J'avance à tous petits pas dans la maison, des pas hésitants, comme si je n'avais rien à faire là. Ai-je le droit d'être là ? Je n'en suis pas sûre. Mes mains tremblent et je me dirige vers la cuisine. J'ai tellement faim ! Je vois un morceau de gâteau au chocolat. Je... je peux ? Non je... Oh tant pis ! Je saisi la part et l'enfourne dans ma bouche. Je n'ai pas mangé depuis... Je ne me souviens pas. La lune me fait perdre la tête et je déteste ça. Je me sers un grand verre d'eau, comme je le faisais avant... avant... Un sanglot s'échappe de mes lèvres et j'essuie rageusement mes larmes. J'avale l'eau d'un seul coup et me dirige vers le salon. Elle n'est pas là, mais ses chats oui. Me revoir après tout ce temps, si différente, ne les perturbe pas. Je vois Pimousse le terrible qui grogne en me voyant approcher, comme d'habitude. Mais Ambre ronronne et me lèche la main. Heureusement elle n'a pas changé. Je la caresse tout doucement, pendant quelques minutes puis je prends mon courage à deux mains et me décide enfin à aller vers son bureau. Oui je suis sûre qu'elle m'attend.
Mes pas résonnent dans le couloir, je ne prends même pas la peine de me montrer discrète, je n'en ai pas le courage. J'ai besoin de la voir, elle ne peut qu'être là après tout. Je pousse la porte, timidement. Elle grince un peu, on dirait une scène de film d'horreur. Je m'avance à peine et déjà sa voix résonne.
Whisper : Bonsoir Alice.
Je tremble un peu mais ne réponds pas. Elle n'a même pas levé la tête.
Whisper : Assieds toi, je t'en prie.
J'obéis sagement et m'avance jusqu'au fauteuil de cuir. Elle me manque tellement et pourtant elle est là... Tellement belle, tellement... adulte ! Le genre de femme que je ne serais jamais. j'ai l'impression d'avoir à peine cinq ans en sa présence malgré mes vingt trois printemps révolus.
Whisper : Le gâteau était-il bon ? Alice : Comment saviez-vous que c’était moi ? Whisper : A chaque être son unicité.
Je déteste quand elle fait ça. Elle sait toujours tout. Sait elle pourquoi je suis partie ? Pourquoi je l'ai laissée ? Je peux dire qu'on m'attendait au pays des merveilles en quelques sortes...
Whisper : Je suis heureuse de te revoir Alice. Mais j'aurais préféré voir sur ton visage ton habituel sourire rayonnant plutôt que ces larmes...
Je baisse la tête d'un air coupable et triturais mes mains nerveusement. J'avais quitté la maison pour quelques jours, simplement pour voyager un peu. Je voulais aller à une exposition qui avait lieu à Chicago, rencontrer des artistes. Et il y avait eu ce stupide accident... Je n'étais pas revenue à la maison. J'avais abandonné Whisper, ma bienfaitrice... ma mère par procuration. Et ce sentiment de culpabilité ne m'avait pas quitté depuis. Combien de fois avais-je rêvé de revenir en arrière, de n'être jamais partie ? De continuer à vivre avec...
Alice : c'est que... oh Whisper je suis désolée ! en fait, je doute même que revenir eut été une bonne idée, tu me manquais et je... me devais d'être honnête avec toi au moins Whisper : tout ce qui m'importe est de savoir que tu vas bien... est-ce le cas ? Alice : oh euh... si part là tu parle de mon intégrité physique... oui, on peut considérer que je vais bien
On peut dire que j'ai toujours eu le sens de la formule. Je la vois plisser des yeux, réfléchir. Un ange passe, ne brise pas le silence qui s'est installé. J'ai l'impression que mon coeur va sortir de ma poitrine tant il bat, que ma cage thoracique va exploser. Je me sens si mal, j'ai chaud, j'ai froid... je veux m'enfuir, jamais je n'aurais dû revenir !
