Paris ! Paris la ville lumière, la capitale du Monde. Sans conteste la plus ville faite par les Hommes depuis que l’Homme est ce qu’il est. Tout y est, tout s’y trouve, tout s’y perd aussi. Ici comme ailleurs les hommes côtoient depuis des temps anciens les êtres et créatures surnaturels. C’est dans cette ville que moi : Jake Noonan ait grandit. Oui, mon nom est anglais car mon père, l’homme qui m’a élevé et éduqué, était un anglais. Il s’était installé dans cette ville pour des raisons précises et qui me sont méconnues. Ces mêmes raisons me poussent à retourner de là d’où il vient. Ce n’est pas de la vengeance, non juste de la curiosité ; de la curiosité accompagné d’une quête de pouvoir. Avoir un pouvoir qui soit le plus efficace possible, pour me permettre de vivre comme je l’entends.
Pardonnez mon manque de savoir-vivre, je parle mais sans me présenter. Je suis Jake Noonan, fils unique. Sans aucune attache particulière avec qui que soit, et comment en blâmer les gens quand on sait ce que je suis capable de faire…Je suis un sorcier. Mon pouvoir héréditaire me range d’office dans la classe des mages noirs, ce qui n’est pas pour me déplaire au fond de moi, j’aime la destruction, le chaos, la mort et…et le sang. Mais d’un autre côté j’aimerai pouvoir être en paix avec moi-même, pouvoir faire quelque chose de constructif, d’utile. C’est une sorte d’idéal que je me suis fixé, mais pour le moment ce n’est pas ma priorité numéro une. Cette dernière est tout simplement d’accroître mes pouvoirs, mes connaissances et par conséquent ma puissance.
Avant d’aller plus loin, je vais vous parler de moi. Je suis grand, un peu plus d’un mètre quatre-vingt dix pour pas moins de quatre-vingt quinze kilos de muscle et d’impulsivité. Mes qualités sont rares, pour prendre une métaphore, disons que j’ai autant de qualité qu’un lépreux a de doigts sur une main. Quand à mes défauts, je ne les compte plus, tout y est. Que ce soit les pêchés capitaux, ou tout autre forme de comportement contraire aux règles classiques dictées par une société. Pour faire simple, je veux alors je prends. J’aime alors je prends. Je déteste donc je m’en débarrasse. Mais le pire est sans doute mon impulsivité. Dans un élan de colère je peux faire de grand dégâts à cause de mon pouvoir, je contrôle, plus ou moins selon les personnes selon la distance et les contacts physiques que j’ai eu avec la personne, le sang. C’est un trait de caractère commun que j’ai avec les vampires, j’aime le sang, mais pas comme eux. Pour eux c’est une denrée, un aliment, une drogue aussi ; raison pour laquelle les vampires doivent sûrement penser que je risque de « gâcher la nourriture ». Pour moi le sang est juste un moyen de calmer mes nerfs, de contrôler une personne, de montrer ma supériorité, mais aussi de m’enivrer, d’être envahit par un sentiment de toute puissance. C’est dangereux pour moi j’en ai conscience, mais jusqu’à maintenant je n’ai pas eu à me plaindre, mes victimes n’en diraient pas autant si elles le pouvaient…Laisser moi vous raconter un évènement passé il y a très longtemps. Enfin très longtemps, guère plus de cinq ans, à peu près au moment où mon pouvoir s’est déclaré chez moi. Avant ça il faut savoir qu’à cette époque j’avais du mal à contrôler mon pouvoir. Et que l’odeur du sang environnante, et les variations selon les personnes me rendaient fou, presque hystérique. Je voulais voir ce que je pouvais faire avec le sang de tel être, ou tel autre. Pour finalement jeter mon dévolu sur mon géniteur. Sur cet homme qui m’a traité comme un moins que rien. Qui m’a toujours humilié, sauf vers la fin peut-être, mais seulement a cause de sa peur. Quoiqu’avec les poumons remplis de sang il est dur de parler. Bref…
FLASHBACK
J’avais à peine 20 ans, et je ressemblais encore à un adolescent. Seule ma stature me permettait d’affirmer que je n’étais pas un petit adolescent craintif, chétif et oisif, mais bel et bien un homme. Déjà à cette époque ma seule envie était d’être puissant, d’avoir de l’argent et d’être respecté par tous, quitte à être craint. Mais depuis plusieurs semaines un sifflement se faisait en permanence entendre dans mes oreilles. Puis ce sifflement s’était vite mû en chuintement, un chuintement régulier et plus ou moins puissant selon les endroits et la quantité de personnes qui m’entouraient. J’ai pensé que mes problèmes d’insomnies en étaient la cause et que cela passerais ; mais tout ne fit qu’empirer. J’avais en moi une envie de jouer avec cette musique, de la faire accélérer, ralentir, s’arrêter, exploser même ! Mais je me retins, de peur de ce que ce bruit était. Il était bien entendu hors de question d’en parler, je ne voulais pas finir en hôpital psychiatrique. Au bout d’un mois je n’en puis plus et j’en parlais avec mon père.
- Euh Pa’ ! Jpeux te poser une question ? *Long soupir* - Vas-y ! Je suis pas à une près ! - Ca t’arrive d’avoir un chuintement dans les oreilles ? Je veux dire j’entends un truc bizarre dans mes oreilles depuis plus d’un mois et ca m’inquiètes. Faut que j’aille chez un médecin ?
