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| Bartholomew H. Thomas
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▌A débarqué le : 08/01/2013 ▌Parchemins : 421 ▌Quantité de sang disponible : 21866 ▌ Code couleur : Teal ▌Rang : Ulfric ▌Citation : C'est la société qui se paie en fausse monnaie de son rêve
| Sujet: Blackbird [Pv Kathleen] Ven 15 Fév - 6:24 | |
| J’avais besoin de me changer les idées, surtout après les évènements des derniers jours. Chaque fois c’était la même histoire, les premiers mois étaient déterminants. C’était le temps de changement, d’adaptation, de guerres même. Le temps des alliances s’il y en avait, celui du calme et de la stratégie. J’adore ces premiers mois, habituellement… mais cette fois, beaucoup était en jeu. La Nouvelle-Orléans m’apparaissait hostile avec ses cliques et son passé. Celui des membres de ma meute, le mien aussi. J’y découvrais chaque jour de nouveaux éléments à entrer dans ma stratégie, qui était toujours à réajuster. C’était comme si une force avait poussée les acteurs d’un univers à ce rejoindre à un endroit précis. Faisais-je partis du plan ou bien notre arrivée ici n’était que fortuit? Sans réponse, je continuais d’avancer mes pions et les derniers jours avaient eu une importance capitale. Ma grande rencontre avec Connor, la négociation de la trêve, mais aussi ma dernière rencontre avec Léo et son… gardien.
Je ne l’avais vu que de loin mais sa fragrance m’avait agressé les narines. Une moquerie de plus que je devais tolérer au nom de mes loups et pour le bien-être de ces derniers. La trêve avait changé les choses, ils pouvaient désormais sortir dans la ville sans crainte de représailles. Il s’était trouvé des emplois, rencontraient des gens, commençaient une nouvelle vie comme chaque fois où l’on changeait de ville. Nouvelle ville, nouveau commencement, nouvelle vie. Il en profitait tandis que j’essayais de garder un pseudo contrôle sur nos vies et que je m’assurais que tout se passe pour le mieux dans cette singulière cohabitation. C’est pourquoi je tolérais la présence de mes ennemis… pour l’instant. Il n’y avait malheureusement pas que les loups à se préoccuper, ces derniers étaient sous contrôle… D’autres races, meurtrières et sans pitié, cohabitaient sur le territoire de LNO. Avec les humains se mêlant de nos histoires, tout cela formait un bien beau bouillis. Un bouillis dans lequel j’espérais qu’aucun de mes loups ne se noient.
C’était avec tous ces éléments en tête mais surtout pour les oublier que j’avais passé la journée dans la bibliothèque du manoir à feuilleter des livres que j’avais lu milles fois. Voir le monde par les yeux des auteurs de ce siècle me permettait de mieux le comprendre… Enfin, autant qu’un loup peut s’adapter dans ce monde. Si différant du mien, avec tant de chose que je ne comprenais pas. J’étudiais les écrits d’aujourd’hui comme les humains étudient ceux du passé. Avec fascination, incompréhension et l’envie d’y appartenir. Avec un mélange d’incrédulité et admiration. J’étais dans les écrits d’Asimov et de ses rêves de sociétés lorsque l’odeur du sang parvins jusqu’à mes narines. Je sentis sa panique avant même qu’il ne franchisse la porte. Il n’avait pas encore ouvert la bouche que les ordres sortaient de la mienne : «Préparez-lui sa chambre. Avertissez le Vitnir immédiatement. Vite» Mes loups étaient habitués à mes ordres et il ne vint à l’idée d’aucun de les contester. Rapidement le blessé fut transporté à sa chambre, couché. Le médecin de la meute s’approcha et pendant quelques minutes l’examina en silence. De l’autre côté de la porte, je tentais de rassurer les autres, envoyant certains d’entre eux surveiller le périmètre, m’assurant que personne ne soit sur notre territoire nouvellement acquis sans permission.
Après avoir examiné le jeune loup, le Vitnir vins me voir. « Tu sais Thomas, il a été plus que chanceux. Cette blessure aurait pu le tuer si quelqu’un ne s’était pas chargé de le soigner rapidement. Je ne sais pas qui s’en est chargé mais il lui doit la vie. » Le reste de la nuit se passa dans l’attente de son réveil. Malgré les premiers soins prodigués, il serait au lit pour la prochaine semaine, surveillé attentivement par notre médecin. Il ne se réveilla qu’aux petites heures du matin, j’étais dans sa chambre lorsqu’il ouvrit les yeux. Un jeune loup, un peu trop ambitieux… il me conta son histoire entre deux souffles.
C’était sa première sortie à la Nouvelle-Orléans depuis la trêve. Il avait été assigné à domicile et par la suite à la surveillance de nos frontières… À peine âgé d’une trentaine d’années- une cinquantaine si l’on comptait ses années humaines, il m’avait suivis depuis l’Espagne. Un loup sans histoire, aimant faire la fête mais sans plus. Il en avait profité pour laisser sortir son loup, pour courir dans la forêt et respirer l’air des marécages. Tant envoûté par son nouvel environnement il n’avait pas sentit le chasseur dans les environs. Avec la population devenu complètement folle, le prix pour une bête avait augmenté de façon drastique. Le coup était parti rapidement et la balle d’argent s’était logé dans sa cuisse, les fragments de métaux avait atteint les muscles qui ne pouvaient guérir. Il en avait fallut de peu pour que le jeune ne s’évanouisse pas et, sur le bord de l’agonie, il avait réussit à courir jusqu’à la rue la plus proche. Si le début de son histoire m’était familière- combien de fois un de mes loups s’était-il retrouvé face à un chasseur- le reste me pris totalement au dépourvu. C’était une femme qui l’avait trouvé, toujours sous sa forme lupine. Elle l’avait soigné, retiré les morceaux d’argents et lorsqu’il avait repris sa forme humaine elle n’avait pas sourcillé. Une chasseuse… mais elle l’avait laissé partir.
Je pris le reste de la journée pour repenser à son histoire. Tout cela n’avait aucun sens. Les chasseurs, la plupart, nous détestait royalement. Elle n’avait pas à lever le doigt pour l’aider. Il serait mort et elle n’aurait même pas été responsable. Un monstre de moins pour la communauté des hommes. Pourtant… La soirée même, je décidai d’éclaircir toute cette histoire. Retrouver la jeune femme pour la remercier… et trouver ce qu’elle cachait.
À l’aide du chandail qu’elle lui avait donné, je retraçai sa trace grâce à l’odeur. Un des bienfaits du loup. Le soleil était haut dans le ciel, les lunettes noires sur les yeux et les mains dans les poches, je m’approchai de la jeune femme qui ne soupçonnait rien. Elle était splendide, la peau légèrement foncé et des courbes à faire pâlir de jalousie toutes les mégères de la terre. Elle m’apparaissait d’une douceur écœurante devant sa table à boire son thé. Je m’assis en face d’elle, retirant mes lunettes dévoilant mes yeux bleus profond. Alors qu’ils prirent une teinte ambré, je dévoilé l’intérieur de ma veste cachant un petit pistolet ainsi qu’un canif en argent. Mon apparence était tout aussi calme que ma voix lorsque je parlai. « Bonjour mademoiselle. Je ne crois pas avoir eu la chance de faire votre connaissance mais vous avez aidé… un membre de ma famille dernièrement. Je ne suis pas là pour vous faire du mal mais j’ai certaines… questions pour vous. Si vous n’y voyez pas d’inconvénients. » Le ton était poli et calme, la question était rhétorique. J’espérais pour elle qu’elle n’avait pas de rendez-vous important… tant pis sinon.
