larmes, le monstre, le couloir, chez elle. Le trajet la reliant de son domicile à l’hôtel avait été oublié. Si Connor avait eu de mauvaises intentions, il aurait pu faire de l’indienne exactement ce qu’elle voulait, sans qu’elle ne dise un mot ou ne soit contre sa volonté. L’indienne ne l’aurait jamais laissé entrer sa vie si elle ne lui avait pas fait confiance à minima. Allongée sur le lit, elle avait vite trouvé le sommeil, où ses rêves interminables et insupportables avaient repris de plus belle. Pas vraiment reposée, mais plus sereine qu’auparavant. L’incident était à présent moins net dans son esprit pour que ce dernier y trouve un certain apaisement. A ce qu’elle avait compris, Connor avait eu d’autres occupations en attendant qu’elle se rétablisse. La bouche pâteuse, elle s’empara du verre d’eau posé sur la table. Se redressant pour pouvoir boire, elle se sentit un peu nauséeuse. S’asseyant sur le lit, elle prit le temps de se réveiller doucement lorsque Connor, l’ayant aperçue un peu plus vivante que tout à l’heure, se rapprocha. Il s’enquit aussitôt de son état, soucieux de pouvoir faire quelque chose. Sentant son ventre gronder, elle acquiesça.
« Oui, j’ai un peu faim. J’ai dormi longtemps ? », puis ajouta « On peut faire n’importe quelle activité qui ne me fasse plus penser à la matinée. »
Son regard plongea dans le sien. Lui, à qui elle n’avait rien demandé, qui pourtant était présent, et s’occupait d’elle. S’il était venu à première vue la voir pour la séduire, il avait clairement montré qu’il ne la considérait plus comme telle désormais. Les mots prononcés chez elle prenaient plus de sens. L’américain aurait pu les prononcer simplement pour lui plaire, mais cet incident avait aussi montré qu’il n’était pas malhonnête en ayant dit ceci. Alisha ne savait pas le remercier pour ce qu’il avait fait. Si elle s’était retrouvée seule face à l’autre loup, elle se serait pliée à sa volonté par peur, quelle qu’elle fut. Les faits n’avaient pas eu lieu de cette manière et c’était grâce à son intervention. Il se souciait d’elle et ne la laisserait pas seule. Pour combien de temps, elle n’en savait rien et n’y pensait à l’instant présent, pas.
« Merci, pour tout. »
S’approchant vers lui, ses mains se posèrent sur son visage. Dardant ses prunelles dans les siennes, elle posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa, fermant les yeux. Une de ses mains glissa ensuite derrière sa nuque tandis que l’autre passa dans ses cheveux, prolongeant le baiser. A travers ce dernier, elle lui exprimait sa gratitude, son affection mais également son attachement à lui. Moment atemporel, elle ne voulait pas le laisser filer, juste qu’il s’arrête à cet instant précis.
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25812 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mar 26 Fév - 18:30 | |
| Alisha était toujours aussi pâle. Au moins, elle semblait plus apaisée. Connor regarda l'heure sur sa montre : elle avait dormit trois heures, ce qui était beaucoup pour un somme. Elle en avait eu besoin vu les derniers jours éprouvants. Ce voyage d'affaire était particulier. Il semblait en confiance et aidait naturellement Alisha, mais Connor était déboussolé. Évidement, un lien auquel il ne comprenait pas encore la teneur les unissait. Tout ce qu'il pouvait affirmer, c'était que cette rapidité avec laquelle son loup avait agit pour la préserver coûte que coûte était quelque chose de singulier. Son départ n'était pas pour demain, mais pour le surlendemain. Son loup ne voulait pas que l'humain la laisse seule ici. Toutefois, sa rationalité lui disait qu'on ne pouvait pas s'attacher à une personne en si peu de jours, au point de vouloir la ramener avec nous en Amérique. Pourtant, c'était ce que Connor voulait faire. Elle méritait une bien meilleure meute, qui la traiterait mieux. Elle ne pouvait pas vivre dans cette peur. Comment allait-elle maîtriser sa louve si elle était sans cesse sous le joug de l'angoisse? Il y avait pensé pendant qu'elle dormait. Pour le moment, c'était une décision qu'il n'avait pas encore arrêtée. Ce qu'il pouvait faire pour se laisser le temps de penser à la situation était d'appeler son patron et de lui expliquer qu'un empêchement le forçait à rester en Inde. Le solitaire aguerrit qu'il était devenu voyait son bouclier se fissurer tranquillement. Au fond, il en avait peut-être marre de cette solitude? Les loups étaient des bêtes de meutes et probablement que comme tout humain, ils avaient aussi besoin d'une compagne à un moment de leur vie. Malgré les années qui s'étaient écoulées, Connor ne saisissait pas encore toutes les subtilités de la vie de lycanthrope.
Alisha lui fit savoir qu'ils pouvaient faire n'importe quoi pour qu'elle se change les idées. Connor n'avait pas vraiment d'idée, mais elle devait absolument manger un truc pour reprendre des forces. Il allait probablement descendre au restaurant pour commander quelque chose. Il n'osait pas trop sortir, de peur de recroiser l'autre loup. Il n'avait évidemment pas peur de lui. Seulement, la colère de sa bête allait probablement faire en sorte que Connor lui exprime avec ses poings la vision qu'il avait de lui. Il s'était déjà battu avec un loup qui ne voulait pas lâché une louve. Elle lui avait dit non et le mec s'était montré insistant. Pour une raison qui lui avait échappé, Connor avait vu rouge et il lui avait dit de la laisser tranquille. Bien sûr, il n'était qu'un lukoï et l'autre loup, lukoï lui aussi s'était foutu de lui. Cette fois-ci, ce serait à un haut gradé à qui il s'attaquerait si Connor décidait de s'occuper personnellement du violeur. L'homme d'affaire ne sous-estimait ni ne surestimait ses capacités. Il avait sentit qu'ils étaient plutôt de force égale, ce qui le poussait à vouloir le pister pour lui faire la peau. Connor voyait toutefois les lourdes conséquences que tout cela pouvait impliquer. Il ne voulait pas mettre Alisha en danger en jetant de l'huile sur le feu et c'est pourquoi l'humain forçait son loup à rester à carreaux.
-Je peux commander quelque chose dans les cuisines en-bas si tu veux.
Il faillit ajouter : « parce que si je sors et que je le recroise, je lui arrache la jugulaire ». Il ne fallait plus qu'elle pense à cet homme aujourd'hui. Elle avait besoin de décrocher. Alisha planta ses yeux dans les siens et prit le visage de l'homme d'affaire entre ses mains. Elle le remercia. Connor trouvait juste ses réactions normales. Il draguait beaucoup et fuyait les relations sérieuses, mais il n'était pas un salopard qui abusait des femmes. Il ne l'avait jamais fait pendant son humanité et ce n'était pas parce qu'il devait maintenant gérer un loup aux tendances de dominant qu'il allait commencer. Connor lui souffla que ce n'était rien. Il le faisait parce que c'était normal. Il ne doutait pas des capacités à Ali de s'en tirer, mais cet homme la terrorisait. Elle avait besoin d'aide là-dessus. Il s'était promit de ne plus s'impliquer autant dans une situation qui pouvait lui causer problème, mais maintenant que son loup semblait s'être épris de cette louve, Connor devait faire quelque chose. Leur visage tout prêt, Ali lui vola un baiser avec une douceur et une tendresse qu'il n'avait plus connu depuis des années. Connor le prolongea. Après quoi, il se détacha. Il prenait de plus en plus conscience que son loup refuserait de partir d'ici tant que l'humain n'aura pas fait quelque chose pour la ramener avec lui.
