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 I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]

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Bartholomew H. Thomas
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Bartholomew H. Thomas



▌A débarqué le : 08/01/2013
▌Parchemins : 421
▌Quantité de sang disponible : 21851
▌ Code couleur : Teal
▌Rang : Ulfric
▌Citation : C'est la société qui se paie en fausse monnaie de son rêve


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MessageSujet: I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]   I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor] I_icon_minitimeLun 14 Jan - 8:59

Même si l’Espagne était un pays extraordinaire pour la chasse et ses activités nocturnes incessantes, qu’une fois bien installé dans une demeure ancestrale avec mes loups nous étions bien, l’idée d’une aventure ne m’avait pas laissé indifférent. Lorsque Charlotte vint à moi cette nuit-là pour me suggérer de partir pour le nouveau monde, elle n’eut pas à user de tant de stratagèmes pour finalement me faire accepter. Après quelques semaines de préparation, je partis donc avec les membres de ma meute qui désirèrent me suivre, laissant les autres en charge de Barcelone, un endroit ou je doutais de toute façon revenir. 5 loups désirèrent me suivre dans mes premières démarches dans ce nouveau monde, les plus fidèles ou les plus fous, j’en doute encore. Après des siècles avec ma meute nomade, j’avais finis par accepter qu’elle change d’un endroit à l’autre, d’une décennie à l’autre. Les loups ne sont pas faits pour être des nomades mais bien pour défendre un territoire. Si moi-même je n’avais jamais eu ce désir, je comprenais ce dernier chez les individus de ma race. Je ne leur en voulais pas non plus, après tout ils avaient été mes frères pendant des années, parfois pendant près d’un siècle. S’il leur prenait envie de me rejoindre par la suite, c’est avec joie que je les accueillerais de nouveau parmi les miens.

J’avais préparé notre arrivée avec beaucoup de soin, mais rien ne me préparait à ce nouveau monde dont j’entendais parler depuis des siècles. Malgré les images qui nous parvenaient dans les cinémas, je ne m’attendais pas à trouver cette majesté dans ces nouvelles terres. Je regrettai presque, pour le coup, de n’avoir eu le désir de le découvrir plus tôt. La Nouvelle-Orléans m’apparut quand à elle dans toute sa splendeur. Un savoureux mélange entre l’ancien et le nouveau, les souvenirs de mes années en France et en Angleterre s’insinuant en moi au fur et à mesure où mon regard explorait les alentours. La Nouvelle-Orléans, ma nouvelle maison. Dans les rumeurs de la nuit, les histoires de guerres entre les races mythiques dominantes m’étaient parvenues alors que je me trouvais encore en Espagne. Une guerre comme il n’y en avait plus eu depuis des dizaines d’années et cette fois, j’étais prêt à y être impliqué. Après tout, n’étais-je pas l’un des plus vieux de ma race et même si je n’avais aucune autorité vis-à-vis les miens, l’idée de m’impliquer me plaisais bien. J’étais aussi toujours partant pour un peu de nouveau dans ma vie. Les loups, malgré leur immortalité, ne sont pas faits pour survivre des centaines et des centaines d’années. Je crois d’ailleurs que leur désir en vieillissant de s’affronter pour dominer une meute n’est que les répercussions internes de leur désir d’en finir. Pour ma part, le changement d’air lorsque je me lassais d’un endroit m’avait sans doute sauvé la vie. Du nouveau dont je ne me lassais jamais. Chaque fois que la monotonie s’installait dans notre vie, je partais invariablement, laissant ma vie derrière moi sans un regard en arrière. Des maîtresses, des amitiés, des victimes et des ennemis… le regard vers l’avant dans une nouvelle soif de défis.

Au cours des siècles de vagabondages, j’avais réussis à acquérir une vaste connaissance dans un domaine tout particulier : celui de la gestion d’un territoire par une meute de loup. Au cours de mes nombreux déplacements, j’avais vécu des dizaines et des dizaines d’expériences nouvelles. Je m’étais établis dans des endroits déjà gouvernés par des vampires ou des loups, parfois même des jaguars, j’avais vu des déserts où seuls les vagabonds se posaient, j’avais participé à des luttes intestines dans des meutes où l’Ulfric changeaient à chaque pleine lune et que les corps de nos frères s’amoncelaient… J’avais pris possession de certaines villes dont je me lassais et laissais par la suite, parfois la cohabitation restait la meilleure des solutions avec l’autorité déjà en place… mais parfois, nous n’étions que de passage. Aussitôt arrivé, nous repartions… surtout à l’époque où j’étais encore un jeune loup. Après tout, malgré le nombre de loups qui avaient déjà peuplé ma meute, malgré mon âge avancé et ma puissance acquise, je restais toujours celui que j’étais lorsque j’étais humain : un stratège… et tout bon stratège sait quand il est temps de mettre les voiles et lorsque l’ennemi est plus fort que soi. Se connaître soi-même et connaître ses faiblesses, ne pas se surestimer et surtout ne pas sous-estimer mes ennemis m’avait permis de faire survivre une tribut de nomade.

C’est donc avec ma vaste expérience en tête et ma meute réduite de loup nomade que je me baladais dans les rues de la Nouvelle-Orléans à la recherche de l’Alpha de la meute afin de pouvoir discuter. Enfin, c’est ce que j’avais en tête mais ça ne se passait pas toujours ainsi. Je me rappelle d’un jeune Ulfric, à peine plus de 60 ans, qui lorsque j’offris des pourparlers me sauta à la gorge avec un couteau, toujours sous forme humaine. L’achever ne fut pas très difficile, il n’avait qu’un pouvoir limité et ne maitrisait pas encore ses transformations… l’imbécile… Il y avait maintenant quelques semaines que nous étions installés à la Nouvelle-Orléans et le mot d’ordre avait été de rester discret. Si la plupart s’en était bien tirer – je doute que quelqu’un ait remarqué leur présence- la rencontre de ma Freki avec O’Brien avait quelque peu changé mes plans. J’avais toujours eu en tête de me présenter mais je voulais d’abords savoir à qui j’avais à faire. Après avoir appris son nom par un loup solitaire par hasard, j’avais mis le jeune sur la recherche internet, un outil précieux pour un nomade comme moi. J’avais donc appris qu’il était un homme d’affaires, très riche et très puissant aux yeux des humains. Dans les environs, je sentais une dizaine de loups différents et de loin j’en avais senti quelques-uns avec des traits assez dominants. Une meute qui m’apparaissait assez puissante et j’étais curieux de rencontrer l’homme qui réussissait à les tenir en laisse.

Après quelques heures de vagabondages, je finis par repérer l’odeur familière que j’avais d’abord sentie chez Liz à la suite de leur rencontre. Je la suivis pendant quelques instants jusqu’à ce que je parvienne près de l’homme que je n’avais aperçu que sur l’écran d’ordinateur du jeunot. L’endroit été peuplé d’humains mais je savais qu’il avait senti mon odeur avant même de m’apercevoir. Ce soir là, je portais un manteau long à l’Européenne, des gants et malgré la noirceur des verres fumées. Avec tous ces pouvoirs dans la nature, un loup n’était jamais trop prudent. Je lui fis un signe de tête et un sourire qui parut sans doute froid. «Monsieur O’Brien» . Le ton était calme, poli et inflexible. Comme dans une réunion d’affaire. J’avais déjà mis trop de temps avant de faire connaissance, à la limite de la politesse si cette dernière existait chez notre race. Il devait sentir mon odeur depuis notre arrivée et les présentations étaient de mise. « Mon nom est Bartholomew Thomas… j’imagine que vous savez déjà que je suis l’Ulfric de la meute qui vient de s’installer en ville» Et voilà. Sans préambule qui, avec ce genre d’homme d’affaire, était des plus désagréables.
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Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »





Connor O'Brien



▌A débarqué le : 26/06/2011
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▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35
▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ
▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café


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MessageSujet: Re: I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]   I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor] I_icon_minitimeVen 18 Jan - 0:30

