|
| Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) | |
| |
| Sujet: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Mer 31 Oct - 22:02 | |
| Vittorio Alesi
« We are all burning up in flames »Francisco Lachowski FranciscoGifs • Tumblr Identité Je m'appelle Vittorio Alesi mais on m'appelle Vitto. J'ai 544 ans, j'en fais 20. Je suis né le 4 mais 1468 à Florence et je suis italien, avec des origines italiennes. Je suis un vampire bisexuel et je suis second du clan Alesi.
Capacité Spéciale ; Vittorio est doté d'une capacité remarquablement utile lors d'un affrontement. Un simple regard peut provoquer une paralysie sensorielle temporaire permettant d'entraîner une perte de repère complète. Il est apte à décider si son pouvoir affecte un seul des cinq sens ou s'il en touche plusieurs. Ainsi la victime peut ainsi perdre de vue le jeune Vittorio tout en continuant à l'entendre et à sentir son odeur. Un petit jeu sadique qui amuse beaucoup le vampire qui sait redoubler de cruauté quand il le faut. Histoire « 100 lignes minimum »▬▬ La vie est une entité si chétive, le moindre souffle virulent du vent lui suffit à disparaître. Notre existence ne tient souvent qu’à un fil, une chimère à laquelle nous voulons nous accrocher pour ne pas dériver et poursuivre ainsi ce beau et long voyage. La connaissance suprême, la réflexion, la perfidie l’attraction aussi, nous sommes les seuls maîtres de notre destin même si nous dépendons tous d’autrui. Des millions et des millions de choix s’offrent à nous, petites personnes vides et ignorantes, c’est notre rôle d’adopter la vie que nous souhaitons. Est-ce le désir de régner et d’ainsi se prétendre important qui nous consume ? Ou est-ce notre grande âme de philanthrope qui nous pousse à chercher la stabilité chaude et rassurante d’un foyer aimant ? Nos existences sont parfois –même souvent- bouleversées par des évènements ou des personnes inattendues. Nos désirs ne sont plus les mêmes que jadis, nos mœurs se retrouvent changées et commence à jaillir une peur irréversible. La peur de l’inconnu, car l’Homme a peur de ce qu’il ne connaît pas. Ce que nous ne maitrisons pas nous effraie au plus haut point comme un saut dans le vide qui se prolongerait durant des siècles. Commence alors la quête d’une chose abstraite pourtant si bénéfique : le savoir. Nous devenons riches de nos expériences mais surtout de nos échecs qui nous endurcissent à chaque fois. Oui, la vie est fragile mais quand la vie t’est devenue éternelle tu ne pense plus que ton existence ne tient qu’à un fil. Tout est plus fort, plus grand comme si tu devenais invincible. J’ai toujours pensé que nous n’avions qu’une seule et unique vie mais c’est quand elle m’a mordu que je me suis senti renaître comme le phénix de ses cendres. Je ne conserve que très peu de souvenirs de mon enfance italienne à Florence, la ville d’où tout émanait. Il faut aussi dire que ma venue au monde remonte au XVème siècle. J’ai eu l’immense privilège de voir le jour dans le siècle ultime de la connaissance et du savoir, les idées fusaient de toute part de l’Italie et le mouvement commençait à s’infiltrer dans le reste du vieux continent baignant les nations d’une nouvelle lumière. C’était la Renaissance. Les érudits de l’ancien Empire romain d’Orient, qui s’était effondré il y plus de dix ans pris par les envahisseurs turcs, venait constituer une nouvelle élite intellectuelle de Florence. Notre Renaissance éblouissait tout ce qu’elle touchait. L’art avait pris une nouvelle teinte, la perspective ajoutait de son génie sur les peintures qui ne s’en retrouvait que plus rayonnante. Tout ce dont je me souviens c’est d’une maison luxueuse logée sur les collines brûlantes et ensoleillés de Florence, véritable vivier de l’art nouveau et du savoir. Ma mère femme typique italienne d’une douceur sans égale mais pourtant d’une force de caractère impressionnante était le modèle parfait de la femme qui avait réussi. Son mariage avait été un véritable triomphe, un orfèvre ? Elle n’aurait pas pu mieux se place étant donné ses origines quelques peu modestes. Elle nous avait enseigné –à moi et mes sœurs- le goût des belles choses. Adoratrice de l’art, c’est elle qui m’avait transmis sa passion sans limite pour la peinture. Un simple portrait pouvait la bouleverser pendant des heures, les lignes du tableau la fascinait, la finesse d’un trait pouvait l’émouvoir presque jusqu’aux larmes. Elle était ce qu’il pouvait se faire de plus intelligent et de raffinée durant toute mon enfance. C’était elle ma lumière. Elle a finit par s’éteindre emportée par la maladie de la pierre, impitoyable. Ce n’était pas notre complicité qui nous étouffait, j’avais juste entretenu une profonde admiration pour cette femme forte. Dès la mort de la figure maternelle dans notre maisonnée, le patriarche arbora une image beaucoup moins douce. Envoyés en nourrice puis reniés jusqu’à notre quatorzième année, mes sœurs et moi seul enfant mâle de la famille avons découvert les joies d’une vie de privations et de punitions. Ce ne fut pas la période la plus rayonnante de nos existences néanmoins nous pouvons nous estimer heureux de ne pas avoir été livré à la débauche et la misère de certains quartiers de Florence. ▬▬ Ma quatorzième année sonna comme l’année de la mutinerie, la figure paternelle avait pris la décision de faire revenir son seul et unique fils dans le but d’en faire un des orfèvres les plus prestigieux de Florence, la longue lignée des orfèvres de cette famille devait continuer à subsister. C’était devenu une véritable tradition, chaque père passait le flambeau de son savoir à son garçon dont la seule charge était d’entretenir l’image prospère de cette fabrique familiale. Il est vrai que la minutie et la beauté du travail de mon père m’avait toujours fasciné mais je tendais à penser que mon rôle n’était pas celui d’orfèvre mais plutôt celui de penseur. J’étais animé par une brûlante passion qui me dévorait chaque nuit et chaque jour m’emportant alors dans un doux ouragan de savoir. J’étais en quête de la connaissance ultime : celle de l’homme. Je m’interrogeais sur tous les petits mécanismes qui composaient l’être humain, mon étude était peut être approximative pour mon jeune âge, je n’étais pas encore proprement un homme. J’essayais par tous les moyens de trouver