Sujet: LΣΘNIDΛS • Les enfants commencent par aimer leurs parent. Devenus grands, ils les jugent et quelquefois, ils leur pardonnent. [DELAI -> 24/1] Lun 2 Jan - 16:38
Leonidas Ash
DΛVIDSΘN
❝ MES FOLIES SONT LES SEULES CHOSES QUE JE NE REGRETTE JAMAIS. ❞
Je m'appelle LEONIDAS ASH DAVIDSON, mais on m'appelle LEO. J'ai VINGT ANS, j'en fais DIX-HUIT. Je suis né(e) le 18 DECEMBRE et je suis AMÉRICAIN , avec des origines GRECQUES. Je suis un(e) LOUP GAROUHOMOSEXUEL JUSQU'A PREUVE DU CONTRAIRE et je suis LUKOÏ.
Immunité : Leonidas ne peut en aucun cas être affecté par un pouvoir qui le cible directement.
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Papy a les dents pourries
Dernière édition par Leonidas A. Davidson le Mar 24 Jan - 17:00, édité 7 fois
Sujet: Re: LΣΘNIDΛS • Les enfants commencent par aimer leurs parent. Devenus grands, ils les jugent et quelquefois, ils leur pardonnent. [DELAI -> 24/1] Lun 2 Jan - 16:39
INTRODUCTORY CHAPTER
Une fois de plus je poussais un soupir, adossé contre le capot de la voiture de Eve qui, elle, essayait vainement de me faire réagir en embrassant mon cou, une fois de plus, tandis que je fixais d'un air sombre la ravissante villa qui me faisait face. Finalement lassé, je repousse la jolie brunette sur le côté en grognant quelque peu avant de m'attarder sur un passant qui nous regardait de manière étrange puis je fus coupé dans ma contemplation par Eve rouspétant comme à son habitude « Alors c'est ça, je t'ai bien vu mater son cul, me dit pas sérieusement que t'aime ça te faire défoncer l'arrière train ! ». Un autre soupir blasé de ma part avant de répondre « Oui et non ». Devant son regard pensif je me devais de préciser « Non je ne matais pas son cul, je regardais la marque de son jean et oui, j'aime ça, me faire défoncer l'arrière train si tu tiens tellement à le savoir ! ». Devant son visage faussement choqué, je ne pus que sourire d'un air satisfait et sans véritablement savoir pourquoi, la vision de cette villa si familière me fit débuter un long récit en quelque sorte autobiographique...
CHAPTER ONE
J'ai vu le jour il y a de cela vingt ans, j'ai toujours vécu dans une famille peu commune, enfin, je dis famille, mais au jour d'aujourd'hui je ne peux plus vraiment les qualifier comme étant ''ma famille''. Il faut savoir que je suis né avec une cuillère en or dans la bouche, ayant été très gâté et chouchouté durant ma tendre enfance, on pouvait vraiment dire que j'avais tout pour être heureux au sein de la famille Davidson.
J'ai grandi dans la famille la plus riche du Queens, dans le quartier grec de New York, Astoria ou ''Little Athens'' comme on aime l'appeler. Donc si Davidson ne te dis rien, c'est sans doute parce que tu es illettrée ou que tu ne sais pas reconnaître la beauté balkanique qui nous est donnée dès la naissance. Je ne pouvais vraiment pas me plaindre: j'avais deux parents riches, charmants et toujours à l'écoute de mes besoins. J'étais malheureusement fils unique, mais je ne me complaisais pas pour autant dans ma solitude, étant riche, il n'était pas difficile pour moi de me faire des amis, le plus dur en réalité, était de me faire de VRAIS amis. Nous étions trois, sous le toit de notre belle villa, toujours de bonne humeur, mes parents préparaient le repas du soir avec soin et amour, je me souviens que chaque soir on se mettait tous à la table et on récitait les prières avant de débuter le repas à mon plus grand bonheur. Que de bons souvenirs a priori, sauf que tout cela n'était rien de plus qu'une façade, qu'un bien-paraître et qu'au fond, aucun d'entre eux n'accepteraient réellement qui je suis. Étant enfant, je ne me souciais pas vraiment de leurs regards, je préférais passer mon temps à jouer, à dessiner et à me goinfrer de cochonneries plutôt que de porter un jugement sur ceux en qui je pensais pouvoir faire confiance. Pourtant, mes parents ne m'avaient jamais laissé à part, m'offrant toujours l'éducation et le respect que je méritais. J'ai eu la chance d'étudier dans des établissements privés, les meilleurs du monde, car oui, nous nous déplacions souvent à travers le monde à cause de l'emploi de mon père, peut être que si je n'avais pas été en Grèce durant toute l'année 2002, ma vie serait différente aujourd'hui...Bref, mes parents m'avaient aussi inscrit à des cours de dessin, voyant très bien de leurs propres yeux que j'avais ce talent inné, c'était parfait.
