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| Seule à la morgue ! Ou peut-être pas, en fait ... (Scénario) | |
| Morgane G. Vidal
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▌A débarqué le : 17/01/2013 ▌Parchemins : 150 ▌Quantité de sang disponible : 21811 ▌ Code couleur : #0066FF ▌Age du personnage : 29 ans ▌Rang : Psychopompe de la Nouvelle-Orléans ▌Job : Médecin légiste
| Sujet: Seule à la morgue ! Ou peut-être pas, en fait ... (Scénario) Jeu 24 Jan - 16:49 | |
| - Citation :
- Il est tard, et tu es seule... L'horloge de la morgue indique les vingt-trois heures passées, et ton service est presque terminé. Le temps de terminer ce que tu fais, et enfin tu peux partir. Seulement, au moment où toutes les lumières s'éteignent, un grand bruit retient ton attention, venant du fond de la salle, là où trônent deux ou trois cadavres encore empaquetés sur leurs brancards provisoires, et où les "tiroirs" métalliques sont hermétiquement clos. Un bruit sourd, suivi d'un deuxième à quelques secondes d'intervalle. Puis le silence absolu.
Seule à la morgue, comme bien souvent, en train de faire des heures supp'. Voilà ce à quoi j'occupais ma soirée. Mes collègues s'étaient déjà barrés, mais mon "client" s'était montré un peu plus difficile que les leurs ... Oh, non pas que ça me déplaisait vraiment. J'avais la salle pour moi toute seule, personne pour me faire les gros yeux en réponse à un de mes traits d'humour que la plupart jugeaient malvenus ou dénués de tact, pour ne pas dire carrément psychotiques. Et puis je pouvais tranquillement accomplir les rites appropriés, si besoin, au lieu de devoir le faire à la sauvette. Pas de trouble-fête, du calme, du travail ... je ne voyais pas de quoi j'aurais pu me plaindre ! Je quittai un instant des yeux la pauvre gamine dont je venais de finir l'autopsie pour regarder l'horloge. 23 heures 10. Mon service était déjà terminé depuis longtemps. Je m'étirais en gémissant. Il était grand temps que je m'accorde une bonne pause de quelques heures, avant d'enchaîner avec mon travail de nuit ... Je jetai un dernier coup d'oeil à l'adolescente qui reposait sur la table. Il me fallait encore attendre l'analyse toxicologique, juste au cas où, mais je n'avais pas le moindre doute sur ce qui avait causé sa mort. Overdose. Mais pas d'une drogue humaine ... Du V. Les symptômes caractéristiques. Je soupirai en secouant la tête. C'était la troisième de la semaine. Encore un vampire qui foutait n'importe quoi avec son sang. J'en venais parfois à comprendre les actions des chasseurs. Oh, ce n'était pas tant le côté meurtrier qui me dérangeait, que le boulot qu'ils me rajoutaient avec leurs bêtises ... Secouant la tête à nouveau, je rangeais le corps dans l'un des tiroirs. J'ôtais mes gants et mon masque, les balançais d'un geste à la poubelle et libérais ma chevelure du bonnet qui l'emprisonnait. J'en avais finit pour ce soir. Je fis rouler ma tête sur mes épaules, et, alors que j'atteignais la porte, je m'immobilisai un instant. Un mauvais pressentiment me nouait les entrailles. Je n'arrivais pas exactement à mettre le doigt dessus, mais impossible de m'en défaire. Je finis par hausser les épaules, dans un geste plein de dérision à mon égard. J'avais depuis longtemps passé l'âge d'avoir peur des monstres planqués dans le noir ! Ma main actionna alors l'interrupteur, et j'ouvris la porte pour sortir afin de rentrer chez m... BOUM. Je m'immobilisai sur place. Un bruit sourd venait de retentir, provenant du fond de la salle. Pour un peu, j'aurais cru à une blague stupide d'un collègue ... Sauf qu'ils étaient tous partis ! BOUM. Je n'y voyais rien, en plus. Je n'étais pas nyctalope, moi ! Je tâtonnai à la recherche de l'interrupteur. Clic. Rien. Clic-clic. Toujours rien. Manquais plus que ça, hein ! Les plombs choisissaient toujours le pire moment pour sauter, c'était l'une des meilleurs applications des lois de Murphy. Nouveau soupir de ma part. Avec