« Tu me veux ? Tu me desires ? You want to fuck me ? Et ma main dans ta gueule, tu l’as vu ?»
Physiquement ? Vous avez besoin de lunettes ou quoi ? M’enfin, soit. Isïl est une demoiselle qui, au premier abord, vous paraîtra assez chétive. Et beaucoup ce sont fiés à cette impression, pour finalement se rendre compte qu’elle avait de la ressource. D’une taille respectable pour son âge, vous serez cependant impressionné par la quantité de nourriture qu’elle peut ingurgiter, sans jamais prendre un kilo. Mais ça, c’est à cause du fait que la demoiselle est constamment en mouvement, toujours à bouger, danser, sauter, errer. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle ne porte que des jeans, ce qui selon elle, est le meilleur truc qui ait jamais était inventé. Des jeans qui seront accompagné – la plupart du temps – de débardeurs ou autre tee-shirt bien léger, bref des trucs bien courts sans que cela ne tombe dans la vulgarité bien sûr. Bref, la blondinette – bien qu’elle possède également quelques mèches noires assez discrètes – a un visage très pâle, pouvant presque rappeler celui des vampires. Mais bon que voulez vous, la demoiselle n’est vraiment pas fan du soleil et de la chaleur. Elle est donc blanche comme un linge. Son visage est fin, ses traits délicats, féminins. Ses yeux sont noirs, comme la nuit, des prunelles profondes et troublantes dans lesquelles on peut facilement se noyer. Isïl sourit … assez souvent, dévoilant des dents blanches, éclatantes. Une faucette se creuse sur sa joue droite quand elle se met à rire, et dans ces moments là, on a également l’impression de voir un feu d’artifice au fond de ses yeux d’encre. Voila, en bref, à quoi ressemble la donzelle. Mais encore, vous ne savez pas tout.
• ET MORALEMENT ? ;
J’aimerais pouvoir me détendre, me relâcher, ne serais ce que l’espace d’une heure. Mais il y a toujours un con pour faire chier, me prendre pour son objet, et gâcher mon bonheur…
J’ai 25 ans. Et pourtant, j’ai toujours l’impression d’être une adolescente paumée dans un monde trop grand pour moi. Alors je change, gentille un jour et agressive le lendemain, sûrement afin de me trouver. Afin de savoir ce que je suis vraiment, si je suis la douce princesse ou une véritable sadique. Parce que pour tout vous dire, j’en sais rien. Après je peux vous dire que je suis du genre hyperactive, il faut forcement que je bouge, que je marche, sinon je me sens vraiment pas bien. Si vous désirez réellement me torturer, mettez moi dans une cage et vous m’entendrez hurler au bout d’une heure, y a rien de mieux pour me faire balancer des infos. Quoi que… vous avez même pas besoin de me torturer pour ça, c’est connu, je suis une balance. Incapable de tenir un secret, ou alors il faut que je le partage afin de mieux le garder. Il ne faut pas me faire confiance, et dans un sens je crois que je ne recherche pas vraiment d’amis. Oh certes je suis du genre sociable malgré tout, et je connais pas mal de monde. Mais je ne confierais ma vie à aucun d’entre eux. Au fond je suis d’un naturel méfiant, et après tout on est jamais mieux servit que par soi même, donc dès que j’ai besoin de quelque chose, je me démerde pour l’obtenir toute seule. C’est une règle de vie en quelque sorte. Ne jamais dépendre des autres, mais laissez les autres dépendre de vous ♥ . Parce que oui je l’avoue, sûrement mon coté ado’ qui sait, j’aime bien quand on s’attache à moi. Même intimement. J’ai besoin de contact. Quand je danse j’irais forcement vers un beau garçon me coller contre lui. J’en ai besoin, et je ne peux l’expliquer. Peut être que je trouve ça rassurant… Je veux dire, ça doit être bien au fond d’être aimé. Non ?