-Je reviens avec quelque chose à manger. Il se leva et se dirigea vers la porte. Il jeta un dernier coup d’œil en direction d'Alisha un léger sourire sur les lèvres. J'ai perdue la tête.
Arrivé en bas, il commanda quelque chose de rapide et une fois les paquets en main, il monta à l'étage retrouver la louve. Ce truc sentait diablement bon. Il ne savait pas ce que c'était, mais probablement qu'Alisha lui dira. Il avait fait confiance au cuisinier. Il posa le tout sur la table en se disant qu'ils pourraient prendre l'air après s'être restauré. Le soleil se couchait lentement et la chaleur du midi faisait lentement place à la fraîcheur du soir. Qu'importe s'ils tombaient sur des loups de la meute, Connor allait s'en occuper. Ils ne pouvaient pas s'empêcher de vivre. |
| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mar 26 Fév - 23:41 | |
| Après ce qu’elle avait vécu, Alisha n’aurait jamais cru se rapprocher autant d’un homme, quatre mois à peine après l’attaque. Sans savoir ni comment ni pourquoi, elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance. Sa louve sans doute dictait son instinct à sa place, mais en tout cas, si elle se méfiait de beaucoup de personnes, Connor n’en faisait pas partie. Par ce qu’il avait fait pour elle, alors qu’il aurait très bien pu ne pas s’en mêler, la jeune femme lui était reconnaissante de faire preuve d’autant de sang froid quoi qu’il arrive. Il n’avait pas posé de questions sur l’autre lycan ; il devait se douter des faits sans vouloir en savoir plus. A force de voir comment Alisha réagissait, Connor avait compris qu’il ne fallait pas trop en demander. Pour ce sujet, sans doute la voir dans un état complètement brisée ne lui donnait pas envie de la revoir ainsi. D’ailleurs, il voulait lui changer les idées et l’en gracia d’un sourire. Elle ne savait pas vraiment où elle en était, pour se sentir attirée par une personne qui n’allait pas tarder à repartir sous peu chez lui. A contrario de ce matin où elle ne voulait pas s’attacher s’il s’agissait d’une aventure sans lendemain, maintenant c’était la perspective de le voir repartir à laquelle elle ne souhaitait pas penser. Pour ignorer quand, elle ne voulait pas le savoir, mais était prête à profiter de chaque instant, chaque moment passé avec lui. L’indienne lui devait beaucoup. Retourner vers sa meute ? Hors de question. Qu’ils n’essaient pas de la contacter, elle ne répondrait pas. Bien consciente de leur rendre des comptes, ce ne serait pas pour aujourd’hui ou demain. Pour les fuir depuis sa sortie d’hôpital, elle avait bien vu que quoi qu’il arrive, ils la retrouveraient. Elle ne voulait pas créer de problèmes à Connor, et pourtant, avait la nette impression qu’il n’allait pas tarder à en avoir sous peu…
Pendant qu’il partait chercher à manger, Alisha alla sur le balcon pour prendre l’air, regardant le soleil descendre vers l’horizon et resta perdue dans ses pensées. Par ce baiser, elle lui avait permis d’entrer, de pouvoir la connaître. Relativement distante, l’indienne ne s’attachait pas facilement, plutôt indépendante. Son éducation avait joué là-dessus, pour vivre dans une Inde où les hommes ont les pleins pouvoirs sur les femmes : quand elle n’est pas mariée, une femme dépend de l’autorité de son père et a parfois besoin de son autorisation pour pouvoir travailler par exemple. Une fois mariée, cette autorité va automatiquement vers le mari. Alisha avait cette chance de ne pas avoir un père qui l’empêchait de faire ce qu’elle désirait. Les américains avaient une culture très différente de celle indienne, parfois même trop libérale aux yeux de l’indienne, même si elle rejoignait pas mal de leurs idéaux. Connor avait beau éveiller son intérêt et sa curiosité, il ne resterait pas indéfiniment ici, et c’était ce qui la tracassait. Que le temps passé ensemble ne durerait pas éternellement et que leurs routes finiraient par se recroiser. A moins qu’elle ne le suive. Cette idée lui avait vaguement traversé l’esprit, mais elle se sentait presque prête à laisser New Delhi pour partir avec lui, bien qu’elle trouvât la décision précipitée et complètement inconscience. Raison contre sentiment allaient mener un duel de controverses. Prendre une décision comme celle-ci ne faisait pas partie de l’ordre du jour. Carpe Diem, le reste viendrait plus tard. Juste avant de quitter la chambre, il avait dit perdre la tête, elle l’avait bien entendu. Il ne croyait pas si bien dire. Alisha avait également cette même sensation de perdre la tête aussi, se voyant capable des pires folies, particulièrement les moins raisonnables.
Un bruit à la porte d’entrée sortir Alisha de ses pensées. Connor était revenu avec le repas, qu’il était allé chercher. En d’autres circonstances, la jeune femme lui aurait proposé de cuisiner pour lui, mais rentrer chez elle l’effrayait surtout si elle retombait sur l’autre individu. Ils se contenteraient de la nourriture de l’hôtel, qui fut assez savoureuse. L’indienne se montra un peu plus bavarde qu’avant, retrouvant quelques couleurs également sur ses joues un peu plus pourpres désormais. Manger était toujours une solution en toutes circonstances pour remettre n’importe qui d’aplomb. En tout cas, Alisha reprit un peu de force et riait même à la fin du repas. Tracas apaisés, elle ne pensait plus aux problèmes, ou à tout ce qui se rapportait à quelque chose de négatif. Tout ce qu’elle désirait, était passé du temps avec lui, pour se sentir calme et sereine. Connor avait un effet sur sa louve terrifiant, à savoir qu’elle restait tranquille alors que d’habitude, toutes les raisons du monde semblaient bonnes pour qu’elle s’agite et veuille reprendre le contrôle de l’humaine. Dans ce cas de figure, elle laissait Alisha avoir le dessus, tant qu’elle restait en compagnie de Connor.
« J’ai envie de sortir avant qu’il ne fasse trop nuit. New Delhi est très belle à cette heure aussi. »
Craignant de rentrer seule dès la tombée du jour depuis l’attaque, elle n’avait pas peur avec l’américain. En cas de problèmes, il agirait comme avec le lycan de la matinée, lui faisant bien comprendre que ça ne passerait pas. A force d’avoir peur, elle s’empêchait de vivre. A force de voir ses problèmes prendre le dessus et envahir son esprit, elle ne pouvait pas avancer ou croire que tout allait s’améliorer. Se laisser mourir avait fait partie de ses idées pour ne plus avoir à supporter ce que la vie lui avait salement arraché des mains pour la faire souffrir. Elle avait fait un tour aux Enfers avant de pouvoir remonter sur Terre pour se reprendre en main. Il lui faudrait encore du temps avant que les choses ne s’améliorent. Si Alisha avait quelqu’un sur qui compter, alors elle remonterait des abysses qui l’avaient attrapée. Lorsqu’ils descendirent pour sortir, le réceptionniste les regarda de nouveau d’un air étonné. Depuis deux jours, il devait être étonné par ces deux là qui allaient et venaient de manière toute aussi étrange. Lui prenant la main, Alisha l’entraîna à travers les ruelles de la ville, là où elle avait grandi, là où elle vivait. Familière à tous ces coins et recoins, elle voulut faire partager toute la beauté de New Delhi à cet étranger de passage. Le faire entrer dans son monde. De temps à autre, elle passait un bras autour de sa taille, pour être contre lui, tantôt, elle lui prenait la main. Juste qu’il sache qu’elle allait bien.