l’appui dans les textes des grands philosophes tels qu’Aristote, Platon, Socrate ou Démosthène. Cependant il m’arrivait d’entrer dans une sorte de transe due à une réflexion intense. Quand mon esprit se heurtait à un sujet épineux, je ne maitrisais plus ma pensée. Je divaguais en cherchant vaguement des réponses tout en sachant pertinemment qu’il n’y en avait pas ou bien qu’il en existait des centaines d’autres que la mienne. Ma passion pour la philosophie mais aussi pour l’art était loin d’être au goût de mon patriarche. Cependant je continuais à l’entretenir en secret dans les murs épais de me chambre à m’interroger sur la nature même de l’homme. Je nous revois encore assis l’un en face de l’autre devant un diner maussade, moi perdu dans le fil de mes réflexions pendant qu’il me contemplait d’un œil mauvais. Une assiette vide trainait devant lui sur cette table d’un bois incroyablement sombre provenant surement d’une forêt noire et sombre. J’avais lutté pendant toute la durée de ce repas pour ne pas divaguer dans ce que j’appelais à l’époque « mon exutoire », je m’étais même efforcé de converser le plus possible avec mon père. J’avais seize ans maintenant, mes sœurs nous avaient rejointes mais le repas n’était pas pour les femmes. Elles mangeraient après, telle était la politique misogyne que mon père pratiquait à l’époque. J’étais donc seul avec lui, face à face. Son expression se mua en un profond mépris puis ne tenant plus il lâcha : « Les hommes ne pensent pas, ils agissent. Arrête dont de te comporter comme si tu étais une femme. ». Sa réplique acerbe acheva et rendit encore plus glaciale l’ambiance générale du repas. Je voyais rouge. Moi, Vittorio, traité de gueux par mon propre père pour le simple fait de m’interroger sur les gens de son espèce. Quelque chose de noir naquit en moi, une idée sombre et malsaine qui n’attirerait vers moi que les foudres. Une envie de défier son pouvoir tyrannique pour rétablir enfin l’ordre des choses. Il avait attaqué ma fierté avec beaucoup trop de véhémence pendant plusieurs de mes jeunes années, mais ce soir cet affront se révéla être celui qui fit tout exploser. Pendant que j’implosais en moi-même je pris soin de ne rien laisser transparaître sur mon visage. Un fin sourire vint se dessiner à la commissure de ses lèvres aussi énigmatique que le sourire d’une certaine Mona Lisa qui lui vaudra une renommée universelle bien des années plus tard. Impulsif comme j’étais je ne pouvais pas encore une fois me laisser piétiner par cette figure d’autorité qui n’en était plus une pour personne. Je ne réfléchis même pas une seule seconde avant de lui répondre avec un ton défiant : « Ce n’est pas tant l’identité sexuelle qui fait la qualité de l’Homme ni même cette dernière qui lui vaut son prestige. C’est par sa pensée que les plus belles choses se créent. Tu as beau être persuadé que tu es un homme plein d’idées tu n’es qu’un suiveur parmi tant d’autres. Tu as autant de qualité que le plus stupide des valets. ». Sa réaction se fut vive, un coup partit dans ma direction sans même que j’ai pris le temps de m’en apercevoir. Son poing s’abattit violemment sur mes pommettes me faisant ainsi basculé sur un tapis persan moelleux qui empêcha un nouveau choc. Alertées par le cri guttural que mon père venait de pousser, mes sœurs entrèrent avec fracas dans la salle de diner toutes essoufflées. Une vive douleur embrasa ma joue mais je préférais ne rien montrer par peur de paraître faible à nouveau, ma dignité venait d’être réduite à néant. La faute était impardonnable malgré le regard désolé que me lance mon père. Il était temps pour moi de tirer ma révérence de ce monde qui ne me correspondait pas, je n’étais pas un membre intégré de cette famille. Ma mère avait été la seule personne qui me ressemblait un tant soit peu, maintenant elle était morte. Je n’emportais rien avec moi, j’avais pris la décision de tout abandonner. Je me souviens encore des pleurs des mes petites sœurs me suppliant de ne pas nous quitter ; elles n’avaient pas la volonté ni même le souhait de se retrouver seules avec pour seule famille un père violent et misanthrope. Les entendre geindre n’altéra en aucun cas ma décision, quelques minutes plus tard je me retrouvais sans rien écumant les rues de Florence avec pour seul compagnon mon désir de connaître un peu plus les hommes de ce temps. Ce n’est que le jour suivant que je fis sa connaissance, elle, cette femme qui allait changer ma vie à jamais. Suite à mon départ précipité je me retrouvais sans aucun bagage. Comme si je voulais oublier mon identité afin de devenir un nouvel homme. Je voulais prendre un départ sous les meilleurs hospices. Lorsque je suis sorti de la maison, le froid d’une froide nuit d’hiver lacéra mon visage. Je pris la direction du quartier des artistes où se concentrait tout ce qu’il pouvait se faire de plus savant et raffiné dans le royaume d’Italie. Je m’y rendais à de nombreuses reprises lorsque mon père s’absentait de la demeure familiale pour des déplacements. Je menais cette entreprise dans le plus grand secret. Chaque fois l’expérience était aussi enrichissante que la précédente. Le quartier était un dédale de rue chaleureux s’organisant le long d’une gigantesque avenue qu’on appelait « route des savoirs ». Des dizaines et des dizaines de petites boutiques faisait vivre le quartier proposant la connaissance de toutes les civilisations à portée de main. Livres anciens, essais de philosophie, chevalet, cadre et peinture mais aussi outil de sculpture et de poterie étaient les véritables maitres de ce quartier. A mes yeux, c’était un véritable Eden artistique qui devait alors composer ma nouvelle vie. Au premier abord la tâche s’avérait difficile étant parti sans le sou de la villa familiale, j’étais pourtant débrouillard et mon plan était échafauder depuis un long moment. J’avais besoin de quelqu’un susceptible d’apprécier suffisamment mon art et ma pensée pour le financier entièrement. Je voulais un mécène. Le jour il y avait foule de gens riches prêt à payer et entretenir des artistes mais la nuit le quartier perdait toute son agitation devenant une véritable ville fantôme. Bredouille je me dirigeais vers une auberge malfamée pour y trouver refuge. C’est ici que je fis sa rencontre dans la pénombre inquiétante de la