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 lachêté.

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MessageSujet: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeVen 12 Oct - 22:56

Selem Elisha Barca


« il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse »

Sarah Stephens ©️ Tumblr



Identité


Je m'appelle Selem Elisha Barca. J'ai plus de deux millénaires, je fais dix-neuf ans. Je suis née à la fin du printemps en 168 av. J-C, à Carthage et je suis américaine, avec des origines puniques. Je suis une vampire homosexuelle et je suis membre du Clan Newrewell.

Capacité Spéciale ; Sang des Innocents.

Capacité servant à voyager dans le temps (passé) et dans l'espace sous forme d'esprit et ce, grâce à un rituel utilisant les propriétés sacrés du sang.

Lors du transport, personne ne la verra ni ne l'entendra (excepté les médium) et elle ne pourra interagir avec son environnement. Étant immatérielle lors de l'expérience, elle ne craint ni l'argent, le feu, ni le soleil. Elle peut emmener une personne avec elle, à condition que celle-ci possède un mental assez solide. Cependant, le voyage partagé l'affaibli plus et elle ne peut pas le prolonger longtemps, à peine deux heures (tandis qu'elle peut tenir cinq heures lorsqu'elle voyage seule). L'expérience bien sur, est assez exceptionnelle, l'épuisant de façon conséquente et elle met plusieurs jours à se remettre.



Derrière l'écran


Pseudo ; mioute. Âge ; toujours le même. Fréquence de connexion ; souvent. Comment avez-vous connu le forum ? j'ai suivis l'odeur d'essence =>. Comment trouvez-vous le forum ? ♥️. Multicompte ? [x ]OH YEAH / [ ]NO. Code (en spoiler) :
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Dernière édition par Selem E. Barca le Dim 14 Oct - 9:46, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeVen 12 Oct - 22:57


Histoire


« 100 lignes minimum »


2012.

Souvenirs poussiéreux du passé qui s'épandent entre mes mains, tissent et tissent la toile du Temps qui nous oublie. De vieilles lettres, bonnes à nourrir le feu, voilà tout ce que ce mémorial épistolaire est. Pourtant je ne peux m'empêcher d'y jeter un œil distrait, me remémorant le passé, songeant à comment tout cela a débuté...

chapitre I
Carthago delenda est.



Rome l'impudente. La louve galeuse qui dévora nos Terres. La Mort venue de la Mer. Combien ont eu à subir son joug ? Combien ont péri sous les ordres abjects de son Sénat ? Nous n'avons pas voulu finir comme une simple province, à engraisser leurs prêtres et leurs magistrats, leurs chiens et leurs femmes, leur décadence et leurs vices. Nous avons refusé de nous agenouiller pour baiser leurs pieds. Nous avons combattu, nous avons saigné l'infâme putain latine, nous nous sommes abreuvé de son sang, nous avons ris sur les cadavres de ses enfants. Et elle nous a punit, pour ça.

146 av. J-C.

Retranchés dans le temple d'Eshmoun, nous attendons la mort. Car tel est le sort qui nous attend. Certains se sont rendus, vendus à l'ennemi, et ils paieront leurs vies de leur liberté. Ma mère me contemple, une de ses mains tremblante s'égarant sur ma joue. « Quand le moment sera venu ma fille, m'accompagneras-tu avec tes frères ? M'accompagneras-tu avec ton peuple ? » J’acquiesce en silence, un goût de cendre sur les lèvres. Moi, la fille d'Hasdrubal le Boétharque qui a si vaillamment défendu sa cité, vais-je trouver la force de faire honneur à mes glorieux parents ? Jamais nous ne céderons à l'impie, nous mourrons dans la gloire et ils n'auront rien. Mais il est si difficile d'accepter son destin. S'abandonner à l'oubli alors que l'on a à peine vécu. Les dernières heures de ceux qui ont osé défier la Louve ; les heures noirâtres des vaincus, forcés d'avaler la poussière de leurs terres. Me levant, je me dirige vers l'autel et m'agenouille, adressant une dernière prière muette aux Dieux. Faites que faites que les Romains connaissent la peur et la défaite, la famine et la maladie et faites que Rome tombe un jour, faites qu'elle soit souillée, comme elle a souillée Carthage. Toutes ces années de guerre et de sang pour en arriver là, prisonniers d'un sanctuaire dont nous ne sortirons pas vivants. Quelle pitié.