Les choses ont commencé à être différentes une fois l'âge de quatorze ans atteint, j'avais l'impression d'être différent d'eux. Mes parents me regardaient d'une façon étrange sans que je ne sache pourquoi... Peut-être était-ce parce que j'étais le seul de toute la famille à avoir un si grand talent ? Depuis mes cinq ans, je suivais des cours particulier de dessin, ma plus grande passion: J'adorais m'enfermer dans ma chambre, les écouteurs sur les oreilles, laissant le rythme de la musique résonner dans ma tête pour attiser mon inspiration et la laisser s'exprimer sur une feuille de papier, grâce à mon crayon fétiche. Je me passionnais littéralement pour cet art, mes parents n'avaient certainement pas envisagé que je préférerais faire ça de ma vie plutôt que de m'investir dans l'entreprise familiale comme tout le monde. Pourtant, je n'avais pas cessé de répéter que je souhaitais devenir un artiste, ce jour-là, ils m'avaient trouvé très drôle et m'avaient encouragé, mais il faut croire que c'était uniquement parce qu'ils pensaient que ce n'était qu'un rêve d'enfant et qu'il partirait avec le temps alors que ce ne fut pas du tout le cas. A ce moment-là, je ne me souciais pas de ce qu'ils pouvaient bien penser, j'étais encore trop jeune et j'avais tout le temps de trouver un plan de carrière un peu plus stable.
Mais ce n'était pas le principal problème, mes cousins commençaient à ramener des copines chez eux et les plus âgés d'entre eux finirent par se marier peu à peu, je me souviens encore du premier mariage auquel j'ai assisté, celui de mon cousin germain, alors que je n'étais âgé que de quinze ans et lui de dix-neuf. La ''coutume'' voulait en quelque sorte que les jeunes hommes se marient tôt pour ainsi commencer à gagner leur pain et fonder une famille: nous allions donc tous y passer avant le cap des vingt ans, c'était certain... J'ai poursuivi mes études dans un des plus réputés lycée privé de New York où mes excellentes notes firent la joie de mes parents. Tout allait pour le mieux, mis à part le fait que je sentais de plus en plus que je n'étais pas libre de choisir mon destin.
CHAPTER TWO
J'atteignis rapidement l'âge de 18 ans et je reçus la lettre tant attendu, la fameuse lettre d'admission à l'école de commerce où j'avais postulé, enfin plutôt où mes parents m'avaient ''conseillé'' de postuler. Ce soir-là, mon père tint absolument à avoir une discussion avec moi, de cette fameuse discussion je ne pus retenir que trois mot: « Réussite, Héritage et.... Descendance ». Il était évident que mon père ne me laissait guère le choix, je me devais absolument d'être un étudiant irréprochable si je voulais intégrer l'entreprise familiale, mais je ne voulais pas, donc autant foutre la merde dans mon établissement non ? Malheureusement j'étais toujours désespérément raisonnable et puceau à cet âge là, je me suis donc contenté de suivre les ordres de papa et pour couronner le tout, il m'avait annoncé qu'il allait bientôt me présenter une jeune demoiselle de bonne famille, je n'avais pas besoin d'en entre plus pour savoir qu'il était temps pour moi de me marier comme mes cousins, sauf que, je m'étais rendu compte depuis plusieurs mois déjà que je n'étais pas intéressé par la gente féminine.
Quelques mois plus tard, le supposé ''grand jour'' vint enfin, après quelques heures de train et une courte traversée en bus, je foulais enfin le sol de l'école de commerce la plus prestigieuse du monde au Japon, mais ma joie ne fut que de courte, très courte durée... Ma descente aux enfers avait débuté par deux mots, si simple et si important à la fois « Je t'aime », voilà ce qu'il m'avait déclaré, lui, ce jeune homme blond au regard bleu ciel puis quelques secondes après cette déclaration nous nous embrassions passionnément.