Whisper : Pourquoi n'es-tu pas revenue ici dès l'instant où c'est arrivé ? J'ai senti... à la minute où tu es entrée, que quelque chose t'avais changée. Ce ne sont pas des choses faciles à vivre... et j'aurais pu t'aider. Je suis toujours prête à le faire... si c'est ce que tu es venue chercher... Alice : non tu ne peux pas. et je suis juste venue te voir p... pour que tu ne t'inquiète pas. Je vais bien.
Non je ne vais pas bien. Si j'allais bien j'arriverais à sourire. Si j'allais bien je ne serais pas obligée de mentir par omission. Oui mon corps va bien. Je me nourris suffisamment, de manière équilibrée. Je ne consomme pas de drogue ni d'alcool, je dors assez pour ne pas avoir ces cernes caractéristiques, violettes, qui me trahissent si facilement. J'ai toujours eu l'air... fragile. Déjà je ne suis pas bien grande, je peine à atteindre un mètre soixante. Mes membres sont graciles, comme ceux d'une danseuse de boîte à musique. Cet air de sylphide fait mon charme c'est vrai. On m'a dit une fois que je ressemblais à une fée avec mes cheveux blonds, mon teint très blanc et mes yeux d'azur. Je suis toujours la même physiquement, alors comment Whisper a-t-elle su pour mon... changement ?
Alice : si tu pouvais... annuler ce changement là tu pourrais m'aider, mais personne ne le peut. Whisper : Je peux t'aider à le contrôler. Humainement et... bien davantage... Alice : non tu ne peux pas ! tu ne comprends pas ce que c'est... tu ne peux pas comprendre...
Ma voix s'est brisée en un couinement aigu de petit rongeur effrayé. C'est pitoyable. Ce couinement semble résumer totalement ma personnalité. Je ne suis qu'un petit animal timide, craintif et doux. Un petit animal de compagnie qui n'élève la voix qu'avec peine. Il suffit de me fixer dans les yeux pour que je les baisse. De me crier dessus pour que je me fige, effrayée et ne cède immédiatement à mon interlocuteur. Je suis le genre de fille à se cacher derrière un livre, derrière quelqu'un de plus grand que moi. Oui je suis adorable, les gens que j'apprécie le sentent malgré ma discrétion et ma timidité. Alors je baisse la tête et attends que Whisper ne prenne la parole. Je n'ose plus parler.
Whisper : ... la lycanthropie... peut-être pas. Mais je sais ce qu'implique... être en possession de forces que l'on ne sait comment arrêter... ni diriger. Alice : c'est pour ça que je ne peux pas rester, je pourrais te blesser et... et...
Oui elle comprend sûrement n'est ce pas ? Oh pitié je voudrais tellement qu'elle comprenne ! Elle a été la seule à être aussi gentille avec moi, aussi... compréhensive. Je suis née à Londres dans une famille très classique... et à vrai dire je ne suis pas restée proche de ma famille. Mon père... un homme absent, obsédé par son travail. Oui papa est cadre, oui nous avions une jolie maison remplie de bibelots coûteux. A côté de ça, une mère alcoolique. Mais chut, ça on ne le dit pas, ça ferait jaser les voisins. Boire ou faire du shopping, voilà ses occupations. J'ai été élevée par plusieurs nourrices mais de là à nouer de réels liens ? Non jamais. A l'école j'étais une enfant timide et solitaire. Qui ne parlait qu'à voix basse, habitude prise à la maison. Non il ne faut pas faire de bruit, sinon maman va se réveiller et se mettre en colère ! C'est à cette époque que j'ai développé mon talent pour le dessin. C'est un jeu qui ne fait pas de bruit. Qui permet de s'évader, qui fait travailler l'imagination. Des années plus tard, après le lycée et l'obtention d'une licence de droit pour faire plaisir à mon père, j'ai réussi à obtenir le droit de faire des études d'art. Grâce à un organisme qui permet aux élèves d'être accueillis par des particuliers, j'ai pu aller faire mes études à Saint-Louis et je me suis retrouvée chez Whisper. Elle a su m'apprivoiser... mais se doutait elle alors qu'elle devrait le faire une seconde fois... aujourd'hui ? Je la vois sourire et se redresser. Comprends-moi...