***
Des murmures. Des murmures insidieux qui parcourent le marbre, rampent entre les colonnes, se glissent dans les cœurs. Des murmures qui courent, de plus en plus fort. Hasdrubal n'est plus parmi nous. Hasdrubal s'est enfuit, allant ramper aux pieds de l'ennemi pour implorer sa clémence. Interrogeant ma génitrice du regard, je lis de l'inquiétude dans ses yeux. Et il semble qu'elle soit justifiée, mon père semblant s’être volatilisé de notre prison de marbre. Un de ses fidèles lieutenants finit par approcher ma mère, l’informant à demi-mots des intentions de son mari, ô combien dégradantes pour notre rang. Finalement, peut-être que ma lâcheté est née de mon sang et non de mon esprit, comme je l'avais craint. Savoir que même un homme s'enfuit la queue entre les jambes devant le Destin me rassure quelque peu. Mais ma mère n'y voit pas là une opportunité des Dieux, un geste de clémence dans la tourmente. Non. Elle n'y voit qu'un crachat haineux sur son visage. « Magon, Hannon, il est temps. Allez donner vos ordres, il faut préparer l'ultime bûcher des Carthaginois. Rendons grâce à Ba'al et à Tanit. » Se tournant vers moi, elle m'embrasse sur le front, le regard habité d'une lueur de folie. « Va les aider ma fille, va encenser le brasier et honorer les Dieux. En tant que prêtresse, tu devras faire partie des derniers à mourir. Ton dernier rôle dans ce monde sera d'accompagner les morts avant de partir à ton tour. » Et, souveraine, elle se détourne de moi, montant sur la terrasse qui surplombe la ville. Forte et puissante, sa voix s'élève dans l'air lourd, nous rappelant le chemin à suivre et montrant aux scélérats que jamais, jamais ils ne pourront éteindre le feu qui incendie nos cœurs.

« Je ne te souhaite, ô Romain, toutes prospérités car tu ne fais qu’user des droits de la guerre. Mais je prie les Dieux de Carthage et toi-même de punir, comme il se doit, Hasdrubal, qui a trahi sa patrie, ses dieux, sa femme et ses enfants. »

***
Cris et douleur. Souffrance et noirceur. Alors que le crépuscule de Tanit étend ses voiles sur nos têtes, l'odeur de la chair brûlée monte lentement dans le temple exigu, faisant suffoquer les quelques survivants. Mes larmes tracent des voies claires sur mes joues poisseuses, mes larmes chauffent et s’éteignent comme les vies que les flammes avalent. Les prières se font plus rauques tandis que la fumée écorche nos gorges. Mes compagnons me délaissent et, un à un, ils se jettent à leur tour dans les lumineuses ténèbres. Le Temps égraine sa lente course et je me tiens là, à genoux, répétant les verbes sacrés, conjurant les Créateurs de réduire ma douleur.

Une main glaciale étreint brusquement mon épaule nue ; contact répugnant et étrangement attirant, paradoxe sacré. Mes iris perdus dans le rouge des braises, je ne lève pas les yeux, pensant que c'est Tanit en personne qui est venue chercher la dernière de ses enfants. Mon heure est donc venue. « Veux-tu vivre, jeune humaine ? » Chant grave et ardent. Ainsi parlent donc les Immortels. « Je souhaite mourir, ô déesse. Je vous supplie de mettre fin à mon existence, car la Louve a dévoré tous les nôtres. » Prenez-moi, ô déesse. Que tout cela finisse. Fermant mes paupières douloureuses, mes lèvres craquelées s'animent en une ultime mélopée, une prière pour âme que je remets entre ses mains.

Souffle figé qui caresse ma carne, baiser cruel qui cueille la chaleur de mon corps ; je m'abandonne à la tourmente.

chapitre II
Cave canem.