Enfin j’en sais rien. Car même si j’ai déjà eu des coups d’un soir, je ne rappelais jamais le gars en question. Je n’aime pas me lier aux gens, l’amitié c’est de la merde, les gens vous trahissent, vous poignardent dans le dos. Et comme je sais que je serais capable d’en faire de même, je m’abstiens de trop m’attacher aux gens. Au moins, ni moi, ni eux ne souffriront. C’est mieux ainsi. Je me sens capable de tout. Même si je semble fragile et innocente, je sais que je pourrais faire n’importe quoi. Même un meurtre. Il n’y a pas grand-chose qui m’effraie vraiment, enfin c’est surtout que plus grand-chose ne m’impressionne vraiment, et faut vraiment y aller pour me surprendre. Mais désormais je me contente de vivre ma vie à fond, avec le plus d’optimisme possible. On a donc l’impression que je suis toujours heureuse, pleine de vie et tout le tralala. Arf, la bonne blague. Vous savez, moi j’ai encore peur du noir, j’ai toujours une poupée de mon enfance sous mon lit, oui je regarde parfois bob l’éponge quand y a rien d’autre à la télé et non je ne rigole pas devant, faut pas exagérer. Oui j’ai beau parfois draguer, au fond je crois toujours – secrètement – au prince charmant. Je suis invincible et pourtant j’ai peur qu’on parvienne à me faire du mal. Mais tout ça, ces faiblesses, sont enfouies en moi et j’essaye de les cacher. On fait comme on peut. Mais je tiens tout de même à préciser, que je ne suis pas une fille douce pour autant. Les gros cons, boulets et autre, je les envoie chier comme il faut. Bien que j’estime n’avoir ni honneur ni fierté quelconque, je ne supporte pas qu’on me donne un ordre. Je suis libre et je le resterais, alors les machos allez vous faire voir, je ne supporte pas vos gueules.
Bref vous aurez donc compris que je reste libre de mon corps et de mes pensées. Ma liberté étant ce que je chérie le plus au monde. Mais maintenant je vais vous parler de mon opinion concernant les créatures surnaturelles qui errent dans la ville. Je n’ai jamais vu de loup garou… Bien que je connaisse leur existence, je n’ai jamais su les reconnaître et j’ignore totalement à quoi ils ressemblent sous leur forme lupine. Etant insensible à la douleur, je pense que je serais prête à aider l’un d’entre eux lors de leurs chaleurs lunaires, ça protégerait peut être d’autres citoyens de leurs griffes acérées, non ? Bref, je suis très intriguée par ces lycans, surtout que le loup est mon animal préféré. Concernant les vampires, et bien je suis assez partagée. L’un d’eux ayant voulut me mordre de force, et je n’ai aucune envie de devenir leur esclave, je me méfie un peu d’eux. Mais si j’ai bien compris, normalement ils n’ont pas le droit de nous forcer. Donc quand l’un d’entre eux veut de moi – ce qui arrive assez souvent vu que mon pouvoir n’est quasiment plus un secret – je refuse assez sèchement. Cependant je n’ai rien contre eux, au contraire. Leur beauté naturelle me fascine. Mais comme ils défendent leurs intérêts, je ne me vois pas leur offrir mon cou ou mon corps. Enfin bref. Je crois que c’est tout… mais il ne faut pas trop se fier à moi, je suis changeante, lunatique. On sait jamais comment je pourrais vraiment réagir.
• HABITUDES DIURNES ; Le jour ? Bah, je dors, enfin en général c’est ce que je fais oui. Etant plutôt du genre à faire la fête et à vivre la nuit, faut bien que je trouve un moment pour pioncer. Et si jamais je suis réveillée, et bien je travaille ma musique. Oui je joue de la guitare, et je m’en sors assez bien d’ailleurs. Et sinon il m’arrive aussi de faire de la boxe, j’en ai fais durant quelques années, alors même aujourd’hui je m’entretiens comme je peux. Et sinon bah, la télé, en derniers recours bien sûr. Ah, je bouffe aussi hein, faut pas croire.
• HABITUDES NOCTURNES ; La nuit ? Et bien la plupart du temps c’est à ce moment là que je me mets à sortir. Après tout, jamais la ville n’est plus active que lorsque la lune fait son apparition, on peut dire que les vampires savent mettrent de l’ambiance. J’aime bien me balader en ville, trainé dans les bars ou les boîtes. Aller en forêt aussi, voir la nature. Enfin peu m’importe tant que je peux bouger.