A ce moment une lueur passa dans les yeux de mon père. Un mélange de frayeur et de déjà-vu. J’étais interloqué, me demandant ce que cela signifiait ! J’étais habitué aux regards accusateurs ou haineux à mon encore. Ceux qui quand j’étais petit me valait un passage à tabac en règle. Mais là un regard aussi étrange, aussi lointain, aussi vide en un sens. Cela était assez effrayant et amusant dans le même temps.
- Toi aussi ?! Lui aussi c’est un putain de monstre ! Dans ce cas j’ai pas le choix, comme pour sa mère faut s’en débarrasser !
Il parlait pour lui-même maintenant, je ne compris pas la suite de sa tirade, mais les premières phrases me suffirent ! Moi un monstre ?! Il déconne ou quoi ?! J’ai encore rien fait de mal, enfin de vraiment mal. Et puis de quoi un monstre ? Et comment ça se débarrasser de moi ? Et comme ma mère ? Plus les secondes défilent plus les pièces du puzzle se mettent en place, une sorte de déclic se fait dans ma tête. C’est vrai que je ne suis pas normal, que je suis différent, mieux même ! Mieux que ce vieux con. Et là ca recommence de plus belle, un sifflement strident. Suivit d’un choc violent à la tête, puis un autre et un troisième ensuite on me soulève et on me jette dans un fauteuil. Malgré la douleur je continue de réfléchir. Le sifflement s’accentue. Puis s’arrête. Ca s’arrête, le bruit est finit et pourtant je perçois quelque chose. J’ouvre les yeux et vois mon père, une pelle à la main, une pelle pleine de sang. Pleine de mon sang.
- Quoi ? C’est pas mort ? C’est plus résistant qu’avant ! - Le « ça » il t’emmerde !
Sans vouloir en savoir d’avantage, sans même me poser plus de question, je vois ses veines. Toutes ses veines, avec son sang qui circule dedans. Je me jette sur lui à son contact je vois mieux, je sens mieux. Je m’imagine les veines de ses genoux exploser. Il pousse un hurlement, je baisse les yeux ses genoux se dérobent sous son poids et le mien. Nous tombons. Je suis sur lui, je vois ses poumons. Il se plaint, il gémit, il demande pardon. C’en est trop. Je fais bouillir et exploser l’hémoglobine contenue dans ses poumons. Et je le laisse là, en train de se noyer dans son sang petit à petit. Je me redresse et m’assieds sur son thorax, les pieds sur ses épaules et je regarde fixement ses yeux. Ses petits yeux bleus qui s’éteignent doucement, doucement. Il veut parler, mais du sang s’échappe de sa bouche grande ouverte. Il gesticule dans tous les sens car il manque d’oxygène, il veut respirer mais ne peut pas. Pour sauver son honneur ou je ne sais quoi il me crache au visage. Ce fut sa dernière erreur. Impulsif comme je suis, je sais que quelque chose va se produire mais je ne sais pas quoi. Je m’endors, tout devient flou. Une fois ce moment de flou passé je me redresse, je suis trempé, quelque chose me colle, quelque chose colle à mes vêtements. Il fait nuit. J’ai donc passé pas mal de temps endormit.
Et là se pose la question fatidique ! Etait-ce vrai ? J’allume la lumière…Stupéfaction, toute la pièce est couverte de sang, il n’y a pas de trace de mon père, juste des morceaux de chairs, d’os, des cheveux, un œil en plein milieu de l’écran de la télévision, me regardant d’un air mauvais.
-Je t’emmerde, t’a qu’à regarder ailleurs si t’es pas content. Hé mais !...
Et oui, c’est un œil bleu, il appartenait à mon père. J’ai donc fait littéralement explosé mon père ! Mon ventre est pris de convulsion ! Vais-je vomir ? Non pas maintenant, pas ici, pas comme ça…
- Ha…Ha…HAHAHAHAHAHAHA…
END FLASHBACK
Depuis ce jour j’ai passé cinq ans, cinq longues années à m’entraîner, à parfaire mon savoir-faire, mais aussi mes connaissances magiques. Pour différents sorts, différentes protections, et toutes sortes d’artefacts magiques. Mais être autodidacte dans ce milieu c’est comme participer à une épreuve olympique de natation en ne sachant nager que la brasse, en clair, c’est dangereux et risqué. C’est pourquoi il me faut quelqu’un pour m’aider. J’ai bien trouvé différentes personnes pour me guider, pour m’aider à me contrôler, à contrôler ma puissance mais ce n’est pas suffisant. J’ai donc abandonné toute activité en journée, pour entrer dans un monde nocturne plus à même de m’aider. J’ai trouvé un boulot de videur dans une des boites les plus selects de la capitale, et ce malgré mon nouveau visage, j'ai en effet décidé de maquillé ce dernier, je ne parle pas d'un léger maquillage mais d'un maquillage à outrance ; pour certains cela ressemble à un clown pour d'autre à un joker, personnellement je m'en fiche le plus important est de masquer mon visage, ce visage qui ressemble à celui d'un géniteur haït. Mon nouvel m’a permit de faire des connaissances intéressantes mais aussi d’entendre parler d’un lieu aux Etats-Unis, dans ce grand pays ou tout est possible, le pays du mythe, du fameux rêve américain. Je pris donc une décision importante pour moi à a savoir partir pour Saint-Louis. En espérant qu'une fois là-bas je pourrais
▌A débarqué le : 21/07/2010 ▌Parchemins : 4682 ▌Quantité de sang disponible : 32110 ▌Age du personnage : Dans les 660 ans, je ne les compte plus ! ▌Rang : Chef du clan Blackstone. ▌Job : Chasseur à mes heures perdues. ▌Citation : Sanguinaire, comme toujours.