Au crépuscule du second jour, je m'éveille. Ma tête me paraît lourde, si lourde et mes membres si gourds. Une soif vorace hante ma gorge, me faisant presque perdre pied. Que s'est-il passé ? Allongée sur une couchette sommaire, je peine à reprendre les esprits, tentant de me remémorer mes derniers souvenirs. Où puis-je donc être ? Les Romains sont-ils parvenus au Temple avant que Tanit ne me prenne ? Des amphores et divers récipients encombrent le sous-sol où je repose, indiquant que je me trouve probablement sous une habitation. Des voix étouffées me parviennent par bribes, s'agitant au-dessus de ma tête. « … bien trop dangereux de rester. Vous avez déjà pris un risque ... venant ici, que se passerait-il s’ils nous découvraient ? » « Calme-toi Adherbal, les quelques soldats que j'ai charmé suffiront à évincer les curieux. La ville est bien assez grande, ils ... » C'est sa voix. Ô déesse, que faites-vous encore là ? Tanit se serait-elle incarnée pour punir les romains ? Mille et une conjectures tournent dans mon crâne mais, avant d'avoir pu les développer plus encore, une trappe s'ouvre et une femme en descend, majestueuse. Une flamme tremblante à la main, son visage est à peine éclairé mais ses yeux, aussi sombres que sa peau, semblent vomir une noblesse pleine de violence. « Tu es réveillée mon enfant. » La silhouette divine s'approche de moi, posant sa lampe à huile sur une petite commode et s'assoit sur mon lit de fortune. Me redressant en m'appuyant contre le mur, je chancelle un instant, me rattrapant de justesse et préfère m'asseoir tout comme elle, la position verticale ne semblant pas indiquée. « Qui êtes-vous ? Êtes-vous Tan.. » L'un de ses doigts se pose sur ma bouche, requérant le silence. « Tu souhaitais mourir ma fille, j'ai accordé ton vœux. Cela fait des années que je veille sur ta vie et, au seuil de ta mort, je suis apparue pour accomplir ton Destin. Bien des questions te brûlent les lèvres mais avant, il faut te nourrir. Adherbal ! » Un homme descend à son tour, suivit d'un soldat romain. La colère me prend, ne comprenant pas ce qu'un chien de cette espèce fait ici et, faible mais tenant sur mes jambes, je me relève brusquement, adressant un regard furieux à mon hôte. « Calme-toi, il est inoffensif. C'est de lui dont tu vas te nourrir. Goûte-donc à ta première leçon d'Immortelle. Les enfants de la Nuit, pour survivre, doivent ingérer le sang des enfants du Jour. De tes crocs tu prendras ce qu'ils te doivent. » Ma colère se transforme en interrogation, n'osant comprendre ce qu'elle me dit. Le militaire quant à lui, s'approche de moi et, docile, il s'agenouille à mes pieds, m'offrant sa gorge ; faim insatiable qui resurgit, brutale. « La vie est précieuse, tâche de lui rendre grâce en la lui volant. »

***
Le cadavre vidé gît sur la terre battue, comme une étrange poupée désarticulée. Ainsi est-ce de donner la mort. Essuyant le sang qui macule encore mon visage, je me tourne vers l'Immortelle, la remerciant pour ses bienfaits. Elle se met à rire. « Cesse donc de m’appeler Tanit ma fille, je ne suis pas une déesse. Je suis ta créatrice, ta nouvelle mère. Je te guiderais et, ensemble, nous traverserons l'éternité. Mais avant cela, je dois m'assurer que n'oublies jamais qui tu es. Les êtres millénaires comme nous ont souvent tendance à rayer de leurs pensées leurs origines, et c'est la sauvagerie qui s'installe en leurs cœurs. » Me tendant une main que je prends, elle me guide à la surface, montant des marches inégales pour nous conduire au premier étage. La demeure semble délabrée, de nombreux meubles sont renversés, des tapis souillés, des sculptures détruites ; traces douloureuse de l'avidité. Au dehors, une clameur assourdissante se fait entendre, et, plus nous approchons de ce qu'elle désire me montrer, plus elle renforce son étreinte. Enfin, nous parvenons devant une porte qu'elle pousse, débouchant sur une longue pièce terminée d'un immense balcon. Sous une brise chargée d'odeurs lourdes, les tentures déchirées s'agitent, révélant par intermittence un spectacle monstrueux. La lâchant, j'avance comme un fantôme à travers l'ancienne chambre, m'approchant des tissus malmenés avec une lenteur infinie, la terreur rongeant mes entrailles. Et c'est la ville ravagée qui offre sa face calcinée à mes pupilles. Où que mes yeux se portent, il n'y a que feu et ruines, destruction et abomination. Des cadavres s'entassent dans les rues désertes, des femmes, des hommes, des enfants, des nobles et des parias se mêlent dans le vermeil tandis que brûle, brûle Carthage. Tombant à genoux, une plainte sourde sort de ma gorge. Qu'ont-ils fait ? QU'ONT-ILS FAIT ? Ce sont des larmes de sang qui roulent avec fracas sur mes joues, les larmes d'un peuple noyé dans la folie de ROME.

chapitre III
Væ victis.



