Je m'appelle Arjun Calderón, mais on m'appelle Jun ; le chien fou ; le sauvage et bien d'autres sobriquets en anglais comme en espagnol. J'ai 520 ans, j'en fais 30. Je suis né(e) en 1491 et je suis Américain, avec des origines Espagnoles. Je suis un VampireBisexuel et je suis Traqueur et Espion à la solde du Conseil .
capacité spéciale :
Arjun peut léviter. De petits pas dans les airs ou une élévation en hauteur, Arjun ne ressent pas le besoin de toucher le sol et se contente de marcher sur l'atmosphère ou simplement s'asseoir en tailleur et léviter dans l'air. Sa capacité à se déplacer en bravant les lois de la Gravité s'est accrue au cours des siècles. Il peut se hisser si haut que les observateurs ignorants le croient capable de voler. Arjun joue de cette ambiguïté et se déplace la plupart du temps quelques centimètres au-dessus de la surface de la Terre, donnant ainsi à sa démarche une aura céleste. Arjun ne voit pas dans sa capacité des qualités offensives, mais plutôt un pouvoir divertissant qui renforce son ego.
Histoire
❝ 60 lignes minimum. ❞
Peu lui importe le nom et l'âge que vous collerez sur son visage. Peu lui importe d'avoir un nom, et peu lui importe d'avoir un âge, en fait. Mais si vous tenez réellement à attribuer une identité à ses traits, alors je vous en offre la possibilité. Contentez vous de l'appeler Arjun. Sachez que cela fait cinq siècles qu'il erre parmi vous. Cela fait cinq siècles qu'il déambule dans un monde qui n'est pas le sien. Cela fait cinq siècles qu'il déambule dans un monde qui ne lui correspond pas. Cela fait cinq siècles qu'il déambule parmi des personnes qu'il ne comprend pas. Cela fait cinq siècles qu'il déambule parmi des personnes qui ne le comprennent pas. Cela fait cinq siècles qu'il déambule, simplement. Je pourrais aussi parler de ce mécanisme d'idées, d'humeurs et de sentiments, que l'on nomme couramment « personnalité », qui font de lui cette personne, cet être, « unique », si l'on peut dire. Un mécanisme tellement simple et tellement complexe à la fois. Peut-être un peu rouillé aussi, altéré par les événements, parfois âpres, de ces siècles écoulés. Une personnalité ne se décrit pas en quelques lignes sur une page Internet, un condensé ne vaudrait rien, elle s'apprend au fil du temps. Il est si différent de vous, mais tellement semblable aussi. L'amas de noirceur se tenait là, inerte. Il foule l'asphalte d'une démarche reine, assurée. La nuit lui appartient, les étoiles lui appartiennent. Ce demi-millénaire d'existence embrase la nuit de son regard perçant. Il observe. Il constate. Il enregistre. Puis... Il traque. Ses pas se font légers, tels des papillons éthérés, ils frôlent le sol sans jamais le toucher, défiant outrageusement les lois de la Gravité. Il effleure le macadam de sa voûte plantaire. Un observateur non-averti aurait cru que le Traqueur flottait au-dessus du goudron, il ne flottait pas, il était juste au-dessus de tout. Il s'avance à pas de loup, le regard fixe, tel un lion impérieux pénétrant dans une réserve d'antilopes. Doucement, tout doucement, il s'élance dans la ténébreuse nuit qui l'accueille, les bras grands ouverts devant la douloureuse marche de tueur qu'il exécute. La Nouvelle-Orléans, dans un quartier bourgeois, le genre de quartier où toute vie s’évanouit dès lors que la nuit revêt son apparence noirâtre et que l'astre se fait lumineux, éclairant les méfaits que la nuit tente de cacher, le chien fou, comme on l'appelle là-bas, en Espagne, s'approche lentement, pas à pas d'un manoir victorien. Ses chaussures italiennes luisantes au reflet de la Lune piétinent bruyamment la pelouse verdoyante. Tel une Faucheuse, il venait rendre une petite visite à une bonne femme, une visite de la Mort. Ses épaules robustes n'étaient couvertes que d'une cape sombre qui se fondait dans l'obscurité environnante, sa chevelure rebelle se mêlait et se démêlait au vent. On eût dit une allégorie de la Nuit elle-même, se confondant parfois avec elle. Le loco perro presse un doigt blanc contre le bouton doré qui faisait office de sonnette. Un son claironnant résonne partout dans la maison, se propageant dans chaque pièce, dans chaque coin, dans chaque recoin, comme un appel irrésistible de la Mort au mourant. Le vampire sauvage entend des bruits de pas fragiles, des craquements douceâtres, qui descendent ce qui semblent être des escaliers jusqu'à se frayer un chemin jusqu'à la porte. Le seuil de la maison s'ouvrit sur Arjun. Un chérubin aux mèches blondes et à la joliesse gracile lui fit face.