nuit, son visage blafard éclairé uniquement par la lune. Cette femme avait quelque chose de terriblement fascinant et respirait l’interdit dans sa robe d’un noir terriblement envoutant. « Pourrais-je vous être d’une quelconque aide ? » manda-t-elle d’une voix innocente qui contrastait avec l’aura sulfureux qui émanait d’elle. La bienveillance ne lui allait guère en cet instant pourtant tous les traits de son visage rappelait la douceur et la pureté de l’être humain. Je ne savais que répondre à cette parfaite inconnue. Devais-je lui exposer ma situation, mon désir et mes envies tout en sachant qu’elle ne pouvait absolument rien faire pour me venir en aide ? Ou devais-je simplement passe mon chemin en oubliant cette rencontre hasardeuse ? « Vous ai-je fait peur ? » ajouta-t-elle avec un petit sourire malicieux. De toute évidence, elle n’était pas une femme comme toutes les autres. « Loin de moi l’idée de vous blessez mais j’ai du mal à croire qu’une femme comme vous puisse m’être d’une quelconque aide. ». Pourtant cette femme le fut, je ne sais par quel moyen elle avait deviné ce que je désirais et elle m’exposa d’un ton clair presque mécanique son rôle. Troublante mais fascinante elle m’offrit tout ce dont j’avais toujours rêvé : un atelier, un foyer et aussi une famille en quelque sorte. Je ne mis par longtemps à prendre ma décision et je la suivis dans son carrosse en direction de la demeure de ma Lady Alesi. ▬▬ La vie chez Lady Alesi était devenue une sorte de routine familière mais pourtant très plaisante. Je passais mes journées entières à peindre les plus belles toiles ou à simplement consigner toutes mes pensées dans un cahier qui me servirait d’appui pour pouvoir plus tard prétendre à la publication d’un futur roman philosophique. Mon art s’améliorait de jour en jour en même temps que ma réflexion devenait plus pointilleuse, je travaillais toute la journée sur ce qui m’avait toujours animé depuis mon enfance. Ilithya tel était le prénom de ma bienfaitrice prenait le temps d’admirer chacune de mes œuvres une fois la journée terminée. Ne me dérangeant pas la journée, sa présence se faisait très rare lorsque le soleil apparaissait, elle se cloitrait dans ses cabinets privés et n’en ressortait que la nuit tombée. Ilithya était une femme très occupée gérant le domaine Alesi comme personne menant aussi bien les affaires artistiques que la vie mondaine italienne. J’étais conviée à chacune de ses réceptions chose qu’elle ne faisait pas avec les autres artistes, notre complicité n’était pas seulement artistique elle touchait bien plus de domaine encore. De bienfaitrice ma Lady Alesi devint très vite mon amante, je ne partageais plus seulement sa villa je partageais aussi désormais sa couche. Je ne qualifiai pas notre relation comme une relation amoureuse, il y avait seulement une attirance indéniable entre nous et ce depuis notre rencontre. Malgré sa présence inexistante pendant la journée c’est lors de nos rencontres nocturnes qu’évoluait notre relation. Un véritable attachement nous liait profondément mais au fil des mois nous nous étions rendu compte que ce n’était pas sur le plan charnel que nous étions le plus proche. Nous n’étions pas faits pour être amants, elle me voyait un peu comme son fils adoptif et mois plutôt comme une mère. Nous commettions depuis le début un inceste monstrueux. Nos rendez-vous nocturnes n’étaient plus qu’entièrement artistiques et philosophiques. Nous nous étions installés dans cette routine pendant des mois et des mois. La journée j’étais seule et mon cerveau divaguait. Vint le temps des premières interrogations. Pourquoi ne venait-elle jamais me rendre visite la journée ? Pourquoi ne mangeait-elle jamais en ma compagnie ? Pourquoi s’absentait-elle en plein milieu de la nuit ? Je n’avais pas manqué de remarquer ses agissements étranges depuis le début, je pensais qu’il s’agissait d’une simple affaire de mœurs mais je voyais bien la manière dont elle retournait dans sa tanière, son visage exprimait la tristesse. J’avais essayé de la convaincre de rester mais rien ne pouvait y faire, retourner dans ses cabinets semblait tenir plus d’une obligation vitale que d’une question de gestion du domaine. Des idées sordides me traversaient l’esprit, je devais étancher ma soif de curiosité et percer le mystère Ilythia. J’ai donc commencé à mener une petite enquête auprès des nombreux domestiques de la demeure Alesi lors de mes longues journées en solitaire. Je m’échappais pendant quelques heures de l’atelier où les autres artistes peignaient dans une ambiance presque scolaire, ils ne remarquaient rien trop hypnotisés par leur toile. Je me souviens avoir tout essayé afin de découvrir les secrets de cette femme : interroger sa dame de chambre, demander au cuisinier, j’avais même tenté de m’introduire dans son cabinet privé en vain. Les domestiques avaient tous la même surprise sur leur visage, ils se contentaient de me regarder avec mépris puis ne me répondaient rien au final me laissant dans l’ignorance la plus complète. Son regard s’attarda longtemps sur les traits fin du visage de mon tableau, elle devenait comme absorbée par le teint de porcelaine de cette femme dont elle ne connaissait absolument pas l’existence. Ces yeux en amande d’un marron classique mais profond, ces boucles brunes interminables et ce petit nez qui rendait fou presque la moitié des gentilshommes de Florence ; ma sœur rayonnait de mille feux sur ce tableau. Mon coup de pinceau avait su être précis aidant à animer les moindres petits détails de son visage angélique qui me manquait tant. Mon départ avait sonné comme la fin des rapports avec tous les autres membres de ma famille, il n’y avait qu’elle qui avait su rester proche de moi. Je recevais de temps à autre une missive de sa part m’informant de ses états d’âmes mais aussi de ses évolutions au quotidien. N’ayant eu aucun mal à bien se placer elle avait désormais une nouvelle vie avec un mari très aimant bien loin de notre affreux patriarche dont elle ne tenait plus à avoir de nouvelles. J’avais tenu à la représenter car il n’y avait qu’elle qui me manquait. Mon ancienne vie était passée aux oubliettes, je voulais tout oublier sauf elle. Je me plaisais à passer sous l’œil expert de Lady Alesi qui était passé maitresse dans le domaine de juger les