Connor sortit de la salle de réunion, plutôt soulagé d’en avoir terminé. Il ne s’était jamais inquiété pour sa compagnie qui allait bon train depuis plusieurs années. Non seulement il avait de bons conseillers, mais il avait aussi beaucoup d’expérience en affaire. Il s’était effacé durant de nombreuses années de ce milieu, mais était finalement revenu après de nombreuses années de vide professionnel. En effet, trop concentré à contrôler sa lycanthropie et à se fixer enfin dans une meute, il avait laissé le monde des affaires. Lorsque l’on était un dominant comme Connor, un Ulfric voyait d’un mauvais oeil l’arrivée de ce genre de loup dans leur groupe. Souvent, il le chassait, de peur que le nouveau venu usurpe leur précieuse place. Son ancien Ulfric ne l’avait pas fait et Connor avait fini par s’installer à La Nouvelle-Orléans. Charlotte lui avait ensuite implanté l’idée de détrôner l’autre Ulfric, qu’elle disait incompétent. Malgré sa froideur et sa tendance au renfermement à cette époque, le nouveau lycan avait tout de même de bonnes relations avec les autres loups, qui avait fini par l’accepter. Peu à peu, Connor avait été séduit par l’idée de diriger sa propre meute. Il avait patienté quelque temps, histoire d’acquérir un minimum d’expérience. Il avait surtout attendu que l’autre Ulfric fasse une erreur monumentale pour qu’il puisse ainsi avoir le respect des autres loups lorsqu’il le tuerait. C’est ainsi que Connor O’Brien était devenu Ulfric de cette meute. C’était une puissante meute, mais le lycan restait vigilant. Elle avait eu beaucoup de problèmes depuis son ascension et il savait que sa place n’était pas assurée malgré le combat qu’il avait gagné. Toutefois, Connor avait toujours su écarter les difficultés, ce qui expliquait pourquoi ses loups se pliaient à ses ordres sans rouspéter, par respect pour leur alpha. Oh bien entendu, il y avait certaines exceptions, mais le lycan savait les mater.

Le PDG s’installa dans son bureau et tapa le mot de passe sur son portable. Il se frotta les tempes, éreinté. Il était revenu d’un voyage d’affaires hier et malgré la tonne de café qu’il avait ingurgité, l’alpha de La Nouvelle-Orléans était encore sur le décalage horaire. Il n’avait pas beaucoup dormi, préférant passer un peu de temps près de sa Lupa, avec qui il n’était plus en froid. Dieu merci ou l’Ulfric n’aurait pas apprécié de subir sa froideur. Il avait fait de son mieux en s’excusant et en s’expliquant. Il lui avait même apporté un présent. Le tout avait fonctionné. La page de son bureau maintenant ouverte, Connor ouvrit un dossier pour travailler dessus. Tout à coup, il sentit une odeur forte. En effet, sa porte était ouverte. Il leva le nez de son écran, une froideur peinte sur ses traits. Cette odeur était celle d’un lycan, mais pas de n’importe lequel. Connor sentit son loup s’agiter en lui et un grognement s’échappa de sa gorge. Ses prunelles devinrent un peu plus dorées. Une silhouette imposante se dressa dans le cadre de sa porte. Le loup de Connor perçut immédiatement l’aura dominatrice de son congénère. Il ne l’avait jamais vu ici. Les mots qui franchirent les lèvres de l’inconnu lui fit arquer un sourcil. Connor calma sa bête, qui grognait férocement en lui. Il ne s’attendait pas à ce moment, mais alors pas du tout. Il y eut un long silence pendant lequel les deux hommes se jaugèrent. Connor ne baissa pas les yeux et d’une politesse sans faille, il parla enfin:

-Votre odeur vous a trahis oui.

Il se leva et ferma la porte de son bureau, ne voulant pas que ses acolytes humains entrent pendant que les deux alphas discutaient. Connor devait se montrer calme et diplomate, même si son loup se débattait dans l’optique moins gracieuse de lui arracher la jugulaire. Et puis, il y avait quelque chose chez ce Bartholomew qui le sommait de rester calme. Un loup plus jeune le sentait lorsque son semblable était plus vieux. Merde. Il était foutrement mal barré. Après avoir fermé la porte, Connor se tourna vers le visiteur impromptu.

-Il est inutile de passer par quatre chemins pour vous exprimer mon agacement. On m’a cru disparu pendant un moment alors je comprends que vous avez saisi cette opportunité pour venir prendre possession de mon territoire. Toutefois, je suis revenu. Nous sommes dans une impasse, n’est-ce pas?

Il avait dardé un regard froid dans le sien en prenant place à nouveau sur sa chaise. Connor était tout de même curieux de savoir ce qui se tramait dans la tête de cet alpha.
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Bartholomew H. Thomas
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Bartholomew H. Thomas



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MessageSujet: Re: I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]   I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor] I_icon_minitimeVen 18 Jan - 1:34

J’étais dans le cadre de la porte, l’air à la fois calme et détendu. Les mains derrière le dos, j’aurais pu être un simple investisseur de passage avec une petite somme de monnaie. Ma respiration était calme et j’étais en plein contrôle de mon corps. Au cours des derniers siècles, J’avais participé à ce genre de rencontres à de très nombreuses reprises. Au cours de mes errances, j’avais eu affaire à plusieurs loups et ce n’était pas l’endroit le plus étrange où elle avait eu lieu. Plusieurs points positifs m’apparaissaient lorsque je pensais à l’endroit choisi : nous étions seuls et nous ne serions pas dérangés par des humains un peu trop curieux ou les loups de sa meute. Nous n’aurions pas à cacher nos propos et parler en métaphore afin de contrer les oreilles indiscrètes. Nous pourrions parler franchement de nos projets sans se méfier des espions éventuels. Lorsque son regard se posa sur moi, la lueur de ses yeux ne me trompa point : il était furieux. Son apparence par contre ne marqua aucun signe d’inconfort. Il avait un contrôle sur son loup remarquable pour un être aussi jeune. À l’intérieur de moi, mon loup semblait se moquer tout en se pourléchant les babines. Il n’attendait qu’un signe de l’Ulfric pour apparaître, n’attendant qu’un combat pour le plaisir de défier l’autorité. Heureusement, il y avait longtemps que ce dernier était dompté et je n’aurais jamais été assez stupide pour me laisser contrôler par la bête en un tel moment. Si tout de mon adversaire démontrait une immense force, les poches sous ses yeux m’indiquaient qu’il n’était pas au sommet de sa forme. Peut-être en un autre jour il aurait été un féroce adversaire mais aujourd’hui, seul et sans entourage, je croyais bien pouvoir l’emporter. Néanmoins, ce n’était pas pour un combat que j’étais là. Enfin, pas pour le moment.

Ses yeux se fixèrent sur moi, il me regardait sans détourner le regard. C’était plus qu’un simple regard, c’était un défi. C’était un concours, un jeu à qui quitterait l’autre, qui se soumettrait. Ni lui ni moi n’étions prêt à céder et malgré le loup qui grognait je ne pus qu’admirer le sang froid de l’Ulfric. Beaucoup n’avait pas su résister aussi longtemps. Après ce qui m’apparut comme une éternité, ayant chacun constaté que ni l’un ni l’autre ne cèderions, il alla fermer la porte, nous laissant chacun face à face dans la grande pièce qu’était son bureau. À une autre époque, j’aurais sauté à la gorge de l’inopportun qui aurait osé me faire l’affront. Aujourd’hui, les règles de jeux avaient changés. Le regard ne signifiait plus autant et les jeunes ne comprenaient pas toujours la portée de cet affront. J’avais été battu et j’avais battu pour moins que ça. L’homme avait évolué, c’était civilisé et avait mis de côté d’ancienne tradition.

Je sentais l’agitation monter en lui et son côté dominant supportait mal de m’avoir dans la même pièce sans réagir. Je sentais aussi mon côté alpha s’agité. Un côté animal, primitif. Le besoin de montrer qu’il est le plus fort, de soumettre. Nous les hommes, avec notre raison et notre pensée n’étions en fait que lutte intérieur avec ce côté sauvage. Je me doutais qu’O’Brien éprouvait les mêmes sentiments que moi. Après tout, j’étais l’intrus, le provocateur. Celui qui avait l’audace de venir sur son propre terrain sans être annoncé. J’étais le malotru, celui qui n’était pas le bienvenu. Je commettais aux yeux de ma race l’un des pires affronts. J’y étais habitué. Celui qui venait confronter l’alpha sur son propre territoire, avec sa fierté et son ambition mal placé. À ses yeux, peut-être étais-je même un parmi tant d’autres? Qui étais-je pour me croire supérieur à une meute entière établie sur un territoire depuis des siècles? À ces yeux, j’étais sans doute un loup bientôt mort. J’avais mainte fois détrompé ces premières pensés d’Ulfric trop sur d’eux. Au moins l’humain n’en laissait rien paraître si de telles pensées se bousculaient en lui. Un contrôle qui me faisait éprouver un certain respect pour l’homme. J’avais mis plus d’un siècle à contrôler parfaitement mon loup et malgré cela, mon côté sanguin réussissait parfois à se manifester. Au moins, ce n’était pas un idiot à sauter à la gorge au premier venu sans stratégie…et mon loup le regrettait presque.