Whisper : Alice... il y a... certaines choses qu'il est temps pour toi de savoir. ... Je ne suis pas... une simple fille de professeurs devenue psychologue et ayant choisi de venir en aide aux gens parce que cela lui semble le mieux à faire. Certaines... particularités m'ont poussé à prendre ces décisions. A choisir mon métier, puis... à m'intéresser... au surnaturel. Je ne suis pas un vampire. Je ne suis pas non plus comme toi. Mais il s'avère que je fais parti de toutes ces personnes qui ont été "révelées" au grand jour, il y a quelques années.
Alice : alors qu'est ce que tu es ?
Je la regarde sans comprendre. Elle n'est pas une louve, ni un vampire, ça je l'aurais remarqué tout de même, je l'ai dessinée tant de fois.
Whisper : Hummm... des chats un peu partout... des portes qui grincent, des livres anciens, d'étranges recettes... c'est pourtant d'un cliché délicieux. Et tu ne l'as jamais soupçonné ? Alice : justement c'est... un peu trop cliché n'est ce pas ? je sais bien que tu as une... intuition féminine très développée, que tu es très observatrice mais...
Son rire cristallin emplit la pièce et l'espace d'un instant, je me sens comme envahie par sa voix, réchauffée de l'intérieur.
Alice : tu n'es pas sérieuse n'est ce pas ? Whisper : ... être psychologue... vouloir aider des humains et agir en ce sens... ne veut pas dire que c'est impossible. J'ai peut-être certaines habitudes un peu vieux jeu mais... Tous les"sorciers" ne sont pas d'un égoïsme sans nom qui les pousse à ne s'inquiéter que de leur espèce...
Je me tais un instant. J'ai peur qu'elle sente que... que je lui en veux car...
Alice : mais toi... tu es née ainsi n'est ce pas ? Whisper : C'est un fait. Qui ne fait pas tout. Le surnaturel... la magie demandent... un temps d'apprentissage. C'est comme pour tout. Au départ, on est incapable de se débrouiller seul. Ce qui correspond à l'enfance. Vient ensuite une certaine forme de rébellion... soit l'adolescence. Et comme chez les humains... certains lycans, sorciers ou vampires n'atteignent jamais vraiment ce que l'on appelle la "maturité". Mes parents étaient sorciers tous les deux, et je suis toujours en contact avec eux. J'ai appris beaucoup de choses grâce à eux, puis par moi-même. Je ne suis pas comme toi, et je ne peux pas comprendre ce que tu vis. Mais je peux t'aider à le vivre... Alice : non... moi j'étais juste... humaine avant, je pensais que le surnaturel c'était pour les autres et là... je ne peux pas, je ne contrôle rien, je ne suis plus moi ! il y a une bête dans mon corps tu comprends ?
Car elle est habituée à ce qu'elle est. Car moi... je ne suis plus moi mais une autre... une bête. Son regard tendre, maternel me transperce et je ne peux baisser les yeux. J'ai l'impression d'avoir cinq ans et d'être prise en faute. Elle dépose sa main sur la mienne et je sursaute, j'essaye de la retirer. J'ai peur...
Whisper : concentre toi... l'espace d'un instant Alice : arrête... Whisper : fais moi confiance Alice... Je suis là pour toi autant que pour d'autres. Tu es restée ici plus longtemps qu'aucun autre... T'ai-je jamais fait le moindre mal ? Je ne veux que t'aider, et te permettre de comprendre une chose. Tu n'es certes plus la petite étudiante timide et rêveuse qui est venue étudier en Amérique par le biais d'une association et qui a atterit ici, avant de s'y plaire... car tu t'y es plue, fut un temps, n'est-ce pas ? Cette maison était la tienne, et je t'y accueillais comme une fille... Ta condition a peut-être changé, ton point de vue également. Mais tu ne changeras jamais ce que tu as été, et quoiqu'il arrive... tu auras toujours ta place ici. Tu n'es pas toute seule, Alice.
Je retire brusquement ma main et me lève d'un bond. Je tremble de tout mon corps. Non... je sais que tu essaye de me rassurer, de me convaincre de rester Whisper... Je ne peux pas, je ne peux pas ! Je hurle dans ma tête, mais ma voix reste absente. mes yeux me piquent et j'essaye de ne pas fondre en larmes.