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| | | Kathleen K. Lockheart
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▌Age : 43 ▌A débarqué le : 03/01/2013 ▌Parchemins : 418 ▌Quantité de sang disponible : 21728 ▌Age du personnage : 31ans ▌Rang : chasseuse ▌Job : assistante vétérinaire ▌Citation : Deux lois gouvernent le monde : la loi du plus fort et celle du plus fin
| Sujet: Re: Blackbird [Pv Kathleen] Ven 15 Fév - 20:56 | |
| Quelle belle journée, ensoleillé et pas trop froide, un temps parfait pour me détendre après une longue journée de travail. Surtout celle-ci, j’aime mon métier j’en suis une grande passionnée, j’apprends de nouvelles choses chaque jour, mais je déteste vraiment lorsque nous ne pouvons plus rien faire pour nos boules de poils tant aimés. Autant je peux me montrer insensible à la compassion des autres, mais je me sens déchirée lorsqu’il faut euthanasier un animal après tous les efforts fournis pour leurs biens être. Ce n’était malheureusement pas mon jour puisque j’ai dû en euthanasier deux dans la matinée et supporter les pleurnicheries de leurs maitres le temps de mettre à jour nos dossiers et le règlement. J’étais certaine de les revoir quelques semaines plus tard avec un nouveau compagnon, sauf peut-être la vieille madame Hemingway qui semblait vraiment au bout du rouleau.
Je me suis installée sur la terrasse de mon coffee shop favoris et passe commande, en attendant je présente mon visage au soleil. Je déteste l’hiver, quand il ne neige pas il pleut et le reste du temps il fait trop froid pour papillonner à l’extérieur, d’un ennui mortel. Ma vie, c’est mon soleil, ce sont mes souvenirs de mon état natal dans un pays chaud et ensoleillé, sans ça je me sens autant intéressante qu’un caillou. Seules mes nuits brise un peu la monotonie de mes journées et j’aurais d’ailleurs un contrat à exécuter dès la tombée de la nuit, pour le moment l’heure est à la détente. La serveuse dépose mon thé et mon cupcake, je rouvre alors les yeux pour pouvoir admirer les pâtisseries qui me font toujours autant saliver quand sortit de nulle part un homme s’installe à ma table. Je le trouve plutôt pas mal quand il retire ses lunettes, je m’apprête tout de même à le rembarrer quand ses yeux bleus deviennent mordorés, mon cœur rate un battement sous le choc. J’ai mal estimé cet homme, je l’ai cru pour un don juan, je tombe de bien haut en découvrant un lycans. Ma main se dirige illico vers mon sac dans lequel j’y range toujours mon glock chargé de balle en argent, il m’en dissuade en me laissant apercevoir son arme et sa dague sous sa veste. Je remarque alors mon chandail sur ses genoux et relève des yeux aussi calme que les siens vers lui, l’hystérie ne résoudra rien passer la surprise. Ce n’est pas l’envie qui me manque de prendre mes jambes à mon cou ce qui ferait qu’aggravait la situation avec un prédateur tel que les loups, mais sur le coup je ne suis plus très logique. « Bonjour mademoiselle. Je ne crois pas avoir eu la chance de faire votre connaissance mais vous avez aidé… un membre de ma famille dernièrement. Je ne suis pas là pour vous faire du mal mais j’ai certaines… questions pour vous. Si vous n’y voyez pas d’inconvénients. »
Mon pull en sa possession m’avait déjà suffisamment mis sur la piste de sa présence et je me maudis de m’être fait avoir comme un bleu après toute ces années. Il aura suffi d’un loup blessé pour me faire oublier toute prudence, je ne suis pourtant pas sans savoir qu’un loup est capable de retrouver n’importe quel odeur et mon pull en est imprégné. Ma main est toujours dans mon sac mais je ne fais pas mine de dégainer mon arme, je suis plutôt figée, je sais que de lui à moi celui qui a le plus de chance de s’en tirer vivant c’est lui. J’aurais à peine sortit mon arme du sac qu’il m’aura déjà tranché la gorge ou tirer une balle dans le cœur. Je m’étonne d’ailleurs de voir un lycans armé, leurs griffes et leurs crocs ne leur suffisent donc pas ? Difficile de l’imaginer quand je fais face à un homme, et pas un loup. Pourtant ils ne font qu’un. Le plus étonnant en réalité, c’est sa politesse. Comme s’il était réellement là pour ne pas me faire de mal, tu parles ! A l’intérieur il reste un loup, et ces bêtes là même si elles me fascinent reste sauvage. Cependant, celui-ci ne m’a toujours pas attaqué, je lui laisse le bénéfice du doute et retire ma main du sac pour les poser sagement sur la table. Je ne peux désormais qu’espérer qu’il soit assez intelligent pour ne rien faire de préjudiciable avec autant de témoin aux alentours.
« -J’aimerais pouvoir me montrer aussi polie que vous mais ce serait hypocrite. Je vois déjà un inconvénient à votre présence, mais vous ne me laissez pas le choix alors autant me poser vos questions, sachez par contre que ce sera donnant donnant, vous posez, j’en pose aussi. Vous voulez peut-être commander un café tant que vous y êtes ? »
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| | | Bartholomew H. Thomas
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▌A débarqué le : 08/01/2013 ▌Parchemins : 421 ▌Quantité de sang disponible : 21866 ▌ Code couleur : Teal ▌Rang : Ulfric ▌Citation : C'est la société qui se paie en fausse monnaie de son rêve
| Sujet: Re: Blackbird [Pv Kathleen] Sam 16 Fév - 6:02 | |
| J’étais calme, en contrôle de la situation, du loup et de mes émotions. Malgré l’ambre de mes yeux, ce dernier n’avait aucunement l’intention de sortir. Même s’il était en présence d’un ennemi potentiel, l’humain savait qu’il ne craignait rien au milieu de la foule. De plus, comme chaque fois qu’il était question d’un de mes loups, ce côté paternel embarquait, semblait le calmer. Après tout, elle avait sauvé la vie d’un des miens, cela lui conférait une espèce d’immunité, ne serait-ce que pour un instant. Il faisait chaud à l’extérieur et je retirai mon manteau, le laissant sur le dossier. Je me mettais à mes aises, comme si j’y étais invité. Je ne savais pas combien de temps je serais avec elle et même si j’avais l’impression que ce serait court, je détestais l’inconfort. Je m’étais présenté poliment, sans faux semblant ni détour. S’il y a une chose que je détestais plus que tout, c’était la perte de temps en mot inutile. En quelques phrases j’avais négocié une trêve avec la meute de la Nouvelle-Orléans. Non pas que je n’aimais pas discuter mais j’aimais que chaque mot compte. Laissant quelques sentiments des derniers jours filtrés, j’indiquai à mon interlocutrice rapidement à qui elle avait à faire. Un loup, rien d’autres. Il aurait été facile de lui cacher ma véritable race, mais à quel fin? Les humains sont si dépourvus de talents pour nous découvrir qu’après des centaines d’années à les berner, je n’y trouvais plus aucun plaisir.