Son ton direct, froid, calme et déterminé me fit aussi positivement réagir. Je sentais l’homme d’affaire en lui, le requin aux milles stratégies. L’homme en contrôle qui en avait vu d’autres. Celui qui avait dû négocier des milliers de fois. Après tout, une meute ou une autre n’était qu’une sorte de transaction. J’entendais en moi la voix d’Élizaveta protester contre cette froide observation dépourvu de sentiments et une partie de mon être souris à imaginant son indignation. « Je ne sais pas ce qu’on vous a dit à mon sujet mais je ne suis pas ici pour le territoire. Il ne m’intéresse aucunement» La nouvelle me prit par surprise. La disparition de l’Ulfric rival m’était inconnue. Ainsi, si j’avais été présenté quelques jours avant, la ville se serait peut-être offerte sur un plateau d’argent. Une opportunité regrettable de perdre mais tout cela n’était que passé. Mes plans se fixaient sur le futur. Je ne savais pas ce qu’il savait sur mon sujet mais sa réplique m’indiquait qu’il n’avait sans doute aucune idée de qui j’étais. Ma réputation était minime et je comprenais qu’elle n’ait pas franchi l’océan. «Les meutes nomades ne sont pas fréquentes, je le sais, mais elle existe néanmoins, j’en suis la preuve vivante. Cela fait plus de 300 ans que je parcours les villes. Appelons cela le hobby d’un vieux loup solitaire qui s’ennuie. » C’était un peu plus que cela. C’était la lutte continuelle pour avancer dans un monde toujours changeant. C’était la soif de nouveauté, le plaisir de la possession et des confrontations, le désir de conquêtes transmis par mon héritage anglais. « Plusieurs options s’offrent à vous. Vous êtes l’Ulfric de cette ville et je m’engage à respecter votre hiérarchie… si vous prenez la bonne décision à notre égard. Voilà ce qui peut vous aider à prendre une décision… éclairer. » Le ton étant froid, posé mais la menace était présente sans que je n’ais à l’induire dans mes paroles. « Votre meute est plus nombreuses et j’imagine que vous pensez pouvoir me battre. Sachez que j’ai avec moi de bon combattant et que j’ai près de 500 ans de combats à mon actif. Si vous pensez pouvoir me soumettre, sachez que je n’ai jamais eu d’Ulfric. Mes loups sont loyaux et les ravages pour notre espèce n’en valent pas la peine. » J’exposais les points comme si j’énonçais une liste d’épicerie et non pas l’éventuelle massacre de plusieurs loups et créatures. « De plus… j’ai entendu parler qu’une guerre a éclater dans ce pays. Ni vous ni moi ne peut se permettre de perdre des combattants. Nous sommes néanmoins ici pour y participer. Sur ce, j’attends vos propositions. Je suis certain que nous pouvons arriver à une entente… satisfaisante.» Le ton était sans équivoque : c’était la paix… ou la guerre.
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MessageSujet: Re: I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]   I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor] I_icon_minitimeDim 20 Jan - 18:34

Son loup, plus jeune, n’aimait pas l’aura de l'intrus. C’était un fait indéniable. Néanmoins, l’humain savait contrôler la bête. Il y avait parfois des écarts vu sa jeunesse, mais Connor s’était donné beaucoup pour arriver à la mater. De longues heures d’entraînement autant mental que physique avaient été son lot quotidien pendant de nombreuses années. 77 ans seulement qu’il était lycan, mais son ascension lui avait permis de parfaire ses techniques. Les évènements qui s’étaient bousculés ces dernières années l’avaient beaucoup aidé aussi. Il avait fait des erreurs honteuses pour un Ulfric et il avait dû acquérir un contrôle de sa bête et de sois presque sans faille pour revenir à la normale. Ce contrôle était tout nouveau pour Connor, qui réagissait pourtant avec beaucoup plus de prudence qu’avant. Certains Ulfric se voyaient plus conquérants maintenant qu’ils étaient plus sûrs d’eux. Pas Connor. Sa meute était puissante et il avait une famille, un dernier fait très important qui changeait la donne. Il ne pouvait plus se permettre de jouer les casse-cou. Son loup lui ne s’était pas défait de ses habitudes de domination et de conquérant, mais Connor les satisfaisait en affaire. Il achetait des parts dans différents secteurs économiques pour ainsi asseoir son autorité dans le monde humain. Il avait même des contacts particuliers au sein du gouvernement, un passage quasiment obligé chez un homme d’affaire de sa trempe. Il pouvait bel et bien affirmer qu’il contrôlait un peu le pays. Mais depuis qu’il sentait l’agitation chez les humains et la connaissance de plusieurs de l’existence des créatures surnaturelles, Connor essayait de s’effacer un peu plus. L’arrivée de ce nouvel alpha n’était qu’un problème qui s’ajoutait à un autre que Connor sentait plus dramatique. Pour la première fois de sa vie, l’Ulfric s’était rendu compte qu’il avait vraiment peur d’échouer. Tout comme les créatures comme lui et les vampires, les humains étaient capables de cruauté. Il suffisait de connaître l’histoire pour le comprendre.

Les deux hommes se jaugèrent pendant de longues minutes, prêts à se jeter l’un sur l’autre au moindre geste hostile. Toutefois, ils savaient user de leur cerveau pour comprendre que ce serait de la folie ainsi entouré d’humains. Ils se contentaient donc d’user de leur talent en diplomatie, sans se délaisser de leur froideur et de leur ton autoritaire. Lorsque l’autre alpha brisa le silence, Connor arqua un sourcil suite à sa phrase. Il avait besoin d’explication maintenant puisqu’il ne comprenait plus le but de sa visite sur ses territoires si ce n’est pour en prendre possession. La suite le surprit, mais l’homme d’affaires l’écouta attentivement. Une meute nomade donc, qui voulait s’établir à La Nouvelle-Orléans pour quelque temps. C’était effectivement un genre de groupe très rare au sein des États-Unis. Plus de 300 ans? Ainsi, ce loup était très vieux, ce qui agaça profondément Connor. Il détestait lorsque ses capacités s’en trouvaient tout de suite amoindris à cause du facteur d’âge. Certes, il était parvenu à détrôner l’ancien Ulfric d’un siècle son aîné, mais la chance lui avait souri ce jour-là. Il avait été conscient que le risque de mourir avait été très élevé. Connor n’était pas le genre de loup qui attaquait sa proie avec force. Il était plus calculateur et défensif dans sa façon d’aborder un combat, ce qui l’avait probablement aidé. La menace cachée dans la suite de ses paroles n’effraya pas Connor. Il avait déjà des plans par rapport à cet Ulfric. Le combattre? Ce n’était plus du tout dans ses options maintenant qu’il savait à qui il avait affaire. Une cohabitation serait plus envisageable, même si son loup hurlait de colère en lui. Un sourire fendit ses lèvres, celui qu’il affichait lorsqu’il était entrain de conclure une bonne affaire.

-Vous me croyez sûr de moi à ce point? Ma meute a beau être puissante, je n’aborde jamais un problème en ayant la certitude que je le réglerai avec facilité. C’est comme en affaire. Il y a des jours où le client est plus...capricieux. Je suis un jeune lycan et vous êtes de plusieurs centaines d’années mon aîné. Je serais d’une imbécilité pitoyable de me jeter ainsi dans la gueule du loup si vous me pardonnez le mauvais jeu de mots. Assis dans sa chaise, Connor posa ses avant-bras sur son bureau, tout en s’avançant vers Bartholomew. Il perdit peu à peu de son sourire, son loup maintenant blessé dans sa fierté de dominant d’avouer que ses chances de gagner un combat physique étaient minces face à ce lycan. Malgré l’agacement probant de ma bête, mon intelligence humaine est capable de raisonner et de supplanter ses instincts primitifs. J’ai bien peur que seule la cohabitation soit envisageable. Et puis, vous avez visé juste quant à cette guerre qui se profile. Les créatures surnaturelles vont passer un sale quart d’heure et nous ne pouvons nous permettre de perdre nos lukoïs. J’ai aussi des gens à qui je tiens énormément. Mon but premier est surtout de les protéger.