comme seule source d'éclairage mon téléphone portable, je me tournais vers la source du bruit. Le coin où l'on plaçait les nouveaux arrivants, encore emballés. Désormais silencieux. Je pris une profonde inspiration. Une petite voix dans ma tête me braillait de toutes ses forces de déguerpir, de m'en aller. Mais il fallait que je sache. Cet endroit était sous maresponsabilité, après tout ... Je m'approchais lentement des tiroirs concernés. Ils étaient clos, pourtant ... De manière hermétique. Mais bon sang, ils n'avaient tout de même pas fait ça ... mes collègues n'avaient pas pu enfermer quelqu'un de vivant là-dedans ? Je m'éclaircis la gorge, tendis la main jusqu'à toucher l'armoire de métal et toquai, comme si j'avais eu affaire à une vulgaire porte. - Dites ... ya quelqu'un, là-dedans ?Ridicule, je le savais. Mais vous, vous auriez dit quoi à ma place ? |
| | | La Brume
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▌A débarqué le : 07/08/2012 ▌Parchemins : 27 ▌Quantité de sang disponible : 22509
| Sujet: Re: Seule à la morgue ! Ou peut-être pas, en fait ... (Scénario) Ven 25 Jan - 14:35 | |
| Dans le noir, tous nos sens autres que la vue sont projetés à un niveau inhabituel. Ta perception est troublée, des bruits étranges montent ici et là dans les ténèbres, et il te semble même à moment donné que quelque chose te frôle. Tu as beau chercher, tu ne perçois pas la présence d'esprit, pas plus que d'habitude, pas agités comme ils pourraient l'être. Des bruits de pas te parviennent, discret, jusqu'à ce qu'un grand fracas éclate, son caractéristique d'instruments chirurgicaux tombant sur le sol.
Soudainement, les lumières se rallument dans un cliquetis rassurant, une à une, laissant une lumière crue réinvestir les lieux. Premier coup d’œil, la gamine que tu viens juste de finir d'examiner a quitté sa place. Deuxième coup d’œil, elle se trouve à ta droite, à deux pas de là, et te fixe d'un air vide. Elle ouvre la bouche, et quelques mots semblant provenir d’Outre-tombe s'en déversent. "Où as-tu mis mon frère ?" Au même instant, d'autres coups. Deux, trois, quatre. Puis de nouveau un silence morbide.
L'adolescente ne semble pas agressive à ton égard, et se dirige d'un pas trainant vers l'un des tiroirs, posant sa main sur l'un d'eux. En ayant prêté un peu plus d'attention à l'origine des coups, tu peux t'apercevoir qu'effectivement, il est possible qu'ils provenaient de ce tiroir-là. Elle fixe le morceau métallique, les deux mains posées dessus, le front collé sur le tiroir au-dessus. Seulement, tu peux parfois sentir son regard qui se pose sur toi, discrètement, avant de revenir sur la cible donnée.
Quelque chose plane dans l'air, quelque chose d'étrange... Tu ne sais pas réellement quoi, mais cela laisse une odeur de mort sur le bout de la langue...
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| | | Morgane G. Vidal
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▌A débarqué le : 17/01/2013 ▌Parchemins : 150 ▌Quantité de sang disponible : 21811 ▌ Code couleur : #0066FF ▌Age du personnage : 29 ans ▌Rang : Psychopompe de la Nouvelle-Orléans ▌Job : Médecin légiste
| Sujet: Re: Seule à la morgue ! Ou peut-être pas, en fait ... (Scénario) Lun 28 Jan - 1:39 | |
| Voilà qui promettait ... l'obscurité, le fracas causé par la chute de mes instruments chirurgicaux, les bruits de pas, la sensation persistante d'avoir été frôlé par quelqu'un ... ou quelque chose ... pour un peu, je me serais cru dans un de ces bon vieux films d'horreurs dont raffolait tant les gens ! Sauf que c'était malheureusement bien réel ! J'eus beau tourner la tête dans tous les sens , pas moyen d'entrevoir la moindre aura. Que dalle au niveau des esprits ... mais alors, qu'est-ce que ça pouvais bien être ? Et voilà que la lumière de mon portable cessait aussi de se propager ! Sorcellerie à l'oeuvre ? Probablement. Je n'aimais pas ça du tout ! Désarmée, sans le moindre composant pour sortilèges ...