œuvres d’arts. Nous étions dans l’atelier où se tenaient nos œuvres les plus emblématiques de ses petits protégés. J’ignorais totalement pourquoi ce portrait la fascinait tant pourtant je voyais bien à la manière dont son front se plissait lorsqu’elle étudiait ma peinture que ce visage révélait plus de chose qu’il n’en avait l’air. Nous n’étions plus que trois dans l’immense atelier : elle, moi et mes interrogations. Nié le fait que je continuais à suspecter quelque chose de grave la concernant ne serait que mentir à moi-même. « Il y a tellement de secrets derrière ce portrait Vittorio, c’est époustouflant ! » décréta Ilithya après avoir observé de long en large et en travers ma peinture qui pourtant était tout sauf secrète. Son petit commentaire me désarçonna, mon portrait était tout sauf énigmatique. Il respirait la pureté, j’avais peint ce tableau à cœur ouvert en exposant la vraie beauté des liens familiaux. « Je ne suis pas tout à fait d’avis avec vous Lady, mon tableau est tout sauf secret. Si tel est votre avis, je trouve donc que vous avez alors beaucoup de similitudes ». Je n’avais pas pu espérer meilleure occasion pour lui faire part de toutes mes suspicions, depuis le début de cette semaine je cherchais en vain un moyen de lui poser ces questions. Le sujet était lancé maintenant, elle ne pouvait plus s’échapper comme lorsqu’elle me quittait à l’approche de l’aube. Le moment tant attendu des révélations était peut être arrivé. Percer le mystère Ilythia Alesi relevait peut être de l’impossible mais je voulais la soumettre à un terrible dilemme, mon séjour ici pouvait arriver à sa fin si elle continuait à se comporter comme une véritable énigme. Elle me devait la vérité, voilà des mois que je lui dévouais une confiance aveugle sans jamais lui avoir posé la moindre question. Jusqu’à maintenant. « Je ne vois pas que vous voulez insinuer Vittorio ». Je la sentais se braquer un peu plus à chaque seconde, je venais de toucher le point sensible. Je la tenais et mon obstination m’obligeait donc à ne pas lâcher le morceau. « Si au contraire, je pense que vous savez très bien Ilythia , ne rendez pas la situation ridicule». Je sentis des pas dans mon dos, la présence de Lady Alesi avait disparu. Je ne sentais plus son regard appuyé derrière mon épaule fixant intensément le portrait. Ses pas s’éloignaient un peu plus dans le couloir. Ma seule occasion de lui extorquer la vérité était en train de m’échapper, je n’étais pas prêt à renoncer. Bondissant littéralement de mon fauteuil de velours je me précipitais à sa suite, ma course dans le couloir me semblait interminable puisque je sentais l’importance de chacun de mes pas. Il y avait quelque chose de terriblement dangereux derrière ce secret, j’en avais des frissons. « Vittorio je veux vous restiez en dehors de tout ça » me dit-elle avant même que je sois à sa hauteur. Sa voix trahissait l’anxiété mais surtout la peur. Je n’avais jamais connue ma Lady Alessi aussi faible que maintenant, elle semblait tellement vulnérable et si petite en cet instant. Je la voyais se recroqueviller sur elle-même par crainte de devoir m’avouer ce terrible secret. « Rien de ce vous pourrez me dire ne pourra me détourner de vous, vous le savez bien. Je vous en ai fait la promesse ». En me recueillant si aimablement dans sa splendide demeure m’offrant la sécurité d’un foyer et le moyen de pratiquer mon art sans jamais vivre dans la crainte. Je lui avais faire une promesse : celle de ma reconnaissance éternelle. Quoiqu’elle puisse dire, quoiqu’elle puisse faire je m’étais juré de ne jamais me détourner d’elle. Je lui étais entièrement dévoué, elle qui m’avait sauvé d’un futur se présageant des plus sombres. Rien de ce qu’elle pourrait me révéler n’allait me faire fuir, j’étais prêt à entendre toute la vérité sans jamais la juger. Iliythia sembla en prendre soudainement conscience puis son visage se radoucit, elle venait de réaliser qu’elle pouvait me faire confiance. La crainte était passée. C’est alors que vit le temps des aveux, elle me prit par la main me dirigeant tout droit vers un salon de discussion désert à cette heure si tardive de la nuit. D’un geste démonstratif de la main, elle m’invita à prendre place à ses côtés sur une causeuse soyeuse. Les révélations commencèrent alors. Je ne perdis pas une bribe des mots qu’elle me disait, je me contentais d’être là à la fixer avec la plus stupéfaction à mesure que son discours se poursuivait. Je savais à présent la vraie nature de ma bienfaitrice, elle était toute autre. Ilythia était une vile créature nocturne se nourrissant purement et simplement au cou de ses victimes dont le cœur battait encore dans une incroyable frénésie. Lady Alesi n’était pas la femme douce que je pensais connaitre mais bien au contraire elle était une créature monstrueuse se cachant sous une fausse apparence humaine pour mieux charmer ces pauvres humains. Ilythia était un vampire. Une créature maléfique m’abritait sous son toit depuis maintenant presque une année sans que jamais je ne puisse me rendre compte de la monstruosité de son être. Elle était contraire même au principe de la race humaine, elle était contraire à Dieu lui-même. Comment pouvait-il tolérer l’existence de telles infamies dans notre monde ? Je n’avais qu’une certitude, cette femme n’était pas humaine contrairement à ce qu’elle m’avait fait prétendre pendant des mois durant. Sa vraie nature me répugnait, je ne pouvais pas tolérer de résider dans la même demeure qu’une sangsue c’était comme vivre dans la maison de Satan. Ce monstre ne pouvait être qu’une envoyée du diable m’ayant attiré dans un piège mortel comme coincé dans les mailles d’un filet. Mon sang n’avait fait qu’un tour, la colère prit la place de la surprise et c’était bien déterminé à quitter le domaine Alesi que je me retrouvais seul dans mes appartements emportant avec moi le moindre effet personnel. Je me retrouverai seul dans un milieu hostile si cela était réellement nécessaire mais continuer à vivre dans un Enfer sur Terre n’était plus possible. Je ne tenais pas à me retrouver mort dans mon lit la gorge mutilée par cette horrible créature de la nuit trop assoiffée pour distinguer un fils adoptif d’une simple crapule de bas-étage. C’est dans le froid de la nuit que je me dirigeais sur la route de Florence se