Le soldat sauvage s'agenouilla sur le perron afin d'atteindre la hauteur de la fillette. Il plongeait ses iris indolentes dans ses mares bleues impénétrables, d'un geste, il caressa la joue rose de la petite fille, dont le visage demeurait à l'extérieur de la maison. « Bella chiquita, m'autoriserais-tu à entrer ? » La gamine hocha docilement la tête, la bouche entre-ouverte et les yeux perdus dans ceux du vampire. D'une voix mécanique, elle récita à haute-voix ces quelques mots, quelques mots fatals dans une bouche candide. « Je vous autorise à entrer. » A peine eut-elle refermé la bouche que le vampire pénétra brutalement dans l'antre des humains. Il inspira fortement, aspirant les odeurs qui régnaient dans la maisonnée. De l'amiante, des produits nettoyants, une tarte aux cerises, du shampoing, l'enfance, et... la femme. Il repéra cette senteur détectable entre mille, perdue dans les fragrances coûteuses et les vêtements onéreux. La femme... Ça sentait la femme. Sans nul doute, il gravit, ou plutôt effleura les marches de l'escalier avant de s'engouffrer dans une chambre, la première en partant des escaliers. Une femme était allongée dans une myriade de couvertures. Le regard du vampire espagnol s'égara quelque peu dans la pièce où sa cible dormait. Une chambre refermant des relents de confinement, une pestilence d'enfermement et une odeur perceptible forte et harassante, celle de la Foi. Une Bible était mise en évidence sur la table de chevet, un marque-pages à l'intérieur. Tu auras tout le temps de demander à ton Dieu de te sauver... dans le gouffre infini de la Mort. Enfer ou Paradis, ton Dieu ne te sauvera pas de la Mort. Le vampire rit, son souffle froid se répandit dans la chambre comme un zéphyr glaçant et glacial. La cible sentit une présence, la sienne. Aussitôt qu'elle fit un mouvement, le vampire se jeta sur elle. La main sur sa gorge, et le corps s'étalant sur le sien, le poids de ses muscles l'étouffant, il brisa son cou d'un geste circulaire, rapide, et vif, avant même qu'elle ait pu voir son meurtrier. Morte, elle reposait, le cou tordu, dans une position relaxée. Arjun n'aimait pas gaspillé la nourriture, même âgée et puant la Foi, la marâtre de cette maisonnée lui paraissait toujours alléchante. Mais les ordres étaient les ordres, il ne devait pas attirer les soupçons de la police sur son espèce, ni même que les humains l'a découvre. Un sourire ironique s'étira sur ses lèvres, il avait tué le père huit années auparavant, maintenant la mère. A quand la fille ?
