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| Sujet: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 10:25 | |
| SULLY MCFALLEN ❝ Sous toute douceur charnelle un peu profonde, il y a la permanence d'un danger. ❞ | Identité Je m'appelle SULLY MCFALLEN, mais on m'appelle SU'. J'ai 150ANS, j'en fais 24. Je suis né(e) le 21 OCTOBRE 1850 et je suis AMERICAINE, avec des origines EGYPTIENNES. Je suis un(e) VAMPIRE HETEROSEXUELLE et je suis SIMPLE VAMPIRE.
CAPACITE SPÉCIALE : Sully a la capacité de manipuler les miroirs. Que ce soit pour rajouter, rembobiner ou enlever des choses, les reflets sont son monde. Ses pouvoirs se limitent totalement aux reflets et n’ont absolument aucune prise sur le réel.
AMANDA SEYFRIED © CHAMALOW |
Histoire ❝ 60 lignes minimum. ❞ Au sang se dérobait le temps et au temps se dérobait l’envie. Les enfants enterraient les parents et les petits enfants les enfants. Les histoires se finissaient ainsi et il ne lui serait jamais venu à l’idée de contester cet ordre immuable ainsi blottie dans les bras de sa mère. Mais tout ordre semblait attiser l’esprit pour tenter quiconque de le bouleverser. Le plus grand des contradicteurs qu’elle connaissait était sans conteste son père ramenant la mort à la vie. Il arrivait par la force de ses mots à tirer de morceaux de cailloux leurs vécus. Elle était presque sûre qu’il racontait quelques fois n’importe quoi simplement pour lui raconter une histoire et la distraire. Elle avait un sourire serein et ses grands yeux illuminés qui le scrutaient lui donnait un confort paternel ; celui du papa qui est admiré de sa fille. Une position confortable et qui arrivait à guérir toutes les peines du cœur, aussi avides soient-elles.
Ce caillou là avait été un morceau d’un palais incroyable de plusieurs kilomètres de haut qu’avait fait construire un grand pharaon. Sa femme n’en avait plus longtemps à vivre et bientôt la maladie incurable qui lui rongeait le cœur la tuerait. Le pharaon, désemparé et rongé par l’amour qui lui brûlait les yeux voulait monter le plus haut possible pour aller demander aux dieux d’accorder la miséricorde à sa belle. De la tour centrale s’élevait un escalier qui s’enroulait sur la pierre, formant une espèce de long serpent grimpant. Les marches ne se comptèrent bientôt plus et les esclaves mourraient par brouettes entières pour que le pharaon puisse toucher cet astre qui tardait à se laisser frôler. Le pharaon montait tous les jours les marches pour aller tendre sa main au sommet et tenter de palper les nuages et apercevoir les seigneurs qui régissaient sa vie et qui avaient certainement commit une erreur en voulant emporter sa femme. Mais les jours passaient, les esclaves mourraient, les marches naissaient, le pharaon tâtait le vide et sa femme déclinait de plus en plus. Le royaume était envahi de barbares profitant de l’état de faiblesse du seigneur et la sècheresse tuait le peuple. Bientôt, ne se dégagea de la douce et froide bouche de la belle qu’une longue plainte lancinante. Fatigué d’avoir monté et descendu toutes ces marches autour de cette tour qui ne cessait de s’élever vers le ciel, si bien que d’en bas on n’en percevait plus le bout, avait les pieds en sang et le visage rouge, brûlé par le soleil. Dans un dernier élan d’espoir, il grimpa une fois de plus les marches jusqu’en haut, terminant son ascension à quatre pattes, courbé et tremblant tellement la lueur de l’astre solaire lui pesait sur les épaules. Sur la dernière marche, il tendit sa main une dernière fois. Mais cette fois, une main l’attrapa et le releva. En redressant sa tête il ne perçut que de grandes silhouettes dont