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| | | Connor O'Brien
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Dim 3 Mar - 18:30 | |
| Connor était soulagé de voir qu'elle reprenait un peu de couleur. Son loup n'était tout de même pas satisfait. Il voulait sa vengeance et probablement qu'il n'allait pas lâcher l'humain tant que ce dernier n'aura pas fait quelque chose pour punir le loup qui avait violenté la louve. La bête de Connor avait encore de la difficulté avec l'autorité de l'humain, mais surtout, des autres loups. Vu le rang que devait occupé le loup qui avait fait du mal à Alisha, ça expliquait aussi pourquoi son loup voulait chercher des noises. Il était agressif et impitoyable lorsqu'un autre loup jouait les salopards, même lorsque ce dernier était un haut gradé. Connor mangeait en tentant de calmer la colère qui agitait son loup. Non, il ne le laissera pas gagner. Connor était doté de raison. Sa bête était trop primitive pour comprendre qu'ensemble, ils devaient sévir, mais prudemment. Connor se foutait que son Ulfric l'engueule. C'était déjà arrivé et il n'était pas mort. Néanmoins, quelque chose lui disait qu'il allait devoir changer une nouvelle fois de meute s'il tuait l'autre loup. Et s'il ramenait Alisha avec lui, la meute de New Delhi allait peut-être les pister. Parfois, la fierté démesurée des loups causait des problèmes et compliquait inutilement les choses. Connor décida qu'il était grand temps qu'il cesse de penser à cela pour profiter du repas avec elle. Comme toujours, le lycan racontait quelques conneries pour détendre l'atmosphère. Elle aussi bavardait beaucoup. Lorsqu'elle parvint à rire, Connor afficha un sourire. Elle allait mieux et son loup parvint à se détendre. Foutue bête. L'humain avait hâte d'avoir plein contrôle sur elle. C'était un travail de longue haleine, il en était conscient. Sa première meute l'avait avertit et il comprenait maintenant pourquoi. Il avait encore de nombreuses années devant lui pour parfaire cette domination sur sa bête. Il avait remarqué qu'Alisha ne s'était pas transformé de façon impromptue depuis la première fois où il l'avait connu. Chacun avait donc un effet bénéfique pour l'autre, ce qui faisait en sorte que Connor redoutait de plus en plus le jour où il devra partir. Il avait déjà décidé de prolonger son séjour. Il ne savait pas encore ce qu'il allait raconter comme salade à son patron, mais il ne pouvait pas partir sans avoir allégé un minimum le fardeau d'Alisha.
Elle proposa de sortir. Connor accepta, désireux qu'elle se change les idées pour de bon. Elle lui montra quelques endroits de son enfance, faisant sourire le loup. Il lui arrivait de lâcher quelques bribes sur la sienne, lui parlant des paysages très différents entre l'Irlande et l'Inde. Il lui parlait aussi un peu de l'Amérique et de son arrivée dans ce pays différent. Néanmoins, Connor restait toujours un peu fermé sur son passé. Il ne faisait que parlé des différences coutumières entre les trois pays, rien de plus. Il ne lui parlait pas vraiment de son enfance, époque si loin derrière lui, qu'il lui arrivait de perdre quelques bribes de celle-ci. Un loup vivait très longtemps et ses souvenirs commençaient déjà à s'effacer un peu, comme si son cerveau faisait un peu de surmenage. Déjà, lorsqu'il était humain, on lui avait dit qu'il avait une capacité impressionnante à retenir les choses, mais que ça pouvait lui causer quelques problèmes. Il avait fait plusieurs crises et encore aujourd'hui, il lui arrivait de péter un câble. C'était plus fréquent depuis le décès de ses enfants et d'Elizabeth et encore plus depuis sa transformation. Hier soir, s'en avait été une parmi tant d'autre. Son loup devenait plus instable, ce qui expliquait pourquoi il ressentait autant d'émotions violentes aujourd'hui. Néanmoins, il était plus calme en ce moment. Les beautés de New Delhi arrivait à l'occuper pour qu'il ne pense plus à sa bête qui grognait en lui. Son loup aussi avait finit par se calmer, sans doute la présence de la louve l'aidait à ne pas trop hurler sa colère. Main dans la main, ils marchèrent. Parfois, Alisha entourait sa taille de son bras. Elle était souriante et Connor parvenait même à la faire rire. Lorsque le soleil se coucha, l'activité de New Delhi ne cessa pas pour autant. C'était comme dans les grandes villes américaines, excepté qu'ici, les couleurs flamboyantes des saris et les odeurs d'épices que l'on vendait dans les marchés donnaient une tout autre ambiance à la vie nocturne. Bientôt, ils s'arrêtèrent dans un jardin et prirent place sur un banc. Connor ne pu s'empêcher de lui dire ce qu'il lui trottait dans la tête :
-Je suis supposé retourner en Amérique après-demain. Le contrat est en voie d'être signé. Il prit une pause et passa sa main dans les cheveux de la louve. Je vais appeler mon patron et lui dire que j'ai un empêchement.
Il faillit lui dire qu'il avait besoin de penser à quelque chose pour la sortir de là sans que les dommages collatéraux ne soient trop violents. Il lui en parlera plus tard, lorsque ses idées sur la situation seront plus clairs. |
| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Dim 3 Mar - 20:09 | |
| Le temps passait à une allure radicalement différente quand Alisha était avec lui. Rapidement, trop parfois même, mais elle profitait. Oubliées, les mésaventures de la journée, envolés les problèmes, disparus les ennemis. Autant de choses claires dans sa tête : hors de question d’y repenser le temps de cette soirée. Certains souvenirs ne devaient pas la contrarier. Pas maintenant, ni même après. Leur promenade à l’extérieur les mena dans un jardin bien connu de l’indienne pour y être allé assez souvent, tout au long de sa vie d’ailleurs. Connor afficha une mine sérieuse, ce qui l’étonna, pour avoir été détendu tout au long de la soirée. Allait-il parler à nouveau de ce qui était arrivé ce matin ? Ou parler d’un autre malheur dont elle n’en aurait pas eu vent ? Alisha se montra interloquée, attendant qu’il s’explique pour comprendre ce qui le rendait soudain distant. Effectivement, le temps tournait et se fichait de leur opinion, continuant à avancer sans que personne ne soit en mesure de l’arrêter ou même de le suspendre. Machinalement, elle lui prit la main, comme si ses angoisses devenaient les siennes, comme si elle se sentait concernée par ce qui pouvait se passer dans sa tête comme lui l’était avec ses ennuis jusqu’au cou. Elle s’attendait à ce qu’il reparte un jour, elle-même n’étant pas prête à quitter New Delhi pour le suivre bien que l’idée lui passa par la tête. Y penser était une chose, concrétiser l’idée en était une autre. Partir avec un inconnu de quelques jours ne semblait pas non plus la meilleure option à adopter.
« Tu es sûr que tu n’auras pas de problèmes avec ton travail ? Je ne voudrais pas être la source de tes ennuis professionnels »
Elle avait bien compris que ce n’était pas pour admirer le paysage de New Delhi qu’il restait séjourner plus longtemps mais bien pour elle. Alisha n’allait pas refuser pareille proposition de sa part, une occasion d’être encore à ses côtés. Il lui prouvait également par ce geste qu’il s’attachait à elle. Si libertin il était, alors il aurait fait son affaire dans la soirée ou le lendemain sans demander à rester plus longtemps. Il montrait son attachement et également sa volonté à rester avec elle aussi longtemps que possible. Le gratifiant d’un sourire, Alisha fut touchée par l’initiative de l’américain. Il était la première personne à entrer dans sa vie de façon significative depuis l’accident. La première pour qui elle avait senti un attachement sans avoir fait quoi que ce soit. Juste parce qu’il était lui et que ça lui suffisait. Parfois, elle se disait qu’il en savait plus qu’il n’y paraissait : pour savoir calmer sa louve par exemple, où il montrait des capacités assez étonnantes. Elle ne voulait certainement pas qu’il parte. Pas du tout même. Plutôt que d’y penser, elle préférait profiter du temps, avant que celui-ci ne les rattrape. Mais bientôt, il lui faudrait lui demander comment ils feraient quand lui serait retourné en Amérique. Sa louve se fit moins calme quand les pensées d’Alisha lui parvinrent aux oreilles. Comme si elle paraissait effrayée rien que d’y penser.