trouvant alors à quelques heures de marche du domaine d’Ilythia isolé du reste des autres propriétés comme par un malheureux hasard. Je progressai rapidement le long des routes pavées seul contre la nuit et ses démons qui la peuplaient semant terreur et discorde sur leur chemin. Le silence était mon seul compagnon de route même si parfois deux ou trois carrosses venaient interrompre ce pur moment de sérénité dans la nature italienne nocturne. Puis il y eut un craquement brusque dans la nuit, des ricanements puis des vois rauques. Je sentais qu’on m’encerclait mais le noir m’empêchait d’évaluer le nombre exact des malfaiteurs. « Alors mon petit on s’est perdu tout seul dans la nuit ? Comme c’est tragique. ». Le groupe se mit à rire à l’unisson comme de véritable niais, cette petite remarque avait tout sauf de l’humour. Ce que je présumais être le chef de bande s’approcha de moi me renvoyant son haleine imbibée d’alcool au visage. Puis il enfonça un couteau de chasse dans mon ventre, je sentis remuer le métal glacial dans mon abdomen pendant que mon sang s’échappait déjà de la plaie. Mes genoux s’affaissèrent. Je tombai lourdement sur le sol, mon agresseur esquissa un sourire de satisfaction des plus sadiques avant de me tourner le dos. Quand la douleur se fit insupportable mon corps s’effondra avec fracas. C’en était fini de moi. ▬▬ Je ne m’étais jamais figuré la mort si douce et si chaude, comme lorsque la chaleur d’un feu de cheminé après une longue et fraiche journée d’hiver, la sensation de sécurité que j’en éprouvais était parfaitement déroutante mais pas pour le moins déplaisante. Elle était aussi réconfortante qu’un foyer animé et plein de vie contrairement à mon imaginaire qui avait toujours pensé que la mort était sombre, froide et effrayante. La mort était si belle, comme une délivrance à toutes ces années passées sur Terre. La mort avait quelque chose de confortable. Puis vint le moment tant attendu où mes yeux s’ouvrirent enfin mais ce n’était pas sur un autre monde, c’était sur le mien celui que je pensais avoir quitté pour de bon il y a de là quelques heures. Je reposais une nouvelle fois mes yeux sur ce monde insipide et sans couleur. La chaleur qui me brûlait la peau lorsque je pensais être passé dans l’autre monde –celui des morts- n’était autre qu’un feu de cheminé éclairant la pièce d’une lueur orangée terriblement enivrante. Le salon des Alesi baignait dans cette lueur orangée pareil à un coucher de soleil sur les provinces brûlantes de Toscane de toute évidence ce feu avait été fait à mon intention pour ne pas que je meurs de froid à mon réveil. Ainsi ma Lady venait de me sauver de ce mauvais trépas, encore une fois c’était elle qui s’installait comme une véritable bienfaitrice. J’avais honte d’avoir douté d’elle, il restait bien une part d’humanité en elle malgré son statut de créature du mal, moi qui lui avais juré ma reconnaissance et ma fidélité quoiqu’il puisse arriver. Mon impulsivité avait parlé ce qui était en soi l’un de mes plus grands défauts tant il prenait le dessus sur tous les autres traits de ma personnalité et s’évertuait à me faire agir d’une façon bien peu commode pour un homme de mon temps. J’approchais à grand pas de ma dix-septième années, déjà, pourtant je ne me sentais pas l’aura ni même les qualités d’un homme de mon temps ; je n’étais pas sage, ni réfléchis mais encore moins posé. Mon insouciante jeunesse me causait suffisamment de tord comme ça pour repousser les gens pour qui je comptais vraiment comme si la peur de m’attacher vraiment me paralysait. Si ma mission avait été de repousser un par un les seules personnes qui avaient eu une once d’espoir pour moi, je pouvais considérer que je l’avais accompli avec beaucoup de réussite. Une lourde porte de bois s’ouvrit et Lady Alesi apparut comme par enchantement avec sa démarche assurée et gracieuse qui lui valait un statut de femme de pouvoir et de caractère tout comme l’était ma mère. Je ne pouvais continuer à me mentir sur leur similitude autant caractérielle que physique. « Pourquoi avez-vous fait ça ? Qu’est que vous m’avez fait ? ». Elle fit un geste de recul devant mes question trop précipitées, j’avais pourtant besoin de réponse sans plus tarder. Avec les derniers rebondissements je me retrouvais encore bien chamboulé par cette nouvelle vision du monde qui s’ouvrait à moi. Comment étais-je supposé encaisser le fait que nous avions la possibilité de vivre éternellement alors qu’on nous avait toujours appris que la mort pouvait nous frapper à n’importe quel moment ? J’eu l’envie soudaine de me redresser de la causeuse afin de laisser une place à Ilythia afin qu’elle me parle de sa décision mais une douleur lancinante déchirait mon abdomen. Elle m’intima doucement de reprendre ma position initiale chose que je fis immédiatement ne tenant pas à aggraver mes blessures, elle m’observait avec un regard bienveillant comme une mère regarde son enfant brulant de fièvre. Elle me pria expressément de ne plus la vouvoyer puis ajouta : « Es-tu prêt à guérir plus vite ? » Sans réfléchir je hochais la tête prêt à tout pour faire disparaître cette douleur qui me lançait dans le ventre ce n’est que quand elle sortit un couteau et s’entailla le poignet que je pris conscience de ce qu’elle voulait dire. « Bois ». Je ne voulais pas au départ, boire du sang était tout sauf une pratique recommandable, il n’y avait rien de plus horrifiant sur cette Terre. Pourtant une infime partie de moi voulait se laisser tenter par cette expérience encore inconnue jusqu’alors, ce liquide pourpre perlant sur l’avant-bras de cette vampire m’obsédait à tel point que trop attiré par le danger que cela pouvait provoquer, je me laissai tenter. Goutant pour la toute première fois à ce liquide interdit. Trois années, je suis restée trois ans à partager son secret me conduisant comme le plus fidèle des amis prêt à sacrifier mon existence diurne pour passer quelques heures de plus avec Lady Alessi. Il y avait quelque chose de terriblement fascinant au statut de vampire, pour cela bien sur encore fallait-il dépassé le stade de la peur. Je lui tenais compagnie toute la nuit durant pendant qu’elle me révélait les moindres petits secrets de son espèce mais aussi de son mode de vie qui me fascinait tant. Je me laissais entrainer dans ces