se dégageaient une puissance abominable et séduisante à la fois. Bouche bé, il ne put sortir aucun son de sa bouche pendant quelques secondes, manquant d’oublier ce pourquoi il était là. Alors qu’il voulut parler, l’une des silhouettes le fit taire d’un geste de la main et s’exprima en ces termes « Pharaon. Tu as prouvé ton attachement à ta belle à force de persévérance. C’est un geste d’une grande noblesse et d’un grand amour. Malheureusement, tenter de maintenir en vie une âme déjà morte n’est pas naturel et la torture que tu infliges à l’objet de ton amour n’est que proportionnelle à la douleur d’infliger la mort à un esprit vif et vigoureux. Laisse la partir et retourne à tes obligations. Tu la retrouveras de l’autre côté, heureuse et sereine, et toi aussi, tu seras heureux et serein le moment venu. » Puis, les silhouettes disparurent et le pharaon resta là, sur les dernières marches, les rayons cuisant sa peau et les larmes sciant ses joues. Il redescendit, dépité et triste à en mourir. Une fois sur le sol, ses suivants vinrent lui annoncer la mort de sa bien aimée. En arrivant devant la couche il lui découvrit un sourire paisible encré sur son visage creusé et pâle. Une histoire parmi tant d’autres et qui, pourtant, ne cessa d’obséder Sully pendant des années, beaucoup trop d’années. La petite famille Mcfallen parcourait les déserts et les pays majestueux aux paysages aussi fantastiques que ceux contés par le père de famille, jamais en reste d’histoires extraordinaires à raconter à sa femme et sa fille. Mais bientôt, le conte du pharaon se répéta une première fois. 1870, alors que Sully avait fêté ses vingt ans en Afrique du Nord, Téhiya, sa mère, tomba très malade. Vomissements, diarrhées effrayantes, elle se déshydratait à une vitesse inquiétante et le père et la fille passèrent des nuits entières à prier tous les dieux possibles pour qu’on leur vienne en aide. Malheureusement, après plusieurs dizaines d’heures de calvaire et de délires liés à son manque d’eau, Téhiya, Renaissance, n’était plus. Nageant dans une flaque de sang et d’excréments, la vision que gardèrent Sully et James ne fut pas des plus agréables et ils regrettèrent bien amèrement le doux sourire de la femme du pharaon.
James n’était pas un homme banal. Il s’attirait sur lui de nombreux regards intrigués et gênés. Peu habitué aux conventions sociales et protocolaires, il ne se souciait pas de ce qu’on pouvait penser de lui et vivait sa vie comme il l’entendait. Fils unique d’un grand collectionneur d’art, il avait hérité d’une fortune qui lui assurait un train de vie confortable lui ayant permit de faire des études dans de grandes écoles et de pouvoir voyager au Moyen-Orient à fin de chasser des ruines et des vestiges encore vierges. Malgré sa persévérance et ses qualités, il ne découvrit aucun tombeau de grande envergure et ne mit à jour que quelques tombeaux pillés ainsi que quelques sépultures sans grandes importances. Mais sa tête remplie d’histoire et d’images fantasmagoriques lui suffisait simplement ; le frisson de la recherche lui semblait presque plus agréable que celui de la découverte. Après la mort de sa femme, il s’enferma de plus en plus dans ses rêves et dans ses recherches, changeant constamment de pays, mais en revenant toujours, comme attiré par des forces mystérieuses, vers l’Egypte. Il en avait toujours été fou. Dès lors, ses attentions se firent plus insistantes au sujet de sa fille. Inquiet, attentionné, étouffant, il la surprotégeait et la considérait comme le seul trésor qu’il aurait jamais dans sa vie. Seulement, le conte du pharaon n’avait pas finit de se jouer de lui.