« Je crains le jour de ton départ… même ma louve s’agite à cette idée. »
Sa louve. Première fois qu’elle parlait d’elle, qu’elle osait la considérer comme une âme ayant également son mot à dire sur certaines choses. Etait-ce dont cela, accepter sa nature ?
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| | | Connor O'Brien
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Lun 4 Mar - 0:50 | |
| Alisha s'inquiéta pour son travail. Il est vrai que son patron allait peut-être se refroidir à son égard. Connor allait être honnête, chose rare pour cet homme qui tergiversait ou mentait souvent qu'il. Il avait certes un bon travaille et préférait ne pas le perdre, mais il ne pouvait concevoir de partir aussi tôt. Il fallait qu'il remette un peu ses idées en place avant de prendre n'importe quelle décision. Si ce n'était pas possible pour lui de rester, alors soit. Il reprendra l'avion et passera à autre chose. Son loup grognait en lui à chaque fois que l'humain pensait à cela, mais Connor ne pouvait pas non plus détruire son avenir. C'était étrange de se dire qu'il repartait à zéro. Des décennies plus tôt, il avait déjà une famille et était propriétaire d'une compagnie qui allait bon train. Il pouvait même dire qu'il avait eu les poches bien remplis, ce qui lui avait fait du bien après de nombreux mois à bosser dans une usine. Le monde avait changé et lui aussi. Il ne pouvait pas non plus faire taire son loup, qui appréciait trop cette louve pour qu'il ne fasse rien. Il devait faire montre d'honnêteté avec lui-même et aussi avec son employeur. Il y avait toujours cette autre option qui trottait dans sa tête, mais Connor trouvait cela impensable pour le moment. Il afficha un faible sourire. Non elle n'avait pas à s'inquiéter. C'était un grand garçon qui allait se débrouiller pour y arriver. Il savait ce qu'il faisait. Enfin, plus ou moins, mais assez pour prendre des décisions qu'il ne jugeait pas trop pressées. Non vraiment, il perdait la tête. Alisha avait prit sa main dans la sienne. Probablement qu'elle avait remarqué son visage soudainement plus sérieux et qu'elle voulait qu'il lui dise ce qui n'allait. Tout allait bien en fait, c'est juste
-Il ne faut pas t'inquiéter pour mon boulot. Je vais me débrouiller pour le garder, tout en pouvant rester un petit moment de plus. Je sais à peu près ce que je fais.
Il avait sourit parce qu'il était vrai qu'il était un peu perdu. Malgré tout, il avait l'impression qu'il avait prit la bonne décision. Il fallait qu'il allège un peu son fardeau. Cette meute lui pourrissait la vie. Connor savait à peu près ce que c'était de devoir dépendre d'un Ulfric ou de loups complètement barges. Toutefois, il avait la chance d'être un loup. Le monde de lycans était parfois d'une violence sans bornes et les louves n'y échappaient malheureusement pas. Elles étaient souvent sous l'emprise d'un machisme outrageant, poussant certain à leur faire du mal pour asseoir leur autorité. Connor trouvait cela lâche. Il était encore de ces hommes qui considérait qu'une femme devait être protégé. Certaines louves lui reprochait cette vision un peu trop réductrice des capacités d'une femme à se protéger toute seule, comme une grande. Connor n'était pas de cette époque. Il était de celle où l'homme ramenait l'argent pendant que sa femme s'occupait des enfants. Heureusement, Connor avait su s'adapter au temps qui changeait. Quelques relents de cette forme de machisme subsistait parfois, mais Connor tentait de s'améliorer. De toute façon, plusieurs femmes l'avait ramené à l'ordre et comme il n'était pas de ceux qui s'effarouchait lorsqu'on lui reprochait quelque chose, il n'en faisait pas tout un plat. Toutefois, rien ne l'empêchait d'exprimer cette fierté typiquement lupine et de répondre à la moindre provocation.
Alisha lança ensuite une phrase qui le fit baisser le regard. Il n'osait pas le dire parce que l'humain ne voulait pas d'une relation stable. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait et ne comprendra probablement jamais. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il allait rester encore un peu pour comprendre ce que son foutu loup avait. Il était prêt à se jeter dans les flammes pour une inconnue, lui, cet éternel solitaire. Elle avait aussi parlé de sa louve, chose qu'il ne l'avait pas entendu faire depuis le peu de temps qu'ils s'étaient rencontré. Elle semblait plus ou moins accepter sa transformation, mais cela, il avait cru le comprendre dès l'instant où elle avait pleuré dans sa chambre d'hôtel, lorsqu'elle avait reprit forme humaine. Il prit son visage entre ses mains, plantant cette fois-ci son regard dans le siens.
-Je m'attache très peu aux autres. C'est aussi valable pour mon loup, mais il ne veut pas que je parte. J'ai envie de l'écouter cette fois-ci. Je veux comprendre ce qu'il essaie de me montrer. |
| | | Alisha Ghadavi
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Lun 4 Mar - 19:32 | |
| Si elle avait parler de son loup, lui parlait maintenant du sien. Parfois eux avaient cette manie de leur faire comprendre certaines choses que les humains voulaient ignorer. Qu’ils pouvaient être compliqués ceux là quand ils s’y mettaient… Pourtant, c’était dans leur nature de toujours faire trop compliquée quand on pouvait faire simple n’est ce pas ? Alisha le regarda droit dans les yeux, les pupilles dilatées et brillantes.
« Il écoute son cœur, je crois. Tu devrais faire de même parfois. »
Sa main s’approcha, se posant sur sa poitrine. Elle chercha le battement de son cœur. Un pouls assez rapide, cadencé. Il avait beau avoir un paquet d’années derrière lui, il n’en était pas moins vivant. Elle sourit, et relâcha sa main. Ce n’était pas une pratique bouddhiste ou autre, juste elle qui parlait. Avec son cœur également. Elle fit un effort pour s’ouvrir. Ouvrir ses pensées et son ressenti. Peu expressive lorsqu’il s’agissait d’appliquer des mots à des gestes, Connor avait pourtant essayé d’en parler un peu. Un invitation à faire un peu de même, les hommes parlant plus difficilement que les femmes en matière de sentiments.
« Je ne m’étais pas attachée à quelqu’un depuis … un moment. Parce que ça fait mal. Je ne voulais pas, c’est comme si je n’avais pas pu m’en empêcher. »
Son séjour à l’hôpital remonta dans des abysses de sa mémoire à la surface, comme un lent poison tuerait sa victime petit à petit. Tant de pertes en relativement peu de temps. Parfois lorsque les jours semblaient difficiles et interminables, il s’agissait d’une épreuve insurmontable, impossible à trépasser. Parfois, elle relativisait un peu, se disant que les choses finiraient par aller mieux. Parfois encore, les larmes suffisaient à montrer combien la chose était difficile. En parler ? Même à un inconnu n’ayant aucun impact direct avec sa vie semblait impossible. Les mots ne sortaient tout simplement pas, ne se prononçaient pas. Pourtant, tout un océan de sentiments la submergeait sans qu’un son ne sorte. Elle ne voulait pas le quitter ni même s’éloigner de lui. Même son mari n’avait jamais eu une emprise pareille sur elle. Et lui y parvenait. Comment faisait-il ? Etait-ce du aux loups qui partageaient leur corps et âme ? Probablement avaient-ils leur mot à dire dans cette affaire. Les humains aussi, pour suivre leur instinct non ?