Lorsque j'étais finalement rentré chez moi à la fin de l'année, je peux t'assurer que la colère que j'ai pu lire sur le visage de mon père m'avait filé la plus grosse trouille de toute ma vie. Apparemment, mon père avait eu vent de mes faits et gestes dans l'école, découvrant ainsi de la pire des manières que son fils ne serait pas un hétéro aussi chiant que lui. Bref, le pire était encore à venir, je peux te dire que j'ai senti passé chaque coup qu'il m'a infligé ce soir-là et je ne pouvais rien faire d'autre à part me demander pourquoi ? Pourquoi ne pouvais-je pas simplement être celui qu'on voulait que je sois ? Pourquoi ma mère ne me défendait-elle pas ? Et pourquoi mon abrutit de géniteur ne comprenait-il pas que ce n'était certainement pas en me frappant que je deviendrai hétéro comme par magie...
Passons, j'avais les larmes aux yeux, mais cela ne semblait pas apitoyer mon soit-disant père pour autant, au contraire cela ne faisait qu'augmenter sa rage, mais il m'avait expliqué, clairement, qu'en faisant cela il me formait car je devrais être un homme fort pour pouvoir fonder ma propre ma famille avec la fille qu'il comptait me présenter. À ce moment précis je m'était tout simplement figé, non seulement parce que j'étais bouleversé par ses propos, mais aussi parce que l'évidence venait de me frapper, enfin, ma famille tenait plus à sa réputation qu'à mon bonheur. Suite à cette prise de conscience tardive et la remémoration de divers faits importants je pris une décision, j'allais fuir.
FINAL CHAPTER
Tout était prêt, je venais juste de terminer de préparer mes affaires ce soir-là, mais je fis une erreur que j'ai regretté tout au long de ma vie: j'étais descendu à la cuisine dans le but de prendre quelques provisions pour mon ''voyage'' mais sur le moment, j'y fis une découverte qui me glaça le sang: mon père, ma mère, une jeune femme et un pasteur orthodoxe était assis autour de la table, Je n'eus même pas besoin de réfléchir pour comprendre ce qui allait se passer dans quelque instant. Aussitôt, pris de panique, je remontai les marches, mais mon père se leva d'un bon et m'empoigna par le bras avant que n'aie atteint la quatrième marche, le pasteur commença à faire son discours, sortant deux feuilles à signer: l'une pour moi et l'autre pour elle, je l'avais regardé, cette fille à côté de moi, semblant heureuse, beaucoup trop heureuse. Ma mère prononça une phrase qui restera toujours gravé dans ma tête. « Ambroise, prends soin de notre fils et passez une belle nuit de noce ! ». La jeune femme signa les papiers l'air terriblement satisfaite tandis qu'on me forçait à le faire, les yeux remplis de larmes. Aussitôt les papiers signés, mon père me désigna trois valises dans le coin de la salle à manger, il savait, il avait attendu que je prépare mes affaires avant de les faire descendre. Je partais, avec celle qui était devenue ma femme, à tout juste dix-huit ans, je me retrouvais marié à une étrangère. Ce fut doncben pensant à mon triste sort que je suivis rapidement la demoiselle et son père dans leur voiture, alors qu'elle m'embrassait, se fichant que je ne réponde pas à son baiser.
Je me demandais juste, pourquoi ? Pourquoi mes parents étaient-ils aussi débiles, prévisibles et manipulables ? C'est juste trop beau pour être vrai, mon plan avait fonctionné à merveille, ou devrais-je plutôt dire ''notre'' plan. Je m'étais tourné vers elle « Ambroise, n'en profite pas non plus, tes baisers ne me font ni chaud, ni froid ! ». Ambroise ou plutôt Eve, s'était retiré de ma bouche en mimant un visage boudeur et elle m'assura qu'un jour je finirais par aimer ça. Tu te doutes qu'au jour d'aujourd'hui elle espère toujours en vain, mais bon, l'espoir fait vivre n'est-ce pas ?
La suite tu la connais, Eve, son père et moi voyageâmes jusqu'à Saint-Louis dans le Missouri et... Attends, tu savais qu'un bled aussi paumé existait aux États-Unis ? Enfin bref, la chance semblait enfin me sourire dans cette ville, surtout que j'avais pensé à vider mon compte avant de partir, car oui, mon idiot de père avait oublié de bloquer mon compte, rien d'étonnant quand j'y pense, ai-je oublié de préciser que c'était un idiot ? Passons. Si un jour on m'avait raconté ce qui allait m'arriver cette nuit-là, je ne l'aurai certainement pas cru !
