† Demyan Leonid Romanov : Père de Katya. Il est mort lorsqu’elle n’avait que cinq ans, et n’a donc que très peu de souvenir de lui, si ce n’est que la vie lui sembla brièvement plus difficile à sa mort, mais cela ne l’a aucunement marquée plus que nécessaire.
† Sophia Elisabeth Romanova : Mère de Katya, sorcière de son état, elle n’avait pas de capacité particulière contrairement à sa fille. C’est elle qui a signé un pacte de son sang, vendant sa propre enfant pour obtenir certaines « faveurs » matérielles d’un vampire, qui revint lorsque la jeune femme fut adulte réclamer son dû, tandis que la responsable avait depuis de nombreuses années tiré sa révérence pour s’enliser dans la tombe.
Dimitri Andreï Romanov : Frère aîné de Katya, il a toujours pris soin de veiller sur sa petite sœur, prenant son rôle d’aîné très au sérieux, et un temps celui de tuteur à la mort de leur mère, bien qu’il n’ait jamais vraiment compris son intérêt à parler à des êtres qui n’existaient plus. Ainsi, tandis que lui-même s’engageait dans l’équivalent de la B.R.I.S russe, il veilla à ne pas ramener ses problèmes à la maison, jugeant qu’elle avait assez à faire avec ses revenants, ses études, puis ses élèves en tant que professeur d’anglais ; et elle lui en était reconnaissante. Il a très mal vécu le fait qu’il ne puisse rien faire pour elle lorsqu’un vampire est venu réclamer ce qu’un vieux pacte mettait en jeu, mais il s’est rallié à l’évidence : s’il faisait quoi que ce soit, il irait à l’encontre des lois qu’il cherchait à faire respecter. A risquer de tout perdre... il a finalement fait un choix.
Bref Résumé de sa vie :
Katya est née en Russie, dans une famille de classe moyenne, qui ne souffrait aucunement d'une quelconque pénurie d'argent. Néanmoins, lorsque son père mourut, la chose changea, et sa mère fit ce qu'elle jugeait utile de faire : un pacte. Bien évidemment, il ne s'arrêtait pas à un capital pécuniaire, mais les détails ne concernèrent que le vampire et cette dernière. A la nuance prêt que la contrepartie de Sophia Romanova fut sa fille, une sorcière dont la capacité première est de voir, de parler et "contrôler" (ce qui est un bien grand mot... puisqu'elle n'est parvenu qu'à les contraindre de sortir de sa salle de bain jusqu'ici, même si elle n'a pas essayé grand chose d'autre -à quoi cela lui servirait-il ?-. Mais ils leur arrivent d'être gentils et d'accepter de donner un coup de main -avec ou sans contrepartie, qui peut-être un peu d'énergie-. Après tout, la majorité des spectres l'aiment bien dans une certaine mesure.) les fantômes. Elle avait néanmoins une vie basique en Russie, très loin de toutes les bizarreries possibles, son frère travaillant pour la B.R.I.S version russe, même s'il faisait en sorte que cela n'entre pas dans la vie de sa sœur déjà bien assez compliquée sans avoir à en rajouter. Leur mère mourut lorsqu'elle eut seize ans, laissant son fils aîné devenir le tuteur de sa fille, tandis que Katya poursuivait ses études dans le but de devenir professeur d'anglais, sa langue maternelle. Mais rien ne va jamais comme on le voudrait, et le pacte de leur tendre mère refit finalement surface, sous la présence du vampire qui réclama son dû. S'y refusant purement et simplement, elle préféra quitter son pays, voyager, jusqu'à venir à Saint Louis pour obtenir la protection du maître de la ville (l'ancien au départ, puisqu'il n'aimait pas le vampire en question -dixit le gentil fantôme qui le lui a dit-, seul soucis, c'est qu'il est mort) Mais elle n'a pas trop le choix, ainsi elle est toute disposée à offrir son don en échange d'une protection quelconque au nouveau maître de la ville, ou à un autre vampire en mesure de la protéger de "l'autre"... Parce que même si elle s'est révélée être une bonne fuyarde, elle est persuadée que le vampire qui la "chasse"... prend simplement tout son temps, et qu'il s'agit là sans doute de la seule raison qui fait qu'il ne soit pas encore parvenu jusqu'à elle.