Pas de noms, juste de l’honnêteté quant à ses intentions. Il ne voudrait pas que cet Ulfric et sa meute nomade utilise sa fille ou sa Lupa comme cible si jamais la situation entre les deux meutes venait à dégénérer. Oh certes, Bartholomew risquerait de le savoir tôt ou tard, mais Connor préférait que ça ne vienne pas de lui-même.

-Maintenant que vous connaissez mes intentions et que je connais les vôtres, il nous faut effectivement établir une entente. Nous avons chacun notre meute à gérer. Pas d’interférences donc entre celle-ci. Enfin, essayons. Puisque nous nous partagerons le territoire, des rixes risquent d’éclater entre nos loups, mais ce sera à nous de les gérer comme il se doit, sans empiéter sur l’autorité de l’autre. Je tiens aussi à vous informer que je le partage déjà avec des jaguars. Prière donc de faire attention à ne pas me coller d’autres problèmes. Après tout, je vous accepte ici. Probablement qu’ils s’attendront à ce que vous respectiez un minimum l’entente que j’ai déjà établie avec eux. C’est la seule chose que j’exige vraiment de vous Bartholomew. C’était la première fois qu’il mentionnait son nom et c’était surtout pour mettre de l’emphase sur ce qu’il lui disait, signe qu’il voulait que le message soit clair. Ensuite, vu la merde noire dans laquelle nous allons baigner dans quelque temps, peut-être qu’une alliance de courte durée, le temps que les humains se calment, pourrait être envisageable...Enfin, je suis curieux de connaître vos impressions.

Connor attendit patiemment que Bartholomew lui fasse part de ses impressions. Après tout, lorsque l’on établissait un contrat, on ne le faisait pas tout seul. On avait besoin de l’avis de l’autre aussi.
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MessageSujet: Re: I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]   I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor] I_icon_minitimeDim 20 Jan - 20:56

Souvent au cours de mes différentes rencontres avec les Ulfrics en possession du territoire sur lequel je me posais avec mes loups, j’étais accueilli avec incompréhension. On me regardait comme si j’étais un fou échappé de l’asile chaque fois où je mentionnais notre but. On me plaignait parfois ou tout simplement on m’haïssait pour ma différente vision de ce qui est bien pour une meute. On pensait sauver mes loups en me détruisant –moi le vilain Alpha qui pousse sa meute à être nomade. L’incompréhension faisait partie du jeu et l’Ulfric de la Nouvelle-Orléans ne serait pas l’exception à cette règle. Les loups protègent un territoire, s’affrontent pour ce dernier. Ils étaient intimement liés à celui-ci. Je lisais l’interrogation dans ses yeux. Pourquoi quelqu’un voyagerait-il en mettant sa troupe en danger? Un jour, peut-être aurions nous cette conversation autour d’une bière. Le partage de mon expérience et de la futilité de nos vies. Le désir d’être plus qu’un simple gardien. L’ennui que j’éprouvais chaque fois que j’avais à rester en place pour défendre une parcelle de terre. Peut-être un jour pourrait-il aussi m’apprendre le plaisir du confort, de diriger une meute forte et stable. À cette pensée, je repensai à Élizaveta qui quelques jours auparavant m’avait défié pour un jaguar. À la pensée qu’un jour elle aussi finirait par me quitter pour vivre pleinement sa vie, comme tant d’autres avant elle l’avait fait. J’écartai cette pensée de ma tête, ce n’était pas le temps de ce laisser distraire. Beaucoup de vie était en jeu.

Je lui exposai calmement ma vue sur la possibilité d’une entente. Le but de notre rencontre, les désirs de paix qui me traversaient ainsi que les différentes avenues qui s’offraient à lui. «Vous me croyez sûr de moi à ce point? Ma meute a beau être puissante, je n’aborde jamais un problème en ayant la certitude que je le réglerai avec facilité. C’est comme en affaire. Il y a des jours où le client est plus...capricieux. Je suis un jeune lycan et vous êtes de plusieurs centaines d’années mon aîné. Je serais d’une imbécilité pitoyable de me jeter ainsi dans la gueule du loup si vous me pardonnez le mauvais jeu de mots. » J’eus un sourire. Malgré mes nombreuses années vécues, cette expression me plaisait toujours. Ainsi donc, il était si jeune que cela. Son loup était fort en lui, je le sentais, malgré ses jeunes années. J’étais par contre étonné qu’il réussisse à lui seul à coordonner les loups. Durant mes errances dans la ville, j’avais senti plusieurs senteurs différentes et entendu des rumeurs sur des loups très puissants. « Croyez moi, j’ai vu des loups moins expérimentés tenter le coup. L’intelligence et la stratégie n’est pas le lot de tous les membres de notre espèce, en ai-je bien peur. Je poussai un soupir. « La bête aime trop la violence, l’homme la contrôle du mieux qu’il le peut… il est pourtant si facile de s’y laisser aller. » Une des nombreuses raisons de la stupidité du lycan, mais pas la seule.

« Malgré l’agacement probant de ma bête, mon intelligence humaine est capable de raisonner et de supplanter ses instincts primitifs. J’ai bien peur que seule la cohabitation soit envisageable. Et puis, vous avez visé juste quant à cette guerre qui se profile. Les créatures surnaturelles vont passer un sale quart d’heure et nous ne pouvons nous permettre de perdre nos lukoïs. J’ai aussi des gens à qui je tiens énormément. Mon but premier est surtout de les protéger. » Je le regardai fixement pendant qu’il parlait. J’avais eu vent de sa rencontre avec ma Freki et j’avais sous mes yeux tout ce que je m’étais attendu de l’Ulfric : un homme doué de raison et avec une intelligence supérieur, capable de dompter la bête. Il s’était bien gardé d’attaquer Elizaveta. Je savais donc qu’une partie de lui voulait la paix, ce sur quoi je basais ma présente démarche. Malgré tout, ses mots le trahissaient. J’en ai bien peur « La cohabitation ne sera pas aussi terrible, je vous l’assure. Protéger les nôtres est, après tout, notre but.» Un sourire, bien que froid s’installa sur mon visage. « Voilà une chose de réglé alors.
La seconde partie de sa phrase ne m’apporta aucune surprise. Il n’était pas rare de voir les créatures surnaturelles s’attachées les unes aux autres. La preuve : l’état de ma Freki. Et voilà que je pensais encore a ce damné chat. Il fallait absolument que j’arrête d’y penser, c’était ridicule. Me reportant au parole d’O Brien, mon côté stratège s’activa. Au moins, si tout finissait mal aurais-je un argument de poids contre l’Ulfric local. J’avais aussi implicitement un avertissement de sa part, l’établissement d’une limite. Celle à ne pas dépasser et j’étais en accord avec elle. « J’imposerai une interdiction formel au mien de s’attaquer au vôtre. Par contre, j’ai des jeunes loups dans mes rangs. En cas de manquement, je m’occuperai personnellement de la sanction à appliquer et je m’attends à ce que vous fassiez de même. La même consigne s’appliquera aux jaguars. » Je ne mentionnai pas au passage les différentes menaces que j’avais fait planer au sujet d’un certain chat quelques jours plutôt, ni mon désir de rencontrer ce dernier dans les délais les plus brefs. Il s’agissait d’une affaire personnelle entre le matou et moi… sans doute comprendrait-il…. Ou pas… de toute façon ce n’était pas de ses affaires.