Et voilà que la lumière se rallumait, sans le moindre signe annonciateur. Et devinez ce que j'aperçut ? Une table vide. Ma table. Envolé, le cadavre dont je venais de finir l'autopsie. Ou, pour être plus exact, le voilà qui déambulait sur ses deux jambes, et qui me regardait fixement. Mes derniers doutes à son sujet s'envolèrent lorsque j'entendis sa voix. Je connaissais ce ton, inimitable. Celui d'une âme ramenée de l'au-delà ... Bon sang. Le résultat logique de l'équation suivante : sorcellerie + cadavres encore frais = de gros soucis. On avait forcé son âme à réintégrer son corps. Un acte abominable, aux yeux de la psychopompe que j'étais ! Et tadaam, voilà que les coups frappés contre le métal reprenaient. De l'intérieur du tiroir auquel s'intéressait l'adolescente. De là à faire le lien avec le "frère" que celle-ci recherchait, il n'y avait qu'un pas, que je m'empressais de franchir !
J'avais beau ne pas apprécier, et de loin, l'étrange scène dont j'étais le témoin, les regards que me jetait par moment l'adolescente, et ce ... cette odeur, atmosphère, ambiance (appelez ça comme vous voulez, mais ça restait mortifère au plus haut degré), je ne pouvais pas ficher le camp. J'avais devant moi une âme maltraitée, voire deux. Impossible de fuir mon devoir. Vous avez déjà essayé de vous arrêter de respirer, d'ordonner à votre coeur de cesser de battre ?
Je m'approchais, lentement, sans gestes brusques, les mains bien en évidence. Oui, ce n'était pas loin de l'approche d'une bête sauvage ! Ma cible ? Le registre. Je n'étais pas là, quand ils avaient amené les derniers arrivants. Et ce que je lu à la bonne page ne m'apporta aucun réconfort. C'était bien son frère.Décédé à quelques heures d'intervalle. Hypothèse probable, d'après mon collègue : suicide. Que faire ? Le libérer ? Et un mort-vivant de plus sur les bras, un ! D'un autre côté, si elle finissait par s'énerver ... Dilemme, dilemme ... Non. Je devais d'abord me faire une idée de la situation. Faussement détendue, je pris mon habituel ton neutre, vide d'émotion.
- Elizabeth, tu ne devrais plus être ici. Navrée de te l'apprendre, mais tu es morte. Ton frère aussi. Il n'y a plus rien pour vous, dans ce monde. Alors pourquoi es-tu revenue ? Comment ?
Tout en discutant, je révisais mentalement les sortilèges à ma disposition. Sans le moindre petit composant à portée de main, ça allait être un peu tendu ... Et rien comme arme vraiment efficace contre un zombi hostile à portée de main. Les scalpels, scies, et autres instruments chirurgicaux, ça manquait sérieusement de puissance de frappe !
- Recule. Je peux ouvrir le tiroir, mais tu dois reculer d'abord. D'accord ?