Si j’éprouvais face à la situation un certain contrôle et un sentiment de confiance quelques peu déplacé, je ne pouvais pas en dire autant de la jeune femme. Je l’avais surprise et le contraire m’aurait surpris. Néanmoins, loin de partir en courant et de crier comme une forcené, elle avait tout de suite dirigé ses mains vers son arme, geste que je dissuadai en lui montrant mes propres armes. Des armes humaines, barbares qui dans une vrai bataille ne me servirait probablement pas mais si j’avais à répliquer, je préférais de loin être un tireur fou qu’une bête assoiffée de sang apparaissant en pleine population humaine. « J’aimerais pouvoir me montrer aussi polie que vous mais ce serait hypocrite. Je vois déjà un inconvénient à votre présence, mais vous ne me laissez pas le choix alors autant me poser vos questions, sachez par contre que ce sera donnant donnant, vous posez, j’en pose aussi. Vous voulez peut-être commander un café tant que vous y êtes ? » Ses mains avaient regagnées la table, mais son regard était calculateur. Peut-être que, comme moi dans de telle situation, calculait-elle ses chances de s’en tirer. J’avais eu mes moments de gloire et perpétré des massacres en plein jour dans mon jeune temps. Aujourd’hui, cela aurait été idiot, surtout après tout les efforts que je déployais pour m’installer dans cette ville. Je remis mes lunettes et levai la main pour héler la serveuse. Son regard était sur moi depuis mon arrivée. Elle espérait presque que je commande quelque chose pour pouvoir me parler. Les humains… « Je prendrais un grand café noir et … un croissant s’il vous plait. » Malgré mon sourire froid, elle rayonnait de bonheur. Sans pouvoir réellement détourner le regard, elle se dirigea vers l’intérieur du restaurant. La plupart des humains avait cette réaction lorsqu’il me servait, comme une impossibilité de se soustraire à mes yeux, éblouis par mon rayonnement d’ulfric. J’avais autrefois apprécié tant d’attention, maintenant elle me laissait indifférent. Pour moi, tout ce qui comptait pour l’instant était la douce jeune femme me faisant face.
Première observation : le pouvoir charismatique de l’Ulfric n’avait aucun effet sur elle. Rafraichissant. Tout comme moi, elle ne semblait ni aimer les détours ni les faux semblants. Malgré tout, elle restait civilisée. D’autres chasseurs que j’avais connu m’aurait déjà sortir un flingue et m’aurait visé malgré la population humaine. Ses actions des dernières heures m’indiquaient cependant qu’elle n’avait rien à voir avec ces abrutis. « Voilà une chose de régler. » Se dandinant comme une fillette de 16 ans, la serveuse déposa devant moi un café fumant. Je n’y portai aucune attention, mon regard entièrement tourné vers la chasseuse. « Je veux bien jouer un peu. Il y a longtemps que je n’ai pas connu de chasseuse. Elles n’existaient pas vraiment à l’époque de ma création et avec les années je n’en ai croisé que très peu. Enfin… Je répondrai donc à vos questions. » Je n’avais pas grand-chose à perdre et je pourrais toujours refuser de répondre aux questions mettant ma meute en danger. Sans doute le savait-elle déjà et je me demandais bien qu’est-ce qu’elle avait en tête. Je commençai donc après une gorgé de caféine. « Je commencerai donc par vous faire part de mon questionnement principal. Pour faire simple, stratégiquement je ne vois aucune raison qui me pousserait à épargner un de vos semblables. Fut-il à peine blesser sur mon territoire, je me ferais un plaisir d’abréger ses souffrances et me débarrasser d’un de nos ennemis naturel. Enfin… si quelques raisons s’offrent à mon esprit : un bashert d’un des miens, la famille, un espion… Zed ne m’apparait pour vous comme n’appartenant à aucune de ces catégories. Il est écossais, donc sans doute aucune parenté, n’est pas votre fiancé et il ferait un bien piètre espion pour votre compte. De plus, vous semblez éprouver face aux nôtres une réelle réticence, je dirais même haine. » J’exposai mes points comme l’on démontre un problème mathématique : avec calme, clarté et de façon succincte. Malgré les mots de violences énoncés, mon ton reflétait une honnêteté toute naïve et mon incompréhension face à la situation. «Néanmoins, vous l’avez sauvé. Sans poser de questions. Il est rentré ce matin, salement amoché mais il s’en sortira grâce à cette intervention. Qu’est-ce que vous penser en tirer au juste?» Il était pour moi claire qu’aucune action n’était gratuite avec ces chasseurs et j’étais prêt à entendre son prix.
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| | | Kathleen K. Lockheart
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▌Age : 43 ▌A débarqué le : 03/01/2013 ▌Parchemins : 418 ▌Quantité de sang disponible : 21728 ▌Age du personnage : 31ans ▌Rang : chasseuse ▌Job : assistante vétérinaire ▌Citation : Deux lois gouvernent le monde : la loi du plus fort et celle du plus fin
| Sujet: Re: Blackbird [Pv Kathleen] Sam 16 Fév - 21:12 | |
| Il m’est impossible de détourner les yeux du sien, mon seul avantage serait d’y déceler le plus minime détail qui pourrait m'être utile s’il passait à l’attaque. Je suis réaliste, je n’aurais aucune chance contre lui et il m’a prise par surprise. Quand je chasse je suis préparée à toute éventualité, c’est ce qui m’a sauvé un nombre incalculable de fois, mais là je me sens prise au piège. Je n’apprécie pas du tout lorsqu’il remet ses lunettes de soleil sur le nez, coupant net mes chances de survie. Je n’aurais pas dû parler de café, il me prend au mot et passe commande, un café et un croissant. Comment un monstre peut-il paraitre si humain ? C’est écœurant. De surcroit ce type est beau mec, la moitié des regards féminins sont tournés vers lui, même quelques autres masculins, sans doute dû au charisme débordant de tout loup-garou qui se respecte. J’y suis immunisée depuis que je sais ce qui se cache derrière cette peau humaine. Si je prétends avoir un besoin pressant aurais-je une chance de plus de me tirer de la ? Je connais le coffee shop comme ma poche pour y avoir passé du temps, il y a une fenêtre, assez grande pour m’enfuir par derrière. « Allez Kat ne fait pas ta chochotte et tire en un maximum d’information »
Je croise le regard de Julie, la serveuse, cette dernière bave presque en le servant et semble me lancer des questions muette rien qu’avec ses yeux. Elle pointe mon indésirable invité et dit entre ses lèvres « C’est ton copain ? » C’est comme recevoir un uppercut dans l’estomac, ça fait des années maintenant que je fréquente ce coffee shop, j’ai appris à faire connaissance avec les employés, la plupart féminine et pour une raison que j’ignore et me dépasse, elles souhaitent me caser avec un bon type. Pourquoi moi ? Je n’aurais rien demandé de mieux qu’avoir un mari et des enfants, une maison et même avec des barrières blanche, si cliché, pour que le chien ne s’échappe pas, une vie paisible en sommes mais la vie en a décidé autrement, depuis lors j’ai rangé ce rêve dans la catégorie cauchemar. Je secoue la tête pour qu’elle comprenne qu’il n’est nullement question de ça et me préoccupe plutôt de mon cupcake, hors elle n’en a pas terminé avec moi, la voilà qui se met à chuchoter « Il n’a d’yeux que pour toi ma grande, fonce je te dis ! » Je lui tourne définitivement le dos, comme si ça ne me suffisait pas d’avoir un loup-garou face à moi, j’ai une matrone dans mon dos. C’est gênant, surtout dans un tel contexte, je n’ai pas besoin d’être ainsi distraite. Sachant très bien que mon invité surprise à tout entendu, je le défi du regard de faire un quelconque commentaire sur cet interlude.