« Je peux rester avec toi ce soir ? »
Pas d’explications supplémentaires, l’homme en devinerait aisément la raison. Dans les prochains jours, il lui faudrait bien revenir chez elle et calmer ses angoisses. Sa louve s’agita rien que de penser à l’agresseur connaissant la localisation de son appartement. Être dans sa meute était une chose, manquer de croiser son regard à chaque coin de rue en était une autre. Alisha ne semblait pas prête pour cela. Ce n’était pas un inconnu qui prenait une cible isolée et s’en prenait à une autre, non, cet homme là avait sans doute une dent contre le détective décédé et s’en prenait encore à sa femme pour calmer sa colère. L’intervention de Connor avait d’autant plus énervé le barbare pour l’avoir empêché d’accomplir sa tâche. Alisha n’osait pas en parler, ni même y penser. C’était tout simplement trop difficile à accepter. Quittant leur banc, ils reprirent le chemin du retour, main dans la main. Peu de monde se promenait encore dans les rues de New Delhi à cette heure-ci. Connor lui faisait faire beaucoup de choses : l’attacher à quelqu’un à nouveau, et également lui redonner confiance et moins craindre l’extérieur. Elle n’avait pas contemplé sa ville natale de nuit depuis des lustres…
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mar 5 Mar - 1:57 | |
| Connor eu un petit rire. En fait, le problème c'est que son loup était habituellement une bête sauvage, indomptable, qui se fichait un peu des autres. L'humain l'avait influencé là-dessus puisqu'il avait refusé toute attache. Ce qui était toutefois paradoxal, c'est que sa bête avait tout de même besoin d'être entouré malgré sa fâcheuse manie de défier l'autorité. Alisha avait posé sa main sur sa poitrine et le regardait d'un regard brillant. Il la sentait plus heureuse et sereine. Il ne savait pas du tout pourquoi il avait cette faculté de la rendre ainsi. Habituellement, il s'adressait rarement aux autres, préférant adopter un air froid pour les dissuader de l'approcher. Il savait être courtois et polie, mais il usait rarement d'humour ou de réelle gentillesse avec les autres. Son passé l'avait rendu amère et cela avait influencé le caractère un peu exécrable de son loup. Avec Alisha, il retrouvait un peu du caractère qu'il avait eu pendant son humanité. Il n'avait pas toujours été cet homme distant et glacial. Elle aussi avait décidément un effet bénéfique sur lui. Il redoutait de plus en plus le jour de son départ. Ce qu'elle lui lança ensuite, lui fit comprendre que son loup était parvenu à toucher sa louve. Comment? Tout les deux l'ignorait. Les lycans avaient une capacité différente des humains à comprendre les choses. Lui aussi ne s'attachait pas facilement. Deux âmes esseulés qui s'étaient trouvé, voilà ce qu'ils étaient. Il la regardait toujours dans les yeux, mais une lueur douloureuse passa dans ses prunelles.
-Moi non plus. Mon humanité s'est terminé en désastre. Je me suis renfermé et ma transformation subite a fait de mon loup une bête difficile d'approche, qui refuse qu'on l'enchaîne dans une relation. Je constate qu'il peut vite changer d'idée.
Voilà. Il l'avait vraiment dit cette fois-ci. Il lui avait promit au début qu'il allait faire un effort. Et puis, il se mentirait s'il se disait que son loup n'avait d'yeux que pour cette louve parce qu'il avait des besoins à satisfaire. Les années s'étaient écoulées, mais le lycan avait une notion différente du temps. Il avait beaucoup de difficulté à oublier. Seulement un an s'était écoulé depuis la mort de sa famille lorsqu'on l'avait transformé des décennies plus tôt. Sa bête s'était nourrit de cette colère face à cette injustice. En effet, il n'avait jamais retrouvé le meurtrier qui s'en était prit à sa famille, ce qui lui avait laissé un goût amère dans la bouche. Sa bête était souvent agressive et rancunière. Son passé l'expliquait. Néanmoins, l'humain tentait d'apaiser sa colère et d'oublier un peu son mal. Il ne pouvait pas vivre éternellement ainsi. Ces trois derniers jours avaient été d'une étrangeté déconcertante. Pourtant, son loup semblait trouver cela naturelle. Il y avait comme une symbiose entre la louve et lui que Connor ne pouvait pas écarter, voilà pourquoi il voulait rester. Il était parvenu à obtenir la confiance d'Alisha. Il avait été là pour elle, mais Connor était ainsi. Il n'était pas foncièrement méchant, seulement pragmatique et dur parfois. Il n'était tout de même pas du genre à laisser quelqu'un dans la merde s'il était dans de beaux draps. Évidemment, Alisha avait un plus puisque Connor avait une véritable fascination pour elle. L'Indienne lui demanda ensuite quelque chose. Il y avait pensé, mais ne l'avait pas proposé, attendant qu'elle le fasse d'elle-même. Ce aurait pu être de mauvais goût vu ce que ce loup lui avait fait. De toute façon, elle était plus en sécurité à l'hôtel qu'à son appartement.
-J'aurais refusé que tu y retournes de toute façon, lança-t-il, avec un sourire en coin. Il ne voulait pas paraître contrôlant, mais c'était plus judicieux pour sa sécurité. Rentrons avant que d'autres problèmes ne surviennent.
Ils retournèrent donc à l'hôtel, sous le regard interloqué de plusieurs individus qui vagabondaient encore dans les rues à cette heure tardive. Connor n'avait pas vraiment peur. De bref souvenir de lui gamin et entrain de se promener dans les rues sales de quartiers pas très recommandables de Dublin lui revint en mémoire. Dimitri et lui avaient su se défendre lorsque des plus vieux leur avaient cherché des noises. D'aussi loin qu'il se souvienne, Connor avait toujours été un être nocturne. Connor tenait la main d'Alisha, mise en garde contre ceux qui oseraient s'approcher d'eux. Ils entrèrent à l'hôtel et le réceptionniste fronça de nouveaux les sourcils, cigarette au bec et son ventilateur fonctionnant à plein régime. La nuit était chaude et humide. Le couple monta à la chambre et lorsque Connor eut refermé la porte, il alla sur le balcon pour vérifier que personne ne les avaient suivit. Il s'alluma une cigarette lui aussi et après avoir tiré une bouffée, il rejeta la fumée dans l'air ambiant. En ce moment, il aurait probablement besoin d'un verre, mais étrangement, il n'en avait pas besoin. Était-ce encore Alisha qui lui faisait cet effet apaisant? Alisha vint le rejoindre et Connor tira une dernière bouffée de sa cigarette avant de l'écraser dans le cendrier. La fumée allait peut-être la déranger. Ils se regardèrent un moment et son loup recommença à faire des siennes. Le lycan lui vola un baiser et ensuite un autre. L'iris de ses yeux prirent une teinte plus dorée, signe que sa bête prenait lentement le dessus. Néanmoins, Connor avait encore le contrôle sur son loup. Il attira davantage Alisha contre lui. Ils se dirigèrent vers l'intérieur et Connor continua ses baisers. Il referma la porte du balcon. Elle l'arrêtera s'il le fallait, mais pour le moment, le désir qui irradiait le corps de Connor l'avait décidé à prendre les devants. |
| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mer 6 Mar - 0:02 | |
| Ils s’étaient bien trouvés. Il parvenait à se compléter malgré leurs différences. Leur vécu, leur passé, semblait les avoir empêché d’avancer aussi bien l’un que l’autre. Désormais, ils essayaient d’avancer avec ce que la vie leur donnait. Pour Alisha, Connor était comme un cadeau tombé du ciel, celui dont on ne pense jamais avoir, qui pourtant s’incruste dans votre vie sans préavis. L’indienne n’était pas prête de le laisser partir aussi facilement : désormais là, elle le gardait auprès d’elle. Non réticent à cette idée, son vœu avait été exaucé. Pour s’ouvrir un peu plus à elle il semblait prouver un certain attachement. Il ne s’agissait pas que de physique, mais également d’une attirance plus personnelle. La confiance amenait les confidences qui se faisaient plus importantes.