Il balança par-dessus bord le corps de la femme, laissant flotter cet amoncellement de gras sur la surface de la piscine. Une mauvaise chute, constaterons les inspecteurs, rien de plus, rien de moins. Le vampire perçut un bruit de grincement, il se retourna pour en connaître la cause. Une balançoire. Dans laquelle le chérubin qui l'avait invité se balançait paisiblement. Sans doute la chiquita avait-elle vu sa mère être jeté de nulle-part, ou peut-être pas. Jun s'approcha de la môme, elle l'aperçut et cessa instantanément son balancement. Jun prit cet arrêt comme une invitation à se rapprocher d'elle. Il était derechef devant elle, ses billes noires s'immergeant dans son regard azuré. Ce regard lui rappelait maintes jeunes femmes qu'il avait connu, autrefois. Notamment les yeux bordés d'eau de sa jeune sœur, María. María et ses boucles brunes, María et son effronterie. María, le seul souvenir qu'il souhaitait conserver de sa famille. Arjun, de son vrai nom Francisco, était un hildago dans le temps. Un jeune noble peu fortuné, indomptable et indocile. Il était le prototype même du rebelle. Il grimpait aux arbres tel un sauvage, courait les jupons et se contentait des plaisirs simples que la vie avait mis à sa disposition. Arjun avait beau n'être qu'un noble, il menait une vie aussi harassante que celle d'un paysan. Seul fils de sa famille, il était prédestiné à faire parti des grands de ce monde, l'espoir de tout un clan reposait sur ses frêles épaules. La vingtaine toute fraîche, il devint un Conquistador. A travers les combats sanglants et les luttes incessantes, Arjun se battit un corps de guerrier, il vivait pour la victoire, le sang. Perdre n'entrait pas en ligne de compte. Individualiste et solitaire, la vie de soldat lui plaisait et il profitait des voluptés âcres que lui offrait son statut. La guerre perdurait depuis des années, et lorsque les Aztèques abdiquèrent, une nouvelle existence attrapa Arjun, au dépourvu.
Transformé en vampire par un inconnu, il ne comprit pas ce qu'il était. Il n'était animé que par une chose : le sang. Il vivait par le sang, le sang demeurait sa seule et unique raison de vivre. Rouge sang, pourpre, vermeil, les teintes chaudes peignaient son monde. Il ne discernait plus rien, hormis le sang, toujours le sang, encore le sang. Le sang chaud qui coulait en lui comme sur lui. Le sang froid qui provoquait en lui des emportements furieux et maladifs. Sang, sang, durant une décennie, ce seul mot teinta ses lèvres, peinturlura ses dents, et attisa son esprit. Arjun s'enfonçait dans la démence, dans l'abandon du peu d'humanité qu'il lui restait. Les siècles qui suivirent ses dix années d'égarement dans les horreurs que le sang pouvait engendrer furent des siècles paisibles. Il passa 3 siècles en compagnie de son maître adoptif, un vampire européen qui fit de lui ce qu'il est désormais, un traqueur ainsi qu'un espoir pour le compte du Conseil, et il le façonna également, parvenant à faire du monstre assoiffé de sang un vampire capable de s'adapter en société, du moins en société vampirique. Si Arjun a toujours montré un certain contrôle durant tous ces siècles, il sommeille en lui les affres de son passé qui supplantent par moment l'apparence inoffensive du cheval fou.
Ses lèvres veloutées trouvaient le cou de la petite fille, sa bouche gourmande se pressa contre la jugulaire de l'enfant. Doucement, tout doucement, il glissa sa lippe contre le cou du chérubin, les canines sorties. Tâtonnant encore et toujours sa chair chaude et alléchante, il passait ses lèvres contre sa peau douce, puis d'un mouvement abrupt, il croqua la jugulaire de la fillette. Son sang éclata dans sa bouche, une kyrielle époustouflante de saveurs, d'arômes, de délicatesse, de candeur envahit ses sens et l'étourdirent presque. Lorsqu'il retira ses crocs de la jugulaire de l'enfant, il fut ivre de son sang, il avait déjà goûté aux globules qui coulaient dans les veines juvéniles, le sang des enfants était plus doux, plus sucré que celui des adultes, mais jamais une cascade de plaisirs, d'ambroisie rouge ne s'était ainsi manifesté en lui. Il reculait, avide de son sang, son délicieux sang. Il se jeta sur sa gorge, léchant le long de son cou le sang qui s'était écoulé de sa morsure. Il aspira quelques gorgées, avant d'apposer une première marque, alors que l'enfant commençait à montrer des signes réfractaires à ses agissements. Dès que la marque fut appliquée, elle ne protesta plus, elle planait simplement, les yeux dans le vide et la bouche grande ouverte. Certes, nous n'étions qu'aux prémices du vingt-et-unième siècle, cependant, ce nouveau siècle s'annonçait pleins de promesses. Tout comme cette petite fille qui planait dans son jardin, sa mère morte dans la piscine. Le corvo gardait précieusement cette môme dans son esprit, il le savait, il venait de sceller son destin, et il tenait sa providence entre ses mains poisseuses de sang, tout comme il savait qu'il tenait toutes ses institutions chrétiennes entre ses doigts ensanglantés, un simple tremblement et tout s'écroule. Alors qu'il en faut plus pour faire frémir un vampire. Tel était la nuance qui régissait ce monde. Les humains restaient des proies et les vampires des prédateurs, la loi de la Nature. Il viendrait rendre visite à la petite fille, il le lui promettait solennellement, dans ses cauchemars.