Il commence déjà par m’exposer le fait qu’il n’épargnera aucun d’un des miens. « Charmant, je n’en attendais pas moins de vous. » J’apprends ensuite que le loup se prénomme Zed, qu’il est écossais et ne me serait d’aucune utilité. Ni lien de parenté, ni fiancé, ses deux points sont flagrant grâce à l’aide de Julie il sait que je suis célibataire pour le reste je n’ai rien à voir avec la peau si blanche des écossais. « Perspicace. » Pas du tout en réalité, je voue ma plus grande haine contre les vampires, les loups garous eux, ont le don de me fasciner, mais parce qu’ils sont dotés de plus de force et de rapidité qu’un humain et par conséquent plus dangereux, je les range au même titre que les vampires.
Je suis soulagée d’apprendre que le loup s’en sortira, non pas que je m’en inquiète vraiment mais j’y ai tout de même mis du mien et je suis satisfaite de découvrir ce dont je suis capable lors de cas aussi critique que celui-ci. De surcroit j’ai placé ma vie entre les mains du destin, car malgré ma ceinture qui lui ceignait la gueule, les cordes retenant ses pattes lors de mon opération et la dose maximale de kétamine que je lui ai administré pour le soulagé de sa souffrance, j’aurais pu y passer, heureusement il était trop affaiblie pour m’attaquer. N’empêche que j’ai joué avec le feu pendant une heure, et que j’ai adoré ça. Pour une fois j’ai mis à l’épreuve mes capacités en médecine vétérinaire et je m’en suis bien tiré. Ma fierté rengorgée je mords à pleine dent dans mon délice de cupcake, je prends bien mon temps en me régalant avant de répondre à sa question, je m’amuse tout autant à le faire attendre parce que ça me fait bien chier qu’il m’ait retrouvé aussi facilement. Puis aussi parce que je n’ai pas de réponse précise à lui donner, je revenais de mes patrouilles habituelles quand ce loup était sorti de nulle part, j’avais manqué de peu le percuter avec ma voiture. J’étais sortie pour l’abattre, sa taille ne correspondait pas à celle d’un loup sauvage et pour être vétérinaire en plus de chasseuse je sais faire la différence. Mais il était blessé, pire il était presque en train de mourir sur ce putain de trottoir. Quelqu’un d’autre l’avait eu avant moi, j’avais songé un moment à attendre ce chasseur, puis j’avais vite fini par détourner mes attentions vers ce loup agonisant, je l’ai soigné et je ne le regrette pas. J’ai peu de compassion pour les humains en général, mais collez moi un animal entre les mains et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour lui venir en aide. Je savais pertinemment que j’avais affaire à un loup-garou, par nature mon ennemi, mais c’était plus fort que moi il m’était impossible de le laisser à l’agoni, ma déontologie ne me le permettait pas. Il aurait été idiot de le tuer après l’effort que j’avais fourni pour le soigner, je l’avais donc laissé partir.
« Je ne finis pas le boulot des autres, je préfère avoir la satisfaction d’avoir fait mon boulot seule, et avoir la proie d’un autre a un gout d’inachevé. » Ce n’était qu’à moitié vrai, je ne pouvais pas lui raconter le reste de mes raisons ou bien il saurait ainsi que j’étais vétérinaire et me retrouverais plus facilement encore. Je n’avais aucune envie de le voir débarquer à la clinique de mon patron à n’importe quel moment, une surprise de ce genre est bien suffisante. « Au fond je pense que vous vous fichez pas mal de mes raisons, je lui ai sauvé la vie lorsque vous en avez été incapable. Je suis étrangère à votre communauté, et vous craigniez effectivement que je puisse désormais avoir un ascendant sur votre "ami", ça met votre égo sur un piédestal. Puisque vous êtes là, vous et pas lui ou un autre, je suppose que vous êtes un supérieur dans votre hiérarchie, peut-être même l’alpha est-ce que je me trompe ? »
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| | | Bartholomew H. Thomas
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▌A débarqué le : 08/01/2013 ▌Parchemins : 421 ▌Quantité de sang disponible : 21866 ▌ Code couleur : Teal ▌Rang : Ulfric ▌Citation : C'est la société qui se paie en fausse monnaie de son rêve
| Sujet: Re: Blackbird [Pv Kathleen] Dim 17 Fév - 20:36 | |
| Bien que mon regard fût tout porté sur la jeune femme, j’entendis sans en faire l’effort les paroles quelques peu déplacés de la jeune serveuse. Ainsi donc, ce n’était pas mes charmes qu’elle recherchait mais ces derniers pour sa cliente. Le regard que la chasseuse me lança était sans équivoque. Une seule référence à ce sujet serait la fin de toute cette belle façade. Bien que j’aie commencé mon exposé sans laisser paraître aucun trouble, son regard de défi m’amusait. Le même regard qui m’avait fait épargner Éli et qui m’avait poussé à la nommer Freki. Malgré sa faiblesse humaine et ma supériorité, elle n’avait pas peur de me le lancer, comme pour dire que peu importe mon statut et ma race, je ne la contrôlais pas. Si plusieurs loup auraient été insulté de voir des femelles lui jeter de tels regards, ce genre de comportement me poussait plutôt vers un respect silencieux ainsi qu’une curiosité mal placé. Il me tardait de découvrir tout ce que cette jeune femme avait en réserve.