mœurs nocturnes dans le royaume sans foi ni loi des vampires. Je lui étais dévouée corps et âme pour l’immense service qu’elle m’avait rendu lors de cette malheureuse attaque par des brigands privés de tout sens moral. Notre relation avait prit une nouvelle tournure, j’étais désormais le complice de la survie du vampire. Mon sang lui servait à se nourrir au lieu de mordre le cou d’un parfait inconnu. Je lui offrais mon sang et elle adorait ça, elle buvait mon sang et le plaisir que cela provoquait en moi n’avait pas de mot. Je sortais peu à peu de ma période juvénile pour me plonger dans les préliminaires de ma vie d’homme, Ilythia l’avait bien remarqué et l’attirance que nous avions l’un pour l’autre aux prémices de notre relation refit surface. Nous jouions à un jeu des plus dangereux mêlant l’offrande du sang avec le plaisir charnel qui nous dévorait un peu plus chaque jour. Tout était si passionné. Il n’y avait aucun sentiment entre nous, juste une attirance pour le danger et une envie de découvrir de nouveaux horizons. Le monde des vampires me plaisait de plus en plus lorsque je voyais le pouvoir que Lady Alesi pouvait avoir sur moi, son aura et son statut l’obligeait à surpasser l’espèce humaine. Elle était immortelle vivant sur cette Terre depuis plus d’un millénaire alors que l’existence d’un homme n’était comptée qu’en une poignée de décennie de malheur. Elle nous était supérieure dans tous les domaines, une femme puissante dangereuse et redouté. Le pouvoir me fascinait depuis toujours, j’avais l’ambition de devenir quelqu’un d’influent autant par mes jugements que par la finesse de mes toiles sans vraiment avoir rencontré le succès attendu il faut bien l’avouer. J’imaginais toutes les vies humaines que je pouvais dominer si je devenais un vampire, j’aurai le pouvoir de les mener par le bout du nez et même de les faire s’agenouiller devant moi si l’envie m’en prenait soudainement. On ne régnait que par la terreur, chose que je pouvais répandre autour de moi étant donné mon caractère sanguin et colérique. Cette idée germait dans mon esprit, prenant de plus en plus d’ampleur. Devenir vampire était la condition si nequa non afin que j’accède enfin au niveau supérieur : celui d’immortel. Un soir après qu’elle se soit glissé sous mes draps, n’y tenant plus je murmurai au creux de son oreille les deux mois qui allait me faire passer de l’autre côté. « Transforme-moi ».▬▬ J’étais bel et bien mort avec le sang d’Ilythia dans mon organisme, il se passa un long moment avant que je reprenne pleine possession de mon corps. Lorsque je repris conscience je su immédiatement que j’étais à présent quelqu’un de nouveau, je jouissais à présent d’une éternité de plaisir. « Bienvenue parmi nous » m’accueillit ma créatrice lors de mon réveil un grand sourire au coin des lèvres. Je faisais parti de son monde, celui où la nuit était notre jour et le sang notre pain. Lady Alesi s’imposa très vite comme mon mentor, en tant que créatrice elle avait le devoir de me guider pendant les cinquante prochaines années. J’apprenais à me nourrir à ses côtés me contentant pour les débuts à de simples domestiques qu’elle hypnotisait pour qu’il m’offre leur précieux liquide pourpre. En quelques semaines je maitrisais les règles de base de tout bon vampire, je m’essayais à réguler ma soif de sang sans vraiment beaucoup de succès. Mon vampirisme était comme une rage permanente qui me brûlait de l’intérieur à chaque seconde. Un feu grandissait en moi tellement puissant qu’il finit par parasiter toute mes pensées, je gardais au plus profond de moi une colère incontrôlable qui me poussait à devenir effroyablement incontrôlable. Mes nuits je les passai dans des quartiers peu fréquentables de Florence à courir après les filles de joies aux formes bien féminines afin de mieux les attirer dans mes pièges qui se faisait de plus en plus sadiques. Je me sentais tellement plus supérieur lorsque la peur se lisait sur leur visage, j’étais le seul maître de ce jeu et personne ne pouvait encore m’arrêter. Sauf Ilythia qui semblait comprendre cette rage incontrôlable qui dévorait tout mon être. J’étais devenue une autre personne plus froide et beaucoup plus cruelle sans aucune considération pour le monde des humains. Malgré toute ma froideur elle savait me recadrer quand il était nécessaire, si je voulais faire partie de son clan il allait falloir que freine mes ardeurs pour ne pas nous attirer d’ennui. J’essayai alors de réduire le nombre de mort lors de mes excursions nocturnes à Florence me contentant de seulement les blesser au plus profond de leur âme pour que leur rencontre avec moi soit un traumatisme qui les hanterait jusqu’à la fin de leur pathétique vie humaine. Très vite mon désir de meurtrier repris, la liste des victimes de ma cruauté s’allongeait de jour en jour malgré les recadrages quotidien d’Ilythia. Si bien que, n’y tenant plus, nous quittions Florence laissant derrière nous une trainée de sang symbolisant les victimes de ma longue folie du pouvoir. Un déménagement précipité ne m’avait pas fait changer mes habitudes vampiriques pour autant, je demeurais toujours aussi méprisant des vies humaines qui n’avaient mon intérêt que pour leur sang. Je ne donnais mon respect qu’à Ilythia grande femme dans la communauté vampire qui m’avait intégré dans son clan comme une évidence. Bientôt pourtant ce ne fut plus suffisant pour apaiser les violents désirs qui me torturaient. J’avais écouté précieusement ses conseils pendant mes premiers siècles vampiriques sans toutefois en faire bon usage, cependant le nouveau Vittorio ne supportait plus de recevoir des leçons de quiconque. Au XVIIIème siècle, période des Lumières je pris mon envol profitant de nouveaux idéaux de liberté pour me libérer de mon asservissement à ma créatrice vagabondant de pays en pays semant trouble et discorde partout où mon pied se posait. Attirant plus de monde entre mes filets que le simple coma des mortels, faisant succomber les jeunes filles innocentes à force d’œillades complices et de regards langoureux. La séduction était un art que les vampires contrôlaient à la perfection obligatoirement nécessaire pour se procurer le sang dont nous avions tant besoin. Je séduisais souvent des jeunes femmes fraiches et innocentes qui se donnaient à moi sans montrer aucune