« Je n’ai pourtant pas fait quelque chose de particulier. Toi non plus d’ailleurs. »
Elle sourit. Ils étaient quoi, deux grands enfants faisant face à des sentiments inconnus jusqu’alors ? Sans doute. Sa louve l’influençait, tant et si bien qu’elle ne se reconnaissait pas dans son comportement. Jamais elle ne se serait jetée dans les bras de l’inconnu. Certes, elle avait pris le temps de connaitre un peu Connor, mais il n’aurait même pas eu l’occasion de la séduire si la même scène s’était passée quelques années auparavant. Alisha n’était pas le genre à vivre des aventures sans lendemain. Elle avait côtoyé beaucoup d’hommes, mais ne s’était liée sentimentalement qu’avec un nombre plus petit que les doigts d’une main. Connor n’imaginait sans doute pas la chance qu’il pouvait avoir. Elle le laissait entrer dans sa vie bien plus vite que n’importe quelle personne, sans même se demander comment serait la chute si elle venait à en souffrir. Juste que pour une fois, ce qui lui arrivait devait être réel. Vivant. Et cela sonnait vrai dans sa tête. Pas d’illusions, pas de mensonges sur leur relation. Où est ce que toute cette histoire allait les mener ? L’ignorant elle n’en restait pas moins curieuse de savoir comment cela allait se terminer. Rassurée de ne pas avoir rentrée chez elle, ses traits se décrispèrent. Elle ignorait comment elle aurait fait pour passer la nuit dans son appartement sans avoir la peur au ventre qu’il vienne. Ce monstre. Il faisait partie de ses démons, ceux qu’elle ne parvenait pas à détruire de sa conscience, ceux qui revenaient toujours à l’assaut hanter ses cauchemars. Incapable de s’en débarrasser, elle ferait pourtant tout ce qui était en son pouvoir pour ne plus avoir à le subir. Même ses potions de sommeil ne faisaient pas tout le temps effet, bien qu’elle dorme mieux. Ce soir, pas besoin de boire quoi que ce soit pour la faire dormir, parce qu’elle se sentait bien. Connor serait là. C’était amplement suffisant.
Ils rentrèrent à l’hôtel, la nuit tombée sur New Delhi depuis un moment. Leur présence commençait à devenir habituelle bien qu’elle devinait les visages curieux à la réception. Qu’à cela ne tienne, elle les ignorait. Le regard d’autrui avait cette capacité à stopper le comportement des personnes. Alisha ne se laissait pas intimider, assumant de s’afficher au bras de Connor. C’était son problème pas le leur. Qu’ils croient ce qu’ils voulaient, elle n’en avait pas honte d’être en sa compagnie. Il faisait chaud dans la chambre, pourtant la nuit était assez fraîche. Alisha se laissa entrainer par l’américain, un désir ardent brûlant entre ses lèvres. Ce n’était pas comme la dernière fois. Elle en avait envie, elle n’était pas contrainte. Répondant aux baisers de l’homme, elle parut hésiter un moment. Une légère crainte, qui s’estompa rapidement par sa louve qui tempêta. Les iris de Connor devenues dorées, la louve d’Alisha sembla répondre à l’appel. L’adrénaline et la désir se mêlaient, tant et si bien que l’humaine ne remarqua pas que son animal prenait le dessus petit à petit, dictant les gestes d’Alisha, qui se fit empressante. Baisers langoureux et passionnés, le T-shirt de monsieur alla rejoindre le sol froid de la pièce, tandis qu’Alisha plaquait son partenaire contre le mur. Une bouteille vide tomba à terre, dommage, elle n’avait qu’à pas trainer dans le coin. L’indienne n’hésita pas à montrer sa force, malmenant à coups d’ongles la peau de l’homme. Satisfaite, la louve n’en faisait presqu’à sa guise, menant la danse avec l’autre loup. Ses yeux brillaient d’un désir charnel et animal quand elle entraîna son partenaire sur le lit. Doigts entremêlés, elle ne laisserait pas partir. Ce lien, elle commençait à le sentir. Et ni demain, ni après, elle ne voulait que leurs chemins ne se séparent.
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| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mer 6 Mar - 22:35 | |
| Il la sentit un peu réticente et Connor faillit tout arrêter, lorsqu'il remarqua cette lueur particulière dans ses yeux foncés. Comme sa bête, la sienne semblait répondre à ses caresses. Elle le plaqua contre le mur, faisant trembler les meubles. La bête de Connor émit un grognement de désir et l'humain débarrassa le corps d'Ali de son sari. Après un bruit de tissu déchiré, le vêtement fichu vint rejoindre son T-shirt sur le sol. Elle le jeta sur le lit et Connor empoigna fermement sa taille, pendant qu'il sentit les ongles d'Alisha s'enfoncer dans sa chair. Son loup grogna de plus belle et elle le plaqua davantage contre le lit. Le plaisir de Connor grimpa en flèche. Son loup cherchait la louve d'Alisha, désirant sa chaleur. La force de sa partenaire excitait sa bête et il parcouru de ses baisers le corps dénudé de l'indienne. Bientôt, un amoncellement désordonné de leurs vêtements couvraient une partie du plancher. Avide, il s'attaqua à son cou et le mordilla doucement, étouffant un gémissement, alors que la louve prit les commandes pendant un moment. Le lycan finit par descendre sa main sur la cuisse moite d'Alisha et il inversa les positions, son loup dominant ayant décidé de mener le bal. De son corps puissant, il la gardait contre lui, pendant qu'ils entamèrent leurs ébats. Lorsque leur plaisir eu atteint leur paroxysme, Connor lui arracha un autre baiser avant de se coucher près d'elle. Il la serra contre lui. Son loup ronronnait presque, satisfait d'être prêt de sa louve. Oui, il pouvait utiliser ce terme en toute légitimité maintenant, car sa bête n'avait jamais été aussi bien en présence d'une autre. Ils étaient mal foutu maintenant que leur loup ne voulait plus se lâcher, mais Connor ne pensait pas à ça. Sa bête non plus. Elle avait en partie obtenu ce qu'elle voulait. Toutefois, il ne saisissait pas encore ce qu'elle essayait de lui dire, car elle s'agitait lorsque le jour du départ effleurait l'esprit de Connor. Il ferma les yeux et enfouit son visage dans la chevelure d'Alisha. Jamais il n'aurait cru que l'odeur de jasmin et d'hibiscus de sa compagne allait marquer son loup et lui-même pour les années à venir.