Je lui exposai donc le fond de ma pensée, qu’elle commenta de ses propres répliques. Des répliques bien placées, qui n’indiquait qu’une chose : je ne m’étais pas trompé en évaluant ses préjugés contre notre race. Non pas que la plupart ne s’avérait pas vrai : j’étais la preuve vivante que les loups étaient capables du pire. Mon incompréhension grandissait. Si elle en savait autant à notre sujet, rien ne la poussait à épargner un des miens! De plus en plus dans le noir, j’attendais qu’elle réponde. Qu’elle m’explique ce qui était à mes yeux inexplicable. « Je ne finis pas le boulot des autres, je préfère avoir la satisfaction d’avoir fait mon boulot seule, et avoir la proie d’un autre a un gout d’inachevé. » Je la scrutai alors qu’elle parlait. Celle qui m’apparaissait dans un premier temps comme si chaleureuse et douce serait-elle en fait doter d’un cœur de glace? Après tout, je ne décelais aucun mensonge dans ses paroles. « Au fond je pense que vous vous fichez pas mal de mes raisons, je lui ai sauvé la vie lorsque vous en avez été incapable. Je suis étrangère à votre communauté, et vous craigniez effectivement que je puisse désormais avoir un ascendant sur votre "ami", ça met votre égo sur un piédestal. Puisque vous êtes là, vous et pas lui ou un autre, je suppose que vous êtes un supérieur dans votre hiérarchie, peut-être même l’alpha est-ce que je me trompe ? » Si elle avait pu les voir, elle aurait remarqué l’ambre de retour dans mes yeux. Me faire lancer en pleine figure mon échec n’était pas pour me faire plaisir. « Les loups de ma meute sont tout à fait capable de se défendre. S’il y échoue, c’est qu’ils n’y ont pas leur place. »Ma meute. Mes loups.
En quelques phrases, j’avais exposé quelques notions : j’étais bien le chef d’une meute, j’avais plusieurs loups sous mes ordres et le plus important : j’étais sans pitié. Même si mes paroles n’étaient pas tout à fait sincères. Il y avait bien des membres plus faibles dans ma meute et chose importante, chacun d’eux m’étaient chers. Après tout, j’avais partagé une partie de ma chair avec eux, ils étaient membres de ma famille et chaque perte m’était terrible. Néanmoins, je n’étais pas pour exposer une faiblesse à une rivale. « En ce qui concerne mon égo, il est immense et se porte bien, je vous en remercie. Néanmoins, ne croyez pas que je prends votre geste posé à la légère. Ce que vous avez fait pour l’un des miens est sans prix. Je ne laisse tout simplement pas les membres de ma meute payer leur dette de sang. Certains ont tendance à se surestimer et à en donner trop en retour. » . Il y avait de ces erreurs que l’on ne fait qu’une fois et rare son les meutes qui n’avaient pas subit de trahison. La mienne n’y faisait pas exception. Je chassai ces pensées noires de mon esprit, reportant toute mon attention sur la jeune femme. «Êtes-vous du genre à laisser passer une faveur d’un Ulfric? »
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| | | Kathleen K. Lockheart
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▌Age : 43 ▌A débarqué le : 03/01/2013 ▌Parchemins : 418 ▌Quantité de sang disponible : 21728 ▌Age du personnage : 31ans ▌Rang : chasseuse ▌Job : assistante vétérinaire ▌Citation : Deux lois gouvernent le monde : la loi du plus fort et celle du plus fin
| Sujet: Re: Blackbird [Pv Kathleen] Lun 18 Fév - 17:05 | |
| J’étais pourtant si bien partie dans ce moment de détente, et cet homme, ce loup, à tout gâcher. Je suis aussi figée qu’une statue, prête à répondre à n’importe quelle attaque venant de lui, ou d’ailleurs. Soit il est assez stupide pour venir seul rencontrer la chasseuse que je suis et donc suicidaire, soit il n’est pas seul et ses amis sont quelque part dans le coin à nous guetter, soit j’ai affaire au chef suprême suffisamment puissant pour ne pas avoir peur de la mort. A voir la manière décontractée dont il s’est installé à ma table j’opte pour la dernière. S’il n’y avait pas autant de témoin, cela ferait bien longtemps que je me serais attaqué à son cas. En attendant il n’est pas question de lui laisser voir à quel point je suis peu sure de moi là, tout de suite. J’ai déjà affronté des loups garous, très peu parce qu’il suffirait d’un accident pour finir comme eux. Je ne les chasses que si l’on m’offre un contrat très bien rémunérer, ou si je suis en cas de légitime défense, dans le cas contraire je les fuis comme la peste.
Il me parle de sa loi, j’enroule mes mains autour de ma tasse de thé en le fixant. J’essaie de déterminer son expression, sans grand succès. S’ils n’y ont pas leur place, dois-je en déduire qu’il va se débarrasser d’un loup de son clan parce qu’il n’a pas su se défendre face à un autre chasseur ? Autant poser directement la question, je ne trouverais pas la réponse sur son visage. « Même un loup sauvage serait plus expressif que vous. Dois-je en déduire que vous avez éliminez votre ami, ou allez le faire ? Il ne s’en serait pas tiré sans moi, mais ne me dites pas que je me suis décarcassez pour rien si vous comptez l’abattre ? » Merde ça me ferait drôlement chier quand même, d’une certaine manière je suis fière d’avoir sauvé la vie d’une personne, et non pas d’un animal, malgré sa nature de lycanthrope.
J’aurais bien envie de répliquer quand il parle de mon acte, comme ça il n’est pas sans prix ? J’en ai bien un à lui donner moi, de prix. Tout ce que j’ai utilisé pour son loup faisait partie du matériel d’urgence que m’a fourni mon patron, tout ça n’est pas gratuit qu’est-ce qu’il croit ? Je suis néanmoins très intéressée quand il se met à parler de dette, pour être franche je n’en attendais pas tant. Je n’attendais même rien du tout après avoir soigné ce loup. Et maintenant il m’annonce clairement qu’il est l’ulfric, je n’avais pas tort avec cette troisième solution, il est assez fort pour déjoué la mort que je pourrais lui offrir. Ce qui me laisse littéralement sur le cul, c’est sa proposition de payer la dette de son loup. « Elle est où l’entourloupe ? Ce n’est pas parce que j’ai sauvé la vie d’un dès votre que je n’épargnerais pas un autre si je tombe dessus. Même si j’acceptais, qu’est-ce qui me dit que ce n’est pas une manière d’en savoir plus à mon sujet et me tuer dès que vous en aurez l’occasion ? » A peine ma suspicion est annoncer à voix haute que je réalise que c’est assez illogique, s’il avait voulu me tuer il l’aurait fait depuis longtemps, ou du moins n’y serait-il pas allé par quatre chemins il m’aurait attiré dans un piège en dehors de tout témoin sans perdre son temps à me proposer de payer une dette. Je n’ai pas affaire à un homme dépourvu d’intelligence, il ne serait pas à sa place sinon. « Effectivement, je ne serais pas du genre à refuser ce genre de faveur. Mais pourquoi me faire une telle offre ? » Loin de moi l’idée de lui avouer que je n’attendais rien en retour, il serait capable de revenir sur son offre et j’y aurais tout perdue, après tout peut-être est-il vraiment sincère.