J'espérais qu'elle le ferait. Je ne pouvais pas me risquer à libérer son frangin, avec elle dans mon dos, prête à me sauter dessus aussi sec. Je n'étais pas suicidaire. Non pas que la mort me fasse vraiment peur, mais je n'étais pas encore lassée de mon séjour ici-bas. Et puis, j'avais encore trop de travail pour me laisser avoir par l'oeuvre d'un nécromancien. Rien qu'à l'idée qu'il puisse y en avoir un dans les parages, mon sang s'échauffa aussi sec. Voilà bien l'une des rares choses qui ne pouvait pas me laisser indifférente. Jouer avec les âmes, les esprits, les défunts ... Je serrais les poings. Malheureusement, je n'avais pas la moindre idée du responsable. Sinon, je me serais fait un plaisir de lui faire payer son acte infâme dans la douleur ... |
| | | La Brume
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▌A débarqué le : 07/08/2012 ▌Parchemins : 27 ▌Quantité de sang disponible : 22509
| Sujet: Re: Seule à la morgue ! Ou peut-être pas, en fait ... (Scénario) Mar 5 Fév - 21:43 | |
| La petite ne répond rien, se contentant de te fixer de ses yeux morts, toutefois en écoutant tes directives. Elle fait un pas en arrière, puis deux, puis trois, te laissant l'espace jugé nécessaire afin de te laisser opérer. Elle reste en retrait, et ne bouge pas. Au moment où tu ouvres le tiroir, quelque chose te dit que tu n'aurais pas dû faire ça. Et pourtant, c'est trop tard. L'impression de magie présente dans l'atmosphère était en réalité prisonnière de ce lieu confiné, et la créature présente à l'intérieur commence à sortir, sans ne se montrer pourtant agressive. Nul doute, c'est un nécromancien. Très pâle. Et la babiole présente à son cou contient un sort à l'apparence puissant, puisque toute la magie contenue dans l'air semble s'y concentrer. "Merci, mademoiselle." Sa voix est profonde, rocailleuse. Il se lève, te fait face tout en te dépassant d'une bonne tête. "Et pourtant..."Un fin sourire s'arrache à son joli minois. Un grand blond aux yeux verts, frôlant le voile de la trentaine. Il ne semble pas très musclé, mais dégage un charisme important, quelque chose d'inquiétant. "Il me tarde d'aller goûter ce festin qui m'attend dehors..." Soudainement, ses lèvres s’entrouvrent, et des crocs t'apparaissent, tranchants comme deux lames de rasoir. Un vampire tout juste transformé, dont la soif est insatiable. Il lève un bras, et son zombie de petite sœur se jette sur toi, tentant de te griffer et de te mordre. Heureusement, la gamine n'est pas bien vif, manque de force à cause de son aspect frêle aux abords de l'anorexie, et ses mouvements ne sont pas véritablement coordonnés. Le grand frère, lui, a profité de la distraction pour prendre la poudre d'escampette, et filer droit hors de la morgue. Et déjà, tu peux entendre un cri venant du couloir. Mieux vaut ne pas trop le laisser trainer dans les parages sans surveillance, au risque d'avoir un énorme scandale sur les bras... Rien qu'en parvenant à sortir, un de tes collègues mourant, la gorge déchiquetée, gît dans le couloir non loin de la morgue. - Citation :
- Pour la description de l'hôpital, là où se trouve les lieux, le nombre de porte, les couloirs et tout le tralala, je te laisse t'en charger et je m'y accommoderai, puisque j'imagine qu'étant donné que ton perso y taffe, tu dois te faire une petite idée particulière des lieux
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| | | Morgane G. Vidal
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▌A débarqué le : 17/01/2013 ▌Parchemins : 150 ▌Quantité de sang disponible : 21811 ▌ Code couleur : #0066FF ▌Age du personnage : 29 ans ▌Rang : Psychopompe de la Nouvelle-Orléans ▌Job : Médecin légiste
| Sujet: Re: Seule à la morgue ! Ou peut-être pas, en fait ... (Scénario) Lun 11 Mar - 14:50 | |
| Oups, la belle boulette ! Et une de taille, en plus ! En même temps, comment aurais-je pu me douter que le frangin se trouvait être un vampire et un nécromancien par la même occasion ? Être une sorcière ne signifiait nullement qu'on était omnisciente ... Et, de fait, je restai tétanisée pendant de précieuses secondes, tandis que mon cerveau s'efforçait d'assimiler ce que mes yeux étaient en train de lui transmettre. La puanteur de la magie nécromantique concentrée dans le tiroir d'où mon invité venait de s'extirper n'arrangeait rien ...
Si les choses avaient été différentes, j'aurais pu finir en vulgaire thermostat pour vampire. Si la gamine avait été un poil plus coordonnée, un chouïa plus vive et forte, si mes réflexes n'avaient pas pris le dessus sur ma surprise ... Dès que je sentis le contact des mains de la fillette sur mon corps, l'instinct de survie pris le dessus. Mon coude partit aussitôt dans ses côtes, l'obligeant à rompre le contact en dépit de l'absence de douleur. Je me dégageai et, après l'avoir agrippée par les épaules, la plaquai avec violence contre l'armoire à cadavres proche. Un bruit de porte retentit. Instinctivement, je tournai la tête, pour apercevoir le vampire qui filait en douce. Et merde.