Tell me your secrets
Dernière édition par Katya S. Romanova le Sam 31 Juil - 1:33, édité 18 fois
Sujet: Re: Katya S. Romanova • La gloire, astre tardif, lune sereine et sombre Qui se lève sur les tombeaux. [Finish] Ven 30 Juil - 10:26
Once upon a time...
(c) Aurélie
« C’est lui… c’est LUI qui te fait fuir ! - Si tu poses des questions auxquelles tu réponds tout seul, je ne vois pas vraiment ce que tu voudrais que je te dise. - Ce n’est pas toi… c’est lui qui devrait partir ! Pas toi ! » s’exclamait-il d’une voix pleine de rage et de colère, auquel la jeune femme ne répondit que d’un regard sans équivoque.
A qui croyait-il donc faire la leçon ? A une gamine inexpérimentée qui ne connaissait rien à la vie ? Certes… la vérité n’était pas aussi éloignée qu’elle l’aurait souhaitée, mais de là à penser qu’elle n’avait pas pensé que justement c’était à lui de partir et non à elle ? Qu’il la forçait ainsi à déserter ce qui avait fait toute sa vie jusqu’ici, sa ville, son âme… Jamais elle n’aurait pu saisir la portée de tout cela, l’importance qu’avait ce pays dans ce qu’elle était, si une chose pareille n’était pas arrivée. Tout ceci était arrivé si brusquement, à tel point qu’elle espérait surprendre son tourmenteur en disparaissant tout aussi soudainement, en ne lui accordant que la juste importance qui était sienne, en le fuyant comme une âme en peine. Elle n’était coupable de rien, si ce n’était de n’être que le vestige de…
« Tu es ma petite sœur et je te protégerai ! »insista-t-il avec énergie, tremblant littéralement sous les sentiments qui le consumait. « Dim… c’est un vampire. » soupira la jeune femme en revenant fourrer quelques vêtements en pagaille dans son sac, juste avant qu’il ne la saisisse par le bras alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre sa commode pour s’emparer d’autres vêtements. « Tu crois que je ne le sais pas ?! » s’exclama-t-il comme si ses commentaires l’avaient blessé. « Tu me crois incapable de prendre soin de toi c’est ça ? »
Ces paroles, ces réactions, l’incitèrent à voiler ses prunelles de ses paupières, la laissant expier un nouveau soupir trahissant la douleur que cet affrontement représentait pour elle. L’incita à revoir en songe ce qu’avait été son existence, sa naissance dans les ruelles de Saint Petersburg, la neige brûlante sous son contact glacé lorsqu’elle n’était qu’une toute petite fille, son regard émerveillé sur ce qui l’entourait à cette époque. C’était comme souffrir mille maux sous l’errance maladive du fait qu’elle devrait sans doute quitter tout ce pour quoi elle s’était battue jusqu’ici… Grandissant, elle s’était découvert une capacité plutôt particulière… celle de parler aux fantômes, de les… contrôler, du moins dans une certaine mesure, d’une certaine manière… Après tout, elle n’avait été qu’une petite fille, si fragile, si chétive, qui ne se doutait pas de ce que sa chère et tendre mère faisait de son côté… Pactisant, offrant sa propre fille contre quelques petits arrangements avec un vampire.
Oh maman, qu’as-tu fait… s’était-elle murmurée lorsqu’il était venu la trouver, un papier signé de la main de sa mère, du sang de cette dernière… Il y était inscrit, carmin sur blanc, qu’il serait en droit de la réclamer lorsqu’il le désirerait. Néanmoins, Katya n’avait jamais été mise dans cette indicible confidence qui devrait un jour faire office de loi dans son existence… Et en Russie, cela l’était, risible à tout point de vue, dans d’autres pays, un vulgaire morceau de papier ne signifierait rien, absolument rien. Mais ici, il avait teneur d’obligation, de sentence, de torture ; elle se souvenait également avoir pensé que sa place serait mille fois plus justifiée en enfer que sur terre, lorsqu’elle avait dardé sur lui un regard plus qu’haineux, évitant à juste titre de s’égarer dans l’abysse de son regard. Il ne l’aurait pas, il ne l’aurait pas… Jamais ! C’était du moins ce qu’elle s’était jurée alors qu’il s’était approché, laissant ses doigts courir sur sa gorge sous une lenteur des plus lascives.