Le sol était très abrupt et les robes de lin de Sully se coinçaient volontiers dans les irrégularités de la pierre. Ses bottes pourtant très efficaces d’habitudes ne semblaient pas lui être d’une très grande aide pendant la première partie de la descente. James aidait sa fille du mieux qu’il le pouvait tout en assurant sa propre avancée. Les guides et domestiques achetés dans la capitale semblaient se glisser dans le tombeau avec une facilité qui déconcertait les deux blancs qui n’étaient pourtant pas des débutants. La lumière des torches se fit plus présente et la luminosité du soleil se tut rapidement, ne laissant les explorateurs qu’à la faveur de lueurs volatiles et changeantes. Ils arrivèrent dans une suite de pièces où devait être entreposé les premières offrandes. Rien, le vide. Ils continuèrent la descente, ressentant de plus en plus la profondeur par la froideur qui filtrait à travers la pierre et le sable. Loin d’être effrayée par l’étroitesse des murs et l’obscurité de plus en plus épaisse, Sully ressentait, comme à chaque fois, les picotements d’excitation des fouilles. Ils descendirent pendant bien une vingtaine de minutes encore avant d’arriver au milieu d’un nœud de couloirs donnant dans plusieurs pièces. Insistant pour se séparer, Sully défendit son point de vue en pointant le fait qu’ils seraient plus rapides à vérifier les environs et pourraient ainsi plus vite continuer leur descente pour aller au tombeau principal. James, n’osant pas refuser de caprices à sa fille, accepta. Il prirent chacun deux Egyptiens et s’engouffrèrent de chaque côté par les petits couloirs. Sully, confiante et assurée, dirigeait sa torche sur les murs et entra dans la première pièce qui s’ouvrait à elle. N’y voyant que des cruches anciennes presque toutes cassées, elle ressortie. Elle fit ainsi trois autres pièces qui ne contenaient que des récipients qui avaient un jour accueilli de la nourriture et des alcools délicieux. Enfin, elle arriva devant la dernière pièce et elle sentit un drôle de froid s’en dégager. Un froid qui pénètre la peau jusqu’aux os et vous fait vous sentir vulnérable tel un bébé à peine arrivé au monde. Les domestiques grassement payés refusèrent de rentrer dans cette salle qui ne leur inspirait rien du tout. N’écoutant que son entêtement, Sully rentra et traversa l’immense pièce dont les murs ne lui étaient pas visibles. Elle marcha quelques secondes, s’éloignant de la porte et cherchant au sol des objets quelconques, lorsqu’elle entendit un bruit. Elle s’arrêta, glacée par la pensée qu’un animal pouvait se tapir quelque part. Elle esquissa un pas en arrière avant d’être saisit par le bras et tirée vers le fond de la pièce, vers le noir. Sa torche tomba à terre et s’éteignit sous la poussière et l’humidité. Elle ne se rappela que d'un court combat, d'une lente sensation de chaleur se propageant à travers son corps et ensuite être couchée sur la pierre froide à haleter bizarrement, comme si ses poumons se mourraient avant que son cerveau ne réalise quoi que ce soit.
Les noirs se succédèrent aux courtes périodes de lucidités et elle se réveilla au grand air, le visage mouillé, un son de clapotis lui berçant les oreilles. Pourtant, elle sentait de plus en plus ses sens la quitter, la vie s’éparpiller loin d’elle comme si le vent balayait le sable de son âme loin dans le désert. Au dessus d’elle était penché son père, le visage brouillé de larmes, de sable, de poussière et de désespoir. Il aurait tellement voulu la construire cette tour, il aurait tellement voulu les grimper ces marches, il aurait tellement voulu la tendre sa main, il aurait tellement voulu implorer n’importe quel dieu de ne plus lui infliger ça. Mais inlassablement, il sentait sous ses doigts la peau se durcir au fur et à mesure que la vitalité de sa fille s’évaporait très loin. Il embrassa sa fille de milles baisers alors qu’elle poussait son dernier soupir, fatiguée et effrayée. Le réveil se fit violement, son corps tiraillé par la faim et l’angoisse. Elle était pourtant sûre et certaine d’être morte. Mais ses yeux s’ouvrirent et elle se contracta de tout son être. Ses mains étaient crispées et elle essayait de chercher une explication à ce qui s’était passé. Elle reprit son souffle sans se rendre compte qu’elle ne respirait pas vraiment. Elle voulut calmer son cœur sans se rendre compte qu’il ne battait plus vraiment. Elle tâta le sol et alors qu’elle tournait la tête elle vit le campement de son père et au milieu, un feu de bois. Elle était couchée sur un linge et une couverture de lin lui couvrait le corps. Elle se redressa et sentit des changements à l’intérieur d’elle-même. Elle avait la certitude abominable d’être morte. Elle n’en doutait pas une seule seconde et sa perplexité lui frappa l'esprit de part sa violence. Sa bouche, quelque chose était différent. Elle se passa la langue sur les dents par réflexe et sursauta en constatant que ses canines étaient anormalement longues. Elle commença à paniquer. Elle ne comprenait pas. Elle avait beau en avoir entendu des histoires à dormir debout, elle n’était pas naïve et savait, pensait, que c’était des foutaises. Elle avait faim. Toujours. Un des domestiques sortit de la tente de monsieur Mcfallen d’où émanait des pleurs et des cris. A cette vue, Sully eut une irrépressible envie de lui sauter dessus et de le dévorer, du sang, voilà ce qu’elle voulait. A la fois tentée et écoeurée, elle resta là, sans savoir quoi faire, ses muscles voulant fuir et avancer en même temps. Mais elle n’eut pas le temps de réfléchir plus que ça que le domestique l’aperçut et se mit à hurler de terreur en voyant que la fille s’était relevée. Morte, elle était morte il en était sûr mais le fait qu’elle soit là ne pouvait être que l'oeuvre de quelque chose de maléfique. Frappée par la réaction immédiate et sonore de l’homme, elle prit ses jambes à son cou et partit en courant à travers le désert. Elle ne se rendit pas compte qu’elle courrait anormalement vite et ne fit que suivre de loin un faible chemin, dans le seul but de s’éloigner de cette agitation. Elle arriva dans un village endormi en plein milieu de la nuit après avoir couru bien une heure. Elle se faufila derrière les maisons. Elle ne savait pas ce qu’elle cherchait et ce qu’elle devait faire, elle n’en avait strictement aucune idée. Elle finit par tomber sur un habitant qui sursauta en la voyant et qui fronça les sourcils, se demandant certainement ce qu’une blanche faisait là. Il n’eut pas le temps de se demander grand-chose que la jeune vampire lui sauta dessus pour lui aspirer totalement le sang. Paniquée à la vue de son méfait, elle s’enfuit de plus belle et gagna le désert alors que le petit matin pointait. A peine le soleil eut commencé à venir qu’elle se sentit d’une fatigue incroyable. Les rayons balayèrent le sol et alors qu’elle arrivait presque à son contact, elle se brûla immédiatement le pied. Il fallait dormit et fuir le soleil, vite. Son esprit ne fonctionnait que par un instinct très simple et primaire. Elle trouva une vielle grotte humide à l’abri de toute forme de lumière pour y dormir à même le sol. Elle n’avait pas besoin d’un lit, juste de dormir. Ainsi s’acheva sa première nuit.
Il y en eut bien d’autres, angoissantes, plus calmes, effrayantes, tristes… Mais toutes étaient remplies d’un vide existentiel qui commençait à la ronger à petit feu de plus en plus. Ses pas l’avaient portés jusqu’au Caire où elle s’y cacha pendant quelques années, trop honteuse pour espérer rentrer chez elle et attendre de la compréhension de son père. Elle était morte. Le pharaon était redescendu et devait enterrer son mort pour mettre fin au conte. Elle avait bien entendu nié le fait qu’elle n’était pas vraiment morte et que donc, le conte ne pouvait s’achever.
Il se faisait appeler Ericos et avait un charisme puéril qui rendait n’importe lequel de ses gestes théâtral et emprunt d’une légèreté tentante. Il la découvrit trois ans après sa transformation, entrain de tuer un Egyptien. Il l’arrêta à temps et voulu la tuer mais retint son bras, prit de pitié face à cette créature qui semblait appartenir à tout sauf la nuit. Ses cheveux blonds, ses yeux verts et son sourire sage qu’elle portait alors même qu’on la sentait submergée d’une grande tristesse, le séduirent. Il l’accueillit chez lui. Il avait l’air d’avoir la cinquantaine bien entamée et des cheveux gris encadraient son visage en des boucles pouponnes. Sa barbe qui recouvrait intégralement son menton, le dessus de ses lèvres et ses joues cachaient le teint pâle qu’il avait et ses dents. Ses vêtements raffinés indiquaient qu’il n’était pas n’importe qui et la grande quantité d’ouvrages qu’il possédait laissaient penser à un savant. Il permit à la jeune fille de se laver, de s’habiller convenablement et de dormir dans un vrai lit. Il se renseigna sur sa vie et Sully lui parla sans honte et sans barrière, lui décrivant même sa première nuit effrayante. Il l’écouta calmement et lui expliqua alors, avec des termes simples, ce qu’elle était, ce qu’elle pouvait et ne pouvait pas faire. Dans l’état de fatigue physique et psychologique qu’elle était, elle avait tout accepté et ce n’était qu’après une journée de sommeil qu’elle finit par poser des questions. Au fur et à mesure que les nuits passaient, elle regagnait en énergie et en curiosité. Son esprit sympathique et optimiste se berçait à croire qu’un moyen de se dévampiriser existait. Mais bien vite, son rêve fut tué dans l’œuf, Ericos ne voulait pas la voir obsédée par un rêve impossible. Comme un père envers une fille, il l’aida et tempéra ses ardeurs nouvelles en la guidant du mieux qu’il le put. Il concentrait autour de lui une sorte de cercle de gens qui l’admiraient autant qu'ils le craignaient, sentant bien que « quelque chose » n’allait pas. Elle resta avec lui de longues années, trouvant sa présence apaisante. Mais leur longue longévité et leur capacité à ne pas changer d’apparence à travers le temps avaient échauffé les esprits de quelques fanatiques et leur vie devint bientôt très dangereuse et l’ambiance n’était plus au beau fixe. Malgré les nombreux déménagements d’Ericos et ses tentatives de se faire passer pour ses descendants, la vérité semblait les rattraper et il devint bientôt impossible de rester en Egypte tellement la population se montrait méfiante. Il fallait partir vers un pays qui ne le connaissait pas. Les Etats-Unis était une terre suffisamment étendue pour être tranquille. A ce moment là, Sully avait réussi à accepter sa condition. Il lui avait fallut plusieurs années pour arriver à se résoudre à abandonner tout espoir d’un jour partir « normalement ». Par contre, loin de succomber aux plaisirs du sang, elle essayait de se contrôler et ne cherchait pas à briser les liens avec les humains, cherchant même leur sympathie. Mais la nature vampire étant très peu acceptée à cette époque, ses nombreuses tentatives d’approches pacifiques n’avaient pas abouties, la laissant avec un goût amer de déception. Les Amériques se présentaient à elle comme une bouffée d’air fraîche qui lui avait manqué, nouveau sol, nouveaux souvenirs. Bien qu’elle aurait eu envie de rester près de la terre de ses parents, le sol sableux était trop lourd en passé et il lui fallait à présent se tourner vers l’avenir. Ericos et Sully vécurent pendant encore quelques bonnes années avant que la haine ne prenne l’homme lors d’une descente de paysans mécontents. Pourtant, Sully en avait connu des mauvais vampires qui ne se gênaient pas pour tuer des humains. Eux essayaient de se sustenter d’une manière plus douce et moins violente mais leur nature semblait les montrer souillés aux yeux des autres et c’est par la croix et l’argent qu’Ericos mourut, permettant à Sully de s’enfuir loin, jusqu’au Missouri où elle s’installa dans une ville, Saint-Louis où une communauté de vampires était implantée. Et si elle croyait dur comme fer que le passé ne faisait que se répéter en boucle, elle ne put jamais être plus dans l’erreur qu’en 2002, où tout leur monde de nuit fut tiré au grand jour.
Si certains voyaient mal les évènements s’enchaînant comme le V et les anti-vampires, Sully, elle, dans sa bonté naturelle avait vu tout ça comme une occasion de se rapprocher des humains et de s’allier pour former un monde meilleur.
Elle se sert allègrement de son apparence angélique et de sa douceur pour convaincre et rallier à sa cause les humains comme les vampires. Elle s’oppose fermement à toute forme de violence et refuse de devoir profiter de ses avantages contre les humains. Peut être regrette-t-elle encore son ancienne vie humaine… Malgré tous les pouvoirs qu’elle avait reçu grâce/à cause de cette morsure, la blessure d’avoir perdu un père, de l’avoir certainement enterré sans le savoir, la rongeait encore beaucoup et toute la bonne volonté qu’elle pouvait manifester ne servait à rien tant le vide était grand. Elle trouva un métier dans un domaine qu’elle appréciait et qu’elle avait eu le temps d’étudier. En effet, si Ericos lui avait laissé une fortune confortable, l’inactivité et les activités de dilettantes ne l’intéressaient pas et travailler lui était vitale psychologiquement. Ainsi, elle bossait de nuit dans les sous-sols du Saint Louis Art Museum en tant que restauratrice. Elle avait eu le temps d’étudier les techniques et même de constater les avancées technologiques en ce domaine. Elle avait l’impression, quelques fois, de toucher du doigt les contes de son père.
Tell me your secrets PSEUDO: Abby. ÂGE: 21Ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: Tous les jours sauf exception. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? Sur A Song Of Ice And Fire. COMMENT TROUVEZ VOUS LE FORUM? Parfait ! C'est mon premier forum vampire car d'habitude j'aime pas du tout. Et c'est aussi pour ça que je me suis inscrite aujourd'hui et pas la semaine prochaine... Oui oui je suis TRÈS disciplinée. MULTICOMPTE ? [ ]OH YEAH / [X]NO. J'AUTORISE LES CHRONIQUEURS DE RADIO STL A PARLER DE MON PERSONNAGE DANS LA PROCHAINE EMISSION ? [X]OH YEAH / [ ]NO. CODE (en spoiler) : - Spoiler:
OK par Mayra
Dernière édition par Sully McFallen le Sam 24 Déc - 18:01, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 10:31 | |
| Welcomeuh =D |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 10:49 | |
| Bienvenue parmi nous, super bon choix de pv et puis j'adore Amanda. Bon courage pour ta fichette ♥ |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 10:55 | |
| Merci beaucoup tous les deux !!! Et joyeux noël !!! |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 10:58 | |
| Bon réveillon à toi aussi |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 10:59 | |
| J'ai le droit de la harceler elle aussi?? Bienvenue sur le forum, au plaisir de te lire |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 11:08 | |
| Kiefer, si tu la harcèles, j'arracherai ta tête Bienvenue parmi nous Sully, on s'occupe de ta fiche dès que l'on peut. (actuellement, j'ai l'impression d'avoir un tourne broche dans la tête, donc je vais m'abstenir de lire, désolé) Content de te voir parmi nous |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 11:24 | |
| Pas de soucis pas de soucis pour la validation je ne suis pas là cette aprem/soir et demain pareil alors ça ne presse pas :p !! Merci merci pour les bienvenues Kiefer -> Me harceler ? -o- ! J'ai beau être gentille je peux très bien aussi montrer les crocs ... Mais à part ça ta signature a trop la classe ! Bonnes fêtes ! |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 11:27 | |
| Bonne fête à toi aussi |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 12:30 | |
| Tout d'abord bienvenue parmi nous Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas, nous sommes là J'ai repéré quelques petits soucis d'orthographe dans ta fiche On ne dit pas "sans contexte" mais "sans conteste" "La petite famille Mcfallen parcourait les déserts et les pays majestueux aux paysages aussi fantastiques que ceux comptés par le père" On dit conté, ça vient du mot conte en fait Tu refais la faute un peu plus loin en fait et ce serait bien de les corriger si possible Y a des soucis d'accords aussi, tu mets parfois la terminaison er alors que c'est de l'imparfait ou des t alors qu'il ne devrait pas y en avoir comme là : "des récipients qui avaient un jour accueillit " là faut enlever le t Donc je pense qu'une relecture s'impose pour corriger tout et puis certaine maladresse dans tes tournures de phrase Pour le reste, Cesius sera seul juge, il est mieux placé que moi pour ta validation |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 12:44 | |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 13:35 | |
| Hey bienvenue parmi nous ! ^^ Joyeux noël à toi aussi au passage. |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 14:39 | |
| Merci beaucoup les gens Voilà j'ai corrigé le plus gros je pense >< mais possible que j'en ai encore laissé passé :/ désolée pour ça et de devoir vous retaper toute l'histoire >< |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 16:39 | |
| Coucou ! Alors, c'est une très jolie que voilà. Il y a juste un petit détail à régler, celui des miroirs : ici, les vampires ont un reflet. Il faut donc que tu changes en conséquence, peut-être souhaites-tu un autre pouvoir par la même occasion ? Et si ce n'est pas gênant à la lecture, il faudra que tu fasses attention en RP pour les accords. Ton "que j'en ai encore laissé passé" est une faute typique. Remplace les participes douteux par un verbe du troisième groupe pour connaître le temps "j'en ai encore laissé mordre", donc il faut dit "que j'en ai encore laissé passer" Quand le détail quant aux miroirs sera rectifié, on pourra procéder à la validation. |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 18:00 | |
| Arf quand j'écris vite comme ça pour répondre je relis rarement désolée >< !!!!!! Encore désolée !! Je vais rectifier le pouvoir pour les miroirs et personnellement non je préfère ne garder que celui-là je verrais plus tard si un autre me tente ! Je corrige ça et je vous promet de mieux faire en jeu >< EDIT : Corrigé <3
Dernière édition par Sully McFallen le Dim 25 Déc - 13:42, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Sam 24 Déc - 20:00 | |
| Bienvenuuuuuue avec la belle Amanda Joyeux Noël aussi |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Dim 25 Déc - 11:17 | |
| Merciii !! Joyeux Noël à toi aussi |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Dim 25 Déc - 16:19 | |
| Alors, puisque c'est tout bon : Félicitations ! ❝ Tu viens d'attraper le dernier train pour l'enfer ! ❞ Officiellement bienvenue sur COB ! Une très jolie fiche pour une très jolie vampire. Tu as parfaitement cerné le personnage en l'exploitant avec brio, j'ai hâte de suivre la suite en RP. Te voilà donc ajouté chez les Crotales ! Amuse-toi bien parmi nous, et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu rencontres un problème ou as besoin de renseignements ! Ce qui suit a été rédigé pour te guider après ton arrivée
Le Guide du joueur ❝ Viens par là ! On t'a préparé notre GPS à nous ! ❞ Yo mon pote ! Te voilà définitivement des nôtres ! Une bonne chose de faite, hein. Mais prends pas la grosse tête, il te reste encore des portes à passer ! Avant de plonger complètement dans cet univers de tarés, tu vas devoir te mettre à jour sur certains points. Fais pas la tronche oh, tu voudrais pas qu'un jumeau non désiré débarque, si ? Alors va donc réserver ta trombine dans le listing des avatars, en respectant le formulaire évidemment. Y en a d'ailleurs un autre, à remplir, qui concerne ta capacité spéciale. Il est plus important qu'on ne le pense, alors va faire un tour par là pour en prendre note et recenser ton pouvoir ! Ceci étant fait, si tu créais ta fiche de liens, histoire qu'on sache tous qui tu as dans tes petits papiers et qui te fait hérisser le poil ? Tu peux aussi te créer une fiche pour les demandes de topics, qui te permettra de recenser tes sujets et de recevoir des demandes de rps. Si t'es à la mode, t'as sûrement un portable, du coup tu peux aussi créer ta messagerie afin que tes potes te laissent un message. Et puis, tu vas pas rester à la rue, hein ? Range donc tes oreilles de cocker, si tu veux un chez toi ou un rang ça se monnaie ici. Mais n'oublie pas : pour avoir un logement, il faut avoir une certaine ancienneté sur le forum, et acheter les clefs à la boutique. Cette boutique, elle te permet de dépenser les litres de sang qui s'affichent dans ton profil. Tout t'es expliqué dans le sujet, tiens toi prêt à découvrir les objets insolites que nous te proposons ! Alors tu te sens mieux ? Si t'es plus perdu c'est good, emmène ta bouteille et viens donc flooder avec les autres pour t'amuser et faire connaissance. Sinon pour ça, tu as aussi ce qu'ici on appelle les RDV CB. Mais depuis quelques temps, sur COB on préfère Skype. Si tu as une âme d'artiste, ou simplement que tu aimes les belles choses, les galeries d'art sont pour toi ; et devine quoi ? Tu peux même passer commande ! Eh oui, c'est noël tout les jours ici mon petit ! Après, faut savoir qu'ici on te propose une Radio ainsi qu'un Journal. Je te laisse découvrir tout ça par toi même !
Allez, on est presque arrivés ! Respire, bois ton verre cul-sec ! Fais pas cte tête, j'te renseigne j'te dis ! Alors, si tu dois t'absenter du quartier on veut bien savoir pour combien de temps ; on te surveille pas va, cpour pas qu'on te cherche pour rien tu comprends...les absences c'est ici et pas ailleurs. Quand t'as fini un rp, tes administrateurs et modérateurs aiment bien que tu les préviennes ! Ils te diront pourquoi en allant voir par là.
Une dernière chose mon pote, ton staff il aime bien communiquer ses idées et autres, alors si tu veux être au courant de tout c'est par là ! Et puis, si tout ça te suffit pas, ben tu peux aller voir ici, pour te faire parrainer par l'un de nos anciens joueurs ! N'hésite pas, en vrai on mord presque pas !
Allez cowboy te voilà avec toutes les cartes en main, amuse toi bien !
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Dim 25 Déc - 16:22 | |
| Hooo merciiii !!!! Je vais déjà recenser l'avatar et le pouvoir et le reste je ferrais demain merci encore beaucoup et j'ai hâte de débuter le rp |
| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32125 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Mer 28 Déc - 23:53 | |
| Bienvenue ! Un de mes plus vieux pvs, ça fait plaisir de voir que quelqu'un de sérieux l'ait pris ! *_* |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Mer 28 Déc - 23:55 | |
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| | | Asher L. Blackstone
« Votre Saigneurie »
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32125 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Jeu 29 Déc - 0:04 | |
| Mais de rien ! |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] Jeu 29 Déc - 0:57 | |
| Welcome, blondinette ! Jolie, dommage que tu sois morte. |
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| Sujet: Re: Sully McFallen [terminé] | |
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