Je me promenais avec ton père au bord du lac cette nuit-là quand il a commencé à me parler de choses vraiment... étranges ! « Que penses-tu du surnaturel ? » m'a-t-il demandé, bon en gros c'est à partir de cette nuit-là que j'ai commencé à le prendre pour un taré, mais le pire était à venir, j'aurai peut être dû tilter quand il m'a demandé « Mais où étais-tu pendant les dix dernières années ? Tu en a forcément entendu parlé, c'était partout aux infos. La grande révélation ? Les vampires et les lou... ». Là s'en était trop « Oui et moi je suis une fée et je t'assure que je peux te faire voler avec ma poussière magique ! Non, sans blague, j'ai une grande révélation pour toi: arrête la drogue ! Et par ailleurs, si tu tiens vraiment à le savoir, j'étais en Grèce il y a dix-ans et le reste du temps j'étais au Japon pour mes études. ». Je m'étais alors tourné dans sa direction pour observer sa réaction d'un air satisfait, mais il avait disparu. Puis j'ai brusquement senti une intense douleur au niveau de mon cou avant de m'effondrer. Même aujourd'hui je serais incapable de te dire ce qui s'est passé cette nuit-là, ni même durant la semaine qui a suivi. Tout ce que je peux te dire, c'est qu'à mon réveil j'avais une horrible migraine, je me sentais comme si j'avais bu toute la nuit: le moindre petit bruit avait de quoi me rendre sourd et même les odeurs me semblaient beaucoup trop fortes, mais ce n'est que lorsque que j'ai arraché la porte de la salle de bain en voulant l'ouvrir que j'ai vraiment commencé à réaliser ce qui était en train de m'arriver et pour ne rien te cacher, mes vêtements, tâchés d'un sang qui ne devait certainement pas être le mien, m'ont vachement aidé à comprendre. Je commençais à réaliser: ton père et toi qui disparaissiez à chaque pleine lune et ces histoires de grande révélation, même si je n'ai jamais vraiment été du genre à regarder les infos à la télévision.
Mes premiers pas dans la vie de loup-garou - parce que oui, je suis devenu un loup-garou et non Spiderman - furent pour le moins difficiles, j'avais constamment faim et ce même après avoir englouti une douzaine de hamburgers, rien n'y faisait. C'est alors que je me suis découvert un certain goût pour la viande, cru, juteuse et... J'arrête là ! Je m'étais alors souvenu de mon réveil et surtout de mes vêtements tâchés de sang humain et je ne préférais même savoir comment j'ai bien pu identifier la nature de ce sang. La suite, c'est presque une légende à Saint-Louis, vous connaissez le fameux triangle des Bermudes ? On y entre mais on n'en ressort pas ? C'est exactement pareil dans la forêt qui borde la maison que je partage avec Eve, sauf que théoriquement on en ressort... dans mon estomac...
Mis à part toutes ces histoires de faims et de chaleurs lunaires, être un loup-garou était loin de n'avoir que des désagrément: après-tout j'avais acquis la force de 20 hommes, j'étais capable de courir aussi vite qu'une voiture roulant à pleine vitesse et je pouvais entendre la conversation des voisins de l'autre bout de la rue avec de la concentration. En gros, une nouvelle vie venait de s'offrir à moi je me sentais juste... Invulnérable.
CONCLUDING CHAPTER
Une fois mon récit terminé, sans la moindre surprise j'entendis Eve se plaindre une fois de plus « Bon parcontre tu n'avais pas besoin de me raconter toute ta vie ! Surtout que j'étais au courant de la dernière partie, pff ! ». Je m'étais enfin décidé à sortir de mes pensées, je me dirigeai alors d'un pas rapide vers la villa mais, je m'arrêtai en plein chemin pour m'expliquer « Eve, je reviens, juste une dernière chose à régler. ».
Effectivement je revins une dizaine de minutes plus tard et pris rapidement place dans la voiture où la brune m'attendait déjà, puis j'eus une dernière parole à son égard avant de prendre le volant « Tu sais, les enfants commencent par aimer leurs parents, puis devenus grand, ils les jugent et quelquefois, ils leur pardonne...» j'essuyai le sang qui demeurait au coin de ma bouche avant de terminer, en lançant un dernier regard vers la villa de mon enfance « ...Moi pas ! »
Dernière édition par Leonidas A. Davidson le Mar 24 Jan - 19:51, édité 14 fois
LΣΘNIDΛS • Les enfants commencent par aimer leurs parent. Devenus grands, ils les jugent et quelquefois, ils leur pardonnent. [DELAI -> 24/1]