J’avais réfléchit aux conditions que j’apporterais à la table de négociation pendant des jours. Il ne suffisait plus qu’à les énoncer. « Pour ma part, j’ai aussi quelques demandes. Nous sommes présentement installés près de l’université. Je ne revendique que cette partie de la ville pour le bien-être des miens. Bien entendu, dès notre départ nous vous redonnerons le plein pouvoir sur ce dernier. Je vous laisse votre autorité sur ce dernier mais je n’accepterai aucun loup près du campus sans avertissement préalable. Comme je l’ai mentionné, j’ai des jeunes loups incontrôlables à m’occuper et je ne voudrais pas d’une rencontre… malencontreuse. » Une partie du territoire où nous pourrions chasser et nous amuser sans problème et sans que j’aille à me soucier de la sécurité des miens. Un endroit où l’on respecterait tout de même l’autorité de l’Ulfric et qui serait pleinement accessible à ses loups à condition d’en faire la demande. « Les loups s’aventurant sur notre territoire seront capturés et remis bien sûr. Cela va de soi » Je n’en garantissais pas l’état mais au moins je voulais démontrer que je n’étais pas un barbare. « J’ai aussi quelques loups qui m’ont exprimé le désir de travailler dans quelques endroits de la ville. Ne vous surprenez pas si vous les croisez… » Voilà. Mes loups pourraient se balader librement dans la ville sans crainte, avoir une vie pour le temps que nous passerions ici. Les plus jeunes seraient protégés à l’intérieur d’un territoire gardé sans risque de se faire massacrer lorsque leur loup prendrait le dessus. Mes demandes étaient exposées et nous pourrions enfin sceller cette entente. « Un détail. Si vous êtes celui qui me suit depuis quelques semaines, je vous prierais aussi de retirer l’espion. Ce n’est pas que je n’aime pas les jeux, mais celui-ci n’a que trop duré. Mon loup n’a qu’une seule envie : déchiqueté l’aventurier ce qui serait vraiment regrettable pour notre récente alliance. » Depuis des semaines, j’étais suivis par une entité avec une senteur inconnue. Peut-être était-ce une autre créature mais je me devais de m’assurer que ce n’était pas l’un des siens.

Avant de conclure les conditions de notre trêve, il aborda le sujet des récents événements, l’une des raisons principales de ma venue. « Vu la merde noire dans laquelle nous allons baigner dans quelque temps, peut-être qu’une alliance de courte durée, le temps que les humains se calment, pourrait être envisageable...Enfin, je suis curieux de connaître vos impressions. Peut-être étais-je un brin trop fier-on ne peut être parfait- mais je trouvais plaisant qu’il me demande mon avis. « Franchement, toute cette situation m’amuse. Enfin un petit revirement dans ce monde si ennuyeux. C’est d’ailleurs ce qui m’a attiré ici. Un peu d’imprévu. Ah… dans mes jeunes années, il nous suffisait de massacrer les villages un peu trop curieux et de mettre cela sur le compte d’une quelconque maladie. Les médias et la technologie ajoutent une dose de piquante intéressante à nos vies… Enfin. Peut-être ne devrais-je pas être aussi enthousiaste. Après tout, des nôtres y laisserons peut-être leur vie. » Une alliance pourrait être profitable aux deux meutes, ne serait-ce qu’en terme d’expérience. Peut-être même parviendrai-je à recruter des loups pour mes prochaines escapades. « Je ne peux savoir ce que l’avenir nous réservera Connor, peut-être un jour combattrons nous côte à côte. Si jamais le besoin se fait sentir, vous saurez où nous trouver.
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MessageSujet: Re: I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]   I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor] I_icon_minitimeMer 23 Jan - 1:21

Connor avait confiance en ce loup. Il était rare qu’il tombe sur un Ulfric de son âge. La plupart étaient jeunes, stupides et sans sagesse. Seule la violence était une option pour eux, ce qui agaçait Connor. Même lorsqu’il avait subi ses premières transformations, il avait toujours été un lycan dominant, mais relativement passif. Évidemment, il avait eu ses sautes d’humeur et il avait parfois usé de ses poings pour régler des comptes, mais tué ou éventrer ses ennemis avait rarement été des options pour lui. Sauf exception...Oh il était colérique et hurlait souvent lorsqu’il pouvait se le permettre, mais il finissait toujours par parlementer pour trouver un terrain d’entente. C’était peut-être pour cela que sa meute était aussi puissante. Tant qu’ils respectaient ses règles, il laissait ses lukoï et ses hauts gradés respirer. Certains avaient une vie et tant qu’elle ne nuisait pas à la meute, Connor ne s’en mêlait jamais. Il avait confiance en ses loups et la plupart lui montraient très bien leur loyauté. Certains foutaient un beau bordel, mais il était autoritaire et n’hésitait pas à les remettre à leur place. Connor était dominant et pas eux. Leur bête le sentait lorsqu’un supérieur s’adressait à eux et instinctivement, elle avait tendance à baisser le museau et ravaler ses grognements. Bartholomew le savait. Néanmoins, Connor était perturbé par cette meute nomade. Lui-même avait été du genre nomade, mais c’était plutôt en solitaire. Les meutes dans lesquels il avait été n’avaient jamais changé de territoire. Sa soif énorme de connaissance devait être étanchée dès maintenant, mais ce n’était pas le moment. Ses questions sur la vie de nomade allaient être pour plus tard. Enfin, Connor ne savait pas comment allait se dérouler leur future rencontre. Il était tout de même soulagé de savoir qu’ils avaient tous deux le même but. Ils voulaient la paix, mais Connor voulait qu’il comprenne qu’allié ne signifiait pas bonne connaissance. Probablement que ce sentiment était réciproque. Son loup sentait le sien tenté d’asseoir son autorité, ce qui était normal. C’était la nature des choses.

Bartholomew lui exposa ses exigences, que Connor trouva acceptables. C’était tout à fait normal qu’il veuille protéger les plus jeunes et qu’ils se défendent si jamais des loups étrangers venaient les perturber. Connor sentait qu’il allait en baver. Ses loups n’allaient pas apprécier, mais il allait être honnête, leur expliquer la situation. Ils ne pouvaient pas se permettre d’entrer en guerre ouverte. Plusieurs avaient rué dans les brancards lorsque leur Ulfric leur avait annoncé que la meute n’entrerait plus en guerre avec les clans de vampires, sauf celui de Blackstone. De toute façon, ce vampire et l’Ulfric allaient être d’éternels ennemis. Connor était au moins parvenu à quelque chose avec les autres clans. Ensuite, ses loups avaient fini par comprendre que leur alpha avait vu juste et avait respecté la loi qu’il avait imposée.

-Parfait. Vos exigences seront respectées.

La suite de l’entretien arracha un sourire mesquin à Connor. Un Ulfric n’était jamais trop prudent. Probablement que Feina avait su fureter comme une reine. Dommage que l’autre Ulfric s’en soit rendu compte. Toutefois, comme sa meute était nomade, il avait sans doute l’habitude qu’on le surveille de la sorte. Comme ils avaient su s’entendre aujourd’hui, il allait dire à la louve de cesser. Connor ne savait pas encore comment annoncer cette nouvelle trêve à sa meute. Il n’était pas dupe. Les plus récalcitrants le traiteraient probablement de lâche dans son dos, comportement enfantin qu’il détestait par-dessus tout. Connor hocha la tête:

-Je dirai à mon Heimdall d’arrêter. J’en fais le serment. Je voulais savoir à quoi m’attendre et nous sommes parvenus à une entente en bonne et due forme. Avoir parlementé avec vous change des dominants incapables d’user de diplomatie.
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MessageSujet: Re: I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]   I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor] I_icon_minitimeMer 23 Jan - 18:23

La négociation initiale d’un territoire est sans doute l’élément que je préfère de mon travail d’Ulfric. Trouver un terrain d’entente entre hommes et bêtes, au-delà de la fierté et de notre côté animal. C’était l’ultime triomphe sur nos loups intérieurs, le contrôle parfait de la raison sur nos impulsions. C’était me prouver qu’une fois de plus, malgré le hurlement à la lune, j’étais encore l’homme d’autrefois, le jeune stratège qui jouait stoïquement à la guerre avec des vies humaines-ou lycanthrope. Si j’avais appris une chose lorsque j’étais encore militaire, c’était ceci : La meilleure des guerres est celle gagnée sans faire couler de sang. Néanmoins, une règle était encore plus importante et encore plus vrai : Toute guerre est une question de duperie. Et cette guerre-ci ne ferait pas exception à cette citation écrite 600 ans avant l’an zéro. Après tout, d’un coup de maître et sans que mon adversaire s’en aperçoive, j’avais avancé des pions de mon plan, celui de m’établir en Nouvelle-Orléans.