résistance, ma transformation avait figé mon visage de jeune homme pour toujours ce qui permettait naturellement de mettre en confiance une jeune femme plus facilement. Je vivais une vie de débauche rythmée par l’abondance de femmes et d’hommes mais aussi de sang qui coulait à flot. Mon existence paisible faisait des envieux et ce fut très vite les ennuis à la pelle qui vinrent frapper à ma porte. Des communautés entières de vampires me priaient de quitter leur terrain de chasse car mes repas sanguinaire éveillaient beaucoup trop les soupçons. Il fallait à tout prix éviter de mettre la lumière sur l’existence même des vampires au sein de la société. Je fus alors contraint de partir sous les menaces et les règlements de compte de plus en plus nombreux. Un seul choix me restait : rentrer auprès de mon clan, ma seconde famille. Le XVIIIème siècle resta à jamais le plus beau de toute mon existence placé sous le signe de la liberté. Même si je devais bien l’avouer cette seconde famille n’avait jamais vraiment cessé de me manquer. Mon retour aux sources sonna surtout comme le retour d’un fils prodigue, Ilythia m’accueillit à bras ouvert sans la moindre rancœur de sa part ce qui relevait d’une grande noblesse de caractère. Elle me reprit sous son aile comme un fils, il n’y avait plus aucune attirance entre nous maintenant que ce petit jeu d’échange du sang était terminé depuis des siècles maintenant . « Lady me revoilà parmi vous » lui annonçai-je le jour de mon arrivée en gage d’excuses. Elle se contenta de m’élever comme tout bonne mère vampire qu’il se doit me confiant même un poste de second dans le clan Alesi qui se retrouvait plus grand suite à mon absence. De nouveaux membres étaient venus grossir les rangs de notre prestigieux clan, autant de membre que je pouvais diriger d’une main de fer avec l’accord bien sûr de notre bien aimée chef du clan qui veillait aussi à ce que chaque règle soit respectée à la lettre. Nous avions traversé la planète entière avant de finalement jeter notre dévolu sur l’Amérique, patrie du capitalisme et des grands espaces qui régissait le monde à sa manière. Notre nouveau refuge où notre empire Alesi pouvait s’étendre au Nouveau continent devenant de plus en plus prestigieux mais aussi de plus en plus puissant. Derrière l'écran Pseudo ; ArcticTown mais je préfère Léa Âge; 16 ans. Fréquence de connexion ; De 5 à 7j/7j Comment avez-vous connu le forum ?Il me semble que c'était grâce à un partenariat avec un autre forum du genre PRD ou BAZZART. Comment trouvez-vous le forum ? Je suis totalement fan du concept, le design est vraiment à couper le souffle on voit qu'il y a du travail derrière. Et un gros travail d'inventivité avec les PV du forums bravo ! Multicompte ? [ ]OH YEAH / [X ]NO. Code (en hide) :
Dernière édition par Vittorio Alesi le Mar 6 Nov - 17:16, édité 10 fois |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Mer 31 Oct - 22:03 | |
| |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22707 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Mer 31 Oct - 22:23 | |
| Te voilààà, ENFIIIIN *a littéralement pété un boulon* ça fait rien ça va passer ====> bref mon boulot, c'est quand même de t'dire ... bienvenue par ici et bon courage pour ta fiche ! (a) Merci pour tes compliments que dire si ce n'est, excellent choix de PV ? Tu vas faire des heureux Sur ce encore bienvenue, et n'hésite pas si tu as des questions |
| | | Léo A. Jones
« LADY BURN »
▌Age : 37 ▌A débarqué le : 30/12/2011 ▌Parchemins : 701 ▌Quantité de sang disponible : 23001 ▌ Code couleur : #E1D1A1 ▌Age du personnage : 175 ans ▌Rang : lady burn ▌Job : serveuse au lunatic ▌Citation : « L'amour ne tolère pas la liberté. Où il y a l'amour, il n'y a plus de liberté. »
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 0:57 | |
| aaaaaaaaaaaaaaah mon vivi, je l'attends depuis si longtemps bienvenue et n'hésites surtout pas si tu as des questions |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 10:54 | |
| Mon pitit infant adoré ! Dans mes bras ! |
| | | Maelenn A. Pendragon
« † SCRUMPTIOUS redhead † »
▌Age : 30 ▌A débarqué le : 14/08/2012 ▌Parchemins : 676 ▌Quantité de sang disponible : 22531 ▌Age du personnage : 1638 ans ▌Rang : Vampire solitaire ▌Job : Pianiste au Bloody Mary ▌Citation : Folâtre
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 12:33 | |
| C'est la réunion de famille ici on dirai Bienvenue, Vitto o/ |
| | | Feina Litovski
« »
▌A débarqué le : 10/01/2011 ▌Parchemins : 1022 ▌Quantité de sang disponible : 24053 ▌Job : gérante du Lunatic Café
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 12:59 | |
| mais quelle famille de dingues Bienvenuuuuue |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 13:01 | |
| Bienvenue, très bon choix de personnage, au risque de répéter ce qui a été dit plus haut. |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32125 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 14:14 | |
| |
| | | Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »
▌A débarqué le : 26/06/2011 ▌Parchemins : 2098 ▌Quantité de sang disponible : 25812 ▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35 ▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ ▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 14:58 | |
| Welcome tout plein *en profite pour taper Asher * *sbaf* |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 15:28 | |
| Merci pour votre super accueil Je suis vraiment trop contente d'être ici, je vais essayer de finir ma fiche bientôt (a) |
| | | Léo A. Jones
« LADY BURN »
▌Age : 37 ▌A débarqué le : 30/12/2011 ▌Parchemins : 701 ▌Quantité de sang disponible : 23001 ▌ Code couleur : #E1D1A1 ▌Age du personnage : 175 ans ▌Rang : lady burn ▌Job : serveuse au lunatic ▌Citation : « L'amour ne tolère pas la liberté. Où il y a l'amour, il n'y a plus de liberté. »
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 16:58 | |
| et nous, on est contents que tu sois là surtout moi (aa)Bon courage pour la rédaction de ta fiche |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 17:16 | |
| Léo Tu seras mienne |
| | | S. Raphaëlle Sands
« »
▌Age : 27 ▌A débarqué le : 14/10/2012 ▌Parchemins : 125 ▌Quantité de sang disponible : 22646 ▌Age du personnage : 32 ans. ▌Rang : Sorcière désespérée. ▌Job : Chanteuse au Lunatic Café.