Citation :
Salembô à sa créatrice A.,

Me voilà à Constantinople, une nouvelle fois. Cette cité m'attire et me rappelle étrangement Carthage, peut-être par sa grandeur et sa beauté, peut-être par la sagesse et la justesse de son gouvernement. Malgré les querelles intestines qui ronge l'Empire, Rome la décadente n'a su écorcher sa rivale et elle est toujours là, écrasante de supériorité. Vous m'aviez dit un jour que les civilisations vivaient et mourraient, comme autant de flammes qu'un Dieu aurait allumé sur le monde. Et nous, Immortels, avons la chance de pouvoir contempler ce Dieu faire naître un brasier et l'éteindre, dans le silence que nous impose notre race. Ma jeunesse ne m'avait pas permis de comprendre, à l'époque. Mais vous avoir quitté m'a fait grandir, comme vous l'aviez espéré. Désormais je vois, ma Reine, je vois ô combien il serait stupide et salissant de se mêler au genre humain pour intervenir dans leurs luttes fratricides. J'aurais voulu faire tomber Rome par vengeance, par haine, encore possédée par une rage inutile. J'aurais voulu me baigner dans le sang des Sénateurs qui avaient ordonné le saccage de ma patrie. J'aurais voulu voir Scipion mourir mille fois. J'aurais voulu égorger chaque romain, un à un. Mais aurais-je été apaisée pour autant ? Pourquoi se donner tant de mal alors que le Temps se charge déjà de défaire la superbe de la cité aux Sept Collines. J'imagine que votre enseignement concernait aussi la retenue dont doivent faire preuve les Immortels. Mais vous savez bien ce que je pense de cette partie là. Peut-être un jour apprendrais-je à me comporter tel que vous l'auriez voulu, aussi aimante et curieuse de l'Univers que vous. Je suis née dans la colère et la colère est mon fardeau, tout comme la sagesse est vôtre. Elle murmure toujours en moi et murmurera jusqu'à la fin des temps, au moins avez-vous cessé de la faire hurler.

Constantinople, 632.

Citation :
Salembô à sa créatrice A.,

Je ne cesse de me cultiver, comme vous me l'avez appris. La tâche est aisée tant les bibliothèques de Constantinople regorgent d'ouvrages plus merveilleux les uns que les autres. L'Art et les Sciences sont nos seules consolations, à nous qui avons à vivre l’Éternité. Les plaisirs de la chair se fanent, meurent et seul demeure l'Esprit, clair. Longtemps j'ai pensé que cette philosophie n'entrait pas en résonance avec notre Nature profonde, malgré ce que vous me répétiez. Comment ceux qui s'abreuvent de liqueur écarlate peuvent-ils être purs ? Comment ceux qui dévorent la vie peuvent-ils être ceux que la Vie récompense ? Aveuglée j'étais. Mais mon passé de prêtresse m'a finalement reconduite vers la Vérité. Le sang est pur, il est la nourriture du corps et de l'esprit – il ravive la chair et trace un chemin fluide dans nos pensée, nous mettant en relation avec d'anciennes forces. C'est pourquoi il est puissant et l'abus de son pouvoir nous conduit à la dégradation. La plupart de nos confrères ont tendance à considérer les Hommes comme de simples calices mais d'autres, plus dangereux, les aiment. Ils les aiment. Nous nous bercerions d'illusions si nous pensions que le genre humain doit être aimé et, donc, considéré comme égal au notre. Nous leur sommes supérieurs mais nous ne devons pas les dénigrer pour autant. Un père se doit-il de traiter son jeune fils comme si il était adulte ? Nous sommes la mémoire et la face obscure du monde et, conscient de notre rôle, nous devons agir en conséquence. À l'amour, j'opposerais le respect, moins passionnée, plus tempérée. J'ai récemment rencontré un vampire qui ne se nourrissait presque plus, faible et dégoûté par sa faim dévorante. Un agneau perdu. Un agneau qui a oublié le sens véritable du mot sacrifice – rendre sacré. Par leur sacrifice, ils rendent leur existence plus grande et servent une cause qui les dépassent. Par leur sacrifice, ils dépassent leur condition de mortels pour faire partie d'un Tout, immense.

Constantinople, 671.

Citation :
Salembô à sa créatrice A.,

Le monde me paraît si vaste et magnifique, si grand et moi si ténue. Et je me sens parfois seule, si seule sans votre lumineuse présence. Pour pallier cet inconvénient ma Reine, j'ai décidé, à mon tour, de donner naissance à un être de la Nuit. Mon choix est arrêté et vous allez sûrement penser que mes goûts sont pompeux, prétentieux mais qu'y puis-je ? C'est votre sang qui coule dans mes veines et je ne puis me résoudre à le transmettre au premier venu. J'ai prié le Destin de me montrer la voie, j'ai prié Tanit et Ba'al et ils m'ont entendu, me donnant la plus belle des héritière que j'aurais pu vouloir. Née dans la Pourpre Impériale, nourrie dans le Saint des Saints de la plus faste des cités de notre époque, élevée dans la grandeur pour honorer votre mémoire et la mienne : Anastasia la bien-nommée, fille de Justinien II fait désormais partie de notre lignée. Elle me paraît si jeune, comme j'ai dû vous paraître il y a sept siècles, aussi fragile et tremblante que l’éphémère dont nous sommes issus. Elle a encore beaucoup à apprendre, à comprendre, à voir mais je suis confiante en l'avenir, plein de promesses et de découvertes.

Constantinople, 706.