Jamais au cours de notre entretien je n’avais menti. Il l’aurait tout de suite senti, aussi jeune soit-il, aurais-je eu toute l’expérience du monde. L’avantage des loups et l’arme de l’ulfric, celle de découvrir tout mensonge proféré. L’art de détourner le mensonge et d’étaler des demi-vérités étaient donc un art parmi les nôtres, un art donc je me faisais chaque jour un peu plus maître. «Parfait. Vos exigences seront respectées.» Alors qu’il acquiesçait à mes demandes, alors que je restais calme l’air de dire « c’est la chose la plus naturel du monde et la plus sensé, je vous remercie mon cher. Cela va de soi» Le loup en moi se déchaînait, hilare. J’étais content en ce moment de porter mes lunettes qui cachaient mon extase intérieur, l’illumination de mes pupilles preuve de mon excitation. Après tout, j’étais venu ici pour m’assurer un territoire mais aussi en sachant une chose primordiale : nous ne faisions pas le poids contre la meute de la Nouvelle-Orléans.

Je l’avais su dès que j’avais posé les pieds sur leur territoire. Des odeurs de loups éparpillés dans la ville, empestant chaque coin de la région. J’avais croisé dans la nuit sans qu’ils m’aperçoivent des loups aux pouvoirs immenses, avec un art du combat surdéveloppé. Surtout, j’avais entendu au cours des derniers jours la fierté de cette meute, dont la puissance légendaire attirait les jeunes comme les vieux loups en manquent d’aventure. La meute de la Louisiane m’était apparut comme telle : une meute puissante et féroce. Avec mes quelques loups m’accompagnant, dont plusieurs jeunes, malgré les grands combattants tels que ma Freki et Elijah, je savais qu’une attaque rapide nous décimerait. Après tout, je connaissais mes loups. Il me suivait pour l’aventure, nous étions une famille très soudées. Nous avions partagés maintes guerres et survécus. Néanmoins, face à une si puissante meute, si j’avais l’idiotie d’attaquer ils ne m’auraient pas suivi dans la mort. Même Elizaveta, fidèle plus que tout, m’aurait abandonné à mon sort. Ne l’avait-elle pas déjà fait avec son amant d’autrefois? Les autres auraient sans doute fini par la suivre. Non pas qu’il ne m’apprécie pas, mais ce qu’il respectait avant tout était mon sens stratégiques, ma façon de mener la meute d’un prestige à l’autre. Devant une tel incompétence, comment aurais-je pus les blâmer de me quitter?

Le combat était hors de questions. Dans le meilleur des cas, une attaque directe et rapide, profitant de quelques moments de faiblesse pour nous amuser un peu. Et puis, le départ vers un autre endroit, l’Amérique était notre nouveau terrain de jeu après tout. Cela aurait été un plan parfait, si ce n’était pas de l’insistance de ma Charlotte d’explorer les alentours… et de la subite lubie de ma Freki pour un chat. Notre départ signifiait la perte de cette dernière et je ne pouvais m’y résoudre. Me soumettre au nouveau clan? Jamais de la vie. Surtout pas avec un Ulfric aussi jeune. J’avais gouverné trop longtemps pour redevenir un jour un simple Freki… ou pire. Il ne me restait alors que deux options : le combat pour le poste d’Ulfric… et la tromperie. J’avais été sincère lors de notre négociation. Je n’avais aucune envie d’une meute aussi grande, ni d’un territoire. J’étais donc, acculé au mur, avec une seule option : utiliser la duperie pour parvenir à mes fins.

L’idée était simple : garder profile bas pendant quelques jours et laisser s’exposer que les loups forts du clan… Ma Freki, Elijah, ceux qui démontraient une réelle puissance. Garder en lieu sûr les plus jeunes de la meute et les moins habiles et surtout ne jamais apparaître tous ensemble. Personne ne devait réellement être au courant du nombre réel de notre petite troupe. Lors de notre négociation, insister sur le fait que ce serait une erreur d’attaquer puisque cela occasionnerait des morts certaines. Amener l’autre Ulric à ne considérer qu’une seule option : la trêve, qu'il suggèrerait de lui-même. Mentionner au passage mon âge vénérable et laisser sous-entendre les dangers personnels qu’il courrait en ma présence s’il ne se conformait pas à mes demandes. Une fois la trêve obtenu, négocier des conditions me permettant de cacher pour de bons le nombre de loups à mes côtés : un territoire protégé, sans accès aux membres de sa troupe qui pourrait l’informer sur notre véritable force. Tout en lui laissant l’illusion de contrôle. Seul à pouvoir s’y aventurer, je savais qu’il ne le ferait qu’en cas d’extrême urgence ou pour me rencontrer. Dans un cas comme dans l’autre, nous le verrions venir et sa senteur serrait rapidement détectée par nos sentinelles. D’un autre côté, mes loups auraient accès à la ville, pourraient vivre leur vie sans s’inquiéter d’une guerre. Chaque acquisition de bâtiments dans la ville serait mise sur le compte de leur emploi. Après tout, je n’allais pas les condamner à être caissiers en Nouvelle-Orléans! Chaque loup pourrait être positionné stratégiquement afin de mettre en place la deuxième phase du plan : l’acquisition d’une véritable force. Des nouvelles recrues, des loups de passages, des solitaires… chacun se ferait offrir l’occasion de nous joindre. Non pas pour l’attaque, ce n’était pas dans mes plans pour l’instant, mais pour nous protéger s’il prenait envie un jour à Connor de tester nos forces. Ce jour là, nous serions prêts à l’accueillir. Avec une force véritable, entraîner et puissante. Les pièces étaient en place. Mon premier mouvement venant d’être effectué.

La trêve était conclue. J’ai un territoire. Je peux rester proche de sa Freki.

Néanmoins, malgré tous mes plans et mes machinations, avec tout ce que j’avais tenté d’insinuer et de faire dire à mon adversaire, j’étais sincère sur certains aspects. Je n’attaquerais pas sa famille et je respecterais notre entente. La paix s’instaurerait entre nos deux clans et je veillerais à ce que les miens la respecte. Après tout, j’étais ici pour m’amuser et même si la stratégie était nécessaire pour m’y établir et y être à l’aise, la finalité serait la même : il n’y aurait pas mort d’homme. Il n’avait, après tout, pas fait une si mauvaise affaire. En cas d’attaque, il y aurait eu des morts et je me serais sans doute arrangé pour qu’elles soient terribles. «Je dirai à mon Heimdall d’arrêter. J’en fais le serment. Je voulais savoir à quoi m’attendre et nous sommes parvenus à une entente en bonne et due forme. Avoir parlementé avec vous change des dominants incapables d’user de diplomatie.» Ainsi, aucun espion dans nos parages. Enfin, pas pour le moment, ce qui nous laisserait le temps de mettre en branle nos défenses. « J’en suis heureux.» Et comment. « Il est rare en effet que notre race s’adonne aux civilités. Il y gagnerait sans doute et éviterait tant de guerre inutile… Et puis, peut-être gagnerions-nous à connaître d’autres horizons que les nôtres. La fierté, l’orgueil et la colère nous contrôle alors que nous avons tant à apprendre des autres générations» Une main tendue vers l’amitié d’une part. Le désir d’en apprendre plus sur cet homme, sur cette meute afin d’être mieux préparer d’une autre. Il me fascinait, il est vrai. Un jour, nous pourrons peut-être avoir une relation qui dépasse celle des affaires et du respect mutuel que nous nous portions visiblement. Et puis.. « J’ai malheureusement l’impression que la prochaine fois que nous nous rencontrerons sera dans de biens moins bonnes conditions. Soit pour régler des problèmes de nos meutes, soit lors d’une alliance contre un ennemi commun.» Soit lorsqu’il se présenterait avec une fourche à la main aux portes de mon nouveau territoire, mais j’espérais que ce ne serait pas le cas. «Avant de vous quitter sur ces paroles d’amitiés, laissez moi seulement vous poser une bête question… auriez-vous déjà entendu parler d’un Dimitri ONeil ou d’une Léonara Jones? Il s’agit… d’un vieux compte à régler. J’imagine que vous n’avez jamais entendu parler d’eux?
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MessageSujet: Re: I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]   I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor] I_icon_minitimeLun 28 Jan - 3:53