Le vampire disparut dans la nuit, sa cape sombre fouettant l'air. Jun ne croisa personne dans la nuit, tant mieux, car il vaut mieux ne pas croiser sa route, et si le malheur s'abat sur vous, passez votre chemin, simplement. Au final, retenez juste qu'il n'est qu'un vampire comme tant d'autres, un traqueur qui a oublié jusqu'à la prononciation espagnole du mot pitié. Il progresse dans la nuit noire, pratiquant des exécutions pour le Conseil. Une liste noire dans la poche, il regarde une multitude de noms se succédaient, des adresses, et des numéros. Un frisson le parcourut, un frisson de plaisir à la simple pensée de sa future mission. Les années, les décennies s'enchaînaient, Arjun vivait de ses rentes de mercenaire et se plaisait à décider de la vie et de la mort de quiconque. Un spasme sillonnait sa chair endormi, une nouvelle mission lui a été assignée. Une mission qu'il traînait depuis déjà une dizaine d'années. L'anéantissement des Humains d'Abord, un congrégation de fanatiques, plus brutaux que les HCV, une menace à évincer avant que le Conseil s'en soucie pour de bon. Arjun s'était une fois de plus montrer préventif, et avait déjà échafauder un plan avant que le Conseil daigne reconnaître une quelconque danger en l'organisation extrémiste. Saint-Louis était inscrit sur sa petite feuille, calligraphiée à l'encre noire. Saint-Louis, il sourit en y pensant, une autre mission l'y attendrait, autre que l'annihilation des HA, une mission qui répondait au doux prénom de Louise.
Tell me your secrets
PSEUDO: APOLLINE. ÂGE: 19. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 3 ~ 4 / 7 COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? Partenariat. COMMENT TROUVEZ VOUS LE FORUM? OMYGAD, he is just... AMAZING. En fait, je cherchais un forum qui réunissait l'univers d'Anita Blake, la Communauté du Sud ect, et qui puisse s'approprier l'univers sans copier ou le bâcler et je l'ai trouvé MULTICOMPTE ? [ ]OH YEAH / [ x ]NO. J'AUTORISE LES CHRONIQUEURS DE RADIO STL A PARLER DE MON PERSONNAGE DANS LA PROCHAINE EMISSION ? [ x ]OH YEAH / [ ]NO. EUh.. J'ai aucune idée de ce que ça peut être.. Dans le doute, je vais dire oui.. CODE (en spoiler) :
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OK PAR MAY
Dernière édition par Arjun Calderón le Dim 15 Jan - 11:38, édité 9 fois
▌A débarqué le : 27/06/2011 ▌Parchemins : 840 ▌Quantité de sang disponible : 22309 ▌ Code couleur : #bc8f8f ▌Age du personnage : A la Maison Mère ▌Citation : Changeante
« Moi je veux ♥ » ▌Alignement: Neutre à tendance bénéfique ▌Relations: ▌Pouvoirs :
Sujet: Re: Ϟ Demon hidden behind a marvelous smile. Sam 14 Jan - 15:32
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32125 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Sujet: Re: Ϟ Demon hidden behind a marvelous smile. Sam 14 Jan - 22:02
Merci Kiefer ^^
Léandre, puisque tu le dis Arf, pourquoi vous me fuyez ? C'est pas comme si j'étais un tueur assoiffé de sang... Pourquoi c'est jamais " Ouiiiiiiiii un traqueur vampire, j'aimerais tellement le croiser dans une ruelle sombre et déserte ! " ? Monde cruel