***
Connor fronça les sourcils lorsque un rayon vint agacer ses paupières. Il ouvrit les yeux et remarqua qu'Alisha était toujours couchée près de lui. Elle dormait encore. Doucement, il posa un baiser dans son cou et se leva pour aller prendre une douche. Il avait certaine chose à régler aujourd'hui. Il était supposé partir demain, mais retourner à San Francisco ne semblait pas du tout plaire à son loup, qui allait lui faire une crise insoutenable s'il ne l'écoutait pas un tantinet. Après avoir sortit de la douche, il prit le téléphone et sortit sur le balcon, en fermant doucement la porte. Il composa le numéro tout en se demandant comment il allait formuler un truc décent pour expliquer sa requête. C'était dans ces moments qu'il se remémorait cette glorieuse époque où il avait déjà été propriétaire de sa boîte. Il avait tout vendu après s'être fait transformer. Lorsqu'il reçu son patron au bout du fil, Connor prit un moment avant de se lancer. Monsieur Anderson l'écouta attentivement et lança : « Êtes-vous sûr que vous n'avez pas de problèmes Monsieur O'Brien? ». Connor s'était allumé une cigarette entre temps et la fumait nerveusement. Il eut un rire un peu nerveux et répondit que tout allait pour le mieux. Connor voyait bien qu'il était un peu agacé. Néanmoins, Monsieur Anderson accepta en lui disant qu'il voulait ses rapports en rentrant, sans faute. Il lui donna un autre contrat à arranger en même temps et une tonne de boulot. Sans doute voulait-il s'assurer de la productivité de son employé malgré le délai qu'il lui avait accordé. Connor raccrocha et prit place sur la chaise du balcon. Il se massa les tempes : une chose de réglé. Il allait devoir bosser quand même et tenter de trouver une solution pour Alisha. Sa rationalité lui soufflait qu'il devrait sauter dans l'avion demain, mais voilà. Il n'avait aucune volonté pour ne pas écouter son loup. Sa cigarette terminée, il l'écrasa dans le cendrier et retourna à l'intérieur. Il vit Alisha se mouvoir et il eut un rictus. Il posa le téléphone sur son combiné en lançant :
-Bon réveil. J'ai une mauvaise et bonne nouvelle, dit-il en planta son regard dans le sien, une lueur malicieuse dans les yeux. La mauvaise, c'est que je dois bosser comme un malade, mais la bonne, c'est que je ne pars pas demain. J'ai réussi à convaincre le grand manitou que j'avais quelques affaires personnelles à régler ici. Ça fait plus de point pour moi, non?
Il avait parlé sans se rendre compte qu'Alisha semblait un peu perdu. Connor fronça les sourcils :
-Ça va? Il finit par comprendre de lui-même, car il avait bien remarqué hier que sa louve avait prit le dessus lorsqu'ils avaient couché ensemble. Il avait juste oublié que sa jeune louve avait tendance à lui faire oublier certains détails. Oh. Tu as des trous de mémoire hein?
En espérant qu'il n'ait pas trop l'air d'un malade. |
| | | Alisha Ghadavi
« Daughter of the Rain and Snow »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Dim 10 Mar - 2:36 | |
| Pour la première fois depuis quatre mois, elle oublia. Oublia la sensation de mal, de douleur qui la rongeait. Oublia combien elle se sentait mal dans sa peau, mal dans son cœur. A travers les caresses de l’homme, elle découvrit des sensations complètement différentes : celle de laisser sa louve l’influencer, toutes ses senteurs que son odorat pouvait sentir. Ses sens égayés se noyaient dans un tourbillon d’extase. Elle aurait pu lui dire à la psychologue qu’elle se sentait bien maintenant. Que la solitude qui la pesait n’avait plus lieu d’être, que quelqu’un serait là pour veiller sur elle. Qu’elle retrouvait un peu de ce bonheur perdu, pas de la même manière, mais autrement. Elle ne comparait pas Connor à son défunt mari, ils étaient tous deux différents, aussi bien physiquement que par leur caractère. Et elle pouvait également dire que Connor l’attirait plus. Plus profond que de simples sentiments, le lien était fusionnel. Alisha ne pouvait pas résister à cela, bien qu’elle l’ait voulu tout d’abord. Revenir là-dessus n’était plus envisageable. Elle s’attachait à lui, prenait le risque d’en souffrir par la suite, mais pour l’instant, elle s’en fichait pas mal.
Le soleil semblait déjà haut dans le ciel quand elle sortit de son sommeil. Connor semblait réveillée depuis un petit bout de temps quand elle tenta d’ouvrir les yeux pour émerger. La lumière l’aveugla un peu, aussi prit-elle son temps. Rien ne l’attendait aujourd’hui de toute manière, elle pouvait rester au lit toute la journée si ça la chantait. L’américain lui fit part des nouvelles fraîches de la matinée, à savoir la longévité de son séjour et le travail qu’il devait faire. Elle sourit, visiblement contente de le voir rester un peu plus longtemps. Pas sûr qu’il mérite ses points pour autant si ?
« Tu les mérites tu crois ? » fit-elle ironiquement. « Va donc faire ce que tu as à faire, tu reviendras plus rapidement vers moi comme ça. » Tous les moyens semblaient bons pour gagner des points selon lui, et il se laissait en plus désirer. Il arrivait même à lui faire plaisir, prolongeant son séjour pour elle. Il ne la considérait pas comme n’importe quelle fille.
Si elle se souvenait du plus important, Alisha avait pourtant du mal à assembler un fil rouge à ses souvenirs comme si une partie avait été effacée sans qu’on ne lui demande son avis. Cette situation ne lui plaisait pas. Connor semblait avoir la réponse à la question, pour lui demander comme si cela faisait partie de la normalité. Les explications seraient même bienvenues ! Etait-ce du à sa louve ? Elle ne se souvenait pas s’être transformée durant la nuit pourtant… même si sa louve s’était montrée agité ceci n’expliquait pas les pertes de mémoire aléatoires. Autant il pourrait lui expliquer les choses maintenant, autant quand personne ne pourrait lui expliquer ce qu’il se passait cela deviendrait problématique. Elle frissonna rien qu’à l’idée de repenser à un possible départ. Autant ne pas y penser, il ne partait pas tout de suite.
« Si tu as des explications à ce phénomène, je suis preneuse. »
S’étirant légèrement, elle se sentit toujours aussi bien. Elle chercha du regard ses vêtements, et les trouva étalés sur le sol. Sa main sortit du drap pour aller s’emparer du vêtement, qu’elle ramena vers elle. Quand elle le découvrit en lambeaux, elle éclata de rire. Ce souvenir ne faisait pas partie de sa mémoire, alors le redécouvrir était étrange.
« Pas de demi-mesure avec toi, à ce que je vois ! Je vais devoir t’apprendre le fonctionnement d’un sari. En attendant, je vais piocher dans tes vêtements, ça ne te dérange pas ?»
Sortant du lit, elle se dirigea vers la valise pour l’homme pour en sortir un T-shirt trop grand pour elle et se fit une jupe avec le reste de son sari. Une tenue un peu vacancière, mais elle ferait l’affaire le temps qu’elle passe chez elle prendre quelques vêtements supplémentaires. Quelque chose lui disait que l’hôtel allait être son lieu de séjour un petit moment encore. Même si passer chez elle la laissait un peu réticente ... elle ne souhaitait pas rentrer chez elle. Pas après ce qu'il s'était passé.