Connor savait que sa meute était puissante et doutait que celle de Bartholomew atteigne le nombre de loups que lui devait gérer dans la sienne. Toutefois, l’Irlandais avait certains principes. Il n’aimait pas décimé un groupe. Il préférait plutôt gagner leur confiance pour ainsi grossir sa meute. C’était peut-être une autre raison qui expliquait que ses rangs se soient autant grossis depuis son ascension. Son loup dominant préférait « assimiler » plutôt que de tuer. Pourquoi gâcher le potentiel de lycans adéquats? Connor donnait toujours une chance au solitaire, mais si ce dernier se montrait récalcitrant, il le chassait de force de sur son territoire. C’était une loi qu’il respectait. Oh il n’avait pas peur de perdre sa place. Connor avait su acquérir une force physique non négligeable avec le temps. Quant à sa force mentale et à ce contrôle de sois, il avait su resté patient avant de pouvoir entré en parfaite symbiose avec son loup. Non c’est simplement qu’il tenait à ce que son autorité soit respectée. La meute de Bartholomew avait su être discrète, habitué sans doute à côtoyer d’autres Ulfric moins cléments que Connor à leur égard. Ils n’avaient plus à se cacher maintenant que les deux alphas avaient discuté en toute civilité. Oh si seulement Connor savait quel membre composait cette meute. La malchance lui souriait et lorsqu’elle allait frapper à sa porte, il allait s’en mordre les doigts. Charlotte était ici, attendant le moment propice pour le briser. Un tueur à gages voulait aussi du mal à sa Lupa. Leur passé respectif revenait tourmenter le couple royal de La Nouvelle-Orléans. Mais maintenant que les règles étaient établies, elles leur permettront de se préserver. Finalement, Connor passait une bonne journée. Il ne se gardera pas de parler de tout cela avec sa Lupa et son Freki, qui étaient tous les deux d’excellents conseillers.

L’entretien allait bien et Connor eut un léger sourire lorsque Bartholomew émit des hypothèses sur leur prochaine rencontre. Effectivement, le caractère probablement bouillant de leurs loups allait exploser. Enfin, Connor connaissait les siens et il pouvait tout de suite savoir que certains allaient fureter près du nouveau territoire de Bartholomew. Ils en subiront les conséquences. Ce n’était pas comme s’il n’allait pas les avertir. La plupart savaient toutefois se plier à ses règlements. Il le fallait ou Connor n’arriverait pas à gérer cette importante meute. Lui-même ne comprenait pas trop comment il y parvenait. Au début, la meute n’était pas aussi grosse. C’était comme si La Nouvelle-Orléans était un foutu aimant à créatures surnaturelles. De plus en plus de loups s’étaient alors greffés à sa meute et Connor avait dû répartir des rôles plus précis qu’il avait lui-même décidé. Il n’était donc pas rare de voir de simples Lukoï s'acquitter de certaines tâches précises. De ce fait, la meute d’O’Brien ressemblait un peu à une entreprise.

Tout à coup, une tension s'immisça dans l’entretien lorsque deux noms franchirent les lèvres de Bartholomew et qu’il lui fit part de ses comptes à régler. Connor le jaugea longuement, impassible. Il ne pouvait pas lui mentir. L’autre Ulfric allait le deviner. De toute façon, ils venaient d’établir les règles du jeu: pas de morts. Bartholomew ne pouvait rien contre son Freki, qui aurait très bien su s’en tirer malgré tout. Connor ne connaissait pas l’histoire entre le trio Dimitri, Léo et Spencer. Il n’avait jamais voulu le savoir. Il ne pouvait donc pas savoir que Bartholomew faisait aussi partie de ce passé et que Léo et Dimitri étaient deux acteurs forts importants. Il n’avait pas le choix d’être honnête, même si son loup détestait exposer ainsi son subalterne le plus important et sa future lukoï au danger. Il était toutefois étonné que ce Bartholomew les connaisse. Il se promit d’avoir une bonne discussion avec Léo et Dimitri, histoire de mettre les choses au clair. Ils venaient de faire une trêve et si cet Ulfric voulait la paix, il valait mieux pour lui qu’il ne s’attaque pas à Dimitri ni à Léonora.

-Le hasard est une chose tout à fait curieuse Bartholomew. Le monde est plus petit que nous le pensons. Vous me prenez de cours en me posant cette question puisqu’elle aurait pu être banale...Elle ne l’est pas. Il y eut un long silence avant que Connor reprenne. Dimitri est mon Freki et je suis très attaché à lui. Léonora est aussi une louve que j’apprécie beaucoup. Peu importe les comptes que vous avez à régler avec eux, prière donc de vous abstenir. Vous avez vous même dit que vouliez la paix. Il ne faudrait pas briser cet important but commun à cause de cette histoire, n’est-ce pas?
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MessageSujet: Re: I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]   I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor] I_icon_minitimeMar 5 Fév - 23:43

Les mots avaient franchis mes lèvres comme tant de fois au cours des dernières années. Alors que je parcourais le monde avec ma meute changeante, c’était l’une des premières questions que je posais aux loups de passage et ceux en place. Je n’avais que peu de compte à régler dans ma longue vie, peu d’ennemi à mes trousses qui ne soient pas morts et enterrés. Pratiquement que ces ceux-là, avec leur audace et la honte qu’ils m’avaient infligés autrefois. J’étais bien déterminé à les retrouver, leur infliger le plus terrible des châtiments. Après des années d’errance, après des dizaines et des dizaines de loups croisés, connaissances de passage et loups dominés, ces mots franchissaient mes lèvres par habitude, sans conviction. Après des centaines de fois prononcées, je n’y croyais plus. Sans doute étaient-ils morts, loups solitaires. Ils avaient croisés la route d’une meute moins complaisante. Peut-être était-elle – me disais-je sans cesse pour me remonter le morale – prisonnière d’un loup despotique, interdite de sortie, enchaînée pour la procréation. Jouet de loups aux intentions malsaines et chaires pour la survie de la race. Ces pensées me réjouissaient lorsque chaque fois on me répondait qu’on ne les avait jamais croisés. Et voilà qu’une fois énoncé ces paroles maintes fois dites, l’attitude d’un loup dont je n’attendais rien s’imposa.

Je lus son malaise avant même qu’il ne parle. Cette fois, aucun faux espoir, aucunes idées pour venir me réconforter. Je venais de les trouver. LA trouver. Aussitôt le loup grogna, hurlant sa victoire. Ce dernier ayant chassé durant près d’un siècle sa proie, il l’apercevait à porter de main et n’avait qu’une idée en tête : la dévorer. Mes yeux prirent une couleur ambré rapidement, mon poing se serra. Même l’humain, ayant aussi des faiblesses, rêvait de cette proie. Blessé dans ma fierté, je n’attendais que cela pour tourner cette page noire de mon histoire. Même l’homme le plus stratège et le plus sage peut agir en gamin lorsque son orgueil est blessé et je n’étais pas l’exception à cette règle. « Dimitri est mon Freki et je suis très attaché à lui. Léonora est aussi une louve que j’apprécie beaucoup. Peu importe les comptes que vous avez à régler avec eux, prière donc de vous abstenir. Vous avez vous même dit que vouliez la paix. Il ne faudrait pas briser cet important but commun à cause de cette histoire, n’est-ce pas?» Attaché? Attaché à un bâtard qui ne respecte aucune règle? Appréciée une loup qui manque à la parole de sa meute, qui quitte les siens pour une histoire de cœur? Sans parole, sans honneur, comment un homme tel que Connor pouvait se laisser berner par ces individus sans foi? L’amour illusion qui n’avait servit que de prétexte pour prendre la fuite, déshonorant son nom et sa famille…

Certes, je ne l’avais pas aimé. Je n’étais pas du genre à me laisser gouverner par des sentiments . J’avais fricotté avec sa sœur alors que je concluais nos ententes de mariage avec leur père. Je n’étais peut-être pas le fiancé idéal, mais je l’aurais protégé. Elle aurait eu tout ce qu’une lupa désirait et, qui sait, peut-être un jour en serions-nous venus à éprouver quelques sentiments l’un envers l’autre. Et puis, c’était sans compter l’honneur de cette alliance de raison. Deux meutes unis, fortes et prospères. Une alliance scellée sans une goutte de sang et sans haine. Voilà ce qu’elle avait démoli avec son départ. Un départ égoïste basé sur des rêves de gamine.

