« 2050, New York. Mortels, les humains, ils ne sont pas les seuls à vivre entre les entrailles et le cœur de la terre. Depuis longtemps, -trop longtemps-, la Grosse Pomme a donné raison à ces légendes effroyables... ces même légendes effroyables qui jadis a poussé l’Homme à réduire l’Empire Américain à un état catatonique et pour ne pas ainsi dire anéanti à un déclin irréversible. Autrefois, nous pensions que ce n’était jamais que des supercheries, usées à nourrir l’imaginaire de chacun, usées à revigorer les esprits créatifs, à tourmenter les âmes craintives et à passionner nos têtes frivoles. Nous pensions vraiment que ce n’était jamais que des mythes… des supercheries. Mais lorsque la vérité s’extirpe des abysses de l’Oublie, lorsque le Chaos déloge les limbes ; la petite planète despotique telle que nous la connaissons disparaît. Magie, vampires, lycans, mutants, esprits, cieux, ténèbres, Paradis et l’Enfer… autrefois, nous en parlions comme un vieux rêve illustre. Refusant de voir, refusant de croire, que ces enfants des Ombres pouvaient véritablement exister et condamner sans merci notre imaginaire à l’Horreur. Jadis, on se croyait être les maîtres du monde, sans nécessairement se douter que ce monde lui-même finirait un jour par nous briser. En savoir plus ? »
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A MODERN MYTH.
Dans toute cette ruine, ils pensaient que le pire était arrivé. Dans tout cet amas de merde, ils pensaient avoir tout vu. Les New-Yorkais venaient à peine de s'accoutumer à ce monde apocalyptique que déjà, une autre embrouille se pointe le bout du nez. Nul ne sait ce qui se trame réellement. Nul ne sait qui ils sont réellement, ni quels sont leurs but réels. Mais les mutants font assurément parler d'eux. Que vous soyez un simple humain ou une sangsue. Que vous soyez une sorcière ou un lycan. Nul ne peut ignorer ce vent nouveau qui se lève dans les rues de New-York. Une nouvelle guerre serait t-elle en préparation? Du côté des vampires originaux, c'est la panique. Il se pourrait bien que cette nouvelle race soit en mesure de les détrôner et de botter leurs petits culs opalins.