La douleur éclata dans ma main. Ma "patiente" avait profité de la distraction pour me mordre avec sauvagerie. La colère, la souffrance et l'adrénaline décuplèrent leurs effets respectifs, et je la chopai par le crâne avec ma main libre pour une nouvelle rencontre avec la paroi métallique, parvenant à la faire lâcher prise. Et puis une deuxième fois, et une troisième, avant que je ne parvienne enfin à récupérer mes esprits. Il était inutile d'espérer tuer un zombi de la sorte, et je le savais pertinemment. Le seul espoir consistait à "convaincre" son nécromancien de frère. Mais je pouvais au moins m'assurer qu'elle ne vienne pas me traîner dans les pattes ...
-Morte tu es, morte tu resteras. A jamais étendue, le souffle de la vie t'ayant quitté. A jamais inanimée, ton âme t'ayant désertée. A jamais assoupie, ton esprit ayant trouvé le repos. Que la sombre magie qui t'anime se tarisse, et te laisse repartir pour l'au-delà.
L'incantation résonna dans la pièce tandis que je la répétai, encore et encore, d'une voix morne, mobilisant tout le pouvoir que je possédais. Les effets ne furent pas immédiat. La morte commença peu à peu à s'immobiliser, puis s'arrêta, avant de s'effondrer au sol. Je dus m'appuyer contre l'armoire proche face aux vertiges qui m'assaillaient. J'avais bien cru que je ne pourrais pas arriver à neutraliser ce zombi ! Ce nécromancien était plus puissant que ce à quoi je m'attendais, vu son comportement pour le moins ... puéril. Peut-être son amulette ?
Mais je n'avais pas le temps pour creuser la question. Il fallait que je lui mette la main dessus avant qu'il ne fasse un carnage et que sa soeur ne se relève en prime. Je n'avais tout simplement pas le pouvoir de délier son âme de son corps ... Sa léthargie ne durerait que quelques heures, peut-être moins ... Avisant la boîte à pharmacie non loin, je me fis un bandage de fortune à la main. Puis, rapidement, j'accédais au vestiaire, et surtout à mon casier. Les trois bourses contenant mes divers composants pour sortilèges intégrèrent prestement les poches de ma tenue d'autopsie, de même que mon petit poignard en argent. Maintenant, j'étais prête à jouer au chat et à la souris avec ce satané vampire. Sauf que les rôles n'étaient pas clairement définis. Mais ça, il l'ignorait ...
En sortant de la morgue, je manquai de trébucher sur le corps d'un de mes collègues. Dr ... Home, ou quelque chose comme ça. Il n'avait pas eu de chance, voilà tout. Le vamp' était en train de foutre un joyeux bordel dans l'établissement. Et c'était surtout ça qui me dérangeait. Plus que la mort de mes collègues, qu'au final je n'appréciais pour la plupart qu'avec modération. Aussi je ne marquai pas le moindre instant de pause et repris ma course tout en réfléchissant. Le vampire avait faim, visiblement. Il allait donc chercher à gagner les étages, plutôt que s'enfuir par l'accès souterrain de la morgue. Aussi, au croisement suivant, je bifurquai en direction de l'ascenseur. Qui était encore à mon étage.
J'eus un instant de doute. M'étais-je donc trompée sur sa direction ? Puis j'avisai la trace de sang sur la poignée de l'escalier de service. Génial ... J'allais devoir monter tous les étages à pied ... Cinq étages plus tard, à bout de souffle et toute rouge, j'avisais enfin une nouvelle marque de sang sur la porte. Monsieur avait dû s'essuyer la bouche après son petit en-cas ... Doucement, ma dague dissimulée dans ma manche, j'actionnai la poignée et tirai la porte vers moi. Puis je me faufilai dans le service de pneumologie. Génial ... Peu d'infirmières, beaucoup de patients ... Il n'aurait pas pu faire un pire choix; Enfin, de mon point de vue. Pas du sien ! |
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| Sujet: Re: Seule à la morgue ! Ou peut-être pas, en fait ... (Scénario) | |
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| | | | Seule à la morgue ! Ou peut-être pas, en fait ... (Scénario) | |
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