Je m’appelle Isïl Blake, et je suis née le quinze janvier 1985 à New York. Après 24 heures de torture pour ma mère, elle avait finalement réussi à me mettre au monde. Et me voila, moi, une fille. Mes parents n’avaient pas voulu connaître le sexe de l’enfant, pour avoir la surprise, mais au fond d’eux même, ils avaient toujours prié pour avoir un fils. Je l’ai toujours su, et je n’ai jamais réussit à leur en vouloir pour ça. Après tout, chacun ses préférences n’est ce pas ? Je me rappelle très bien de mes parents. Et contrairement à tant d’autre, mon enfance était tout ce qu’il y a de plus basique, enfin à quelques détails près. Ma mère ne s’est jamais intéressée à ses études, si bien qu’aujourd’hui elle est caissière dans un supermarché, et évidemment elle s’en mord les doigts. Elle était loin de la vie de rêve qu’elle avait imaginée. C’était une femme très belle, jeune aussi. Si bien que beaucoup d’hommes tentaient de la draguer au travail, profitant du fait qu’elle gagnait tout juste le smic, ce qui faisait d’elle une proie facile selon eux. Alors, tous les midis et tous les soirs, quand ma mère rentrait du boulot, elle était d’une humeur massacrante. Et ça ne s’arrangeait pas vu qu’elle devait ensuite faire le repas, avec la sensation de n’être qu’une boniche. Elle se souciait donc très peu de moi, gardant sa bonne humeur pour le boulot afin de ne pas piquer une crise d’hystérie ou de faire une grosse déprime digne d’un suicidaire. Ensuite il y avait mon père. Un grand homme, très beau lui aussi, et il avait dix ans de plus que ma mère, je crois que cette différence d’âge ne les aidaient pas à s’entendre parfaitement, comme c’est le cas dans un couple heureux traditionnel. C’était un grand avocat, très réputé et très connu dans la ville. Il avait géré les plus grosses affaires possibles, pour son plus grand plaisir. Si bien qu’il avait énormément de travail et je ne le voyais jamais. Parfois, le soir, je veillais tard dans ma chambre afin de l’entendre rentrer à la maison, pour pouvoir le voir de temps en temps. Il était fatigué dans ces moments là, et par la suite je ne parvenais plus à m’endormir. Mais bon, ça c’est un détail je suppose. Je n’ai donc jamais été proche de mon père, ni de ma mère d’ailleurs. Et leur absence pesait lourd, et le manque d’amour me perforait le cœur. J’étais seule… Et bien que mes parents m’encourageaient fortement à inviter des amies, je ne le faisais pas. Pour les rassurer, je leur disais que je n’aimais pas me mélanger à la populace de bas étage – mon père adorait le fait que je ne trainais pas avec les bouseux sans argent – mais au fond, ce n’étais pas moi qui rejetais les autres. C’était les autres qui me rejetaient moi. Mais c’est sûrement parce que je l’avais mérité, après tout au début, on m’appréciait. Puis on m’avait confié des secrets, que je m’étais empressée de répéter. Alors forcement, depuis, on me faisait la gueule. Ce qui était compréhensible, je ne leur en voulais pas, je comprenais.
Alors, vu que mes parents n’étaient jamais là, j’avais pris l’habitude de m’enfermer dans ma chambre. Je sortais mes peluches et m’amusait à être la propriétaire du husky tout doux. La cavalière du beau cheval blanc. Et mes poupées représentaient les habitants de la ville imaginaire dont j’étais la mairesse. C’était mon monde à moi, où personne ne pouvait me trouver ou me déranger. Un monde où j’étais aimée, un monde où j’étais la reine. Je profitais de la vie, comme je le pouvais. Et alors que je sombrais dans une routine ennuyeuse à souhait, tout fut chamboulé par l’annonce de ma mère, un matin.
« Ma chérie, range tes affaires veux tu ? On déménage. »
J’avais 10 ans.