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| | | Bartholomew H. Thomas
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| Sujet: Re: Blackbird [Pv Kathleen] Lun 18 Fév - 21:30 | |
| Les hommes et mes loups me qualifiaient de cruel pour mes agissements et châtiments. De froid et sans pitié. Une vérité que chacun avait sur le bout des lèvres lorsqu’ils parlaient de moi dans mon dos et lorsqu’ils écoutaient les rumeurs du vent. Une réputation qu’on m’avait attribué dans ma jeunesse, qui m’avait suivit jusqu’à maintenant et qui se confirmait à chacune de mes actions. Ce que beaucoup ignoraient, c’était ce passé parmi une communauté entièrement lupine. Cent années qui m’avaient formé, m’avaient appris à contrôler mon loup et à comprendre notre nature. Cent ans à acquérir une valeur plus qu’ancrée dans mes gênes et dans mon être : un profond respect pour la famille que je créais autour de moi. Les châtiments contre les contrevenants de ma meute étaient exemplaire mais toujours à la hauteur de leur propre agissement, de leurs propres erreurs. La justice était ce qui soudait les membres de ma famille entre eux et c’est ce qui faisait qu’après des centaines d’années, on me suivait toujours. Un chef froid, cruel mais juste. Si j’avais parlé de faiblesse, c’est que je savais qu’une armée se mesurait aussi à la force de son maillon le plus faible. Je savais que la faiblesse chez les uns était la force de nos ennemis. Je ne pouvais simplement pas me permettre de les laisser mettre en péril notre famille… Néanmoins… « Même un loup sauvage serait plus expressif que vous. Dois-je en déduire que vous avez éliminez votre ami, ou allez le faire ? Il ne s’en serait pas tiré sans moi, mais ne me dites pas que je me suis décarcassez pour rien si vous comptez l’abattre ? » Un léger sourire se planta sur mon visage alors que l’idée me traversait l’esprit. D’un côté je pourrais toujours garder ce jeu du tueur sanguinaire. Après tout, il m’avait servit auparavant. Je ne pouvais quand même pas laissé passer une telle énormité. « Je ne sais pas ce que vous savez des nôtres mais nous ne tuons pas nos frères et sœurs pour leur faiblesse. Il sortira de cette aventure plus fort, c’est tout. Nous sommes loin d’être les barbares que vous semblez imaginer.» Je pris une pose, pensant que parmi ces rumeurs suscitées entre autre par mes propres agissements.« Nous ne sommes tout simplement pas soumis aux mêmes règles que les humains. Comme chez les vôtres, il y en a des bons et… des méchants loups » Je me gardai bien de mentionner dans quelle catégories je me trouvais.
Je lui fis part de mon offre, celui d’une dette à payer dont j’étais prêt à couvrir. « Elle est où l’entourloupe ? Ce n’est pas parce que j’ai sauvé la vie d’un dès votre que je n’épargnerais pas un autre si je tombe dessus. Même si j’acceptais, qu’est-ce qui me dit que ce n’est pas une manière d’en savoir plus à mon sujet et me tuer dès que vous en aurez l’occasion ? » À travers les lunettes, je la regardais fixement tout en prenant une gorgée de café. «Rien» répondis-je aussitôt. « Rien ne vous garantis que ce n’est pas pour vous espionner ne serait-ce que ma parole. Ni pour vous tuer d’ailleurs. De plus, si un chasseur menace un membre de ma famille, ce n’est ni à cause de votre charité, bonté d’âmes ou dieu sais-je que je l’épargnerais. Ni vous d’ailleurs.» Et puis, je considérai l’ironie de la situation. Une chasseuse sauvant un loup, un Ulfric offrant une dette de sang en dédommagement… un loup qui épargnait une brebis alors que cette dernière menaçait de s’en prendre à l’un de sa meute. C’était le monde à l’envers. «D’ailleurs, en sachant ce que vous savez maintenant, qui dit que l’un des nôtres en question ne serait pas un innocent? Qu’est-ce que ça ferait de vous? Qu’est-ce qui vous différencierait alors des actes de barbaries que certains des nôtres ont commis? Nous avons les nôtres, nous sommes pères, fils, mère et filles. Nous ne sommes pas si différents que les humains après tout. » Ces discussions, je les avais eu avec Liz et plus récemment avec certaines louves plus douces de ma meute. Nous les avions avec d’autres créatures surnaturelles. Contrôlés par un loup quelques fois ne nous laissaient pas sans la capacité d’aimer et de chérir. Parfois, il était tout simplement plus facile de nous considérer comme des bêtes.
Je la sentais dubitative. Les questions parcouraient ses yeux… si elle aurait pu voir les miens, elle aurait compris qu’elle n’était pas la seule. Mon offre la laissait perplexe. « Effectivement, je ne serais pas du genre à refuser ce genre de faveur. Mais pourquoi me faire une telle offre ? » Il y avait plusieurs raisons derrière mon offre. Je choisis de lui répondre le plus sincèrement possible, puisque c’était la raison principale. « Je suis un vieux loup. Peut-être que pour vos générations cela peu sembler idiot mais pour la mienne, les dettes de sang ont un caractère sacré. Vous avez sauvé un membre de ma meute, je vous dois donc sa vie…. et je n’aime pas particulièrement me balader avec des dettes non payées. Un paiement équivalent et nous serons quittes. Peut-être ne nous reverrons nous jamais, peut-être nos routes se croiserons à nouveau… qui sait. »
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| | | Kathleen K. Lockheart
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▌Age : 43 ▌A débarqué le : 03/01/2013 ▌Parchemins : 418 ▌Quantité de sang disponible : 21728 ▌Age du personnage : 31ans ▌Rang : chasseuse ▌Job : assistante vétérinaire ▌Citation : Deux lois gouvernent le monde : la loi du plus fort et celle du plus fin
| Sujet: Re: Blackbird [Pv Kathleen] Mar 19 Fév - 12:46 | |
| Ah il commence à prendre la défense de son espèce, je me demandais quand il aller le faire. Ils le font tous. On a autant le droit de vivre que vous, on n’est pas plus inhumain que vous, blablabla…Je connais le discours par cœur. Et j’avoue volontiers être dans la catégorie des criminels, je suis parfaitement consciente que certaines de mes proies eut pu être totalement innocentes, ce n’est pas pour autant que je dors mal. Je sais aussi que certains humains méritent mieux la mort que les non-humains, mais je laisse ce boulot aux autorités. « J’en sais suffisamment, vous êtes plus simple à étudier que vos camarades aux longues dents, vous êtes plus dur à découvrir qu’eux en revanche. Si un chasseur vous attaque ce n’est pas mon problème, je fais mon boulot basta. Vous êtes entièrement différent de nous, vous êtes plus fort, plus rapide, plus supérieur, du moins vous le pensez…Vous n’hésitez pas à éliminer les témoins qui se trouvent au mauvais endroit, au mauvais moment, afin de préserver votre secret. Ils sont aussi père et fils, mère et fille, frère et sœur, tout ce que vous voulez…» Exactement ce qui est arrivé à mon frère, et ma famille entière en a pâti. Vampire, lycans, je les range tous dans le même camp. Plus je parle, plus mon ton baisse et ce fait haineux. Je cherche son regard à travers ses lunettes, j’ai entièrement tort de le défier ainsi, mais ma colère est plus forte. Elle est alimenter depuis des années et me fait bien souvent oublier ma raison, je suis devenue de plus en plus impitoyable dans mes traques et je m’en porte très bien. Cette faiblesse, est devenue ma force.