Citation :
Salembô à sa créatrice A.,

Ma dernière lettre parlait de la Chine et nous voilà de retour, après avoir goûté aux saveurs de l'Orient sous un nouveau jour. Je dois vous avouer que notre expérience commune en Inde m'a autrement comblée mais Anastasia s'est prise de passion pour la calligraphie, un Art qui manie nombre de concept intéressants. Nous voici donc arrêtées à Antioche, étape plus qu'appréciable sur le retour de la route de la Soie. On peut percevoir l'influence de l'Empire byzantin dans chaque pierre mais aussi celle des Turcs, peuple à qui la ville appartient désormais et qui étend son ascendance sur une grande partie du Moyen-Orient. Malheureusement, les barbares venus du Nord, du Royaume de France et d'Angleterre, ont aussi accru leur influence sur le Monde et, avec eux, la stupidité et l'avidité de l’Église Romaine se répand. Les Croisades sont la plaie de ces derniers siècles. Les massacres et les pillages, au nom de la Foi, fleurissent sur ces terres comme les stigmates sur le corps du Christ. Les anciennes religions ne dissimulaient pas leur soif de sang derrière ce genre de prétextes fallacieux, bons à berner les adeptes les plus stupides.

[passage raturé et illisible]

fait six mois que nous sommes ici. Le siège de la ville aurait dû nous pousser au départ mais j'y vois un moyen d'enseigner à Anastasia la folie des Hommes. Cette folie qui peut si facilement nous contaminer. Elle doit voir, voir toute cette laideur pour en être dégoûtée. Nous vivons recluses et nous ne sortons que rarement de notre cache, pour nous nourrir et respirer – si j'ose dire, un peu d'air frais. J'ai parfois l'impression de revoir Carthage dans ses derniers jours, comme si l'Histoire n'était finalement qu'une même pièce tragique, que l'humain avale encore et encore, jusqu'à la lie. Il est parfois si dur de se rendre compte de telles choses. J'en viens même à me demander si l'humanité apprendra un jour de tout cela. Il n'y a que vide, mort, désolation et ce, au nom de qui, de quoi ? Au nom de la gloire, d'un Pape ou d'un Roi ? Futilités. J'ai -

[passage rendu illisible par de grandes traces brunes]

- cannibalisme. Les croisés se nourrissent des cadavres des Turcs tombés, leur siège dévorant leurs provisions aussi sûrement que celles de la cité. La bassesse révélée dans toute sa splendeur. Il faut -

[passage raturé et illisible]

Enfin, l'apothéose a eu lieu. Pas de la façon escomptée, non, elle fut plus vicieuse et insidieuse. Les croisés sont parvenu à infiltrer la ville et, lorsque nous nous sommes éveillées, les combats faisaient rage au-dehors. Les combats. Le massacre. Il était temps de lever le camp. Déguisées en soldats du Christ, nous nous sommes mêlées à la bataille et, finalement repues de chaos après une longue danse, nous avons quitté Antioche, égorgeant au passage quelque français de plus, égarés qu'ils étaient. Ces chiens ne méritaient aucune espèce de pitié. À l'heure où j'écris ces lignes, j'ai encore le goût de la guerre sur les lèvres, fort et âcre. Si savoureux. Peut-être ne suis-je pas faite pour hanter les villes mais les champs de bataille, prenant les vies des moins Justes.

A., que suis-je donc en train d'écrire ? Me voilà perdue et j'aimerais tant votre présence à mes côtés. Le Bien et le Mal resurgissent de nouveau, je ne sais comment me défaire de ces vieux restes humains, je ne parviens plus à m'en détacher comme auparavant. Le doute appelle le doute et tant de colère appelle la colère.

Près d'Antioche, 1098.

chapitre IV
Abyssus abyssum invocat.



Citation :
Salembô à sa créatrice A.,

Nous voici de retour en Italie, après de longues pérégrinations à travers l'Europe. Comme beaucoup de frères et nos sœurs, nous avons été attirées par le renouveau artistique et intellectuel qui s'opère ici. Tout est splendeur et chaleur, et, après le froid des Flandres, je dois avouer que cela nous fait un bien fou. Le Temps me paraît parfois si long et notre vie de ténèbres si inutile. Il m'arrive d'être lasse de ces jeux de l'esprit, qui sonnent si creux à mes oreilles millénaires. Bienheureusement, ma princesse porphyrogénète est toujours à mes côtés et son amour m'aide à supporter notre dure condition. Elle s'est entichée d'un jeune sculpteur sans-le-sou qui nous vénère comme des déesses, si vous pouviez voir ça ! Les humains ont un côté si candide, c'est d'un exquis Seigneur ! Nous avons aussi rejoint un groupe de nos frères et passons nombre de nuits en leur compagnie, dans le faste et la luxure. Anastasia les aime beaucoup mais j'ai peur de l'influence néfaste qu'ils pourraient avoir sur elle, encensant des principes un rien... barbares et sanguinaires. Cependant un peu de distraction ne fait pas de mal, après tous ces siècles où nous avons vécues en ascètes, ou presque si je puis dire si l'on excepte quelques mémorables batailles (les seules écarts … sauvages que je nous permet).