« La vie est belle, c’est le monde qui est pourrit. »
Alors nous avons déménagés, comme convenu. J’ai bien vite appris les raisons de ce brutal déménagement, je n’avais jamais entendu mes parents en parler auparavant. En fait tout ça c’était à cause de mon père. On lui avait donné une affaire extrêmement importante, et il fallait absolument qu’il gagne, sinon tout irait très mal pour lui. Et, ignorant la menace, mon père avait accepté. Evidemment il n’aurait pas dû, m’enfin bref, quoi qu’il en soit il perdit le procès et deux jours plus tard, des hommes vêtus de noirs étaient venu le lui reprocher. Violemment apparemment, enfin d’après ma mère il avait reçu de nombreux coups. Moi je n’avais vu que les bleus qui ont suivit. De plus, ces hommes en noirs avaient fait de sorte que mon père perde son travail. Comment ? On lui creant une réputation de merde, voila comment. Et mon père, autrefois si apprécié, fut bien vite ignoré, tout le monde lui tournant le dos et allant chercher d'autres avocats. Plus aucune affaire ne lui fut proposé et il se retrouva bien vite sans personne pour lui faire confiance. Il fut donc contraint de tout plaquer. Nous étions donc une famille de trois, dans une magnifique maison, avec deux superbes voitures, et désormais nous devions vivre avec le salaire d’une caissière. Je vous laisse imaginer le tableau. Bref, ce fut donc pour cette raison que nous avions déménagé. Troquant notre maison contre un appartement, vendant nos deux voitures pour en racheter une seule, de qualité moindre. Mais toujours à New York. Personnellement ça ne m’avais fait ni chaud ni froid, la vie de luxe ne m’ayant jamais attirée. Au contraire, j’étais plutôt contente. Désormais mon père n’avait plus de travail, il pourrait peut être s’intéresser un peu à moi. Et bien non, ce vieux con n’avait rien trouvé de mieux à faire que d’acheter de l’alcool afin de se bourrer la gueule tous les jours. Oh certes ça aurait pu être pire, il ne m’a jamais battu pour autant. Seulement, il ne s’intéressait toujours pas à moi. Et le jour de mes 11 ans, qui arrivèrent bien vite après notre emménagement dans notre nouvelle demeure, ma mère m’avait fait un gâteau mais s’était trompée dans le nombre de bougies à mettre. Mon père m’avait offert une bouteille de vodka, il était navré mais n’avait rien d’autre sous la main. Et ma mère ne m’avait rien offert, même si je comprenais fort bien les raisons. On n’avait pas les moyens. Ok, message reçu.
Alors désormais je fermerais ma gueule, et je n’attendrais plus rien de la part de mes parents. Vu qu’ils n’ont rien à m’offrir, même pas de l’amour, ce qui pourtant, n’avait pas de prix…
« Et l’indépendance nous appelle … »
« Hey Isïl ! Reste encore un peu, allez un dernier verre ! » « Arf nan merci Joy. Si j’en prends encore un, je vais passer ma nuit à gerber au chiotte. »
Et avec un signe de la main, j’avais laissé Joy toute seule au comptoir, entouré de mecs avec qui on avait fait connaissance dans la soirée. Vous penserez sûrement que laisser une fille toute seule avec deux gars inconnus, c’était complètement con. Seulement Joy avait fait cinq années de box française, alors elle savait parfaitement se débrouiller seule. C’était d’ailleurs lors de ces cours de box, que je l’ai connue. Moi cela fait seulement trois ans que j’en fais, mais je me débrouillais bien. Enfin bref. Je devrais peut être vous parler un peu de moi. Parce que désormais j’ai 20 ans. Et oui, neuf ans ont passés depuis ce déménagement. Je vivais toujours chez mes parents, et bossais dans un bar, à plein temps, afin d’aider à financer la bouffe, les prêts et toutes ces conneries là. Mes parents avaient besoin de moi, et même si je ne leur devais rien, je les aidais quand même. Du moins, jusqu'à ce jour.
J’étais sur le chemin du retour, il était minuit passé et les ruelles étaient sombres. Mais la plupart grouillées de prostituées. D’habitude je les évitais, ces poufiasses dépourvues d’honneurs ne m’intéressaient pas. Même si je ne valais peut être pas mieux qu’elles. Enfin bref, quoi qu’il en soit, alors que j’étais à une ou deux rues de chez moi, j’avais découvert deux silhouettes dans un recoin sombre. Une prostituée bien sûr, très belle et donc forcement très chère. Une mini jupe moulante, un débardeur moulant et troué par endroit, laissant apparaître son corps. Elle ne se cachait vraiment pas. Et alors que j’allais passer mon chemin, ce fut les gloussements de l’homme qui l’accompagnait, qui captèrent mon attention. Jetant un coup d’œil je découvris un homme assez grand, rendu ivre par l’alcool qu’il avait ingurgité. Et alors que je m’approchais de quelques pas, je le reconnus bien vite. Mon père.