Il lui semblait encore sentir ces mains sur sa peau, contact qui l’avait fait tressaillir, s’écarter comme si l’on venait de la brûler au fer rouge, tandis qu’elle sombrait dans l’inconscience de ses souvenirs. Murmures indolents qui ne l’éloignèrent que de brèves secondes du monde réel, mais qui suffit à la replonger dans ces instants, qui la poussait à présent à fuir à l’autre bout de la planète. …
Silencieuse, le souffle court, elle laissa ses doigts effleurer la moiteur de la brique qui composait le mur de la ruelle dans laquelle elle se trouvait, face à cet homme qu’elle ne voulait pas connaître. Enfin, c’était peut-être vite dit, puisqu’elle se rappelait de la fragrance de ce parfum, baume impétueux qui faisait ressurgir en elle des images passées, celles qui fredonnaient qu’elle l’avait déjà croisée lorsqu’elle n’était qu’une petite fille, les doigts de sa mère refermés sur sa petite main chétive. Et cette simple évocation la confortait dans le fait que sa chère maman avait fait la pire erreur de sa vie, puisqu’elle avait mêlé une enfant innocente à ses histoires avec le surnaturel. A présent, il était là, invoquant des droits qui lui étaient dû, qui en conséquence, faisait d’elle sa propriété. Et puis quoi encore ! Il avait peut-être croisé le père noël en short, mais ce n’était pas une raison pour imaginer qu’elle le suivrait parce qu’il lui mettait sous le nez un bout de papier jaunit par le temps, qui ne signifiait d’ailleurs absolument rien pour elle. Les temps avaient passé, et il n’était pas question de remonter stupidement le temps sous prétexte qu’il le désirait.
« Que voulez-vous que cela me fasse ? Ce n’est pas ma signature qui se trouve là-dessus, et la traite des blanches est illégale, même ici. - Qui parle de traite ? Ce n’est qu’un pacte passé entre un homme et une femme, qui a offert en compensation son adorable petite fille capable de voir ce qu’il y a au-delà de la mort. Et ici, dans la société vampirique russe, c'est tout à fait légal. Mais quelle superbe capacité... - Oh vous savez, c’est grandement exagéré. » répliqua-t-elle à brûle-pourpoint, mais il ne sembla pas faire grand cas de ce qu’elle avançait, puisqu’il poursuivait, comme si de rien n’était : « Cela doit être fascinant… une armée d’espions invisibles… - Ce sont surtout des casse-pieds têtus et encombrants… - Hey ! Steuplaît ! J’te permets pas ! S’pas comme si j’venais toujours sous ta douche ! » répliqua un être appuyé contre le mur, auquel il aurait fallu qu’elle porte une véritable attention pour remarquer qu’il n’était pas totalement solide, et que l’on pouvait apercevoir les rainures des briques à travers son corps. Mais comme elle fut la seule à l’entendre, elle ne put qu’être témoin du rire mesquin que l’homme… le monstre ? face à elle lui répliquait. « Je sais, je suis hi-la-ran-te ! On me le dit souvent… - Allons jolie Katya… - Jolie ? Mignonne je veux bien, mais jolie… » le coupa-t-elle, avant de se détourner pour quitter les lieux, et de se retrouver face à lui une nouvelle fois, la laissant pincer les lèvres d’agacement. « Je suis fatiguée, j’ai eu une longue journée contrairement à certain et j’aimerais rentrer. - Tss, ça décourage vraiment les mecs ? Parce qu’à mon époque… »
Ce qu’elle aurait aimé lui dire de se taire, de fermer son maudit clapet et ses incomparables commentaires, mais faire cela aurait été confirmer ce que monsieur espérait tant. Bien que… cela pourrait également signifier qu’elle n’avait qu’un contrôle plutôt relatif sur ces créatures… qui n’étaient peut-être au fond que des souvenirs. C’était peut-être cela le pire, puisque l’âme n’était en toute logique plus sur terre, cela ne devait être qu’une bribe plus ou moins puissante de la personne que le spectre avait été. Merveilleux sincèrement, de ne pas avoir de mur assez solide pour les tenir à l’écart ! On avait beau vouloir être seule, généralement, l’un d’eux était dans les parages, mais Katya s’y était fait, à force de patience et de lassitude surtout. Ils étaient une partie d’elle, et l’on ne pouvait chasser le naturel, à moins de vouloir qu’il vous explose tôt ou tard à la figure. Enfin… peut-être aurait-elle finalement préféré que son compagnon translucide continue son discours, puisqu’il fut engloutit par un autre timbre, bien plus répugnant à son sens, plus encore lorsqu’elle sentit contre ses lèvres le contact lancinant des siennes. Effleurement si fugace, qu’elle n’eut même pas le temps de le repousser, que déjà le murmure capricieux rejoignait son oreille…