Cependant, j’ai un instant de lucidité et détourne les yeux vers ma tasse de thé. Il m’arrive parfois d’être carrément suicidaire, le plus étrange c’est lors de ces moments où je donne le meilleur de moi-même, lorsque je suis trop proche de la mort j’ai la rage de vivre. Ainsi je me suis sortie des pires pétrins inimaginables. Mais aujourd’hui je ne suis pas encore dans cette phase, non ce type me propose de payer une dette que je n’ai jamais demandé, je ne vais pas cracher dessus. D’un doigt distrait je caresse le bord circulaire de ma tasse en relevant des yeux plus calme vers lui. « Pour un vieux loup vous êtes bien conservé, n’est-ce pas lassant de vivre à travers les âges en comptant les pertes ? » Je n’ai que 31ans et j’en dénombre déjà 4, rien que pour cela je n’aurais aucune envie de vivre éternellement et en compter plus. « Payer ses dettes ne vient pas seulement de votre génération, ça se fait encore aujourd’hui papy. Mais dites-moi comment comptez-vous payer cette dette ? Elle sera impayée tant que vous ne m’aurez pas sauvé la vie en retour, et je ne compte pas mourir dans l’immédiat, navrée de vous décevoir. » Je suis désormais assez entrainé pour vivre encore longtemps, combattre des non-humains demande une certaine forme physique, même excellente, ou c’est la mort garantie et j’entretiens la mienne. D’ici une dizaine d’année ce sera plus la même, à ce moment-là je me demande si je serais capable d’abandonner la chasse. « Et même alors que ma vie serait en danger, je n’aurais sans doute pas le temps de sortir mon téléphone et faire la conversation et je n’ai aucune confiance en vous. En outre je me débrouille parfaitement toute seule, donc il va falloir revoir le paiement de votre dette. » Je prends ma tasse entre mes mains et y boit tranquillement tandis que je le laisse dans ses réflexions, pour ma part j’ai déjà ma petite idée derrière la tête. Il faut parfois se donner les moyens de réussir même si cela ne me plait absolument pas de devoir côtoyer ces gens-là, ce ne sera pas la première fois que je passe ce genre d’accord. « Je demande le droit de parcourir votre territoire avec une immunité totale, de tout découvrir de vous, votre espèce, votre meute, tout ce qui me sera utile, en contrepartie je m’engage à ne chasser aucun dès votre tant qu’ils ne feront rien de préjudiciable envers un humain, ou moi-même. »
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| | | Bartholomew H. Thomas
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| Sujet: Re: Blackbird [Pv Kathleen] Lun 25 Fév - 23:00 | |
| Le goût amer du café me descendait dans la gorge, alors que je regardais la jeune femme. Dire que je l’avais sous-estimé était sans doute un euphémisme. Il semblait y avoir toute la froideur du monde dans ses yeux alors que je plaidais en faveur des miens. Sans doute un discours maintes fois entendu. Un discours qu’elle renvoyait clairement du dos de la main sans y prêter la moindre attention. « J’en sais suffisamment, vous êtes plus simple à étudier que vos camarades aux longues dents, vous êtes plus dur à découvrir qu’eux en revanche. Si un chasseur vous attaque ce n’est pas mon problème, je fais mon boulot basta. Vous êtes entièrement différent de nous, vous êtes plus fort, plus rapide, plus supérieur, du moins vous le pensez…Vous n’hésitez pas à éliminer les témoins qui se trouvent au mauvais endroit, au mauvais moment, afin de préserver votre secret. Ils sont aussi père et fils, mère et fille, frère et sœur, tout ce que vous voulez…» Les humains. Toujours dans la tête d’en savoir beaucoup plus que les autres, ils pensent avoir compris la vie du haut de leur dizaine d’années sur terre alors qu’en vérité des siècles ne sauraient éclaircir les mystères de la vie. «J’imagine que vous trouvez un réconfort dans vos paroles. » Il est plus facile d’ignorer les détails qui ne s’accordent pas à une vision que l’y intégrer et les prendre en considération. À la hauteur de autres créatures surnaturels, peut-être avions nous plus de propensions au mal qu’au bien, cela nous empêchait-il de concevoir des hommes bons pour autant? Nos choix n’en sont que plus difficiles, c’est tout. Je sentais la haine dans ses paroles, celle que j’ai côtoyée pendant toute ma jeunesse et qui encore me poussait aux massacres. Il n’y avait rien de sain à la laisser se manifester comme telle sans contrôle. Je mettais son erreur sur le dos de sa petite jeunesse.
Pendant un moment, le silence s’installa entre nous, aucun de nous n’osant briser celui qui venait de s’installer. Je lui laissai le temps de reprendre son souffle, de reprendre le pas sur la froide fureur qui venait de la submerger. Pour ma part, je l’observai, de plus en plus dubitatif. De douce, d’empathique, elle passait de la froide meurtrière débordante de haine à cette jeune femme en plein contrôle. Étrange. Heureusement, sa fureur ne semblait pas autant diriger vers les miens que vers ces créatures à longues dents-tels qu’elle les nommait. Les vampires avaient le don de se créer des ennemis féroces. Sans lien de hiérarchie, sans famille, ils n’étaient que chaos. Que mort et souffrance. Par leur nature, il vivait de meurtre et de sang… mais encore une fois, certains savaient surprendre, savaient se montrer bon, aimant. Bizarrement affectueux. « Pour un vieux loup vous êtes bien conservé, n’est-ce pas lassant de vivre à travers les âges en comptant les pertes ? » Les paroles s’enfonçaient dans mon âme, me rappelant les tourments du loup plusieurs fois centenaires. C’était connu, les loups ne sont pas faits pour survivre des siècles. Malgré leur constitution immortelle, leur esprit finissait toujours par les trahir. « Les pertes ne sont pas qu’il y a de pire. L’incompréhension de chaque nouvelle décennie l’est. Heureusement, même après des centaines d’années, j’arrive toujours à me faire surprendre par ceux qui m’entourent. Par votre race, la nôtre. J’imagine qu’un jour j’arrêterai de découvrir. » De mes mots transparaissaient une franchise bien réelle. Je ne la connaissais pas, et pour tout dire ce qu’elle savait m’importait peu. Pourquoi cacher la vérité alors qu’elle était si facilement affichée partout?