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| | | Connor O'Brien
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Ven 15 Mar - 19:18 | |
| Connor remarqua cette lueur malicieuse dans ses yeux lorsqu'il la gratifia d'un sourire colgate en lui demandant des points. Ouais, tout était prétexte à gagner des points avec lui, mais au fond, Connor n'attendait rien d'Alisha. Le lycan se permit de lui voler un baiser et alla ouvrir sa valise pour prendre des papiers et s'installer sur le bureau de la chambre. Dès qu'il mit le nez dans ses documents, son loup grogna en lui. Probablement que ça lui rappelait tout le temps que l'humain allait devoir partir sous peu. Décidément, sa lubie pour cette louve était puissante et elle influençait même l'humain, qui avait un certain contrôle de sois sur ce point. Il avait fallu qu'il trouve une compagne en Inde, loin de l'Amérique. Connor avait du mal à comprendre le raisonnement de son loup, bien qu'il doute de la rationalité de celui-ci. Avec les années, Connor finira bien par comprendre sa bête et ses plans impossibles. L'homme d'affaire savait que son départ allait attiser la colère de celle-ci, mais c'était sa vie avant la sienne. Il allait s'en sortir, non? Enfin, il espérait que ce ne soit pas trop douloureux. Alisha lui demanda des explications sur ses pertes de mémoires. Probablement que sa louve l'avait beaucoup influencé hier pendant leurs ébats. Connor savait que ce n'était pas du tout les chaleurs lunaires. C'était différent lorsque son loup les subissaient. Certes, il avait fortement influencé ses actions hier soir, mais il n'avait pas été guidé par cette fièvre caractéristique aux chaleurs lunaires. Son loup avait juste voulu se rapprocher de sa louve. Compte tenu de l'incompétence de la meute de New Delhi, Connor allait l'informer sur ce point primordial. Il repensa à cet individu qu'ils avaient croisé, ce haut gradé. Si un des hauts gradés réagissaient comme ça, il n'osait même pas imaginer l'Ulfric. Connor ne voulait pas le rencontrer ou il allait probablement lui arracher la tête. Désireux de ne plus penser à cela, il répondit à Alisha :
-C'est probablement ta louve qui a prit le contrôle. Je présume que c'est ça vu que lorsque tu te transformes, tu as des pertes de mémoire. Tu m'as légèrement malmené la peau avec tes ongles d'ailleurs.
Après un autre sourire en coin, il attrapa d'autres documents, en se disant qu'il devra aller dans une bibliothèque quelconque au courant de la semaine. Ça lui rappelait lorsqu'il était étudiant il y a de cela de nombreuses années. Il ne s'ennuyait pas de ce genre de nuit blanche. Il décida de lui parler aussi d'une autre chose plutôt capitale, qu'elle devait savoir. Ça passerait mieux venant de lui que des loups de sa meute. Il voulait lui éviter une fièvre de sang qui pourrait lui être fatal. Un Ulfric se devait d’éliminer le loup qui continuait de perdre le contrôle après un an de lycanthropie. Certains appliquaient plus ou moins cette règle, surtout quand c'était la vie d'une louve qui était en jeu. Connor se lança, se disant que c'était utile qu'elle sache l'existence de cette importante facette du loup.
-Il y aurait pu avoir une autre hypothèse, qui expliquerait pourquoi ta louve a prit le contrôle, mais je sais que ce n'est pas ça. Je crois que c'est tout de même important que tu le saches. A chaque pleine lune, les loups ont ce qu'on appelle des chaleurs lunaires. Le lycan doit chasser et ensuite se trouver une compagne ou un compagnon pour assouvir ses pulsions. Connor eut un sourire forcé. Comme tu le constates, même les loups les plus sympas ont parfois des envies plus ou moins nobles. Le but c'est de les contrôler.
Alisha avait attrapé son sari en lambeau et Connor se passa la main dans les cheveux en riant. Ouais, disons qu'il avait prit les grands moyens. Le lycan se dit qu'ils devront repasser chez elle pour ramener quelques vêtements qui lui appartenaient. Conscient qu'elle n'avait peut-être pas le goût d'y retourner, Connor ne voyait aucun inconvénient à ce qu'il le fasse lui-même. S'il tombait sur un loup de sa meute et qu'il se montrait hostile, il allait se défendre. Pour le moment, Connor devait bosser, même s'il n'avait pas du tout envie. Les minutes s'écoulèrent, pendant que l'homme d'affaire calculait et remplissait des papiers. Il finit par déposer son crayon et se frotta les yeux. Il avait du mal à se concentrer. Il se leva et sortit sur le balcon pour fumer une cigarette. Il devrait vraiment arrêter de fumer autant. Il se tourna vers Alisha :
-Tu veux que je sorte te trouver un nouveau sari? |
| | | Alisha Ghadavi
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor Mar 26 Mar - 11:18 | |
| Alisha resta allongée dans le lit aussi longtemps qu’elle le pouvait. Autant profiter de pouvoir faire sa paresseuse pendant que son compagnon travaillait. N’ayant même pas recontacté l’employeur lâchement abandonné pour cause de transformation non prévue en loup, -dont elle remerciait au passage Connor pour son intervention- elle se disait que son travail était parti en fumée. Se mettre en quête d’autre chose à faire allait lui prendre du temps, même si elle savait pertinemment qu’elle se reconstruisait peu à peu et que le temps allait lui sembler long. Pourtant, elle n’aurait pensé retrouver en premier quelqu’un en qui elle pourrait trouver un appui pour l’aider. Certains trouveraient la chose précipitée, mais Alisha n’en était pas encore à se marier ou s’engager avec cet homme. Il ne s’agissait que de passer du temps avec lui et de profiter de ses instants éphémères sans retour. Même si elle espérait vainement, elle ne croyait pas qu’un futur pourrait être possible à tous deux. Cette distance qui les séparait ne tarderaient pas à refaire de même, quand chacun reprendrait sa route. Pour ne pas être prête à quitter New Delhi, l’indienne se doutait qu’il devait être de même pour Connor et sa chère Amérique. Désormais un peu plus habillée, la jeune femme écouta les nouvelles explications de l’homme à propos de sa condition de loup et en eut peur, probablement par crainte d’enchainer les amants sans même s’en rendre compte. Pas volage pour un sous, la jeune femme ne voulait pas devenir celle dont beaucoup profiteraient de par son inexpérience en tant que louve. La meute de New Delhi en était facilement capable et Alisha, pour ne pas leur faire confiance, aux uns comme aux autres, reçut un nouvel argument pour quitter ceux qui l’avaient assouvie sans même lui demander son avis.
« Est-il possible de contrôler ce genre de pulsions ? »
Elle espérait sous peu pouvoir garder le contrôle de son loup du mieux qu’elle le pourrait, tout en évitant la meute au maximum. Ils commençaient déjà à s’impatienter, se demandant pourquoi elle leur échappait, elle le sentait. Sinon, jamais elle n’aurait recroisé cet homme là, jamais il ne serait venu jusque chez elle pour lui demander des comptes. Maintenant que Connor était intervenu, il s savaient qu’elle n’était pas seule. Ce dont ils semblaient capables, elle l’ignorait complètement. Une chose demeurait certaine pourtant : si ils la croisaient, elle risquait gros.
« J’ai ce qu’il faut chez moi, et puis il faudrait bien un jour que je rentre. Je ne vais pas passer ma vie dans un hôtel » répondit-elle.
De toute évidence, il repartirait un jour et elle devrait faire face elle-même à ce genre de problème, même elle n’avait relativement aucune idée de la manière de procéder. Déménager était la première option mais avec quels moyens, surtout qu’elle ignorait comment faire preuve de discrétion pour que personne ne puisse la tracer. Retourner chez ses parents peut-être mais elle ne souhaitait pas qu’ils leur arrivent quelque chose. Son père d’ailleurs ne cessait de lui demander de revenir depuis qu’elle avait perdu son mari. Encore vieille école, il considérait qu’une femme ne devait pas vivre seule, s’exposant aux dangers. Désormais sous l’aile de son père, Alisha n’avait pourtant de cesse que de s’éloigner de lui. Il ignorait tout de ce qu’elle était devenue, et même si le surnaturel faisait partie de l’héritage familial, Alisha ne semblait pas prête à annoncer pareille nouvelle. Pas encore. Sortant du lit, elle se dirigea vers l’américain en pleine réflexion et entoura ses bras autour de son cou. Se penchant pour l’embrasser alors qu’il était en pleine concentration sur son travail, elle se dit être une perturbatrice hors pair.
« Comment fais-tu pour effacer tes traces ? Après je te laisse travailler, promis. »
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| Sujet: Re: Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor | |
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| | | | Sometimes it's hurt, sometimes it helps - PV Connor | |
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