Venise, 1456.

Citation :
Salembô à sa créatrice A.,

Quelle erreur et quelle folie ! Je vous avais parlé de ce Clan d'Italiens que nous avons rencontré à Venise qui, comme je vous l'avais signalé à l'époque, se nourrissaient et festoyaient à outrance nuit après nuit. Comment ai-je pu être aussi sourde ? Aussi stupide ? Aurais-je oublié les leçons du passé, sur la décadence de ce peuple ? Ô A., j'implore votre pardon, où que vous soyez sur cette Terre, votre clémence et votre pitié. Nous nous sommes égarées si loin, si loin dans la bassesse. Il m'a fallu du temps, avant de me rendre compte de ce qu'il se tramait, aveuglée que j'étais par l'excès de chair et de sang, noyée dans ce que je pensais être une nouvelle façon d’appréhender le Chemin. C'est le massacre d'une cinquantaine d'hommes, de femmes et d'enfants qui m'a fait prendre conscience de l'ignominie qui, lentement, étendait ses bras au-dessus de nous. Leurs tueries allaient finir par avoir raison d'eux et ont failli emporter mon Anastasia loin de moi. Ce siècle d'orgies a dévoré ses convictions et, lorsque, effrayée par la tournure que prenaient les choses, inquiète par les rumeurs courant sur notre compte, j'ai voulu partir avec mon héritière, celle-ci a tout bonnement refusé. Refusé. Arguant qu'elle ne voulait pas retourner à notre ancienne vie, si ennuyeuse comparée à celle-ci. Elle voulait s'affranchir de moi si je ne souhaitais pas rester. Suis-je donc une si mauvaise mère ? Ô A., je l'ignore et c'est une plaie de plus en mon âme. Toujours est-il que, pour son bien, je l'ai affaiblie en lui faisant ingérer de l'argent – quelle souffrance – et nous avons fuis la Cité des Doges. Nous voilà maintenant en France, où je tente de la sevrer de ce mal qui la ronge. Elle veut vivre trop fort. Je la guérirais.

Orléans, 1543.

chapitre V
De profundis clamavi ad te, Domine.



Citation :
Salembô à sa créatrice A.,

La France était si distrayante ! Je regrette que le pays soit désormais à feu et à sang, déchiré par sa Révolution fratricide, pris en tenaille entre l'avenir et le passé. Il semble que de grands changements soient à l’œuvre dans toute l'Europe, mais bien moins pacifique que ceux de la Renaissance. Nous avons décidé d'émigrer en Angleterre, où le peuple ne semble pas en vouloir à sa Reine. Voyez-vous, la monarchie se pose moins de question sur les sujets qui montrent patte blanche, ou patte d'hermine plus exactement ! Mais me voilà à plaisanter alors qu'Anastasia va toujours aussi mal. Plus le temps tisse son œuvre, plus elle sombre. Venise l'a ravagé plus que je ne le pensais et elle ne s'en remettra peut-être jamais et ce, malgré mes soins incessants. Le retour à une vie plus saine a affecté son mental, fragilisé par la soudaine débauche. Elle paraît avoir pris goût à la bestialité et ce goût ne la quitte pas.

Je ne sais plus que faire pour calmer son appétit dévorant. Peut-être devrions-nous faire le tour du monde et voir les Amériques, que l'on dit de toute beauté, cela lui changerait les idées. Mais traverser ce grand Océan avec ma princesse byzantine m'effraie un peu, je ne sais si elle supportera le voyage.

[passage raturé et illisible]

Je rend grâce chaque jour à Tanit et Ba'al, n'ayant pas oublié ma véritable essence, comme vous me l'aviez enseigné dans une autre vie. Vous êtes un abysse dans ma poitrine et j'espère que nos routes se croiseront de nouveau, un jour.

Londres, 1845.

Citation :
Salembô à sa créatrice A.,

« Ne trouvant pas d'architecte capable de lui dessiner un mausolée à la hauteur de ses espérances, l'Empereur finit par appeler le meilleur d'entre eux. Il lui dit : " - Es tu marié ?
- Oui.
- Aimes tu ta femme ?
- Plus que tout !
- Très bien. Je vais faire tuer ta femme. Ainsi tu comprendras ma peine et tu pourras dessiner ce que je ressens..
L'architecte construisit le Taj-Mahal. »