Devoir une faveur à un humain était loin de me plaire. La devoir à un chasseur m’horripilait royalement. Le devoir à une chasseuse qui ne cherchait qu’à avoir le sang des miens sur ses mains me mettait hors de moi. Néanmoins, un loup n’a qu’une parole et son honneur pour le définir. Je n’étais pas pour reprendre mes paroles, malgré tout le mauvais vouloir de mon interlocutrice et la dangerosité de sa race. Par contre, il est vrai que la nature de ce que je lui devais serait difficile à définir. Je ne pouvais sans compromettre les miens lui promettre la sécurité en tout temps. Comme elle l’avait mentionné, impossible non plus de m’appeler si elle avait un problème… elle aurait tôt fait de mourir avant mon arrivée. « Je demande le droit de parcourir votre territoire avec une immunité totale, de tout découvrir de vous, votre espèce, votre meute, tout ce qui me sera utile, en contrepartie je m’engage à ne chasser aucun dès votre tant qu’ils ne feront rien de préjudiciable envers un humain, ou moi-même. » J’attendais qu’à tout moment elle éclate de rire, mais aucun son ne vint. « Vous êtes sérieuse? » L’humain. Après toutes ces années, ils parvenaient encore à me faire rire et me surprendre. «Comment pouvez-vous penser que je vous dévoilerais l’étendu de mon territoire ou je vous exposerais à ma meute sans problème? Seriez-vous prêt à faire de même pour les chasseurs? C’est trop dangereux, j’espère que vous le comprenez. » La balle était dans mon camp, c’était à moi de faire une proposition à mon tour. Elle devait être à la hauteur sans pour autant mettre ma famille en danger. « Je peux vous donner l’immunité en Nouvelle-Orléans et les alentours en plus de quelques pays du monde appartenant à des meutes alliées. Aucune attaque ne sera porté par les miens à votre encontre, ni à ceux qui vous accompagnent s’il n’y a pas d’agression à leur encontre, cela va sans dire. Pour ce qui est des loups en général, je peux vous vous mettre en contacte ou bien moi-même vous renseigner sur notre espèce, de toute façon j’imagine que vous connaissez déjà nos faiblesses, par contre il n’y aura aucun détails personnels sur les membres de ma meute. »
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| | | Kathleen K. Lockheart
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| Sujet: Re: Blackbird [Pv Kathleen] Mer 6 Mar - 9:07 | |
| Du réconfort ? Quelle plaisanterie. Il n’y a que ceux qui ignorent leurs existences qui trouvent leur réconfort en cherchant des réponses soi-disant scientifique ou rationnel à des crimes surnaturels. Eux se complaisent à croire que le monde n’est pas si anarchique qu’il ne l’est en réalité. J’ai fait partie de ceux-là, avant d’avoir découvert brutalement la vérité, en aucun cas je n’y ai trouvé du réconfort. Et j’étais seule, deux en comptant Lucas. Depuis cette diffusion en novembre dernier, c’est tout une population qui se questionne et un groupe d’extrémiste qui attaque sans pitié, une belle emmerde. Ces enfoirés ne lésinent pas sur les moyens, ils n’ont carrément pas hésité à éliminer le quart des clients humain du Bloody mary, ce bar de vampire. C’est à se demander lesquels sont les plus inhumains. Les hommes se sont toujours fait la guerre, ne peuvent-ils donc pas s’allier contre le véritable ennemi pour une fois ? Parfois j’ai honte d’être humaine quand je suis témoin de la stupidité des miens, mais pour rien au monde je n’envie les CESS.
Je passe outre ses propos, je ne suis pas là pour discuter de mes convictions avec un lycans. D’ailleurs ce n’était même pas prévu à l’origine, il s’est invité tout seul pour payer une dette que je n’ai jamais demandé. A croire que c’est le monde à l’envers depuis quelques temps. Je relève des yeux plus calme et cherche encore son regard derrière ses lunettes de soleil, lorsqu’il parle de ces décennies passées, au moins n’a-t-il pas le temps de s’ennuyer, je me demande quel âge il peut avoir et si j’aurais des chances d’avoir le dessus en cas de combat. Mais un Ulfric, j’ai autant de chance qu’un escargot à la course contre un lièvre. C’est énervant de réaliser ce genre de chose, ma vie pour la sécurité de la population ? Non, ma vie sera toujours plus importante. C’est bien pour ça que je n’ai encore rien tenté contre lui. Pas encore, mais peut-être qu’un jour ça viendra. Le jour où il arrêtera de découvrir, sera le jour de sa mort. C’est une promesse que je me fais.
Une fois que j’ai lancé ma proposition je plante le coude sur la table et le menton dans ma paume redressé, l’air totalement serein et désinvolte. Je souris quand il n’a pas l’air de me prendre au sérieux, je ne l’ai jamais été autant. Je me doutais bien qu’il n’accepterait pas, au moins j’aurais essayé, qui ne tente n’a rien. J’écoute attentivement sa proposition retour, horripilait par sa paire de lunette sur le nez qui m’empêche d’étudier sa réaction ou celles à venir. Comme une attaque soudaine par exemple. Finalement je n’ai rien demandé, mais ce n’est pas si mal que ça de tenir un lycans par une dette, tant qu’elle ne sera pas payer je l’aurais de mon côté. Jusque-là nos échanges sont resté courtois, peut-être pouvons-nous continuer un peu sur le même ton jusqu’à ce que je trouve le moyen de l’ajouter à mon tableau de chasse. Qu’il serait bon de recevoir les honneurs pour une telle proie.
« La différence entre les votre et les miens, c’est que nous ne sommes pas tenus responsable des actes des autres. J’en ai rien à faire d’eux, s’ils sont tués c’est qu’ils n’avaient pas les compétences requises pour le poste, alors je serais presque capable de vous donner leur nom pour jauger leurs capacités contre l’un des votre. » Un beau petit mensonge. Jamais je ne vendrais les miens à l’ennemi, je ne suis pas autant dénué de morale, mais je préfère autant qu’il me voit comme une femme impitoyable. Ceci dit, effectivement j’aimerais connaitre l’étendus de ce qu’ils valent pour les plus jeunes. Il n’y a qu’en position de danger que l’on reconnait les véritables survivants. L’immunité totale ici et ailleurs ? Mais pas le droit de découvrir leur territoire. Il m’offre la possibilité de récolter des infos. Il reste tout de même un souci. « Comment suis-je censée épargner les votre si je ne les connais pas ? Ils me connaitraient, mais pas l’inverse ? Non, non. Je ne suis pas naïve, je ne peux pas prendre ce risque. Si j’ai un mauvais jugement sur l’un d’eux, que je prends pour l’un des vôtres et qui ne l’est pas, je serais morte dans la seconde. Il me faut un moyen de les reconnaitre rapidement, ou trouver autre chose. Et quitte à choisir je préfèrerais que ce soit vous qui me donniez des informations. » Parce que j’ai eu l’honneur de le rencontrer, qu’il me semble plus patient que tout autre lycans que j’ai eu l’opportunité de croiser, et tué. Sauf un. L’Ulfric savait très bien ce que je fais de mes nuits, il aurait pu en rester là et oublié cette histoire de dette, ce qu’il n’a pas fait. C’est une preuve suffisante de sa sincérité, mais je resterais tout de même toujours sur mes gardes. « Si j’en sais plus sur votre meute, je vous informerais dès qu’un contrat serait mis sur sa tête, s’il y a. Je ne ferais rien contre lui, je vous laisserez en faire ce que vous voulez si en contrepartie vous me garantissez que ça ne se reproduire plus et me fournissez la somme du contrat. Ou rien du tout si vous me donnez sa tête dans un panier. » Là encore je suis très sérieuse, s’il est aussi vieux qu’il le prétend il a bien du économiser une belle somme d’argent. Dans tous les cas je serais en partie gagnante s’il accepte.
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| Sujet: Re: Blackbird [Pv Kathleen] | |
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