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 17:24 | |
| Niveau accueil, c'est le rêve dis-moi ! Bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche - Franciscoooooooo - |
| | | Ruby B. Fitzgerald
« »
▌A débarqué le : 19/05/2012 ▌Parchemins : 233 ▌Quantité de sang disponible : 21643 ▌ Code couleur : #b1d572 ▌Age du personnage : 120 ans ▌Rang : Draugad de la meute O'Brien ▌Job : Chanteuse au Lunatic
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Jeu 1 Nov - 21:00 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Ven 2 Nov - 9:37 | |
| OMG ce PV est tellement génial! bienvenue ici, et bonne chance pour ta fiche |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22707 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Sam 3 Nov - 11:38 | |
| - Vittorio Alesi a écrit:
- TU ATTENDRAS LA SUITE CHÉRIE (a)
xDD avoue que c'était spécialement pour moi, hein ? J'ai bien ri donc oui, je viens de lire et j'adore vite, la suite (aaa) |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Sam 3 Nov - 12:15 | |
| Parce que j'étais pas encore passée là, et que ça me démange depuis que j'ai vu ton surnom… « Mais Vitoo arrête, tu sais ta meuf t'aime, ta meuf m'a dit : Tu sais avec Vitoo la confiance règne, et c'est mon ptit chou à la crême
. Faut pas que tu paniques j'te jure, ta meuf est cool, ta meuf est bonne, Vitoo, t'en niques des tonnes, elle s'doute de rien, elle est trop conne ! » (aa). |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Sam 3 Nov - 13:52 | |
| PUTAIN TU VIENS DE ME TUER RYSIAH XD *meurt de rire devant son pc en gloussant comme un dindon en rut* |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Sam 3 Nov - 15:07 | |
| Merci les enfants pour ces gentils messages Tess > Mince me voilà découvert C'était une gentille petite dédicace, pour le suite j'espère poster ma partie trois ce soir et vu qu'il y en a 5 tu vas devoir encore patienter un peu. Rysiah > Tu m'as tué là, Tes petites blagounettes là |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Lun 5 Nov - 2:13 | |
| Désolé pour le DP je sais que c'est très moche mais c'est pour faire remonter mon sujet. Ne me tapez pas ok ?Ma fiche est finie, c'est à vous de juger |
| | | Léo A. Jones
« LADY BURN »
▌Age : 37 ▌A débarqué le : 30/12/2011 ▌Parchemins : 701 ▌Quantité de sang disponible : 23001 ▌ Code couleur : #E1D1A1 ▌Age du personnage : 175 ans ▌Rang : lady burn ▌Job : serveuse au lunatic ▌Citation : « L'amour ne tolère pas la liberté. Où il y a l'amour, il n'y a plus de liberté. »
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Lun 5 Nov - 2:50 | |
| *a adoré* Bonne chance pour ta validation et n'oublie pas ; je te kidnappe pour un rp tout de suite après |
| | | Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »
▌A débarqué le : 22/07/2010 ▌Parchemins : 12385 ▌Quantité de sang disponible : 22707 ▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue ▌Age du personnage : 28 ans ▌Rang : Loque dépressive ▌Job : Maman perdue
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Lun 5 Nov - 10:16 | |
| j'ai adoré c'est parfait, y a juste une toute petite chose que je vais te demander de changer *chiante* (aaa) « J’approchais à grand pas de ma dixième année, déjà, pourtant je ne me sentais pas l’aura ni même les qualités d’un homme de mon temps ; » C'est ce que tu dis au moment où Vitto est poignardé ; or à l'époque, il devait avoir déjà 16 voire 17 ans (puisqu'il reste encore 3 ans avec Ili avant d'être transformé à 20 ans). Voilà, je pense que l'erreur était involontaire mais il faut la corriger pour que je puisse te valider *fait durer le plaisir* *SBAF* |
| | | Asleen L. Sinead
« Hunting's My Medecine »
▌Age : 30 ▌A débarqué le : 03/08/2012 ▌Parchemins : 46 ▌Quantité de sang disponible : 22133 ▌ Code couleur : #ADD8E6 ▌Age du personnage : 32 ans ▌Rang : hunting's my medecine ▌Job : chasseuse de cess
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Lun 5 Nov - 17:38 | |
| Bonne chance pour la suite de ta validation belle sangsue, et je confirme ; tu étais très attendue de cette chienne de Léo |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) Mar 6 Nov - 17:13 | |
| Merci Asleen Tess > Oui c'est une erreur involontaire de ma part je vais changer ça de ce pas, j'ai dû oublier un mot |
| | |
| Sujet: Re: Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) | |
| |
| | | | Vittorio Alesi ♦ now your nightmare comes to life (terminée) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |