❝ personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance ❞ [graham greene]
Identité
Je m'appelle Swan KAVANAGH. J'ai 160 ans, j'en fais 30. Je suis né(e) le 1 Octobre 1851 et je suis Américain, avec des origines Américaine. Je suis un Vampirequi aime les courbes d'une femme et je suis une créature solitaire complètement instable.
CAPACITE SPÉCIALE : Torture de l'âme : Capacité 1 > Avec cette capacité, il peut faire souffrir un être par la force de son esprit, lui faisant alors vivre mille tourments. Torturant son esprit et le rendre complètement fou. Cependant, il ne maîtrise pas entièrement cette capacité car Swan est lui-même très déséquilibré. Son pouvoir pourrait alors se retourner contre lui s'il en use énormément ou s'il l'utilise contre une créature supérieure à lui (un vampire ou un lycan plus âgé).
Lorsque la journée se lève, je ne peux rien faire. Je reste emprisonné entre quatre murs, refusant de sortir car les lumières du soleil ne feraient de moi qu'un tas de cendre. Cela me manque de ne plus entrevoir ces rayons lumineux et je dois avouer que cela m'attriste profondément. Je me souvins encore les journées que je passais lorsque j'étais un simple humain. Je rendis visite à mes amis, allant à la rivière avec eux et on s'amusait toute l'après-midi sous l'eau. Cette époque est bien révolue. Cela fait un siècle et demi que je ne m'amuse plus.
Habitudes nocturnes
Même si le soleil est devenu mon pire ennemie malgré moi, la nuit l'est tout autant. Elle est même pire que le jour. Je n'aime pas cette période de la journée car cela fait ressortir ce que j'ai de plus de mauvais en moi. Le besoin de sang qui assaille mes entrailles, m'obsédant complètement et me rendant totalement sans jugement raisonnable. Oui, je ne maîtrise pas du tout cet animal qui m'habite. Ce monstre qui est tapi dans l'ombre lorsqu'il s'est rassasié. Toutes les nuits, c'est la même rengaine. Je me nourris de ces innocents qui croisent mon chemin par inadvertance. Je sais que c'est contre la loi et pourtant je ne peux m'empêcher d'avoir cette soif qui me ronge depuis des années maintenant. C'est pour cela que je suis obligé de cacher mes victimes dans le cimetière. J'aimerais apaiser la bête qui est en moi, me trouvant un humain qui serait complètement consentant à ce que je puisse m'abreuver de son sang mais je ne peux pas. Je me refuse qu'un être pur puisse accepter d'être un esclave d'une créature telle que moi. Alors je me laisse aller à ma bestialité tout en sachant pertinemment que ma culpabilité me tortura peu de temps après.
Description physique
❝ 15 lignes minimum. ❞
Les personnes qui m'ont déjà côtoyé disent de moi que je suis un charmant jeune homme. Très bien bâti et avec un regard intense. Je pouvais sans peine séduire beaucoup de fille lorsque j'étais humain. Cependant, à cause de la voie que j'avais emprunté, je n'avais pu m'engager avec une femme. Ce n'était pas bien grave car cela ne m'intéressait pas. Je me souvins de mon sourire accompagné de fossettes qui donnait la bonne humeur aux personnes qui paraissaient moroses. Les vielles dames du village ne cessaient d'ailleurs de me pincer les joues, tellement qu'elles aimaient mon visage d'ange comme elles disaient. Je devais bien l'avouer que j'avais un certain charisme et que j'avais des facilités à attirer l'oeil de mes jeunes paroissiennes. Ce qu'elles aimaient en moi, c'était que je pouvais leur apporter une certaine sécurité et stabilité mentale aussi. Bref, le genre idéal en somme. De nos jours, les femmes inconnues que je croisais dans la rue essayaient tout bonnement de s'échapper de mes griffes. Mes vêtements sombres ainsi que ma longue veste en cuir noir ne mettaient pas réellement les personnes en confiance lorsque je les rencontrais par hasard. Mon regard qui reflétait que bonté auparavant, ne renvoyait plus que de la tristesse et de la froideur. Oui, de nos jours, je ne suis plus ce charmant jeune homme d'antan. Les enfants n'allaient plus vers moi pour jouer ne serait-ce qu'un moment, les jeunes filles ne se précipitaient plus pour me charmer. Ils préféraient tous fuir... Et ils avaient bien raison.
Caractère
❝ 20 lignes minimum. ❞
Ma personnalité est assez complexe. Je dirais que je ne suis pas vraiment une personne facile à vivre. On pouvait très vite péter un câble en ma présence, mais je suis sûr au moins d'une chose, c'est que les psychologues raffoleraient d'avoir un cas comme moi dans leur cabinet. Je montre très souvent de la froideur lorsque je m'adresse aux personnes qui veulent bien converser avec moi, bien évidemment. Très peu bavard, il faut bien sûr qu'elles puissent engager la conversation et puis si ce n'était pas assez intéressant pour moi, jamais je m'attarderais à l'écouter. Cette carapace que je garde, cache en faite une très grande souffrance dû au passé que j'ai vécu et au présent que je subis. Je me torture l'esprit depuis des années car je n'ai toujours pas accepté le monstre que je suis devenu. Cette culpabilité qui coule dans mes veines n'a fait qu'engendrer une rage profonde qui sommeil en moi et qui nourrit cette créature de la nuit que j'étais. Ce n'était pas étonnant qu'une fois la nuit tombée et que la faim me tourmente, je me transforme en ce meurtrier sanguinaire, totalement incontrôlable et impulsif. Cependant lorsque j'ai toute ma lucidité, on peut voir la sagesse et le calme que je pouvais apporter. Peu de personne connaisse ces traits doux de mon caractère car je suis très solitaire. Le sourire faisait parti de ma vie auparavant, mais maintenant je ne suis plus un joyeux. Au contraire, la tristesse se lit sur mes yeux. Je suis un homme rempli de chagrin et je ne reflète plus que de la souffrance à l'intérieur de moi. Pourtant j'aimerais bien retrouver un peu de bonheur mais comment pourrais-je retrouver la paix alors que je saigne sans vergogne. Le mystère plane sur moi car je ne parle que très peu de ma vie privée et lorsque je suis exaspéré, je peux me montrer d'une méchanceté sans limite. Teinté d'une pointe de sarcasme sans faille. Bien sûr parfois, je me montre amusant mais tout dans l'ironie. C'est un leurre tout compte fait.
Histoire
❝ 30 lignes minimum. ❞
Allongé au sol, je gisais tandis que mon regard restait ancré dans celui de la petite fille qui était inerte en face de moi. Son visage tâché de sang, ainsi que ses bras frêles, reflétaient pleinement le massacre que je venais de faire. Cette petite fille avait toute la vie devant elle, cependant elle avait rencontré mon chemin. Elle était tombée au mauvais endroit, au mauvais moment. Je sentais les larmes couler sur ma joue, tombant au sol et je bougeai légèrement mes doigts pour toucher les siens. Non, elle n'était plus là. Elle n'allait pas avoir le plaisir de connaître les états d'âmes d'une adolescente en peine d'amour, elle n'allait pas franchir le pas de la porte de l'entreprise qui venait tout juste de l'embaucher, elle n'allait pas assister aux naissances de ses petits et petites filles. Son âme allait rester là, au sol, face à moi qui la pleurait. La dernière vue qu'elle allait avoir c'était mes crocs qui arrachaient le cou de ses parents et ma silhouette qui s'avançait vers elle pour lui enlever sa vie, cruellement. Parce que j'avais juste une faim de loup et que je ne pouvais réprimer cette envie de sang. C'était injuste. Vraiment injuste. La pluie redoublait d'effort dehors et la cloche de l'église sonna me faisant renvoyer à quelques siècles en arrière.
Village de Bellerive, dans le 19 ième siècle.
Je souriais à une paysanne qui venait tout juste d'entrer dans ma paroisse, ainsi qu'aux paysans suivants. Les enfants m'apportaient même des bouquets de fleurs et parfois des insectes enfermés dans un bocal que je m'empressais vite de relâcher, de peur qu'ils suffoquent. Le dernier citoyen vint entrer dans ma bâtisse et avant de refermer la porte, mon regard se heurta aveuglément aux rayons du soleil. Je levai une de mes mains, la plaçant contre mon front pour me protéger de son éclat puis mon sourire fut plus grande. C'était encore une belle matinée pour prier avec les habitants. Je fermais la grande porte en bois massif et me dirigeais vers l'autel. Quelques heures plus tard, les mêmes paysans vinrent me remercier tout en regagnant le centre de la ville, tandis que la cloche de l'église sonna la fin de mon sermon. Tout en regardant ces gens partir, mon coeur se remplissait de joie de leur avoir transmis l'amour de notre Dieu. Je savais que pour beaucoup, ils allaient être en paix et affronter cette journée avec bonne humeur. Après tout, c'est ça mon rôle premier. Apporter du bonheur dans le coeur de chaque personne qui franchissait les portes de ma paroisse. Montrant ma bienveillance à leur égard, je savais que j'aidais ceux qui connaissaient peut-être le malheur dans leur vie quotidienne.
Cette voie m'avait été transmise par ma mère qui priait toujours chaque soir avant de rentrer dans la chambre de mon père. Elle priait avec moi puisqu'elle savait qu'elle allait encore devoir subir toutes les sévices de cet homme dénué de sentiment. Sachant aussi que cela m'apaisait, car je n'étais pas dupe. Je voyais la tristesse dans ses yeux lorsqu'elle passa le seuil de ma porte. Entendre ses cris me poignardaient la poitrine et pourtant je me souvenais toujours de ce qu'elle me disait avant de me quitter « Ne craints rien car tu vis dans mon coeur et tout ira bien si tu penses ainsi et Dieu sera toujours auprès de nous, toujours, ne l'oublies pas. » Et je fermais fortement mes yeux pour ne penser qu'à ses mots là. J'avais toujours eu la certitude qu'une entité supérieure à nous nous protégeait du mal et c'était pour cela que j'avais décidé de croire encore plus à Dieu, espérant nous délivrer le mal qui empoisonnait le corps de mon père. Cependant, tout avait basculé. À mes 16 ans, j'ai vu le diable s'emparer de lui, plus qu'il ne l'avait fait auparavant. Devant moi, il avait levé la main sur ma mère et le chagrin que j'avais de le voir corrompu par le malin vint se changer en une colère noire. Je m'interposai entre eux, le frappant de mes mains frêles du jeun adolescent qui ne savait même pas se battre. Puis tout bonnement, il répliqua en m'envoyant valser au sol, la tête rencontrant la table. Ma vision fut trouble, je voyais seulement la silhouette de ma tendre mère se pencher vers moi avec un regard inquiet, puis le trou noir. Lorsque je m'étais éveillé, avec un mal de crâne atroce, je fus horrifié de voir la seule femme que j'avais aimé gisante au sol. Je m'étais rué sur elle, la secouant mais elle était froide comme la pierre. Le silence qui régnait dans la salle à manger fut coupé par les pleurs de mon père qui était assis au sol, contre le mur, répétant seulement « Qu'ai-je fait ? » en boucle, en regardant ses mains. Mon coeur était meurtri, la seule chose que je voulais faire à cet instant précis était de me lever et lui réserver le même sort. Après tout il l'avait mérité non ? Pourtant, ce n'était pas ce scénario-là que j'avais mis en scène. Je m'étais levé, le rejoignant, puis je m'étais en face de lui portant mes mains sur son ses épaules. « Je te pardonne ». Ma mère n'aurait pas voulu que je puisse me comporter en monstre, que ma colère et mon chagrin puissent aveugler l'éducation qu'elle m'avait inculqué. Je me souvenais toujours de cette phrase qu'elle me disait à chaque fois avant de partir de ma chambre et c'était ce que j'avais fait à cet instant précis.
Je baissais mes yeux après s'être ressassé ses vieux souvenirs puis me retournai vers ma paroisse pour entrer à l'intérieur, avec un sourire légèrement triste de ne pas avoir à mes côtés cette bonne mère qui avait toujours cru que la bonté était en chaque personne malgré le mal qui les rongeait.
D'un bruit sourd, j'enfermai tout le monde dans l'église. Mon coeur battait la chamade et je me reculai, titubant, les yeux écarquillés. Ces créatures étaient venues tout droit de l'enfer. Leur dent aiguisé était des instruments de Satan en personne. Ma gorge se serrait et je me tournai vers mes paroissiens qui avaient tout aussi peur que moi. Les femmes criaient, les enfants pleuraient et les hommes essayaient tant bien que mal de trouver un moyen de sortir. Cependant, on était encerclé, on n'avait plus d'issue et ils étaient là derrière, tentant à tout prix de rentrer. Ils avaient déjà massacré tout le village et pourtant il semblerait qu'ils ne s'étaient pas assez rassasiés. C'était la première fois que je ne voyais aucune lueur d'espoir. C'était la première fois que je ne trouvais aucune solution face à ce mal. La seule arme qui les avait légèrement repoussé, fut ma croix en bois mais malgré cela, ils étaient trop nombreux pour que je puisse les retenir plus longtemps, d'ailleurs l'un d'eux me l'avait éjecté des mains tandis que j'essayai de garder la distance avec un des siens. Je pensais que ma paroisse allait être le seul endroit sauf. D'ailleurs je savais pertinemment qu'ils étaient autour de cet endroit sacré mais qu'ils n'avaient pas encore tenté d'y entrer. Comme si une force surnaturelle le retenait dehors. Mon regard s'attarda alors sur la statue du Jésus Christ et je m'agenouillai devant celle-ci, entrelaçant mes doigts puis posant alors celles-ci contre mon front. Je fermai les yeux et priai de toutes mes forces. Il n'y avait que cette seule solution. L'espoir. J'espérai qu'il m'entendrait de là-haut et qu'il pourra nous sauver de ce cauchemar. L'un de mes paroissiens prit soudainement la parole « En voilà un !! » Dit-il avec hargne. Mon sang n'avait fait qu'un tour, et je me retournai vivement vers lui et la créature qu'il nous présentait. C'était un jeun garçon, pas plus d'une dizaine d'année. Il avait l'air fragile, d'ailleurs, je me souvins de lui lorsqu'ils avaient attaqué l'auberge. La jeune femme qui semblait mener cette bande de meurtrier était collée à lui, lui faisant boire le sang des humains qu'elle tuait, comme s'il ne pouvait pas se débrouiller par lui-même. Je me mis à la hauteur de Jacob, cet homme avec qui j'ai grandi, mon ami et un homme qui avait la dent dure aussi. « Pourquoi l'as-tu emmené ici !! » lui criais-je. Puis mon regard se tourna vers cet être qui paraissait si innocent, si malade. Il semblait appeler au secoure, marmonnant dans sa barbe. J'avais qu'une seule envie c'était de le relever et de le relâcher. Ma grande bonté me perdait à cet instant précis et Jacob l'avait entrevu. De ses lourdes mains, il me prit par les épaules « Swan, c'est un monstre comme les autres !!!! Il faut qu'ils sachent qu'on ne se laissera pas faire par eux, ces abominations de l'Enfer !!! Ne t'attendris pas face à ce visage d'enfant perdu et faible, car ce n'est qu'un leurre !!! » Je l'entendais dire ces choses, oui, je savais qu'il devait être comme ses confrères et pourtant je ne pouvais m'empêcher d'entrevoir sa fragilité. Soudain une voix féminine tonna en dehors de la chapelle, disant que si on relâchait l'enfant, ils allaient partir. C'était à ce moment là que je voyais enfin peut-être une chance de s'en sortir et je le fis comprendre à Jacob rien qu'en lui jetant un regard. Je m'enlevai de son étreinte pour pouvoir relever le garçon mais soudain, celui-ci me prit par surprise en se jetant sur ma personne. Comme si c'était le dernier effort qu'il devait fournir pour pouvoir sortir vivant. Je me retrouvai affalé au sol, sur le dos, l'enfant vampire qui avait les crocs sortis et qui voulait, je supposais, me vider de tout mon sang. Je le retenais tant que je pouvais de mes mains, puis Jacob vint à mon secoure, lui enfonçant un bout de bois en plein coeur. L'être disparut alors en sang, s'étalant sur mes habits. Ma respiration était haletante, je suffoquais presque tant la peur m'avait prit. Attrapant la main de mon ami pour me relever, je le remerciai d'un signe de tête. Je pensais que c'était la fin, que plus rien n'allait arriver. Mais je me trompais amèrement. Ce geste là causa notre perte puisqu'on entendit un cris strident provenir de l'extérieur. La porte explosa et ils entrèrent soudainement dans la paroisse, sautant sur tout ce qui bougeait. Je regardai mes amis, mes enfants, mes frères et mes soeurs se faire tuer, égorger, vider de leur sang un à un. Et je restais immobile à regarder cet effroyable spectacle. Sans le moindre espoir de les aider. J'assistai comme un spectateur à toute cette horreur. Puis le silence, il ne restait plus que moi et Elisabeth. Cette petite fille de sept ans, muette. Je la connaissais depuis qu'elle était bébé, je l'avais moi-même baptisé. D'un élan de courage, je me précipitai vers elle pour la prendre dans mes bras, essayant de la protéger du monstre qui allait se ruer sur elle. Puis une jeune femme se mit devant lui, l'arrêtant net dans sa course. Elle semblait frêle et pourtant, son regard était meurtrier. Je n'arrivais même pas à la fixer, tellement ses yeux me glaçaient le sang. Elle scruta mon habit et le cadavre de l'enfant vampire qui était par terre, les larmes rougeâtres qui coulaient sur sa joue. « Lokyan... » Souffla-t-elle, chagrinée. Cependant, il lui en fallait peu de temps pour qu'elle retrouve à nouveau sa froideur. Son regard vint se pencher sur moi qui protégeait Elisabeth. « Tu as l'air de tenir à cette fille. » Le ton de sa voix était neutre et machiavélique. « Lokyan... mon fils... Je tenais à lui aussi. » Oui, le geste de Jacob nous avait condamné. Pourtant je devais tenir bon. Je devais rester fort pour Elisabeth. En dépit de cette volonté que j'avais de préserver la vie de cette petite fille, le destin pour nous deux avait déjà été écrit et le sort qu'on nous réservait n'était pas le chemin du paradis. La jeune femme me prit par le col et me souleva d'une seule main. Cette force était inhumaine mais je ne pensais pas à ce qu'elle allait me faire à cet instant précis. Mon visage restait tourné vers Elisabeth qui était là, stoïque, restant à regarder les gestes du vampire qui me tenait. « Mon père, je risque de pécher. » Cracha-t-elle en ricanant puis elle m'assit sur un des bancs qui était encore en bonne état. Animée par le désir de vengeance, j'oubliais presque combien elle était anéantie par la perte de son enfant. « Ton Dieu a manqué le rendez-vous. Dommage qu'il ne puisse pas sauver cette jeune et délicieuse Elisabeth. » Mon visage se releva soudainement vers elle. Comment connaissait-elle son prénom ? Son sourire confirma alors toute la monstruosité qu'était son être. Elle se retourna vers Elisabeth et je la vis jouer d'elle comme si c'était une poupée. La mordant de partout et faisant aussi profiter ses confrères qui n'hésitaient nullement d'amplifier le vice qu'elle avait déjà imposé. C'en était assez, je ne pouvais même pas regarder jusqu'au bout et pourtant, cette force qu'elle avait exercé sur moi m'obligeait à voir la fin de son amusement. Des larmes perlaient sur mes joues et je la suppliai d'arrêter ce qu'elle était en train de faire. Cette dernière se retourna subitement vers moi puis me lâcha automatiquement « Oui, je n'ai plus envie de jouer de toute façon ». Et là, elle lui retira la vie en lui arrachant la tête. Comme une enfant qui s'était tout bonnement lassée de son jouet. Je tombai au sol, pleurant toute les larmes de mon corps puis je la suppliai d'en finir avec moi. De toute façon, je savais très bien qu'elle n'allait pas me laisser vivre alors autant lui demander de me tuer. Mais encore une fois, le destin avait écrit un autre chemin que la mort. Au lieu de me tuer, elle m'engendra, faisant de moi une créature de la nuit. C'était sa façon cruelle de me torturer tout compte fait et aussi de se venger pour le meurtre de Lokyan. Pour un prêtre, c'était la pire chose qui pouvait m'arriver.
Bien des années plus tard, j'ai du apprendre à vivre avec ma monstruosité tout en rejetant ma nature. Je souffrais de cette soif que j'avais de sang humain. De ne pouvoir les aider comme avant était un supplice pire que la mort. Mais je ne pouvais me résigner à ne pas me nourrir et je tuais tout ce qui venait à moi. La culpabilité me rongeait, torturant mon esprit instable inlassablement. Et je ne pouvais rien à faire. C'était injuste, vraiment injuste.
Tell me your secrets
PSEUDO: LipsLikeAMorphine (LLAM) (prénom Alyssa mais surnom Lyssa). ÂGE: 21 ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: Souvent mwaha ! COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM? Partenaire avec Remember Austen (Admin : Cael Vaughn). COMMENT TROUVEZ VOUS LE FORUM? Très beau ce bleu et inspiré de True Blood, étant fan, je ne peux que aimer ! MULTICOMPTE ? [ ]OH YEAH / [√ ]NO. J'AUTORISE LES CHRONIQUEURS DE RADIO STL A PARLER DE MON PERSONNAGE DANS LA PROCHAINE EMISSION ? [√]OH YEAH / [ ]NO.
Spoiler:
CODE (en spoiler) : Ok by Blondie
Dernière édition par Swan Kavanagh le Jeu 3 Nov - 1:08, édité 46 fois
Bienvenue sur COB et bon courage pour ta fiche ! N'hésite pas si tu as des questions
Josh était l'ava de mon scénario, mais dans ma générosité extrême, je te le laisse avec grand plaisir *se colle un post-it sur le front : changer l'ava *baf**
Je me souviens de votre forum lorsque j'ai fait le tri des partenaires ! Vous avez un chouette forum qui m'avait bien tapé dans l'oeil !
Bienvenue sur CoB, bonne chance pour ta fiche. Et que la force des vampires, mais plus encore celle des lycans soit avec toi ! Et Lyra aussi vu qu'elle est dans le passage xD
Tess : Arf, désolée >< xD J'avais pas vu Josh Hartnett dans le bottin des avatars et d'ailleurs c'était pour ça que j'étais contente parce que du coup je pouvais le prendre XD. Merci d'être aussi généreuse XD Moi aussi j'ai hâte d'écrire ma fiche
Merci beaucoup à vous trois <3
Et votre forum nous a aussi bien tapé dans l'oeil Anna
Aaaaah ! LLAM ! (Bon. Je sais pas si tu te souviens de moi. Jess. TSN ? Alexey ? ... Est-ce que ça te parle ? xD ) Bref, moi en tout cas je t'ai reconnue et je suis contente de te recroiser !
J'aime beaucoup le prénom. Et puis Josh est un excellent choix, vraiment. Hâte de lire la suite. Mwhahahaha !
HIIIIH bien sûr que si je me souviens de toi Jess, quelle question j'ai une mémoire d'éléphant pour les personnes Ah contente de te retrouver ici en tout cas et puis avec la belle Rachel en plus *hm xDXD*
Un petit retard sur le commencement de ma fiche, c'est les vacances et je bosse tout les jours dans mon centre aéré et quand je rentre le soir je suis crevée de chez crevée... Mais je pense quand même la commencer dans les jours à venir, parce que j'ai déjà toute l'histoire en tête et il me démange ce petit Je voulais juste prévenir
Elle se souvient de moi ! Personnellement, n'ayant pas de mémoire, ou alors très rarement, je préfère tout de même partir sur l'hypothèse que les gens ne me reconnaissent pas.
Rachel, elle a du sex-appeal à en revendre. Comme Josh, tu vas me dire. Et en plus elle est célib ! Et incapable de se contrôler ! C'est-y pas beau ça ?
Ahem. Bref. J'ai hâte de lire ta fiche Mais te tue pas à la tâche non plus, repose-toi un peu
Allez, je file sinon je vais me faire mordre/taper sur les doigts/griffer (mention à rayer selon l'admin) à cause de mon blabla inutile. Bon courage à toi ma belle !
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Désolée pour le double post, mais c'était pour dire que j'avais ENFIN (après 3h à bûcher dessus xD) fini ma fiche Et désolée d'avance s'il y a des fautes d'orthographe, c'est qu'il se fait tard (mais j'avais très envie de la finir vu le temps que j'ai attendu pour la faire xD) S'il y en a, j'arrangerai ça demain sans faute
Il n'est pas mal non plus ton avatar Je ne sais pas qui c'est mais il a un regard graouuu Dommage que Swan ne regarde que d'un côté de la barrière xD Merci
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Alooors ! Deux trois pitits détaillounets à corriger, et ce sera bon ! <3 - Une croix, si elle est tenue par un fervent croyant, fera fuir un vampire. Enfin, elle le retiendra à distance...et surtout, le mettra très en colère. - Les vampires ne s'aventureraient pas volontairement dans une paroisse, c'est bien trop désagréable pour eux. Ils ne le feraient que s'ils étaient obligés.
Sinon, j'espère pour toi que le Conseil ne va pas te choper, sinon tu es bien mal barré ! XD
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.