J’étais folle de rage. Je travaillais d’arrache pied afin de faire vivre une famille qui ne m’avais jamais rien apporté. Mais ils étaient tout de même mes parents, alors je m’étais exécutée sans protester. Et alors que l’argent que je gagnais était censé fournir la bouffe, on le dépensait en catins et en alcool ? C’était une plaisanterie. Alors je me suis approchée. Mon père m’ayant reconnut, il me proposa de me joindre à eux. Pauvre con va. En guise de réponse, il eu le droit à un énorme coup de poing au visage, ce qui fit hurler de peur la prostituée à ses cotés. Bien vite, celle-ci prit la fuite tandis que je continuais à frapper mon propre père. Ecœurée par tant d’égoïsme et de… arf et de rien, c’était un enfoiré, c’est tout. Alors, après m’être défoulée sur lui, je suis rentrée à la maison. Et j’ai fais mes bagages. A eux de se démerder maintenant, je ne me sacrifierais pas plus pour eux. Alors, à l’aide de l’argent que je mettais progressivement de coté depuis neuf ans, sans compté l’argent de poche que j’avais étant gamine, je me suis achetée un ticket d’avion direction Saint Louis. Pourquoi cet endroit ? Et bien un véritable coup de bol. J’avais pris une carte, fermée les yeux, puis poser mon doigt sur le nom d’une ville. Ce fut donc Saint Louis. Et c’est partit pour une nouvelle vie.
« Quand l’extraordinaire frappe à notre porte. »
Et me voila arrivée à Saint Louis. A peine avais je posée un pied dans la ville que des rumeurs me parvenaient déjà aux oreilles. L’endroit n’était pas naturel, il fallait être méfiant envers tout le monde etc… etc… Mais la nouvelle arriva bien vite aux infos. Des vampires, des lycans, des sorciers. Tant de monde surnaturelle, des personnes à qui ont offrir des droits. Super, j’avais encore fait un très bon choix. Mais tant pis, j’étais surtout heureuse d’avoir laissé mes parents. Avec l’argent que j’avais, je parvins à trouver un appartement à la location. Et je m’étais aussitôt mise en quête d’un emploi. Sans jamais trouver… Comme si personne ne voulait de moi, à cause du fait que j’étais une inconnue ? Arf, peut être, qui sait. Mais bien vite, ma vie bouscula. Un an après mon arrivée à Saint Louis, je ressortais d’un bar qui m’avait également envoyé chier, ils ne voulaient pas de moi comme employée. Bande de cons. J’avais déjà fait tellement d’endroits, étant rembarrée à chaque fois, avant même que je puisse sortir un CV ou autre. Ils jugeaient sur la tête ou quoi ? Je ne ressemblais pas assez à une pute pour eux ? Tss. Bref, je sortais donc du bar quand un jeune homme, au visage incroyablement séduisant et pâle, m’aborda avec un sourire vicieux mais séducteur aux lèvres.
« Alors chérie, tu cherches l’homme parfait peut être ? T’as l’air triste… » « C’est ça bouffon, va te payer une pute pour te soulager. Moi j’en suis pas une » « Mais j’ai pas envie de sexe ma grande. J’ai juste… soif. Comme n’importe quel vampire. »
Vampire ? Soif ? Je ne comprenais rien, mais un frisson me parcourait déjà le dos. Je sentais le danger, tout en ignorant à quel point je risquais pour ma vie. Quoi qu’il en soit le vampire me gifla, et je ne sentis rien… Malgré la main qui fuse, violente, je n’avais rien sentit. Tout aussi surpris que moi, le vampire frappa encore plus fort. Il m’envoya au sol, et malgré la puissance du coup, je ne sentais toujours rien. Aucune douleur. Furieux, le vampire referma sa main sur mon cou, serrant avec force. Mais toujours rien, ce qui semblait l’irrité au plus haut point. Alors que moi, j’étais plus effrayée que jamais. Mais finalement j’eus enfin un déclic, et l’envie de me défendre me repris enfin. Balançant mon poing en avant, comme mon professeur de box me l’avait enseignée, mon poing s’écrasa sur le visage du vampire, sans qu’il ne semble vraiment en souffrir. Et merde.