Non. Ces deux êtres abjects membres d’une meute aussi puissante que celle d’Obrien, même dans mes cauchemars les plus noires, la situation n’était pas aussi désespérée. Qui plus est, la découverte se trouvait à la suite d’une entente que je ne pouvais pas briser. Pas maintenant avec tout ce qu’il y avait en jeu. Pas alors que mes loups recrutaient autour de nous et que la meute se renforçaient avant notre prochain arrêt. Pas au risque de perdre ma Freki, le seul être vivant sur cette terre pour lequel j’éprouvais un semblant d’affection. Pas maintenant, alors que je cherchais toujours les arrières plans de Charlotte. Trop de loups dépendaient de moi et même si j’étais leur Ulfric et que je pouvais décider de notre sort, je me devais de faire passer les intérêts de la meute avant mes propres ambitions. C’est ce qui faisait de moi un bon chef. C’est ce qui faisait que depuis 400 ans, des loups décidaient de se joindre à moi le temps de quelques aventures. Je ne pouvais pas les laisser tomber. Ce serait pratiquement m’abaisser au niveau de ces traîtres. «Même s’il me sera difficile de tenir cette promesse, je vous promets de ne pas leur toucher sur votre territoire ni tant que dure notre alliance»Le loup hurla sa douleur et sa frustration. Je l’avais trahi. Je m’étais trahi. Même en sachant que c’était pour le bien-être de la meute, il criait tout au fond de moi, me promettait des heures de tourments. Le goût du fer et du sang m’envahit la bouche. Mes yeux trahissaient mon envie de saccager. J’avais besoin de sortir. De prendre l’air. De faire sortir cette frustration, de courir, de hurler. Il ne serait pas apaiser tant que je ne le ferais pas.

Sans laisser transparaître mon malaise, avec ma froideur habituelle et en rajustant mes lunettes fumées, je décidai de conclure notre entretien. « Je suis heureux de cette rencontre. Au plaisir de refaire affaire. » Je lui tendis une carte avec notre adresse, un numéro de téléphone et une adresse courriel. «Voici nos coordonnées. Si des loups veulent s’approcher de notre territoire, ils n’ont qu’à en demander la permission à ce numéro. Notre frontière est pratiquement ouverte mais c’est pour la sécurité de tous. Au revoir monsieur O’Brien. Voici ma ligne personnelle. N’hésitez pas à me contacter pour tout problème des miens ou… enfin peu importe la raison. » Sur une autre carte, mon nom apparaissait avec un numéro de téléphone portable.

Je me dirigeai vers la porte, luttant avec mon loup pour la franchir sans problème. Une fois dehors, je me dirigeai vers ma voiture, les clés tremblant entre mes doigts. Pendant quelques minutes je roulai, la musique au plafond pour me permettre de mieux me concentrer. La forêt n’était pas encore apparut que je me stationnai sur le bord de la route. À l’abri des regards, après avec enlacé mes clés autour de mon cou et m’être promptement déshabillé, je m’élançai vers la forêt, la liberté et je hurlai. J’hurlai au soleil ma colère, ma joie, ma honte et mon orgueil blessé. J’hurlai mon mépris et ma tristesse, tout ce qu’en tant qu’humain jamais je ne laissais transparaître.
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Connor O'Brien
« Big Bad Wolf »





Connor O'Brien



▌A débarqué le : 26/06/2011
▌Parchemins : 2098
▌Quantité de sang disponible : 25797
▌Age du personnage : 112 ans, en parraît 35
▌Rang : Ϟ Ulfric de la Nouvelle-Orléans Ϟ
▌Job : Un des plus riche PDG du monde et propriétaire du Lunatic café


« Moi je veux ♥ »
▌Alignement: Neutre à tendance maléfique
▌Relations:
▌Pouvoirs :




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MessageSujet: Re: I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor]   I know what I am, I do what I want, but I can't hide [PV Connor] I_icon_minitimeMar 26 Fév - 4:08

Connor ne pouvait pas voir les yeux de Bartholomew et cela l'agaçait. Probablement une tactique pour cacher les émotions qui pourraient le trahir. L'homme d'affaire n'avait rien à se reprocher. Il était sur son territoire et si un problème survenait, il allait devoir aller voir un plus haut gradé. Enfin, soit il allait se faire rembarrer, soit il allait le prendre au sérieux et faire quelque chose si la situation dégénérait. Connor ne le souhaitait pas. Il avait tout de même la nette impression que cet Ulfric allait respecter son engagement. L'Ulfric de LNO n'était pas foncièrement méchant. Il voulait le bien-être de sa meute avant tout et savait faire un minimum confiance lorsqu'on lui promettait quelque chose. Néanmoins, Connor ne donnait qu'une chance. Si Bartholomew avait des idées de vengeances à l'égard de quiconque de sa meute, spécialement son Freki, son frère de toujours, et son amie Léonora, Connor espérait qu'il se tienne à carreaux. L'idée d'une alliance avec la meute de cet Ulfric lui avait frôlé l'esprit. La communauté humaine avait peur et Connor sentait qu'il allait couler bientôt s'il ne faisait pas quelque chose. Tous le connaissait à La Nouvelle-Orléans et s'il avait des problèmes, sa famille et ses loups allaient y passer eux aussi. Il était connecté à beaucoup de gens et de situations. Il aurait pu jouer la carte de la discrétion, mais Connor préférait jouer sur sa puissance dans le monde des humains et dans celui des loups pour tenir les autres à distance. L'homme d'affaire avait vu d'un mauvais œil l'arrivée de cet Ulfric. Maintenant, il était conscient qu'il y avait peut-être quelque chose à faire avec cette alliance. Le fait que Bartholomew se soit montré conciliant avait aidé sa cause. Connor exprimait un certain respect à son égard.

Connor le vit serrer les poings, signe de son agacement. L'homme avait un contrôle parfait sur sa bête, mais Dimitri et Léonora semblaient être deux sujets bien sensibles pour le vieux loup. Il perçut même un grognement de sa part. Connor le toisait avec curiosité, intrigué par cette histoire. Il connaissait son Freki mieux que quiconque. Leur enfance passé ensemble avait tissé un lien indéniable entre les deux. Même après tant d'années séparé, les deux hommes étaient toujours aussi proches. Ils avaient changé, mais lorsqu'ils s'étaient retrouvé, c'était comme si le départ de Connor pour l'Amérique datait de quelques semaines seulement. Dimitri était le frère qu'il n'avait jamais eu et peu importe ce qu'il avait fait dans le passé, Connor ne le trahirait jamais. De toute façon, tout deux avaient une notion plutôt particulière de la famille. Ils n'avaient jamais été attaché à leur père parce que ces derniers avaient toujours considéré leur fils de haut. Connor avait apprit ce qu'était une famille seulement lorsqu'il avait marié Elizabeth et que trois enfants étaient nés de leur union. Quant à son paternel, il aurait pu le trahir n'importe quand. Néanmoins, le lègue monétaire plutôt considérable qu'il lui avait laissé à sa mort lui avait permit de faire fortune au fil des années, permettant à son cher fils de lui donner un minimum de considération. Probablement que Harry O'Brien se retournerait dans sa tombe en voyant ce que son fils était devenu : un lycan puisant tant dans le monde surnaturel que dans le monde humain. Superstitieux et couard, Harry aurait probablement prit peur en le traitant d'engeance de Satan. Qu'importe, il avait mieux réussit que lui. Après tout, l'Irlandais était presque maître d'une ville. Il ne lui manquerait plus qu'un titre de maire pour s'affirmer comme telle.

Malgré l'agacement probant du lycan, il fit savoir à Connor qu'il ne ferait rien de fâcheux à Dimitri et à Léonora. Connor afficha un sourire. Il était ravi de la coopération de l'autre Ulfric. Ce dernier se leva, signe que l'entretient était terminé. Il lui tendit une carte que Connor prit. Il avait la nette impression que ça allait être utile. En effet, Connor connaissait ses loups. Ce pacte de non-agression allaient les énerver. Ils allaient toutefois écouter leur Ulfric puisqu'ils n'avaient pas le choix.

-Ce fut un plaisir de parler aussi cordialement avec vous. J'avais peur de tomber sur un Ulfric moins prudent et compréhensif.

Il lui envoya un sourire, ce sourire qu'il faisait toujours lorsqu'il concluait une bonne affaire avec un client. Il le regarda s'éloigner et fermer sa porte. Connor attrapa son iphone pour rejoindre Dimitri et lui demander un entretien autours d'un verre. Il fallait qu'il parle de cette situation à son Freki. Connor n'avait pas que ce pacte à discuter avec lui, mais aussi de ce différent qu'il avait eu avec l'autre Ulfric. En tant normal, il ne lui aurait pas demandé des détails, mais vu les évènements, il n'avait pas le choix.
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