« L’aube arrive… aussi repose-toi ma douceâtre extralucide. Il sera toujours temps que tu me cèdes, et j’ai l’éternité… pour t’y contraindre. »
Déjà il s’était écarté, déjà il avait disparu, la laissant cligner des yeux alors qu’elle le cherchait d’un regard envieux. Il ne plaisantait pas, elle l’avait senti jusqu’aux tréfonds de son être. Et puis, s’il avait décidé de réapparaître ce jour, c’était qu’il était bel et bien déterminé à la faire sienne… peut-être en finissant par la mordre ? Levant ses prunelles en direction du ciel qui ne tarderait pas à s’iriser d’une multitude de couleurs, elle remercia le soleil, le louant de renaître à ses yeux une matinée de plus. Mais la chose était claire, tout comme sa décision, il lui fallait quitter le pays, brouiller les pistes, trouver un endroit où elle pourrait quémander une protection… quelconque. Contre un vampire ? Il y avait… la police… mais son frère en faisait parti, une brigade pour les crimes vampiriques entre autre, mais il ne pourrait rien faire tant que l’autre ne se serait pas rendu coupable, et d’ici là il serait trop tard. Un autre vampire ? C’était le plus sûr à tout point. Alors pourquoi un goût de cendre imprégnait sa langue, l’engourdissait sous une sourde répulsion ?
« Мне очень жаль, je suis… vraiment désolée. » répéta-t-elle dans une langue différente, cet anglais légué par leur mère, tandis que leur père était un pur russe. « Tu ne peux rien faire… tu passerais pour un hors la loi Dimitri. Le mieux est que je parte loin d’ici, et que je trouve une protection. - Et tu comptes aller où ? » demanda-t-il avec dégoût… comme s’il saisissait qu’elle disait vrai, et Katya ne pouvait en être que rassurée. « De l’autre côté du pacifique. - Et où exactement ? - Écoute, je ne sais pas. Je bougerai sans doute pas mal au début. » soupira-t-elle une nouvelle fois, tout en se dégageant, sans oser lui avouer qu’elle craignait que le vampire en vienne à se servir de lui pour la retrouver. Déjà qu’elle n’espérait pas pouvoir totalement disparaître, il ne fallait pas non plus trop lui faciliter la tâche, il y avait des limites à tout. « Je t’écrirai, promis. Mais là, il faut vraiment que je parte… mon avion est dans deux heures, et je voudrais vraiment le prendre avant la prochaine nuit. Tu comprends ? » demanda-t-elle finalement en refermant son sac d’un geste sec, qui trahissait la tension qui s’érigeait en elle, torturant ses membres, maltraitant son être.
« Je t’accompagne à l’aéroport. » lâcha-t-il laconiquement… sans que cela ne la gêne en aucune mesure, puisqu’elle n’avait pas pris de vol direct, c’était impossible en s’y prenant si tardivement de toute manière, et elle comptait bien prendre le maximum d’avance en maltraitant la trace qu’elle laisserait derrière elle en parcourant une partie de l’Europe… en train également, manière qui laissait bien moins de trace qu’une autre manière.
Say goodbye, As we dance with the devil tonight, Don't you dare look at him in the eye As we dance with the devil tonight.
Dernière édition par Katya S. Romanova le Sam 31 Juil - 1:51, édité 10 fois
Sujet: Re: Katya S. Romanova • La gloire, astre tardif, lune sereine et sombre Qui se lève sur les tombeaux. [Finish] Ven 30 Juil - 10:27
(c) Psychozee
Elle avait réfléchi, l’avion, le train, et ses diverses étapes lui en avait laissé le temps… elle qui autrefois était un professeur d’anglais en Russie, celle qui autrefois se contentait de vivre sa vie parmi les fantômes et les êtres ‘vivants’, avait eu le temps de ressasser toute cette maudite histoire. Ce n’était sans doute pas parce qu’elle était jolie que le vampire la poursuivait… son regard d’ambre, ses cheveux sombres, son teint de pêche, ses courbes languissantes… elle était plutôt mignonne, mais pas de là à pousser les hommes, qui plus est ceux qui s’étaient damnés pour l’éternité, à la vouloir contre vents et marées. Ni même réellement son pouvoir, après tout, qui voudrait d’une fille à moitié folle qui osait discuter avec le souvenir de Napoléon Bonaparte lorsqu’elle se trouva dans un recoin de France ? Personne de véritablement sensé… Non, Katya pensait, et sans doute à juste titre, que c’était parce que sa mère lui avait cédé son être, et que sous un besoin de territorialité, il ressentait la nécessité de la posséder.