« Putain lâche moi connard ! »
A ce moment là, le vampire se pencha vers mon cou et se prépara à mordre, pour se délecter de mon sang. Toujours en gigotant, même si je ne parvenais pas à lui échapper, je m’apprêtais finalement à me laisser faire quand une ombre s’écrasa sur mon agresseur. Contraint de me lâcher, le vampire recula et moi, je tombais sans aucune grâce au sol, ma tête s’écrasant violemment à terre. Sans que je ne ressente rien… Levant les yeux, je découvris un autre homme qui menaçait le premier. Complètement dans les vapes, sonnées, je ne comprenais pas grand-chose. Même si la voix de mon sauveur me parvenait tout de même, faiblement, aux oreilles. Je captais quelques phrases, comme : « Tu n’as pas le droit de la toucher sans son consentement ! » ou « Le maître sera furieux ». Et enfin « Tire toi, et ne recommence jamais si tu veux pas mourir pour de bon. ». Mon agresseur gronda, un grondement inhumain, et finit par filer.
Je me suis alors redressée, prudemment. Passant ma main sur ma tête, je découvris que je saignais. Je n’avais rien sentit… Mais me palpant un peu plus délicatement, je me rendis compte que la blessure n’était déjà plus qu’une simple croute. Levant les yeux vers mon sauveur, je le remerciais avec douceur. Mais il m’ignora et, trop vite pour que je puisse le suivre du regard, il disparut en courant. Lâchant un soupir je rentrai chez moi et n’en ressortit qu’une semaine plus tard. C’était le délai qu’il me fallait pour accepter tout ce que je venais de voir et de comprendre. Les vampires ne sont pas tous si gentils et en plus j'avais un pouvoir. Je ne ressentais pas la douleur, et les marques qu’on m’infligeait disparaissaient plus vite que pour les autres humains. Complètement dingue. Quoi qu’il en soit je parvins à me trouver un emploi, je travaillais en tant que barman au « plaisir coupable ». A croire qu’il ait fallut attendre qu'un vampire me menace pour qu’on m’accepte auprès d’eux…
Et depuis c’est ma vie, je bosse, je fais la fête. Et j’en oublie ce passé simple certes, mais au goût amer.
Dernière édition par Isïl Blake le Sam 7 Aoû - 19:28, édité 1 fois
Alors, ma première remarque concerne le passage où le père de famille perd son travail. C'est assez flou. J'ai du mal à comprendre qui sont ces 'hommes en noirs' qui lui tombent dessus. Aussi, un avocat ne peut 'perdre' son métier à proprement parler, travaillant de façon indépendante. Surtout que tu dis qu'il est un grand avocat et connu en ville. Il ne peut donc pas perdre son travail comme ça. S'il a un diplôme en poche, il est avocat et point barre. Il doit ensuite trouver une affaire pour gagner son salaire. Maintenant, s'il était dans un cabinet - ce que font plutôt les avocats 'débutants' - il peut avoir été viré de ce dernier. Ou même, les fameux 'hommes en noirs' auraient pu pourrir sa réputation afin de faire fuir ses clients...
Et la seconde et dernière remarque : tu dis que ton personnage découvre l'existence des CESS par le biais d'autres personnes, mais elle n'entend jamais parler de l'annonce faite à la télévision et un peu partout par des vampires qui apprirent au monde entier qu'ils existaient, de même que les lycans, les sorciers, nécromanciers, etc. ? Car par la suite, on leur a attribué le rang de citoyens avec des droits, des devoirs... Elle doit donc être au courant de tout ça.
Alors j'ai édité selon tes conseils ♥ J'ai précisé comment son père a perdu son travail [que les hommes en noirs ont lancés des rumeurs etc... afin de ternir la réputation d'avocat de son père, qui fut donc bien vite contraint de tout plaquer]. Et j'ai édité à propos des créatures surnaturelles, j'ai mis qu'elle était au courant dès le départ à cause des rumeurs et des informations à la télé.
Hum et sinon les hommes en noirs, je les voyais comme étant les hommes de main de quelqu'un d'important, les hommes de main de celui qui a confier l'affaire à son père. (je sais pas si je suis très clair, chuis fatiguée xD /PAN/)
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
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Sam 7 Aoû - 11:41
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Aussi, un avocat ne peut 'perdre' son métier à proprement parler, travaillant de façon indépendante. Surtout que tu dis qu'il est un grand avocat et connu en ville. Il ne peut donc pas perdre son travail comme ça. S'il a un diplôme en poche, il est avocat et point barre. Il doit ensuite trouver une affaire pour gagner son salaire. Maintenant, s'il était dans un cabinet - ce que font plutôt les avocats 'débutants' - il peut avoir été viré de ce dernier. Ou même, les fameux 'hommes en noirs' auraient pu pourrir sa réputation afin de faire fuir ses clients... 