Je pleure, ma Reine, je pleure et je pleure la perte de mon enfant. Oh, si vous saviez ce qui est arrivé. J'ai moi-même du mal à m'en rendre compte, tant y penser me bouleverse et écorche, déchire mon âme. Il y a des choses en ce monde qui vous rendent fous. Oh oui, c'est bien la folie qui me guette, la folie et sa miséricordieuse libération, je rêve et je l'implore de me perdre tout comme j'ai perdu ma fille. Les mots me manquent pour parler de tout cela. Je voudrais bâtir un mausolée à sa mémoire, faire écrire le plus terrible des requiem et que milles pleureuses arrachent leurs cheveux, frappent leurs poitrines car elle est MORTE. MORTE. Ma main tremble, mes yeux se brouillent et la nuit ne m'apporte aucun réconfort. J'ai mal, si MAL. J'ai noircis des pages et des pages de douleur, tentant de coucher sur le papier cette chose qui me possède, tentant de l'éloigner loin de moi. Mais rien n'y fait. Rien ne l'efface. L'infanticide brûle ma raison.

Londres, 1890.

Citation :
Salembô à sa créatrice A.,

J'ai erré, longtemps. Je n'ai pas pu vous écrire, trop bouleversée par la perte de mon infant, incapable de revenir à la raison. J'ai massacré, répandu abjection et désolation, voulant infliger au monde la douleur qui m'habitait. La colère fut de nouveau ma mère, mon guide. Les nouvelles guerres, aussi laides que ce que j'étais devenue, servirent la cause de ma haine. Quelque chose était mort en moi. Quelque chose de beau, une pureté que vous m'aviez transmise. J'ai tenté de la remplacer par son contraire, pensant stupidement que l'entreprise pourrait marcher. Me remplir de haine pour rayer l'amour. Mais c'est le Néant qui m'accueillit en son sein glacé. Les sentiments durent un temps et disparaissent sans objet pour les entretenir. À quoi bon tuer ? À quoi bon me nourrir et vivre ? À quoi bon rendre sauvagement grâce à la Nuit alors qu'elle m'a tout pris ? Lassée et cynique, je n'étais plus qu'un pâle fantôme arpentant une voie de cendres.

J'ai alors décidé de revenir à Constantinople, pour tenter de retrouver l'essence de ce que vous m'aviez donné. Me voici donc finalement de retour en ces terres saintes, parcourant ces rues aussi vieilles que moi, cherchant une paix ancienne. J'ignore si je finirais par trouver ce à quoi j'aspire ici mais je m'y sens plus apaisée qu'ailleurs. C'est probablement la dernière lettre que je vous écris, quelle importance, vous ne les lirez jamais, mais sachez que vous serez toujours présente en mon cœur et mon âme, comme celle qui m'a faite, élevée et aimée.

Que Tanit veille sur vous, où que vous soyez.

Istanbul, 1953.

2012.

Une éternité tenant en quelques mots, ma vie couchée sur une poignée de vélins aussi vieux que mon âme. Seigneur, nous sommes bien peu de choses finalement. Rangeant les précieux documents dans mon bureau, je vais sur le balcon, contemplant la Lune qui étend sa blancheur cadavérique dans le Ciel. Luthian a finalement bien fait de venir s'installer ici, la Nouvelle-Orléans est une terre si riche, une terre à même de nous faire oublier notre combat de chaque instant contre la mélancolie. Moi qui me sentait si révulsée à l'idée d'appartenir à un Clan, me voilà soudain à songer qu'avoir quelques compagnons de voyage n'est, finalement, pas une si mauvaise chose. Qui plus est, je me suis trouvée une petite occupation sympathique en rachetant le Narcisse. J'y noie mes excès d'amertume, dévorés par toute cette souffrance stylisée.


Dernière édition par Selem E. Barca le Mer 14 Nov - 7:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeSam 13 Oct - 11:00

Bienvenue ma jolie lachêté. 4100286256
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Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »





Tess E. Littleton



▌A débarqué le : 22/07/2010
▌Parchemins : 12385
▌Quantité de sang disponible : 22692
▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue
▌Age du personnage : 28 ans
▌Rang : Loque dépressive
▌Job : Maman perdue


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Bon
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeDim 14 Oct - 9:16

OMG OMG OMG cinglé
Ma mioumioute lachêté. 670509965 Tu sais déjà cque j'en pense, c'est un super perso et une super idée *se colle l'étiquette de fan number one* lachêté. 1803961117 à bientôt pour de nouvelles aventures (à quand une course automobile ? BEUHAHAHA) lachêté. 209960259 lachêté. 209960259 lachêté. 209960259
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https://cup-of-blood.1fr1.net/t2335-born-to-die https://cup-of-blood.1fr1.net/t1957-new-dawn-new-life-for-me-tel https://cup-of-blood.1fr1.net/t1716-tess-t-as-pas-un-p-tit-mojito
C. Mekare N. Philopator
« »