C’était du moins la conclusion à laquelle elle en était arrivée en discutant avec le fantôme d’un noble datant de la Renaissance, et elle n’était pas prête à remettre tout cela en doute, surtout que cela lui semblait bien plus valable que le reste. Et puis quoi, qui est-ce que cela intéresserait de papoter durant des heures avec des personnes mortes depuis belle lurette ? Oh si vous vouliez savoir avec exactitude ce que Napoléon aimait faire dans un lit, ou même le noble de la Renaissance avec ses innombrables maîtresses, elle était en mesure de vous le dire, puisqu’ils s’étaient fait un devoir de lui en parler, parce que cela faisait tellement longtemps qu’ils n’avaient pas parlé avec quelqu’un fait de chair et de sang. Une courtisane lui avait même expliqué lorsqu’elle était plus jeune comment faire… certaines… choses… avec des hommes ou avec des femmes, de manière à les rendre totalement dépendant de ces parties de jambes en l’air. Absolument charmant !
Mais ce furent finalement ces têtes spectrales qui lui avaient offert une porte de sortie, sous prétexte qu’un certain Aaron Carter, dit Angélus, était en froid avec le vampire qui la recherchait… Autrement dit, cela était la meilleure opportunité qui se dressait face à elle, la seule également, puisqu’elle apprenait grâce à ses compagnons d’outre-tombe que son persécuteur se rapprochait dangereusement de son être. Il fallait juste espérer que l’information n’était pas défraîchie et totalement hors contexte. Que le fait de se rendre à Saint Louis n’allait pas tout simplement la placer sur un plateau d’argent pour celui qui la recherchait, et qui finirait fatalement par faire en sorte qu’elle lui cède, de manière… volontaire, s’il parvenait à lui mettre la main dessus. Il ne la laisserait pas disparaître deux fois, et aller se plaindre à une quelconque organisation anti-vampires était totalement ridicule. Que pourraient-ils faire ?
Hum… rien. Mais elle les avait déjà rencontrée dans la rue, tandis qu’elle cherchait à trouver celui qu’elle était venue rencontrer. Le maître de la ville ? Oh oui, le maître de la ville. Il lui suffisait sans doute de se rendre dans l’une des boîtes vampiriques de Saint Louis pour en apprendre plus à son sujet, voici ce que certaines personnes lui répondaient dans la rue, alors qu’elle dardait un regard agacé en direction du vide laissé par le spectre qui ne l’avait pas accompagnée dans sa quête. D’ailleurs, il lui semblait qu’il appréciait Angélus plus que de raison… surprenant ! Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’il lui avait annoncé que c’était le vampire en question qui avait mis fin à son existence. La jeune femme ne comprenait pas l’esprit, mais elle n’avait guère d’autres choix que de trouver une protection, et qui mieux qu’un ennemi de celui qui la désirait, pourrait la lui procurer ?
Inutile de vous dire qu’elle était même prête à offrir ses talents dans une certaine mesure si cela pouvait faire pencher les choses dans la balance, et aussi histoire qu’un quelconque combat de testostérone ne vienne pas entraver sa liberté d’une manière un peu trop définitive. Et quelque chose lui disait que si Angélus savait qui était son poursuivant, et qu’il voulait très certainement l’enfermer dans une pièce et jeter la clé, il en ferait de même juste pour dire qu’il l’avait fait en premier. Mais si elle jouait fin… Malheureusement, lorsqu’elle parvint devant le Mortelle Séduction, et qu’elle demanda si Angélus viendrait ce soir… la réaction qu’elle obtint ne se fit pas attendre… un rire moqueur, une réplique tranchante… peut-être que si elle acceptait de finir six pieds sous terre elle le rencontrerait. Mais alors, qui était le maître de la ville ? Oh… le maître ? Asher Lee Blackstone.