Alice : oui je m'y suis plue... à un point que tu n'imagine pas. Ici c'était... chez moi, vraiment chez moi. Je ne suis plus timide et rêveuse, j'ai peur, je suis terrorisée et je ne peux pas fuir ! je ME fais peur, je ne peux pas me fuir... et je suis capable de choses... incroyables et effrayantes. Je ne peux pas rester Whisper, c'est fini le temps de la maison du bonheur. Je dois partir et puis... c'est sensé construire mon nouvel équilibre mental n'est ce pas ?
Whisper : Ferme les yeux un instant. Ta bête gronde à l'intérieur de toi. Tu es agressive... en permanence sur la défensive. La période des chaleurs approche, cela aussi sur ton humeur. Ce sont des symptômes de ta nouvelle condition. Mais si je me concentre sur ta personne, quelques instants... comme en ce moment. Ne ressens-tu rien de... particulier ?
Elle reprend ma main d'autorité et j'abandonne. J'obéis docilement et je ferme les yeux. La bête en moi... je ne la sens plus. La louve ne gronde plus. Elle n'a pourtant jamais été agressive, méchante. Non ma louve me ressemble et c'est bien pour ça que je ne peux pas la détester. Elle a simplement peur. Mais là... elle a disparu, je ne sens plus sa détresse se mêler à la mienne, ni son besoin impérieux de courir sous la lune, de humer la nuit et de la savourer. Mes yeux s'ouvrent, s'écarquillent d'étonnement. Je ne peux pas y croire !
Alice : tu... tu l'as fait disparaître ? c... c'est... c'est génial je... Whisper : Humm... non. Non Alice... ça n'a rien de "génial". C'est le don qui m'a été accordé. Et que j'ai du apprendre à controler. Un don qui comme le tien -car nous pouvons considérer la lycanthropie comme un don...- m'a causé du tort par le passé, et m'a été difficile à controler. Alice : mais... mais alors je suis... toujours... contaminée ? pourtant je ne sens plus la bête et... Whisper : son effet est temporaire. et je pourrais pas être en permanence près de toi. Je ne peux te guérir définitivement. Mais la laycanthropie... est loin d'être une maladie. Ce qui veut dire, que tu n'as pas à être guérie. Seulement à apprendre à vivre avec... C'est ce que j'aimerais que tu comprennes. C'est ce pourquoi je travaille aussi depuis des années. Mon cabinet est ouvert aux CESS depuis la Révélation. Tout le monde a le droit d'être aidé. Je ne prétends pas être la personne rêvée pour le faire mais j'estime que des recherches doivent être menées en ce sens et pouvoir profiter à ceux qui en ont besoin. ... quand j'avais ton âge... je n'avais aucune idée de la façon dont je pouvais tester l'étendue de mes pouvoirs. Je n'étais pas encore sûr de sa nature, d'ailleurs. J'étais à Cambridge quand c'est arrivé... Je connaissais l'existence des vampires et des loups garous avant la révélation bien sûr, pour avoir baigné dans ces histoires dès mon plus jeune âge. Mon pouvoir... prive tout être dit "surnaturel" de ses facultés spéciales. Avec moi ici, si je le décide, tu es tout ce qu'il y a de plus humain. C'aurait été pareil si tu avais été un vampire. Et, lors d'un cas de légitime défense... alors que j'aurais pu simplement le priver de ses pouvoirs, de sa vitesse et de sa force, et m'en sortir de la plus humaine des façons... j'ai privé un très jeune vampire de la magie qui l'habitait. Je lui ai donc ôté sa non-vie par la même occasion, et il s'est retrouvé comme il aurait être si toujours il était resté humain. Mort. Pour de bon. Réduit à l'état de cadavre, au beau milieu d'une rue. J'étais paniquée, jen'avais aucune idée de ce dont j'étais capable, et aucun moyen de le controler alors. Il m'aurait probablement tuée si je n'avais rien fait. Mais cela reste un crime. Et je respecte toute forme de vie. C'est comme être responsable de la mort de quelqu'un après un accident de voiture, je suppose. Vampire ou pas il s'agissait d'un être existant. Ce vampire ne méritait pas une telle fin, il aurait du simplement être accompagné, et non pas livré à lui - même après sa transformation. Tu as peur de faire des erreurs Alice, c'est normal. J'en ai fait moi aussi , et je le regrette. Mais c'est aussi ainsi qu'on apprend. Et l'on réduit le risque en étant accompagné...