C. Mekare N. Philopator



lachêté. 986335ninaD1
▌A débarqué le : 18/10/2011
▌Parchemins : 338
▌Quantité de sang disponible : 23344
▌ Code couleur : #996699
▌Age du personnage : plus de 2000 ans...
▌Rang : Ancienne Cléopatre
▌Job : /


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Neutre à tendance bénéfique
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeDim 14 Oct - 20:07

welcome, vieille branche What a Face
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Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »





Asher L. Blackstone



▌A débarqué le : 21/07/2010
▌Parchemins : 4682
▌Quantité de sang disponible : 32110
▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus !
▌Rang : Chef du clan Blackstone.
▌Job : Chasseur à mes heures perdues.
▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Mauvais
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeDim 14 Oct - 20:09

Welcome ! couin
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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeLun 15 Oct - 8:35

Bienvenue jolie jeune fille I love you
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Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »





Connor O'Brien



▌A débarqué le : 26/06/2011
▌Parchemins : 2098
▌Quantité de sang disponible : 25797
▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35
▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ
▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Neutre à tendance maléfique
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeLun 15 Oct - 14:19

Welcome tout plein What a Face
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Lexy Williams
« »





Lexy Williams



▌Age : 34
▌A débarqué le : 05/02/2012
▌Parchemins : 573
▌Quantité de sang disponible : 22208
▌Age du personnage : 25 ans
▌Rang : Fouille-merde
▌Job : Mécano au Black Lion
▌Citation : Kawabounga !


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Neutre à tendance bénéfique
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeLun 15 Oct - 17:31

Welcoume content
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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeLun 15 Oct - 18:01

Bon courage pour cette fiche, ou ce qu'il en reste. I love you
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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeLun 15 Oct - 22:16

Re-bienvenue ici alors content
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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeMar 16 Oct - 10:30

Merci à touuus coeur cinglé

Tessou: fais chauffer le moteur, j'prépare le chocolat lachêté. 209960259
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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeMar 23 Oct - 18:49

Désolée du DP mais c'pour signaler que ma fiche est terminée ** .
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Tess E. Littleton
« SERIAL KICKEUSE »





Tess E. Littleton



▌A débarqué le : 22/07/2010
▌Parchemins : 12385
▌Quantité de sang disponible : 22692
▌ Code couleur : #5F9EA0 - cadetblue
▌Age du personnage : 28 ans
▌Rang : Loque dépressive
▌Job : Maman perdue


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Bon
▌Relations:
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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeMar 23 Oct - 19:19


Félicitations !


« Tu viens d'attraper le dernier train pour l'Enfer ! »
Officiellement bienvenue sur COB ! C'est magnifique, comme toujours ♥️ mais c'est mal de me faire pleurer tant c'est beau I love you Te voilà donc ajoutée chez les vampires ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! ♥️ Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée tromimi

Se Préparer

A ce stade, t'as passé la validation, et ça mérite avant tout un bravo ! Tu fais officiellement parti de la famille, et tu vas pouvoir commencer à t'éclater. Mais avant, il y a encore quelques détails à régler.
Si ce n'est pas encore fait, un agent d'intégration va bientôt te prendre sous son aile pour t'aider à t'intégrer. Pour rappel, voici le fonctionnement de L’Équipe d'Intégration. Tu trouveras là la liste des agents ainsi qu'un petit descriptif, qui te permettra d'en savoir plus sur ton parrain.
Enfin, te voilà arrivé à la phase des obligations administratives ! Plusieurs étapes :
Pour commencer, il est prudent de faire recenser ta célébrité dans le Bottin des Avatars, en respectant le formulaire évidemment !
Si ton personnage est un Prédéfini ou bien un Scenario, n'oublie pas de préciser dans ce sujet que tu l'as choisi, afin qu'un Modérateur spécifie qu'il est désormais pris !
Pense aussi à réserver ton métier/rôle , histoire qu'on sache un peu qui est qui. De même, il te faut recenser ton pouvoir dans la Liste des Capacités. N'oublie pas de respecter le formulaire qui est proposé Wink
Puis, il est impératif de créer ta Fiche de liens, histoire de te faire quelques potes dans le coin. Tu peux aussi créer un sujet dans les Répertoires de topics, histoire de recenser tes futures aventures ! cinglé
Enfin, tu peux si tu le souhaites venir réclamer un Rang Personnalisé.

Une fois que t'as fait tout ça, t'es paré pour le jeu, soldat ! super

En revanche, il te reste encore des choses indispensables à savoir, et pour cela, on te donne directement rendez-vous dans le

GUIDE DU JOUEUR

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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitimeMer 24 Oct - 7:50

Haan merci ma choute ** *lui tend la cape de superman pour s'moucher Arrow *
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MessageSujet: Re: lachêté.   lachêté. I_icon_minitime

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