Et aucun fantôme ne fut capable de lui dire quoique ce soit à son sujet. Bien sûr, il ne connaissait qu’Aaron, et cela avait le don de l’exaspérer. Bon et bien, tant pis, elle irait le voir lui, ou bien un autre, de manière à s’assurer une sécurité qui n’avait que trop tardé, elle en avait bien trop conscience, et plus elle patienterait, plus il risquait de parvenir jusqu’à elle. Elle avait pénétré dans la boîte ce soir-là, espérant croiser des visages, des êtres… morts ? Qui auraient pu l’assurer d’une vérité ou d’une autre, mais il n’y avait rien eu de notable, absolument rien. Décidée à rester en ville, elle avait postulé dans plusieurs boîtes et bars en tant que serveuse, c’était bien le genre de petit boulot qu’elle avait fait durant sa cavale, l’on pouvait facilement n’être personne à cette position-là. Et c’était précisément ce qu’elle avait tenté d’être durant ces longues semaines, ces longs mois… Etait-ce trop long au fond ? Aurait-il déjà dû venir sonner à sa porte ? Peut-être qu’il lui laissait l’espérance de parvenir à lui échapper, elle le savait, l’imaginait, mais préférait penser que ce n’était pas le cas, qu’elle était parvenue à le tenir à distance tout ce temps sans que cela n’entre dans un jeu quelconque. Mais vous, qu’en pensez-vous ?
Ce n’est peut-être pas si important, puisque demain… oui, demain, elle irait voir Asher une bonne fois pour toute, découvrirait ses traits, son caractère. Demain, elle lui demanderait sa protection, à moins qu’il ne lui propose une autre tête aux dents pointues pour cela. Après tout, quelqu’un qui joue avec des fantômes, ce n’est pas si… important. Il y avait également l’opportunité qu’il ne veuille pas lui parler… au fond, elle n’était qu’une humaine aux capacités sortant de la normalité, rien de plus. Quant à son frère… cela faisait des semaines qu’elle ne lui avait plus écrit, des semaines qu’il devait s’inquiéter, mais peut-être était-ce une piste de trop pour son tourmenteur, et elle n’était pas désireuse de le voir apparaître avant qu’elle en ait terminé avec tous les ‘détails’.
Refermant le livre qu'elle tenait entre ses mains, elle s'extirpa du canapé qui la recueillait jusqu'ici, le fin contact du tissu de sa nuisette glissant sur sa peau. Déjà, ses doigts délaissaient le recueil sur la table basse à ses pieds, et la laissait rejoindre le lit dans la chambre voisine. Il serait toujours temps de voir demain... quand on savait que le soleil inonderait d'ici une ou deux heures son petit appartement, bientôt il lui faudrait aller travailler, mais avant, le plus sage était de dormir, oublier pour un temps ce qui avait motivé sa venu en ces lieux, ce pays, cette ville.
Don’t call my name, I’m not your babe, Don’t wanna kiss, Don’t wanna touch, Just smoke one cigarette and hush.
Spoiler:
Paroles des chansons citées en italique :
Breaking Benjamin - Dance with the devil Lady Gaga - Alejandro.
Citation du titre :
Victor Hugo.
Dernière édition par Katya S. Romanova le Sam 31 Juil - 7:31, édité 5 fois
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
Sujet: Re: Katya S. Romanova • La gloire, astre tardif, lune sereine et sombre Qui se lève sur les tombeaux. [Finish] Sam 31 Juil - 14:55
Bienvenue !
Je suis définitivement fan de cette réplique :
Citation :
« Cela doit être fascinant… une armée d’espions invisibles… - Ce sont surtout des casse-pieds têtus et encombrants… - Hey ! Steuplaît ! J’te permets pas ! S’pas comme si j’venais toujours sous ta douche ! »
XD
Mmh, bref. XD Je vois que tu as lu ma fiche, puisque tu parles d'Aaron Ça fait toujours plaisir
Sinon, je n'ai rien de particulier à dire ! Si tu n'as pas réussi à clouer le bec du fantôme pervers, t'auras réussi à clouer celui de l'admin *Sors*
Je t'annonce donc que tu as attrapé le dernier train pour l'Enfer ! Et c'est bien le cas de le dire XD
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.