Je lâche sa main, perdue. Alors je ne suis pas guérie. La louve en moi est juste endormie. Je ne pourrais plus jamais être seulement moi. A présent nous sommes deux. Je secoue la tête et une larme roule sur ma joue. Je vois le sourire triste de Whisper alors que de mes lèvres s'échappe ma déception.
Alice : alors... je suis toujours... une bête qui peut perdre le contrôle à tout moment... personne ne m'a transformée. J'ai eu un bête accident, je buvais un verre, j'ai trébuché et je me suis coupée profondément avec les morceaux. A l'hôpital on m'a fait une transfusion et... le sang était contaminé. C'était juste un concours de circonstances malheureuses. On se dit que ça n'arrive qu'aux autres et finalement...
Foutu voyage ! Si j'avais su... Mais la voix de ma "mère" s'élève, douce, posée, rassurante en elle-même.
Whisper : ... Alors tu as besoin de quelqu'un pour te guider. Je me suis fait certains contacts au fil des années, et je pense pouvoir te présenter à des gens de confiance. J'ai demandé... à certains d'entre eux de garder de loin un oeil sur toi. Voilà la raison pour laquelle je savais pour toi, en vérité. Voilà pourquoi je ne m'inquiètais pas non plus davantage. Je ne pouvais pas te forcer à revenir, mais espérais que tu reviendrais de toi même. Aujourd'hui je tiens réellement àm'assurer qu'il ne t'arrive rien, de quelque manière que ce soit. Tu n'as pas à fréquenter n'importe qui. Je ne suis pas idiote au point d'ignorer que bon nombre de CESS ne sont pas fréquentables et surtout pas pour quelqu'un comme toi. Mon pouvoir peut les arrêter, tu le sais à présent. Tu pourras toujours trouver refuge ici. Et auprès de moi. Je ne t'abandonnerai pas.
Je ne me suis pas réinstallée chez Whisper. Je ne peux pas, j'ai bien trop peur de perdre le contrôle en sa présence malgré son pouvoir, on ne sait jamais. J'ai pris un petit appartement à Saint-Louis et j'y passe la plupart de mes journées et ne sors que durant la nuit... alors qu'avant j'errais dans la ville, traînait dans un café pour dessiner ou bien dans un parc, saisissait l'expression des gens sur mon carnet de croquis. Je me suis résignée à fréquenter un peu les miens... oui les Cess. D'ailleurs ce soir je vais aller au Croquemitaine. Je dois faire des efforts pour m'intégrer et trouver ma place n'est ce pas ? Je dois être forte.
...
Alors qu'en réalité je crève d'envie qu'on me protège. Encore.
Dernière édition par Alice D. Winstead le Mer 4 Aoû - 13:26, édité 1 fois
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Sujet: Re: Alice in Murderland [100%] Mer 4 Aoû - 16:15
Bienvenue !
Quelle mignonne petite fille...
J'ai eu du mal a tout comprendre au début de ta fiche (voila pourquoi je t'ai enquiquinée sur msn XD), mais là ça va mieux ! Je peux donc t'annoncer que tu as attrapé le dernier train pour l'Enfer !
Question tout de même : je te met dans quel groupe ? Lycans ou esclaves de sang ? Ou lycan d'abord et esclave de sang après ? XD
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Sujet: Re: Alice in Murderland [100%] Mer 4 Aoû - 22:06
naaaan. Pas de sexe ni de morsure, tu devras juste m'apporter le petit déjeuner au lit, et m'accompagner faire du shopping. M'aider à choisir mes tenues, mes coiffures, à choisir de la lingerie coquine et pis je t'habillerai et te coifferai comme une poupée ! Tu seras exemptée de ménage et auras 3 jours de congés par semaine. Intéressée ?